L’entre-deux : des savoirs bouleversés

Une exposition où se confrontent  des œuvres et des processus non-conclusifs. Où l’on fait l’expérience de pensées en devenir, en réseau. Où le destin et la lecture des œuvres ne sont plus inscrits a priori. Où l’exposition croise quatre études, quatre démarches qui toutes tendent aux fictions et à la refonte du musée comme gardien d’une mémoire fluctuante, mouvante, incertaine. Où l’exposition se conçoit en libres associations, en collaborations. Où les œuvres sont des moments de pause entre savoirs et recherches hyper documentés et objets formels aboutis, autonomes.

Aurélien FROMENT Pulmo Marina, 2010 Film 5’10‘’ Capture d'écran Courtesy de l'artiste, Motive Gallery, Amsterdam et Marcelle Alix, Paris

La proposition de Vincent Honoré pour la Kunsthalle de Mulhouse s’articule
autour de trois expositions et d’un livre, le tout agencé comme un programme,
un cycle, voire comme un projet unique déployé sur un an en quatre mouvements
(trois expositions, un livre), qui se répondent, s’enrichissent, se complètent.
Le cycle se concentre sur la question du savoir comme d’une forme en soi,
une forme hétéroclite à travailler, à exproprier, dont les artistes s’emparent,
un savoir à l’origine emprunté à la philosophie, aux sciences, à l’architecture,
etc. : comment, en pervertissant les structures, les artistes en questionnent
la coproduction et la transmission, tout en réinformant de manière inédite les
formes et la mise en espace. Au-delà de la thématique générale, cette proposition
tend aussi à explorer, à circonscrire et historiciser une dynamique récente et
globale de la culture contemporaine et de la création artistique : leur relation
formelle, « corrélationnelle » et irrévérencieuse aux savoirs et leur rapport à sa
coproduction. Ces trois expositions comme le livre ne sont pas des conclusions : ils
épousent des mouvements à suivre. Prendre connaissance, c’est prendre position.
Après Bientôt le métal entre nous sera changé en or, l’exposition
monographique de Benoît Maire qui utilisait le savoir comme
matière, la nouvelle exposition s’intéresse plus particulièrement à la mise en forme du savoir, et notamment, au musée en tant que gardien et passeur de savoirs.
Les artistes :
Aurélien Froment :
Pulmo Marina est un film. Il montre, simplement, (photo de l’entête)
Aurélien FROMENT Un paysage de dominos, 2011

une méduse (Phacellophora camtschatica)
derrière la vitre de son aquarium au
Monterey Bay Aquarium. Une voix en bande-
son explique son anatomie, ses moeurs, ses
caractéristiques. L’image est contemplative,
quasi abstraite, hypnotique. Le texte emprunte
autant aux guides de parcs zoologiques qu’à la
mythologie, la publicité ou à des entretiens avec des zoologistes du Monterey Bay Aquarium.
Le film, in fine, compose une réflexion sur le statut de spectateur devant l’écran, au musée,
et celui de l’objet, de sa signification en tant qu’objet autonome ou perçu dans son contexte.
L’image est une machine pensante a priori, le film en questionne la condition d’exposition et d’énonciation, ses compréhensions.
 
Marie Lund
Les sculptures de Marie Lund sont conçues
beginninghappening - Marie Lund

comme des processus, des devenirs : leurs
formes, leurs surfaces, leurs matériaux ne
forment pas d’images mais des possibles. Il
ne s’agit en effet pas de constituer une image,
mais d’en dégager le possible et d’arrêter le
mouvement au moment même où l’image
pourrait franchir le stade de la disparition ou
de l’apparition. Si certaines sculptures sont
faites par soustraction, d’autres le sont par
ajout. Enlever, racler la surface de l’image des
sculptures trouvées ou au contraire, la stopper
en y ajoutant un bloc de plâtre ou encore,
en montrer le négatif, le moule en bronze.
Les images sont fantomatiques et ce qui est
à l’oeuvre ici, est le potentiel des matériaux à
former par eux-mêmes une gamme mémorielle
de référents existants, souvent culturellement
inscrits voire muséalisés : la statuaire africaine,
religieuse, abstraite, antique. Creuser leur sens, mettre à nu le spectateur face aux images préconçues et plaquées, jouer avec la
confrontation entre pierres brutes et objets manufacturés, jouer de leurs rapports de force,
de proportions, extraits de leurs origines ou usages.
Melvin Moti
The inner self in outer space est un film : des
Eigengrau 2 film Melvin Moti

images lentes, contemplatives, montrent des
objets détachés, comme en apesanteur. Melvin
Moti emprunte la perfection des productions
cinématographiques, en particulier des
années 1970. Des planètes peintes, des objets
décrivent une chorégraphie arbitraire : le film
est muet et ne décrit pas, il ne démontre rien.
Les projets de Melvin Moti sont rigoureusement documentés, ils aboutissent à des oeuvres
qui mêlent l’enquête (historique, scientifique) au récit en faisant se rencontrer, par analogies
Eigengrau film-Melvin Moti

formelles ou structurelles, différents champs
d’investigation. Le film est une exposition en
suspension, une oeuvre visuelle mais mutique. Il
faut lire le livret d’accompagnement pour comprendre
comment le projet a été mené, l’enquête
autour des collections et de la muséographie du
Victoria and Albert Museum à Londres, liée aux
« mouches volantes », des particules troubles sur la surface de la rétine
que l’on ne perçoit que dans la fugacité de leur mouvement. Ou encore au
phénomène optique du « gris intrinsèque » (Eigengrau), ou l’impossibilité
du noir total des yeux dans l’obscurité complète ou paupières fermées.
Ce travail est donc une réflexion sur la vision, la perception, l’image
« intrinsèque». Melvin Moti s’intéresse aux images autonomes, produites
sans informations en relation aux objets compris pour eux-mêmes et ici
décontextualisés de la collection du V&A de Londres, au sens qu’inéluctablement
produit le spectateur.
Benjamin Seror
étudie la conception, la
transmission et la dérive de l’histoire (fictions,
Benjamin Seror maquette

récits, faits, etc.) : comment agit une mémoire,
comment elle évolue, comment un fait migre
et devient fiction, quel degré d’autonomie la
structure narrative peut avoir, et son niveau
de résistance à l’imaginaire individuel, au
temps. Les maquettes, sculptures, et les
événements que Benjamin Seror met en scène
déconstruisent autant qu’ils dynamisent
des outils narratifs, ils sont autant de Locus
Solus où les éléments de chaque oeuvre sont
à la fois autonomes et solidaires. La musique
est un champ ouvert de réflexion dans des
performances où l’artiste occupe simultanément la place d’auteur, d’interprète et de musicien, à la croisée du modèle de la conférence, du rôle
de troubadour et de la structure narrative d’un opéra. A la suite de son projet pour la biennale de Lyon en 2011, Benjamin Seror conçoit pour l’exposition de Mulhouse un nouveau groupe de maquettes, qui chacune se constitue comme un chapitre d’un roman en cours et représente une salle d’un musée idéal, virtuel et impossible.
informations sur Kunsthalle Mulhouse
Jusqu’au 29/4/2012
images courtoisie Kunsthalle visuels presse
sauf la dernière photo de l’auteur

Manières de penser Ronchamp

Manières de penser Ronchamp


Hommage à M.W Kagan Fondation Le Corbusier
Edition de la Villette
Avec les textes
de Jean-Louis Cohen, Jean-Pierre Duport, Michel Kagan, Stanislaus von Moos, Josep Quetglas, Gilles Ragot, Nathalie Régnier-Kagan, Bruno Reichlin illustré avec les photos de Nathalie SAVEY (site)

Le 11 juin 2008, invitée par François Chaslin lors de l’émission « Métropolitains » avec le comité de rédaction de la revue Le visiteur, interviewée sur son travail et sur la publication de ses photographies de La Chapelle de Ronchamp, Le Corbusier, avec un texte de Benoît Peaucelle, « Photographier Ronchamp »
parues dans Le Visiteur n°11 revue trimestrielle, de la Société des architectes.

L’artiste n’est pas une inconnue, on se souvient de ses expositions  :

Après un Deug de droit et un certificat d’inititation à l’école nationale des Beaux Arts de Lyon, suivi d’une anné à l’école municipale des Beaux Arts de Macon, les expositions collectives, personnelles, et commandes ne se font pas attendre.

décembre 2011 Galerie Confluence à Nantes
14 quai de Versailles 44000 Nantes
avec Frédérique Aguillon, Gilles Baumont, Yves d’Ans, Jean-Christian Bourcart, Valérie Donsbecke, Luca Gilli, Pertti Kekarainen, Abbas Kiarostami, Xavier Navatte, Ekkehart Rautenstrauch, Georges Rousse, Olivier Rucay, Ji-Yeon Sung, Carl.
2011  St’Art Foire d’art contemporaine de Strasbourg Galerie Nicole
Buck
Horizons, fabuleux  exposition collective galerie Nicole BuckStrasbourg

Document terre
Exposition collective à la Maison de la Culture d’Amiens

2010 Perspectives cavalières – galerie
Nicole Buck – Strasbourg
avec Dan Steffan, Matthieu Kuhn et
Patrick Loste.

L’oblique versant des montagnes – Galerie Nicole Buck – Strasbourg avec Michel Cornu et François Weil

Les Boutographies – Rencontres Photographiques de
Montpellier
Projection de photographies au Pavillon Français – juin
La faim du désir Une proposition avec Frédéric Perrin et
Valérie Graftieaux parmi les photographies de la collection de Madeleine
Millot-Durrenberger

2009 Sélectionnée au Festival Voies Off d’Arles
Projection diaporama  et des deux séries de photographies’ Les montagnes rêvées et Horizons’.

St’ArtFoire d’art contemporain – Strasbourg
Exposition du fonds d’acquisition à  du 26 au 30 novembre de l’Artothèque de la médiathèque de Neudorf.
Acquisition d’un coffret de la série « Les montagnes rêvées » pour le fonds

Photographes en Alsace – La Filature Mulhouse avec Emmanuel Georges, Jean-Marc Biry, Tony Soulié, Françoise Saur, Fernande Petitdemange, Florian Tiedje, et un hommage à Jacques Hébinger.

2007  Un mur, un trou et un visagela Maison d’art Bernard AnthoniozNogent-sur-MarneCollection de Madeleine Millot-Durrenberger invitée par Régis Durand . Exposition avec Valérie Belin, Jean-Philippe Reverdot, Bernard Faucon, Denis Roche etc…Edition Catalogue

2005  Jeunes Photographes du Rhin Supérieur  – Centre Culturel Franco-Allemand  Karlsruhe
avec Nicolas Cochard, Jean-Baptiste Dorner, laurent Hopp, Fernande Petitdemange

2003 St’Art – Foire d’Art Contemporain – Strasbourg

Exposition de la commande de la Ville de Strasbourg
sur La Cathédrale dans la galerie de La Ville de Strasbourg.

2002  Les Alice – Foire d’Art Contemporain – Strasbourg

Sélectionné par le club de la presse et exposé :
Photografilles – L’Appartement – Strasbourg

Collectifde 17 femmes photographes avec le soutien de la Ville de Strasbourg le Conseil Général et de la DRAC.

Entre Belzébuth et Camarde : une idée de ciel comme limite
La Chambre  Strasbourg
Collection de Madeleine Millot-Durrenberge

1999  La Citrouille bleue – Commande et exposition itinérante en Alsace d’un Collectif de 25 photographes – Edition d’un catalogue Alsace avec le soutien La Ville de
Colmar, de la Région Alsace, de la DRAC et du Conseil Général du département du
Haut Rhin.
Mo d’amour  – Place des Vosges – Strasbourg

Collections Publiques :

 Musée de l’œuvre Notre-Dame Strasbourg 2000
La Ville de Colmar 2007
Artothèque de la ville de Strasbourg 2009
Cabinet des estampes de la bibliothèque de Colmar 2010

Expositions personnelles

2008  Les Montagnes Rêvées galerie La Chambre –Strasbourg  invitée par Madeleine Millot-Durrenberger, collectionneuse de photographies – association In-Extrémis Strasbourg en mai Soutien DRAC Alsace.
La Cathédrale de Strasbourg – Galerie 24 – Strasbourg
07/08   Cassandre Opéra National du Rhin Exposition  d’un triptyque issu de la série
Les Alice au format durant la saison 2007-2008
Electre –  Livret de l’opéra national de Strabourg –publication de 10 photographies
Les Alice et Figures – Le Lézard – Colmar
2006     Horizons, Réminiscences – Galerie Françoise Besson 6 rue montée du lieutenant Allouche 69001 Lyon – édition catalogue
Horizons, Réminiscences 6 rue Sazlmann – Chapitre de Saint-Thomas à Strasbourg. Soutien DRAC, Ville de Strasbourg, les églises Protestantes et la galerie Françoise Besson.
2004   Les Envolées – Institut Français de Hambourg – Allemagne
2002   Portraits de réalisateurs et d’acteurs – Festival du Film Français –Séoul – Corée
 Les Alice – Institut Français de Stuttgart – Allemagne

Edition d’un catalogue dans le cadre de l’anniversaire des 40 ans de jumelage des villes de Strasbourg et de Stuttgart avec le soutien de la ville de Strasbourg
 Les Alice – La Chambre – Strasbourg
Les Envolées – Institut Français de Rostock de Dresde d’Hambourg – Allemagne
2001   Les Envolées – Cloître des Dominicains – Guebwiller
2000  Les Envolées  et les poèmes de Philippe JaccottetCloître bibliothèque – Colmar
Danse – Collège Maxime Alexandre – Lingolsheim
Projet lié à la résidence du chorégraphe Mark Tompkins à Pôle Sud – Strasbourg
1998  Les Envolées et les poèmes de Philippe Jaccottet Cloître St Pierre le Jeune – Strasbourg Soutien de la ville de Strasbourg, de la DRAC et du Conseil Régional d’Alsace
1996  Sols Le Lézard – Colmar
1995  Sols Stimultania– Strasbourg Soutien de La Ville de Strasbourg
2005 Bourse d’aide à la création DRAC Alsace pour la réalisation Horizons,
« Photographies contemporaines de la cathédrale de Strasbourg »
Collectif :
Nathalie Savey, Valérie Belin, Pierre Olivier Deschamp, Suzanne Doppelt,
Jacques Hebinger, Yannick Hedel, Pascal Houdart, Jean-Claude Mouton, Alain
Willaume  de la Ville de Strasbourg et de l’œuvre
Notre-dame avec l’association In Extremis de la collectionneuse Madeleine
Millot-Durrenberger.

Commande sur 3 années
de 1999 à 2001, les photographes choisis par Madeleine Millot-Durrenberger,
disposaient d’une année pour réaliser une œuvre libre sur le thème de la
Cathédrale de Strasbourg.- Edition Fondation de l’œuvre Notre-Dame et la Ville de Strasbourg d’un livre de l’ensemble des travaux réalisés par les artistes
2007

2007/09 Commande privée : La Cour du Corbeau Strasbourg

 Suivi photographique du chantier pour la rénovation de la Cour du Corbeau en Hôtel de
février 2007 à juin 2009. Exposition permanente des photographies du chantier
dans le jardin d’hiver de l’hôtel. Commanditaires : Scharf immobilier –
Morel FMV – Stell et Bontz – LPA architectes

Projet de l’édition d’un livre avec le Musée historique de la Ville de Strasbourg prévu en 2012.

Photographe depuis 1998 pour :

La cathédrale de Strasbourg le Group Lazard depuis 2010 – Magazine Zut depuis 2009 –Cabinet d’architecte LPA 2007 2009– Groupe immobilier Gécina 2009 – Les Eglises Protestantes d’Alsace et de Lorraine : depuis 2002 – Agence Culturelle d’Alsace :
Photo de tournage – ex : Swing de Tony Gatlif – 2002 – Conseil
de l’Europe
de 1997 à 2004 – Orchestre Philharmonique de
Strasbourg 
de 1999 à 2001 – Antenne Média de la Ville de Strasbourg :
Ex : Portraits de réalisateurs pour Ciné Cool 2000 – Dora Productions :
Photo de tournage – ex : Un monde du bout des doigts de Damien
Fritsch Prix Scam du meilleur documentaire 2002 – Les Cinémas Star depuis
1997et Saint-Exupéry depuis 2000– et le cinéma Pathé Brumath depuis
2003 portraits d’acteurs et de réalisateurs
ARTE de 1998 à 2000 Pour l’émission Musica : portraits de
solistes et chef d’orchestre ( Kurt Masur, Mstislav Rostropovitch etc.)

A venir une exposition à Nantes courant mars et avril 2012, puid une résidence à Séoul en Corée de septembre à novembre par le Centre Européen d’Actions Artistiques Contemporaines de Strasbourg et le National Art Studio du musée d’Art Contemporain de Séoul.

La chapelle de pèlerinage Notre-Dame-Du-Haut à Ronchamp (1950-1954), emblème de l’architecture moderne, représente une des réalisations clés de Le Corbusier sur la fin de sa carrière. Situé dans les Vosges, sur une colline dominant Belfort, cet édifice est une œuvre d’art unique en son genre par le traitement de la forme et de l’espace, qui se fond de manière extraordinaire dans son environnement. Le toit en forme de conque, les murs courbes, les tours en maçonnerie de pierre ainsi que la façade rythmée par des baies vitrées colorées sont des composants essentiels de cette construction sculpturale. Comme tous les guides de cette collection, cet ouvrage est un incontournable pour les spécialistes ainsi que pour les touristes s’intéressant à l’architecture et à l’art moderne. C’est aussi un cadeau original. Quelques personnalités ont réussi à convaincre  Charles-Édouard
Jeanneret, dit Le Corbusier, cette rencontre, toute particulière et relativement isolée, donne naissance au renouveau de l’art sacré après-guerre. la mise en lumière du dialogue entre acteurs à la croisée d’un double dépouillement : celui de la quête spirituelle et celui de la création contemporaine.

L’architecte Renzo Piano rejoint Le Corbusier sur la colline du silence. Au pied de la célèbre chapelle, un monastère va accueillir une fraternité de clarisses pour une « présence de prière et d’accueil ».

« En bâtissant cette chapelle, j’ai voulu créer un lieu de silence, de prière, de
paix, de joie intérieure », dit l’architecte, pour qui — et il le souligne — « des choses sont sacrées, d’autres ne le sont pas, qu’elles soient religieuses ou non » 

photos 1/2/4/5 Nathalie Savey
photo 3 de l’auteur à St’Art

Le livre sort le 1er mars en librairie

 

Sommaire de décembre 2011

01 décembre 2011 :  JR au cube
05 décembre 2011 :  Christian Geiger
06 décembre 2011 :  En vadrouille
10 décembre 2011 : Le Venin du Mort et l’Histoire des Rues de Mulhouse
17 décembre 2011 :  Zahra Poonawala
19 décembre 2011 :  Zoom sur Mulhouse
20 décembre 2011 :  Robert Cahen « Voyager / Rencontrer » : exposition en Chine
21 décembre 2011 :  Silvi Simon à la Chambre
25 décembre 2011 :  Joyeux Noël
26 décembre 2011 :  Fra Angelico et les Maîtres de la lumière
31 décembre 2011 :  Mon bilan de Venise 2011

 
 
 

Le Venin du Mort et l'Histoire des Rues de Mulhouse

Bernard Fischbach - Le venin du mort

Bernard Fischbach a encore sévi :
les enquêtes rhénanes :
Le Venin du Mort
L’histoire de Denis Fischesser un homme sans histoire, trésorier d’un club de bridge de la ville, habitué de ce fait de tenir le rôle du « mort »
Autoportrait de Bernard Fischbach ? bien sûr que non puisqu’il
dédicacera son dernier roman policier le 10 décembre à la FNAC de Mulhouse,
Bernard Fischbach 4e de couverture

 édition Le Verger

Cadeau de Noël idéal pour les amateurs de polars

Auteur  profilifique dont vous avez certainement lu :

Le Passe-muraille du Mont Sainte-Odile
Les Contes et légendes du massif vosgien
La route des vins d’Alsace
Bernard Fischbach,  en collaboration avec Thiébault Humbert

etc …
en flagrant délit de dédicace :
 

André Heckendorn et Bernard Fischbach

 Cet ouvrage MULHOUSE DE A à Z retrace les grandes étapes de l’histoire singulière et insolite de Mulhouse. Entrée tardivement dans l’histoire, Mulhouse a cultivé, pendant des siècles, son goût de l’indépendance. La petite répubique, en faisant de la résistance, a fait la fierté de ses citoyens. Bernard Fischbach et André Heckendorn entendent ici leur donner raison. Ils évoquent les personnages hors du commun qui ont façonné la ville, présentent un patrimoine d’une exceptionnelle diversité et révèlent de savoureuses anecdotes. Tous ces aspects ont valu à Mulhouse le label de Ville d’art et d’histoire. On s’aperçoit bien, au fil des pages, que ce n’est pas le fruit du hasard.
Bernard Fischbach, ancien journaliste, est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages parus aux éditions Alan Sutton.
Quant à André Heckendorn, secrétaire général honoraire de la Ville de Mulhouse,  est le concepteur du livre Les Rues de Mulhouse, histoire et patrimoine et l’auteur de Mulhouse, une ville , trois maires.

André Heckendorn concepteur de l’Histoire des Rues de Mulhouse

Cadeau idéal pour les amateurs de livres historiques

Trésors d’archéologie fera l’objet d’un billet à venir
 scan et photos de l’auteur
clic sur les images pour les agrandir
 

Pfff roman d'Hélène Sturm

le-livre.1298653896.jpgSamedi 5 mars
de 15h à 17h
Hélène STURM
dédicace
son roman Pfff,
Editions Joëlle Losfeld

à la
Librairie BISEY 
35 Place de la Réunion 
68100 MULHOUSE
www.bisey.eu
extrait : Odile, une jeune femme, ni jolie ni vilaine, se réveille un matin, plus aimable que d’ordinaire.
C’est le point de départ d’une drôle d’histoire où se croisent des taulières de bistrots, des tueurs à gages, un jeune homme timide et ses amis d’autrefois, sans compter les chiens, les chats et les poissons rouges. Les objets ont leur importance, particulièrement les livres qui rythment la vie.

 
HÉLÈNE STURM est née en Alsace.
Après avoir pratiqué différents métiers, notamment dans l’audiovisuel ou encore l’enseignement, elle a partagé jusqu’à très récemment son temps entre Mulhouse et la Drôme où elle réside depuis une dizaine d’années. Pfff est son premier roman.

 

Quelques appréciations de lecteurs
Les lectures de Sophie
B B : Que Sophie, qui je crois est toujours un peu plus sensible au fond qu’à la forme, à l’histoire qu’au style, et qui représente tout à fait les lectrices de ELLE magazine où elle a démarré son blo, ait été « scotchée » par Pfff, c’est plutôt bon signe, je trouve !
I V : Terminé « Pfff ». Quel chouette tourbillon au Paradis sur fond de bartlebysme 🙂 !
Jolie réussite que ce premier roman ♥

Jean D : peut-être l’idéal est-il de le déguster vite, d’un coup; puis, plus tard, de le savourer infiniment lentement….comme l’on fait avec un tableau, pour le coup de poing, puis les petites caresses…
Le bouquinovore :
Mon avis : Comment peut-on parler d’un livre qui à pour titre « pfff». Encore la semaine dernière lorsqu’on me demandait quel livre j’étais en train de lire en ce moment ? Je leur répondais « pfff » le premier roman d’Hélène Sturm. La réaction, souvent la même, « et bien si tu n’aime pas change de livre ». Et connaissant les droits imprescriptibles du lecteur(le droit de ne pas lire, le droit de sauter des pages, le droit de ne pas finir un livre…) si ce livre avait réellement était « pfff », je ne l’aurai certainement pas fini. Cependant je tien à rassurer l’auteur (même si je doute qu’elle vienne à lire ma chronique) que malgré cela un bon nombre d’amis adeptes d’il caffe di Pietro avaient reconnues le bruit subtile lorsque le barman tire la bière.nike-a-talons.1298658258.jpg
Ce roman n’est pas une histoire, mais des histoires, au fil des pages, on passe d’un personnage à l’autre, d’Odile à Walter, passant par Legendre, Beaufils ou encore Jaboulier.
Ce que j’ai aimé dans ce livre, c’es le concept même du livre, des gens des histoires et deux cafés, le trait d’union entre les personnages est ce lieu même de rencontre que peut représenter un café.  On à l’impression de lire du Godard, il n’y a pas une histoire mais des histoires qui s’unies. Les personnages sont attachants, ils nous font sourire. Odile en ai le personnage clé mais à mes yeux, Walter au fur et à mesure des pages prend sa place.helene.1298656990.jpg
De plus l’auteur à une écriture très agréable à lire, elle sait jouer avec les mots, en abuse peut être un peu parfois.
« Lorsqu’il s’en traite, Walter se demande chaque fois avec combien de l « imbécile » s’écrit. Je suis un idiot, profère-t-il alors, de n’écrire rien d’autre que des listes de choses à faire de choses défaites, de mots dont l’orthographe lui fait défaut, de  mots qui ouvrent des mondes, de mots qu’il n’aime pas. Dès qu’un u cogne un p, il a la chair de poule, « stupre » et « volupté » le réfrigèrent, alors que « suave » le touche, même s’il ne l’avouerait pour rien au monde, et que « jute »lui rougit les joues et qu’il se laisse aiguiser par « pudeur » et par « impudeur » et ce qu’ils évoquent de draps blancs ou de draps froissés. Il faut du désir pour écrire, et jamais il n’en trouve assez pour s’en faire de l’encre »
Un seul petit bémol à cette lecture, étant souvent dans les transports en commun, il est vrai que parfois j’ai eu un peu de mal à me resituer dans les histoires de chaque personnage, le lien entre chacun étant souvent assez subtile, une phrase, un objet.
Cultureàpoint
E I : Quel peut-être le rapport entre un bock de bière et une paire de nike à talons ? C’est tout l’art de la prose d’Hélène, qu’elle déroule et tricote dans son roman. Je me demande où elle a trouvé le temps pour écrire tout ça ? …♥
précipitez-vous car il n’y en aura pas pour tout le monde !

Bernard Fischbach – Contes légendes et récits du massif vosgien

bernard-fischbach.1292331670.jpg Vous hésitez sur le choix de vos cadeaux de Fin d’année ?

Bernard Fischbach
vous propose :

Contes et légendes du massif vosgien

livre qu’il dédicacera à la Fnac de Mulhouse ce samedi 19 décembre dès 14 h 30

Contes  légendes et récits du massif vosgien


De la Haute-Saône au nord de l’Alsace, le massif vosgien est une terre mouvementée qui évolue entre lacs, chaumes, forêts et ballons. Les histoires étranges y fourmillent. L’auteur a aussi souhaité évoquer ici des faits divers hors du commun, si loin des sentiers battus qu’ils ont quelque chose de… légendaire. Désireux de captiver un public adulte, Bernard Fischbach a par ailleurs choisi des récits qui s’autorisent un peu d’humour noir et sont même parfois un brin coquins. Bernard Fischbach publie ici son neuvième livre aux Editions Alan Sutton. Ancien journaliste, directeur de collection de romans policiers, il s’est toujours efforcé de tenir le lecteur en haleine de bout en bout.



 
C'est un auteur prolifique,
la liste de ses ouvrages est longue.
  • La route des vins d'Alsace
    Bernard Fischbach, Thiébault Humbert
    La route des vins d’Alsace, première route des vins de France, a été inaugurée le 30 mai 1953 afin de promouvoir le vin mais aussi le tourisme et la gastronomie. Depuis, elle suscite toujours l’admira...
    Monographie | broché | Alan Sutton Eds | avril 2010
  • RAD, malgré eux Bernard Fischbach
    Etude (broché). Paru en 03/2009

  • Du Rhône au Rhin
    Bernard Fischbach, François Wagner
    Les projets de relier la Méditerranée à la mer du Nord et le Rhône au Rhin ont traversé les siècles. Les Romains les envisageaient déjà. Mais c’est au début du XIXe siècle que s’ouvrit véritablement l… » Lire la suite…
    Beau livre | broché | Alan Sutton Eds | août 2008

  • 1914-1918 en Alsace
    Bernard Fischbach, François Wagner
    Etude | broché | Alan Sutton Eds | mars 2007

  • Monsieur Crime Parfait
    Bernard Fischbach
    Roman | broché | Bastberg | septembre 2005

  • Le glaive et la serpe
    Bernard Fischbach
    Roman | broché | Bastberg | avril 2003

  • La vengeance de Gutenberg
    Bernard Fischbach
    Roman | broché | Bastberg | mars 2002

  • Banc public
    Bernard Fischbach
    Roman | poche | Alain Bargain Eds | septembre 1998

  • Valse au coeur emile waldteufel le strauss francais
    Bernard Fischbach, Y. Waldteufel 1997

  • Les martyrs du diable
    Bernard Fischbach
    broché | Hirle Eds | novembre 1993

  • Les revoltes d’ottendorf
    Bernard Fischbach
    broché | Alsatia Eds | mai 1989  

Marie-Paule Bilger – un livre d'artiste

marie-paule-bilger.1291385850.jpg Un livre d’artiste pour le bestiaire de Marie-Paule Bilger
À partir de ses dessins de cervidés, la Mulhousienne Marie-Paule Bilger a réalisé un livre d’artiste publié par La Fabrique sensible , une maison d’édition basée à Arles. La poésie de Walt Whitman ou les propos d’Emmanuel Levinas sur Bobby, le chien qu’il rencontrait dans les camps de concentration : voilà deux des éléments qui ont suscité chez Marie-Paule Bilger le désir de travailler sur l’animal, un thème qu’elle explore depuis plusieurs années avec en toile de fond cette question :
« Qu’est-ce qui sépare ce qui est animal de ce qui est humain ? ».
La peintre et plasticienne mulhousienne a aussi porté un œil plus scientifique sur son sujet, en visitant notamment de nombreux zoos (ceux de Mulhouse ou Bâle, mais aussi de Berlin, Bombay, Montréal…). Sa démarche a débouché sur une série d’œuvres multiformes : créations textiles, sculptures, marie-paule-bilger-petits-animaux.1291466231.jpg dessins… Intitulée Wildhorn, cette série a été exposée à Strasbourg puis, en 2007, au zoo de Mulhouse, avant de voyager en Italie, en Allemagne et en Pologne. C’est dans le prolongement de ce travail que s’inscrit 1159, le livre de Marie-Paule Bilger paru il y a quelques semaines dans la collection des livres d’artistes de La Fabrique sensible , la maison d’édition arlésienne de Francine Zubeil.
« Francine et moi avons fait les Arts déco ensemble à Strasbourg. Elle m’a dit qu’elle adorait mes dessins. C’est elle qui m’a invitée à faire ce livre, en me donnant carte blanche », explique la Mulhousienne.
Autour de l’une ou l’autre citation ou de noms d’animaux en latin, l’artiste a réuni dans ce livre de nombreux petits dessins de cervidés.
« C’est du crayon sur papier recouvert de cire, explique cette fille de chasseur, qui a retravaillé ses dessins à l’ordinateur. Je voulais les faire à peine apparaître, pour restituer l’énorme douceur, la poésie de ces bêtes. »
Marie-Paule Bilger explore cet univers animal avec une approche img_2229.1291465438.jpg« tragi-comique », dit-elle. Pas question « de tomber dans le côté Pêche, chasse et tradition ni dans le Brigitte Bardot », sourit-elle. Le titre de l’ouvrage ?
L’artiste l’explique en ouverture : 1159, c’est le nombre d’espèces animales éteintes ou en danger critique d’extinction selon le rapport 2009 de l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Au cours d’une rencontre apéritive, Marie-Paule Bilger a présenté son livre ce samedi 4 décembre à 11 h à la bibliothèque centrale de Mulhouse, Grand-rue,  devant un public attentif, notes-deleve-voleesavec-un-portrait-de-marie-paule.1291487651.jpgoù des dessins ayant servi à la réalisation de l’ouvrage sont exposés jusqu’au 31 décembre.
Samedi 11 décembre, de 10 h 30 à 12 h 30, l’artiste dédicacera son livre à la librairie Bisey (place de la Réunion à Mulhouse), où le livre est en vente au prix de 20 € (le livre devrait bientôt être en vente aussi à la boutique du zoo).
Le site de l’auteur :
www.mariepaulebilger.fr
Photo 1 F.Fuchs
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1 mai

L’oisiveté est, dit-on, la mère de tous les vices, mais l’excès de travail est le père de toutes les soumissions.
[ Albert Jacquard ]
Extrait de Petite philosophie à l’usage des non-philosophes

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Les femmes qui aiment sont dangereuses

Laure Adler :
« Une femme amoureuse en vaut cent. Par sa puissance sexuelle et son intelligence du cœur, elle peut en se donnant à celui qu’elle a choisi, le capturer dans les rets de son désir et faire de lui son égal, voire son esclave. Le désir de la femme a toujours été perçu, et sous toutes les latitudes, plus fort, plus ensorcelant, plus mystérieux que le désir des hommes. »

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A l’origine était  la femme, plurielle par nature, tout à tour, objet d’amour, de fascination et de crainte. De la Venus de Willendorf, image d’un idéal féminin tout-puissant, à la mariée de Niki de St Phalle, offrant le regard de l’artiste sur sa propre destinée, la quête de l’éternel féminin jalonne l’histoire de l’art depuis les temps les plus anciens. Figures mythiques et tutélaires, les héroïnes amoureuses, d’Eve à Rita Hayworth et de Bethsabée à Camille Claudel, se révèlent brutales ou tendres, ambitieuses parfois, mais toujours  ensorceleuses : dangereuses pour les autres et pour elles-mêmes.
durer_eve.1258499615.jpgAu parcours de cette galerie, Laure Adler et Elisa Lécosse proposent un décryptage passionnant d’une histoire trop longtemps laissée aux seuls mains et regards des hommes. Explorant les archétypes, les codes de l’histoire de l’art, et leur détournement au fil des époques, elles analysent le lent basculement des femmes vers l’autonomie amoureuse et la reconnaissance du corps et du désir.
Ici le thème est le triomphe de la femme mais aussi la chute de celles qui se sont perdues dans la passion, comme Dora Maar, amoureuse s’il en faut, et je citerai toutes les femmes de Picasso, lesquelles, à part Françoise Gilot, sont mortes de l’avoir trop aimé. Ce livre nous remet en mémoire les mythes et autres histoires bibliques. Femmes douces, sulfureuses, conquérantes, fidèles, infidèles, sages, hystériques, démoniaques, poétesses, intrigantes, jalouses, tout ce qui en fait le mystère féminin. En dernière page on peut y voir le verrou de Fragonard, détaillé par bleu de cobalt, et comparé à la peinture du couple de Bonnard, que je résumerai ainsi : avant la montée de l’escalier, puis après ….
😉 à Benoit qui conseille de monter doucement, marche après marche ….

Sonia mon autre soeur, de Mulhouse à Tuzla,

jean-jacques-rinckenbach.1246990836.JPGContribuer au démarrage d’une usine constitue, pour Jean-Jacques Rinckenbach, une mission au demeurant banale… Sauf si l’action se situe en Bosnie-Herzégovine, à Tuzla, dans les années qui ont suivi la mort de Tito.
Tout en essayant de comprendre l’origine des problèmes liés au fonctionnement de l’usine, Jean-Jacques tissera au fil du temps des liens de plus en plus serrés avec les autochtones. Il croisera la sympathie des uns, la méfiance des autres, la volonté farouche de Nina, le désespoir de Sonia…
En opposant à la détresse ou à la cruauté l’amitié et la persévérance, Jean-Jacques parviendra aussi bien à redonner des ailes à une jeune femme au destin brisé, qu’à mettre à jour un important trafic d’armes ou à contribuer à l’essor du commerce international. Un dénouement heureux pour une histoire tragique…

« A quoi sert-il d’avoir un cœur de bulldozer,
si on n’est pas capable de niveler les malheurs ? »
 

L’auteur se trouve en proie aux violents désordres qui ont secoué ce pays, sur fond de haînes ethniques et religieuses.
Ces désordres permettent des trafics et des corruptions de tout genre, mais n’empêchent pas que des femmes et des hommes courageux se battent opiniâtrement pour tenter de se reconstruire un destin.
jean-jacques-rinckenbach-sonia-ma-soeur.1246991479.jpgEt dans ce monde de violence, des familles éclatées cherchent à se retrouver, à faire front face à l’adversité, à regarder l’avenir avec une lueur  d’espoir retrouvé.
Jean Jacques Rinckenbach a baigné pendant de longs mois dans cet univers, partageant les peines, les joies et les espoirs de la communauté de Tuzla, essayant de forcer le destin quand l’occasion lui a été donnée.
Il n’en est pas ressorti indemne, aussi dans son livre il relate cette expérience hors du commun, avec une précision chirurgicale et une empathie qui lui font honneur.
L’auteur se déplace sur demande pour parler et dédicacer son livre dans la périphérie mulhousienne, voire au-delà.

L’ ouvrage est disponible chez
Jean-Jacques RINCKENBACH
6 avenue d’Italie – 68110 ILLZACH
 
Prix : 20 €  + participation aux frais d’envoi : 5 €
e-mail :
jjrinck@wanadoo.fr
photo de l’auteur