Une proposition de Sandrine Wymann – directrice de la Kunsthalle. Projets pour une Possible Littérature
C’est après avoir était perturbée et émue par le travail de Jorge Méndez Blake, découvert à la Biennale d’Istambul 2013, qu’elle décida de l’inviter à la Kunsthalle de Mulhouse, pour une exposition monographique.
Sandrine Wymann : je suis tombée dans l’espace principal de ce grand hall, d’emblée face à un grand mur, presque bloguée par un mur de briques, qui semblait tout à fait banal. Je me suis rendue compte que le mur n’était pas tout à fait droit, qu’il comportait en son milieu une ondulation, en y regardant de plus près, on voyait posé au sol, à l’endroit exact de la courbure un petit livre. C’est ce petit livre qui, couches de briques après couches de briques, qui générait cette ondulation et qui modifiait le forme générale de ce mur. Emue par l’idée qu’un petit livre de poche, de surcroît, était en mesure de perturber cette immense construction, qui bloquait le regard, qu’il suffisait à tout remettre en question.
Ne pose t’on pas souvent cette question dans les émissions littéraires : » quel est le livre qui a changé votre vie ? » Là il s’agissait du « Château » de Franz Kafka, livre inachevé. »
La notion d’inachevé est très présente dans le travail de Jorge Méndez Blake,
qui nous donne à réfléchir de manière différente. Le grand mur est remplacé
par une série d’installations très géométriques, posées sur des socles,
des mises en abîme, architecturées, chacune ayant une spécificité précise,
littéraires et poétiques. Projets pour une Possible Littérature est la première exposition de Jorge Méndez Blake dans un centre d’art français.
Artiste mexicain, né en 1974, il vit à Guadalajara et appartient à une génération d’artistes sud-américains aujourd’hui extrêmement présente sur la scène internationale.
Par le dessin, l’installation ou des interventions environnementales, Jorge Méndez Blake rapproche la littérature de l’art. Dans son travail, les textes font sens et ce sens, il le traduit en formes ou en images. Il l’amplifie dans un langage conceptuel savamment construit et s’implique dans des jeux de réécritures. Aussi bien dans ses installations monumentales que dans ses gestes les plus simples, il installe dans ses oeuvres un rapport physique entre les écrits choisis et le lecteur devenu spectateur.
Son travail crée de nouvelles connexions entre littérature et architecture. Ses oeuvres élargissent les lectures possibles entre auteurs, textes et architecture en les plaçant dans de nouveaux contextes.
Jorge Méndez Blake a envisagé l’exposition à La Kunsthalle, comme l’occasion de revenir sur certaines pièces déjà existantes, mais aussi d’en produire de nombreuses nouvelles. Il organise une présentation qui, de manière presque encyclopédique, décline et rassemble les bâtiments, les livres, les maquettes et d’autres constructions ; soit un assemblage très complet des éléments formels constitutifs de son oeuvre.
Le résultat est un ensemble de petites propositions toutes porteuses d’un projet pour une possible littérature.
SW – Je ne pensais pas aux « scènes » dans le sens d’espace de jeu mais plutôt d’espaces dans lesquels des éléments – figuratifs ou abstraits – sont rassemblés pour stimuler une pensée, la tienne ou la nôtre… de la même manière que tu apprécies les auteurs qui installent des scènes et permettent un prolongement de leur pensée. Cela m’amène à t’interroger sur l’utilisation des tables comme supports. Quelle place leur attribues-tu dans tes installations ? JMB – Les objets sont liés aux lieux dans lesquels ils sont exposés, notre perception change selon qu’on place quelque chose sur une surface solide blanche ou sur une table. La table en fait davantage un accessoire de théâtre, un élément placé là dans un but précis et limité dans le temps, comme sur une scène. La sculpture comme accessoire (et non comme installation) est une façon d’envisager le temps et la pensée dans leur brièveté et leur intensité.
La publication du roman The Journal of Julius Rodman d’Edgar Allan Poe avait débuté dans le Burton’s Gentleman’s Magazine
en 1840, mais il arrêta ses contributions au Chapitre 6, alors
que douze chapitres étaient prévus. L’oeuvre resta incomplète
jusqu’à la mort mystérieuse d’E.A. Poe en 1849. La dernière
page de l’oeuvre, le moment auquel le roman s’arrête, reste
autant une fin qu’un début. Ici matérialiséepar des pages en
aluminium froisées.
La maison d’Emily Dickinson
Emily Dickinson’s House
La poétesse américaine Emily Dickinson (1830-1886) est née
dans sa maison d’Amherst, Massachussetts, et y vécut la plus
grande partie de sa vie sans en sortir. Les manuscrits de ses
poèmes ont été trouvés après sa mort dans un coffre fermé à clé
dans sa chambre.
un BALCON a BALCONY
Nous pouvons blâmer Shakespeare d’avoir initié cette tendance
à lier les balcons aux histoires d’amour. Le balcon sépare toujours les amants ;
c’est un obstacle, une distance. Autour de l’exposition
la chronique d’Alice Marquaille (sur la photo ci-dessus a Balcony) sur l’expo diffusée sur radio MME .
La chronique est à 1h02min40 très précisément Kunstapéro, visites guidées, ateliers-workshops, résidences,
petit livret-guide de l’exposition
Réception « Art Basel »
Vendredi 19 juin Rdv à 19:00
La Kunsthalle est partenaire des grandes foires de Bâle
et organise un déplacement de Bâle à Mulhouse pour
visiter l’exposition :
Projets pour une Possible Littérature à La Kunsthalle. Navette gratuite au départ d’Art Basel RDV à 18h15 – angle Isteinerstrasse/ Bleichestrasse – Retour à Bâle à 21h Entrée libre
Presque la même chose est une tentative de comprendre l’autre.
la nouvelle exposition de la Kunsthalle de Mulhouse
Cette exposition s’inscrit ouvertement dans l’organisation d’un questionnement soumis par Umberto Eco dans « Dire presque la même chose » un essai sur ses expériences de traduction. Selon lui, traduire ne permet pas de dire la même chose, mais au mieux, presque la même chose. Et il poursuit en soulignant que c’est dans le presque que réside toute la complexité de la tâche. Ce presque, central mais indéfini, s’impose comme un adverbe élastique et extensible à utiliser sous « l’enseigne de la négociation ». Et c’est là le cœur de toute tentative de traduction. Quelle amplitude accorde-t-on au presque ? Traduire peut s’appliquer à toute forme de langage, écrit, plastique, sonore et chacune détient un périmètre de négociation qui lui est propre. C’est une exposition qui demande du temps, il vous faut vous asseoir, prendre les écouteurs, lire, déchiffrer, regarder, et vous serez conquis par l’intelligence du propos.
Umberto Eco illustre, par une série d’exemples et d’histoires vécues, les problèmes que lui a posés la traduction. Presque la même chose reprend la trame de son écrit, chapitre après chapitre, et les artistes et les œuvres tantôt apportent une réponse, tantôt rebondissent sur les interrogations soulevées par l’auteur. Le principe n’est pas de réunir un corpus d’œuvres relatives au sujet mais plutôt de poursuivre la réflexion en nous appuyant sur des recherches – formelles ou textuelles – susceptibles de nous aider à comprendre combien il est difficile de dire presque la même chose.
Avec Ignasi Aballí, Alex Baladi, Cathy Berberian, Pierre Bismuth, Julia Bodamer, Gérard Collin-Thiébaut, Nicolás Lamas, Ilan Manouach, Antoni Muntadas, Till Roeskens, Sébastien Roux, Thu Van Tran, Martina-Sofie Wildberger ;
→« De l’impossible au possible : l’expérience des langues chez Louis Wolfson. », conférence de Frédéric Martin, éditeur/Le Tripode;
→« Traduire la couleur : voir et penser autrement … », conférence d’Annie Mollard-Desfour, linguiste-lexicographe;
→ Des œuvres d’art premier.
Entre références méconnues et valeur esthétique certaine, les
oeuvres d’art premier sont par nature des objets transmis soit à
contre-sens, soit dans la perte de leur sens originel.
Le masque de l’éthnie Nalu/Baga vient de la société Banda
Kumbaruba de Guinée. Il est en bois et orné de polychromie
minérale, il date de la fin du 19ème, début 20ème siècle. Les masques
des sociétés secrètes Banda Kumbaruba sont des compositions
anthropozoomorphes se portant horizontalement sur la tête à
l’occasion de cérémonies liées à la circoncision. Ils symbolisent
l’essence de l’animisme dans le lien étroit unissant l’Homme aux
animaux et à la nature. Le masque figure le visage de l’homme,
la mâchoire du crocodile, les cornes de l’antilope, le corps d’un
serpent, la queue d’un caméléon et les oreilles du singe. Tous
ces animaux sont présents dans les récits et les fables racontant
l’histoire de la communauté dont les symboliques (à travers leurs caractéristiques propres) sont comparées ou interprétées
par l’homme.
La traduction est partout, sous toutes les formes, elle n’est ni une science, ni un instinct, elle communique la pensée, elle fait voyager. Presque la même chose rassemble des œuvres relatives au langage, écrit, plastique, sonore et à ses traductions.
En 14 chapitres : Chap 1. Les synonymes d’Altavista / Alta Vista’s synonyms
Chap 2. Du système au texte / System to text
Chap 3. Réversibilité et effet / Suprasegmental or tonemic
Chap 4. Signification, interprétation, négociation / Meaning, interpretation, negotiation
Chap 5. Pertes et compensations / Losses and gains
Chap 6. Référence et sens profond / Surface and deep stories
Chap 7. Sources, embouchures, deltas, estuaires / Source vs target
Chap 8. Faire voir / To see things and texts
Chap 9. Faire sentir le renvoi intertextuel / Intertextual irony
Chap 10. Interpréter n’est pas traduire / Rewording is not translation
Chap.11 Quand change la substance / Substance in translation
Chap 12. Le remaniement radical / Hidden verses
Chap 13. Quand change la matière / A matter of matter
Chap 14. Langues parfaites et couleurs imparfaites / La traduction est partout, sous toutes les formes, elle n’est ni une science, ni un instinct, elle communique la pensée, elle fait voyager. Presque la même chose est une tentative de comprendre l’autre. Souvenons-nous du mythe de la Tour de Babel : Nemrod, le roi souverain des descendants de Noé eut l’idée de construire, à Babylone, une tour dont le sommet devait atteindre le ciel et dans laquelle un seul peuple devait parler une seule langue. Dieu arrêta son projet de toute puissance en multipliant les langues pour mieux diviser les hommes. La langue unique apparaît comme un gage de force et de pouvoir. Elle fédère et rassemble un peuple. Elle permet la compréhension, l’entente, elle soude un groupe et lui donne confiance. Tant d’attributs attirent et effraient à la fois. Les tentatives de mettre au point un langage unique n’ont cessé de tourmenter les humanistes ou stratèges, mais la réalité de la division s’est toujours imposée au-delà de toute convention linguistique. C’est peut-être en acceptant cette division, la prenant comme postulat de départ, en l’analysant et en la dépassant, que l’on se rapprocherait le plus, non pas d’une langue partagée, mais d’une compréhension universelle qui serait le stade le plus avancé de cette quête d’unicité. Et si la traduction s’inscrivait alors à cet endroit ? Et si elle constituait une alternative raisonnable au dessein universel ? C’est une piste tentante mais autant se l’avouer de suite, elle n’est pas la clé du problème et tous ceux, qui se sont penchés sur ce qu’elle signifie et induit, se sont inclinés devant la complexité de son exercice.
Traduire ne permet pas de dire la même chose mais, au mieux, presque la même chose, pour reprendre les termes d’Umberto Eco dans son essai sur ses expériences de traduction. Il souligne que c’est dans le presque que réside toute la complexité de la tâche. Ce presque, central mais indéfini, s’impose selon lui comme un adverbe élastique et extensible à utiliser sous « l’enseigne de la négociation ». Là est le coeur de toute tentative de traduction. Quelle amplitude accorde-t-on au presque ? C’est une affaire qui concerne l’auteur et le traducteur. Tout au plus peut-on dessiner les contours de ce qui rentrerait dans le champ de la traduction et, par conséquent, énumérer les obstacles qu’elle rencontre. C’est un exercice un peu systématique mais qui ne manque pas d’intérêt car plus on explore le thème de la traduction plus on lui attribue de variétés. Il apparaît que traduire peut s’appliquer à toute forme de langage, écrit, plastique, sonore et chacune détient un périmètre de négociation qui lui est propre. Dans Dire presque la même chose, Umberto Eco illustre, par une série d’exemples et d’histoires vécus, les problèmes que la traduction lui a posés. Dans cette exposition, je me fie aux expériences de l’auteur et m’inscris pleinement dans l’organisation de son questionnement. Presque la même chose reprend la trame de l’écrit, chapitre après chapitre, et les artistes ou les oeuvres tantôt apportent une réponse, tantôt rebondissent sur les interrogations soulevées par l’auteur. Le principe n’est pas de réunir un corpus d’oeuvres relatives au sujet mais plutôt de poursuivre la réflexion en nous appuyant sur des recherches formelles ou textuelles, mais aussi sur des savoirs ou des histoires individuelles. OEuvres, conférences, portraits sont également et sans hiérarchie le contenu de cette exposition qui tente modestement de montrer combien il est difficile de dire presque la même chose. Sandrine Wymann
quelques extraits : Chapitre 12 Le remaniement radical
Il est des circonstances de remaniement plus radical, qui se placent sur une
échelle de libertés, jusqu’à franchir ce seuil au-delà duquel il n’y a plus
aucune réversibilité. De sorte que, si une machine traductrice traduisait à
nouveau, fût-ce de manière imparfaite, le texte de destination en un autre texte
de la langue source, il serait difficile de reconnaître l’original.
Au plus profond du noir / Heart of Darkness est une oeuvre basée
sur un exercice de traduction libre du texte Au coeur des ténèbres
de Joseph Conrad par Thu Van Tran. Avec la seule aide d’un
dictionnaire anglais-anglais et dans les limites de sa connaissance
de la langue, elle a traduit le récit en se fiant à sa compréhension,
souvent plus sensible qu’objective.
Le livre publié dans une seconde édition à l’occasion de
l’exposition, réunit les deux versions française et anglaise. Au plus
profond du noir se présente davantage comme une réécriture que
comme une traduction fidèle. À cela s’ajoute que pour intensifier
son rapport au texte, l’artiste a choisi d’écrire au présent, un temps
plus immédiat qui la lie intimement à l’histoire racontée.
(déjà vue à Art Basel 2013)
Chapitre 3 Réversibilité et effet Suprasegmental Plusieurs fois au cours de la traduction de ces passages, j’ai renoncé à une
réversibilité lexicale et syntaxique, car je considérais que le niveau
pertinent était le niveau métrique […]. Donc, je me souciais moins d’établir
une réversibilité littérale que de provoquer un effet identique à
celui que le texte, selon mon interprétation, voulait provoquer
chez le lecteur.
Martina-Sofie Wildberger (1985, vit et travaille à Genève), son
travail repose sur deux composantes majeures, la performance
et le texte. Par des jeux de mise en scène et d’interprétation elle
s’appuie sur la dimension sonore et rythmique de textes parlés
et les déploie en français, allemand et suisse allemand pour faire
émerger du sens.
La série de posters présente dans l’exposition est la traduction
écrite et graphique de quelques-unes de ses performances ayant
déjà eu lieu et consignées au plus près de leurs composantes
vivantes et textuelles. Chaque performance est un moment
singulier et chaque poster rend compte de la qualité éphémère et
unique du moment. Martina-Sofie Wildberger viendra rejouer les
performances consignées et donnera ainsi un nouveau support d’interprétation graphique.
Chapitre 4 Signification, interprétation, négociation
On négocie la signification que la traduction doit exprimer
parce qu’on négocie toujours, au quotidien, la signification
que nous attribuons aux expressions que
nous utilisons […] En ce sens, en traduisant,
on ne dit jamais la même chose. Pas de deux de Julia Bodamer (vidéo)(1988, vit et travaille à Zurich)
s’applique à nous faire perdre nos repères, ceux de temps et
d’espace, dans un film présentant deux femmes quasi-semblables
qui paraissent ne former plus qu’une seule entité dansante et
performative. Le spectateur est perdu par un effet de répétition
et par l’étrange impression laissée par ces deux femmes qui jouent
simultanément de leur similitude et de leur différence.
Chapitre 6
Référence et sens profond Interpréter signifie faire un pari sur le sens d’un texte. […] Bien sûr, c’est
l’histoire de toute une culture qui assiste le traducteur lorsqu’il fait ses
paris, de même c’est toute une théorie des probabilités qui assiste
le joueur devant la roulette.
Antoni Muntadas (1942, vit et travaille à Barcelone et New-
York) est internationalement reconnu pour son travail dans le
champ de l’art médiatique. Avec On Translation, série toujours
en cours, il s’intéresse depuis plus de vingt ans aux mots dans les
multimédias et à leur relation aux différents modes de traduction.
Warning, 1999-…, est une série de propositions qui relie le fait de
comprendre à la nécessité de s’engager. La phrase Attention : la
perception demande de s’engager est traduite dans de nombreuses
langues et reproduite sur des supports médiatiques aussi divers
que les affiches, autocollants, vitrines, encarts de presse, etc…
Depuis 1985, Gérard Collin-Thiébaut (1946, vit et travaille à
Besançon) construit des «Rébus» par regroupement de dessins
et photographies ou à partir d’objets assemblés sous la forme
d’installations. Ses sujets sont multiples : noms d’artistes,
citations ou encore titres d’oeuvres. Ses rébus questionnent
l’art et sa représentation, ils renvoient de manière ironique aux
interprétations érudites des historiens d’art. Bien que le public
soit sollicité pour mettre des mots sur les figures ou arrangements
constitués, Gérard Collin-Thiébaut s’applique à toujours donner
la réponse (phonétique d’abord, puis la citation) de chacun des
rébus ; l’effet recherché n’étant pas de mettre le lecteur en difficulté
mais plutôt de lui transmettre une connaissance.
Chapitre 7 Sources, embouchures, deltas, estuaires …Une traduction peut être aussi bien target que source
oriented, c’est-à-dire qu’elle peut être orientée soit au texte
source ou de départ soit au texte (et au lecteur) de destination ou d’arrivée. Ce sont là désormais les termes employés dans la théorie de
la traduction, et ils concernent, semble-t-il, la vieille question de savoir si une traduction doit conduire le lecteur à s’identifier
à une certaine époque et un certain milieu culturel – celui du texte original – ou si elle doit rendre l’époque et le milieu accessibles
au lecteur de la langue et de la culture d’arrivée. Par le biais du langage et au moyen de films, Pierre Bismuth
(1963, né à Paris, vit et travaille à Bruxelles) s’interroge dans nombre
de ses oeuvres sur les notions de transmission et de réception d’un
événement.
Dans The Jungle Book Project, il réutilise différentes versions du Livre
de la Jungle de Walt Disney en attribuant une langue différente à
chacun des 19 personnages. S’installe une forme d’incompréhension qui est contrebalancée par la célébrité du film. Malgré la pluralité
des langues le spectateur comprend l’histoire de façon presque
instinctive. Mais la perception s’en trouve sans doute légèrement
modifiée si ce n’est que parce que le résultat est à la fois drôle et
perturbant. Chapitre 8 Faire voir
On part du double principe que (1) si le lecteur naïf ne connaît pas l’oeuvre
visuelle dont s’inspire l’auteur, il doit pouvoir en quelque sorte la découvrir en
imagination, comme s’il la voyait pour la première fois ; mais aussi
que (2) si le lecteur cultivé a déjà vu l’oeuvre visuelle inspiratrice, le discours
verbal doit être en mesure de la lui faire reconnaître.
Par le langage, la représentation, par le vide ou la simple
dénomination, Ignasi Aballí (1958, vit et travaille à Barcelone)
invite le spectateur à regarder au-delà des apparences. Dans sa
série de trois oeuvres sur verre, il donne à voir au moyen de traits
qui désignent, et de mots qui décrivent, trois peintures du XVIe
siècle de Saint Jérôme.
Saint Jérôme, traducteur de la Bible depuis le grec et l’hébreu
vers le latin, père des traducteurs, est ici commémoré par l’absence.
En six langues, la composition de chacun des tableaux est
minutieusement annotée de telle sorte qu’il est possible de
reconstituer, par la mémoire ou par la fiction, les tableaux
d’origines.
Exposition d’Anna Ostoya La couleur éclate, dans le ventre de la baleine.
Le « white cube », éclairé à la lumière naturelle de fin de journée
est un plaisir pour les yeux.
Une proposition de Martha Kirszenbaum, commissaire d’exposition
associée à la Kunsthalle en 2014, jusqu’au 24 août 2014
La commissaire déjà connue pour la précédente exposition collective
d’artistes polonais : The Night of the Great Season a eu comme objectif, cette fois essentiellement de présenter le travail d’une femme artiste. Leur nationalité polonaise les lie certes, mais aussi leur amitié et le fait d’avoir travaillé à New York pendant quelques 4 ans.
Anna Ostoya (née en 1978 à Cracovie, Pologne, vit et travaille à Brooklyn, États-Unis) développe un ensemble d’oeuvres singulières et critiques se référant à l’esthétique avant-gardiste en recyclant des images, matériaux et histoires préexistantes.
Sur une période de huit mois, Anna Ostoya, s’est inspirée pour cette exposition de l’histoire et de l’architecture du bâtiment de La Kunsthalle.
Lors de sa première visite à la Kunsthalle, impressionnée par la beauté du lieu, sa dimension, son ventre de grande baleine avec ses arêtes, son imagination lui a suggéré
de suivre un plan de travail et d’établir des règles lui permettant d’expérimenter différents modes de prise de décision.
Transpositions comprend une série de dix larges compositions dans lesquelles un carré – forme prisée par les suprématistes et modernistes – se déplace d’une oeuvre à l’autre, à la manière d’une chaîne de montage ouvrière. Les matériaux et techniques hétérogènes utilisés par l’artiste s’étendent de la peinture à l’huile, à l’acrylique ou à la laque, du papier journal à la feuille de palladium, du textile. Réutilisant les matériaux de ses oeuvres précédentes et se réappropriant des traditions perceptibles de l’histoire de l’art, ses compositions sont des investigations historiques reflétant permanence et transition, continuité et rupture.
Le résultat démontre que ce ne sont pas des peintures, ni des collages, un spectre très large, mais des compositions, d’un ensemble réfléchi spécifiquement pour le lieu.
Pour la construction de ses compositions elle part du carré, elle modernise le suprématisme comme forme pure, un carré commence à droite de chaque composition se promène de tableau en tableau, tout le long de l’installation, pour finir tout à gauche dans la dernière composition. Au passage, on peut voir Anna Ostoya, en autoportrait.
Le titre de l’exposition « Transposition » reflète cette idée de transfert, de transition, dans un contexte social, politique et culturel.
Malgré le jeune âge ou peut-être à cause du jeune âge du commissaire
et de l’artiste, on peut s’étonner du retour aux années 70,
surtout au niveau de la Kunsthalle, qui nous a habitué à des présentations plus contemporaines.
L’exposition est accompagnée de la première édition monographique (non présente le jour du vernissage) qui envisage l’oeuvre d’Anna Ostoya comme un ensemble cohérent, et représente l’aboutissement d’années de pratique artistique et de vives discussions avec des commissaires, écrivains et penseurs.
Anna Ostoya a étudié à la Städelschule à Francfort et au Whitney Independent Study Program à New York. Ses travaux ont été inclus dans Manifesta 7 (2008) et la 2ème Biennale d’Athènes (2009). Les principales expositions personnelles se sont tenues notamment à la galerie Bortolami à New York (2001 et 2013) ; Silberkuppe à Berlin (2011 et 2013) ; Tegenboschvanvreden à Amsterdam (2011) ; Foksal Gallery à Varsovie (2010). Récemment, ses collages et photomontages ont été présentés dans l’exposition « New Photography 2013 » au Museum of Modern Art à New York. Martha Kirszenbaum (1983) est une commissaire d’exposition indépendante. Elle vit à Los Angeles. Elle est, depuis janvier 2014, directrice et curatrice de Fahrenheit, un nouveau centre d’art et programme de résidences à Los Angeles. L’exposition Transpositions bénéficie du soutien de l’Institut Polonais de Paris
Heures d’ouverture
Du mercredi au vendredi de 12h à 18h
Samedi et dimanche de 14h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu’à 20h
Fermé le 15 août 2014
Entrée libre Kunstapéro
Coordonnées
La Kunsthalle Mulhouse /
Centre d’art contemporain
La Fonderie 16 rue de la Fonderie
68093 Mulhouse Cedex
tél : + 33 (0)3 69 77 66 47
kunsthalle@mulhouse.fr
www.kunsthallemulhouse.com
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The Night of the Great Season à laKunsthalle de Mulhouse, jusqu’au 11 mai 2014
L’exposition s’articule autour du surréalisme polonais, retraçant les influences historiques en art, théâtre et littérature de ce mouvement plutôt méconnu. Elle s’attache également à décrypter une tendance observée dès les années 2000 chez une jeune génération d’artistes polonais, à la fois influencée par les techniques des surréalistes du début du XXe siècle, telles que la représentation des rêves ou l’écriture automatique, et se plaçant en opposition avec les générations artistiques polonaises précédentes, celles de l’art critique et du réalisme des années 1990.
Les artistes présentés dans l’exposition sont à l’origine d’oeuvres conçues en creux de la réalité, souvent basées sur le hasard et le subconscient, où dominent le fantastique, la magie et l’imaginaire, d’une manière souvent sombre et parfois dérangeante. L’incipit de l’exposition présente des dessins de Bruno Schulz (Drohobycz 1892 – 1942),
artiste de l’avant-garde juive polonaise dans les années 1930-40, qui combine un humour surréaliste à une attention réaliste aux détails, infusant son oeuvre graphique et littéraire d’un sens aiguisé de la vie quotidienne.
Assassiné en pleine rue par un officier nazi en 1942, il laissa derrière lui des dizaines de dessins et nouvelles, dont Les Boutiques de Cannelle et Le sanatorium au croque-mort.
Le tracé poétique et mystérieux de sa plume comme de son crayon reflète une vie de village polonais d’avant-guerre où chaque élément semble avoir été transformé et glorifié en rêves par l’imagination de son auteur. Les années de l’immédiat après-guerre sont marquées en Pologne par une nécessité de se détacher du souvenir traumatique de la Seconde Guerre Mondiale, autant que de la rigidité du nouveau régime qui vient d’être instauré.
C’est dans ce contexte que s’opère dans les milieux artistiques une fuite vers l’imaginaire, incarnée par la formation du groupe de Cracovie, dont feront notamment partie Tadeusz Kantor et Erna Rosenstein.
Personnalité majeure de la création polonaise de l’après-guerre, peintre, scénographe, poète, acteur, auteur de happenings proche de Dada, Tadeusz Kantor (Wielopole Skrzyńskie 1915 – Cracovie 1990), qui expliquait l’absence du surréalisme polonais par la prévalence du catholicisme, acquit une renommée mondiale en tant qu’homme de théâtre. Son action théâtrale consista en une illustration visuelle des mécanismes de la mémoire au travers de séquences successives d’images irréelles, de bribes de souvenirs, de scènes obsessionnelles et de situations absurdes, transformant personnages et objets au gré de son imaginaire. D’origine juive polonaise, Erna Rosenstein (Lvov 1913 – Varsovie 2004) a survécu à l’Holocauste.
Éduquée à Lvov puis ayant vécu à Cracovie, elle est très marquée par le concept de l’abject lié à l’excès et à la dégradation des éléments, cher à Georges Bataille. Ses oeuvres graphiques suggèrent un engagement féministe incluant corporalité, sensualité et sens de la différence, tout en évoquant l’écriture automatique. Le corps féminin et la tragédie de la Seconde Guerre Mondiale sont autant de thèmes développés par la sculptrice et photographe Alina Szapocznikow (Kalisz, Pologne 1926 – Passy, France, 1973) qui élabora des moulages de parties de corps transformés en objets du quotidien tels que des lampes ou des cendriers, exprimant un lignage avec l’importance du fétichisme érotique de l’objet chez les surréalistes, autant que ses sculptures et photographies rappellent la volonté de ces derniers de bousculer la hiérarchie du corps et de désorienter le spectateur face au statut de l’objet et de l’image. (voir ci-dessus)
Agnieszka Polska (1985, vit et travaille à Varsovie et Amsterdam), ses animations et photographies sont des collages visuels d’images piochées dans des magazines d’art et des journaux des années 1960 qui confèrent à sa pratique un aspect documentaire. Elle revisite souvent le modernisme polonais en recyclant des matériaux historiques et des photographies d’archives qu’elle transforme en travaux narratifs et mélancoliques. Sa série de photocollages Arton (2010), faisant référence à l’artiste conceptuel et performeur polonais Włodzimierz Borowski, figure un assemblage organique et presque fantastique de fragments d’éléments biologiques et d’élégantes sculptures faites de branches et de boue.
Enfin, l’exposition présente des tableaux et dessins de deux jeunes artistes polonais
Jakub Julian Ziółkowski (1980, vit et travaille à Zamość) et Tomasz Kowalski (1984, vit et travaille à Cracovie). Le premier dépeint des paysages hallucinatoires à la végétation surnaturelle et aux figures humaines sombrement inquiétantes, proches du fantastique de Jérôme Bosch comme du grotesque de Robert Crumb. Le second manie la mise en abyme avec détail, en faisant référence aux mannequins et marionnettes de Schulz et Kantor, aux expériences enfantines et à la mémoire fragmentée.
Tous deux viennent de la région de Galicie, au sud-est de la Pologne, où s’est développée une culture teintée de splendeur baroque, de poésie éclatante et d’une certaine forme de spiritualité qui semble les avoir fortement marqués. C’est aussi de cette même région qu’était originaire Bruno Schulz, auquel les deux jeunes artistes semblent porter intérêt et admiration.
La commissaire Martha Kirszenbaum (née en 1983) est commissaire d’exposition indépendante basée à Paris et à Los Angeles. Elle a travaillé au Département Media and Performance Art du Museum of Modern Art à New York (2006- 2007), au Cabinet de la Photographie du Centre Pompidou (2007) et comme assistante de recherche au New Museum à New York (2008-2010). Elle est depuis janvier 2014, directrice et curatrice de Fahrenheit, un nouveau centre d’art et programme de résidences à Los Angeles. Elle contribue régulièrement à Kaleidoscope et à d’autres publications, et a animé un séminaire sur les pratiques curatoriales à l’Université Paris VII et Parsons Paris. Jakub Julian Visites guidées
Visites guidées de l’exposition
les samedis, dimanches à 15h – entrée libre
Pour les groupes, renseignements et réservations au 03 69 77 66 47
Visites enfants renseignements au 03 69 77 66 47
Adresse
La Kunsthalle Mulhouse
Centre d’art contemporain La Fonderie 16, rue de la Fonderie
68093 Mulhouse Cedex
Tél. : +33 (0)3 69 77 66 47
kunsthalle@mulhouse.fr
www.kunsthallemulhouse.com Les rendez-vous Tutti de Zahra Poonawala : jusqu’au 4 avril
Installation sonore interactive proposée en partenariat avec Mulhouse Art Contemporain.
Entrée libre, hall de la Fonderie. Kunstapéro : jeudi 3 avril à 18h00
Des œuvres et des vins à découvrir : visite guidée suivie d’une dégustation de vins, en partenariat avec l’association Mulhouse Art Contemporain et la Fédération Culturelle des Vins de France. Participation de 5 € / personne, inscription au 03 69 77 66 47 ou
kunsthalle@mulhouse.fr Journée de découverte des métiers des arts visuels :
jeudi 10 avril de 8h00 à 12h00 et de 13h00 à 17h00
L’occasion pour les étudiants et demandeurs d’emploi d’entrer dans les coulisses des métiers des arts visuels, de découvrir la mécanique d’une exposition et de rencontrer des professionnels. Un parcours de 2h (départ toutes les heures), en partenariat avec la HEAR (Haute Ecole des Arts du Rhin) et Sémaphore.
Renseignements et inscription obligatoire auprès de Sémaphore 03 89 66 33 13 Kunstprojection : jeudi 10 avril à 18h30
Une sélection de films expérimentaux issus de la collection de l’espace Multimédia gantner de Bourogne présentée en écho à l’exposition.
Entrée libre RDV famille : dimanche 13 avril à 15h00
Une visite – atelier proposée aux enfants et à leurs parents.
A partir de 6 ans Gratuit sur inscription au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr
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autres photos de l’auteur
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Née à Paris en 1978, elle vit et travaille à Paris et New York.
Le travail de Camille Henrot se développe depuis ces dix dernières années grâce à un examen minutieux de la nature et des cultures. Assumant l’héritage croisé des cultures populaires et des pratiques expérimentales, son travail s’empare des objets et des images qui constituent notre environnement immédiat. Ses oeuvres complexes résultent souvent d’une recherche approfondie.
Grosse fatigue
(2013) raconte l’histoire du monde en unesuccession de fenêtres sur l’écran d’un ordinateur sur un rythme très « slam ». À la fois anthropologue et collectionneuse, elle s’intéresse à l’origine des pyramides égyptiennes, aux pèlerinages en Inde, à la littérature, à la musique africaine. Elle opère ce qu’elle appelle un « dépliement intuitif du savoir» à travers une série de plans dévoilant les trésors renfermés dans les prestigieuses collections du Smithsonian Institute de Washington, plans eux-mêmes travaillés de l’intérieur par des images capturées sur internet et des scènes tournées dans des lieux aussi différents qu’une animalerie ou un intérieur domestique et qui apparaissent comme des pop up à la surface de l’écran. Camille Henrot a reçu le prix du Lion d’argent pour la meilleure jeune artiste de la 55e Biennale de Venise. Vidéo installation – 13’
Courtesy the artist and Kamel Mennour, Paris
Mustapha Akrim
Né en 1981, il vit et travaille à Rabat et Salé au Maroc.
Mustapha Akrim, jeune artiste originaire de Salé, fait partie de la jeune génération « Made in Morocco ». Ses œuvres questionnent la nature du travail. Il s’interroge sur le concept de travail, ses relations avec la jeunesse actuelle, le chômage, le marché de l’emploi et les changements constants de la société.
Comme il l’explique lui-même, son travail “met en place des chantiers de réflexion et de production qui réinventent le rôle de l’artiste comme citoyen”.
Les oeuvres présentées à La Kunsthalle représentent des billetsde banque illustrés par des scènes de travailleurs. Ce sont des images fortes et symboliques d’une certaine idée de la modernité, de la femme et de l’homme en pleine action…
Ces scènes bien connues des marocains sont ici réemployées comme des images de propagandes. Mustapha Akrim projette de re/présenter chaque décennie depuis les années 60 par un billet. http://mustaphaakrim.blogspot.fr
Gabriella Ciancimino
Née en 1978 en Italie, elle vit et travaille à Palerme.
Gabriella Ciancimino se concentre sur les relations qui transforment l’oeuvre
d’art en un moment de rencontre ou de confrontation. Elle crée des Zones
Franches où des communautés différentes peuvent tisser des liens et explorer de nouvelles possibilités dans la diversité de leurs expressions.
Shezad Da wood
Né en 1974 à Londres, il y vit et travaille.
Shezad Dawood s’intéresse à la multiplicité des possibles liés à un jeu entre cultures, histoires et fictions. Il utilise le film, la vidéo et la peinture ; son travail est multimédia. Il questionne le processus de l’image, en train de se faire et se défaire, par l’utilisation de différents points de vue ou d’identification. Ninar Esber
Née en 1971 à Beyrouth,
elle vit et travaille à Paris et Beyrouth.
Ninar Esber est artiste plasticienne et écrivaine.
Son travail propose une vision poétique du monde, avec le corps comme élément symbolique commun. En 2000, elle s’engage dans une démarche impliquant son corps dans des performances ou des films vidéo jouant sur une certaine lenteur, aux limites de l’immobilité. Les idées de suspens et
de teasing se trouvent confrontées à l’architecture (murs, tours, promontoires), aux objets quotidiens (étagères, tables, chaises) ou aux mythologies contemporaines (supers-héros, chanteurs ou acteurs populaires, pin up…). La performance constitue un élément décisif dans ses vidéos (les scènes sont filmées en temps réel, et ne font l’objet d’aucun montage, chaque scène étant constituée d’une performance exécutée en une seule prise).
Patricia Esquivias Née en 1979 à Caracas,
elle vit et travaille à Madrid.
Patricia Esquivias crée des vidéos qui mixent images trouvées et histoires, anecdotes personnelles dans des récits qui véhiculent ses réflexions sur la culture contemporaine. Elle est généralement narratrice de ses films, dans lesquels elle réunit des clips vidéo, des images de magazines, des photos,
des dessins et d’autres petits objets. La caméra de Patricia Esquivias est souvent fixée devant un ordinateur portable et le spectateur ne voit que sa main faisant défiler des images numériques, lançant des vidéos ou insérant des images, tandis qu’elle parle.
Pedro GÓmez-Egaña
Né en 1976 en Colombie,
il vit et travaille au Danemark et en Norvège.
Pedro Gómez-Egaña a recours aussi bien à la sculpture qu’à la vidéo, la photographie ou aux oeuvres in situ qui explorent notamment les liens entre mouvement et temporalité. Certaines de ses oeuvres consistent en des mises en scène complexes où les spectateurs assistent aux transformations de compositions sculpturales.
Son travail souligne également l’importance du temps dans les concepts de désastre, d’angoisse ou de catastrophe, si prévalant culturellement, tout en résistant à la logique du choc qui s’impose dans les médias. Il en résulte des oeuvres à la fois ludiques et fantomatiques, qui vont de la vidéo performative à la production théâtrale élaborée, avec ses dispositifs de réception soigneusement mis au point.
Anytime Now est l’histoire d’une suite d’accidents/de désastres
joués à l’aide de papiers découpés. Les trois films présentés
dans l’exposition rejouent un même scénario dans trois décors différents.
Mohamed La rbi Ra hali
Né en 1956 à Tétouan, il y vit et travaille.
Mohamed Larbi Rahali n’a pas de formation artistique bien qu’ayant fait un passage à l’école des Beaux-Arts de Tétouan au Maroc. Différents métiers lui ont permis de maîtriser plusieurs techniques : menuiserie, mécanique, métiers du bâtiment.
Sa passion est la mer, il a été marin pêcheur pendant une dizaine d’années. Dans sa ville de Tétouan, il récupère des boîtes d’allumettes, souvent jetées par les clients des cafés, qui deviennent le support de ses décors. Le fond des boîtes accueille paysages, portraits, dessins géométriques, collages.
Tous les sujets que lui inspirent la télévision, les discussions glanées, la ville au jour le jour, etc. peuvent devenir source d’inspiration et s’inscrire au fond d’une boîte qu’il a toujours en poche. Il raconte son quotidien, narre des histoires sur ces petites surfaces qui réunies, constituent un journal, un parcours à suivre.
Younès Ra hmoun
Né en 1975 au Maroc,
il vit et travaille à Tétouan.
Younès Rahmoun développe une oeuvre multiple, mêlant des influences provenant de son univers personnel, de ses origines, croyances et expériences. Déclinant un vocabulaire de chiffres, de couleurs et de formes, l’artiste crée des œuvres souvent esthétiques, d’où émane une quête d’universalité. Loin
de se restreindre à l’utilisation d’un seul et même médium, il explore avec curiosité les possibilités que lui offre son époque.
Sa pratique va ainsi de l’installation au dessin en passant par les nouvelles technologies et le multimédia.
Younès Rahmoun présente à La Kunsthalle, une nouvelle version de
«Zahra-Zoujaj» (fleur-verre), une oeuvre réalisée avec les Maîtres verriers de Meisenthal. Il tente de donner corps à l’immatériel, de donner matière à une philosophie, à un rapport au monde qui formule son être. Pour lui, la fleur est la
chose la plus belle qui soit. Elle naît, prend forme en silence…
Dans Zahra-Zoujaj, le point rouge représente une graine de la fleur, il est une métaphore du coeur qui lui-même est la source de tout acte humain.
Oriol Vilanova Né en 1980 à Barcelone, il vit et travaille à Paris.
Oriol Vilanova est diplômé en Architecture. Artiste et éditeur, sa pratique peut prendre différentes formes, elle se situe à la croisée de la performance, de la documentation et de la publication mais revêt toujours une dimension littéraire et romanesque, s’emparant de thèmes tels que l’immortalité, les relations entre le temps, la mémoire et l’histoire ou l’héroïsme – incarné selon lui, dans sa version moderne, par Donald Trump ou Michael Jackson. Forjadores de Imperio (bâtisseurs d’empire) est une collection de 30 cartes postales collectées dans des marchés aux puces. Elles ont été publiées après la guerre civile espagnole (1939), sous le nom des bâtisseurs d’empire. Cette série de portraits du dictateur Francisco Franco et de son équipe révèle les personnages et l’image qu’ils ont voulu donner d’eux-mêmes. La liste devainqueurs de la guerre apparaît comme le portrait collectif d’une promotion. Cette galerie de portraits massivement diffusés par ceux qui se présentaient comme les Sauveurs, Libérateurs et Constructeurs d’une nouvelle utopie.
Oriol Vilanova la rattache à la réalité de la guerre civile espagnole et rappelle que l’armée nationale était alors constituée d’une escorte de presque 100000 soldats recrutés en Afrique du Nord et plus précisément dans le Rif marocain.
Sous nos yeux est un projet en plusieurs parties, composé d’expositions, de résidences d’artistes et de rencontres.
À Mulhouse, Abdellah Karroum, commissaire associé à La Kunsthalle en 2013, propose deux expositions, une émission de radio et de nombreuses nouvelles oeuvres. Le projet explore le vocabulaire d’un groupe d’artistes qu’Abdellah Karroum a baptisé, pour la première fois au Maroc, la « Génération 00 », et qui partagent une même approche
artistique en ce début de XXIème siècle. « 00 » renvoie à l’idée de rupture avec une histoire de l’art linéaire et favorisele dialogue entre l’Art et l’Histoire en replaçant chaque production dans son contexte d’une part et chaque artiste en tant que citoyen qui s’interroge sur des questions fondamentales telles que le mouvement, la résistance ou la liberté dans le monde, d’autre part. Issu d’un environnement culturel et social bien précis, le concept de Génération 00 a très vite été repris dans des projets de conférences sur plusieurs continents. Les problèmes soulevés par l’idée de « Génération 00 » dépassent le cadre de l’art et ne se limitent pas à une seule région du monde.
A La Kunsthalle Mulhouse, Sous nos yeux investit pour la seconde fois le même lieu d’exposition, faisant suite au premier volet présenté en début d’année 2013. Le troisième opus sera présenté début 2014 au MACBA, Musée d’Art Contemporain de Barcelone. La majorité des oeuvres de ce projet sont nouvellement produites et commandées par La Kunsthalle et le MACBA.
Sous nos yeux est imaginé comme un chantier exploratoire des formes d’exposition dont l’objet est de relier la production de chaque oeuvre à une proposition artistique comme une réponse qui positionne l’artiste dans le monde.
Le quotidien et l’immédiat interagissent avec l’histoire et le lointain. Le travail est déplacé de son lieu de production comme un geste vers son site d’exposition, comme une image ou la répétition de ce geste.
Sous nos yeux (partie 2) poursuit l’exploration du contexte d’émergence de l’oeuvre et des conditions de son exposition. Par opposition à la première partie dans laquelle les oeuvres définissaient un espace ouvert, dans ce deuxième volet, l’espace est construit, morcelé, et s’apparente à des pages successives et alignées. Dans une « mise en page » originale, associant l’idée d’un livre ouvert à celle d’un labyrinthe architectural, le spectateur a le choix de lire ou naviguer au gré des multiples « entrées » dans l’oeuvre.
Abdellah Karroum est chercheur et directeur artistique basé entre Paris, Rabat et Doha. Son travail concerne les questions de création d’espaces et le vocabulaire de l’art. En 2002, il fonde L’appartement 22, lieu de rencontre et d’exposition dont les premières expositions JF_JH interrogent la société. Ce lieu devient progressivement coopératif
dès 2004, associant des commissaires internationaux en
« Délégation Artistique » (Curatorial Delegation). En 2007,
L’appartement 22 étend ses activités vers la R22-radio. Abdellah Karroum a été commissaire associé aux biennales de Dakar en 2006, Gwangju en 2008. En 2009, il a organisé une proposition pour l’articulation d’oeuvres et de lieux pour la
3e Biennale de Marrakech. Il est Directeur artistique du Prix International d’Art Contemporain de la Fondation Prince Pierre de Monaco depuis 2012, et commissaire associé pour La Triennale au Palais de Tokyo de Paris et directeur
artistique du projet « Inventer le monde-l’artiste citoyen », de la Biennale du Bénin 2012. Il est, depuis juin 2013,
Directeur du Mathaf : Arab Museum of Modern Art, Doha (Qatar). Heures d’ouverture Coordonnées
Du mercredi au vendredi de 12h à 18h La Kunsthalle Mulhouse / La Fonderie
Samedi et dimanche de 14h à 18h Centre d’art contemporain
Nocturne le jeudi jusqu’à 20h 16 rue de la Fonderie
Fermé lundis, mardis et le 1er novembre 2013 68093 Mulhouse Cedex
Entrée libre tél : + 33 (0)3 69 77 66 47 kunsthalle@mulhouse.fr Kunstapéro
Jeudis 3 octobre et 7 novembre à 18h00 Concert de l’OSM • Électron Libre
Vendredi 4 octobre à 20h00 à La Kunsthalle
Plus loin que la misère, il nous faut regarder Sous les yeux d’un architecte Conférence de Philippe Rahm
Jeudi 10 octobre à 19h00 Kunstdéjeuner
Vendredi 11 octobre à 12h15 Kunstprojection
Jeudi 14 novembre à 18h30 Écrire l’art Lecture-performance de Michaël Batalla
Dimanche 17 novembre à 15h00
Sous la forme d’une mini-résidence de quatre jours, Michaël Batalla, poète,
s’immerge dans l’univers de Sous nos yeux et compose autour des oeuvres
exposées. Dialogues, créations, collaborations, poésies visuelles et sonores,
textes et expressions permettent de visiter, voir, concevoir et revoir les
oeuvres au travers du langage spécifique de l’écrivain
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Le temps fort de la première biennale de la photographie organisée à Mulhouse par l’association L’Agrandisseur se déroulera du 15 au 22 juin.
La Biennale de la photographie de Mulhouse est née de la volonté de rapprocher le public de la photographie lors d’un temps fort et fédérateur. A partir du Musée des Beaux-arts, les expositions se déploient dans différents lieux culturels mulhousiens et sont complétées par des installations in situ,ainsi que par un programme de projections et rencontres avec les photographes. La programmation défend des artistes internationaux, avec la volonté de découvrir de nouveaux talents autour d’une thématique à chaque fois renouvelée.
Les photographes de l’édition 2013 se positionnent dans l’ère numérique et questionnent la légitimité des différents usages de la photographie à travers un regard lucide porté sur nos sociétés contemporaines et leurs développements. L’une des caractéristiques de la photographie à l’ère numérique est l’usage de processus post-photographiques. Les artistes jouent et rejouent avec des photographies déjà existantes, les leurs ou celles des autres. Il est courant de « rebattre les cartes de son oeuvre », de s’approprier des images connues ou anonymes pour endéplacer la signification, ou encore rendre compte de projets utopiques. Avec cette première édition ce sont les enjeux mêmes du médium photographique qui sont interrogés au sein de pratiques émergentes. Play & Replaymet en jeu les notions de circulation des images, mais aussi de partages, d’échanges et de découvertes. La Biennale de la photographie de Mulhouse 2013présente les expositions et performances de Dorothée Baumann (CH), Isabelle Le Minh (FR), Cristina de Middel (ES), Michel François (BE), Nathalie Wolff (FR) et Matthias Bumiller (DE), Laura Martin (FR) et Marie Quéau (FR).
Des soirées de projections permettront de découvrir des photographes prometteurs ou déjà confirmés, parmi eux le collectif Exposure12 (DE), les étudiants de la HEAR – Haute école des arts du Rhin ou encore Joachim Schmid et Tiane Doan na Champassak. La Biennale a lieu les années impaires, en alternance avec la Biennale d’art contemporain Mulhouse 00. La direction artistique et le commissariat des expositions sont assurés par Anne Immelé, photographe, docteur en art et enseignante en photographie. Le lancement de la manifestation a eu lieu cette semaine au Musée des beaux-arts. Mulhouse a une histoire avec la photographie, comme l’a rappelé Anne Immelé, initiatrice de l’association L’Agrandisseur et commissaire d’exposition de la première biennale de la photographie. À travers notamment Adolphe Braun qui, au XIXe siècle, avait développé une entreprise de reproduction de photos pour collecter des fleurs qui servaient de motifs pour les tissus fabriqués dans les entreprises textiles de la région. Plus tard, la photographie a trouvé sa place au sein de l’AMC dirigée par Paul Kanitzer et plus récemment encore, la Filature, scène nationale, a accordé une place privilégiée à l’image dans sa galerie. D’autres institutions et structures privées comme la Kunsthalle, centre d’art contemporain de Mulhouse ou la galerie Hors-Champs sont des structures qui font la part belle à la photographie contemporaine. Ces lieux sont des partenaires privilégiés de cette première biennale qui a choisi pour thème
« Play & Replay ». « Volver », de Mexico à Mulhouse Objectif de cet événement : promouvoir des photographes de renommée internationale, exposer des jeunes artistes émergents, défendre une dimension esthétique forte et réfléchir au rôle de l’image dans la société, tout en touchant un public large. Après une première entrée en matière avec l’affichage dans divers quartiers de la ville de photographies de Michel François, la biennale s’invite au Musée des beaux-arts. L’association Mac (Mulhouse art contemporain) a édité à 900 exemplaires une photographie de Michel François intitulée Volver , créée spécialement pour la biennale. Ces reproductions sont offertes aux visiteurs qui passent au musée.
Il s’agit de la reproduction de deux sculptures sur le campus universitaire de Mexico City. Un endroit qui était un terrain vierge dans les années soixante-dix, sur lequel on a disposé à l’époque une série de sculptures monumentales modernistes. « Depuis, la végétation a repris le dessus, c’est devenu un immense terrain vague à l’abandon, fréquenté par des marginaux, une zone où il y a de la drogue, de la prostitution et les sculptures sont devenues un support à graffiti », indique le photographe qui joue et rejoue avec l’évolution du statut de ces œuvres mais aussi leurs formes géométriques. Les visiteurs découvriront au rez-de-chaussée de la Villa Steinbach, des photos prises à Mulhouse, sur les lieux où sont affichées d’autres images de l’artiste qui expose donc simultanément à Mulhouse et à Mexico.
Le Musée des beaux-arts accueillera trois autres artistes dans le cadre de la biennale, à partir du 15 juin.
Photographier l’aura Dorothée Baumann, jeune photographe suisse, s’est immergée dans un centre de recherche fondamentale en neurosciences, le Brain & behaviour laboratory (BBL) de Genève. En marge de l’exposition qui lui est consacrée, elle invitera également le spectateur à se faire photographier à son tour « par un appareil de photographie d’aura ».Ces portraits polaroïds seront inclus dans l’accrochage. Cristina de Middel, photographe d’origine espagnole, vit à Londres et travaille pour la presse et des ONG. On pourra découvrir son exposition The Afronauts, série d’images créées à partir d’un fait réel : le projet d’un programme spatial mis en place en Zambie en 1964… Ce programme avait pour but d’envoyer sur la lune dix chats et douze astronautes, il n’a jamais été réalisé, faute d’argent. L’artiste a réalisé, à partir de la documentation qu’elle a collectée, la reconstitution photographique poétique de ce rêve avorté. Elle a conçu les personnages, les costumes, les décors, sans jamais mettre les pieds en Zambie…
Troisième artiste dont on découvrira le travail au dernier étage du musée : Isabelle Le Mihn qui présentera divers travaux dont une série de photos Trop tôt, trop tard, les peintures Lointain si proche qui posent la question de l’original et de la copie, une série intitulée Les Liseuses , portraits de femmes réalisés en studio au début du XXe siècle et détournés par l’artiste…
La biennale propose beaucoup d’autres rendez-vous aux curieux d’images et de leurs détournements.
Le magazine Novo (à consulter en ligne ou à emporter chez soi )consacre un hors-série à cet événement, disponible dans tous les lieux culturels de la région.
Affichage urbain
14 juin – 15 septembre
Michel François (BE) Galerie de la Bibliothèque Grand-rue
14 juin – 15 septembre
Nathalie Wolff (FR) et Matthias Bumiller (DE), Le troisième but // Spiel auf zwei Tore Galerie Hors-champ
14 juin – 7 juillet
Laura Martin (FR), Mutiraõ – une résidence à São Paulo La Vitrine
14 juin-7 juillet
Marie Quéau, This is for fight / this is for fun
Exposition associée : La Kunsthalle Daniel Gustav Cramer avec TEN WORKS
31 mai-26 août
Programmation croisée : Galerie de la Filature
Cyril Hatt – Nicolas Lelièvre – Jacques Perconte BLOW UP
du 2 mai au 7 juillet
texte presse + emprunté à Frédérique Meichler
photos presse + 2 photos de l’auteur (4 + 5) .
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Chaque année, le réseau des lieux d’art contemporain en Alsace vous propose au printemps le Week-end de l’art contemporain. Foisonnement de propositions artistiques : expositions, rencontres, ateliers, concerts,performances, projections…
autant d’événements singuliers qui rythment la vie culturelle alsacienne du troisième week-end de mars. Parcours en bus gratuitPour les curieux, possibilité de profiter d’un parcours en bus gratuit le dimanche au départ du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.
Pour les passionnés, un fil rouge, création artistique originale offerte par les structures participantes, invite à une expérience unique. Pour informations et réservations
L’accès au bus est gratuitdans la limite des places disponibles.
Inscrivez-vous jusqu’au 12 mars : +33 (0)3 88 58 87 55info@artenalsace.org Parcours vers le Haut-Rhin
Fahrt Richtung SüdEN
Rendez-vous | Abfahrt
9h CEAAC
Espace Lézard
La Filature
La Kunsthalle possibilité de se restaurer sur place
Essen im Cafe vor Ort CRAC Alsace
FABRIKculture
18h30 Arrivée prévue à Strasbourg Parcours vers le Bas-Rhin
Fahrt Richtung NordEN
Rendez-vous | Abfahrt 9h La Filature
Schaufenster
Frac Alsace
Musée Würth France Erstein
possibilité de se restaurer sur place Essen im Cafe vor Ort
Stimultania
Musée d’art moderne et contemporain Le dimanche 17 mars, dans le cadre du Week end de l’art contemporain en Alsace, Kerwin Rolland, artiste qui travaille le son, interviendra sur les ondes de Radio Campus Mulhouse pour proposer à l’écoute des pièces sonores créées par des artistes contemporains (ni musiciens, ni spécifiquement spécialistes du sonore). Il racontera les intentions, les conditions de création, et les moyens parfois surprenants utilisés pour produire ces oeuvres sonores. Les Événements samedi 14 mars 2013 Strasbourg Stimultania
14h visite guidée de l’exposition
16h visite guidée de l’exposition
19H apéro-mix de clôture : DJ et Hots dogs Syndicat Potentiel
14h u19h présentation d’éditions et découverte de R-Diffusion Strasbourg, Réseau de diffusion d’ouvrages et revues d’art contemporain & Extension urbaine de l’exposition Erstein Musée Würth France Erstein
16h, visite guidée « transcendantaliste » avecles compagnies Le Talon Rouge et Des Châteaux en l’air. Parcours original et décalé dans les salles d’exposition (durée 1h). 15h30 visite accompagnée par un artiste de l’exposition | Schaufenster
17h30 vernissage de l’exposition avec présentation des éditions originales 18h30 performance « Histoire de l’art » de Julie Vayssière, durée 15 min Colmar Espace Lézard
14h30 Lézatelier de Mme Villaume (durée 3h)
Accessible sur réservation au Lézard Mulhouse La Kunsthalle La Filature-Scène Nationale Musée des Beaux-Arts
13h45 à 17h Dialogues N°8 : Regards croisés à l’occasion des expositions :
Walter Niedermayr,
Appareances ; Lendemains de lumière et
Sous nos Yeux (partie 1).
Le public est invité à parcourir trois lieux et à discourir autour des questions du paysage. . 13h45 RDV à la Filature
15h RDV au Musée des Beaux-Arts
16h RDV à la Kunsthalle
Possibilité de rejoindre le groupe à tout moment
La Kunsthalle
15h Visite guidée de l’exposition
Ateliers pédagogiques d’arts plastiques 14h-15h + 15h-16h + 16h-17h
atelier « parents-enfants » (de 5 à 12 ans)
17h vernissage autour de l’oeuvre de Patrick Corillon de la collection du Frac Alsace au Centre de Ressources Altkirch CRAC Alsace 16h Visite guidée de l’exposition + performance de
Guillaume Barth
Les Événements DIMANCHE 15 mars 2013
Strasbourg
MAMCS (Musée d’art moderne et contemporain)
15h + 16h « rencontre-atelier à deux voix » autour de l’oeuvre La nuit de Vincent Bioulès. Mini-ateliers et discussions pour révéler (un peu) la magie de cette oeuvre monumentale de 1978. Cette animation s’adresse aux participants du circuit en bus Stimultania
14h visite guidée de l’exposition
16h visite guidée de l’exposition
18h apéro-concert de Chausse Trappe + Réveil des Tropiques (noise rock)
Paf : 5 euros
Syndicat Potentiel
14h à 19h présentation d’éditions et découverte de R-Diffusion Strasbourg,
Réseau de diffusion d’ouvrages et revues d’art contemporain & Extension urbaine de l’exposition
Erstein Musée Würth France Erstein
11h visite guidée (traditionnelle) en allemand (traditionnelle)
14h visite guidée « transcendantaliste » avec les compagnies Le Talon Rouge et Des Châteaux en l’Air. Parcours original et décalé dans les salles d’exposition. |
15h30 visite guidée (traditionnelle) en Français
Sélestat Frac Alsace
11h ”It’s a little world“,
Performance de Giulia Francini et Inès Sassi (actrice : Claire Aprahamian)
Performance 15h « Émetteur / Récepteur », performance d’Agathe Berthaux et Iris Yolal Performance 15h30 visite accompagnée par un artiste de l’exposition
Mulhouse La Kunsthalle
11h visite guidée apéritive
15h visite guidée de l’exposition
Führung 16h Lecture-performance de Jean-Michel Espitallier
Hégenheim FABRIK culture
11h vernissage en présence des artistes
Vernissage 16h30 visite guidée de l’exposition Saint-Louis
Forum de l’hôtel de ville 14h-18h rencontre avec l’artiste CRAC Alsace
15h visite guidée de l’exposition + performance de Guillaume Barth téléchargez le programme ici
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Sous nos yeux est un projet en plusieurs parties fait de rencontres, d’expositions et de publications. La proposition curatoriale explore des démarches artistiques comme autant d’écritures et d’inventions de matériaux. La petite histoire inscrit chaque oeuvre entre un lieu spécifique d’investigation et un espace commun d’intervention. Cette correspondance se révèle, dans le projet Sous nos yeux (partie1), tel un fil rouge, et prend la forme d’un rapprochement entre les montagnes du Rif, comme exemple géographique et La Kunsthalle de Mulhouse, son histoire, ses activités et sa fréquentation. Que le lieu d’investigation retenu par l’artiste soit réel ou virtuel, il nous amène à lire et penser les idées des oeuvres dans la grande histoire. C’est avec cette perspective, certes expérimentale, que le projet Sous nos yeux associe les artistes, les chercheurs et les professionnels de l’art et d’autres sciences humaines, inscrivant la notion d’oeuvre aux côtés des autres productions de la civilisation. Cette première partie se déploie entre divers lieux physiques, investis par les productions artistiques, dont La Kunsthalle est le quartier général.
La R22 radio est associée au projet comme un espace de dialogue, encadré par l’écrivaine et artiste Georgia Kotretsos, en collaboration avec la radio universitaire de Mulhouse (Radio Campus). R22 radio : www.radioapartment22.com
Radio Campus Mulhouse : www.radiocampusmulhouse.fr Abdellah Karroumest chercheur et directeur artistique basé entre Cotonou, Paris et Rabat. Son travail concerne les questions de création d’espaces et le vocabulaire de l’art. Commissaire invité à La Kunsthalle Mulhouse, Abdellah Karroum travaille sur le projet Sous nos yeuxqui se poursuit au MACBA, Musée d’Art Contemporain de Barcelone en 2014.
Adel Abdessemed (voir Decor aux Unterlinden ) étudie tout d’abord à l’École des Beaux-Arts d’Alger. Il quitte l’Algérie en 1995 puis étudie à l’École des Beaux- Arts de Lyon. Il obtient une bourse d’artiste qui lui permet de se rendre à New York et d’y exposer en 2001. Il utilise la vidéo, la sculpture, la photographie et le dessin. Il met à l’épreuve les limites sociales, culturelles et politiques aussi bien dans les sociétés musulmanes qu’occidentales. Son travail aborde le thème de l’exil depuis son départ précipité d’Alger et de l’École des Beaux-Arts, le jour même de l’assassinat de son directeur, lors de la guerre civile des années 1990. La liaison qu’il entretient avec le monde témoigne d’une réalité malade de violences et d’exodes. La référence à Ulysse et à la Méditerranée est une constante dans son oeuvre. L’art est une « porte de sortie ». Son travail propose un langage de la transgression pour briser les tabous liés au corps et aux idéologies. Les Mappemondes
Elles sont réalisées avec le recyclage de métaux, boîtes de conserve et autres produits de consommation de masse. La carte est faite de l’assemblage de ces morceaux imprimés, marqués, pour reconstituer un monde « pris en otage par la publicité ». La Mappemonde proposée pour Sous nos yeux, composée d’océans rouges et de continents rouges, est d’une violence silencieuse. L’artiste invente un vocabulaire, dans lequel le concept d’oeuvre d’art implique celui de responsabilité. A.K. Gabriella CianciminoNée en 1978 à Palerme en Italie, elle y vit et travaille. Après avoir étudié la peinture à l’Académie des Beaux-Arts de Palerme, Gabriella Ciancimino participe en 2003 à la création du collectif d’artistes UAU (United Artists Unknown). A cette occasion s’éveille son intérêt jamais démenti pour l’interaction entre les cultures et qui joue un rôle déterminant dans sa pratique. Elle se concentre sur les relations qui transforment l’oeuvre d’art en un moment de rencontre ou de confrontation. Elle crée ainsi des Zones Franches où des communautés différentes peuvent tisser des liens et explorer de nouvelles possibilités dans la diversité de leurs expressions. Son travail s’articule autour d’actions in situ et d’oeuvres collectives intégrant plusieurs médias (vidéo, musique, installation, dessin, graphisme, photo). Elle a exposé à l’American Academy de Rome (2009), au RISOMuseo d’Arte Contemporanea della Sicilia de Palerme (2010), à L’appartement 22 de Rabat (2010). Elle a contribué au Volume 1 du projet « Sentences on the banks and other activities » à Amman en 2010, ainsi qu’au « Projet pour le pavillon marocain de la 54e biennale de Venise » en 2011, et a participé à la biennale du Bénin en 2012. Plusieurs de ses oeuvres ont été acquises par des collections publiques comme le Museo del Novecento de Milan ou le FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur à Marseille. Le Jardin de la Resistance, 2013 Une oeuvre qui se développe depuis la première résidence réalisée par l’artiste dans le Rif, notamment en relation avec la coopérative de femmes Noua’Rif en 2011. À Mulhouse, Gabriella Ciancimino mène une recherche sur l’histoire des résistances et propose des productions collectives, en collaboration avec différents groupes d’étudiants, d’artistes ou de personnes de la vie associative. A.K Badr El Hammami Né en 1979 au Maroc, il vit et travaille à Valence en France. Arrivé en France en 2001, Badr El Hammami est diplômé de l’École des Beaux-Arts de Valence depuis 2009. Badr El Hammami expérimente de façon poétique le concept de frontière autour d’un ensemble d’installations, textes, photographies, vidéos et performances. Il questionne cette notion arbitraire sans laquelle l’étranger ne serait pas. Son statut d’étranger en France lui permet une lecture paradoxale des cartes et des territoires. Lorsque Badr regarde une carte, il ne voit pas « des pays juxtaposés, ni des formes », mais « un réseau de lignes, une forme rhizomique qui connecte tous les territoires ».
Cote a Cote, 2012, série de photographie et d’objets Cette première oeuvre photographique a été réalisée en dialogue avec les vendeurs ambulants, en majorité des Sénégalais en transit, dans les rues de Rabat. Lors de sa résidence à Mulhouse, l’artiste produit une « pièce » en relation avec la monnaie d’échange dans le Rif des années franquistes espagnoles, notamment en circulation dans la zone de Melilla. Cette oeuvre fait écho à la première, dans un devenir figé. A.K. Pedro Gómez-Eg aÑa Né en 1976 en Colombie, il vit et travaille au Danemark et en Norvège. Pedro Gómez-Egaña est un artiste colombien. Il a étudié la composition musicale et les arts plastiques au Goldsmiths College de Londres et à l’Académie Nationale des Arts de Bergen, ainsi que dans le cadre du programme national de recherche norvégien sur les arts. Pedro Gómez-Egaña a recours aussi bien à la sculpture qu’à la vidéo, la photographie ou aux oeuvres in situ qui explorent notamment les liens entre mouvement et temporalité. Certaines de ses oeuvres consistent en des mises en scène complexes où les spectateurs assistent aux transformations de compositions sculpturales. Son travail souligne également l’importance du temps dans les concepts de désastre, d’angoisse ou de catastrophe, si prévalant culturellement, tout en résistant à la logique du choc qui s’impose dans les médias. Il en résulte des oeuvres à la fois ludiques et fantomatiques, qui vont de la vidéo performative à la production théâtrale élaborée, avec ses dispositifs de réception soigneusement mis au point. Anytime Now, 2008, vidéo Réalisée à L’appartement 22, Rabat. Le film, conçu au départ comme une performance pour caméra, est réalisé en extérieur sur le seuil de l’espace d’exposition. Pendant le tournage, le projet est dérouté par un événement extérieur qui rattrape le scénario initial : les cris des manifestants qui se lèvent au milieu de la performance, occupent le champ sonore de l’oeuvre et la ramène à la réalité du lieu de production et de son contexte politique. A.K.
Younès Rahmoun Né en 1975 au Maroc, il vit et travaille à Tétouan. Younès Rahmoun est l’un des artistes les plus actifs de la «génération 00s» au Maroc. Cette génération développe un vocabulaire artistique inspiré des réalités sociales des années d’alternance politique et de transition démocratique dans le Maroc des années 2000, et dans le contexte global de l’art auquel ils participent. Depuis sa sortie d’école en 1999, il expérimente et pratique les interventions dans le paysage pastoral du Rif, comme dans l’oeuvre « Tammoun » ou « Ghorfa », et dans les musées, à l’instar de l’exposition « l’objet désorienté » organisée par Jean-Louis Froment, dans une réflexion sur le passage de l’art « de l’esthétique à l’éthique ». Il développe une oeuvre multiple, mêlant des influences provenant de son univers personnel, de ses origines, croyances et expériences. Déclinant un vocabulaire de chiffres, de couleurs et de formes, l’artiste crée des oeuvres souvent esthétiques, d’où émane une quête d’universalité. Loin de se restreindre à l’utilisation d’un seul et même médium, il explore avec curiosité les possibilités que lui offre son époque. Sa pratique va ainsi de l’installation au dessin en passant par les nouvelles technologies et le multimédia. Younès Rahmoun présente une cartographie de la Ghorfa, et des productions réalisées en amont ou après la réalisation de l’oeuvre comme espace architectural dans les montagnes du Rif. L’artiste propose une intervention pour inscrire les lignes de son parcours dans un aller/retour entre le paysage initial de son oeuvre et l’espace urbain de son exposition. A.K.
LMDP dont l’idée est de n’en avancer aucune, s’est joint par cette disposition naturelle à la proposition Sous nos yeux d’Abdellah Karroum et la Kunsthalle Mulhouse. Espérant ainsi aller voir de plus près encore cette condition des évidences et de leurs contraires, qui interroge aux yeux du groupe le matériau même du travail de l’art. LMDP est une forme de petit poème pour dire aussi que dans cette posture de travail tout se résout dans la possibilité de l’oeuvre. Abdellah voulait qu’on voit Marrakech, finalement tout le monde se verra à Mulhouse !
visites guidées, Kunstapéro, visites d’enfants etc … à voir sous Kunsthalle photos courtoisie Kunsthalle sauf la 2 et la dernière
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Vous avez apprécié les cours du Louvre en 2012, vous êtes impatient de connaître les nouveautés de 2013, en voici le programme, présenté par Sandrine Wymann, directrice de la Kunsthalle et Isabelle Lefèvre de l’Université de Haute Alsace. Cours Publics est un cycle de cours proposé conjointement par le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace, la Haute école des arts du Rhin et La Kunsthalle. Autour d’une thématique, quatre intervenants présentent un courant artistique, un pan de l’histoire de l’art permettant de re-contextualiser la création contemporaine. Les cours, assurés par des personnalités universitaires ou du monde de l’art sont ouverts à tous, sur inscription. Thème 2013 : L’ART IMMATERIEL
Depuis le XXème siècle, des artistes tendent à faire disparaitre la matière de l’oeuvre. Quels sont les mouvements, les formes qui incarnent cette évolution immatérielle de l’art ? Quels perceptions et rapport à l’oeuvre cette dématérialisation induit-elle ? Cycle thématique de 4 séances de 1h30 heure de 18:30 à 20:00 – La Fonderie / Grand Amphithéâtre 1 – Jeudi 14 février 2013 / Les situationnistes : au-delà de l’art ?
par Patrick Marcolini 2 – Jeudi 7 mars 2013 / L’art performance : débordements et immatériel par Michel Collet 3 – Jeudi 14 mars 2013 / Exposer l’immatériel par Mathieu Copeland 4 – Jeudi 21 mars 2013 / Des révélations autour d’une collection invisible ! par Béatrice Josse Jeudi 14 février 2013 : Les situationnistes : au-delà de l’art ? par Patrick Marcolini
Le mouvement situationniste, lorsqu’il apparaît au début des années 1950, a pour ambition de transférer les capacités de création des artistes à l’ensemble de la population, et de les exercer non plus sur des oeuvres mais sur la vie quotidienne elle-même.
Cela est toutefois impossible à réaliser sans une révolution qui sortirait les masses de la passivité où les maintient le capitalisme avancé. Dans ces conditions, quel statut donner aux activités du mouvement : art politique, art sans oeuvres, art contextuel ? Ou bien s’agit-il d’un dépassement de la sphère artistique elle-même ?
Patrick Marcolini est conservateur de bibliothèque, docteur en philosophie et chercheur à l’Université de Toulouse II-Le Mirail. Il a publié Le mouvement situationniste. Une histoire intellectuelle (éditions L’Echappée, 2012). Jeudi 7 mars 2013 : L’art performance : débordements et immatériel par Michel Collet
La performance constitue une référence essentielle de l’art contemporain. Son histoire turbulente est aujourd’hui en cours de réévaluation. Historiquement rebelle aux tentatives d’assignation, la performance produit des gestes prodigieux ou si dérisoires parfois qu’ils peuvent être confondus avec le banal de la vie. Au centre de cet art immatériel : l’action. Nous nous attacherons à relever les lignes de sens qui traversent la performance comme art dé-spécialisé, véritable nébuleuse, née il y a un siècle avec les Futuristes et Dada et dont la vitalité étonnante est aujourd’hui réactivée par de nouvelles propositions…
Michel Collet est théoricien, il est responsable du Pôle Corps de l’artiste à l’ISBA Besançon. Performeur & curateur de nombreux événements en performance notamment de Locus Metropole en Europe, et à New York il est responsable avec Patrice Lerochereuil d’un événement dédié à l’art action, intitulé Blago Bung, à la Fondation Emily Harvey.
Jeudi 14 mars 2013 : Exposer l’immatériel par Mathieu Copeland
A travers ses projets d’exposition Mathieu Copeland s’intéresse à la dimension immatérielle et éphémère des oeuvres. Ne produisant pas de traces, ces oeuvres n’existent que dans le temps nécessaire de leur perception et de leur interprétation. Leur pérennisation n’est effective qu’en se fixant dans la mémoire. En outre, elles renégocient les rapports avec le spectateur et le lieu.
Mathieu Copeland, commissaire d’exposition indépendant, cherche à subvertir le rôle traditionnel des expositions. Il est notamment co-commissaire de « VIDES, Une Rétrospective – 2009 » au Centre Pompidou Paris et à la Kunsthalle de Bern, il a organisé de nombreuses expositions dont « Soundtrack for an Exhibition » et « Alan Vega » au Musée d’Art Contemporain de Lyon, « Une Exposition Chorégraphiée » à la Kunsthalle de St Gall (CH) et à La Ferme du Buisson à Noisiel (FR), et a initié les séries « Exposition
parlée », et « Exposition à Être Lue ».
Jeudi 21 mars 2013 : Des révélations autour d’une collection invisible ! par Béatrice Josse
En proposant l’acquisition d’oeuvres protocolaires et performatives, le Fonds régional d’art contemporain de Lorraine tente de revendiquer le peu de place laissé aux pratiques éphémères dans les collections alors même qu’elles ont une longue histoire derrière elles. Comment acquiert-on une performance, quelles sont les contraintes de conservation et comment les montre-ton ?
Autant de questions que vous vous posez sans jamais avoir eu de réponse.
Béatrice Josse est directrice du FRAC Lorraine. Avec une large place faite aux pratiques performatives, aux oeuvres protocolaires, la collection du Frac Lorraine constitue un véritable espace de réflexion et d’expérimentation, ouvert à la danse comme au cinéma. Modalités d’inscription Inscription uniquement par courrier auprès du Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace – Maison de l’Etudiant – Campus Illberg -1, rue Werner 68100 Mulhouse
Tarif plein : 25 euros / tarif réduit 10 euros pour l’ensemble des conférences.
Bulletin téléchargeable ici :Bulletin d’inscription cours publics 2013ou
sur : www.kunsthallemulhouse.com (à venir)
Pour tout renseignement concernant l’inscription s’adresser au Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de
Haute-Alsace : 03 89 33 64 76 / isabelle.lefevre@uha.fr