Sommaire du mois de septembre 2018

l’Oiseau de Brancusi à la Fondation Beyeler

02 octobre 2018 : Miro au Grand Palais de Paris
05 octobre 2018 :  Mon Nord est Ton Sud
19 octobre 2018 : Füssli, Drame et Théâtre
23 octobre 2018 : « Joana Vasconcelos, I Want to Break Free », au MAMCS
26 octobre 2018 : Namibie l’art d’une jeune génération au musée Würth
29 octobre 2018 : Radiophonic Spaces au Musée Tinguely
30 octobre 2018 : Mathieu Pernot à la Filature de Mulhouse

Mon Nord est Ton Sud

Jusqu’au 11 novembre 2018 à la Kunsthalle de Mulhouse
L’objet de l’exposition Mon Nord est Ton Sud, n’est pas de
développer une analyse sur ce qui rapproche ou éloigne
Mulhouse et Freiburg im Breisgau mais de prendre le
prétexte de ces deux villes pour observer des réalités plurielles
et développer une réflexion sur ce qui différencie deux sujets,
deux situations a priori proches voire confondues.
Sandrine Wymann

Katrin Ströebel

L’exposition est construite autour d’une autre idée de
l’exotisme : il existe plusieurs espaces qui se côtoient, dont
l’espace géographique à l’intérieur desquels les objectifs,
les visées ou les attentes sont pluriels parfois même
contradictoires.
les artistes :
Bertille Bak – Chto Delat – Gil & Moti – Jan Kopp
Georg ia Kotretsos – Katrin Ströbel -Clarissa Tossin
– Maarten Vanden Eynde

Gil & Mot
i
(nés respectivement en 1968 et 1971 en Israël, ils vivent
et travaillent aux Pays Bas)

Ce duo d’artistes masculins affiche clairement son identité :
couple homosexuel, ex-juifs israéliens immigrés aux Pays-Bas.
De là découle tout leur travail qui prend la forme d’installations,
de peintures, dessins, films et photographies. Réunis depuis 1998, ils
partagent tout, chaque moment, mêmes vêtements, mêmes clés,
même portefeuille… À eux deux, ils se sont fabriqué une nouvelle
individualité hors norme, bien décidés à explorer sans concession les
thèmes socio-politiques qui les animent, comme celui des minorités
discriminées, du racisme, de l’altérité.
En 2014 est né le projet Dutch Volunteers. La première
condition pour pouvoir s’inscrire comme volontaires
d’une ONG néerlandaise et partir dans les territoires Cisjordaniens
afin d’apporter leur aide aux palestiniens, était
qu’ils abandonnent leur nationalité israélienne pour devenir
des citoyens néerlandais. Cette nouvelle nationalité
obtenue, ils ont pu se rendre à la fois dans les territoires
occupés et en Israël. Les oeuvres présentées dans Mon Nord
est Ton Sud sont des témoignages de plusieurs communautés
qui se côtoient sans savoir se rencontrer.
Jan Kopp (né en 1970, il vit et travaille
à Lyon en France)

Dessin, vidéo, sculpture, performance, l’ensemble de ces médiums
sont présents dans la pratique de Jan Kopp, pourvu qu’ils
lui laissent la possibilité de prolonger une rencontre.
L’« être ensemble » est un thème qu’il explore sous
différentes formes aussi bien participatives que
contemplatives. Il s’intéresse à la ville qui est un
vivier formidable d’architecture mais aussi de
chaos, d’organisations sociales et de personnes.
Elle lui offre des espaces à arpenter et des détails
à observer.
Utopia House est un projet et une oeuvre nés de l’écoute et
de la rencontre. La commande initiale était de réhabiliter un foyer
décati d’élèves de lycée, d’offrir à de jeunes adolescents un espace
de vie agréable. En les écoutant, Jan Kopp s’est aperçu
que l’envie d’évasion était au moins aussi forte que
la demande d’un nouveau lieu de convivialité.
À ce message, il a répondu par Utopia House, une
sculpture habitable qui est à la fois un bateau et
une habitation. Construite collectivement par une
mise en commun de savoir-faire et d’immenses
énergies, l’oeuvre a ensuite navigué pendant
plusieurs semaines de Mulhouse à Lyon, aller retour.
Georg ia Kotretsos (née en 1978 à Thessalonique en Grèce,
elle vit et travaille à Athènes)
Georgia Kotretsos, a grandi
en Afrique du Sud, étudié aux Etats-Unis puis est
revenue travailler en Grèce. De là, elle développe
une oeuvre très inscrite dans l’actualité du monde
qu’elle observe à partir de son statut de femme
artiste grecque. La question du savoir, de son
partage et le débat sont au coeur de son engagement.
Activiste, elle a un travail de photographie, de
dessin, de sculpture mais elle est aussi à l’initiative
de rassemblements, de conférences, de textes qui
traduisent autant sa parole que celles de ceux qu’elle
engage à ses côtés.
En avril 2016, elle entreprend la première
expédition liée à son projet The Phototropics. En
partant sur l’île d’Ithaki, l’objectif est de mener un
voyage de recherche pour explorer le phénomène
du phototropisme appliqué aux mouvements
humains. Sur place, elle déploie des gestes
éphémères, comme inscrire le mot « HELP » en
anglais et en arabe sur les plages avec les parasols
des vacanciers. Les expéditions suivantes la mènent
au Maroc à Merzouga dans le désert, autre point
stratégique de la migration humaine, puis aux
grottes d’Hercule point de départ de nombreux
migrants. Les photographies et dessins présentés
dans Mon Nord est Ton Sud documentent les
voyages successifs tandis que les sculptures
attenantes rappellent la fragilité des états jamais
définitivement installés.
Pour construire votre visite / parcours au sein de
l’exposition :
Emilie George / Chargée des publics
emilie.george@mulhouse.fr
+33 (0)3 69 77 66 47
Éventail des visites à thème téléchargeable sur
www.kunsthallemulhouse.com

Sommaire du mois de juillet 2018

01 juillet 2018 : MANGUIN La volupté de la couleur
05 juillet 2018 : Chagall, Lissitzky, Malévitch. L’avant-garde russe à Vitebsk (1918-1922)
11 juillet 2018 : Ma vie est un roman
13 juillet 2018 : Jan Fabre – Ma nation : l’imagination
15 juillet 2018 : Noeuds Négatifs – Etienne Chambaud
16 juillet 2018 : L’Atlas des Nuages à la Fondation François Schneider
20 juillet 2018 : Kupka – Pionnier de l’abstraction
22 juillet 2018 : La Biennale Internationale de St Paul de Vence
29 juillet 2018 : La Sécession à Vienne

Noeuds Négatifs – Etienne Chambaud

Jusqu’au 26 août 2018
Après les cerveaux de chair, mais aussi spirituels
de Jan Fabre, on peut tenter de pénétrer dans celui
d’Etienne Chambaud et de dénouer ses Noeuds Négatifs.

Le travail d’Étienne Chambaud consiste en une recherche
sur les frontières ou les limites entre formes, objets,
gestes et discours, ce que l’artiste nomme une
« Écologie des Séparations ».
Dans ses œuvres, différents espaces, domaines de savoir,
modes de capture, de conservation et de transmission
se mêlent, se croisent ou se chevauchent.
Pour Mulhouse, de nombreuses œuvres sont produites
spécialement pour le lieu dont l’une conçue à partir de
l’arène des macaques du Parc Zoologique et Botanique
de Mulhouse.

Cinquante ans après sa construction et un an après
sa démolition, la structure en béton armé est transformée
en un nouveau dispositif d’exposition dans un espace
redéfini par l’artiste en un jeu de coupes et de trouées.
l’artiste construit un dispositif qui noue les ruines
d’une cage de zoo et une série de sculptures, collages,
peintures et vidéo.
 La Kunsthalle Mulhouse accueille Noeuds Négatifs,
une exposition monographique d’Étienne Chambaud.

Noeuds Négatifs est une exposition quasi fractale :
elle est composée de plusieurs strates d’expositions qui
se partagent ou se disputent un même espace.
Ni simple somme ni simple soustraction de l’une par d’autres,
ces strates laissent entrevoir une combinatoire plus
complexe qui ne se révèle pas a priori. Comme autant de
dimensions parallèles, elles s’exposent l’une à l’autre, entrent
en contacts, se chevauchent, se frôlent, s’entrecoupent,
s’interpénètrent, coïncident parfois, dessinent un espace
commun ou au contraire s’excluent mutuellement et
coexistent sans bords en partage.

Etienne Chambaud vue exposition Noeuds Negatifs-2018-credit-la-kunsthalle-photo-sebastien-bozon.

 
La Kunsthalle Mulhouse-Centred’artcontemporain
LaFonderie
16ruedelaFonderie-68093MulhouseCedex
Tél:+33(0)369776647
kunsthalle@mulhouse.fr/www.kunsthallemulhouse.com

Sommaire du mois de juin 2018

Art Basel 2018

02 juin 2018 : Zao Wou-Ki L’espace est silence
04 juin 2018 :
Fondation Fernet Branca – Collection David H.Brolliet
09 juin 2018 :
Utopia House | Rhin – Rhône, le retour
16 juin 2018 : Art Basel 2018
17 juin 2018 :
James Turrell. The Substance of Light
18 juin 2018 :
DAVID NASH « NATURE TO NATURE »
19 juin 2018 :
L’IMPERMANENCE , Fondation Fernet Branca
20 juin 2018 : Les artistes robots
23 juin 2018 :
Tsuguharu Foujita, un japonais à Paris
29 juin 2018 :
Ernesto Neto, GaiaMotherTree

UTOPIA HOUSE

C’est ce lundi 7 mai jusqu’au jeudi 10 mai 2018

« La meilleure façon de s’approprier cet espace, c’était
de le faire ensemble »
Jan Kopp
Venez saluer Jan Kopp et son équipage le long du trajet !
Utopia House franchira deux écluses mulhousiennes :

Utopia House
photo Clarisse Schwab

→ 10 h – 10h30 : écluse 41 (au niveau du pont de Bâle)
→ 10h45 – 11h15 : écluse 39 (après la passerelle piétonnière
du Hasenrain)
L’embarcation sera visible par la suite sur les bords du canal
du Sud Alsace entre Mulhouse et Dannemarie,
n’hésitez pas à suivre l’équipage à pieds ou à vélo…
et profiter du soleil printanier pour un pique-nique bucolique !

En 2016, La Kunsthalle a invité l’artiste Jan Kopp à collaborer
avec les élèves du Lycée professionnel Saint-Joseph de Cluny
à repenser avec et pour eux, leur foyer, lieu de vie et d’échange.
Jan Kopp a choisi d’élargir son étude à la question de l’habitat,
de réfléchir à la problématique de l’hébergement d’urgence,
à la crise du logement, aux besoins d’architectures alternatives…
Les recherches et expérimentations que les élèves ont menées
durant des ateliers sont venues nourrir Utopia House, une œuvre
capable de naviguer sur l’eau en présence des lycéens pour être
par la suite renversée et devenir le toit d’un foyer des élèves.
Cette navigation constitue une des étapes du projet
Utopia House qui mobilise de nombreux partenaires locaux,
dont le Lycée des métiers du BTP Gustave Eiffel de Cernay
qui a construit l’embarcation de 14m de long sur 5m de large.
Utopia House naviguera jusqu’à Lyon entre le 7 et le 20 mai
sur le canal du Rhin au Rhône puis sur la Saône pour un trajet
de 417 km et passera 126 écluses pour y être présentée par
la Fondation Bullukian, du 29 au 31 mai, sur les quais du Rhône.
A la fin du mois de juin, Utopia House remontera le canal
du Rhône au Rhin et sera exposé à La Kunsthalle Mulhouse
dans le cadre de l’exposition Mon Nord est ton Sud,
du 13 septembre au 11 novembre 2018.
Feuille de route pressentie :

J1 → lundi 7 mai à 9h30 : d’Illzach à Wolfersdorf/Dannemarie
J2 → mardi 8 mai : de Wolfersdorf/Dannemarie à Montbéliard
J3 → mercredi 9 mai : de Montbéliard à L’Isle sur le Doubs
J4 → jeudi 10 mai : de l’Isle sur le Doubs à Baume les Dames
J5 → vendredi 11 mai : de Baume les Dames à Besançon Tarragnoz
J6 → samedi 12 mai : de Besançon Tarragnoz à Ranchot
J7 → dimanche 13 mai : de Ranchot à Choisey
J8 → lundi 14 mai : de Choisey à Seurre
J9 → mardi 15 mai : de Seurre à Tournus Chardonnay
Pause → du mardi 15 mai au soir jusqu’au samedi 19 mai au matin
J10 → samedi 19 mai : de Tournus Chardonnay à Trevoux
J10 → dimanche 20 mai : de Trevoux à Lyon

« Mon idée est de construire un espace démontable et
capable de naviguer. Je souhaite donner à cette « maison »
une première vie en tant qu’installation itinérante pouvant
accueillir un certain nombre d’élèves […] pour réaliser
un voyage d’une dizaine de jours sur le canal du Rhin
au Rhône. […] Ce qui m’intéresse également, c’est la
question de l’âge des futurs usagers de ce lieu : ce sont
des jeunes à l’aune de l’âge adulte et le voyage pourra,
pourquoi pas, être imaginé comme un voyage initiatique. »

Jan Kopp

Jan Kopp est né en 1970 à Francfort (Allemagne) et vit à Lyon.
Son travail recourt à différents médias : dessin, son, vidéo,
sculpture, performance, sans en privilégier aucun, et résiste à
toute tentation de spécialisation comme toute tentative de
classification. Il se déploie aussi bien à travers de vastes
installations conçues au regard des espaces qu’elles occupent,
que sous des formes plus discrètes telle que du crayon sur papier.

La ville est un thème récurrent, autant comme lieu possible
d’intervention que d’observation pour en déceler et figurer
les plus infimes signes poétiques.
Jan Kopp enseigne depuis 2015 à l’École Supérieure d’Art de
Clermont Métropole. Il est représenté par les galeries Eva Meyer,
Paris et Laurence Bernard, Genève.

Ses oeuvres ont été présentées au travers de nombreuses
expositions personnelles et collectives dans des institutions reconnues :
Centre Pompidou – Paris (2015) ; Centre d’art La Criée (2013) ;
Frac Alsace (2008) ; Biennale de Lyon (2001) ; PS1/MoMa – New-York (2000).

www.jankopp.net

La Presse :

les principaux articles
Depuis le lancement en septembre 2016 à l’écomusée d’Alsace,
la presse suit attentivement Utopia House.

Reportages TV
Extrait du JT de France 3 Haute-Alsace – 19.04.2018

Reportage du journal L’Alsace – 19.04.2018

Extrait du JT de France 3 Haute-Alsace – 27.04.2017

Extrait du JT de France 3 Haute-Alsace – 16.12.2016

Extrait du JT de France 3 Haute-Alsace – 05.12.2016

Presse écrite

En 2018

Journal L’Alsace,
« Utopia House, un rêve qui avance bien », 18 avril 2018

Sommaire du mois de mars 2018

Anselm Kiefer, le Jardin de Klingsors, 2015-2017

01 mars 2018 : Le « trésor Gurlitt » au Kunstmuseum de Berne
02 mars 2018 : Etre moderne : le MoMA à Paris
08 mars 2018 : Journée de la femme
10 mars 2018 : The Live Creature à la Kunsthalle de Mulhouse
11 mars 2018 : La rétrospective de l’oeuvre de César
16 mars 2018 : RE-SET : assimilation et transformation dans la musique et dans les arts visuels depuis 1900
20 mars 2018 : La Picasso Story au Kunstmuseum de Bâle
23 mars 2018 : L’évasion photographique – Adolphe Braun
28 mars 2018 : Anselm Kiefer, Für Andrea Emo

The Live Creature à la Kunsthalle de Mulhouse

Sur une proposition de Soledad Gutiérrez (née en 1976
à Torrelavega en Espagne) commissaire indépendante
et chercheur à la Kunsthalle de Mulhouse
avec les artistes :
Anna Craycroft, Esther Ferrer, Adelita Husni-Bey,
Allan Kaprow, Teresa Lanceta, Nicolas Malevé,
Aimée Zito Lema

Soledad Gutiérrez Kunstalle

Le titre The Live Creature (L’être vivant) est tiré
du premier chapitre de
L’art comme expérience de John Dewey,
paru en 1934. Bien que le livre ait reçu à l’époque un
accueil mitigé, il est devenu avec le temps, et au fil des
relectures successives, une référence majeure sur
l’éducation artistique et les rapports entre art et vie
quotidienne. Selon Dewey, l’autonomie de l’expérience
artistique est ancrée dans la fonction sociale de l’art.
De là naissent des pratiques à caractère relationnel
dont on comprend l’organisation au fur et à mesure
de leurs productions.
La théorie de Dewey peut être vue comme une tentative
de comprendre la pratique artistique, ce qu’elle
a d’important et de singulier, ses manifestations
physiques (“l’objet expressif”) à travers un processus tout
entier. L’élément fondamental n’est alors plus
l’oeuvre d’art” matérielle mais le développement d’une
expérience”.
Se distinguant de cette approche théorique, l’exposition
présente des projets qui explorent les liens entre
l’éducation artistique et la pratique de l’art, l’artisanat
comme moyen de se référer au monde, le corps comme
sujet de transmission et l’influence de l’environnement
urbain qui nous entoure. Ces éléments deviennent le point
de départ de processus de recherches et de productions
individuelles et collectives, faisant de l’art un outil
d’une meilleure compréhension de nos modes de vie.

Les parcours bus de l’art contemporain proposés par
Versant Est – réseau art contemporain en Alsace
reviennent le dimanche 18 mars 2018
Découvrez trois parcours au départ ici
de Colmar, Mulhouse et Strasbourg pour partir
à la découverte de l’Alsace artistique.
Avec Fernando Aguiar, Emma Dusong, Valerian Maly
& Klara Schilliger, Aimée Zito Lema et le Groupe de
recherche Action Building
Pour cette 9ème édition, La Kunsthalle accueille
Locus Métropole, un événement où la performance est
mise à l’honneur. L’événement est dédié au thème
de la langue et du langage, déconstruits, déformés et
reformés par des artistes, performeurs et écrivains poètes.
À l’occasion, la langue est parlée, les textes sont dits,
l’écriture prend corps et défriche les diverses formes
de la poésie contemporaine.

En partenariat avec Montagne Froide.
Entrée libre, petite restauration sur place.
SAMEDI 17 MARS
 10H00 – 13H00 :
Score for Mother and Child, workshop proposé par
Aimée Zito Lema


Cet atelier prolonge le travail développé par l’artiste autour
du langage du corps et de la mémoire gestuelle. Sous la forme de jeux,
le public est invité à expérimenter l’idée de transmission par
le corps à travers des exercices et gestes proposés par une chorégraphe.

À partir de 15 ans. Gratuit, sur inscription obligatoire
kunsthalle@mulhouse.fr / 03 69 77 66 47
14H00 : Atelier famille
Proposé par Stéphane Clor, artiste plasticien et musicien en
résidence-mission à Mulhouse.
En partenariat avec les Ateliers Pédagogiques d’Arts Plastiques
du Pôle Education et enfance de la Ville de Mulhouse.
Atelier complet
15H00 : Visite guidée de l’exposition The Live Creature
Entrée libre
16H00 – 18H00 : Ciné-débat Jeune public
À l’occasion du Printemps des Poètes, le réseau Canopé
propose onze courts-métrages enchanteurs pour bercer
le public d’une douce rêverie !
En partenariat avec Canopé.
Entrée libre, à partir de 7 ans.
DIMANCHE 18 MARS

9H00 : 6 lieux, 6 expositions à découvrir, parcours en
bus au départ de la gare de Mulhouse

Le Lézard, le FRAC alsace, le Syndicat potentiel,
le CEAAC et La Chambre – retour vers 19h00
Tarif plein 10€, tarif réduit 5€ – Renseignements et réservations : adeline.garnier@versantest.org / 09 51 40 21 57
12H00 – 17H00 : présentation-dédicace de Melsass
de Martin Chramosta
Tête d’un jeune grimaceur © Martin Chramosta
Édition La Kunsthalle Mulhouse & Mark Pezinger Verlag

Cet ouvrage vient clore la résidence universitaire de l’artiste suisse,
Martin Chramosta organisée conjointement avec le Service
Universitaire de l’action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace
qui s’est déroulée en 2016 à la faculté de Marketing et d’Agrosciences
de Colmar.
Entrée libre
15H00 : Visite guidée de l’exposition The Live Creature
Entrée libre
16H00 : Écrire l’art
Lecture-performance de Sandra Moussempès, poète.

© Andres Donadio
Sous la forme d’une mini-résidence de quatre jours,
Sandra Moussempès, auteure contemporaine, s’immerge
dans l’univers de l’exposition et compose autour des œuvres.
Dialogues, créations, collaborations, poésies visuelles et sonores,
textes et expressions permettent de visiter, voir, concevoir
et revoir les œuvres à travers le langage spécifique de l’écrivain.
En partenariat avec le festival POEMA, écritures poétiques
d’aujourd’hui
Entrée libre
Heures d’ouverture
Du mercredi au vendredi de 12h à 18h
Les samedis et dimanches de 14h à 18h,
dimanche 18 mars de 12h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu’à 20h
Fermé les lundis et mardis
les 30 mars et 1er avril 2018
Entrée libre
Visites guidées
Visites guidées, les dimanches à 15 heures
et samedi 17 mars et 24 mars à 15h00
entrée libre
Pour les groupes, renseignements
et réservations au 03 69 77 66 47
Visites enfants renseignements
au 03 69 77 66 47

Sommaire du mois de janvier 2018

Pastel de Nicolas Party
Fondation de l’Hermitage Lausanne

01 janvier 2018 :  Voeux 2018
03 janvier 2018 : Nuit des musées bâlois 2018
05 janvier 2018 : Le jardin secret des Hansen,
la collection Ordrupgaard
08 janvier 2018 : L’art du pastel de Degas à Redon
10 janvier 2018 : Claude Monet, Collectionneur
11 janvier 2018 :  Cours Publics 2018
13 janvier 2018 :  Cristina De Middel « Muchismo »
16 janvier 2018 :  FOLLOWERS – la HEAR
21 janvier 2018 : Joseph BEY – Le murmure des ombres
24 janvier 2018 : Women House à la Monnaie de Paris
26 janvier 2018 : Sofia Hultén – Here’s the Answer,
What’s the Question?
29 janvier 2018 : Hélène de Beauvoir, Artiste et femme engagée

FOLLOWERS – la HEAR

Il  vous reste 2 jours pour visiter
FOLLOWERS est une exposition des étudiants du Plateau,
option Art de la HEAR – Haute école des arts du Rhin :
« Il s’agissait de se positionner sur le flot d’images auquel on est
confronté sur internet et les réseaux sociaux en tant que
“followers”, questionner ces images en leur redonnant une
matérialité.  »
Anne Immelé

Shireen Ali, Lena Beckerich, Fred Bello, Neckar Doll,
Silviane de Goër, Alice Guérin, Emma Haëck, Jacques Herrmann,
Hyosook Kim, Ange-Frédéric Koffi, Léa Kreitmann, Nahrae Lee,
Juliette Liou, Vincent Lo Brutto, Emmanuel Michaud,
Océane Pastier, PHiLiPPe PAULiN, Maëlyn Pesquer, Laura Porzio,
Nastassja Ramassamy, Julie Robiolle, Yvan Rochette, Robinson Roumier,
Agathe Sieffert, Pablo Stahl, Marion Stoll, Lydja-Uta Szatkowski,
Hippolyte Tessier.
Etudiants en en 3e , 4e et 5e année option art à la Haute école des arts du Rhin
(Hear), ils ont investis les lieux de La Kunsthalle de Mulhouse.

Le projet initié par leurs professeurs  : Edouard Boyer, Ivan Fayard,
Anne Immelé
explore les nouvelles formes et les nouveaux statuts
de l’image à l’ère des réseaux sociaux. Tout un questionnement
qui est d’actualité qui les orientait à travailler en 2 dimensions,
tout en leur laissant la liberté de leur propre interprétation.
Chaque étudiant a produit sa pièce durant l’année, pour ensuite
collaborer à la mise en espace pour cette exposition, force discussions
et conseils des coordinateurs.
Tous les médiums ont été utilisés, tant qu’il s’agit d’image :
peinture, photo, vidéo, dessin, édition, sculpture …
Une performance a eu lieu pendant le vernissage (que j’ai manquée
pour cause de vernissage à Colmar) qui consistait à reproduire un
épisode de The joy of painting , célèbre show télévisé diffusé aux
États-Unis dans les années quatre-vingt.
Lena Beckerich : A walk in the wood, hommage à Bob Ross
la performance consistait à reproduire en direct,
en suivant un tutoriel qui apprenait à peindre des paysages,
l’image à partir d’une toile blanche. Aussi se pose la question
de savoir qui est l’auteur de l’image ?
L’inspiration vient aussi de Dafen, un village chinois où
8 000 artistes produisent à la chaîne trois à cinq millions
de tableaux par an.

Frèd Bello, les légos
Une autre performance que j’ai ratée, si vous avez des photos je suis
preneuse 😳 , Yvan Rochette a crée un masque en plâtre,
genre scaphandre. C’est un performer en tenue d’Adam qui s’en est
paré et  s’est promené lentement dans l’exposition, s’arrêtant devant
les oeuvres, à la surprise des visiteurs, déclenchant l’hilarité,
la gêne, la curiosité
Questionnement sur le regard et l’identité , quelle image
l’on renvoie de soi, quand on est tout nu, juste à l’abri d’un
masque.
La mythologie est assez évoquée, notamment par le dessin
de Lydja-Uta Szatkowski, qui s’interroge sur la légende
grecque qui circule sur les réseaux sociaux, sur la déesse
de la Lune Sénélé. A chaque éclipse de lune, on dit que Séléné
allait être mangée par un dragon. Lydja est séduite et amusée
par l’idée que la légende de Sénélé, relayée par les réseaux
sociaux, lui accorde le statut, de vampire, qu’elle lui préfère
à la légende originelle.
O Serapis, film d’Emmanuel Michaud où le collectif des élèves
semble rendre hommage à la divinité syncrétique, en le parant
de leurs bijoux, puis en le dépouillant, en une sorte de rite.
Idole déchue ?
Une autre vidéo sur la société de consommation, de Philippe Paulin
The Stupid Beast
D’autres évoquent les images smartphones, les dessins d’enfants –
Léa Kreitmann .
D’autres encore reprennent des photos de l’enfance, en extraient les
détails, pour les repeindre.
Une autre vidéo De Abdomen à Zygote » d’Emma Haëck
Pablo Stahl dès l’entrée nous propose un slogan en poster
“Devenez votre carrière”

Autoportrait, lorsque l’on sait que ses parents sont artistes
bon sang ne saurait mentir !
Hippolyte Tessier
propose de nous servir en
images multiples sérigraphiées

L’exposition se tient du 13 au 18 janvier,
de 12 h à 18 h
Suivez-les
Si j’ai commis des inversions ou des erreurs je suis ouverte
à toutes suggestions.