25 ansd’acquisitions au musée des Beaux Arts de Mulhouse

Acquérir des œuvres fait partie des missions
fondamentales d’un musée.

La politique d’acquisitions suit un fil conducteur pour
préserver la cohérence de la collection. Il peut s’agir
de combler les lacunes ou d’étoffer certains courants
du fonds d’art ancien et moderne, mais également de
conserver la mémoire et de soutenir la scène artistique
locale. Un budget annuel est dédié aux acquisitions du
musée par sa tutelle (ici la Ville de Mulhouse, avec dans
certains cas l’aide financière de l’État et de la Région).
Aux achats onéreux à des antiquaires, galeries, particuliers, artistes ou en vente publique s’ajoutent les libéralités (dons manuels, donations notariées et legs). Les objets choisis sont soustraits au marché pour devenir propriété publique et inaliénables. La pertinence de la sélection est donc cruciale, autant en termes d’intérêt artistique, d’authenticité que de provenance. Elle est garantie par l’avis d’une Commission scientifique régionale sous l’égide de la Direction régionale des Affaires culturelles.

Depuis 25 ans, le Musée des Beaux-Arts de Mulhouse a complété sa collection avec plus de 300 œuvres de différents domaines (dessins, gravures, peintures,
photographies et sculptures). Il s’agit de productions d’artistes du 19e au 21e
siècle, surtout originaires du Haut-Rhin ou actifs sur ce territoire. Dans le cas de l’art contemporain, la politique d’acquisitions a été étroitement liée à la programmation culturelle, car à l’issue des expositions temporaires, le musée a presque toujours acheté à l’artiste l’une de ses réalisations – soit directement, soit sous forme d’aide à la production –. Cette démarche s’inscrit dans une longue tradition puisqu’au 19e et au début du 20e siècle, les membres de la Société des arts, qui gérait le musée sous l’égide de la Société industrielle de Mulhouse, avaient fait le choix d’acheter des tableaux d’artistes de leur temps dans les Salons de Paris, Strasbourg et Mulhouse.

Cette exposition est également un hommage aux nombreux donateurs (collectionneurs, artistes ou héritiers) qui ont offert une ou plusieurs œuvres au musée, avec la certitude qu’elles seraient conservées dans de bonnes conditions pour les générations futures. Que leur générosité soit ici soulignée et honorée.

Le parcours

Le 19e siècle

Période phare du Musée des Beaux-Arts de Mulhouse, représentant plus de
60 % des œuvres, le 19e siècle a été renforcé depuis 25 ans par divers achats, dons et legs.

Jeune femme en costume de Capri 1975, huile sur toile

La part belle revient aux peintres alsaciens qui étaient déjà présents en grand nombre dans les collections. Le musée a cherché à recueillir d’autres types de production de ces artistes (portraits, nus, scènes de genre…), afin de constituer un corpus de référence pour l’histoire de l’art régional. Parmi eux, nous retrouvons Emmanuel Benner et son neveu Many Benner, premier conservateur du Musée Jean-Jacques Henner à Paris, mais aussi Marcel Rieder, un Thannois connu pour ses effets d’ombres et de lumières dans ses scènes intimistes, ou encore le Strasbourgeois Frédéric Théodore Lix, célèbre pour ses scènes campagnardes et ses peintures d’histoire. Plus récemment, un portrait de famille de Marie-Augustin Zwiller, ainsi qu’un tableau original de
Ferdinand Wachsmuth représentant un ermite mort veillé par son fidèle compagnon ont enrichi les collections.

un ermite mort veillé par son fidèle 1844

Des œuvres d’artistes originaires de régions voisines sont également entrées au musée, comme le paysage des bords du Doubs du Franc-comtois Émile Isenbart ainsi que la vue du lac de Walenstadt en Suisse par l’Allemand Guillaume (Wilhelm) Wintz.

L’Entre-deux-guerres

Le musée a entré en collection les œuvres de plusieurs artistes nés avant 1914, qui ont atteint leur maturité dans l’Entre-deux-guerres.

                                                      Robert Breitwieser 1931

Robert Breitwieser, peintre mulhousien très célèbre à son époque, fort de sa double formation française et allemande, est représenté par ses thèmes de prédilection (paysage, nature morte, portrait). Les portraits du couple Spengler par Alfred Giess, dernier Haut-Rhinois qui ait obtenu le Grand Prix de Rome,

frappent par leur aspect hyperréaliste. Paul Hertzog, qui apparaît sur son autoportrait dans la fleur de l’âge, est ici entouré de ses proches. Le Franc-comtois Maurice Ehlinger gardera son style académique au-delà de la Seconde Guerre mondiale.

Maurice Ehlinger, la Belle Colmarienne

Les marines sur bois de Léon Zeytline sont moins connues que ses scènes de la vie parisienne. Léon Lehmann représente inlassablement les paysages du Sundgau qui lui sont cher. Enfin, Otto Pfeiffer, peintre
naturaliste et spécialiste des animaux, se distingue par ses scènes champêtres.

Arts graphiques et sculptures – Art ancien et moderne

Jusqu’à l’époque contemporaine, les artistes travaillaient leurs compositions par des dessins préparatoires d’ensemble ou de détail, comme en attestent les

                                            Jean Jacques Henner

croquis de Jean-Jacques Henner et d’Émile Zipelius au 19e siècle, mais aussi de Charles Walch

Émile Zipelius
au 20e siècle qui met en place dans l’œuvre présentée ici les lignes directrices de son tableau L’armoire à l’ange, conservé au musée
des Beaux-Arts.

                                      Charles Walch

Les gravures de Léon Lang, Henri De Neef et Robert Simon révèlent une grande maîtrise des valeurs lumineuses pour suggérer l’ambiance, le climat, l’heure du jour ou encore les sentiments des personnages. Les aquarelles de Charles Fuetsch, Joseph Antoine Muslin et Mathieu Kohler gardent la mémoire de
gardent la mémoire de paysages parfois disparus. L’art insolite de Véronique Filozof, qui saisit des scènes de la vie mulhousienne, contraste avec les expérimentations de formes, de motifs et de couleurs de Claude Gebhardt et Paul Misslin.


Enfin, les deux sculptures de François Cacheux en bronze et de Marguerite Petry en plâtre émeuvent par leur expressivité.

Arts graphiques et photographie – Artistes contemporains

La photographie est entrée plus récemment dans les collections du musée, à l’occasion des expositions temporaires. Celles organisées par le musée ont permis l’arrivée d’œuvres de Thierry Deveyre, Paul Kanitzer, Geneviève Boutry, Christian Glusack, Fernand d’Onofrio ou encore Yvon Buchmann.

Plus récemment ont été acquises les compositions mythologiques de Corinne
Mercadier et les bouquets de Françoise Saur. La quasi-totalité des photographies sont issues de séries.

Les expositions de la Biennale de la Photographie de Mulhouse au musée depuis 2012 ont enrichi les collections d’œuvres de photographes nationaux ou internationaux : les paysages
de Denis Roche en 2018 et Alain Willaume en 2020, ou encore le travail autour de la lune de Penelope Umbrico en 2022.
D’autres artistes se démarquent par leur maîtrise de la gravure (Sabine Gazza et Daniel Clochey), du dessin (Eric Pina) ou d’autres techniques comme le frottage (Daniel Tiziani)

ou le collage (Naji Kammouche).

Enfin, le 9e art est également mis à l’honneur, avec le dessin préparatoire de Jacques de Loustal pour l’affiche de son exposition monographique (en 2012) ou encore le dessin original de JeanPierre Bres qui avait illustré l’affiche de l’exposition 14 en BD dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre.

Peinture et sculpture – Artistes contemporains

La politique d’expositions temporaires consacrées aux artistes locaux, décidée par l’ancien adjoint à la Culture Michel Samuel-Weis et portée par Joël Delaine, directeur des musées municipaux de 2003 à 2023, a permis d’acquérir des œuvres de créateurs actifs à Mulhouse et sur le territoire du Haut-Rhin. Certains d’entre eux étaient émergents, d’autres confirmés.
Sont ainsi présentés dans cette salle (vidéo), selon des affinités de teintes ou de formes, des artistes aussi différents que Anne-Sophie Tschiegg, Evelyne Widmaier, Vito Cecere, Christophe Hohler, Joseph Bey, Momar Seck, Élisabeth Bourdon, Jacqueline Bilheran-Gaillard, Christian Geiger, Mata, Decko, Véronique Arnold, Brigitte Bourdon, Simone Adou, Bernadette Zeller, Denis Ansel, Bernard
Latuner, et au centre de la salle Géraldine Husson, Mathieu Husser, Reiner Packeiser et Francis Hungler. Les œuvres de Jean-Pierre Sergent et de Mitsuo Shiraishi sont présentées dans la cage d’escalier principale.
On ne peut qu’être frappé par la diversité des styles et la variété des techniques (huile sur toile, acrylique, dessin, sculpture, collage de matériaux divers…).

Isabelle Dubois-Brinkmann directrice du musée des BA et du musée historique
Mitsuo Shiraishi

Informations pratiques

Musée des Beaux-Arts de Mulhouse
4, Place Guillaume Tell
68100 MULHOUSE
Tel. +33 (0)3 89 33 78 11
Ouvert tous les jours (sauf mardi et jours fériés)
de 10h à 13h et de 14h à 18h
ENTRÉE LIBRE ET GRATUITE
Étages accessibles par ascenseur / Comptoir d’accueil bas
Tram : Ligne 1 et Tram-train arrêt République
Tous les évènements sont gratuits, sur réservation : accueil.musees@mulhouse-alsace.fr
Retrouvez la programmation complète sur le site internet :
https://beaux-arts.musees-mulhouse.fr/

Vendredi 19 décembre | 18h
MUSÉOSOIRÉE Venez échanger autour d’un verre avec des artistes présentés
dans l’exposition 25 ans d’acquisitions !
Ouverture en nocturne du musée jusqu’à 20h !
D’autres événements seront programmés en 2026.
Tous les évènements sont gratuits, sur réservation : accueil.musees@mulhouse-alsace.fr
Retrouvez la programmation complète sur le site internet :
https://beaux-arts.musees-mulhouse.fr/
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Edition limitée, gravures et poésie chez Valérie Cardi

C’est ce samedi 29 novembre 2025 à 16 h, jusqu’au 20 décembre, a eu lieu le vernissage
« Edition limitée » Gravures à la Galerie Valérie Cardi


C’est en présence de la Maison Alsacienne de la poésie et de ses poètes,
Elisabeth Brucker, Thierry Crépin-Leblond, Tristan Colovray, Françoise Urban-Menninger(vidéo)
que l’on a pu admirer le travail des artistes graveurs :

Frédécic Klein
au premier regard la lumière nait du contraste entre la force du noir
et la pureté du blanc

Mina Mond
Invitation dans son monde où se mêle actualité, hermétisme, alchimie,
et folklore

Daniel Tiziani
Travail de mémoire, les bornes, les multiples, les plis, les images imprimées

Henri Walliser
Son travail se rattache au Pop Art, dans la mesure où il est jeune, spirituel sexy, s’inspire des maîtres

Les poètes

Tristan Colovray, Françoise Urban-Menninger
Informations pratiques

Galerie Valerie Cardi
55 rue de Pfastatt Bât 33
68200 Mulhouse
+33 (0)6 86 66 73 41
galerie.valeriecardi.com

Horaires
du mardi au vendredi de 15 h à 18 h et sur RDV
Le samedi 6 décembre, journée poétique pour enfants et adultes,
avec  Paul Bocognani, Jean Christophe Meyer et Sandy Bory

Le samedi 13 décembrejournée poétique avec 
Elisabeth Brucker, Damienne Derreumaux et Alain Lincker

photo 2 Galerie Murmure

Sommaire du mois de novembre 2025

30 novembre 2025 : Edition limitée, gravures et poésie chez Valérie Cardi
15 novembre 2025 : MULHOUSE GRAVURE 2025
15 novembre 2025 :  la 29e édition de la Foire d’Art Contemporain ST-ART 2025
8 novembre 2025   : Visite – Dégustation « Art et vins d’exception »
1 novembre 2025    : Talents Contemporains 13e Edition Métamorphose

MULHOUSE GRAVURE 2025

En partenariat avec Mulhouse Art Contemporain et la HEAR Mulhouse.

Jusqu’au 10 janvier 2026 à la bibliothèque Grand’Rue

Un panorama de l’estampe contemporaine à Mulhouse et environs.

La gravure, et plus généralement l’estampe, est un mode d’expression singulier dans le champ de l’art contemporain. Une impression sur papier (ou autre support) à partir d’une matrice gravée, entaillée, dessinée, etc et encrée.

17 artistes de Mulhouse et de sa région vous présentent leurs dernières créations dans le domaine de l’estampe, toutes techniques confondues (gravure sur métal, bois, linoléum, lithographie, sérigraphie…) et parfois combinées, pour des multiples épreuves, ou parfois uniques. Un terrain d’expression et d’expérimentation particulièrement fertile sur notre territoire.
Vidéo

Les artistes

Nicola Aramu, Paul Beranger, Jim Ceneda, Didier Clad, Daniel Clochey, Diana Hart, Francis Hungler, Hyesung Jung, Jean-Louis Kuntzel, Dominique Lentz, Shohyung Park, Mitsuo Shiraishi, Raymond Stoppele, Daniel Tiziani, Henri Walliser, ainsi que Ehsan Jafari-Tirabadi et Rachel Zilberfarb (HEAR Mulhouse).

                                               Jachère 2023

Cette exposition est également l’occasion de rendre hommage à l’oeuvre si profonde de Daniel Clochey, lui qui a longtemps enseigné la couleur et la gravure à l’Ecole d’art de Mulhouse, initiant et formant de nombreux élèves.
Que cette exposition à laquelle il se réjouissait de participer, lui soit dédiée, et que ses gravures toute en délicatesse et en retenue, comme hors du temps, continuent à nous émouvoir.
(extrait  Laure Houin, adjointe au Maire déléguée aux bibliothèques, au patrimoine culturel, aux musées, à la langue et à la culture régionales.

La bibliothèque Grand’Rue conserve ainsi une vaste collection historique, dans son cabinet des estampes, mais a également acquis des œuvres contemporaines, réalisées par des artistes de la région. Et les liens entre Mulhouse et la gravure, au sens large, ne s’arrêtent pas là, avec une formation dédiée au sein de la Haute Ecole des Arts du Rhin (HEAR), et de nombreuses manifestations organisées au fil des ans : Biennales européennes de la gravure (entre 1974 et 1986), expositions de la Société Godefroy Engelmann, de l’AMC ou de l’Artothèque…

« L’objectif est de pointer notre regard sur l’actualité de cette forme d’art très ancienne, explique Dominique Bannwarth, président de Mulhouse Art ContemporainÀ l’ère du numérique et de l’IA, la gravure interroge la notion de reproduction des œuvres et maintient un geste un peu premier et une vraie valeur artistique. Ce n’est pas un art moyen, mais un médium qui garde toute sa pertinence et sa force. Parfois perçu comme élitiste, l’art contemporain est, au contraire, un moyen de titiller la curiosité de tous, de partager et d’échanger autour de l’art, dans tous les lieux où c’est possible. »

Nicola Aramu
Atlantis 2024
www.nicolaaramu.com

Paul Béranger
Laterre ne fait que recouvrir votreciel 2023
www.paul-beranger.fr

Jim Ceneda
Gazanica I 2025

Didier Clad
Ombre 1 2025
www.didier-clad.fr

Diana Hart
sans titre


Francis Hungler
Apparition de Théodore Rousseau près d’un arbre
www.francis.com

Ehsan Jafari-Tirabadi
La nuit d’anniversaire, le canapé 2025
instagram.com/ehsanjafari3

Hyesung Jung
un jour
www.jungyesung.com

Jean-louis Kuntzel
sans titre
www.jeanlouiskuntzel.fr


Dominique Lentz
Jardin secret 1 2024
www.dominiquelentz.odexp.com

Shohyung Park
série de 5 monotypes

Mitsuo Shiraishi
sans titre
www.mitsuo-shiraishi.fr


Raymond Stoppele
Basel SBB 2025
Venezia S. Lucia 2025
raymondstoppele.odexpo.com

Daniel Tiziani
Composition Pliage
www.daniel-tiziani.com

Henri Walliser
So La laitière 2025
www.henri-walliser.com

Rachel Zilberfarb
Panique Radio 1 & 2 2025

Renseignements pratiques

Bibliothèque municipale,
Grand Rue à Mulhouse
du 21 novembre 2025 au 10 janvier 2026
du mardi au vendredi de 10 h à 12 h et
de 13 h 30 à 18 h 30,
le samedi de 10 h à 18 h 30. 
Entrée libre et gratuite.

Cœurs aventureux

Exposition du samedi 14 juin au samedi 12 juillet 2025
dans le cadre de Mulhouse 025, biennale des commencements

Lucie Bretonneau, Nicolas Clair, Delphine Gatinois

Atelier de gravure de la HEAR-Mulhouse : Margarita Asylgaraeva, Eryne Bustarret, Emilia Deydier, Ehsan Jafari-Tirabadi, Aster Mackeown, Léo Mazoyer, Danae Kamitsis, Jihye Kim, Marina Quintin, Rachel Zilberfarb

A la galerie de la Filature de Mulhouse

L’exposition rassemble des œuvres de la dessinatrice Lucie Bretonneau, lauréate du prix Filature de la biennale Mulhouse 023, de Delphine Gatinois, photographe et artiste plasticienne en résidence au Collectif des Possibles de 2022 à 2024, de Nicolas Clair, artiste résident à Motoco, et des étudiant·es de l’atelier de gravure de la HEAR-Mulhouse, sous la direction d’Inès Rousset.

La Galerie

Les dessins de Lucie Bretonneau sont la trace d’un intérêt particulier pour la couleur qu’elle utilise pour faire jaillir la lumière de ses paysages. Pensées comme des trouées dans l’espace, les images vibrantes qu’elle compose sont comme des ouvertures issues d’un même geste répété et d’un protocole en mouvement.

Série Sharp, Lucie Bretonneau, 2024-2025
Pastel à l’eau sur papier
Dimensions variables

Delphine Gatinois a mené pendant plusieurs années un travail sur les groupes de conscrits qui construisent les bûchers de la vallée de Thann. Elle s’est intéressée en particulier à ce que cela veut dire de faire groupe à leur âge, avant que les études et la vie ne les dispersent.


 Passer l’hiver, Delphine Gatinois, 2022-2025
Installation, photographie, vidéo, objet

Nicolas Clair pratique les assemblages et les collages – de textes, de dessins, de photographies -, desquels émerge un sens par surprise et par rebondissement. Appliquant leurs recherches aux procédés de la gravure, de l’eau forte, de l’estampe ou du monotype, creusant ou dessinant par rebondissement.


Appliquant leurs recherches aux procédés de la gravure, de l’eau forte, de l’estampe ou du monotype, creusant ou dessinant par retrait des lignes dans le noir, les étudiants·es de l’atelier de gravure de la HEAR conquièrent l’invisible, dévoilent le réel par ses profondeurs, font émerger de l’obscurité des figures entre ombre et lumière. Dans nos paysages et nos architectures comme dans nos êtres, les artistes questionnent la notion de seuil et son ambiguïté : quelles sont les limites de notre intimité et quelle place laissons-nous à nos envies d’ailleurs et d’altérité ?

Crossing the border/Entre le jour et la nuit,
Aster MacKeown, 2025
Gravures sur bois

Delphine Gatinois

Informations pratiques

visites guidées pour les groupes (min. 10 personnes) sur rendez-vous edwige.springer@lafilature.org ou 03 89 36 28 34

La Galerie est membre de PLAN D’EST – Pôle arts visuels Grand Est et de La Régionale, art contemporain dans la région tri-rhénane

Galerie en entrée libre du ma. au sa. 13h-18h + di. 14h-18h + soirées de spectacles

Apocalypse

Hier et demain

Anne Imhof, Untitled, Oil on printed canvas – 2022, Paris, Pinault Collection – Photography © Timo Ohler. Courtesy of the artist, Spruethmagers and Galerie Buchholz

Bibliothèque François-Mitterrand – Galeries 1 et 2
Jusqu'au
Commissariat général
Jeanne Brun, directrice adjointe du Musée national d’Art moderne - Centre Pompidou en charge des collections
avec la collaboration de Pauline Créteur, chargée de recherche auprès de la directrice adjointe du Musée national d’Art moderne - Centre Pompidou

Commissariat
François Angelier, journaliste et essayiste
Charlotte Denoël, cheffe du service des Manuscrits médiévaux, département des Manuscrits, BnF
Lucie Mailland, cheffe du service Philosophie, religion, département Philosophie Histoire Sciences de l’homme, BnF



« Mais aux lieux du péril croît
Aussi ce qui sauve »
Friedrich Hölderlin, Patmos, 1807

Tacita Dean (née en 1965)
The Book End of Time [Le Livre fin du temps]
2013
Courtesy the artist, Frith Street Gallery, London and Marian Goodman Gallery, New York / Paris
Photographie Pinault Collection, Paris
Prologue

La BnF propose la première grande exposition consacrée à l’apocalypse. L’apocalypse ? Un mot obscur, qui fait peur, un mot qui parle de la fin du monde. Il n’en finit pas de résonner depuis deux mille ans dans notre culture et nos sociétés occidentales quand survient une catastrophe majeure, et aujourd’hui encore, en fond de nos angoisses climatiques.

                                    Atombombe Miriam Cahn
Et pourtant… Ce mot signifie révélation, dévoilement. Dans sa source biblique, l’Apocalypse parle d’un voile se levant sur le royaume intemporel qui réunira les croyants dans la Jérusalem céleste. Un mot porteur d’espoir, fait pour déjouer nos peurs profondes ?
Réservation très fortement recommandée

Du Moyen Âge à notre époque, l’exposition traverse cet imaginaire en montrant certains des plus prestigieux manuscrits de l’Apocalypse de Jean, des fragments rarement présentés de la célèbre tenture de tapisseries d’Angers, ou la fameuse suite de gravures de Dürer consacrées au texte, mais aussi de nombreux chefs-d’œuvre, tableaux, sculptures, photographies, installations, livres rares, extraits de films, venant des collections de la Bibliothèque comme des plus grandes collections françaises et européennes, publiques et privées (Centre Pompidou, musée d’Orsay, British Museum, Victoria and Albert Museum, etc.).

 (Les grandes misères de la guerre – La pendaison, de Jacques Callot (1592-1635) – 1633 – BnF, département des Estampes et de la photographie, RESERVE BOITE ECU-ED-25 (18)

Parmi ces quelque 300 pièces, des œuvres de William Blake, Odilon Redon, Vassily Kandinsky, Ludwig Meidner, Natalia Gontcharova, Otto Dix, Antonin Artaud, Unica Zürn, jusqu’à Kiki Smith, Tacita Dean, Miriam Cahn, Otobong Nkanga, Sabine Mirlesse et Anne Imhof.

L’exposition en bref

Ouvrant le parcours de l’exposition sur les deux galeries du site François-Mitterrand, la section « Le Livre de la Révélation » plonge le spectateur dans l’Apocalypse de Jean, le texte apocalyptique le plus célèbre de l’Occident.

Apocalypse de Saint Jean, en français, Colins Chadewe, enlumineur – XIVe siècle – BnF, département des Manuscrits. Français 13096

Elle offre des clés d’interprétation des représentations liées aux différents épisodes qui le composent, des sept sceaux au Jugement dernier, en mettant en lumière le sens originel du récit : le sens positif d’une révélation plutôt que d’une fin tragique. En explorant ce texte complexe et infiniment riche, et en exposant ses visions ainsi que les récits multiples qui s’y entremêlent, l’exposition cherche à renouer avec la compréhension de ce message et de cette mise en garde vieille de 2000 ans. Manuscrits enluminés flamboyants et œuvres majeures — peintures, sculptures, dessins, vitraux, et tapisseries — témoignent de l’importance et de la diffusion de ce texte et de son iconographie au Moyen Âge, tout en montrant comment cet imaginaire s’est consolidé et continue d’influencer notre époque.

Germaine Richier, le cheval à 6 têtes

La Chute des damnés, de Pieter Claesz Soutman (1580?-1657), d’après Rubens – 1642 – BnF, département des Estampes et de la photographie

Le temps des catastrophes

La seconde partie de l’exposition, intitulée « Le temps des catastrophes », est consacrée à la fortune de l’apocalypse dans les arts, de Dürer à Brassaï, en passant par le sublime apocalyptique anglais et l’expressionnisme allemand. Elle rappelle que le texte a donné naissance à des œuvres qui comptent parmi les chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art, illustrant ainsi la fascination tenace et persistante des artistes — et à travers eux, de l’humanité — pour ce récit qui mêle les fléaux et la fin des temps à l’espoir et à l’attente d’un monde nouveau.

                           

Jugemement dernier
Loin de se limiter à une vision catastrophiste de l’apocalypse, véhiculée par le genre post-apocalyptique dans la littérature, le cinéma et la bande dessinée, et revenant à son sens originel, l’exposition accorde une large place au « Jour d’après ». Cette section présente un ensemble d’œuvres contemporaines, dont certaines de format monumental (Otobong Nkanga, Abdelkader Benchamma, etc.), qui esquissent ce « Jour d’après », marqué par la « colère » divine ou celle des éléments. C’est autour de ce « Jour d’après » que se construisent les fictions et représentations les plus inventives, qui, d’une certaine manière, restent fidèles à l’apocalypse, en concevant la catastrophe comme le prélude à un nouvel ordre du monde.

Sabine Mirelesse, Abdelkader Benchama, Kiki Smith, Luciano Fabro (1936-2007)
Infinito [L’Infin

Informations pratiques

Bibliothèque François-Mitterrand – Galeries 1 et 2


Quai François Mauriac,
75706 Paris Cedex 13

Horaires
Du mardi au dimanche :
10 h – 19 h
à l’exception du dimanche 30 mars : 14 h – 19 h

Fermé les lundis et les jours fériés. Fermeture des caisses à 18 h

Accès
En métro : Ligne 6 – Quai de la gare / Ligne 14 – Bibliothèque François-Mitterrand
En RER : Ligne C Bibliothèque François-Mitterrand
En bus : Lignes 25, 62, 64, 71, 89, 132, 325

Théodore Rousseau (1812-1867) la voix de la forêt

Au Petit Palais une exposition  à Théodore Rousseau (1812-1867)
jusqu'au 7 juillet 2024
Commissariat :
Annick Lemoine, conservatrice générale du patrimoine, directrice du Petit Palais, commissaire générale
Servane Dargnies-de Vitry, conservatrice peintures au musée d’Orsay, commissaire scientifique. L’exposition est organisée avec la participation exceptionnelle du musée du Louvre et du musée d’Orsay
Prologue

Théodore Rousseau, Sortie de forêt à
Fontainebleau, soleil couchant, 1848-1850, huile
sur toile. Musée du Louvre, Paris. Photo © RMNGrand
Palais (musée du Louvre) / Gérard Blot.

Le Petit Palais présente une exposition inédite consacrée à
Théodore Rousseau (1812-1867), artiste bohème et moderne, qui a fait de la nature le motif principal de son oeuvre, son monde et son refuge. Admiré par les jeunes impressionnistes comme par les photographes qui suivent sa trace en forêt, Rousseau prouve à lui tout seul la vitalité de l’école du paysage, au milieu d’un siècle marqué par la révolution industrielle et l’essor des sciences du vivant. Véritable écologiste avant l’heure, il porte un regard d’artiste sur la forêt de Fontainebleau et élève sa voix pour alerter sur la fragilité de cet écosystème.

L’exposition

L’exposition rassemble près d’une centaine d’oeuvres venant de grands musées français comme le Louvre et le musée d’Orsay, européens comme le Victoria and Albert museum et la National Gallery de Londres, la Collection Mesdag de La Haye, la Kunsthalle de Hambourg entre autres, ainsi que de collections privées. Ces oeuvres montrent combien l’artiste mérite une place de premier plan dans l’histoire de l’art et du paysage, mais aussi à quel point son oeuvre peut guider, aujourd’hui, notre relation à la nature.

Parcours

Le parcours de l’exposition suit le fil de la carrière de cet artiste singulier qui s’est toujours positionné à rebours de ses contemporains. La première section évoque son renoncement à la voie académique notamment par le refus d’effectuer le traditionnel voyage en Italie pour parfaire son apprentissage. Rousseau souhaite en effet peindre la nature pour elle-même et non comme décor pour des scènes mythologiques. Il préfère sillonner la France comme en témoignent ses oeuvres de jeunesse : Paysage d’Auvergne, 1830 (musée du Louvre) ; Village en Normandie, 1833 (Fondation Custodia, Collection Frits Lugt) ; Le Mont-Blanc, vu de la Faucille. Effet de tempête, 1834 (Ny Carlsberg Glyptotek, Copenhague). Il rapporte de ses voyages de nombreuses études qui montrent son observation attentive du visible : études de troncs, rochers, sous-bois, marais…

Au coeur de l’exposition

L’exposition montre toute la singularité de l’oeuvre de Rousseau dont le travail au plus près du motif fait partie intégrante de son processus créatif. Le peintre a besoin de s’immerger dans la nature. Il renonce à toute perspective géométrique et place le spectateur non pas en surplomb du paysage mais au coeur de cet écosystème. Il retouche ensuite ses tableaux en atelier parfois pendant plusieurs années. Sa technique très personnelle, qui contraste avec celle des autres artistes de son temps, lui vaut d’être refusé aux Salons plusieurs années de suite avant de choisir lui-même de ne plus rien envoyer, découragé. Paradoxalement, ce rejet qui lui vaut le surnom de «grand refusé» lui permet d’acquérir une notoriété et un véritable succès critique et commercial en France comme à l’étranger.

La forêt de Fontainebleau

                                               Millet et Rousseau
Le parcours met ensuite en lumière ses oeuvres peintes en forêt de Fontainebleau et son rôle décisif joué auprès des artistes et photographes qui comme lui fréquentent le village de Barbizon où il s’installe à partir de 1847. Autour de lui, se rassemblent des peintres comme Narcisse Diaz de la Peña, Charles Jacques, Jean-François Millet qui deviendra son ami le plus proche mais aussi des photographes tels Eugène Cuvelier, Charles Bodmer ou encore Gustave Le Gray. Ils arpentent inlassablement la forêt de Fontainebleau et dressent de véritables portraits d’arbres qui deviendront la signature de Rousseau. L’artiste scrute leur structure organique, la ligne de leurs branches, la forme de leurs noeuds. Il les individualise et situe précisément ses tableaux : Le Pavé de Chailly, vers 1840 (Musée départemental des peintres de Barbizon), ou encore Le Vieux Dormoir du Bas-Bréau, 1836-1837 (dépôt du Musée du Louvre au musée d’Orsay).

En parallèle, une conscience aigüe de la mise en danger des forêts se développe chez les artistes, les critiques et les écrivains dans un contexte d’industrialisation croissante. Les peintres sont les témoins de coupes massives d’arbres et s’en font l’écho. Rousseau souhaite dénoncer ces « crimes » à travers ses oeuvres. Il choisit notamment un titre qui frappe les esprits en reprenant l’épisode biblique du Massacre des innocents,1847 (Collection Mesdag, Pays-Bas)

qui représente une scène d’abattage d’arbres en forêt. En 1852, Rousseau se fait le porte-voix de la forêt au nom de tous les artistes qui la peignent et écrit au comte de Morny, ministre de l’Intérieur de l’époque. Son combat trouve sa résolution dans la création, en 1853, de la première réserve naturelle au monde, sous le nom de «réserve artistique», officialisée en 1861. En fin de parcours, une frise chronologique retrace l’histoire de la forêt de Fontainebleau et de sa sauvegarde du début du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui, rappelant l’apport décisif de Rousseau, au nom de l’art, dans l’émergence d’une conscience écologique.

VISITES LITTÉRAIRES
Les voix de la forêt

Avec Théodore Rousseau, des romantiques aux naturalistes, de Sand à Flaubert, les écrivains donnent à entendre la voix des arbres et le langage des forêts. Une conférencière propose un ensemble de textes évoquant, au fil de l’exposition, l’installation de la communauté artistique et littéraire de Barbizon, le renouveau du paysage et la défense de la forêt de Fontainebleau.
Les mardis à 12h15
7, 14, 21 et 28 mai
4, 11, 18 et 25 juin
2 juillet.

Informations pratiques

Petit Palais
Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
Avenue Winston-Churchill, 75008 Paris
Tel : 01 53 43 40 00
petitpalais.paris.fr
Accessible aux visiteurs en situation de handicap.
Accès
En métro
Lignes 1 et 13 : Champs-Élysées Clemenceau
Ligne 9 : Franklin D. Roosevelt
En RER
Ligne C : Invalides
En bus
Lignes 28, 42, 72, 73, 80, 83, 93
En VÉLIB’
Station 8001 (Petit Palais)
Auditorium
Informations sur la programmation à l’accueil
ou sur petitpalais.paris.fr
Café-restaurant
Le café-restaurant du musée sera fermé pour travaux de rénovation jusqu’au 26 avril inclus.

Drawing Now Art Fair

Le Carreau du Temple, 2024 © Grégoire Avenel – Agence Coolhunt paris

le salon du dessin contemporain a redonné des couleurs au printemps !

Valérie Sonnier
Le bassin des Beaux Arts, 2024
Fusain et acrylique sur papier coréen
150 x 210 cm

« Heureux d’être là », les galeries et les nombreux visiteurs, amateurs, collectionneurs et institutions du monde entier, n’ont pas manqué d’exprimer leur plaisir de se retrouver au Carreau du Temple à l’occasion de la
 17e édition de Drawing Now Art Fair, du 20 — 24 mars 2024

Les participants

Dans les allées se sont croisées de nombreux représentants d’institutions françaises : Centre Pompidou (Laurent le Bon, Xavier Rey, Claudine Grammont et Anne Lemonnier), Ministère de la culture (Edward de Lumney), Palais de Tokyo (Daria de Beauvais), Espace Jacques Villeglé à Saint-Gratien (Carine Roma-Clément), Musée de Grenoble (Sébastien Gökalp), Fondation Carmignac, Hermès, Frac Normandie Grand Large (Keren Detton), Frac Réunion, Fondation Salomon, Mac de Lyon (Isabelle Bertolotti et Mathieu Lelièvre), Frac Montpellier (Eric Mangion), Institut français (Marie-Cécile Burnichon), Fondation Maeght, Fondation Giacometti, Cnap (Béatrice Salmon et Simon
André-Deconchat), Frac Picardie (Pascal Neveux), MAMAC (Hélène Guenin)…
Mais également d’institution internationales : Cartoonmuseum Basel (Anette Gerhrig), Musée Jenisch Vevey (Pamella Guerdat et Nathalie Chaix), Museo Civico Villa dei Cedri (Carole Haensler) Horniman Museum and
Gardens (Errol Reuben Fernandes), Graphische Sammlung ETH Zürich (Linda Schädler), Université de West England (Anouk Mercier), Museum of Applied Arts à Vienne (Marlies Wirth), Kunstmuseum Basel (Anita Haldemann)
… préfigurant de futures collaborations.
Les collectionneurs et les amateurs fidèles, nationaux et internationaux, étaient au rendez-vous : Laurent Fiévet, Antoine de Galbert, Caroline Bourgeois, Alexis Kolnikoff, Marc Pottier, Evelyne et Jacques Deret, Florence et Daniel Guerlain, François et Martine Bordry, Bernard et Michèlle Millet, Guillaume de Saint-Seine, Frédéric de Goldschmidt… S’ils se sont montrés plus réfléchis, ils n’ont finalement pas manqué de concrétiser de nombreux achats.

Rodion Kitaev

Plusieurs personnalités, parfois habituées, étaient présentes : Guillaume Durand, Jacques Toubon, Jérôme Duval Hamel, Aline Asmar d’Amman, Mathieu Lehanneur, Yves Mirande…
Les amis des musées : ADIAF, Amis du Musée d’Art Moderne de Paris, Amis du Quay Branly, Amis des Beaux-Arts de Paris, Amis du Palais de Tokyo, Amis de la Maison européenne de la photographie, Amis du Musée d’Orsay,
le Frac Plateforme, Jeunes amis et Amis du Musée de la Chasse étaient également au rendez-vous et ont eu de nombreux coups de coeur.
La présence de nombreux commissaires indépendants a également été appréciée : Carine Roma, Fabienne Bideaud, Nicolas Bourriaud, Grégory Lang, Jean-Marc Dimanche, Marc Donnadieu, Lauranne Germond, Jean de
Loisy, Alfred Pacquement, Karine Tissot, Alexandra Fau, Klaus Speidel, Isabelle Dervaux, Philippe Piguet…

Vue du salon Drawing Now Art Fair 2024 © Grégoire Avenel
– Agence Coolhuntparis

La foire a été l’occasion de découvrir ou de redécouvrir des corpus d’oeuvres d’artistes reconnus et de montrer que le dessin devenu oeuvre autonome n’est décidément plus seulement que le crayon mais très ouvert vers d’autres pratiques artistiques.
Près de 18.000 visiteurs se sont pressés dans les allées du Carreau du Temple, il n’était pas rare d’entendre « c’est mon salon préféré » !
La ministre de la culture Rachida Dati était enchantée de ses échanges et découvertes, elle a rappelé le rôle fondamental des galeries dans l’accompagnement et la promotion des artistes.

Drawing Now Art Fair 2024 (de gauche à droite : Claudine Papillon, Marion Papillon, Rachida Dati, Carine Tissot, Christine Phal et Aurélien
Véron) © Olivier Boulet – Agence Coolhuntparis

Le symposium s’est tenu le jeudi 21 mars, dans l’auditorium du Carreau du Temple, mis à disposition par la Ville de Paris, et avec le soutien de Pro Helvetia, curateur•trice•s, directeur•trice•s institutionnel•lle•s et indépendant•
te•s se sont réuni•e•s et ont dressé un état des lieux complet du dessin aujourd’hui à travers les thématiques de la bande dessinée, des outils d’apprentissage, des collections et les questions écologiques.

                                                 Abdelkader Benchamma
Collectionneurs, artistes, amateurs et étudiants en art ont rempli les rangs de l’auditorium. Ils ont également assisté nombreux aux différentes tables rondes proposées par Drawing Now Art Fair pour sa 17e édition, marquant
une année particulièrement réussie pour ce format.
Tatiana Wolska est la lauréate du Prix Drawing Now 2024, elle est représentée par la Irène Laub Gallery. Le prix, soutenu par la Drawing Society, est doté de 15 000 € : 5 000 euros de dotation pour l’artiste, 10 000 euros
d’aide à la production pour une exposition de 3 mois au Drawing Lab et l’édition d’un catalogue monographique.
L’année prochaine, Drawing Now Art Fair, le salon du dessin contemporain revient du jeudi 27 au dimanche 30 mars au Carreau du Temple en synergie avec le Salon du dessin qui se tiendra lui au Palais Brongniart du 26 au 31 mars.
D’ici là, le Printemps du dessin contemporain se poursuit dans toute la France jusqu’au 21 juin, vous pouvez trouver toute la programmation sur : www.printempsdudessin.com.

Tatiana Wolska, Remise du Prix Drawing Now 2024
© Credit photo Say Who / Ayka Lux

Quelques dessins

Information pratiques

Drawing Now Art Fair
Du jeudi 27 au dimanche 30 mars 2025 de 11h à 20h (jusqu’à 19h le dimanche)
drawingnowartfair.com
info@drawingnowartfair.com
+ 33 (0)1 45 38 51 15
Le Carreau du Temple
4, rue Eugène Spuller — 75003 Paris
L’équipe
Christine Phal,
Fondatrice de Drawing Now Art Fair et Drawing Lab
christine.phal@drawingsociety.org
Carine Tissot,
Directrice générale
carine.tissot@drawingsociety.org
Joana P. R. Neves,
Directrice artistique
joana.neves@drawingnowartfair.com
Steven Vandeporta,
Directeur communication et projets artistiques
steven.vandeporta@drawingsociety.org
Leena Szewc,
Chargée de projet web art
leena.szewc@drawingsociety.org
Sophie Fremont,
Chargée des actions culturelles
sophie.fremont@drawingsociety.org
Manon Topalovic,
Référente relations exposants
manon.topalovic@drawingnowartfair.com
Clémentine Demonin,
Assistante communication web
clementine.demonin@drawingsociety.org
Ysée Rocheteau Szkudlarek,
Assistante coordination
ysee.rocheteau@drawingsociety.org
Cosme Baudesson
Assistant coordination et communication
évènementielle
cosme.baudesson@drawingsociety.org
Soutenu par
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L’économie de

Holbein et la Renaissance au Nord

photo Pierre Henninger

 
Conservateur du Musée Städel : Prof. Dr. Jochen Sander (Musée Städel, directeur adjoint et chef de la collection de peintures hollandaises, flamandes et allemandes avant 1800)
Durée de l'exposition : du 2 novembre 2023 au 18 février 2024

Elle est considérée comme l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la Renaissance allemande : la Madone du maire Jacob Meyer zum Hasen (1526-1528) de Hans Holbein le Jeune.

Le célèbre tableau était présenté dans la grande exposition
« Holbein et la Renaissance au Nord » au Musée Städel. L’œuvre était à nouveau visible à Francfort après plus de 10 ans.
Le tableau était en possession des grands-ducs de Hesse et du Rhin depuis la première moitié du XIXe siècle et a été exposé au Schlossmuseum de Darmstadt jusqu’en 2003, avant d’être exposé au Städel Museum à partir de 2004. En 2009, les propriétaires décident de vendre le tableau. Malgré les efforts conjoints des propriétaires et du musée Städel, le musée Städel n’a pas pu acquérir la toile, ni la rendre accessible au public. Le tableau, qui figure sur la liste des biens culturels de valeur nationale et est donc protégé contre l’exportation.Il a ensuite été acquis par l’entrepreneur, collectionneur et mécène Reinhold Würth, qui le rend accessible au public dans la Johanniterkirche de Schwäbisch Hall depuis 2012. Prêt important de la collection Würth, la Madone de Holbein était présentée dans l’ exposition aux côtés d’environ 130 peintures, dessins et gravures exceptionnels d’autres artistes pionniers de la Renaissance provenant des plus importants musées d’Europe.

                                              Holbein le Jeune

Le directeur du Städel, Philipp Demandt, déclare :

« La Madone de Holbein est une œuvre clé de notre grande exposition de peinture de la Renaissance. En tant que directeur du Städel, je suis
très heureux de cet important prêt de la Collection Würth. C'est grâce à l'entrepreneur Hohenloh, collectionneur d'art et mécène, que ce chef-d'œuvre peut encore être vu - c'est lui seul qui a assumé l'obligation de sécuriser cette œuvre et de la conserver pour le public. Le Musée Städel, fondé il y a plus de 200 ans par des donateurs privés, considère également ce prêt généreux comme une reconnaissance de son travail. Car avec Reinhold Würth, qui met gratuitement à la disposition du public son importante collection d'art dans cinq musées et dix dépendances d'art, nous partageons l'intention de rendre l'art accessible aux gens et de le regarder encore et encore."  


une La Madone de Solothurne avec St Martin et St Ursus

Le collectionneur et entrepreneur Reinhold Würth à propos de son
engagement :
« L’art relie les gens et les incite à penser et à s’immerger dans d’autres mondes. Nos musées sont fondamentalement les lieux les plus démocratiques, où tout le monde est égal . Depuis 2012, la Madone de Hans Holbein le Jeune enchante les visiteurs d’ici et d’ailleurs au Schwäbisch Hall. C’est un grand plaisir pour moi que le tableau soit présenté cet automne à la grande exposition sur la peinture de la Renaissance du Nord à Francfort. Je suis sûr que le Städel Museum saura une fois de plus créer une exposition aussi innovante que belle. Un point culminant de l’exposition est la rencontre de la Madone de Holbein de la collection Würth avec la Madone de Soleure (1522, Musée d’art de Soleure), également peinte par Holbein le Jeune. L’exposition Städel « Holbein et la Renaissance dans le Nord » (2 novembre 2023 – 18 février 2024) donne un aperçu de l’évolution de l’art entre le gothique tardif et le début des temps modernes avec une vue sur l’importante ville impériale et métropole commerciale d’Augsbourg « .

Les pionniers

Ce sont surtout les peintres Hans Holbein l’Ancien et Hans Burgkmair l’Ancien qui ont testé de nouvelles possibilités picturales à Augsbourg. Ce n’est pas pour rien qu’ils sont considérés, aux côtés d’Albrecht Dürer, comme les pionniers de la Renaissance allemande, que Holbein le Jeune a finalement fait connaître dans toute l’Europe.

                                             Albrecht Dürer
L’exposition – Holbein et la Renaissance au Nord– Le Musée Städel a présenté un aperçu complet, des débuts de la peinture de la Renaissance au nord des Alpes. L’accent est mis sur la métropole impériale et commerciale d’Augsbourg, qui a connu une prospérité culturelle et économique au début du XVIe siècle. Cela est dû à divers facteurs : le sens artistique de la scène internationale.

Les maisons de commerce comme le Fugger ou le Welser, les nombreux séjours de l’empereur Maximilien Ier et le Reichstag qui s’y réunissait souvent. Augsbourg se caractérise par un climat particulièrement ouvert d’esprit dans lequel les positions de l’art de la Renaissance influencées par la culture humaniste de l’Italie sont mises à l’épreuve. Outre Albrecht Dürer, les pionniers comprenaient également des collègues artistes et concurrents

Hans Holbein l’Ancien (environ 1460/70–1524)
et Hans Burgkmair l’Ancien (1473-1531).


Ils ont emprunté des voies nouvelles et très différentes dans leur art : alors que Holbein s’est d’abord intéressé aux innovations de la peinture hollandaise depuis Jan van Eyck,

                                                               Jan van Eyck,
Burgkmair s’est orienté vers l’art le plus récent en Italie. Les deux artistes représentent différentes possibilités stylistiques de la peinture de la Renaissance, qui a également inspiré d’autres artistes d’Augsbourg à des degrés divers à cette époque. L’influence de cet art sur la génération suivante d’artistes peut être vue dans les œuvres de Hans Holbein l’Ancien. J., qui développa les positions apparues à Augsbourg et diffusa son travail dans toute l’Europe.
Pour la première fois, un nombre important de peintures, dessins et gravures les plus importants de Holbein et Burgkmair sont rassemblés pour l’exposition, y compris le monumental «Autel dominicain» (1501) de Holbein de la collection du musée Städel, «Sainte Catherine» (environ 1509/10, Fondation Schloss), Friedenstein, Gotha) ou la « Madone sur l’Altan » (vers 1519/20, Gemäldegalerie, Berlin) ainsi que le « Christ sur le mont des Oliviers » de Burgkmair (1505, Hamburger                        Donatello
Kunsthalle), le «Mise au Tombeau» (vers 1520, Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid) ou les portraits du couple Schellenberger (1505/07, Musée Wallraf-Richartz & Fondation Corboud, Cologne). Ces œuvres sont complétées par des œuvres d’autres artistes d’Augsbourg datant d’environ 1480 à 1530 ainsi que par des œuvres sélectionnées d’artistes allemands, italiens et hollandais. Il y avait entre autres : également Albrecht Dürer, Donatello et Hugo van der Goes, qui ont influencé l’œuvre de Holbein l’Ancien, et Burgkmair a eu un impact durable.

Hugo van der Goes

Informations pratiques

staedelmuseum.de
Service aux visiteurs et visites guidées : +49(0)69-605098-200, info@staedelmuseum.de
Lieu : Musée Städel, Schaumainkai 63, 60596 Francfort-sur-le-Main

Art Karlsruhe 2024

Pour son édition 2024, art KARLSRUHE, l’une des plus importantes foires
internationales d’art d’Europe, revient à ses dates de programmation habituelles. La foire offre un vaste panorama des 120 dernières années, donc à la fois modernes et contemporaines, a lieu en ce moment,  du 22 au 25 février 2024.
La nouvelle direction est formée par un duo composé d’Olga Blaß, historienne de l’art, et Kristian Jarmuschek, galeriste et président de la Fédération des galeristes et marchands d’art allemands. Le Comité consultatif d’art KARLSRUHE, présidé par M. Jarmuschek, a désigné les 170 galeries originaires de quinze pays différents qui exposent dans les quatre halls baignés de lumière du parc des expositions de Karlsruhe. La nouvelle équipe a choisi de renforcer la présence des artistes du XXe siècle, tout en accordant une place prépondérante à la sculpture, souvent de très grand format, au coeur de la manifestation.

Les nouveautés d’art KARLSRUHE

Pour mettre en avant les galeries nouvelles venues, un statut de « Newcomer » a été instauré pour les galeries fondées en 2020 ou plus tard et celles qui avaient participé au salon moins de trois fois. Parmi les dix « Newcomers », citons en particulier les galeries PAW (Karlsruhe) et Tempesta (Milan), qui exposent de l’art contemporain, et LE Gallery (Keerbergen/Belgique), qui présente des oeuvres d’art moderne classique.


Par ailleurs, un statut de « Friends » est proposé. Une galerie peut inviter une autre galerie amie en co-exposant.
Trente-sept exposants regroupés dans le « Paper Square », quant à eux, présentent exclusivement des oeuvres sur papier. Dans le nouvel espace dédié, les amateurs peuvent trouver des propositions pour toutes les bourses. Cette nouveauté s’inscrit dans la tradition de l’exposition spéciale d’estampes organisée au salon depuis de nombreuses années.


Outre les espaces « Sculpture » organisés de longue date dans le cadre d’
art KARLSRUHE et présentant de grandes oeuvres en trois dimensions, cette
édition du salon propose également vingt-quatre « spots Sculpture »
autour de l’atrium vitré, présentant une seule oeuvre, avec notamment des créations de Walter Moroder (galerie Baumgarten), Ingrid Hartlieb (Imke Valentien), Thomas Röthel (Geissler Bentler), Olga Golos (Heckenhauer) et Markus Lüpertz (ArtAffair).

Forte présence de l’art du XXe siècle

Les amateurs d’art visitant le salon peuvent apprécier les nombreuses oeuvres d’art moderne classique (Picasso, Braque, Chagall, Kirchner, Nolde…) et de l’après-guerre (Hartung, Tapiès…) présentées par des galeries célèbres
telles que Raphael (Francfort), Hafenrichter (Nuremberg), Schlichtenmaier (Stuttgart), Rudolf (Kampen/Sylt), Dr. Michael Nöth (Ansbach), Samuelis Baumgarte (Bielefeld), Thole Rotermund (Hambourg), Geissler Bentler (Bonn), Ludorff et Schwarzer (Düsseldorf), Luzán et Malte Uekermann (Berlin), MDA (Höganäs/Suède). Notons également le retour au salon des galeries Geiger (Constance) et Henze & Ketterer (Bâle/Riehen).

OEuvres contemporaines présentées par de grandes galeries

Quant à l’art contemporain, il est exposé par des galeries prestigieuses, habituées du salon ou nouvelles venues, notamment Commeter (Hambourg), Scheffel (Bad Homburg), Meyer Riegger (Karlsruhe), Renate Bender (Munich), Dr. Dorothea van der Koelen (Mayence/Venise), Benden & Ackermann (Cologne), Cosar et Petra Rinck (Düsseldorf), Friese et Hilleckes Gallery (Berlin).


Britta Wirtz, directrice de la société Karlsruher Messe-und Kongress GmbH, déclare à ce sujet :
«C’est un vrai plaisir de voir le nombre de grandes galeries ayant postulé pour un stand au salon, qu’il s’agisse d’habitués ou de nouveaux candidats. Ce qui souligne que les nouveautés apportées à la prochaine édition du salon, en particulier la restructuration des halls d’exposition, sont bien acceptées par les futurs exposants. De plus, nombre de galeries ont opté pour le statut d’exposant “Newcomer” ou “Friend” nouvellement proposé ».

Beaucoup de galeries originaires de Francfort

Les galeries basées à Francfort, ville proche de Karlsruhe, sont particulièrement bien représentées. Parmi celles-ci, Schierke Seinnecke a choisi art KARLSRUHE pour sa première participation à un salon artistique. Citons encore les galeries Schlieder (nouvel exposant) et Hübner & Hübner (de retour au salon), ainsi que les galeries Greulich, Maurer, Heike Strelow et Raphael und Monica Ruppert (qui exposaient déjà en 2023).


Vingt-huit exposants – notamment le fondateur d’art KARLSRUHE, Ewald Karl Schrade (Karlsruhe/Mochental), Burster (Karlsruhe/Berlin), Thomas Fuchs et Michael Sturm (Stuttgart) – sont par ailleurs originaires du Bade-Wurtemberg, tandis que dix-neuf autres – parmi lesquelles Tammen, Schmalfuss et Mianki. Gallery – sont basées à Berlin.

OEuvres des 120 dernières années

L’édition 2024 d’art KARLSRUHE offre un panorama de la production des cent-vingt dernières années, couvrant ainsi la période allant de l’art moderne classique à l’art contemporain. Kristian Jarmuschek déclare à ce propos avec satisfaction :
« En participant pour la première fois, avec le Conseil, à la sélection des exposants, j’ai pu constater à quel point les galeries proposaient des oeuvres remarquables et de jeunes artistes très prometteurs ».
De fait, la liste des artistes représentés se lit comme le
« Who’s who » de l’art des XXe et XXIe siècles, puisqu’elle mentionne Marc Chagall, Lyonel Feininger, Ernst Ludwig Kirchner et Pablo Picasso, des représentants du popart, du groupe Zéro et des Informels (notamment Max Ackermann, Rolf Cavael et Bernard Schultze), sans oublier les
« maîtres anciens » de l’art contemporain (Damien Hirst, Sigmar Polke, Neo Rauch et Gerhard Richter) ni des peintres et sculpteurs célèbres tels que Alexander Calder, Jean-Michel Basquiat et Mimmo Paladino. Cette
liste inclut même de tout jeunes artistes, parmi lesquels Anne Carnein, Ambra Durante et Matthias Garff.
Olga Blaß se réjouit de la grande diversité de styles et de prix des oeuvres exposées :
« Notre intention est de nous adresser aussi bien aux collectionneurs confirmés qu’à un public jeune, auquel nous entendons présenter des oeuvres à un prix abordable, notamment celles sur papier exposées au “Paper Square” organisé dans le Hall 3 ».

Nouvelle disposition de l’espace d’exposition d’art KARLSRUHE

Hall 1. – « Art moderne classique et art contemporain ». L’espace sera consacré à l’art d’avant 1945 mis en résonance avec l’art contemporain. On pourra y apprécier plus particulièrement la qualité muséale des oeuvres présentées par les exposants.
Hall 2. – « Art après 1945 et art contemporain ». Cette section présente des oeuvres modernes d’après-guerre de grande qualité en dialogue avec les réalisations les plus contemporaines.
Hall 3. – « Artication ». Ce mot-valise combine les concepts d’art et d’éducation. On trouvera notamment dans cette section les institutions, mais aussi le nouvel espace « Paper Square » dédiés aux travaux sur papier, l’exposition spéciale de collections privées, l’ « Academy Square » qui présente les travaux des diplômés actuels des écoles d’art du Bade-Wurtemberg ainsi qu’une multitude d’institutions culturelles comme le Zentrum für Kunst und Medien (ZKM), les académies d’art et les associations artistiques.


Hall 4. – Ce dernier hall, nommé « dm-arena », est placé sous le signe de la découverte.
« Discover » est ainsi consacré à l’art actuel et présente les galeries de la catégorie
« Newcomer« . re:discover – la redécouverte d’artistes injustement oubliés
Le nouveau dispositif « re:discover » permet de rendre une nouvelle fois visibles des artistes qui ont été, de manière totalement injustifiée, négligés par le marché de l’art.
Au total, 20 artistes sont à (re)découvrir dans « re:discover ». Dans le cadre de
l’ARTIMA, des conférences sont consacrées à ce thème les 23 et 24 février.

Sculpture Square

Afin d’aider les jeunes artistes à faire leur entrée sur le marché de l’art, l’Academy Square propose une présentation de diplômés prometteurs des écoles d’art du BadeWurtemberg. En collaboration avec la LBBW et MONOPOL, de jeunes talents sont ainsi rendus visibles et peuvent être découverts par les exposants et les collectionneurs.

Un regard sur les collections privées

Depuis la première édition du salon, une exposition spéciale est consacrée à une
collection privée. Ce qui a permis de découvrir une vingtaine de collections particulières, ainsi que les personnalités de ceux qui les avaient patiemment constituées. Cette tradition chère à art KARLSRUHE est maintenue, mais désormais, chaque édition permettra à de jeunes curateurs d’élaborer des expositions thématiques à partir de différentes collections privées. C’est Sarah Haberkorn qui ouvre le bal. Elle est la conservatrice de la collection de la LBBW – Landesbank Baden-Württemberg.