Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hulten

 Hon – en katedral
Au Grand Palais, Galeries 3 et 4, jusqu'au 04.01.26
Exposition coproduite par le Centre Pompidou et le GrandPalaisRmn avec l’aimable participation de la Niki Charitable Art Foundation
Commissaire Conservatrice en chef des collections contemporaines
Musée national d’art moderne – Centre Pompidou
Sophie Duplaix
Commissaire associée Attachée de conservation
Musée national d’art moderne – Centre Pompidou Rita Cusimano

Niki de Saint Phalle (1930−2002) et Jean Tinguely (1925−1991) marquent les premières décennies du Centre Pompidou avec des réalisations spectaculaires, telles Le Crocrodrome de Zig & Puce (1977) dans le forum du bâtiment ou la Fontaine Stravinsky (1983), commande de la Ville de Paris, au pied de l’Ircam.

Cette exposition, fabuleuse − qui inaugure la collaboration entre le Centre Pompidou et le GrandPalaisRmn pendant la fermeture pour rénovation du site
« Beaubourg » − met en lumière des moments clés de la carrière de ce couple mythique, uni par des liens artistiques indéfectibles et une vision de l’art comme acte de rébellion contre les normes établies.

C’est par le prisme de Pontus Hulten (1924−2006), premier directeur du Musée national d’art moderne au Centre Pompidou de 1977 à 1981, que l’exposition revient sur les créations de Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely. Grâce à l’impulsion donnée par cette personnalité très tôt remarquée dans le monde des musées,les deux artistes bénéficient d’une importante visibilité. Hulten, animé par l’idée rimbaldienne de « changer la vie » et porté par une approche muséale radicale et novatrice, offre un soutien inconditionnel au couple d’artistes. Il partage leurs conceptions anarchistes au service d’un art pour tous, pluridisciplinaire et participatif, qui bouscule les conventions et déplace les lignes.
Pontus Hulten favorise l’acquisition par les institutions d’œuvres
majeures de Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely, et organise au Centre Pompidou des rétrospectives des deux artistes, celle de Saint Phalle en 1980 et de Tinguely en 1988. Il orchestre également la réalisation de leurs projets d’installations hors normes, tant au Moderna Museet de Stockholm, la première institution qu’il dirige, avec la gigantesque sculpture pénétrable


Hon – en katedral en 1966, qu’à Paris au Centre Pompidou avec Le Crocrodrome de Zig & Puce et ses éléments de fête foraine, en 1977.
C’est aussi grâce à Pontus Hulten que Niki de Saint Phalle parachève la réalisation d’une vie de Jean Tinguely après son décès, Le Cyclop, monstre de métal visitable ponctué d’œuvres d’amis artistes et caché au cœur des bois de Milly-la Forêt, près de Paris.

L’exposition « Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hulten » propose un parcours à la fois historique et ludique, où s’entrelacent art, amour, amitié et engagement, tout en soulignant la part d’utopie et de provocation artistique partagée par les trois protagonistes.

La richesse de la collection du Centre Pompidou, associée à des prêts majeurs d’institutions nationales et internationales, permet de découvrir ou redécouvrir des œuvres emblématiques des deux artistes. Les machines animées, plus ou moins autodestructrices et « inutiles », de Tinguely, sont une critique acerbe de la mécanisation et du progrès technologique de la société industrielle des
Trente Glorieuses. Les Tirs de Niki de Saint Phalle, reliefs blancs renfermant des poches de couleurs sur lesquels elle tire pour « faire saigner la peinture », renversent tant les codes de l’art que de la société, en mettant en évidence le pouvoir féminin.

Ses célèbres Nanas colorées et joyeuses s’inscrivent dans la continuité de cette approche iconoclaste. L’exposition présente également des films d’archives rares et toute une correspondance de lettres-dessins autour des œuvres et des projets titanesques de Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely, menés en complicité avec Pontus Hulten.

Au-delà de la célébration de deux artistes majeurs du 20e siècle, portés par la vision d’un homme de musée d’exception, cette exposition interroge leur horizon de pensée selon lequel la revendication d’une autonomie de l’art, la remise en question de l’institution et l’adresse directe au public, deviennent des moteurs de la création.
2025 marque le centenaire de la naissance de Jean Tinguely

Tinguely, l’Enfer un début

Quelques vidéos de l’exposition
Le jardin des Tarots

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Informations pratiques

Accès
Grand Palais, Galeries 3 et 4
Entrée square Jean Perrin
17 Avenue du Général Eisenhower, 75008 Paris
Métro ligne 1 et 13 : Champs Elysées-Clemenceau
ou ligne 9 : Franklin D. Roosevelt
Ouverture
Du mardi au dimanche
De 10h à 19h30
Nocturne le vendredi jusqu’à 22h

Altiplano au bord de l’Ill

Dans le cadre de la Biennale de la photographie 2025 de Mulhouse vous pouvez suivre le photographe espagnol Pablo Castilla avec sa série Altiplano exposée sur les berges de l’Ill à Mulhouse. Une promenade bucolique, agréable et dépaysante, accompagnée par les chants d’oiseaux, les cris des baigneurs, le croisement de joggeurs et autres promeneurs.

La région d’Altiplano est l’une des moins peuplées du sud de l’Espagne, une zone vaste et aride que le photographe explore depuis 2015. Aujourd’hui désertifié, ce territoire accueillait il y a plusieurs millions d’années
un écosystème d’une richesse absolue. Des fouilles archéologiques ont permis d’y mettre au jour les traces d’espèces animales désormais disparues mais aussi celles des premières communautés humaines installées en Europe.
Guidé par un chaman dans le monde souterrain autant que spirituel, Pablo Castilla a souhaité mettre en dialogue le paysage de surface avec cette autre strate de réalité.

Biographie

Né en Espagne en 1980, Pablo Castilla vit et travaille en Norvège. Son travail photographique, cinématographique ou de performance se situe dans l’exploration directe de la réalité selon un langage documentaire. Il a été conservateur de la photographie à la Bibliothèque Nationale de Norvège et y a mené un projet pour la préservation de photographies d’observation solaire. Il bénéficie actuellement d’une bourse d’un an attribuée par la Direction norvégienne de la Culture.

BPM 2026

BPM 2026-SÉDIMENTATION(S)

Journées inaugurales les 5-6-7 juin

La 7ème édition de la BPM – Biennale de la Photographie de Mulhouse invite à explorer des géographies terrestres et mentales, en s’appuyant sur des notions de sédimentation, de stratification, de matière-flux et de plasticité des mémoires collectives et individuelles. Elle réunit des photographes qui parcourent le passé, intéressé·es par les fouilles géologiques tout autant que mémorielles.

Art brut dans l’intimité d’une collection

Aloïse Corbaz dit Aloïse
Collier en serpent
Vers 1956
Pastel gras et mine graphite sur papier
58 x 44 cm, recto verso
ART BRUT / donation Bruno Decharme en 2021
Centre Pompidou, Paris, Musée national d’art moderne -
Centre de création industrielle
© Centre Pompidou, MNAM-CCI / Audrey Laurans / dist.
GrandPalaisRmn © Association Aloïse, Chigny

Exposition coproduite par le Grand Palais Rmn, au Grand Palais, Galeries 8
et le Centre Pompidou jusqu'au 21 septembre 2025
Commissaires : Bruno Decharme, Collectionneur et réalisateur
Barbara Safarova, Enseignante à l’école du Louvre et chercheuse
Commissariat associé :
Cristina Agostinelli, Attachée de conservation et responsable
de programmation, service des collections contemporaines, Musée national d’art moderne –Centre Pompidou

« L’art doit toujours un peu faire rire et un peu faire peur. Tout mais pas ennuyer. » Jean Dubuffet

La donation Decharme au Centre Pompidou

L’accès aux œuvres d’art brut relève souvent d’un sauvetage improbable. Sans les indispensables « passeurs » que furent médecins, infirmiers, amis, amateurs curieux, collectionneurs mais aussi marchands, ces productions issues de la marge auraient tout simplement disparu, sous l’effet de la destruction ou de l’oubli.
Cette exposition, conçue à partir d’une donation d’exception, celle de Bruno Decharme au Centre Pompidou, présente un
panorama de l’art brut riche d’environ quatre cents œuvres, qui s’étendent du XVIIe siècle jusqu’à nos jours. En 2021, il fait don de 1000 œuvres au Centre
Pompidou, contribuant à la création d’un département
d’art brut qui lui faisait défaut.

Art Brut ?

Mais qu’est-ce que l’art brut ?
« L’art brut, c’est l’art brut et tout le monde comprend ! »
C’est ce que disait Jean Dubuffet quand, au sortir de la Seconde Guerre
mondiale, il a donné ce nom aux œuvres qu’il collectait.
Tout le monde comprend surtout ce que l’art brut n’est pas : il ne fait pas partie des beaux-arts et ne se produit pas dans les lieux habituels dédiés à la création, écoles ou ateliers ; il échappe aux courants et influences stylistiques. Déconcertant, il ne se laisse enfermer dans aucune catégorie et met en échec toutes nos tentatives de définition. Il se situe « ailleurs »…
Farouchement !
Les créateurs en question ne se réclament pas de l’art. Exclus, relégués dans les marges de la société, ils se tiennent dans un tête à tête avec leur for intérieur
qu’une instance mystérieuse gouverne. Exilés dans une réalité psychique éclaboussée d’étoiles, hors sol, ils redessinent sans cesse la géographie d’un univers dont ils inventent la structure et les formes. Nourris de leur seul vécu, comme investis d’une mission secrète, ils récoltent, accumulent, remplissent, déchiffrent, noircissent, déforment, amplifient, ordonnancent, bâtissent. Prophètes solitaires, ils ne s’adressent pas à nous.
L’exposition raconte un aspect de cette histoire, à travers le prisme d’une sélection parmi les mille œuvres de la donation Decharme au Centre Pompidou
en 2021.
Débutée dès la fin des années 1970, la collection de Bruno Decharme s’inscrit dans un projet global. Au delà de sa passion de collectionneur et de son regard
personnel de cinéaste, Decharme a fondé le pôle de recherche abcd (art brut connaissance & diffusion) en 1999, dirigé par Barbara Safarova, qui vise à poser l’art brut comme une question et non comme une catégorie, à le situer par rapport à la nature et à la place des marges et dissidences dans nos sociétés
mouvantes.
L’exposition est un carnet de voyage, un kaléidoscope de questionnements. Des délires scientifiques aux connexions avec les esprits, des « bricollage » aux
langues inventées, des missions de sauvetage de l’humanité aux épopées célestes, les créateurs d’art brut interrogent l’universel au travers de leurs
préoccupations personnelles. Ce champ de l’art croise également d’autres regards, d’autres pays, d’autres cultures, au Japon, à Cuba, aux États-Unis, au Brésil…
Des capsules vidéo nourrissent par ailleurs le parcours en présentant certains artistes et leur rencontre avec Bruno Decharme et Barbara Safarova.
La donation Decharme révèle non seulement des chefs-d’œuvre devenus des classiques (Adolf Wölfli, Aloïse Corbaz, Martín Ramírez, Henry Darger, Augustin Lesage, Emery Blagdon pour ne citer qu’eux), mais aussi des découvertes propres à cette collection, avec des raretés (par exemple le dernier livre de Charles A.A. Dellschau, une gouache de Georgiana Houghton, ou
des broderies d’une anonyme dont on trouve la trace dans des publications psychiatriques de référence) et une sélection importante
d’ « art brut contemporain »
– autant d’œuvres exceptionnelles qui sont désormais protégées au sein de la collection du Musée national d’art moderne – Centre Pompidou. 

L’exposition

Le visiteur est accueilli dans une salle tapissée de portraits d’artistes. Les textes qui présentent l’exposition sont disséminés et peuvent être lus dans
l’ordre de son choix.
L’exposition se déroule tel un cheminement à travers des sections thématiques se fondant sur des questionnements, des obsessions, des doutes, voire
des tourments.
Ainsi, le visiteur est invité à recevoir ces œuvres d’art brut à partir de cette histoire commune et ressentir alors, par effet de contraste, la façon dont ces artistes, d’un genre particulier, perçoivent, eux, le monde et le représentent.

Bien que trop fournie, les œuvres sont rangées en chapitres, comme s’il s’agissait de botanique ou d’entomologie, ce que démontre la disparité des regroupements proposés :
des sections géographiques – Brésil, Japon, Cuba –, des thématiques – magies,
monstres, assemblage – et d’autres encore consacrées à des lieux – la « S » Grand Atelier dans les Ardennes belges ou la Haus der Künstler (« maison des artistes ») viennoise.
Bien des pièces pourraient passer d’une section à l’autre sans inconvénient.
L’exposition se déroule donc comme une suite de surprises.
Certaines ont des noms depuis longtemps célèbres et sont présentées ici
par des œuvres importantes : comme les « historiques »
Aloïse Corbaz, Guillaume Pujol, Auguste Forestier, Henry Darger,
Scottie Wilson, Adolf Wölfli, Carlo Zinelli, Melvin Way et, côté spirites,
Augustin Lesage et Fleury Joseph Crépin. 

Réparer le monde

Les artistes présentés dans cette première section semblent avoir été élus par une instance mystérieuse pour réaliser une mission impossible : sauver
l’humanité de désastres – imaginaires ou bien réels –, de catastrophes en cours et à venir, de maux en tous genres. Ils se prennent parfois pour le Messie
ou obéissent à des injonctions obscures.

Hans-Jörg Georgi, Sans titre, 2021 – 2024, carton découpé et collé,
120 x 222 x 220 cm, ART BRUT / donation Bruno Decharme en 2021,
Centre Pompidou, Paris, Musée national d’art moderne – Centre de
création industrielle © photo Axel Schneider © Hans-Jörg Georgi,
courtesy Atelier Goldstein

Pêle mêle à suivre

Informations pratiques

GrandPalaisRmn
254-256 rue de Bercy
75 577 Paris cedex 12
Ouverture
du mardi au dimanche de 10h à 19h30, nocturne le vendredi
jusqu’à 22h. Fermeture hebdomadaire le lundi.
Fermeture exceptionnelle à 14h les 18 et 24 juin
Accès
Entrée square Jean Perrin
17 Avenue du Général
Eisenhower 75008 Paris
Métro ligne 1 et 13 :
Champs-Élysées – Clemenceau
ou ligne 9 : Franklin D. Roosevelt
Informations et réservation
www.grandpalais.fr

Céleste Boursier-Mougenot clinamen

Sous le commissariat d‘Emma Lavigne, conservatrice générale et directrice générale de la Collection Pinault, l’artiste
Céleste Boursier-Mougenot s’empare de la Rotonde de la Bourse de Commerce avec son installation multisensorielle intitulée clinamen, présentée dans un format d’une ampleur inédite, en résonance avec l’architecture du lieu.

La Bourse de Commerce — Pinault Collection se met aux couleurs de la saison estivale avec clinamen, installation aquatique et musicale de Céleste Boursier-Mougenot. Ce projet immersif transforme la Rotonde en un espace propice à la rêverie, où un bassin de 18 mètres de diamètre rempli d’eau reflète le ciel à travers la coupole du musée. Sur cette étendue bleutée, des bols en porcelaine blanche, mis en mouvement par un léger courant, génèrent des sons mélodieux et incantatoires. Ces vibrations acoustiques, créées sans l’intervention d’un interprète, sont le coeur de l’œuvre, une véritable symphonie de l’instant, évoluant au gré de vagues invisibles..

Cette œuvre s’inscrit dans une tradition où le son devient une matière vivante, libérée de la musique traditionnelle, et où le visiteur est invité à participer activement à l’expérience. Le titre clinamen, tiré de la physique épicurienne, fait référence à la trajectoire aléatoire des atomes en mouvement, un concept qui résonne avec l’aspect inévitablement changeant et imprédictible de l’œuvre. Ainsi, chaque moment passé dans l’installation est unique, offrant une expérience sensorielle et temporelle sans cesse renouvelée.

L’artiste confronte le visiteur à l’immensité de l’instant, où le temps semble suspendu. Son travail interroge la frontière entre le quotidien et l’art, et ses objets détournés, tels que les bols, qui se métamorphosent en instruments sophistiqués, capables de produire des sons sans intervention humaine.

L’espace de la Bourse de Commerce devient ainsi un lieu où l’on peut se perdre dans l’écoute et la rêverie, où chaque spectateur est invité à explorer son propre rapport au temps et à la perception sonore. Par cette installation, Céleste Boursier-Mougenot ouvre un dialogue subtil entre la matière, l’architecture et la présence humaine, créant un environnement où l’art est à la fois une expérience individuelle et collective.

Biographie
de Céleste Boursier-Mougenot

Né en 1961, à Nice, Céleste Boursier-Mougenot vit et travaille à Sète. Ses travaux, présentés depuis près de trente ans dans les lieux d’art contemporain, en France et à l’étranger, sont à considérer avant tout comme ceux d’un musicien.
Après avoir été, de 1985 à 1994, le compositeur de la compagnie Side One — Posthume Théâtre, de l’auteur et metteur en scène Pascal Rambert, Céleste Boursier-Mougenot entreprend de donner une forme autonome à sa musique en réalisant des installations. À partir de situations ou d’objets les plus divers, dont il parvient à extraire un potentiel musical, il élabore des dispositifs qui étendent la notion de partition aux configurations hétérodoxes des matériaux et des médias qu’il emploie, pour générer, le plus souvent en direct, des formes sonores qu’il qualifie de vivantes. Déployé en relation avec les données architecturales ou environnementales des lieux d’exposition, chaque dispositif constitue le cadre propice à une expérience d’écoute qui, livré au regard et à l’entendement du visiteur, dévoile le processus qui engendre la musique..

Céleste Boursier-Mougenot a représenté la France à la 56e Biennale de Venise, en 2015. Il est représenté par la galerie Paula Cooper (New York), la galerie Xippas (Paris, Genève, Montevideo, Athènes) et la galerie Mario Mazzoli (Berlin, Modena). Son travail a déjà été exposé à la Pinacothèque de São Paulo en 2009, au Barbican Centre à Londres en 2010, à la National Gallery Victoria de Melbourne en 2013, au Palais de Tokyo à Paris et au Centre Pompidou-Metz en 2015, au SFMoMA de San Francisco en 2017, à la Hab Galerie pour Le Voyage à Nantes en 2018, pour l’inauguration du Musée Arter de la fondation Vehbi Koç, à Istanbul en 2019 et pour celle du nouveau musée de la Central Academy of Fine Arts de Lang Fang en Chine en 2021.

Venise 2015

Céleste Boursier-Mougenot a glissé deux intrus: deux pins plantés chacun sur une grosse motte de terre, qui déambulent dans les allées des Giardini, avec une remarquable lenteur. Un troisième arbre (ma vidéo) se balade au cœur du pavillon français. L’artiste en a fait retirer la verrière pour ouvrir l’espace au soleil, au vent ou à la pluie. Des gradins disposés en arc de cercle invitent les visiteurs à s’asseoir et à goûter ce ballet végétal étrange, rythmé par un bourdonnement sonore.

French artist Celeste Boursier-Mougenot poses in front of a mobile tree, a piece of art part of « Rêvolutions » at the French pavilion during the 56th International Art Exhibition (Biennale d’Arte) titled « All the World’s Futures » on May 5, 2015 in Venice. AFP PHOTO / GABRIEL BOUYS
== RESTRICTED TO EDITORIAL USE, MANDATORY MENTION OF THE ARTIST TO ILLUSTRATE THE EVENT AS SPECIFIED IN THE CAPTION ===
A la Fondation François Schneider en 2019

L’artiste n’est pas un inconnu pour certains d’entre nous,
Pour l’avoir côtoyé dans notre belle région :
En choisissant pour titre Liquide Liquide, écho au fameux groupe post-punk New-Yorkais des années 1980, Céleste Boursier-Mougenot donne le ton à l’exposition estivale de la Fondation François Schneider en 2019 : vibrante, alternative et libre.

  Aubette 1928 Strasbourg en 2014

L’Aubette 1928 accueille l’artiste Céleste Boursier-Mougenot dans le cadre de la programmation d’expositions temporaires consacrée aux formes les plus actuelles et pluridisciplinaires de l’art. Avec persistances et videodrones :
qu’il qualifie de vivantes, qui livrent une nouvelle perception de l’espace avec lequel elles entrent en résonance.

Informations pratiques
Bourse de Commerce

2 rue de Viarmes, 75001 Paris

Horaires

Du lundi au dimanche de 11h à 19h
Nocturne le vendredi jusqu’à 21h 
Fermeture le mardi et le 1er mai
Nocturne gratuite tous les premiers samedis du mois de 17h à 21h

Contactez-nous

01 55 04 60 60
info.boursedecommerce@pinaultcollection.com

Accès

Métro 1 Louvre Rivoli

Matisse et Marguerite, le regard d’un père

« Au temps de mon père, on vivait avec son drame quotidien, qui était la peinture. »
— Marguerite Duthuit-Matisse, 1970


Au Musée d’Art Moderne de Paris   du 4 avril au  24 août 2025
Commissaires
Isabelle Monod-Fontaine, conservatrice générale du patrimoine honoraire
Hélène de Talhouët, docteure en histoire de l’art contemporain, enseignante-chercheuse
Charlotte Barat-Mabille, commissaire d’exposition au Musée d’Art Moderne de Paris

Le Musée d’Art Moderne de Paris présente une exposition inédite d’Henri Matisse (1869-1954), l’un des plus grands artistes du XXème siècle. Rassemblant plus de 110 œuvres (peintures, dessins, gravures, sculptures, céramique), elle propose de montrer le regard d’artiste et de père que Matisse porte sur sa fille aînée, Marguerite Duthuit-Matisse (1894-1982), figure essentielle mais discrète de son cercle familial.
L’exposition présente de nombreux dessins rarement sinon jamais montrés au
public, ainsi que d’importants tableaux venus de collections américaines, suisses et japonaises exposés en France pour la première fois.

Marguerite Matisse, 1915/1916 autoportrait Collection particulière

Des photographies, documents d’archives et œuvres peintes par Marguerite elle-même complètent l’évocation de cette personnalité méconnue du grand public.
Depuis les premières images de l’enfance jusqu’à la fin de la Seconde Guerre
mondiale, Marguerite demeure le modèle de Matisse le plus constant – le seul à
avoir habité son œuvre au cours de plusieurs décennies. Porteurs d’une franchise et d’une intensité remarquables, ses portraits trahissent une émotion rare, à la hauteur de l’affection profonde que Matisse portait à sa fille. L’artiste semblait voir en elle une sorte de miroir de lui-même, comme si, en la dépeignant, il accédait enfin à l’« identification presque complète du peintre et de son modèle » à laquelle il aspirait.
Organisée de manière chronologique, l’exposition témoigne de la force du lien qui unissait l’artiste et sa fille, et permet d’appréhender l’immense confiance et le respect qu’ils se vouaient mutuellement. Elle est aussi l’occasion de découvrir le destin fascinant d’une femme hors du commun, qui joua un rôle de premier plan dans la carrière de son père.

« Cette petite fille-là… », 1894-1905

Fille d’Henri Matisse et de Caroline Joblaud, Marguerite voit le jour en 1894. Non marié, le couple s’était rencontré à Paris, Matisse ayant quitté son Nord natal pour venir étudier la peinture dans la capitale. Il n’a alors que vingt-quatre ans.

Henri Matisse
Intérieur à la fillette (La Lecture)
Paris, quai Saint-Michel, automne-hiver 1905-1906
Huile sur toile
72,7 x 59,7 cm
New York, The Museum of Modern Art
Don de Monsieur et Madame David Rockefeller, 1991
Crédit : Digital image, The Museum of Modern Art, New York /
Scala, Florence

En 1897, le couple se sépare et Matisse reconnaît officiellement Marguerite, qui portera désormais son nom. L’année suivante, le peintre épouse Amélie Parayre, qui propose d’élever Marguerite comme sa propre enfant. Surnommée
affectueusement « Margot », la petite fille nourrit un profond attachement pour sa mère adoptive et grandit aux côtés de ses frères Jean et Pierre.
« Nous sommes comme les cinq doigts de la main », écrira-t-elle plus tard à propos de ce noyau familial très soudé.
Son enfance est marquée par la maladie : à l’âge de sept ans, suite à une diphtérie, elle subit une première trachéotomie, dont elle dissimulera longtemps la cicatrice sous des cols montants ou un ruban noir, attribut distinctif de ses portraits. Privée d’une scolarité normale en raison de sa santé fragile, elle devient une authentique « gosse d’atelier », témoin attentif du travail de Matisse. Les audaces chromatiques des tableaux de son père sont pour elle toutes naturelles : elle baigne quotidiennement dans cette intensité des couleurs qui fait scandale au Salon d’Automne de 1905, et qui prend le nom de
« fauvisme ».

Collioure, 1906-1907

À l’été 1906, Matisse, Amélie et leurs trois enfants s’installent à Collioure, modeste village de pêcheurs situé au bord de la Méditerranée. Le peintre réalise alors une première grande série d’œuvres d’après Marguerite. Âgée de douze
ans, la petite fille s’affirme comme modèle privilégié de son père, apparaissant sur tous types de supports. Ses longs cheveux ornés d’un ruban rouge se déclinent ainsi dans plusieurs tableaux et dessins, mais aussi en gravure,
sculpture et céramique.

Au sein de cet ensemble foisonnant, une œuvre se dégage et deviendra l’une des plus emblématiques de Matisse. Il s’agit de Marguerite lisant, que le peintre choisit d’exposer au Salon d’Automne dès le mois d’octobre 1906. La petite
fille apparaît absorbée dans sa lecture, la tête appuyée sur le poing. Sa pose rappelle celle du tableau fauve réalisé quelques mois plus tôt à Paris, mais la facture de l’artiste a déjà évolué. La touche vive et fragmentée a laissé place à
une approche plus calme, assagie. Une nouvelle force méditative se dégage de la toile, dont le cadrage serré accentue le sentiment d’intimité.

Henri Matisse
Marguerite lisant
Collioure, été 1906
Huile sur toile
64,5 x 80,3 cm
Musée de Grenoble
Legs Agutte-Sembat, 1923
Crédit : Ville de Grenoble / Musée de Grenoble-J.L. Lacroix

Marguerite, modèle d’avant-garde

Marguerite offre à son père un visage changeant, parfois rebelle. Très vite, la sage écolière aux yeux baissés se mue en fière adolescente au regard intense. Ces deux portraits marquent le passage de la petite à la jeune fille : les
cheveux de Marguerite y sont désormais attachés, tandis que sa posture annonce une personnalité à la fois volontaire et retenue.
Une nouvelle approche se fait jour chez Matisse, marquée par une simplification des formes et des rapports de couleurs.

Henri Matisse
Marguerite
Collioure, hiver 1906-1907 ou printemps 1907
Huile sur toile
65,1 x 54 cm
Musée national Picasso-Paris
Donation Picasso, 1978
Collection personnelle Pablo Picasso
Crédit : Grand palais RMN (musée national PicassoParis) / René-Gabriel Ojeda

Dans son portrait surtitré
« Marguerite », la fille du peintre se détache sur un fond uni et abstrait, telle une
icône. Ses pommettes rosies se retrouvent dans le magistral portrait de 1910 où elle pose avec un chat noir : la jeune fille plante son regard dans celui de son père, tandis que de vives teintes printanières rehaussent son visage éclatant.
Loin de se laisser passivement peindre ou dessiner, Marguerite tend à Matisse une sorte de miroir. L’artiste s’y reconnaît, tout comme il s’y heurte à une altérité irréductible et fascinante, scrutant le visage de sa fille avec la même
exigence inquiète qu’il s’applique à lui-même.

Portraits de guerre, 1914-1916

À la fin de l’année 1912, Marguerite part pour la Corse avec son frère Pierre ; elle espère reprendre ses études auprès de sa tante Berthe Parayre, qui dirige l’école normale d’institutrices à Ajaccio. L’expérience s’avérera difficile : en avril
1914, Marguerite renonce à son ambition de passer le brevet et retourne vivre avec ses parents. Ces derniers résident alors entre l’atelier du quai Saint-Michel, à Paris, et la vaste maison bourgeoise qu’ils ont achetée à Issy-les Moulineaux.


Henri Matisse
Tête blanche et rose
Paris, quai Saint-Michel, été 1914 – début 1915
Huile sur toile
75 x 47 cm
Paris, Centre Pompidou
Musée national d’art moderne / Centre de création industrielle
Achat en 1976
Crédit : Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. GrandPalaisRmn /
Philippe Migeat

De nouveau présente quotidiennement auprès de son père, Marguerite pose pour une série de portraits qui culmine dans un tableau très géométrisé, dur et déroutant : Tête blanche et rose. En ces années sombres, marquées par le
début de la Première Guerre mondiale, Matisse développe une nouvelle manière de peindre, radicale et sans concession. Marguerite le soutient dans cette aventure, prêtant son visage à de multiples expérimentations en
peinture, dessin, gravure et sculpture.

Mademoiselle Matisse,
entre Nice et Paris, 1918-1919

Début 1918, Matisse prolonge un séjour à Nice, trouvant un nouveau départ dans la lumière de la Méditerranée. Il vit alors dans une chambre d’hôtel, puis dans un petit appartement face à la mer. Marguerite lui rend visite quelques
jours en février puis en avril. Elle pose là, sur le balcon, emmitouflée dans un spectaculaire manteau à carreaux noirs et blancs signé Paul Poiret. Les minces barreaux de la balustrade laissent apparaître un paysage réduit à l’essentiel,
tandis que l’air et la lumière de la mer circulent librement autour d’elle.


De retour à Paris à l’automne, Matisse entreprend une autre série de portraits de sa fille, cette fois assise en intérieur devant un fond neutre. Une tonalité plus mélancolique imprègne ces tableaux aux couleurs sombres. Seule fantaisie,
Marguerite arbore chaque fois un chapeau différent, qui témoigne de son intérêt pour la mode – elle tentera d’y faire carrière – comme de celui de son père pour le rendu des matières et des motifs décoratifs.
À l’été 1919, Marguerite pose pour une toile monumentale dans le jardin d’Issy-les-Moulineaux. Une page s’apprête à se tourner, alors qu’elle se voit, pour la première fois, doublée d’un autre modèle féminin.

Étretat, 1920

Au printemps 1920, Marguerite subit une ultime opération chirurgicale, qui la délivre enfin de son ruban noir. Son père l’emmène alors à Étretat, en Normandie, avec un double objectif. Pour elle, l’aider à reprendre des forces dans le climat tonique et iodé des bords de la Manche. Pour lui, travailler des motifs nouveaux, sous les cieux changeants déjà peints par Gustave Courbet et Claude Monet, entre autres.

Assise sur la plage, Marguerite apparaît comme une minuscule silhouette emmitouflée dans son manteau à carreaux noirs et blancs, protégée par une immense arcade rocheuse. Son visage s’affiche quant à lui dans des œuvres
réalisées en intérieur, devant le papier peint à motifs de sa chambre d’hôtel. Encore convalescente, Marguerite semble souvent épuisée, les cheveux dénoués comme lorsqu’elle était enfant. Un tableau la représente endormie, les
yeux clos et la gorge enfin libérée – une image délicate et précieuse qui témoigne d’une tendresse rarement exprimée par Matisse en peinture, et réservée à sa fille. Souvenirs de ce séjour normand passé en tête-à-tête, ces œuvres marquent également le retour à la vie de la jeune femme.

Avec Henriette Darricarrère,
Nice, 1921-1922

À l’automne 1920, Matisse s’installe à Nice, où il passera désormais la majeure partie de l’année. En janvier 1921, Marguerite le rejoint pour quelques mois à l’hôtel de la Méditerranée. Elle le retrouve à nouveau en septembre, cette
fois dans l’appartement loué par le peintre place Charles-Félix.
Quelque chose a basculé : dans les tableaux de son père, Marguerite ne figure plus seule mais accompagnée d’Henriette Darricarrère, une jeune modèle professionnelle. Ces toiles ne sont plus à proprement parler des
portraits : vu de plus loin, son visage y est à peine précisé, parfois même détourné. La jeune femme se trouve ramenée à un simple rôle de figurante. Débarrassée de son ruban, elle se reconnaît principalement à sa chevelure,
plus claire que celle d’Henriette. Complices, les deux jeunes femmes apparaissent souvent déguisées, dans des décors riches en étoffes et en couleurs.


En 1923, Marguerite épouse l’écrivain et critique d’art Georges Duthuit. Elle disparaît des tableaux de son père et devient son agente à Paris, jouant un rôle primordial dans sa carrière. Confidente et critique exigeante de son travail,
elle n’hésite pas à le bousculer :   
« Il me semble que papa a usé la lumière de Nice, écrit-elle. Je ne veux pas dire que je n’aime pas ces toiles – non – mais je crois qu’une certaine sorte d’émotion profonde se réalise plus facilement si on n’est pas noyé de lumière. »

Marguerite au travail

Ancienne « gosse d’atelier », Marguerite, devenue adulte, s’essaie elle-même à la peinture. Celle qui a grandi dans la peinture de Matisse peint alors des natures mortes, des paysages ou encore des autoportraits saisissants d’intensité.

À plusieurs reprises, elle expose ses tableaux aux côtés de ceux de son père et autres contemporains. En 1926, tandis qu’elle participe à une
« Exposition d’un groupe de femmes peintres françaises », un critique salue son œuvre
« aux directives fortes et personnelles qui lui permettent de supporter avec succès le plus lourd des héritages ».
Mais Marguerite paraît manquer de confiance. Renonçant à la peinture, elle se passionne pour la couture, ambitionnant de travailler dans la mode. En 1935, elle présente une collection d’une vingtaine de modèles en
Angleterre. Si les premiers retours sont encourageants, ses efforts en ce domaine resteront sans suite.


Henriette Darricarrère
Séance de pose à Nice pour le tableau Conversation
sous les oliviers (Marguerite et Henri Matisse)
1921
Photographie
Archives Henri Matisse
Crédit : Archives Henri Matisse

La gestion des affaires paternelles l’accapare. Redoutablement précise et exigeante, elle supervise le tirage des gravures et ouvrages illustrés de Matisse, et devient « l’œil de son père », ayant seule sa confiance. Elle accroche des
expositions Matisse à Berlin comme à Londres et, plus tard, aura la charge du catalogue raisonné de son œuvre, tâche laissée inachevée.

Le Visage du retour, 1945

Après une interruption de vingt ans, Matisse dessine à nouveau le visage de sa fille, en 1945, quelques mois avant que ne s’achève la Seconde Guerre mondiale. Les circonstances sont dramatiques : âgée de cinquante ans, Marguerite
vient de survivre à de terribles épreuves et d’échapper de justesse à la déportation en tant que prisonnière politique.
Engagée dans la Résistance au péril de sa vie, elle est devenue agent de liaison pour les Francs-tireurs et partisans (FTP) en janvier 1944, estimant qu’
« on ne peut ni ne doit se désintéresser de l’époque dans laquelle on vit – de ceux qui souffrent, qui meurent ».
Dénoncée, elle est arrêtée et torturée par la Gestapo, avant d’être incarcérée à Rennes, puis déportée en direction de l’Allemagne à la veille de la libération de la ville par les Alliés. Par miracle, elle est libérée à Belfort, avant le passage de la frontière, le 26 août.
Replié à Vence et gravement affaibli, Matisse ignorait tout des activités clandestines de sa fille. Après des mois de silence, père et fille se retrouvent finalement en janvier 1945. Bouleversé par son récit, Matisse dessine deux portraits de sa fille. Avec les lithographies réalisées quelques mois plus tard, c’est la toute dernière fois que Marguerite apparaît dans l’œuvre de son père.

Informations pratiques

MUSÉE D’ART MODERNE DE PARIS
11, avenue du Président Wilson, 75116 Paris
Tél. 01 53 67 40 00
www.mam.paris.fr
Transports
Métro : Alma-Marceau ou Iéna (ligne 9)
Bus : 32/42/63/72/80/92
Station Vélib’ : 4 rue de Longchamp ; 4 avenue Marceau ; place de la reine Astrid ; 45 avenue Marceau
ou 3 avenue Bosquet
Vélo : Emplacements pour le stationnement des vélos disponibles devant l’entrée du musée.
RER C : Pont de l’Alma (ligne C)
Horaires d’ouverture
Mardi au dimanche de 10h à 18h
(fermeture des caisses à 17h15)
Fermeture le lundi et certains jours fériés
Ouverture prolongée : les jeudis jusqu’à 21h30 et les samedis jusqu’à 20h

Henri Matisse, Marguerite et Antoinette Arnoud la chienne Lili

Gabriele Münter – Peindre sans détours

Portrait de Marianne von Werefkin par Gabriele Münter
Au Musée d’Art Moderne de Paris
du 4 avril au 24 août 2025
Commissaires :
Isabelle Jansen, directrice de la Fondation
Gabriele Münter et Johannes Eichner, Munich
Hélène Leroy, conservatrice en chef, responsable
des collections, Musée d’Art Moderne de Paris

sur Arte

Le Musée d’Art Moderne de Paris présente la première rétrospective en
France consacrée à l’artiste allemande Gabriele Münter (1877-1962).
Co-fondatrice du cercle munichois du Cavalier Bleu (Blaue Reiter),
Gabriele Münter compte parmi les femmes artistes les plus éminentes de
l’expressionnisme allemand. Dans un monde artistique dominé par les
hommes, elle a su créer une œuvre extrêmement personnelle et diverse
qui s’étend sur six décennies.
Si son nom reste souvent associé à celui de Kandinsky qui fut son
compagnon durant ses années munichoises (1903-1914), Gabriele Münter
n’a jamais cessé de se renouveler, avec une étonnante modernité,
maîtrisant un grand nombre de techniques et laissant une œuvre
foisonnante.

Portrait de Gabriele Münter par Wassily Kandinsky

À la suite des rétrospectives très remarquées consacrées à Sonia
Delaunay en 2014-2015, Paula Modersohn-Becker en 2016 et Anna-Eva
Bergman en 2023, le MAM poursuit ainsi sa politique de présentation de
figures féminines majeures de l’Art moderne dont les parcours artistiques
sont étroitement liés à la capitale. Le musée invite à découvrir cette
pionnière de l’Art moderne, qui débuta sa carrière à Paris, où elle exposa
pour la première fois en 1907 au Salon des Indépendants.
À travers une sélection de 150 œuvres de différentes techniques
(peinture, gravure, photographie, broderie, etc), cette exposition inédite
en France a pour ambition de proposer un parcours chronologique
détaillé de l’œuvre de Gabriele Münter, représentant plus de 60
années de son œuvre et de son importance pour l’histoire de
l’Art du XXème siècle.

Gabriele Münter traite de façon inattendue les thèmes classiques de la peinture avec des compositions et des cadrages audacieux, que révèle l’observation attentive de ses tableaux. Sa manière de simplifier les formes, par des jeux de lignes et de cernes, et son emploi des couleurs vives, donne à ses portraits et à ses paysages une intensité toute particulière, presque symbolique et poétique, alors qu’ils figurent des personnages et des lieux ancrés dans la réalité quotidienne. Elle joue de la perspective et des lumières afin de donner à ses natures mortes des aspects mystérieux et oniriques.

La première section de l’exposition accorde une place particulière aux photographies de Münter, qui documentent ses premiers voyages aux Etats-Unis (1898-1900) et en Tunisie (1903-1904). Ce voyage aux
Etat-Unis est considéré comme un moment charnière aux prémices de sa carrière ; là-bas, elle se familiarisa avec la technique relativement récente de la photographie et réalisa près de 400 clichés.
Alors qu’elle n’avait pas encore commencé à peindre, la pratique de la photographie a marqué son regard.

Gabriele Münter Autoportrait

De retour en Allemagne, Gabriele Münter s’installa à Munich où elle fit la connaissance de Kandinsky. De 1904 à 1908 le couple entreprit de nombreux voyages pendant lesquels Münter peignit et photographia.
La première section de l’exposition évoque en particulier le séjour en Tunisie de 1903-1904 à travers ses photographies et carnets de dessins.

La seconde section de l’exposition se concentre sur le premier séjour parisien de Münter en 1906 et 1907, durant lequel elle exécuta près d’un quart de l’ensemble de son œuvre gravé, en grande partie montré dans l’exposition, et introduit, à travers une série de portraits, l’évolution de sa peinture sous
l’influence des avant-gardes parisiennes dès son retour à Munich en 1908.
Cette section présente également les broderies de perles qui furent exposées à Paris au Salon d’Automne de 1906.

La troisième section de l’exposition présente les peintures phares des années 1908-1914 qui recouvrent la période dite « expressionniste » de son œuvre, et qui correspondent à son activité au sein de la Nouvelle
Association des Artistes de Munich, puis du Cavalier Bleu. L’artiste se fixa à Munich et acheta une maison à Murnau, dans les Préalpes bavaroises. Sa peinture devient alors plus expressive, se caractérisant notamment par l’emploi de couleurs vives et de formes simplifiées. Or, pendant cette phase, Gabriele
Münter ne peignit pas dans un style uniforme. Elle réalisa au même moment de nombreuses compositions aux couleurs sombres notamment lorsqu’elle traitait des motifs inspirés de l’art populaire. Cet intérêt pour l’art vernaculaire ainsi que pour l’art des enfants, qu’elle collectionna et reproduisit dans ses peintures, est présenté en contrepoint dans la quatrième section de l’exposition.


En 1915, Gabriele Münter s’exila en Scandinavie où elle resta jusqu’en 1920. Cette césure dans sa vie privée – Kandinsky était retourné en Russie où il se maria en 1917 – mais aussi professionnelle, s’accompagna également d’un changement dans sa peinture. Des tableaux aux tonalités plus retenues
firent leur apparition et la figure humaine y tint un grand rôle.

Gabriele Münter Javlensky

La cinquième section de l’exposition montre cette évolution stylistique au cours des années 1920, en lien avec les nouvelles tendances de la figuration. Parallèlement, le dessin qui, dès les débuts, fut pour Gabriele Münter une technique de prédilection reprit plus d’importance. Nombre d’entre eux se caractérisent par une économie de moyens.


Par l’emploi de seulement quelques lignes, l’artiste rend les personnes et leur caractère avec une force d’expression saisissante. Une importante sélection de ces dessins, peu vu, voire jamais exposés, est présentée dans cette section ainsi que des œuvres réalisées lors de son second séjour parisien en 1929 et 1930.


La sixième et dernière section évoque la peinture de Münter pendant la période du nazisme au cours de laquelle elle continua à peindre, en retrait du système officiel de l’art, exposant assez peu. Elle n’avait en effet aucun intérêt à trop attirer l’attention sur sa participation au groupe du Cavalier Bleu, sur les œuvres de sa période expressionniste et sur les œuvres abstraites de Kandinsky qu’elle a conservées de lui, restées cachées dans la cave de sa maison. L’exposition se clôt avec quelques œuvres phares du milieu des années 1930 à la
fin des années 1950 qui donnent un aperçu de la permanence et de l’intensité de son engagement artistique, le projet d’une vie, elle qui déclarait vouloir simplement « peindre sans détours ».

Informations pratiques

MAM
11, avenue du Président Wilson, 75116 Paris
Tél. 01 53 67 40 00
www.mam.paris.fr
Transports
Métro : Alma-Marceau ou Iéna (ligne 9)
Bus : 32/42/63/72/80/92
Station Vélib’ : 4 rue de Longchamp ; 4 avenue Marceau ; place de la reine Astrid ; 45 avenue Marceau ou 3
avenue Bosquet
Vélo : Emplacements pour le stationnement des vélos disponibles devant l’entrée du musée.
RER C : Pont de l’Alma (ligne C)
Horaires d’ouverture
Mardi au dimanche de 10h à 18h
(fermeture des caisses à 17h15)
Fermeture le lundi et certains jours fériés
Ouverture prolongée : les jeudis jusqu’à 21h30 et les samedis jusqu’à 20h

Confluences – Flûte / Tambour – Visite guidée en duo

L’exposition Confluences réunit les collections de la Fondation François Schneider, du FRAC Alsace, du FRAC Champagne-Ardenne et du 49 Nord 6 Est – FRAC Lorraine. Inspirée par le concept de « confluences », elle explore les interactions entre différentes œuvres, à l’image de rivières qui se rencontrent.

Durée de l’exposition : du 26 avril au 28 septembre 2025
Commissaire de l’exposition :
Sarah Guilain, Responsable des projets artistiques et de la collection

Les pièces, issues de divers styles et cultures, mettent en avant des émotions partagées autour de l’eau. Bien que chacune soit distincte, elles se répondent et tissent des liens invisibles. Le parcours présente alors trente artistes avec des médiums variés comme la peinture, la vidéo, la photographie, l’installation, la sculpture et le textile. À travers différentes thématiques, les œuvres dialoguent sur les formes, les compositions, les récits et les couleurs. Les visiteurs sont invités à s’imaginer dans des moments de vie inspirés par l’eau, qu’il s’agisse entre autres d’admirer une mer scintillante, d’explorer des plages urbaines ou d’observer l’harmonie entre le corps et l’eau.

                                Philippe Ramette

Cette exposition offre une nouvelle perspective sur les œuvres tout en révélant les inspirations communes des artistes et montrer ainsi les échos saisissants entre les pièces présentées.

30 artistes représentent l’eau sous différentes
thématiques communes.

Voir sur Viméo, la vidéo empruntée à Mulhouse Art Contemporain

Jenny YMKER

Artistes

Claude BATHO, Mégane BRAUER, Pat BRUDER, Cécile CARRIERE, Julie CHAFFORT, Gigi CIFALI, Collectif SANDRA & RICARDO, Olivier CROUZEL, Céline DIAIS, Marcel DINAHET, Jennifer DOUZENEL, Linda FREGNI NAGLER, Harald HUND, Michel KRIEGER, Sylvia LACAISSE, Miller LEVY, Rahshia LINENDOLL-SAWYER, Arno Rafael MINKKINEN, Bernard MONINOT, Hélène MUGOT, Eva NIELSEN, Uriel ORLOW, Emma PERROCHON, Philippe RAMETTE, Hans Peter REUTER, Jean-Michel SANEJOUAND, Sandy SKOGLUND, Uri TZAIG, Massimo VITALI, Jenny YMKER.

Visite guidée en duo

Cette visite spéciale en duo permettra d’observer les similitudes et les croisements possibles entre les œuvres de la collection de la Fondation François Schneider, Wattwiller et de la collection du FRAC Alsace, Sélestat.

    • Samedi 2 août à 14h
      Visite menée par Anne-Virginie Diez du FRAC Alsace et Sarah Guilain, commissaire d’exposition de la Fondation François Schneider

Réservation souhaitée

Venez découvrir l’exposition lors des visites guidées en présence de la médiatrice le premier dimanche du mois.

FLÛTE / TAMBOUR (comme sur les rives du Mississippi)

Dimanche 27 juillet 2025 de 15h à 16h

Entre ami•es ou en famille, entrez dans la danse chaleureuse proposée par la flûtiste Aline Bissey et le batteur Axel Gaudron, dans le jardin de sculptures et de fontaines de la Fondation François Schneider à Wattwiller ! Une évocation du style « Fife and drums« , qui accompagnait les pique-niques familiaux sur le bord du fleuve Mississippi et dérivé du blues traditionnel et rythmes africains. Le duo se produit régulièrement dans l’espace public, autour d’une musique généreuse et populaire, qui rassemble toutes les générations ! Un concert à vivre les pieds dans l’herbe !

Possibilité de pique-niquer sur place   I  Vente de boissons chaudes et fraîches à l’accueil.
En cas d’intempéries, un repli à l’intérieur du Centre d’art est prévu.

Réservation souhaitée :   info@fondationfrancoisschneider.org     I   03 89 82 10 10 

Sur achat d’un billet d’entrée : Tarif : 8 € I Tarif réduit : 4 € I Gratuité sous conditions 

 billet d’entrée – réservation souhaitée par mail :
 info@fondationfrancoisschneider.org ou par téléphone 03.89.82.10.10

Informations pratiques :


Fondation François Schneider
27 rue de la Première Armée 68700 Wattwiller – FRANCE
TEL : +33 (0)3 89 82 10 10 info@fondationfrancoisschneider.org

Horaires

Ouverture : du mercredi au dimanche, jours fériés inclus
11 h à 18 h

Fermeture : les lundis et mardis et 1er mai
Accès

Culture-Peinture

🎨

Vous qui parcourez les musées, les foires d’art, les ateliers d’artistes, suivez les conférences en live ou en visioconférence, vous qui avez gardé une âme d’étudiant, (ce qui est mon cas), vous qui crayonnez, dessinez, peignez, exposez,
vous qui désirez approfondir vos connaissances, votre pratique dans le domaine de l’art, vous qui êtes novice et curieux :

« Culture-peinture » est pour vous.

Gilbert Wolfisberg a créé l’école Culture-Peinture en 2019 pour rendre accessible des principes des principes élaborés par les grands maîtres et artistes au cours des siècles.

Il s’agit d’une série de vidéos théorique et pratique pour s’initier à la peinture, accessible en ligne, complétée par un groupe Facebook dynamique et des propositions de formations en présentiel pour ceux qui le souhaitent.

Culture-Peinture a pour mission d’expliquer les principes qui régissent ce que l’on appelle le langage de la peinture.

Les vidéos s’adressent à toute personne qui souhaite s’initier, se perfectionner ou découvrir les « secrets de la peinture« .

C’est ainsi que dans la foulée et l’enthousiasme des participants qu’est née

 l’association “Les compagnons de Culture Peinture”

Vidéo ici

Ils ont interviewé Gilbert pour qu’il leur en dise davantage sur lui, sa formation, l’enseignement de Culture Peinture et l’intérêt selon lui de faire partie de l’association des élèves.

Gilbert est président d’honneur de l’association.

Vous ne pouvez pas être là en live ?
Aucun souci !
Des replays sont envoyés aux participants pour leur permettre de bien s’imprégner et ingérer les cours.

Le 2e stage annuel 

Le stage intensif “Ambiguïté Spatiale & Nombre d’Or” vient tout juste de se terminer… et quelle belle aventure !


Infos pratiques

 info@culturepeinture.com

Parcourez le site internet : https://www.les-compagnons-de-culture-peinture.com/fr/

Musée Unterlinden

Les matinales du cloître

Petit-déjeuner et visite « Les matinales du cloître »

Goûtez au calme et à la quiétude d’une rencontre au petit matin avec le Retable d’Issenheim. Après un petit déjeuner vivifiant et dynamisant dans le jardin du couvent du musée, (re) découvrez le célèbre Retable d’Issenheim baigné par les premiers rayons du soleil en compagnie d’une médiatrice.

Tout public
Dates  –19.06.2025
Horaire I Petit déjeuner à partir de 7h30, visite du Retable d’Issenheim
de 8h30 à 9h30
Tarifs – 39 € pour les adultes et jeunes dès 12 ans ;
34€ pour les moins de 12 ans (jauge limitée*)
Lieu – Point de rencontre à la billetterie du musée

* Pour participer aux événements, vous êtes invités à réserver en ligne ou auprès du service réservations du lundi au vendredi au +33 (0)3 89 20 22 79 – reservations@musee-unterlinden.com / le week-end au +33 (0)3 89 20 15 58 ou billetterie@musee-unterlinden.com

La Filature Scène Nationale

Présentation de la saison 25/26

Dès le mercredi 11 juin la brochure ainsi que le formulaire d’inscription  sont à disposition à La Filature, ou encore à télécharger, en ligne sur www.lafilature.org


Benoît André
, directeur, accompagné par l’équipe de la Scène nationale et des artistes invité·es, nous donne rendez-vous
mercredi 11 juin dans tous les espaces de La Filature pour découvrir la programmation de la saison 25/26. À 18h ou à 20h, rendez-vous en salle modulable pour découvrir la saison en vidéo.
La projection sera suivie de présentations en petits groupes, proposées par des membres de l’équipe en compagnie des artistes programmé·es cette saison. Volontairement festive, cette soirée est pensée pour faciliter rencontres et échanges : des Food Trucks, un DJ Set et d’autres surprises nous attendent…

Le programme

Feuilletez ici la brochure
La programmation de la saison 25/26 s’attache, cette année encore, à défendre les valeurs d’ouverture, d’accessibilité et de diversité qui fondent les missions de la Scène nationale. Elle nous invite à de nouveaux voyages et de nouvelles rencontres avec les artistes et compagnies invité·es, mais elle déploie également un ambitieux programme d’actions qui traduit la volonté d’ouvrir toujours plus largement les portes de cette « maison citoyenne ».

Développement

Cette saison, nous consacrerons un portrait à Léopoldine HH qui créera à La Filature son premier spectacle personnel  :
La Folie Élisa.
Elle nous proposera aussi une soirée exceptionnelle en compagnie de l’actrice Camille Chamoux et de l’humoriste Vincent Dedienne. Enfin, elle sera une des interprètes du nouveau spectacle de Tünde Deak qui adapte le
Woyzeck de Büchner.
Kery James reviendra – deux ans après les 30 ans de La Filature – en ouverture de saison avec un concert
acoustique.
Le duo de chorégraphes Mazelfreten prendra le relais pour une soirée d’une intensité hypnotique à l’image de son apparition sur la Seine lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques Paris 2024.
La troupe de la Comédie-Française nous fera l’honneur de sa présence avec une mise en scène de Louis Arene.
Au fil de la saison, nous voyagerons avec les spectacles des circassien·nes du collectif guinéen Circus Baobab, de la chorégraphe montréalaise Catherine Gaudet et de la chanteuse Dominique Fils-Aimé.
Un appel à participation est lancé pour un week-end autour des cultures urbaines avec les artistes Mette Ingvartsen et Willi Dorner qui tous·tes deux s’inspirent de l’espace urbain pour leur création.

Romain Gneouchev

Nous retrouverons bien entendu les artistes complices Sylvain Groud, Olivier Letellier, le Munstrum Théâtre, Catherine Verlaguet, qui sont rejoint·es cette année par le comédien et metteur en scène Romain Gneouchev, issu de l’École du Théâtre National de Strasbourg. Sans oublier les arts visuels, mais aussi les temps forts Scènes d’Automne en Alsace, les Nuits de l’Étrange et La Quinzaine de la Danse proposés en collaboration avec nos partenaires régionaux.

51 spectacles et 5 expositions

Théâtre

L’amour après Marceline Loridan-Ivens · Judith Perrignon · Laure Werckmann [théâtre · musique]
Renaître Laure Werckmann
Sauve qui peut (la révolution) Thierry Froger · Cie Roland furieux [fresque théâtrale, musicale et cinématographique]
Hollanda Avildseen Bheekhoo · Heads Up [performance · installation sonore et vidéo]
Le Mariage forcé Molière · Louis Arene Comédie-Française
Jérémy Fisher Mohamed Rouabhi · Compagnie des Rives de l’Ill
Tous coupables sauf Thermos Grönn Romane Nicolas · Sacha Vilmar
Les Forces vives Simone de Beauvoir · Animal Architecte
Opération Rumba Dieudonné Niangouna [théâtre · musique · danse]
Conversation entre Jean ordinaires Laëtitia Ajanohun · Jean-François Auguste
Salti Cie Toujours Après Minuit [théâtre · danse · jeune public]
Sur tes traces Gurshad Shaheman · Dany Boudreault
Le Poids des fourmis David Paquet · Philippe Cyr [Festival Momix]
To like or not Émilie Anna Maillet [théâtre · arts numériques · réalité virtuelle] [Festival Momix]
Une chose vraie Fugue 31 · Romain Gneouchev
L’Hôtel du Libre-Échange Georges Feydeau · Stanislas Nordey
Alerte Blaireau dégâts Gwendoline Soublin · Pauline Van Lancker
La Maison de Bernarda Alba Federico García Lorca · Thibaud Croisy
Le Sommet Christoph Marthaler et Ensemble
Tous les dragons Camille Berthelot · Cie Les Habitantes [théâtre documentaire]
Woyzeck ou la vocation Georg Büchner · Tünde Deak [théâtre · musique · vidéo]
Mon petit cœur imbécile Xavier-Laurent Petit · Catherine Verlaguet · Olivier Letellier · Valentine Nagata Ramos
[théâtre de récit · hip-hop · jeune public]
Quand j’étais petite je voterai Boris Le Roy · Émilie Capliez [jeune public]

Danse

Rave Lucid Mazelfreten
Odisseia · Umbó · Agora São Paulo Dance Company
Sous les fleurs Thomas Lebrun · CCN de Tours
ODE Catherine Gaudet
About Love and Death Emmanuel Eggermont · L’Anthracite
Imminentes Cie BurnOut · Jann Gallois
UNFOLD | 7 perspectives Danièle Desnoyers
bodies in urban spaces Willi Dorner [performance · parcours dans Mulhouse · pratiques urbaines]

Musique et danse

Último helecho Nina Laisné · François Chaignaud · Nadia Larcher [Festival Musica, Strasbourg]
quatre saisons en mouvement Jolente De Maeyer · Michiel Vandevelde · BRYGGEN – Bruges Strings
… alarm clocks … Robyn Orlin · Camille · Phuphuma Love Minus
Skatepark Mette Ingvartsen [pratiques urbaines]
Let’s Move ! Sylvain Groud · Ballet du Nord, CCN & Vous !
Ballets russes Dominique Brun · François Chaignaud · Tero Saarinen · CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin

Spectacle musical

La Folie Élisa Gwenaëlle Aubry · Léopoldine HH [installation sonore théâtralisée]

Humour

8 soirs par semaine Camille Chamoux · Vincent Dedienne · Léopoldine HH [théâtre · musique]

Concerts

Kery James R(résistance)A(amour)P(poésie) [rap · acoustique]
Avishai Cohen Trio Brightlight [jazz]
Emel Mathlouthi MRA Tour [pop world électro] [Culturescapes 2025 Sahara]
BL!NDMAN plays MOONDOG Ensemble BL!NDMAN · Eric Sleichim [jazz]
Isaiah Collier Plays Coltrane [jazz]
Dominique Fils-Aimé My World is the Sun [jazz · blues · soul · funk]
Kaptain Bando Lanterne Rouge [tango rock] [Festival Le Printemps du Tango]

Ciné-concerts

La Famille Addams Barry Sonnenfeld · Orchestre National de Mulhouse
Valse avec Bachir Ari Folman · BRYGGEN – Bruges Strings

Cirque

Yé ! (L’Eau !) Circus Baobab

Jeune public, à voir en famille

JEUNE PUBLIC
Salti Cie Toujours Après Minuit [théâtre · danse · dès 6 ans]
Mon petit cœur imbécile Xavier-Laurent Petit · Catherine Verlaguet · Olivier Letellier · Valentine Nagata Ramos
[théâtre de récit · hip-hop · dès 8 ans]
Quand j’étais petite je voterai Boris Le Roy · Émilie Capliez [théâtre · dès 9 ans]
À VOIR EN FAMILLE
La Famille Addams Barry Sonnenfeld · Orchestre National de Mulhouse [ciné-concert · dès 8 ans]
Jérémy Fisher Mohamed Rouabhi · Compagnie des Rives de l’Ill [théâtre · dès 12 ans]
Yé ! (L’Eau !) Circus Baobab [cirque · dès 7 ans]
Le Poids des fourmis David Paquet · Philippe Cyr [théâtre · dès 13 ans] [Festival Momix]
To like or not [Festival Momix] + Crari or not Émilie Anna Maillet [théâtre · arts numériques · réalité virtuelle · dès 14 ans]
Alerte Blaireau dégâts Gwendoline Soublin · Pauline Van Lancker [théâtre · dès 13 ans · La Filature Nomade]

La Filature Nomade

Renaître Laure Werckmann [théâtre]
Alerte Blaireau dégâts Gwendoline Soublin · Pauline Van Lancker [théâtre]

Arts visuels

INSTALLATIONS, PERFORMANCES
WHIST Compagnie AΦE · Aoi Nakamura et Esteban Lecoq [réalité virtuelle · danse · théâtre]
Crari or not Émilie Anna Maillet [théâtre · arts numériques · réalité virtuelle]
EXPOSITIONS
Pierre Coulibeuf · Jérôme Game
La Régionale 26 commissariat Licia Demuro
Pascal Bastien · La Conserverie, un lieu d’archives
Clara Chichin et Sabatina Leccia · Delphine Gatinois
Jennifer Douzenel, Éric Gyamfi, George Mahashe, Otobong Nkanga, Nyancho Nwanri, Léonard Pongo
curation Ange-Frédéric Koffi [Biennale de la Photographie de Mulhouse]

Renseignements pratiques

PROGRAMMATION 25/26 dès me. 11 juin brochure à disposition à La Filature et en ligne sur www.lafilature.org
CARTES LIBERTÉ dès sa. 14 juin 11h un minimum de 5, 10 ou 15 spectacles à tarifs préférentiels !
PLACES À L’UNITÉ dès ma. 1er juil. 14h
RÉSERVATIONS à La Filature, par courrier ou sur www.lafilature.org (en ligne 24h/24 et 7j/7)
BILLETTERIE du ma. au ve. 14h-18h
horaires exceptionnels sa. 14 juin 11h-18h + di. 15 juin 14h-18h
fermeture du sa. 19 juil. au lu. 18 août inclus (réservations possibles sur www.lafilature.org)
dépôt des formulaires d’abonnement du sa. 14 au sa. 28 juin.
La saisie se fera en direct à compter du ma. 1er juil. aux horaires habituels.