EVA & ADELE

EVA est retournée vers le futur aujourd’hui.
Elle a quitté ce monde et est entrée dans la scène éternelle.
Sa croyance dans le pouvoir de l’art était infinie.
AVENIR

Eva

Eva est née biologiquement homme. En 2011, elle a officiellement changé son état civil en femme après qu’un tribunal a accédé à sa demande. Elle a expliqué que même si son corps était masculin, son âme ne l’était pas.
En avril 1991, avec le mariage de Metropolis, le projet artistique permanent  EVA & ADELE a officiellement débuté ; la biographie précédente des deux artistes a été complètement effacée. Elles affirment elles-mêmes avoir atterri à Berlin en 1991 avec une machine à remonter le temps venue du futur.

Excentriques tout un art

Nous les attendions à toutes les grandes manifestations d’art avec impatience.
Que ce soit à Art Basel, à la dOCUMENTA, au MAM Musée d’art Moderne de la ville de Paris, ou les autres grands foires dans le monde, (qui pour nous étaient inaccessible), les jumelles les fréquentaient assidument.
Eva et Adele sont un couple d’artistes allemandes vivant à Berlin. Elles sont surtout connues pour leurs performances, mais sont également présentes dans des expositions avec des œuvres matérielles (photographie, vidéo et peinture) depuis 1997.
Eva et Adele prétendent avoir débarqué d’une machine à remonter le temps à Berlin après la chute du mur en 1989,  autoproclamées 

« jumelles hermaphrodites du futur »

Une folle excentricité dans l’art

Les inimitables performeuses et sculptrices allemandes Eva et Adele, se disent,
« jumelles hermaphrodites du futur » ce qui implique aussi, – de se mettre en marge et de renoncer à une forme de reconnaissance sociale – s’impose comme une posture idéale pour questionner les normes admises… et leur absurdité.

Eva et Adele font leur première apparition artistique en 1989. Elles apparaissent dans des costumes de femmes excentriques, souvent roses, des talons hauts, des sacs à main, avec des têtes rasées et des visages très maquillés.
L’extérieur stylisé illustre leur revendication en tant qu’œuvre d’art vivante, de la vie comme art et l’art comme la vie [Selon qui ?].


                           Rencontrées à la dOCUMTA de Kassel en 2014

Bien que leur apparence ait une connotation féminine, elles prônent une identité de genre qui n’est pas définie par la société, mais qui est librement choisie. Un de leurs slogans est Over the Boundaries of Gender, à travers les frontières de genre. Pour læ chercheur•e Rose K. Bideaux, l’ultra‑féminité d’Eva et Adele doit s’appréhender en dehors de l’hétérosexualité :
« d’abord parce qu’elles sont lesbiennes, mais aussi parce qu’elles ne répondent pas aux attendus de causalité sexe‑genre ».

Le duo affirme que depuis leur rencontre, elles ont juré de ne jamais passer une nuit à part, ni de recevoir d’invités dans leur maison, sans être complètement fous. Bien que se considérant au delà des frontières binaire du genre, elles forment un couple et choisirent de se marier en tant que deux femmes, pour entrer dans les cadres légaux binaire du genre imposés par la loi.

Eva a obtenu un changement de son identité de genre au tribunal, appuyé par de nombreux rapports psychiatriques et psychologiques, le juge accède à sa demande. Le certificat de naissance d’Eva est réédité pour correspondre au genre féminin.

Elles apparaissent dans les expositions comme n’importe quel autre visiteur et communiquent avec les autres visiteurs. Ci-dessous à Art Basel avec moi.

Elles sont également devenues des invitées régulières de défilés de mode pour leur assimilation au style Camp. Leur apparence artificielle ne permet de tirer aucune conclusion non plus, et leur slogan sert de référence est :
Coming out of Future.

Les photographies qui en résultent leur sont envoyées et elles les transforment. Elles forment la série CUM. Eva et Adele traitent de la même manière les photographies qu’elles trouvent d’elles -mêmes dans les médias. Ce complexe d’œuvres s’appelle Mediaplastic. Dans leurs vidéos, elles abordent le comportement de personnes conventionnelles qui leur sont confrontées.

Ici la rencontre à Art Basel 2022 (Mon art Basel)

La démarche artistique d’Eva et Adele est à rapprocher de celle de Genesis P-Orridge qui a cherché à ressembler à sa femme Lady Jaye, et inversement, en passant par le port des mêmes tenues, de la même coiffure ou du même maquillage. Le couple d’artistes américain·e·s est cependant allé plus loin qu’Eva et Adele en procédant à des transformations chirurgicales, telles que la pose d’implants mammaires ou des modifications de la structure du visage.

Au MAM, elles avaient développé Futuring  : YOU ARE MY BIGGEST INSPIRATION

FUTURING est un mot inventé par Eva et Adele. Elles présentent pour la première fois ce mot inventé dans un timbre imprimé en 1991 à l’occasion de leur performance Hochzeit Metropolis au Martin-Gropius-Bau, Berlin. Depuis, le mot inventé futuring joue un rôle clé dans l’œuvre. Le mot est ensuite publié dans presque tous les médias artistiques, lors d’expositions et dans leurs programmes d’accompagnement.

En tant que biographie, elles ne donnent que les mensurations de leur corps, comme les mesures d’une œuvre d’art :


Eva Adele Le 21 mai 2025, Eva & Adele annoncèrent la mort d’Eva.

RIP chère Eva, mes condoléances émues chère Adèle.

Condoléances

Un LIVRE DE CONDOLENCES pour EVA est disponible à la Nationalgalerie der Gegenwart HAMBURGER BAHNHOF.
L’enterrement aura lieu le mercredi 2 juillet 2025 à 12h00 à la chapelle du cimetière de Dorotheenstädter.
Je suis profondément touché par les nombreuses personnes merveilleuses qui ont exprimé leurs condoléances. MERCI💓

   Certaines photos proviennent d’internet

Une soirée avec Elsa Grether

Je laisse la parole à la violoniste Elsa Grether  :

Rejoignez-moi le 15 mai aux Invalides à 20h, dans un programme rare !
J’y donnerai le Concerto pour violon de Kurt Weill, Poema Autunnale de Respighi et Kaddisch de Ravel avec l’Orchestre de l’Armée de l’Air et son chef Claude Kesmaecker, qui a réalisé un arrangement inédit de Kaddisch pour violon et orchestre à vents pour l’occasion ! Ravel dont nous fêtons le 150e anniversaire

Lien de réservations

Programme

Présentation
Kurt Weill, compositeur allemand dont la musique est taxée de dégénérée, décide de s’installer aux États-Unis, dès 1935. Mais, c’est à Paris qu’est créé, en 1925, son brillant concerto pour violon et vents, le Poema autunnale de l’Italien Respighi, composé la même année, nous révélant encore d’autres facettes de la sensibilité aussi raffinée que fougueuse d’Elsa Grether. Dans un programme tout en contrastes, l’orchestre nous restitue successivement la puissante pulsation de la locomotive lancée à toute vapeur dans Pacific 231 d’Honegger, puis l’indolence suggestive de la Danse des sept voiles de Salomé de Strauss. Et c’est dans l’ivresse que s’achève ce programme, avec le violon aux accents hébraïques de Kaddish et la Valse démoniaque de Ravel nous entraînant jusqu’au fond de l’abîme, à l’occasion du 150e anniversaire de sa naissance.

Cycle l’Esprit de Locarno / À l’occasion du centenaire des accords de Locarno (1925) 

Distribution
Orchestre de la musique de l’Air et de l’Espace
Claude Kesmaecker, 
direction
Soliste, Elsa Grether, violon

Programme
Weill, Concerto pour violon et ensemble à vents, opus 12
Honegger, Pacific 231, Mouvement symphonique n° 1
Strauss, Salomé, Danse des sept voiles, opus 54
Respighi, Poema Autunnale, pour violon et orchestre
Ravel, Kaddish pour violon et orchestre, La Valse, Poème chorégraphique pour orchestre

Informations Pratiques

Le site :
Elsa Grether, la passion du violon

Son dernier enregistrement
Sortie le 4 avril 2025 de son nouveau CD
« Granada » avec Ferenc Vizi, label Aparté !

en vente ici

les Invalides photos Elsa grether

Chorégraphier Unterlinden

Cette saison, le Musée Unterlinden et le CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin s’associent pour présenter aux visiteurs du
samedi 17 au dimanche 18 mai 2025
un programme de spectacles et de rencontres.
Danses, déambulations et table ronde offrent un éclairage inédit, le temps d’un week-end, sur les collections du musée. Ce programme est le fruit d’échanges créatifs entre jeunes chorégraphes et historiens.ne.s d’art menés pendant plusieurs mois autour des collections et des espaces du Musée Unterlinden.

Chorégraphe Unterlinden
Les danseurs-chorégraphes face aux œuvres du musée

17 — 18.05.2025

Samedi 17 et dimanche 18 mai : Déambulation dansée et performances de 15h à 16h40 ;

Dimanche 18 mai : table ronde à 11h

Samedi 17 mai (Nuit des musées) : Déambulation dansée et performances de 20h à 21h40

Tout public

Informations pratiques 

17.05.2025 : déambulation dansée et performances de 15h à 16h40 entrée du musée sans réservation (musée ouvert de 9h à 18h ;
fermeture du musée de 18h à 19h ;
Nuit des musées de 19h à 22h)
17.05.2025 : déambulation dansée et performances de 20h à 21h40
entrée gratuite sans réservation
18.05.2025 : table ronde à 11h (entrée libre, sur réservation*),
puis de 15h à 16h40 entrée du musée, sans réservation.


Samedi 17 et dimanche 18 mai 2025
Déambulation dansée

cette heure et en ce lieu

Chorégraphe : Jesse Lyon
Danseur : Marin Delavaud
Horaire | de 15h à 16h40. Départ à 15h en salle d’orientation
Lieux | salle d’orientation puis Cloître, Galerie, Ackerhof

Performances

Programme à consulter ci-dessous

Table ronde

Pourquoi danser au musée ?
Dimanche 18 mai
11h

Intervenant·es


Laura Cappelle, journaliste, sociologue et chercheuse associée au CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin pour un travail sur les évolutions esthétiques et sociales des ballets d’aujourd’hui.

Pauline Boivineau, maîtresse de conférences en Arts du spectacle – UCO Angers, responsable du Master Spectacle vivant, gestion de projets culturels, responsable de la Licence Arts du Spectacle


Bruno Bouché, directeur artistique du CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin
Camille Broucke, directrice du Musée Unterlinden, Conservatrice en chef du patrimoine

Tarif | entrée gratuite ; les visiteurs munis d’un billet d’entrée peuvent visiter le musée et assister aux performances
Horaire | 11h
Lieu | salle de la Piscine. Accès par le bâtiment des anciens bains.
Réservation en ligne  ou auprès du service réservations du lundi au vendredi au +33 (0)3 89 20 22 79 – reservations@musee-unterlinden.com / le week-end au +33 (0)3 89 20 15 58 ou billetterie@musee-unterlinden.com

Participation de Laura Cappelle à cette table ronde dans le cadre de sa résidence de recherche soutenue par Dance Reflections by Van Cleef & Arpels

Sommaire du mois d’avril 2025

Les Deux Ombres,
Didier  Paquignon, Lisbonne 2024

25 avril 2025 : Ali Cherri « Corps et âmes »
23 avril 2025 : Georg Baselitz, «Corps et âmes»
18 avril 2025 : «CORPS ET ÂMES»
13 avril 2025 : David Hockney, 25
12 avril 2025 : Artemisia, Héroïne de l’art
9 avril  2025  : Paul Béranger au temple Saint-Étienne « Silence »
7 avril  2025 :  Manfred Willmann Beau monde, où es-tu ?
1  avril  2025 : Verso histoire d’envers

Ali Cherri « Corps et âmes »

24 fantômes par seconde

PASSAGE / SALLE DES MACHINES
Ali Cherri
Sous le commissariat de Jean-Marie Gallais,
conservateur, Pinault Collection

Introduction

«Le Passage de la Bourse de Commerce accueille les œuvres d’Ali Cherri, artiste libanais installé en France. Dans sa jeunesse, ce dernier est marqué par la guerre civile au Liban, et notamment par les spoliations, vols et trafics d’œuvres d’art que les guerres engendrent.
Investissant les vingt-quatre vitrines, dispositif muséal par excellence pour présenter des objets, son œuvre s’inspire également du cinéma et de ses vingt-quatre images par seconde:
ses sculptures sont pensées comme des flashes fantomatiques qui s’inscrivent dans un espace liminal entre la vie et la mort, entre le passé et le présent, et qui invitent à réfléchir aux manipulations séculaires d’artefacts culturels
Emma Lavigne

Ali Cherri, L’Homme aux larmes, 2024, tête en pierre sculptée du 14-15e
siècle, argent patiné, plâtre, acier,
49 × 41 × 31 cm. Pinault Collection. Courtesy de Galerie Imane Farès.
Photo: Studio Ali Cherri.

«“Puis vint le cinéma pour ressusciter les corps”, écrit Ali Cherri.
“L’histoire du cinéma est une histoire de morts qui survivent en images. Le cinéma a toujours été une affaire de fantômes, que ce soit pour des raisons techniques (projection lumineuse, fondus enchaînés), généalogiques (influences de la fantasmagorie et de la lanterne magique), ou surtout poé‑
tiques (les personnages à l’écran meurent et ressuscitent à chaque projection). En enregistrant et en conservant les traces des corps, le cinéma devient ainsi un moyen de faire revivre les morts à travers l’écran, réveillant l’âme des corps inertes3.”
Dans son film Somniculus (2017) tourné à Paris, Ali Cherri s’emparait de cette dimension spectrale de la pellicule en remplaçant les corps des acteurs par des œuvres d’art et des objets filmés dans des musées vides.
Prenant à rebours l’analogie récurrente entre musées et cimetières, spécialement dans le contexte postcolonial (Les statues meurent aussi, d’Alain Resnais, Chris Marker et Ghislain Cloquet, 1953), Ali Cherri préfère considérer ces objets comme temporairement endormis—somniculus en latin signifie sommeil léger—, et le musée comme un dortoir 4.
3—Note d’intention du projet par Ali Cherri (août 2024).
4— Cette image est également à l’œuvre dans le film Dahomey (2024) de Mati Diop, qui donne la parole à l’une des vingt-six œuvres restituées par la France au Bénin. Jean Cocteau, dans la voix off du Sang d’un poète (1932),
emploie la même métaphore en 1930, en s’en méfiant:
«N’est-il pas fou de réveiller les statues en sursaut après leur sommeil séculaire?» (11’25 »).

Poursuivant ce projet, des sculptures et artefacts arrangés à la manière
de tableaux vivants miniatures sommeillent ou se réveillent dans chacune des vitrines de la Bourse de Commerce. […]
Mêlant trouvailles archéologiques et ses propres créations, il crée des chimères.
“Les greffes que j’opère dans ma série de sculptures sont une forme de
solidarité entre corps brisés, fragmentés, violentés, qui, en se soudant, créent une communauté”, dit-il. Ces objets, ressuscités ou survivants de passés tumultueux, rebuts que les musées n’ont pas jugé dignes d’être conservés, témoignent d’innombrables échanges et pérégrinations: yeux arrachés des sarcophages égyptiens, contrefaits quand ils deviennent à la mode dans les collections européennes, fausses curiosités et copies d’après l’Antique
fusionnent, comme des civilisations éloignées cohabitent et prennent racines l’une dans l’autre.» Jean-Marie Gallais

Biographie

ALI CHERRI
Né en 1976 à Beyrouth (Liban), Ali Cherri a grandi pendant la guerre civile qui a plongé le pays dans un contexte de crise permanente. Il vit désormais
à Paris (France). Sculpteur et vidéaste, il explore les déphasages temporels entre des mondes anciens et des sociétés contemporaines, privilégiant
une lecture incarnée des événements historiques où mémoires intime et collective s’enchevêtrent sensiblement. Ainsi, ses travaux sur les liens entre
archéologie, narration historique et patrimoine prennent leur source dans les procédés d’excavation, de délocalisation et de muséification des restes
funéraires qui font violence à des pratiques culturelles intemporelles et au sens même des sites archéologiques.

Vidéo ici

Informations pratiques

Bourse de Commerce François Pinault
2 rue de Viarmes, 75001 Paris

 

Horaires

Du lundi au dimanche de 11h à 19h
Nocturne le vendredi jusqu’à 21h 
Fermeture le mardi et le 1er mai
Nocturne gratuite tous les premiers samedis du mois de 17h à 21h

Métro
1 station Louvre — Rivoli
4 station Les Halles
7 11 14 station Châtelet

Bus
74 85 arrêt Bourse de commerce
21 67 arrêt Louvre — Rivoli
70  arrêt Pont Neuf — Quai du Louvre
69 72 arrêt Louvre — Rivoli / Pont des Arts
38 47 58 76
arrêt Châtelet

Georg Baselitz, «Corps et âmes»

«Corps et âmes» débute avec une œuvre de Georg Baselitz, installée dans le Vestibule de la Bourse de Commerce. Figure innocente de face, menaçante de dos, cette sculpture réalisée en bois de cèdre, puis colorée de peinture à l’huile, est un autoportrait colossal de l’artiste enfant, qui se représente enfant et tient entre ses mains un crâne. Dominant le spectateur, les pieds solidement ancrés au sol, Meine neue Mütze (My New Cap) (2003) est sa toute première sculpture-autoportrait.

GALERIE 5

Avec: Georg Baselitz / Ana Mendieta

Comme une promesse d’une renaissance, d’une continuité d’une vie après
la mort, le corps chrysalide d’Ana Mendieta se transformant en papillon, apparaît, lui, comme une lumière dans l’obscurité. 

Biographie
Née à La Havane (Cuba) en 1948 et décédée en 1985 à New York (États-Unis), Ana Mendieta est une artiste dont la carrière, brève, a irrémédiablement
marqué l’histoire de l’art. Émigrée aux États-Unis, Ana Mendieta développe un langage sculptural inédit, nourri de ses recherches sur les mythes
originels et l’art rupestre, inscrivant son œuvre dans la poursuite de traditions ancestrales et des rituels magiques. Dans sa production filmique, elle explore
les relations que son corps entretient avec la nature, et la pleine fusion qui les relie, à la croisée de la sculpture et de la performance. Dans l’effervescence
politique des années 1970, Ana Mendieta rejoint la A.I.R. Gallery, première galerie gérée par un collectif de femmes artistes aux États-Unis, pionnière dans la réflexion féministe et décoloniale, à laquelle l’artiste contribue largement.

Gideon Appah, The Woman Bathing, 2021, huile, acrylique sur toile, diptyque, 120 × 300 cm (chaque panneau).
Pinault Collection. © Gideon Appah. Courtesy de l’artiste et Venus Over Manhattan.

Georg Baselitz

Comme final de l’exposition, le chef-d’œuvre monumental de Georg Baselitz, Avignon (2014), parachève cette danse des corps. Dans l’obscurité, dramatiques et spectaculaires, huit tableaux suspendus dans l’espace, exposés pour la première fois à la Biennale de Venise en 2015, sous le commissariat d’Okwui Enwezor, forment un huis clos, un théâtre où le corps vieillissant de l’artiste est le seul protagoniste. Inspiré notamment par les dernières peintures de Picasso, mais aussi par Cranach, Schiele ou Munch qui transparaissent en filigrane, ces
corps semblent «danser à l’envers» selon les mots d’Antonin Artaud.

Georg Baselitz, Was ist gewesen, vorbei, 2014, huile sur toile, 8 éléments, 480 × 300 cm (chacun). Pinault Collection. © Georg Baselitz.

Podcast renverser l’art

Biographie

GEORG BASELITZ
Né à Deutschbaselitz (Allemagne) en 1938 sous le régime nazi, Georg Baselitz est un peintre et sculpteur formé à Berlin en pleine guerre froide.
Figure majeure du néo-expressionisme, il a participé au renouvellement de la peinture allemande après la seconde guerre mondiale. Influencé par le contexte
d’après-guerre, il entretient un rapport critique à l’histoire de l’art et à ses maîtres. Établissant la transgression comme mode opératoire,
Georg Baselitz réalise une œuvre anticonformiste, où la violence est à la fois formelle et symbolique.
En 1969, il renverse les motifs de ses tableaux: désormais à l’envers, ceux-ci bousculent la tradition et reléguent le motif—comme véhicule d’idéologie—au second plan. La violence à la fois formelle et symbolique de son œuvre, en réaction aux traumatismes humains et aux tragédies liées à l’histoire de l’Allemagne, n’est pas sans provoquer des scandales, comme à la Biennale de Venise de 1980 où il présente Modell für eine Skulptur, une sculpture en bois dont le bras levé rappelle le salut nazi.

Informations Pratiques

EN AVRIL
Vendredi 4 avril
Theo Parrish / DJ set
Compositeur culte de musique électronique et légende de la deep house de Detroit où il s’impose dans les années 1990, Theo Parrish livre un de ses iconiques DJ sets de plusieurs heures à la Bourse de Commerce, explorant les textures et les rythmes, distordant les sons pour créer sa propre couleur, préférant l’émotion brute à la pureté sonore.
Jeudi 24 et vendredi 25 avril
Kingdom Molongi, avec Low Jack / Concert
En collaboration avec le label et collectif ougandais Nyege Nyege
En écho à l’œuvre akingdoncomethas (2015) d’Arthur Jafa, un montage de sermons et de chants gospel enregistrés au sein de congrégations noires aux États-Unis, la chorale congolaise Kingdom Molongi et le compositeur de musique électronique français Low Jack s’associent pour la création d’une œuvre musicale, présentée dans la Rotonde.

Bourse de Commerce François Pinault
2 rue de Viarmes, 75001 Paris

 

Horaires

Du lundi au dimanche de 11h à 19h
Nocturne le vendredi jusqu’à 21h 
Fermeture le mardi et le 1er mai
Nocturne gratuite tous les premiers samedis du mois de 17h à 21h

Métro
1 station Louvre — Rivoli
4 station Les Halles
7 11 14 station Châtelet

Bus

74 85 arrêt Bourse de commerce
21 67 arrêt Louvre — Rivoli
70  arrêt Pont Neuf — Quai du Louvre
69 72 arrêt Louvre — Rivoli / Pont des Arts
38 47 58 76
arrêt Châtelet

«CORPS ET ÂMES»

DU 5 MARS AU 25 AOÛT 2025
Commissariat général: Emma Lavigne, directrice générale de la Collection Pinault conservatrice générale
Programmation culturelle associée: Cyrus Goberville, responsable de la programmation culturelle, Pinault Collection
Le collectionneur

Amateur d’art, François Pinault est l’un des plus importants collectionneurs d’art contemporain au monde. La collection qu’il réunit depuis plus de cinquante ans constitue aujourd’hui un ensemble de plus de 10000 œuvres, représentant tout particulièrement l’art des années 1960 à nos jours. Son projet culturel s’est construit avec la volonté de partager sa passion pour l’art de son temps avec le plus grand nombre. Il s’illustre par un engagement durable
envers les artistes et une exploration continue des nouveaux territoires de la création. Depuis 2006, le projet culturel de François Pinault est orienté autour de trois axes: une activité muséale; un programme d’expositions hors les murs; des initiatives de soutien aux créateurs et de promotion de l’histoire de l’art moderne et contemporain.

Introduction

À l’appui d’une centaine d’œuvres de la Collection Pinault, la Bourse de Commerce présente l’exposition «Corps et âmes», offrant une exploration de la représentation du corps dans l’art contemporain. D’Auguste Rodin à Duane Hanson, de Georg Baselitz à Ana Mendieta, de David Hammons à Marlene Dumas, d’Arthur Jafa à Ali Cherri, une quarantaine d’artistes explore, à travers la peinture, la sculpture, la photographie, la vidéo et le dessin, les liens entre le corps et l’esprit.
«Dans les courbes matricielles de la Bourse de Commerce, en un écho à la ronde des corps habitant le vaste panorama peint ceinturant le dôme de verre du bâtiment, l’exposition “Corps et âmes » sonde, à travers les œuvres d’une quarantaine d’artistes de la Collection Pinault, la prégnance du corps dans la pensée contemporaine. Libéré de tout carcan mimétique, le corps qu’il soit photographié, dessiné, sculpté, filmé ou peint ne cesse de se réinventer, conférant à l’art une organicité essentielle lui permettant, tel un cordon ombilical, de prendre le pouls du corps et de l’âme humaine.

Vidéo de présentation

L’art se saisit des énergies, des flux vitaux de la pensée et de la vie intérieure, pour inviter à une expérience engagée et humaniste de l’altérité. Les formes se métamorphosent, renouent avec la figuration ou s’en affranchissent pour se saisir, retenir et laisser affleurer l’âme et la conscience. Il s’agit non plus d’incarner des formes mais de capturer des forces et de rendre visible ce qui est enfoui, invisible, d’éclairer les ombres.

Arthur Jafa

Jusqu’au 26 mai 2025
Sous le commissariat de Matthieu Humery, conseiller pour la photographie,
Pinault Collection

«J’essaie de créer des œuvres complexes, qui ne se prêtent pas à des réponses simples, binaires. »
— Arthur Jafa

ROTONDE / GALERIE 2 / STUDIO

Dans la Rotonde, l’œuvre d’Artur Jafa Love is the Message, the Message is Death transforme l’espace en une caisse de résonance de la musique et de l’engagement des icônes africainesaméricaines, Martin Luther King Jr, Jimi Hendrix, Barack Obama, Beyoncé, leur conférant une portée universelle.
Ses films oscillant entre la vie et la mort, la violence et la transcendance,
se déploient en une mélopée visuelle inspirée du gospel, du jazz et de la black music et forment un flux d’images et de sons qui impulse son rythme à l’ensemble du parcours, en une chorégraphie où les corps figurés témoignent des liens que l’art entretient avec la vie.
En résonance avec l’exposition, une riche programmation musicale fait de “Corps et âmes“ un événement polyphonique.»
Emma Lavigne, directrice générale de la Collection Pinault, conservatrice générale

Biographie


Né en 1960 à Tupelo dans le Mississippi (États-Unis), Arthur Jafa est un photographe et cinéaste désormais installé à Los Angeles. Son travail
s’inscrit volontairement au sein de la blackness qui revendique une identité culturelle africaine-américaine
à part entière, dans laquelle les traumas de l’esclavage et de la ségrégation continuent de produire leur effet sur les corps, les imaginaires, les relations.
Dans les années 1990, il travaille d’abord aux côtés de réalisateurs comme Stanley Kubrick et Spike Lee
avant de réaliser ses propres films au sein desquels la musique noire notamment le gospel et le jazz—occupe une place centrale. Dans un contexte
de violences policières envers sa communauté et d’un racisme omniprésent aux États-Unis, sa pratique, qui fait également intervenir la photographie,
ne cesse de développer des stratégies visuelles, inspirées du collage et du montage, qui aspirent à représenter l’expérience noire dans sa multiplicité
et sa complexité.

Interview
Podcast

Informations pratiques

Bourse de Commerce François Pinault
2 rue de Viarmes, 75001 Paris

 

Horaires

Du lundi au dimanche de 11h à 19h
Nocturne le vendredi jusqu’à 21h 
Fermeture le mardi et le 1er mai
Nocturne gratuite tous les premiers samedis du mois de 17h à 21h

Métro
1 station Louvre — Rivoli
4 station Les Halles
7 11 14 station Châtelet

Bus

74 85 arrêt Bourse de commerce
21 67 arrêt Louvre — Rivoli
70  arrêt Pont Neuf — Quai du Louvre
69 72 arrêt Louvre — Rivoli / Pont des Arts
38 47 58 76
arrêt Châtelet

Paul Béranger au temple Saint-Étienne « Silence »

Le peintre mulhousien Paul Béranger, artiste résident du Séchoir, expose ses
ses toiles grand format aux cimaises du temple de la place de la Réunion dans la préparation  de Pâques. L’exposition est inspirée d’une lettre du peintre Fra Angelico à un ami.

Créations

Michel et Hélène Bourguet, membres de la commission culture de l’association qui anime le temple, ont à nouveau sollicité l’artiste en lui commandant des grands formats. Il a oeuvré toute une année dans l’objectif de cette exposition.

« 80 % des toiles présentées ont été réalisées spécialement pour le temple, souligne-t-il. C’est toute la série inspirée d’une lettre de Fra Angelico à un ami, écrite avant Noël. Il parle de son émerveillement devant le monde, la nature, la lumière… Ce texte entrait en résonance avec mon travail. »

Peintre de la contemplation

Intitulée Silence, cette nouvelle exposition qui invite à la méditation, s’inscrit idéalement dans le calendrier liturgique du temps pascal.

« On a tous un peu besoin de silence en ce moment, souligne Paul Béranger, et dans la Semaine sainte (destinée à commémorer la Passion du Christ), le samedi est un jour où il ne se passe rien, le jour du silence. »

Les quatre œuvres installées en ouverture de l’expo, en forme de voûte, sont inspirées du Cantique des créatures de saint François d’Assise,

Papiers – Peintures

Matériaux d’emballage, carton de récupération, papier de soie, pigments, la peinture liquide, l’acrylique, la gouache… Comme des glacis à l’huile, les couches de papier peintes en lavis, se superposent, chacune faisant mémoire de l’autre et peu à peu s’effaçant, absorbées par la suivante. Le papier est un matériau mouvant, qui se solidifie et se fige dans un instant toujours renouvelé, la peinture se construit en douceur, en fragilité et avec lenteur. C’est un travail du dégradé, de la nuance, de la saturation, de la dissolution de la forme. La couleur devient archétype, élément de la nature : eau, terre, feu, air, ciel… elle entre en résonance et la lumière peu à peu émerge. Pas de concepts, pourtant entre chaque peinture un chemin se dessine, peu à peu, la forme esquissée, recouverte, à moitié effacée, la couleur multiple, changeante et semblable, ouvrent sur un paysage de l’intime, entre la fragilité et l’intensité de la lumière…

Biographie :

Né en 1964
Études d’architecture, Paris
Urbaniste Ville de Mulhouse depuis 1997, coloriste-conseil Ville de Mulhouse depuis 2015
Pratique artistique : peinture, gravure, art textile, depuis 1981,
Expositions collectives à Paris, Lyon, Beyrouth, Cluny, Vézélay, Mulhouse,
Expositions individuelles Paris, Bamako, Lyon,
En permanence galerie Emmanuel Esteve 22, rue Saint Jean 69005 Lyon

Paul Béranger,  l’Alsace  Photo Francis Kittler
ainsi qu’une partie du texte ou encore du Séchoir

Informations pratiques

L’exposition est ouverte du mercredi au dimanche de 13h00 à 19h00 jusqu’au dimanche 18 mai.

Manfred Willmann Beau monde, où es-tu ?

Manfred Willmann avec sa compagne et collaboratrice Christine Frisinghelli, cinquante ans de complicité.   Photo Hervé Kielwasser l’Alsace

exposition du sa. 5 avril au dimanche 1er juin
vernissage le 4 avril à 19h
commissariat Christine Frisinghelli, Emmanuelle Walter, Manfred Willmann
A la Galerie de la Filature Scène nationale de Mulhouse avec le soutien du ministère fédéral autrichien des Arts, de la Culture, de la Fonction publique et des Sports, du Land de Styrie, de la Ville de Graz et du Forum Culturel Autrichien Paris.

Réunissant plus de trois cents photographies prises entre 1972 et 2024 dans sa région natale du sud de la Styrie en Autriche, Schöne Welt, wo bist du ? est la première grande exposition monographique du travail de Manfred Willmann en France. L’exposition de La Filature présente, jusqu’au 1er juin 2025, les principales séries qui ont fait la notoriété de l’artiste – Schwarz und Gold , Die Welt ist schön et Das Land qui sont au centre d’un cycle sur la nature entamé il y a plus de quarante ans, au côté de travaux qui comptent parmi les premières œuvres rares conceptuelles en Autriche et qui dessinent les contours d’un profond questionnement de Willmann sur le médium photographique .

photo © Manfred Willmann, sans titre , 1981, série Die Welt ist schön

Schöne Welt, wo bist du? Dans un monde agité, soumis à des bouleversements sociaux, politiques et environnementaux qui le plongent dans une profonde incertitude, quand encore certains cherchent à fermer les frontières et à rétrécir les imaginaires, ce vers du poète allemand Friedrich von Schiller (« Monde riant, où es-tu ? » en français) s’impose comme devoir se substituer au titre de l’une des séries emblématiques de Manfred Willmann, Die schöne Welt (« le monde est beau ») et à sa forme affirmative – non pas tant pour déplorer l’état du monde qui pour nous inciter à reconsidérer notre capacité à restaurer la réconciliation dans le réel de nos vies.

Depuis plus de cinquante ans, Manfred Willmann explore une photographie qui aborde les complexités du monde contemporain et de la culture visuelle à l’ère de la mondialisation. Le photographe enregistre méticuleusement notre existence, notre tentative d’altérité qui se heurte parfois à nos résistances, notre sens tragique de la vie qui se niche dans les plus petites formes de notre réalité. Ses grands ensembles montrent non seulement des détails bruts de la vie quotidienne, mais parlent également du médium photographique et de ses propres possibilités de représenter le monde dans sa beauté, sa laideur et sa fugacité.

MANFRED WILLMANN

Né à Graz en 1952, Manfred Willmann grandit au 36 Volkmarweg, dans le quartier de Straßgang, de parents germanophones ayant fui la Yougoslavie pendant la Seconde Guerre mondiale. Doué pour le dessin et la peinture, il s’inscrit à 14 ans à l’École des Arts et Métiers d’Ortweinplatz où il choisit l’option design décoratif. Otto Brunner, qui dirige les cours en ateliers, incite le jeune étudiant à fréquenter le centre culturel Forum Stadtpark et la Neue Galerie, les deux institutions de la ville de Graz qui présentent des expositions d’art contemporain. Plus tard, Willmann fréquentera également l’arrière-salle du Café Schillerhof, établie comme le lieu de rencontre des artistes, architectes et intellectuels, où une galerie d’art ouvre dès 1969.

À l’issue de ses études, Willmann travaille comme peintre d’enseignes puis trouve un emploi de décorateur de vitrines chez Foto Ehmann à Graz. Il y expose régulièrement des photographies de ses amis ou de ses propres œuvres. En 1974, Willmann ouvre la Galerie photo du Schillerhof dans une salle du célèbre café, où il organise des expositions personnelles de photographes telles que Friedl Kubelka-Bondy, Christian Vogt et la première exposition de Seiichi Furuya en Autriche. En 1975, sur une proposition du programmateur musical du Forum Stadtpark, Willmann prend en charge la section photographique du Forum.

En collaboration avec Christine Frisinghelli, alors secrétaire du Forum, et le photographe Seiichi Furuya, qui s’est installé à Graz deux ans plus tôt, Manfred Willmann transforme progressivement la galerie en un lieu de rencontre et de débats incontournable pour les artistes de la scène autrichienne et internationale. Leur projet, au début principalement axé sur des expositions monographiques (Luigi Ghirri, Rudolf Lichtsteiner…), s’oriente très vite vers de grandes expositions collectives. Dès 1977, ils conçoivent une première exposition de groupe consacré à la photographie contemporaine américaine, qui rassemble des œuvres de Lewis Baltz, Lee Friedlander, Ralph Gibson, Les Krims, Mary Ellen Mark, Duane Michals, Stephen Shore et Neal Slavin. Willmann, Furuya et Frisinghelli imaginent ensuite plusieurs événements dédiés à la photographie contemporaine japonaise. En 1980, le Forum Stadtpark accueille une exposition de Daido Moriyama, suivie d’une rétrospective de l’œuvre de Shomei Tomatsu et, une dizaine d’années plus tard, d’une exposition de Nobuyoshi Araki. Pour chacun de ces photographes influents, il s’agissait de premières expositions personnelles en dehors du Japon.

De 1979 à 1997, parallèlement à leur activité au Forum, Willmann et Frisinghelli conçoivent un cycle de symposiums sur la photographie dans le cadre du festival d’avant-garde Steirischer Herbst, fondé en 1968, en opposition à l’émergence d’une conception conservatrice et nationaliste de la culture. Le festival, qui combine positions esthétiques et réflexion théorique, favorise le dialogue entre les arts visuels, la musique, l’art dans l’espace public, le théâtre, la performance, les nouveaux médias et la littérature. Encouragés par l’effervescence du milieu photographique et particulièrement par le succès du premier symposium de 1979, Willmann, Furuya et Frisinghelli co-fondent en 1980 la revue trimestrielle Camera Austria . La revue est publiée en version bilingue (allemand et anglais) dès 1981. Willmann en est le rédacteur en chef et l’éditeur jusqu’en 2010. Après s’être séparé du Forum Stadtpark en 1997, Camera Austria – Laboratoire de Photographie et de Théorie se structure en association indépendante. Elle a depuis 2003 son siège au sein du centre d’art de Graz, qui abrite une galerie d’expositions temporaires, une bibliothèque d’étude et l’équipe rédactionnelle de la revue.

Photographe, conservateur et éditeur, Manfred Willmann est lauréat du prix culturel de la Société allemande de photographie (DGPh) en 1994 et du grand prix d’État autrichien pour la photographie en 2009. Ses œuvres sont entrées dans de nombreuses collections et ont été largement exposées en Autriche et dans le monde : Museum Albertina (Vienne), Wiener Secession (Vienne), Museum der Moderne (Salzburg), Museum Folkwang (Essen), ZKM (Karlsruhe), Musée de l’Élysée (Lausanne), Stedelijk Museum (Amsterdam), PHotoESPAÑA (Madrid), Tokyo Metropolitan Museum, Centro de la Imagem (Mexique), San Francisco Museum of Modern Art, MoMA (New York).

Informations pratiques

LA FILATURE Scène nationale
20 allée Nathan Katz
68100 Mulhouse
www.lafilature.org

+ club sandwich je. 17 avril 12h30 visite guidée, pique-nique tiré du sac et Food Truck sur le Parvis, sur inscription au 03 89 36 28 28

visites guidées pour les groupes (min. 10 personnes) sur rendez-vous edwige.springer@lafilature.org ou 03 89 36 28 34
Galerie en entrée libre
du ma. au sa. 13h-18h
+ di. 14h-18h
+ soirées de spectacles

Sommaire du mois de mars 2025

L’art est dans la rue

30 mars 2025 : Apocalypse
28 mars 2025 : Medardo Rosso
20 mars 2025 : Tous Léger !
9 mars 2025    : Arno Brignon Marine Lanier PLY
8 mars 2025    : Trente-et-une femmes
6 mars 2025    : Une histoire dessinée de la danse
1 mars 2025     : Soirée rencontre au cinéma Bel Air Robert Cahen & Jean Paul Fargier