25 ansd’acquisitions au musée des Beaux Arts de Mulhouse

Acquérir des œuvres fait partie des missions
fondamentales d’un musée.

La politique d’acquisitions suit un fil conducteur pour
préserver la cohérence de la collection. Il peut s’agir
de combler les lacunes ou d’étoffer certains courants
du fonds d’art ancien et moderne, mais également de
conserver la mémoire et de soutenir la scène artistique
locale. Un budget annuel est dédié aux acquisitions du
musée par sa tutelle (ici la Ville de Mulhouse, avec dans
certains cas l’aide financière de l’État et de la Région).
Aux achats onéreux à des antiquaires, galeries, particuliers, artistes ou en vente publique s’ajoutent les libéralités (dons manuels, donations notariées et legs). Les objets choisis sont soustraits au marché pour devenir propriété publique et inaliénables. La pertinence de la sélection est donc cruciale, autant en termes d’intérêt artistique, d’authenticité que de provenance. Elle est garantie par l’avis d’une Commission scientifique régionale sous l’égide de la Direction régionale des Affaires culturelles.

Depuis 25 ans, le Musée des Beaux-Arts de Mulhouse a complété sa collection avec plus de 300 œuvres de différents domaines (dessins, gravures, peintures,
photographies et sculptures). Il s’agit de productions d’artistes du 19e au 21e
siècle, surtout originaires du Haut-Rhin ou actifs sur ce territoire. Dans le cas de l’art contemporain, la politique d’acquisitions a été étroitement liée à la programmation culturelle, car à l’issue des expositions temporaires, le musée a presque toujours acheté à l’artiste l’une de ses réalisations – soit directement, soit sous forme d’aide à la production –. Cette démarche s’inscrit dans une longue tradition puisqu’au 19e et au début du 20e siècle, les membres de la Société des arts, qui gérait le musée sous l’égide de la Société industrielle de Mulhouse, avaient fait le choix d’acheter des tableaux d’artistes de leur temps dans les Salons de Paris, Strasbourg et Mulhouse.

Cette exposition est également un hommage aux nombreux donateurs (collectionneurs, artistes ou héritiers) qui ont offert une ou plusieurs œuvres au musée, avec la certitude qu’elles seraient conservées dans de bonnes conditions pour les générations futures. Que leur générosité soit ici soulignée et honorée.

Le parcours

Le 19e siècle

Période phare du Musée des Beaux-Arts de Mulhouse, représentant plus de
60 % des œuvres, le 19e siècle a été renforcé depuis 25 ans par divers achats, dons et legs.

Jeune femme en costume de Capri 1975, huile sur toile

La part belle revient aux peintres alsaciens qui étaient déjà présents en grand nombre dans les collections. Le musée a cherché à recueillir d’autres types de production de ces artistes (portraits, nus, scènes de genre…), afin de constituer un corpus de référence pour l’histoire de l’art régional. Parmi eux, nous retrouvons Emmanuel Benner et son neveu Many Benner, premier conservateur du Musée Jean-Jacques Henner à Paris, mais aussi Marcel Rieder, un Thannois connu pour ses effets d’ombres et de lumières dans ses scènes intimistes, ou encore le Strasbourgeois Frédéric Théodore Lix, célèbre pour ses scènes campagnardes et ses peintures d’histoire. Plus récemment, un portrait de famille de Marie-Augustin Zwiller, ainsi qu’un tableau original de
Ferdinand Wachsmuth représentant un ermite mort veillé par son fidèle compagnon ont enrichi les collections.

un ermite mort veillé par son fidèle 1844

Des œuvres d’artistes originaires de régions voisines sont également entrées au musée, comme le paysage des bords du Doubs du Franc-comtois Émile Isenbart ainsi que la vue du lac de Walenstadt en Suisse par l’Allemand Guillaume (Wilhelm) Wintz.

L’Entre-deux-guerres

Le musée a entré en collection les œuvres de plusieurs artistes nés avant 1914, qui ont atteint leur maturité dans l’Entre-deux-guerres.

                                                      Robert Breitwieser 1931

Robert Breitwieser, peintre mulhousien très célèbre à son époque, fort de sa double formation française et allemande, est représenté par ses thèmes de prédilection (paysage, nature morte, portrait). Les portraits du couple Spengler par Alfred Giess, dernier Haut-Rhinois qui ait obtenu le Grand Prix de Rome,

frappent par leur aspect hyperréaliste. Paul Hertzog, qui apparaît sur son autoportrait dans la fleur de l’âge, est ici entouré de ses proches. Le Franc-comtois Maurice Ehlinger gardera son style académique au-delà de la Seconde Guerre mondiale.

Maurice Ehlinger, la Belle Colmarienne

Les marines sur bois de Léon Zeytline sont moins connues que ses scènes de la vie parisienne. Léon Lehmann représente inlassablement les paysages du Sundgau qui lui sont cher. Enfin, Otto Pfeiffer, peintre
naturaliste et spécialiste des animaux, se distingue par ses scènes champêtres.

Arts graphiques et sculptures – Art ancien et moderne

Jusqu’à l’époque contemporaine, les artistes travaillaient leurs compositions par des dessins préparatoires d’ensemble ou de détail, comme en attestent les

                                            Jean Jacques Henner

croquis de Jean-Jacques Henner et d’Émile Zipelius au 19e siècle, mais aussi de Charles Walch

Émile Zipelius
au 20e siècle qui met en place dans l’œuvre présentée ici les lignes directrices de son tableau L’armoire à l’ange, conservé au musée
des Beaux-Arts.

                                      Charles Walch

Les gravures de Léon Lang, Henri De Neef et Robert Simon révèlent une grande maîtrise des valeurs lumineuses pour suggérer l’ambiance, le climat, l’heure du jour ou encore les sentiments des personnages. Les aquarelles de Charles Fuetsch, Joseph Antoine Muslin et Mathieu Kohler gardent la mémoire de
gardent la mémoire de paysages parfois disparus. L’art insolite de Véronique Filozof, qui saisit des scènes de la vie mulhousienne, contraste avec les expérimentations de formes, de motifs et de couleurs de Claude Gebhardt et Paul Misslin.


Enfin, les deux sculptures de François Cacheux en bronze et de Marguerite Petry en plâtre émeuvent par leur expressivité.

Arts graphiques et photographie – Artistes contemporains

La photographie est entrée plus récemment dans les collections du musée, à l’occasion des expositions temporaires. Celles organisées par le musée ont permis l’arrivée d’œuvres de Thierry Deveyre, Paul Kanitzer, Geneviève Boutry, Christian Glusack, Fernand d’Onofrio ou encore Yvon Buchmann.

Plus récemment ont été acquises les compositions mythologiques de Corinne
Mercadier et les bouquets de Françoise Saur. La quasi-totalité des photographies sont issues de séries.

Les expositions de la Biennale de la Photographie de Mulhouse au musée depuis 2012 ont enrichi les collections d’œuvres de photographes nationaux ou internationaux : les paysages
de Denis Roche en 2018 et Alain Willaume en 2020, ou encore le travail autour de la lune de Penelope Umbrico en 2022.
D’autres artistes se démarquent par leur maîtrise de la gravure (Sabine Gazza et Daniel Clochey), du dessin (Eric Pina) ou d’autres techniques comme le frottage (Daniel Tiziani)

ou le collage (Naji Kammouche).

Enfin, le 9e art est également mis à l’honneur, avec le dessin préparatoire de Jacques de Loustal pour l’affiche de son exposition monographique (en 2012) ou encore le dessin original de JeanPierre Bres qui avait illustré l’affiche de l’exposition 14 en BD dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre.

Peinture et sculpture – Artistes contemporains

La politique d’expositions temporaires consacrées aux artistes locaux, décidée par l’ancien adjoint à la Culture Michel Samuel-Weis et portée par Joël Delaine, directeur des musées municipaux de 2003 à 2023, a permis d’acquérir des œuvres de créateurs actifs à Mulhouse et sur le territoire du Haut-Rhin. Certains d’entre eux étaient émergents, d’autres confirmés.
Sont ainsi présentés dans cette salle (vidéo), selon des affinités de teintes ou de formes, des artistes aussi différents que Anne-Sophie Tschiegg, Evelyne Widmaier, Vito Cecere, Christophe Hohler, Joseph Bey, Momar Seck, Élisabeth Bourdon, Jacqueline Bilheran-Gaillard, Christian Geiger, Mata, Decko, Véronique Arnold, Brigitte Bourdon, Simone Adou, Bernadette Zeller, Denis Ansel, Bernard
Latuner, et au centre de la salle Géraldine Husson, Mathieu Husser, Reiner Packeiser et Francis Hungler. Les œuvres de Jean-Pierre Sergent et de Mitsuo Shiraishi sont présentées dans la cage d’escalier principale.
On ne peut qu’être frappé par la diversité des styles et la variété des techniques (huile sur toile, acrylique, dessin, sculpture, collage de matériaux divers…).

Isabelle Dubois-Brinkmann directrice du musée des BA et du musée historique
Mitsuo Shiraishi

Informations pratiques

Musée des Beaux-Arts de Mulhouse
4, Place Guillaume Tell
68100 MULHOUSE
Tel. +33 (0)3 89 33 78 11
Ouvert tous les jours (sauf mardi et jours fériés)
de 10h à 13h et de 14h à 18h
ENTRÉE LIBRE ET GRATUITE
Étages accessibles par ascenseur / Comptoir d’accueil bas
Tram : Ligne 1 et Tram-train arrêt République
Tous les évènements sont gratuits, sur réservation : accueil.musees@mulhouse-alsace.fr
Retrouvez la programmation complète sur le site internet :
https://beaux-arts.musees-mulhouse.fr/

Vendredi 19 décembre | 18h
MUSÉOSOIRÉE Venez échanger autour d’un verre avec des artistes présentés
dans l’exposition 25 ans d’acquisitions !
Ouverture en nocturne du musée jusqu’à 20h !
D’autres événements seront programmés en 2026.
Tous les évènements sont gratuits, sur réservation : accueil.musees@mulhouse-alsace.fr
Retrouvez la programmation complète sur le site internet :
https://beaux-arts.musees-mulhouse.fr/
Suivez-nous sur les réseaux sociaux

Don de sang

L’Établissement français du sang à La Filature, Scène nationale de Mulhouse
Lundi le 15 Décembre 2025
DE 13H À 18hH15

pour prendre RDV collecte à La Filature

Les fêtes de fin d’année sont synonymes de partage, de générosité, de cadeaux et de chaleur humaine. Autant de preuves d’attentions portées aux autres qui résonnent avec le don de sang. En ce mois de décembre, l’Établissement français du sang Grand Est invite le plus grand nombre à prendre rendez-vous pour un don de sang.

Chaque jour, des milliers de patient·es sont soigné·es grâce à des dons de sang, de plaquettes ou de plasma. Ce petit miracle est possible car notre voisin·e, notre collègue ou notre frère·sœur donnent un peu d’eux·elles-mêmes, de manière bénévole et gratuite, pour aider une personne qu’ils·elles ne connaissent pas. Cependant, la fin d’année est souvent synonyme d’une mobilisation moins forte des donneur·euses. Vacances, rassemblements familiaux, météo et virus hivernaux… les donneur·euses sont moins nombreux·euses à franchir les portes des Maisons du don et des collectes mobiles en fin d’année. Pourtant, les patient·es doivent pouvoir être soigné·es sans délai en cette période également !

Informations pratiques

Pour donner votre sang, vous devez :

– Être âgé·e de 18 à 70 ans 

– Peser au moins 50 kg

– Être reconnu·e apte au don lors de l’entretien préalable au don

– Être muni·e d’une pièce d’identité avec photo

– Manger avant et bien vous hydrater tout au long du parcours

Avant de vous déplacer, faites le test en ligne : Qui peut donner ?

Cartographie des collectes | Etablissement francais du sang

 

Les étapes du don de sang :

– Accueil et inscription

– Questionnaire et entretien préalable au don

– Le don (10 min)

– Pause A+ (20 min – collation)

De l’accueil à la pause A+, prévoyez entre 45 min et 1h. Prenez 1h pour sauver 3 vies !

La Filature
20 Allée Nathan Katz
68100 MULHOUSE

Le souffle de la subsistance – Regionale 26 suite

du 27.11.25 au 4.01.26 à La Filature, Scène nationale
du 28.11.25 au 11.01.26 à La Kunsthalle

L’exposition s’inscrit dans le cadre de la Regionale 26, une manifestation réunissant 20 institutions en Allemagne, en France et Suisse et visant à mettre en lumière la production artistique contemporaine de la région tri-rhénane.

Les artistes exposés

 Clara Silvina Álvarez, Boglárka Balassa, Pauline Beck,
Valentine Cotte, Arthur Debert, Juliette Dignat, Eddie de Goër,
Sarai Duke Rose, Mathis Esnault, Yoshikazu Goulven Le Maître,
Claire Hannicq, Zoé Joliclercq, Elisa Lohmüller, Jules Maillot,
Elise Planhard, Naomé Nazire Tahmaz, Hélène Thiennot.
Commissariat : Licia Demuro.

Emmanuelle Walter (La Filature)- Licia Demuro -Sandrine Wymann (la Kunsthalle)

Oeuvres exposées à la Filature
Si vous souhaitez plus de renseignements sur les oeuvres c’est ici

Informations pratiques

La Filature, Scène nationale de Mulhouse
Mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi 13h – 18h
Dimanche 14h – 18h + soirs de représentation
Fermé du 24.12 au 5.01 inclus (excepté 31.12 & 1.01)

Jeudi 4.12 à 12h30
Visite Club sandwich à La Filature

Edition limitée, gravures et poésie chez Valérie Cardi

C’est ce samedi 29 novembre 2025 à 16 h, jusqu’au 20 décembre, a eu lieu le vernissage
« Edition limitée » Gravures à la Galerie Valérie Cardi


C’est en présence de la Maison Alsacienne de la poésie et de ses poètes,
Elisabeth Brucker, Thierry Crépin-Leblond, Tristan Colovray, Françoise Urban-Menninger(vidéo)
que l’on a pu admirer le travail des artistes graveurs :

Frédécic Klein
au premier regard la lumière nait du contraste entre la force du noir
et la pureté du blanc

Mina Mond
Invitation dans son monde où se mêle actualité, hermétisme, alchimie,
et folklore

Daniel Tiziani
Travail de mémoire, les bornes, les multiples, les plis, les images imprimées

Henri Walliser
Son travail se rattache au Pop Art, dans la mesure où il est jeune, spirituel sexy, s’inspire des maîtres

Les poètes

Tristan Colovray, Françoise Urban-Menninger
Informations pratiques

Galerie Valerie Cardi
55 rue de Pfastatt Bât 33
68200 Mulhouse
+33 (0)6 86 66 73 41
galerie.valeriecardi.com

Horaires
du mardi au vendredi de 15 h à 18 h et sur RDV
Le samedi 6 décembre, journée poétique pour enfants et adultes,
avec  Paul Bocognani, Jean Christophe Meyer et Sandy Bory

Le samedi 13 décembrejournée poétique avec 
Elisabeth Brucker, Damienne Derreumaux et Alain Lincker

photo 2 Galerie Murmure

Sommaire du mois de novembre 2025

30 novembre 2025 : Edition limitée, gravures et poésie chez Valérie Cardi
15 novembre 2025 : MULHOUSE GRAVURE 2025
15 novembre 2025 :  la 29e édition de la Foire d’Art Contemporain ST-ART 2025
8 novembre 2025   : Visite – Dégustation « Art et vins d’exception »
1 novembre 2025    : Talents Contemporains 13e Edition Métamorphose

MULHOUSE GRAVURE 2025

En partenariat avec Mulhouse Art Contemporain et la HEAR Mulhouse.

Jusqu’au 10 janvier 2026 à la bibliothèque Grand’Rue

Un panorama de l’estampe contemporaine à Mulhouse et environs.

La gravure, et plus généralement l’estampe, est un mode d’expression singulier dans le champ de l’art contemporain. Une impression sur papier (ou autre support) à partir d’une matrice gravée, entaillée, dessinée, etc et encrée.

17 artistes de Mulhouse et de sa région vous présentent leurs dernières créations dans le domaine de l’estampe, toutes techniques confondues (gravure sur métal, bois, linoléum, lithographie, sérigraphie…) et parfois combinées, pour des multiples épreuves, ou parfois uniques. Un terrain d’expression et d’expérimentation particulièrement fertile sur notre territoire.
Vidéo

Les artistes

Nicola Aramu, Paul Beranger, Jim Ceneda, Didier Clad, Daniel Clochey, Diana Hart, Francis Hungler, Hyesung Jung, Jean-Louis Kuntzel, Dominique Lentz, Shohyung Park, Mitsuo Shiraishi, Raymond Stoppele, Daniel Tiziani, Henri Walliser, ainsi que Ehsan Jafari-Tirabadi et Rachel Zilberfarb (HEAR Mulhouse).

                                               Jachère 2023

Cette exposition est également l’occasion de rendre hommage à l’oeuvre si profonde de Daniel Clochey, lui qui a longtemps enseigné la couleur et la gravure à l’Ecole d’art de Mulhouse, initiant et formant de nombreux élèves.
Que cette exposition à laquelle il se réjouissait de participer, lui soit dédiée, et que ses gravures toute en délicatesse et en retenue, comme hors du temps, continuent à nous émouvoir.
(extrait  Laure Houin, adjointe au Maire déléguée aux bibliothèques, au patrimoine culturel, aux musées, à la langue et à la culture régionales.

La bibliothèque Grand’Rue conserve ainsi une vaste collection historique, dans son cabinet des estampes, mais a également acquis des œuvres contemporaines, réalisées par des artistes de la région. Et les liens entre Mulhouse et la gravure, au sens large, ne s’arrêtent pas là, avec une formation dédiée au sein de la Haute Ecole des Arts du Rhin (HEAR), et de nombreuses manifestations organisées au fil des ans : Biennales européennes de la gravure (entre 1974 et 1986), expositions de la Société Godefroy Engelmann, de l’AMC ou de l’Artothèque…

« L’objectif est de pointer notre regard sur l’actualité de cette forme d’art très ancienne, explique Dominique Bannwarth, président de Mulhouse Art ContemporainÀ l’ère du numérique et de l’IA, la gravure interroge la notion de reproduction des œuvres et maintient un geste un peu premier et une vraie valeur artistique. Ce n’est pas un art moyen, mais un médium qui garde toute sa pertinence et sa force. Parfois perçu comme élitiste, l’art contemporain est, au contraire, un moyen de titiller la curiosité de tous, de partager et d’échanger autour de l’art, dans tous les lieux où c’est possible. »

Nicola Aramu
Atlantis 2024
www.nicolaaramu.com

Paul Béranger
Laterre ne fait que recouvrir votreciel 2023
www.paul-beranger.fr

Jim Ceneda
Gazanica I 2025

Didier Clad
Ombre 1 2025
www.didier-clad.fr

Diana Hart
sans titre


Francis Hungler
Apparition de Théodore Rousseau près d’un arbre
www.francis.com

Ehsan Jafari-Tirabadi
La nuit d’anniversaire, le canapé 2025
instagram.com/ehsanjafari3

Hyesung Jung
un jour
www.jungyesung.com

Jean-louis Kuntzel
sans titre
www.jeanlouiskuntzel.fr


Dominique Lentz
Jardin secret 1 2024
www.dominiquelentz.odexp.com

Shohyung Park
série de 5 monotypes

Mitsuo Shiraishi
sans titre
www.mitsuo-shiraishi.fr


Raymond Stoppele
Basel SBB 2025
Venezia S. Lucia 2025
raymondstoppele.odexpo.com

Daniel Tiziani
Composition Pliage
www.daniel-tiziani.com

Henri Walliser
So La laitière 2025
www.henri-walliser.com

Rachel Zilberfarb
Panique Radio 1 & 2 2025

Renseignements pratiques

Bibliothèque municipale,
Grand Rue à Mulhouse
du 21 novembre 2025 au 10 janvier 2026
du mardi au vendredi de 10 h à 12 h et
de 13 h 30 à 18 h 30,
le samedi de 10 h à 18 h 30. 
Entrée libre et gratuite.

Talents Contemporains 13e Edition Métamorphose

Pascale Ettlin · Vardit Goldner · Elise Grenois · Maryam Khosrovani
Yosra Mojtahedi · Aurélie Scouarnec · Suhail Shaikh
Exposition du 1er novembre 2025 au 29 mars 2026
Commissariat : Sarah Guilain, responsable des projets artistiques et de la collection
Vernissage le vendredi 31 octobre 2025 de 17h30 à 20h00

Sous le thème de la métamorphose, l’exposition Talents contemporains 13e édition, de la Fondation Schneider, dévoile les œuvres de sept artistes qui explorent la transformation, le changement et l’évolution.
Pascale Ettlin, Elise Grenois, Vardit Goldner, Maryam Khosrovani, Yosra Mojtahedi, Aurélie Scouarnec et Suhail Shaikh révèlent des histoires de corps, de matières et de mondes qui se recomposent. Leurs créations sont des récits de
passage, d’un état à un autre, où l’ancien disparaît pour laisser place au nouveau.
À travers son objectif, Aurélie Scouarnec capture l’évolution d’animaux sauvages blessés, là où la vulnérabilité laisse place à la guérison et le désespoir à l’espoir.
Sous l’exploration de la matière, Suhail Shaikh transforme une simple feuille de papier en une structure complexe et fragile, tandis qu’Élise Grenois opère une mutation singulière, faisant de corps éphémères une matière
éternelle et délicate.
Yosra Mojtahedi mêle le vivant et l’inanimé, le profane et le sacré à travers la figure hybride de Lilith, alors que Maryam Khosrovani met la mémoire au cœur de son travail, où les souvenirs d’exil se liquéfient et se transposent sur le papier.
Enfin, Vardit Goldner met en scène le basculement d’une injustice en un acte de résistance et Pascale Ettlin nous confronte au changement du monde, où un paysage idyllique bascule en un environnement menaçant.
L’eau, fil conducteur de toutes ces œuvres variées, est le miroir des métamorphoses physiques, symboliques et émotionnelles.

À propos du concours Talents Contemporains

Reflet de la création contemporaine actuelle, le concours Talents Contemporains initié en 2011 permet de défricher les scènes artistiques européennes et internationales sur le thème particulier de l’eau.
Une collection très originale s’est ainsi constituée et présente des artistes aussi bien diplômés d’écoles d’art reconnues qu’aux parcours autodidactes atypiques.
Une collection forme aujourd’hui un ensemble singulier à contre-courant de certaines tendances institutionnelles ou du marché. Les œuvres sont exposées au centre d’art, mais elles circulent également dans le cadre de projets hors les murs et sont largement prêtées à de nombreuses institutions. Pour les artistes lauréats non seulement la dotation consiste en une véritable aide financière mais permet également un tremplin dans leur carrière avec une reconnaissance institutionnelle, différents leviers de communication mis à disposition et un partage avec le public.
Les lauréats reçoivent chacun 15 000 euros pour l’acquisition de leur œuvre. Après sélection d’une trentaine de finalistes par quatre Comités d’Experts, un grand jury international, composé de personnalités reconnues, choisit les lauréats. Le Grand Jury International de la 13e édition était composé des personnalités suivantes :

Jean-Noël Jeanneney – Président du Jury ; Rosa Maria Malet – Directrice de la Fondation Miró (1980- 2017) ; Constance de Monbrison – Responsable des collections Insulinde, musée du quai Branly –Jacques Chirac (Paris) ;
Alfred Pacquement – Conservateur général honoraire du patrimoine (Paris) ;
Roland Wetzel – Directeur du Musée Tinguely (Bâle).

les oeuvres

Pascale Ettlin,
Perdre Pied, 2023.
Dyptique, huiles sur toile de coton, 210 x 170 cm et 210 × 160 cm

Sommes-nous en train de perdre pied ? Sommes-nous en train de perdre l’équilibre qui maintient l’harmonie du monde ? C’est la question philosophique que se pose Pascale Ettlin dans cette peinture poétique au format
cinématographique. Dans ce diptyque, une fillette vue de dos se balance et semble contempler de haut un paysage rythmé par les jaunes et les bleus, composé de terres et d’eaux qui s’interpénètrent. À première vue,
l’artiste semble avoir thématisé l’innocence de l’enfance et l’attrait d’une nature ensoleillée. Cependant, à mesure que les eaux recouvrent les terres, un malaise sourd envahit peu à peu ce monde idyllique. À quoi la balançoire
est-elle accrochée ? Comment la fillette pourra-telle descendre alors qu’elle surplombe le sol ? Perdre Pied instaure ainsi des sensations de vertige, de prise au piège et d’impuissance qui peuvent faire écho à notre monde instable et évoquer notre relation complexe et contradictoire face à l’environnement.

Bio
Née en 1968 à Genève (Suisse) | Vit et travaille près de Lucerne (Suisse)
Après des études en géographie et sciences politiques à l’Université de Genève, elle a suivi une formation artistique à la Haute École d’Art de Lucerne. Depuis 2012, Pascale Ettlin se consacre pleinement à sa pratique artistique, explorant les contradictions de notre monde merveilleux et effrayant à la fois. Elle s’inspire souvent d’une nature idyllique en y apportant des éléments étranges. Son médium de prédilection est la peinture mais la photographie et l’impression l’accompagne également. Ses oeuvres ont été exposées en
Suisse et au Japon. En 2023, elle a bénéficié d’une résidence d’artiste à Nagasaki (Japon).
Site de l’artiste : pascaleettlin.ch/home

Vardit Goldner,
Swimming Lesson, 2021.
Vidéo, 5’.

Swimming Lesson est une vidéo qui présente le décor utilisé pour filmer ce faux documentaire vidéo/film, dans lequel des filles bédouines apprenent à nager dans une «piscine» sans eau. Le travail vise à susciter des réflexions sur le
manque de piscines accessibles aux Bédouins en Israël, les privant en réalité de leçons de natation et entraînant des cas fréquents de noyades en mer. Cette question fait partie d’un problème plus vaste de discrimination et de racisme.
La piscine et l’eau sont présentes dans l’oeuvre précisément parce qu’elles en ont été retirées. De plus, l’oeuvre aborde le problème du manque de piscines causé par la discrimination. Dans un futur proche , il se pourrait qu’il y ait
un manque d’eau en raison du réchauffement climatique, de la sécheresse et de l’évaporation de l’eau.

Bio
Née en 1965 à Haïfa (Israël) | Vit et travaille à Hod HaSharon (Israël)
Vardit Goldner est une artiste spécialisée dans la photographie et la vidéographie. Ses activités artistiques consistent principalement à saisir les nuances du conflit israélo-palestinien et à mettre en lumière la vie
quotidienne des Palestiniens. Elle s’intéresse aux questions sociales, environnementales et animales dans le cadre de son travail. Elle a étudié à la Faculté des arts – Hamidrasha au Beit Berl College, (Israël), où elle a suivi le programme d’études supérieures en beaux-arts, et elle est titulaire d’une maîtrise en physique.
Son travail a été présenté dans des expositions tels que Earth Rising à l’IMMA, Dublin (2023). En 2024, l’artiste reçoit le Prix State of the ART(ist), décerné par le festival ARS ELECTRONICA pour saluer le travail de créateurs dont la vie et la pratique sont profondément marquées par l’incertitude et le risque, dans un
contexte de conflits, de répression ou de bouleversements environnementaux.
Site de l’artiste : saatchiart.com/en-fr/VarditGoldner

Elise Grenois
Les abris documentaires – aquatilis, 2022.
Métal, bois, carton gris, os, cendre, cristal, 89 x 90 x 43,5 cm

L’ensemble des cristallisations est issu d’une technique proche d’un rituel crématoire. Le procédé utilisé par Elise Grenois a l’ambivalence de la destruction et de la conservation, car il permet à des corps putréfiables d’accéder à une forme de pérennisation. Les cristallisations conservent les détails de leur corps, l’empreinte de leurs écailles et celle de leurs carapaces. On distingue figés dans le cristal les cendres et les ossements qui les ont autrefois
structurés. Les intentions de l’artiste sont celles de conserver, de suspendre le temps. Pour elle, ces poissons, araignées de mer et oursins sont comme des anachronismes. Autrefois vivants dans un environnement liquide, ils ont été transformés et sont devenus eux même liquides en fusion, le temps d’une cuisson. Maintenant refroidis, ils nous offrent la lecture de leur corps figé éternellement dans le cristal.

Bio
Née en 1992 à Nantes (France) | Vit et travaille à Strasbourg (France)
Diplômée de la HEAR en 2017 avec un DNSEP Art Objet option verre, a remporté le Prix de la Ville de Strasbourg et celui de la Société des amis des arts et des musées de Strasbourg en 2017 et 2018. Ses créations explorent les matériaux éphémères et la transformation des objets dans le temps. Utilisant la
technique de la cristallisation, ses pièces interrogent la pérennité des objets. Certaines œuvres sont intégrées aux collections du FRAC Franche-Comté avec l’oeuvre Espace Intermédiaire n°2, 2021 et du FRAC Alsace avec les oeuvres Espace Intermédiaire n°2 et n°3, 2021 et 2023.
Site de l’artiste : elisegrenois.com

Maryam Khosrovani
Sève, 2025.
Différentes techniques, 9 dessins encadrés, 9 x (41 x 61 cm).

Le travail de Maryam Khosrovani, intitulé Sève, est une exploration poétique de son passé, en particulier de ses souvenirs passés dans le jardin familial en Iran. À travers une série de neuf œuvres, elle exprime un processus mémorielle lié à l’expérience de l’exil, un peu comme la sève qui nourrit une plante depuis ses racines. L’artiste, qui se définit comme une architecte, tisseuse et archiviste de motifs, s’inspire profondément de l’architecture et des arts traditionnels iraniens. Maryam Khosrovani utilise une variété de techniques comme la broderie, le travail à l’aiguille ou la teinture sur papier. Chaque œuvre est une surface de mémoire sur laquelle elle trace, pique, coud et pigmente. Elle y retranscrit son vécu et la symbolique du bassin (ou hoz) des jardins persans, en y intégrant parfois des pigments de lapis-lazuli. Ses motifs s’inspirent notamment des façades en briques de l’architecture persane, comme celles que l’on peut admirer à la Grande Mosquée d’Ispahan ou à la citadelle de Karim Khan à Chiraz.        

Bio
Née en 1981 en Iran | Vit et travaille entre Paris (France) et New York (États-Unis) Maryam Khosrovani a suivi une formation en arts graphiques et en direction artistique à l’ESAG Penninghen de l’Académie Julien à Paris (France), qu’elle a achevé en 2011. Elle développe une pratique conceptuelle
et pluridisciplinaire explorant les rapports entre architecture, urbanisme, écosystèmes naturels. Ses œuvres ont été exposées dans des galeries à New York, à Londres et à Los Angeles, ainsi que dans des foires d’art
contemporain, notamment Asia Now Paris Asian Art Fair et Menart Fair. Ses œuvres ont également été publiées par BBC News, Global Voices et The Guardian.
Site de l’artiste : maryam-khosrovani.com 

Yosra Mojtahedi
Lilith, 2023.
Installation sculpturale, céramique, verre soufflé, latex, liquide, tuyaux, pompes, haut-parleur, dessin, 160 x 90 x 90 cm.

Lilith est une installation sculpturale et sonore sous la forme d’un corps paysage- fontaine autogénérée où circule un liquide blanc, tel le lait ou les liquides corporels. Elle croise l’artifice, l’anatomie et le sensuel pour devenir
une hybridation du vivant. Organes sans corps, fossiles mutants, écorchés, ou peaux de silicone, flux et reflux activent alors une sculpture vivante, voire une mécanique du désir : l’animé et l’inanimé, le profane et le sacré s’interpénètrent dans une danse sensuelle de chairs, de matières, de câbles et de liquides. Se fondant sur l’imaginaire du jaillissement et de la jouissance que lui inspirent les fontaines, Yosra Motjahedi conçoit une oeuvre matricielle. Son point de départ s’ancre dans les ouvrages d’anatomie et de dissections, où la pulsion scopique– de voir et de posséder l’autre par le regard – se confond avec celle libidinale. Elle élabore ainsi une sculpture en circuit fermé où semblent transiter des fluides corporels et du lait maternel.

Bio
Née en 1986 à Téhéran (Iran) | Vit et travaille à Lille (France)
Diplômée du Fresnoy-Studio national des arts contemporains en 2020, Yosra Mojtahedi explore l’intersection de l’art, de la science et de la technologie, mettant en avant la « soft robotique». Ses installations sculpturales,
représentant des « machines-humains » ou des « corps-fontaines », dévoilent des paysages organiques et mystiques. Son travail révèle un féminisme évident, fusionnant nature et genres pour transcender les frontières fragiles. Lauréate du Prix Révélation d’art numérique et d’art vidéo de l’ADAGP en 2020, ses œuvres ont été exposées dans de prestigieux lieux tels que le Musée de Soissons, la Villette, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles BOZAR, et Teatro del Canal à Madrid. Récemment, elle a été accueillie en résidence à la Cité
internationale des arts, a reçu le Prix WICAR de Lille, et a exposé son travail à La Condition Publique ainsi qu’à la Fondation Villa Datris en 2025.
Site de l’artiste : yosramojtahedi.com

Aurélie Scouarnec
Feræ, 2021.
Impressions sur papier Fine Art Rag Baryta, encadrement Wengé Foncé, 7 x (40 x 60 cm)

Ces sept images sont issues du projet Feræ qui a été réalisé dans des centres de soins pour la faune sauvage entre 2020 et 2022. Cet ensemble d’images vient rappeler la place essentielle de l’eau dans ces lieux. Elle est ce qui lave quotidiennement les abris des animaux sauvages accueillis, ce qui les réhydrate, parfois même ce qui contribue à soigner leurs plaies. Elle imbibe les linges qui nettoient quotidiennement les surfaces, remplit les
bassins aménagés pour certaines espèces. L’eau forme les milieux aquatiques dont dépendent à divers degrés les espèces animales sauvages pour vivre et se nourrir. L’eau se rappelle aussi à nous à travers les particularités
morphologiques de certains animaux qui s’y sont adaptés et qui arrivent dans ces centres. Ces images aux couleurs sourdes usent d’un jeu de révélations et de dissimulations. Au plus près des textures, l’artiste s’approche des corps blessés pris en soins auprès desquels s’ouvre l’espace d’un face-à-face avec l’altérité animale, où se joue comme une tentative de réparer nos liens avec le vivant.

Bio
Née en 1990 à Argenteuil (France) | Vit et travaille à Paris (France)
Le travail photographique d’Aurélie Scouarnec explore, à travers le déploiement de mondes sensoriels, les relations au bord de l’invisible, entre profane et sacré, humain et non-humain. Elle a été lauréate du Soutien à la Photographie Documentaire Contemporaine du CNAP en 2022, de la Bourse du Talent en 2021. Son travail a fait l’objet d’une exposition personnelle à la Galerie du Haut Pavé à Paris en 2023, a été présenté à la BnF, au Pavillon de l’Arsenal, ainsi que dans différents lieux en France et à l’étranger ces dernières années.
Elle a publié son premier livre, Feræ, en 2023. Lauréate 2025 du Prix des Amis du Musée Albert-Kahn avec sa série Gwiskañ- Revêtir.
Site de l’artiste : aureliescouarnec.com

Suhail Shaikh
La délicate légèreté de l’être, 2017.
Papier, eau, 300 x 300 cm.

La délicate légèreté de l’être est une oeuvre méditative utilisant l’interaction visuelle entre le papier et l’eau, réunie dans un sentiment d’équilibre et de complétude. Malgré leur antagonisme naturel, le papier et l’eau, se
rejoignent ici dans une union visuelle, mettant en avant leur dualité constructrice et destructrice. Un hémisphère géant, constitué de papier et formé de plusieurs anneaux concentriques représentant les ondulations de l’eau
et la spiritualité, occupe une place centrale. Réel et illusion se réunissent pour former visuellement une forme sphérique d’une goutte d’eau. Suspendue à un fil en équilibre délicat, cette goutte tremblante, prête à tomber symbolise ce qui nous constitue et ce que nous sommes… L’artiste met en valeur l’interaction du papier avec l’élément de l’eau, invitant ainsi à explorer les différentes facettes de l’eau dans ce dialogue mutuel entre les deux éléments. Tout cela, vise à éveiller la sensibilité du visiteur et à enrichir notre perception du monde qui nous entoure.

Bio
Né en 1969 à Bombay (Inde) | Vit et travaille à Lamastre (France)
L’artiste papetier et designer industriel Suhail Shaikh transforme la simple feuille de papier en oeuvres d’art multidimensionnelles. Son travail reflète les idées, les pensées et les réactions qui découlent de sa perception
du monde en évolution qui l’entoure. Il a exposé plusieurs fois à l’international comme en Belgique, Italie, Suisse, Israël et au Royaume-Uni. En 2023, il présente son exposition, Papermywishes au Musée Atkinson à Southport, (Angleterre). Ses oeuvres font également partie de plusieurs collections privées dans des musées et dans l’espace public.
Site de l’artiste : papermywishes.blogspot.com

Programme culturel

Horaires
Horaires de l’exposition d’hiver de 13h à 17h
info@fondationfrancoisschneider.org
+33 (0)3.89.82.10.10

Salon ST’ART
· Du vendredi 14 novembre au dimanche 16 novembre 2025
au Parc des expositions de Strasbourg

Tous les
mois
Le coin des enfants
Visites guidées de l’exposition à 14h
· 7 décembre
· 11 janvier
· 1er février
· 1er mars
Sur achat d’un billet d’entrée.

Visites guidées privées
Groupes à partir de 10 personnes
Tarif : 70€ + 4€ (billet d’entrée par personne)
Sur demande : info@fondationfrancoisschneider.org

Sommaire du mois d’octobre 2025

29 octobre 2025 : RÉUNIS : SÉPARÉS Pierre Coulibeuf et Jérôme Game
27 octobre 2025 : Art Basel Paris  2025
25 octobre 2025 : Vassily Kandinsky, la musique des couleurs
19 octobre 2025 : Gerhard Richter à la Fondation Vuitton
18 octobre 2025  : Un dimanche sans fin-Maurizio Cattelan et la collection du Centre Pompidou
12 octobre 2025   : « Une petite histoire de l’art du point » Yayoi Kusama à la Fondation Beyeler
02 octobre 2025 : Marie Paule Bilger
02 octobre 2025 : Un livre d’artiste pour le bestiaire de Marie-Paule Bilger
01 octobre 2025 : DE REMBRANDT À VAN GOGH COLLECTION ARMAND HAMMER Hammer Museum, Los Angeles

RÉUNIS : SÉPARÉS Pierre Coulibeuf et Jérôme Game

Pierre Coulibeuf, le cinéaste et plasticien, et Jérôme Game, le poète et plasticien, sont « Réunis : séparés » dans une exposition commune à la Filature, à Mulhouse, jusqu’au 16 novembre.
Commissaire : Emmanuelle Walter


« Sommes-nous ensemble ? Pas tout à fait, n’est-ce pas ?
Seulement, si nous pouvions être séparés. » — « Nous sommes
séparés, j’en ai peur, par tout ce que vous ne voulez pas
dire de vous. » — « Mais aussi réunis à cause de cela. » —
« Réunis : séparés ».
L’Attente, l’oubli, Maurice Blanchot

Cette exposition est une invitation faite à Pierre Coulibeuf et Jérôme Game à se rencontrer, entre textes, paroles et images, fixes ou mouvantes, à imaginer des correspondances entre leurs pratiques, à explorer des dispositifs partagés et à questionner ce qui fait frontière poreuse entre les mots, les sons, le cinéma et la photo. Car pour Pierre Coulibeuf comme pour Jérôme Game, c’est bien dans les écarts qu’il est possible d’agir et d’ajuster son écriture, d’explorer la consistance du réel des corps, des événements et des récits, collectifs ou individuels, via celle des signes et leurs grammaires.

Pierre Coulibeuf est cinéaste et plasticien. La création contemporaine est le matériau de son travail. Dans un rapport transversal avec les genres du cinéma (fiction, expérimental) et l’art vidéo, ainsi qu’avec les modes de présentation de l’image en mouvement (projection, installation, photographie), ses œuvres inventent un lieu et un langage à la frontière des disciplines, critiquent les formes établies, questionnent les modes de représentation de la réalité.

Jérôme Game est poète et plasticien. Il travaille à la croisée des arts littéraires, visuels, sonores et scéniques. Présentée sous forme de livres, vidéos, pièces sonores, performances ou installations, son œuvre explore les formes de l’expérience contemporaine à l’intersection des mots, des sons et des images.

Quelques copies des vidéos de Pierre Coulibeuf
Informations pratiques

CLUB SANDWICH JE. 2 OCT. 12H30
visite guidée, repas partagé et Food Truck sur le Parvis

VERNISSAGE VE. 17 OCT. 19H
en présence des artistes · dans le cadre des Journées de l’architecture

RENCONTRE AVEC JÉRÔME GAME JE. 23 OCT. 20H à la Librairie 47° Nord
pour la sortie de son livre INTR/ANSITIF. Poétique de l’interstice (éditions Presses du réel)

Art Basel Paris  2025

  • Réunissant 206 galeries internationales de premier plan venues de 41 pays et territoires – dont 65 espaces opérationnels en France – le salon a suscité un accueil enthousiaste de la part des galeries, collectionneurs et visiteurs du monde entier, avec une fréquentation totale de plus de 73 000 personnes tout au long de ses journées VIP et publiques.
  • Les exposants ont enregistré de solides ventes dans tous les segments et secteurs du marché, avec des placements remarquables, notamment des œuvres de Gerhard Richter , Amadeo Modigliani , Julie Mehretu et Leiko Ikemura . Des succès notables ont également été enregistrés grâce aux redécouvertes de Marie Bracquemond et Lee ShinJa , ainsi qu’à des artistes émergents comme Yu Nishimura et Özgür Kar , reflétant la richesse et la diversité des programmes présentés par la galerie.
  • L’ambitieux programme public du salon a fait son retour avec des activations dans neuf lieux prestigieux à travers Paris, soulignant le lien entre le salon et les industries créatives adjacentes. Miu Miu était partenaire officiel du programme public pour la deuxième année consécutive. Oh La La! – l’initiative de ré-accrochage créatif d’Art Basel Paris, organisée les vendredis et samedis de la semaine du salon – a fait son retour pour sa deuxième édition, cette année sous la direction artistique du journaliste de mode Loïc Prigent .
  • Clément Delépine, directeur d’Art Basel Paris, a déclaré :
    « Cette deuxième année au Grand Palais a été un véritable retour aux sources : l’exposition a trouvé son rythme et son lien avec la ville n’a jamais été aussi fort. Ce fut un privilège de contribuer à façonner ce parcours aux côtés d’une équipe extraordinaire et d’une communauté internationale. »
  • Art Basel Paris s’est déroulé du 24 au 26 octobre 2025, avec les VIP Days les 22 et 23 octobre, et la nouvelle initiative Avant-Première le 21 octobre. L’édition 2026 du salon aura lieu du 23 au 25 octobre 2026.
  • Plusieurs exposants ont partagé leurs impressions sur cette édition. Les citations sont disponibles pour la presse ici.
    Chez Vuitton, Takashi Murakami réinvente le sac à main.
  • Nous avons vécu une édition exceptionnelle cette année, marquée par une énergie débordante tout au long de la foire et des échanges passionnés avec les collectionneurs. Parmi nos ventes, nous sommes particulièrement heureux d'avoir accueilli des œuvres de Lee Ufan, Daniel Buren, Adam Pendleton, Alicja Kwade, Gerhard Richter, Camille Henrot, Alberto Giacometti et Andy Warhol. Nous avons également accueilli de nombreux visiteurs cette semaine dans nos galeries parisiennes, où plusieurs œuvres ont trouvé preneur.
    
    Kamel Mennour, Fondateur, Mennour (Paris)

Galerie Mennour