Baselworld 2014.

C’est l’événement de l’année pour l’industrie de l’horlogerie et de la bijouterie:
Baselworld 2014.
Messe Basel
Environ 100 000 visiteurs et plus de 3 500 journalistes du monde entier était attendus pour ce salon. Il y aura de nombreux points forts comme chaque année lors de Baselworld. Les 1 400 exposants, dont certains représentent les marques leaders de l’industrie au niveau international, offriront tous les jours et presque en continu de grands moments sur leurs stands lors de présentations prestigieuses et parfois spectaculaires.
Baselworld 2014 est également ouvert au grand public du 27 mars au 3 avril 2014. Au cours des dernières années, Baselworld est devenu la manifestation réunissant tout ce qui se fait de mieux dans la branche horlogère et de la joaillerie. Il est donc capital pour elle d’utiliser Baselworld comme une plate-forme permettant de présenter les tous nouveaux produits et les innovations. Les stands construits spécialement pour ce salon sont d’une élégance exceptionnelle et représentent pour les visiteurs le luxe et la perfection de l’univers des marques de montres et de bijoux. Au cours des dernières décennies, Baselworld est devenu également un rendez-vous annuel incontournable pour les médias. Baselworld accueille régulièrement plus de 3 500 journalistes accrédités venant de presque tous les pays du globe, une tour de Babel.
Un guide mobile gratuit du salon pour iPhone, iPad, BlackBerry et les autres smartphones
est téléchargeable, où il est conseillé de prendre des photos et des notes pour la visite de la foire. Pourtant certains exposants refusent les photos !
Baselworld
Ma chronique :
BaselWorld est un hyper marché de luxe, composé de boutiques éphémères.
Quelques 7000 camions, ont acheminé le matériel, pour leur édification.
Ma journée commence par des tribulations de tous ordres.
Arrivée en gare, très peu avant le départ du train pour Bâle, je suis devant le distributeur de billets de la Sncf, il me reste à peine 5 mn. La configuration pour l’achat des billets a changé. Il faut indiquer la ville de départ, puis celle de l’arrivée, ai-je tourné, la molette dans le mauvais sens ? Le distributeur se met hors service. Celui d’à côté affiche un écran noir, le 3ème est occupé, je retiens un gros mot. La personne qui achète son billet, me propose son aide. À deux nous réussissons mon achat.
BaselWorld
Cela me permet d’arriver à Bâle à l’heure prévue, pour la conférence de presse. Je retire le badge, qui permet l’entrée aux festivités, je vais à l’entrée de la Messe, le guichetier, m’empêche d’entrer, me dit que la conférence est à 12 h, il insiste, en allemand, je montre le mail reçu la veille qui annonce bien 11 h, il me dit que c’est une erreur.
Je dépose mon manteau et les catalogues, qui pèsent une tonne, au vestiaire. Je m’informe une nouvelle fois sur la conférence de presse, lieu et horaire. La personne me dit ignorer l’horaire et m’indique le bâtiment d’en face réservé à la presse,  et affirme qu’elle se tient au 1er étage. Je m’y rends, c’est rempli de journalistes qui prennent une collation, consultent leurs Pc, leurs IPad et iPhones.
BaselWorld media center
Je me dis, je vais surveiller, les gens, et quand il y aura un grand mouvement de foule, ce sera sûrement pour la conférence et je suivrai la vague.
Rien ne se passe, on commence à nous proposer de nous servir pour le déjeuner. Je déjeune, comme tout le monde, puis, je me dirige vers la Messe. Je m’informe auprès d’une hôtesse, elle me dit que la conférence est terminée et qu’elle se tenait au
Congress Center, en face de BaselWorld !
J’ai une excuse, je n’ai pas beaucoup dormi et je suis un peu à l’ouest, mais mes informateurs sont nuls.
Je rentre enfin dans BaselWorld, dans le premier hall, le paquebot : Bulgari, je me dirige vers
Baselworld Bulgaril’impressionnante construction, immédiatement, un garde du corps m’interpelle, me barre le passage, contrôle mon badge, je n’ai pas de badge Bulgari, donc, il est interdit d’avancer d’un mètre, pour regarder leurs montres. Il m’explique en plusieurs langues, que je ne peux pas accéder à ce lieu, je prends mon air le plus stupide, (je vous assure que c’est possible) il finit par saisir que je me moque, et laisse échapper un rictus.
Je continue ma visite, c’est un déploiement de luxe, de toutes les marques. Les boutiques rivalisent d’inventivité, de somptuosité, dans certaines, l’accueil est assuré par des jeunes femmes en robes du soir, filiformes, parées de bijoux pesant leurs prix et leur poids. Je les plains, talons hauts, robes ultra serrées, debout à la même place, jusqu’au soir, elles tentent de faire bonne figure. Je les prends en photo, elles me sourient gentiment.
BaselWorld
Comme la mise en place de la foire n’est pas terminée, certains ouvriers s’affairent aux finitions, ils en profitent pour passer et repasser, lentement devant les jeunes femmes. Cela est surréaliste, me fait douter  du meilleur goût. Certaines boutiques sont gigantesques, parterre c’est moquette à volonté. Pour ceux qui connaissent, la Messe lors d’autres événements, ont du mal à reconnaître les lieux.
BaselWorld
La tendance actuelle de la mode des montres est à la transparence, on voit palpiter le coeur du système, pour la matière, beaucoup de fabricants utilisent la céramique, j’en teste quelques unes. C’est agréable à la peau. En effet certains professionnels exposants, ont l’accueil engageant.
BaselWorld
Il y a aussi quantité de boutiques de bijoux, où scintillent, des parures incroyables, diamant, blanc, jaune, rose, émeraude, saphir, rubis, peu de perles.
C’est la caverne d’Ali Baba.
À l’entrée d’un hall il y a des installations lumineuses, à voir ici qui rappellent un centre d’art contemporain.
Je repars avec la vision d’un monde de grand luxe, qui jure incroyablement avec la morosité et la pauvreté actuelles.
BaselWord
Heures d’ouverture:
Tous les jours 9 -18 heures
(excepté jeudi 03 avril: 9 – 16 heures)
les photos des montres et des bijoux sont volontairement floues
BASELWORLD 2014 en chiffres
150’000 personnes (représentants des marques exposantes, acheteurs, journalistes et autres visiteurs)
Journalistes: 4’000
Nombre d’exposants: 1’500
 

Sommaire de mai 2013

Les Picasso au Kunstmuseum de Bâle

01 mai 2013 : La fête du Muguet
02 mai 2013 : Aujourd’hui pour demain
03 mai 2013 : Basel World
10 mai 2013 :  Art et voyage
18 mai 2013 :  « morceaux choisis » Jeune Art Contemporain
19 mai 2013 :  Marie Paule Bilger – Question de temps
21 mai 2013 :  Une gazette comme une oeuvre d’ar
22 mai 2013 :  Play-Back d’Eden – Gloria Friedmann
24 mai 2013 :  Ateliers ouverts et Atelier Nomade
27 mai 2013 :  Les Picasso sont là

La Chine est éveillée

« Dieu a créé le monde, les chinois font le reste »
nous dit en riant Yubao, traduisez : Trésor de Jade, François guide pour les français
(pourtant il ne doit pas regarder Canal + en Chine … la chaîne, ainsi que facebook ne sont pas trouvables là-bas)

Yubao = Trésor de Jade alias François

En effet les enfants, puisque enfant unique, le couple n’a droit qu’à un seul enfant, d’autant plus précieux si c’est un garçon, sont les assurances vie de leurs parents, si ces derniers  ne touchent pas de retraite, en tant que paysans.
enfant chinois à Xi’an

Nos trois guides parlaient bien le français, alors que 2 d’entre eux n’avaient jamais quitté la Chine. La scolarité est dense pour les jeunes. Notre dernier guide affirmait qu’il n’avait vu que les rayons de la lune pendant toute sa scolarité, en effet la journée, commence très tôt, avec les exercices physiques, les cours, un déjeuner, une petite sieste, le dîner, puis encore des cours jusqu’à 21 h au moins.
Les paysans ont droit à 2e enfant, parce qu’il faut de la main d’œuvre solide pour  le travail de la ferme et de la terre.
Les anciennes demeures ont été démolies et remplacés par des immeubles impersonnels avec le confort, bâtis à l’extérieur des villes, ce qui les isolent totalement de la vie citadine et de leurs anciens voisins. Certains quartiers anciens sont classés monuments historiques par l’Unesco, – les Hutongs
Hutongs Pékin

Les chinois sont souriants, fiers de leurs enfants, ils les présentent pour des photos aux touristes. Ils aiment bien aussi se faire photographier à côté d’européens. Avec ma veste en lapin et mes cheveux à mèches, je me suis attirée des sourires, de francs éclats de rire, mais surtout des demandes de photos avec ma modeste personne.
Notre voyage depuis Roissy, en airbus A 340 (merci Patrick) arriva à Shanghai au bout de 11 h.
Le guide nous emmena immédiatement, puisque nous étions le matin – il y a 6 h de décalage en été, 7 en hiver – visiter le Central Lake, environné du quartier financier, où des immeubles se dressent comme à Manhattan. Quelques chinois s’adonnaient au plaisir du Chi Kong ou du taï chi chuan.
le Bund Shanghai

 
Suivi d’une visite sur   le bund, qui longe le Huangpu, une des  promenades principales de la ville, longue d’un 1.5 km bordée de bâtiments historiques, qui la nuit s’illuminent de mille couleurs.
Central Lake Shanghai

Puis ce fut la visite  du Jardin Yu. Curiosité de style classique chinois, la plus importante de Shanghai. Créé par un haut fonctionnaire à partir de 1559, le « jardin de satisfaction » pour le repos. Les bâtiments actuels ne virent le jour qu’au 18e et 19e siècle lorsque le jardin tombé en friche fut acheté par des guildes de marchands, qui y fondèrent leurs lieux de réunions et de résidence. Férus de tradition, toutes les représentations asiatiques (le mur aux dragons) témoignent du goût contemporain des marchands et inadéquat pour des amoureux de la littérature. Mais son caractère fondamental n’est pas concerné pour autant.
Jardin Yu Shanghai

Des rochers et de l’eau où pullulent par endroit des carpes roses, le jeu de la régularité et de la symétrie, la richesse de la forme des fenêtres et la division en petites parcelles générée par les promenoirs, les murs, les salles et les pavillons qui créent sur un espace étroit toute une série de décors variés. L’aventure commence déjà devant la porte : avec le chemin par le pont en zig-zag le long du salon de thé Huxinting.
Jardin Yu Shanghai

Derrière les salles des célèbres décors de jardin, puis au-delà un étang peuplé de carpes roses et de nénuphars, un rocher artificiel en pierres jaunes s’y élève, seul élément original datant du 16e s. En passant par des petits ponts devant un pavillon situé sur un socle élevé, la cour est décorée de trois pierres, dont celle du milieu appelée : « joyau de jade » est l’une des pierres les plus célèbres de Chine.
Shanghaï la Bund
photos de l’auteur
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à suivre

Voyage

Si vous me cherchez je suis par là :

Chine les capitales

                                                                          看到您的到来 
                                                                                     
 

L’École du Louvre à Mulhouse

Initiation à l’histoire de l’art

L'Ecole du Louvre à Mulhouse

 
Depuis 1978, l’Ecole du Louvre se déplace en région. Les cours s’organisent autour de deux grands axes pédagogiques : les cycles d’histoire générale de l’art et les cycles thématiques.
Pour la première fois, Mulhouse rejoint la liste de ce réseau national de formation et de sensibilisation à l’histoire de l’art.
La Kunsthalle et le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace proposent un cycle de 4 séances qui se dérouleront entre février et mars 2012, hors congés scolaires, sur le thème de :
«La sculpture occidentale dans la seconde moitié du XXe siècle »
Cycle thématique de 4 séances d’1h30 de 18:30 à 20:00 –
La Fonderie / Grand Amphithéâtre
1 – Jeudi 16 février 2012/Nouveaux matériaux dans la sculpture : nouveaux moyen    nouvelles fins.
2 – Jeudi 15 mars 2012/Du vivant dans la sculpture moderne et contemporaine : corps humain, animal et hybride
3 – Jeudi 22 mars 2012/Mouvement, lumière, abstraction
4 – Jeudi 29 mars 2012/De la sculpture pensée en regard de l’architecture et inversement
au prix total de 32 € pour les 4 cours (tarif normal)
20  €                               (tatif réduit)
40  €                               (formation continue)
Ces cours s’adressent à tous, débutants ou confirmés, à toute personne désirant s’initier à l’art, afin d’avoir les clefs pour mieux comprendre l’art contemporain.
Pas de diplôme requis, ni de contrôle de fin de stages, tout simplement apprendre les rudiments de la sculpture, sans jargon et avec plaisir.
fiche d'inscription - clic pour la lire

à retirer ou à télécharger sur le site de la Kunsthalle Mulhouse ou auprès de l’ Université de Haute Alsace – Service Culturel

 Inscription uniquement par courrier, auprès de L’École du Louvre,
350 places
Bulletin téléchargeable sur : www.kunsthallemulhouse.com
Renseignements : 03 69 77 66 47
service culturel UHA : 03 89 33 64 76
clic sur les images pour les agrandir
 

L'art d'être femme de ménage

Ma perle, connaissant mes hobby, mes phobies, mon bazar, mon zouk, me voyant toujours lire sans lunettes, me demande prudemment :
– Est-ce normal cette paire de lunettes par terre ?
Moi :
– Mais alors pas du tout, contrairement à ce que l’on pourrait croire ce n’est pas une œuvre d’art.
Serait-elle une adepte de Duchamp ?
Lunettes sur tapis de soie
Je lui raconte qu’un jour, une autre de nos dévouées perles, alors que j’étais en train de gagner les quatre sous qui me permettaient de la rémunérer, s’est escrimée à nettoyer pendant de longues heures, à mes frais (normal), la garniture en cuivre du four, qu’elle imaginait encrassé. Nous partons dans un immense éclat de rire. Rassurée, elle me tend les lunettes que je range rapidement sur le bureau de mon conjoint.
Je me plonge dans la lecture de la presse quotidienne. L’actualité déborde d’histoires de femmes de ménage en mal avec des mâles, manifestant, réunissant les ligues des droits de la femme, du travail, etc. Signe des temps et de l’emploi services menacé, soupçonné d’être une niche fiscale, alors que c’est une mesure honorable de contribution à la pénurie de l’emploi, alors que sa suppression serait un encouragement manifeste au travail au noir et aux cumuls des emplois.
Et surprise voici ce que je lis sous la plume d’Arronax dans Le Post, un quotidien :
« La pauvre femme de ménage du musée de Dormund avait cru bien faire. En trouvant cette vieille baignoire encrassée et patinée sous quelques planches de bois elle avait décidé de lui redonner du brillant. Mais voilà cette baignoire était… une œuvre d’art. Et la patine, déposée avec un œil d’artiste et avec minutie… ». Intitulée : « Quand des gouttes d’eau commencent à tomber du plafond », il s’agissait d’une œuvre de l’artiste allemand Martin Kippenberger, dont j’avais visité la rétrospective au Moma, aujourd’hui décédé, estimée à 800.000 euros ! « Il s’agissait », car la baignoire propre est désormais redevenue un objet tout à fait banal. En regardant cette image prise au Moma en 2009, vous comprendrez aisément cette pauvre dame, désapointée devant l’univers kafkaien de la rétrospective d’où son titre.

Martin Kippenberger The Happy End of Franz Kafka's "Amerika"

Dans ce musée, les femmes de ménage sont censées respecter une distance d’au moins 20 centimètres entre elles et les œuvres d’art, a indiqué la porte-parole de la ville, rapporte Le Matin. Le problème, pour la femme de ménage, c’est sans doute de ne pas avoir pu imaginer qu’une baignoire sale puisse être une œuvre d’art ! Le Matin rappelle aussi qu’en 1986, « Fettecke » (littéralement « coin gras »), une motte de beurre suintante de l’artiste allemand Joseph Beuys installée dans un musée de Düsseldorf, avait elle aussi été « nettoyée ».
Cette autre anecdote est racontée dans tous les cours d’histoire de l’art contemporain. Il s’agit de la « Chaise de graisse ».
Joseph Beuys, Fat Chair - Darmstadt

Avez-vous été surpris, vous aussi, par des œuvres d’art trop réalistes ? ajoute le rédacteur. Réponse : oui, et je n’étais pas la seule, à maintes reprises, à Art Basel j’ai eu pitié de cet agneau le pied englué dans un pot rouge de peinture noire de l’artiste Javiez Tellez à la Galerie Kilchmann,
Javiez Tellez Art Basel

cet autre ami de l’homme en faïence, levant la patte contre une table à la Guinguette, où la décontraction est de mise, mais il y a les limites de l’hygiène élémentaire pour un lieu qui sert des denrées aussi délicieuses. Les ballots de Jason Rhoades, laissés à proximité du pénétrable en briques rouges de Kendell Geers le jour du pré-vernissage, j’ai soupçonné l’organisation d’Art Basel de ne pas avoir terminé la préparation, surtout lorsque l’on connaît la propreté de nos amis helvètes.
Qui n’a pas été tenté de ramasser à Art Basel 2010 le portefeuille laissé intentionnellement à terre et indécrochable, par un artiste dont j’ai oublié le nom, où j’ai pu observer l’attitude des visiteurs qui se baissaient, ravis de l’aubaine et se relevaient avec une pointe de déception.
Mais là où je me suis fait totalement piéger, c’est au ZKM de Karlsruhe, où une pièce était aménagée comme l’antichambre d’un salon de réception. On voyait à travers les persiennes des couples aller et venir, discuter et danser. Dans l’antichambre comme dans une maison bourgeoise, se trouvaient à l’accueil une table fleurie avec un livre d’or, contre un mur une cheminée où flambaient des bûches, accroupi devant et si près, un petit garçon, qui ne pouvait être que factice, sous le grand lustre, se tenaient des soubrettes accortes en robes noires et tabliers blancs, avec une coiffe blanche (nous voilà revenus à notre fil conducteur)
ZKM

multipliées par quatre et tellement semblables qu’on aurait pu les prendre pour des quadruplés. Je m’approche du maître d’hôtel policé, tout aussi avenant et souriant que le reste du personnel, hésitant, vrai ou factice ? J’hésite entre lui faire des grimaces ou le toucher, le pincer ? non j’ai de la retenue, arrivent mes amis, nous parions, certains lui adressent la parole, lui sourient, lui soufflent au visage, lui offrent une cigarette, n’y tenant plus, je tente une phrase dans la langue de Goethe :
Maître d'hôtel ZKM

« si sprechen deutsch, mein Herr »
Réponse du maître d’hôtel « Natürlich meine dame, bitte ».
Éclats de rire général, la farce était bien menée.
Photos de l’auteur sauf la 3
 

Mon tour de France 2011

pict0005-custom.1279712293.JPGCe sont les vacances aussi je recycle quelques chroniques d’actualité….
Mon tour de vélo se cantonne à ma région.
Après avoir franchi le premier obstacle, qui n’est pas le moindre, enfiler un cuissard, qui si vous n’êtes pas Miss France, vous fait ressembler à un figurant de chez Disney, le reste devient plaisir.
Evidement, la deuxième épreuve, qui est la plus risquée est de rejoindre le lieu des réjouissances, les bords du canal. Pour cela il faut emprunter les couloirs de la mort, tracés par un adjoint à la circulation, qui n’a jamais du quitter son bureau et qui doit être un réel pervers.  Il a quitté son bureau, car le parcours s’est amélioré. Mais je reste sceptique, et je m’interroge sur le bon sens, des nouvelles pistes qui vous arrivent à contre-sens ….
Tantôt il fait alterner les pistes cyclables avec les pistes pour piétons, tantôt les couloirs disparaissent, en pleine circulation intense. Cela persiste. Mais j’ai trouvé des détours charmants :

vue depuis le pont suspendu

Si vous avez déjoué tous ces pièges, les voitures, les bus, les camions qui n’ignorent pas qu’ils sont les plus forts, la nature est à vous. Evitez malgré tout de vous aventurer dans les endroits brousailleux, où vous conduit votre curiosité, car si vous attrapez un plat, le jour
d’une finale de tennis télévisée, vous n’aurez pas l’outrecuidance d’appeler ô secours votre moitié. Faites appel à l’éclusier qui aimablement vous déposera vers votre lieu de départ
(je le remercie ici), car évidement je suis repartie à pieds, en attachant mon vélo à la Croix du Burn sous la protection de la Vierge. Sous la chaleur et ne voulant rien manquer du paysage, j’ai récolté de superbes ampoules à la plante des pieds !
Mon but étant quoiqu’il se passe, d’arriver là :
Guinguette

La semaine vous croisez, des jeunes gens en rollers, certains rajoutent une épreuve supplémentaire surtout les pères, ils poussent un landau ou une poussette. Vous croisez des familles, à deux, à plusieurs, des touristes, surtout les nordiques, les suisses ou les allemands, avec un équipement  complet, certains font suivre leur bicyclette par un petite voiturette, dans la quelle ils ont mis leurs bagages, ou encore où cahotent leurs enfants, pour faire plus joli et pour que l’on devine leur pays d’origine, ils y hissent leurs couleurs. Les plus redoutables sont les groupes, tels des gnous, ils envahissent la voie, tracent leur route, ne se préoccupant que peu du paysage, ils avalent des kilomètres, les hordes d’Attila du 21e s. Ils me rappèlent ces groupes dans les musées, qui croient que le lieu leur appartient. La tenue réglementaire est de rigueur, cuissard, maillot, casque, lunettes, gourde, vélo, gants tout est uniforme, même couleur, idée unique, un véritable peloton.
canal-zillisheim-22-6-08-1.1279712976.JPGSi vous êtes flâneuse, comme moi, curieuse du paysage, c’est un bonheur sans fin, les oiseaux, les papillons, l’eau, les arbres, les fleurs, les bateaux, les passages d’écluses, les mariniers, les plaisanciers, puis si vous êtes silencieux, des grues cendrées se montrent sur la rive. Des pêcheurs se livrent à leur passion, bien abrités et bien équipés, sur la rive d’en face. Puis tout ce silence est brisé par l’arrivée de la Micheline qui tantôt file vers la vallée, tantôt revient vers la ville.
Je me contrains à ne pas poser pieds avant d’arriver vers l’étape de récompense :  loupé à cause du plat, aussi j’ai marché jusqu’à la guinguette au bord de l’eau.
Elle porte bien son nom, chaises, tables recouvertes de nappes en broderies anciennes, chemises de nuit de grand’mère brodées, suspendues sur des fils à linge, cadres anciens, miroirs anciens, faïence, poteries.
L’endroit est tellement agréable, que certaines personnes, informées par le bouche à oreille, y viennent en voiture, à pieds. L’accueil est charmant, des tartes, maisons, mais aussi des tartes flambées et d’autres mets alsaciens, en font un relais quasi gastronomique. Ne révélez ce lieu divin qu’à vos amis.
la récompense est là :
la meilleure tarte d'Alsace

 
photos et vidéos de l’auteur

Monet – money and co

img_1080.1295794802.jpg Si vous vous attendez à avoir un choc, pour voir l’exposition, tant courue sur le peintre Monet, vous ne serez pas déçus, des chocs, il y en a de toutes parts, dans le dos, de l’avant, de l’arrière, j’ai même eu un passage de roue de fauteuil roulant sur mon pied (malade). Réflexion de l’accompagnant du handicapé, je ne peux pas voir les toiles et regarder en même temps vers où je pousse, traduisez « dégagez j’accompagne un malade, je suis prioritaire, » il faut préciser que l’accompagnant « prioritaire » est privilégié, car son geste lui permet l’entrée gratuite de beaucoup de musées, sans même être contrôlé par le vigie. Je l’ai expérimeté, en accompagnant mon amie tant regrettée Myriam, et moi-même plus tard, en fauteuil, en visitant « Vienne 1900 » à la Fondation Beyeler, où le public était courtois et s’écartait pour me laisser regarder les toiles. Ce qui est intéressant aussi, ce sont les familles avec enfants en bas âge, auxquels on impose, au risque de les dégoûter à vie, de la visite des musées et des expositions, des heures de stagnation, de files, de queue, dans une foule compressée, où les pauvres chérubins ne manquent pas de dire, « maman, mamy, papa, papy on part quand ? » puis n’en pouvant plus d’impatience, pour vraiment se faire entendre se mettent à brailler de plus bel.
Il y a une autre distraction « so amazing » les audio-guides multi-langues, ceux des radins, qui en achètent un seul pour la famille ou le couple, au point que l’on se croirait dans le RER ou le tram de Mulhouse, direction Chataigniers, il y a ceux qui sont sourds,img_1193.1295807347.jpg ceux qui ne savent pas le manipuler. Puis il faut distinguer les « connaisseurs » qui font profiter la cantonade de leur culture générale, et en matière d’art en particulier. Les visiteurs qui sont venus parce qu’ils en ont entendu parler, mais qu’en fait ils parlent d’autre chose et surtout de leur vie et d’eux-mêmes, en en faisant profiter leurs voisins.
Il y a aussi, oui je l’ai vécu : les groupes, où la guide vous demande de « dégager la place » afin de lui permettre de présenter à son groupe en haute et très intelligible voix, l’œuvre.
Je me demande s’il est utile dans ce cas de payer si cherimg_1081.1295794907.jpg la carte sésame du Grand Palais, qui permet certes d’entrer directement, en passant par le symbolique vigie pirate, à loisirs et sans faire la queue.
Il y a des groupes plus discrets (bravo) où le guide est muni d’un micro, le groupe suit en toute discrétion grâce à des écouteurs.
Les groupes à observer sont ceux constitués d’enfants avec un maître. Certains sont attentifs, prennent des notes, baillent, dorment, font des grimaces avec les copains, les adolescents préoccupés par d’autres distractions, ricanent ou tentent de semer le guide.
Il y a aussi ma méthode, télécharger contre paiement l’audio-guide sur le site de l’exposition, que j’écoute depuis mon téléphone ou mon Iphone, C’est là que vous vous faites interpeller par le gardien, sous prétexte qu’il est interdit de téléphoner dans un musée ou une exposition, ou encore il vous soupçonne, non sans raison de prendre clandestinement des photos, (oui je dénonce … j’ai vu des visiteurs à l’oeuvre devant les oeuvres, moi-même  bref….) !
Et pour clore le sujet the cherry of the cake : les amoureux toujours seuls au monde, qui s’embrassent à pleine bouche devant les toiles et qui oublient qu’ils sont en public et qu’ils bouchent la vue.
photos  iphone de l’auteur
Vous pouvez lire un compte rendu détaillé de l’exposition par un autre blogueur  Lunettes Rouges ici

New York – performance

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New York 6th November 2010

francoise-t.1292965713.jpg « It was watching TV this human tide that rushes on the Verrazano Bridge in New York, I told myself one day you will run with them. A dream she had when she was a teenager. A dream finally realized it when she was 51 years, driven by a palpable excitement « this is my positive stress » which she hopes to use to participate in this legendary race.
Among 30 000 competitors
Françoise Tranzer beautician in Esenza drugstore in downtown Mulhouse has no physical filamentary a runner, but she has a will of hell. She has practiced for five years only jogging with her husband Philip. It is part of the Mulhouse asptt last year where she trains regularly. By way of training she has attended the last half marathon Belfast two months ago. In training she is able to cover more than 30 km.
Tomorrow is more than 42 km it will have to walk at their own pace or about 11 km / h. The key is to participate for Frances, the challenge will be to the finish line. « I see myself crossing the line! I do not mean performance. Want to participate for fun. « Not to mention the suffering and yet « I do not hurt me.  »

Philippe will

coach son: « I did not want me to mix with his project is his adventure and I respect it« , specifies it while supporting this delightful and thoroughly courageuse hopes for marathon qui qu a thing happen! Beginning in the last wave, she will carry the race number 50,564 and is part of the French delegation, the largest foreign delegation to the 30,000 competitors in the race.

de notre correspondante pfastattoise RR

    « C’est en regardant à la télé cette marée humaine qui s’élance sur le pont de Verrazano à New York, que je me suis dit  : un jour tu courras avec eux. » Un rêve qu’elle avait fait lorsqu’elle était adolescente. Un rêve qu’elle réalise enfin alors qu’elle a 51 ans, animée par une excitation palpable – « c’est mon stress positif » – dont elle compte bien se servir pour participer à cette course mythique – Parmi 30 000 concurrents… – 

, esthéticienne en parapharmacie Esenza au centre-ville de Mulhouse n’a pas le physique filiforme d’un coureur à pied Françoise Tranzer , mais elle a une volonté d’enfer. Elle pratique le jogging depuis cinq ans seulement avec son époux Philippe. Elle fait partie de l’Asptt Mulhouse depuis un an où elle s’entraîne régulièrement. A titre d’entraînement elle a participé au dernier semi-marathon de Belfort il y a deux mois. A l’entraînement elle est capable de couvrir plus de 30 km. Demain c’est plus de 42 km qu’elle devra arpenter à son rythme soit environ 11km/h. L’essentiel étant de participer pour Françoise, le défi sera de passer la ligne d’arrivée.

« Je me vois passer la ligne  ! Je ne vise pas la performance. Je veux participer pour le plaisir  ».

 Sans oublier la souffrance et pourtant « je n’aime pas me faire mal  ».


Philippe sera son coach : « Je n’ai pas voulu me mêler à son projet, c’est son aventure et je la respecte », précise-t-il tout en soutenant à fond cette souriante et courageuse marathonienne qui n’espère qu’une chose  : arriver  ! Partante dans la dernière vague, elle portera le dossard 50564 et fait partie de la délégation française, la plus importante délégation étrangère sur les 30.000 concurrents en lice.

Hommage à Bleu de Cobalt

Photo Myriam 201007a
photo Myriam Delaide
Dans la vie des blogs, cela se passe comme dans la vie réelle. Le virtuel passe au réel, pour peu que l’on ait des goûts communs ou mieux des affinités. C’est ainsi que des rencontres s’organisent, des liens se tissent, des amitiés se forment, des partages de moments quelquefois intenses se passent.
J’ai eu la chance de rencontrer Myriam , alias « bleu de cobalt » , de partager des moments formidables avec elle et sa famille, en Alsace, à Paris, pour des expositions et des échanges sur l’art, mais aussi sur la vie, des moments de fous rires.
Nous devions visiter Murakami à Versailles ensemble, la vie en a décidé autrement.
Lors de son dernier voyage aux Etats Unis, en famille, voyage remis au mois de mai pour cause de volcan,  elle a été atteinte d’un mal foudroyant à Las Vegas. Ce voyage aura été son avant dernier, avant de revenir en France où elle repose désormais.
Belle étoile au firmament des blogs, blog intelligent, raffiné, montrant une belle culture et un grand sens de l’observation. Son blog poursuivra son histoire grâce à son époux Philippe  alias le « poisson rêveur ».
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