Le voyage

le départ
Easyjet
D’abord XX n’a rien mangé pour ne pas être dérangé, dès le parking de l’aéroport ça a commencé.
Souvent, il doit déjà s’arrêter avant, malgré toutes les précautions, médoc etc…
Donc je l’attends, puis nous nous dirigeons vers la porte (gate) 42 .
L’hôtesse nous demande de mettre nos valises dans la soute, car il n’y a pas assez de places dans l’avion. J’avais acheté express des petites valises format EasyJet, mais bon comme on ne paye pas de supplément, nous acceptions de bonne grâce.
Puis on embarque , puis on attend et voilà qu’arrive une flopée d’israélites avec chapeaux, papillotes, bouclettes, femmes, enfants et « …….. valises !!!!
Donc c’était pour eux que les compartiments valise étaient réservés !!!
Ils ont mis 3 plombes à trouver leurs places.
A l’aéroport il a fallu récupérer les bagages. Je sors les billets de train qui permettent de gagner le centre ville, puis je range mon dossier, dans mon sac à dos, pour ne pas faire la même bêtise qu’à Londres et l’oublier à un guichet. Dossier oublié au guichet du métro londonien, qui a été fermé suite à une alerte, parce qu’un homme en tenue d’Adam se promenait sur les voies.
underground
La grille du métro n’a été ouverte qu’une heure après. Mon dossier contenait les billets du retour et la réservation de l’hôtel, ainsi que les entrées des musées achetées en avance.
La guichetière consciencieuse m’attendait le dossier à la main. Mon ange gardien avait
veillé 🙂 anges
Nous nous dirigeons vers le sous-sol pour le train, XX prend ma valise, moi mon sac sur le dos. J’avais sorti mon sac de la valise sur les conseils de l’hôtesse pour voyager dans l’avion. Je me rends compte que j’ai oublié la valise !!!!!!!
2015-02-24 17.32.42
Je retourne sur mes pas, elle m’attendait au milieu des israélites et leur tonne de bagages, qui font tout le tour du tourniquet, emplacement où l’on récupère ces derniers.
Je me suis laissée distraire par leur spectacle et voulais prendre des photos.
Ensuite nous prenons le train vers Bruxelles midi.
Arrivés à cette gare nous mettons un temps fou à trouver le tram 3, qui nous conduit vers l’hôtel. Il faut descendre dans un sous-sol au détour d’un couloir.
Un jeune homme serviable nous accompagne, pour nous indiquer l’endroit
où il faut acheter les tickets et prendre le tram.
Je prends 1 lot de 10, mais cela se présente sous la forme d’un ticket à composter en plusieurs fois. Là XX trouve que je devrai en acheter un 2ème (soit 20 tickets) moi je dis on peut toujours en racheter demain.
Du coup il fait la 🙁 ,  » il ne sait pas comment faire !!!! »
Je lui dis « il y en a marre de toujours faire la 🙁 pour rien »
Puis on gagne ce train en descendant l’Escalator, où je m’étale sur le dos, sans mal heureusement, entraînée par le poids de la valise.
Je me souvenais bien du trajet vers l’hôtel par le tram
Nous y voilà enfin !
Après nous avons été dîner à l’hôtel même.
Aujourd’hui musée Magritte, puis musées royaux, avec des splendides peintures renaissance flamande, un bonheur.
Le lendemain le Bozar, pour les expo sur le triptyque sur l’image,
Faces Now (portraits photographiques européens depuis 1990)
contemporain) Faces Then (portraits de la Renaissance aux pays bas)
The Sultans’Wolrld.
Le retour.
La fin du voyage ne pouvait pas se terminer bêtement ,
il fallait un gag !
Nous étions nombreux pour reprendre le vol.
Comme j’avais acheté dans le free taxes plein de lait
( abricot) pour le corps de Biotherm, c’est là qu’il est le moins cher,
XX trouvant ma valise trop lourde pour la soulever
dans le casier de l’avion me dit :
« on attend vers la fin de l’embarquement pour que les valises partent en soute. »
C’est ce qui c’est produit, mais, mais, mais,
quand j’ai donné ma carte d’embarquement,
c’était la même que celle de ma moitié !!!
Bording pass
J’avais imprimé 2 fois le retour de XX et oublié la mienne, je me souvenais cette foutue
imprimante me fait souvent le coup et n’imprime qu’une moitié.
Panique, l’hôtesse veut cette carte, je cherche, je fouille dans mon Ipad,
et miracle, j’avais tout téléchargé dans l’E-book, aussi j’ai pu lui présenter la carte d’embarquement à mon nom.
Là on annonce que la porte va fermer, il nous faut courir jusqu’à l’avion et déposer les valises au bas.
Nos vieilles jambes font leur possible, nous arrivons à bord, j’enlève mon manteau et m’assieds (les derniers) je m’aperçois que je n’ai plus mon stylet d’Ipad, ni surtout ma carte d’identité. Coincée je ne peux pas atteindre le manteau.
retour
Arrivés à Bâle, ma voisine attend, la dernière pour se lever, aussi nous attendons avec elle.
Mais miracle la CI et le stylet étaient dans mon manteau.
De retour à la maison, je contrôle tout de suite, ce que j’ai imprimé pour Séville le 11/3 et j’envoie le tout sur l’Ipad.
Moralité : apprendre la patience et vérifier plutôt deux fois qu’une, les documents de voyage.

La Pyramide des clones

Je recycle une ancienne chronique
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Cela a commencé par une banale blague où je voulais piéger mon petit ami et surtout sa fidélité sur un réseau social. Au fil des jours, mon avatar de princesse africaine, m’attira une multitude d’amis, de prétendants, d’invitations de tous poils. Autant vous dire que le piège tendu je l’ai abandonné par crainte de voir la vérité révélée.
Sans rien produire, n’étant jamais en ligne, n’affichant que ma scolarité imaginaire, sans âge, ni qualité, je me retrouve à la tête au bout de 6 mois de 140 amis inconnus. Je n’ai sollicité personne, ils viennent tous à moi, par ricochet, et effet collatéral, au point que mon avatar, le vrai en crève de jalousie. Le pauvre il se fend de billets emberlificotés sur son blog, qu’il reverse sur sa page, en y ajoutant des photos et des commentaires. Rien n’y fait, il est snobé, ignoré, à peine quelques commentaires d’encouragement ou le tellement significatif, sublimant « j’aime ».
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Moi princesse du rêve et de l’embrouille je me régale et me moque de ma jumelle désappointée. La prenant en pitié j’ai poussé la gentillesse jusqu’à lui souhaiter son anniversaire. La snobe ne m’a pas répondu, elle ignore la chance qu’elle a de m’avoir dans son ombre tel un ange gardien, malgré tout sexué… Peut-être vais-je moi-même lui proposer mes propres amis, si empressés, et lui prodiguer quelques conseils de bonne communication. J’ai bien vu un livre traitant du sujet dans un salon du livre, mais j’ai trouvé le prix trop élevé pour ma bourse de fantôme, aussi j’en ai fait l’impasse. Peut-être vais-je le lui offrir pour son prochain millésime. Si elle prend la mouche, je vais être fâchée avec la moitié de moi-même, cela ne me mènera-t-il pas vers un psy pour schizophrénie ?
Mais elle n’a pas dit son dernier mot, elle est pleine de ressources et ne manque pas d’humour, ni d’amour propre, je crois qu’elle mijote une vengeance de derrière les fagots, car mine de rien, elle en a dans son ciboulot, si méconnu. Les vacances vont lui être propices à la réflexion et à la confection du scénario. S’il réussit je viendrais vous en conter le récit. S’il rate, je vous parlerais du marronnier de saison et de sa question récurrente « où pars-tu en vacances ? » ou encore l’autre formule « tu n’es pas bronzée, n’as-tu pas été en vacances ? » avec les programmes indispensables : comment perdre 10 kilos avant de se mettre en maillot et une analyse des divers régimes et autres conseils qui obstruent ma boîte aux lettres, qu’un charitable anti-spam élimine gracieusement.
Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne sont que pure coïncidence,  sortie de mon imagination, mais l’expérience a été faite.
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Répondre Yossi Malka Yossi Malka 16 juillet 2011 à 21:12 | # J’aime , ce n’est pas une blague… texte adorable
Répondre akimota akimota 08 août 2011 à 21:18 | # J’ai connu un cas semblable, plus sophistiqué (dont la page a disparue depuis). La « vraie » est venue me voir, consternée et dépitée des conséquences inattendues (pas de détails). Je lui ai dit qu’à mon avis, il s’agit de « création » comme un conte ou une nouvelle qui aurait emprunté les voies du web, tant son « jeu » était bien construit, sans avoir arnaqué personne. La seule qui en aie pâti, c’est elle-même, à cause du dédoublement de personnalité, qui prête plus à conséquence que sur Second Life où quand même l’addiction est un grand risque…D’ailleurs, sur second life, je me nomme akimota, pour vous servir… 🙂
Répondre Martine L Martine L 18 juillet 2011 à 08:32 | # C’est vraiment joli ! et de grande pertinence sociologique, Elisabeth ! en quelques lignes bien troussées, vous stigmatisez cet avatar de sentiments, d’amitié, de réel déguisé, qu’est le « roi facebook » ( en dehors de pas mal d’utilités autres et bien réelles, cette fois ) que votre texte donne à réfléchir à quelques uns !
Répondre elisabeth 29 juillet 2011 à 00:14 | # Merci, que vos commentaires sont doux à mon ego, nous pourrions être de vrais amis « hors » facebook !
Répondre a-s a-s 08 août 2011 à 15:42 | # sacrée pistolette !
Répondre  elisabeth 14 novembre 2011 à 14:25 | # Marre de marre, trop « d’amis » trop sollicitée l’usurpatrice, j’ai essayé de la virer, rien n’y fait, sans image, hors connexion, elle est encore demandée, comment s’y prendre pour exterminer ce fantôme du Web ?
 Commentaires (7) elisabeth 24 novembre 2011 à 22:52 | # 350 amis, sans image, sans définition, hors service, hors connexion, elle a encore des demandes et des invitations, non mais je vais la trucider! Est pris qui croyait prendre !
merci pour vos  commentaires

SNCF bonjour !

SNCF (vidéo) ou l’art de la patience et du gag
Si vous perdez votre carte voyageur, Carte Voyageuroù se trouvent vos e-billets pour un voyage immédiat, armez-vous de patience. Si de surcroit vous avez achetez vos billets au guichet, parce qu’il vous fallait récupérer un
« bon » de voyage du à un retard de TGV, l’aventure se corse déjà. Dès l’achat de mon billet j’ai bénéficié à l’aller d’une réduction de 20 % grâce à ma fidélité à l’entreprise sus-nommée. Mais pour le retour rien, aussi arrivée chez moi, j’annule ce retour, constatant que j’avais un autre mail me faisant bénéficier d’une remise de 20 %. Je reprends donc un billet retour par Internet. Comme les billets achetés au guichet et annulés ne sont remboursables qu’au guichet, je me rends au guichet afin de récupérer mon avoir. Mais là tout se complique, car pour récupérer mon du, il faut remplir un formulaire avec pièces jointes (que je n’ai pas, car le billet se trouve sur la carte voyageur perdue). La guichetière pleine de bonne volonté, met ¼ d’heure à trouver le formulaire, pendant que la triple file s’impatiente derrière moi.
photo
J’avais fait plusieurs tentatives pour trouver le meilleur moment sans trop d’affluence, mais sans succès. Ensuite je m’étonne pourquoi ne pas me rembourser immédiatement avec un chèque ?
Etant donné que j’avais « bénéficié d’un bon » pour le règlement de mes billets, je ne peux être remboursée immédiatement, il faut passer par le service clients, d’où formulaire. Lorsque j’aurai réceptionné le chèque de remboursement je devrais revenir acheter mes billets au guichet, autrement dit, c’est le cycle infernal.
C’est une hôtesse d’accueil qui me montre sur un pc, – qui ne fonctionne pas,  😥   la procédure de signalisation de perte de ma carte voyageur. Disons-le tout de suite, elle me prend de haut, comme une arriérée débile et vieillissante. Sur son 2e pc, elle démarre la procédure, en orthographiant mal mon prénom … puis la bête (pc) est récalcitrante, elle refuse d’enregistrer ma perte. Conseil de la charmante hôtesse, essayez vous-mêmes chez vous, si vous avez un ordinateur et si vous savez comment faire,
ok j’avais essayé la veille, mais comme le site était over surbooké à cause des billets à 35 €, je n’y suis pas parvenue. Entretemps j’avais téléchargé mes billets sur l’application Iphone.
Arrivée chez moi, je procède à la déclaration de perte qui cette fois fonctionne, mais je n’ai qu’une vague confirmation par mail, qui ne précise, ni la perte, ni la date de réception de la carte de remplacement.
Voyageur Iphone
J’appelle la SNCF au numéro surtaxé, j’attends un bon quart d’heure avant qu’on me raccroche au nez. Je rappelle, au bout d’un certain temps une charmante hôtesse me réponds, surprise : elle est aimable ! Elle m’apprend qu’elle ne peut rien pour moi, que je dois m’adresser au service client fidélité et me relie directement au  service. Là c’est plus habituel, manifestement je dérange, j’explique ma situation, de voyageuse sans carte, de voyage presque immédiat et sans billets, sauf sur l’Iphone. Elle me répond, qu’il me faut absolument la carte voyageur, m’indique le nouveau n° de fidélité, et m’assure que le service d’envoi y procédera dans 3 semaines à peu près.
Comme j’ai voulu acheter un nouveau voyage, sur le site de la SNCF, voulant bénéficié des 35 €, cela fonctionne pour l’aller, mais pour le retour, c’est plein pot, il ne m’est plus proposé la case « senior » Or je n’ai pas perdu la carte senior, mais la carte fidélité. Elle m’oriente vers le service informatique de la SNCF. La personne m’explique que je ne dois pas passer par mon compte pour réserver, et comme par enchantement la rubrique senior peut être sélectionnée, (ça m’avait effleuré)  quant à mes billets volatiles, il me faut la carte fidélité, aussi je n’ai qu’à aller aux bornes jaunes de la gare et les imprimer.
J’avais bien déjà essayé, mais je m’y rends une nouvelles fois, sans succès.
Pleine d’espoir je me rends au guichet une nouvelle fois, armée de patience, puis le guichetier me propose d’annuler mon billet et d’en refaire un nouveau, à mes risques et périls ! Puis muni d’une soudaine inspiration, il me conseille, d’aller sur le quai n°7, où va entrer en gare le TGV allant à Marseille.

PBMG le train, MAMCS
PBMG le train, MAMCS

Les contrôleurs descendent sur le quai, je n’ai qu’à interroger l’un d’eux et lui montrer mon e-billet sur l’Iphone avec le code barre. Je m’y rends, l’escalier roulant et l’ascenseur sont en panne, les voyageurs traînent leurs lourdes valises, flanqués de leurs enfants, dans l’escalier. Le TGV arrive, les contrôleurs sont amassées en tête de train, et là mon sauveur me dit : c’est tout bon, le nom sur l’Iphone suffit avec l’indication du voyage, de toute façon le contrôleur aura l’information.
Je retourne au guichet pour confirmer la chose au guichetier au bon sens inné.
Je remercie Hermes et Mercure d’avoir été clément avec moi !  😀
Toujours aventureuse, j’avais déjà acheté un nouveau voyage, il y a 3 jours, sur Internet où la fonction e-billet n’était pas proposée, mais le retrait en gare (une prémonition ?).
Ce matin nouveau mail de la SNCF qui me gratifie d’une réduction de 30 % à utiliser avant le 14 juillet !!!  👿
Merci à ceux qui sont allés jusqu’au bout de la chronique

Baselworld 2014.

C’est l’événement de l’année pour l’industrie de l’horlogerie et de la bijouterie:
Baselworld 2014.
Messe Basel
Environ 100 000 visiteurs et plus de 3 500 journalistes du monde entier était attendus pour ce salon. Il y aura de nombreux points forts comme chaque année lors de Baselworld. Les 1 400 exposants, dont certains représentent les marques leaders de l’industrie au niveau international, offriront tous les jours et presque en continu de grands moments sur leurs stands lors de présentations prestigieuses et parfois spectaculaires.
Baselworld 2014 est également ouvert au grand public du 27 mars au 3 avril 2014. Au cours des dernières années, Baselworld est devenu la manifestation réunissant tout ce qui se fait de mieux dans la branche horlogère et de la joaillerie. Il est donc capital pour elle d’utiliser Baselworld comme une plate-forme permettant de présenter les tous nouveaux produits et les innovations. Les stands construits spécialement pour ce salon sont d’une élégance exceptionnelle et représentent pour les visiteurs le luxe et la perfection de l’univers des marques de montres et de bijoux. Au cours des dernières décennies, Baselworld est devenu également un rendez-vous annuel incontournable pour les médias. Baselworld accueille régulièrement plus de 3 500 journalistes accrédités venant de presque tous les pays du globe, une tour de Babel.
Un guide mobile gratuit du salon pour iPhone, iPad, BlackBerry et les autres smartphones
est téléchargeable, où il est conseillé de prendre des photos et des notes pour la visite de la foire. Pourtant certains exposants refusent les photos !
Baselworld
Ma chronique :
BaselWorld est un hyper marché de luxe, composé de boutiques éphémères.
Quelques 7000 camions, ont acheminé le matériel, pour leur édification.
Ma journée commence par des tribulations de tous ordres.
Arrivée en gare, très peu avant le départ du train pour Bâle, je suis devant le distributeur de billets de la Sncf, il me reste à peine 5 mn. La configuration pour l’achat des billets a changé. Il faut indiquer la ville de départ, puis celle de l’arrivée, ai-je tourné, la molette dans le mauvais sens ? Le distributeur se met hors service. Celui d’à côté affiche un écran noir, le 3ème est occupé, je retiens un gros mot. La personne qui achète son billet, me propose son aide. À deux nous réussissons mon achat.
BaselWorld
Cela me permet d’arriver à Bâle à l’heure prévue, pour la conférence de presse. Je retire le badge, qui permet l’entrée aux festivités, je vais à l’entrée de la Messe, le guichetier, m’empêche d’entrer, me dit que la conférence est à 12 h, il insiste, en allemand, je montre le mail reçu la veille qui annonce bien 11 h, il me dit que c’est une erreur.
Je dépose mon manteau et les catalogues, qui pèsent une tonne, au vestiaire. Je m’informe une nouvelle fois sur la conférence de presse, lieu et horaire. La personne me dit ignorer l’horaire et m’indique le bâtiment d’en face réservé à la presse,  et affirme qu’elle se tient au 1er étage. Je m’y rends, c’est rempli de journalistes qui prennent une collation, consultent leurs Pc, leurs IPad et iPhones.
BaselWorld media center
Je me dis, je vais surveiller, les gens, et quand il y aura un grand mouvement de foule, ce sera sûrement pour la conférence et je suivrai la vague.
Rien ne se passe, on commence à nous proposer de nous servir pour le déjeuner. Je déjeune, comme tout le monde, puis, je me dirige vers la Messe. Je m’informe auprès d’une hôtesse, elle me dit que la conférence est terminée et qu’elle se tenait au
Congress Center, en face de BaselWorld !
J’ai une excuse, je n’ai pas beaucoup dormi et je suis un peu à l’ouest, mais mes informateurs sont nuls.
Je rentre enfin dans BaselWorld, dans le premier hall, le paquebot : Bulgari, je me dirige vers
Baselworld Bulgaril’impressionnante construction, immédiatement, un garde du corps m’interpelle, me barre le passage, contrôle mon badge, je n’ai pas de badge Bulgari, donc, il est interdit d’avancer d’un mètre, pour regarder leurs montres. Il m’explique en plusieurs langues, que je ne peux pas accéder à ce lieu, je prends mon air le plus stupide, (je vous assure que c’est possible) il finit par saisir que je me moque, et laisse échapper un rictus.
Je continue ma visite, c’est un déploiement de luxe, de toutes les marques. Les boutiques rivalisent d’inventivité, de somptuosité, dans certaines, l’accueil est assuré par des jeunes femmes en robes du soir, filiformes, parées de bijoux pesant leurs prix et leur poids. Je les plains, talons hauts, robes ultra serrées, debout à la même place, jusqu’au soir, elles tentent de faire bonne figure. Je les prends en photo, elles me sourient gentiment.
BaselWorld
Comme la mise en place de la foire n’est pas terminée, certains ouvriers s’affairent aux finitions, ils en profitent pour passer et repasser, lentement devant les jeunes femmes. Cela est surréaliste, me fait douter  du meilleur goût. Certaines boutiques sont gigantesques, parterre c’est moquette à volonté. Pour ceux qui connaissent, la Messe lors d’autres événements, ont du mal à reconnaître les lieux.
BaselWorld
La tendance actuelle de la mode des montres est à la transparence, on voit palpiter le coeur du système, pour la matière, beaucoup de fabricants utilisent la céramique, j’en teste quelques unes. C’est agréable à la peau. En effet certains professionnels exposants, ont l’accueil engageant.
BaselWorld
Il y a aussi quantité de boutiques de bijoux, où scintillent, des parures incroyables, diamant, blanc, jaune, rose, émeraude, saphir, rubis, peu de perles.
C’est la caverne d’Ali Baba.
À l’entrée d’un hall il y a des installations lumineuses, à voir ici qui rappellent un centre d’art contemporain.
Je repars avec la vision d’un monde de grand luxe, qui jure incroyablement avec la morosité et la pauvreté actuelles.
BaselWord
Heures d’ouverture:
Tous les jours 9 -18 heures
(excepté jeudi 03 avril: 9 – 16 heures)
les photos des montres et des bijoux sont volontairement floues
BASELWORLD 2014 en chiffres
150’000 personnes (représentants des marques exposantes, acheteurs, journalistes et autres visiteurs)
Journalistes: 4’000
Nombre d’exposants: 1’500
 

Sommaire de mai 2013

Les Picasso au Kunstmuseum de Bâle

01 mai 2013 : La fête du Muguet
02 mai 2013 : Aujourd’hui pour demain
03 mai 2013 : Basel World
10 mai 2013 :  Art et voyage
18 mai 2013 :  « morceaux choisis » Jeune Art Contemporain
19 mai 2013 :  Marie Paule Bilger – Question de temps
21 mai 2013 :  Une gazette comme une oeuvre d’ar
22 mai 2013 :  Play-Back d’Eden – Gloria Friedmann
24 mai 2013 :  Ateliers ouverts et Atelier Nomade
27 mai 2013 :  Les Picasso sont là

La Chine est éveillée

« Dieu a créé le monde, les chinois font le reste »
nous dit en riant Yubao, traduisez : Trésor de Jade, François guide pour les français
(pourtant il ne doit pas regarder Canal + en Chine … la chaîne, ainsi que facebook ne sont pas trouvables là-bas)

Yubao = Trésor de Jade alias François

En effet les enfants, puisque enfant unique, le couple n’a droit qu’à un seul enfant, d’autant plus précieux si c’est un garçon, sont les assurances vie de leurs parents, si ces derniers  ne touchent pas de retraite, en tant que paysans.
enfant chinois à Xi’an

Nos trois guides parlaient bien le français, alors que 2 d’entre eux n’avaient jamais quitté la Chine. La scolarité est dense pour les jeunes. Notre dernier guide affirmait qu’il n’avait vu que les rayons de la lune pendant toute sa scolarité, en effet la journée, commence très tôt, avec les exercices physiques, les cours, un déjeuner, une petite sieste, le dîner, puis encore des cours jusqu’à 21 h au moins.
Les paysans ont droit à 2e enfant, parce qu’il faut de la main d’œuvre solide pour  le travail de la ferme et de la terre.
Les anciennes demeures ont été démolies et remplacés par des immeubles impersonnels avec le confort, bâtis à l’extérieur des villes, ce qui les isolent totalement de la vie citadine et de leurs anciens voisins. Certains quartiers anciens sont classés monuments historiques par l’Unesco, – les Hutongs
Hutongs Pékin

Les chinois sont souriants, fiers de leurs enfants, ils les présentent pour des photos aux touristes. Ils aiment bien aussi se faire photographier à côté d’européens. Avec ma veste en lapin et mes cheveux à mèches, je me suis attirée des sourires, de francs éclats de rire, mais surtout des demandes de photos avec ma modeste personne.
Notre voyage depuis Roissy, en airbus A 340 (merci Patrick) arriva à Shanghai au bout de 11 h.
Le guide nous emmena immédiatement, puisque nous étions le matin – il y a 6 h de décalage en été, 7 en hiver – visiter le Central Lake, environné du quartier financier, où des immeubles se dressent comme à Manhattan. Quelques chinois s’adonnaient au plaisir du Chi Kong ou du taï chi chuan.
le Bund Shanghai

 
Suivi d’une visite sur   le bund, qui longe le Huangpu, une des  promenades principales de la ville, longue d’un 1.5 km bordée de bâtiments historiques, qui la nuit s’illuminent de mille couleurs.
Central Lake Shanghai

Puis ce fut la visite  du Jardin Yu. Curiosité de style classique chinois, la plus importante de Shanghai. Créé par un haut fonctionnaire à partir de 1559, le « jardin de satisfaction » pour le repos. Les bâtiments actuels ne virent le jour qu’au 18e et 19e siècle lorsque le jardin tombé en friche fut acheté par des guildes de marchands, qui y fondèrent leurs lieux de réunions et de résidence. Férus de tradition, toutes les représentations asiatiques (le mur aux dragons) témoignent du goût contemporain des marchands et inadéquat pour des amoureux de la littérature. Mais son caractère fondamental n’est pas concerné pour autant.
Jardin Yu Shanghai

Des rochers et de l’eau où pullulent par endroit des carpes roses, le jeu de la régularité et de la symétrie, la richesse de la forme des fenêtres et la division en petites parcelles générée par les promenoirs, les murs, les salles et les pavillons qui créent sur un espace étroit toute une série de décors variés. L’aventure commence déjà devant la porte : avec le chemin par le pont en zig-zag le long du salon de thé Huxinting.
Jardin Yu Shanghai

Derrière les salles des célèbres décors de jardin, puis au-delà un étang peuplé de carpes roses et de nénuphars, un rocher artificiel en pierres jaunes s’y élève, seul élément original datant du 16e s. En passant par des petits ponts devant un pavillon situé sur un socle élevé, la cour est décorée de trois pierres, dont celle du milieu appelée : « joyau de jade » est l’une des pierres les plus célèbres de Chine.
Shanghaï la Bund
photos de l’auteur
cliquez pour les agrandir

à suivre

Voyage

Si vous me cherchez je suis par là :

Chine les capitales

                                                                          看到您的到来 
                                                                                     
 

L’École du Louvre à Mulhouse

Initiation à l’histoire de l’art

L'Ecole du Louvre à Mulhouse

 
Depuis 1978, l’Ecole du Louvre se déplace en région. Les cours s’organisent autour de deux grands axes pédagogiques : les cycles d’histoire générale de l’art et les cycles thématiques.
Pour la première fois, Mulhouse rejoint la liste de ce réseau national de formation et de sensibilisation à l’histoire de l’art.
La Kunsthalle et le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace proposent un cycle de 4 séances qui se dérouleront entre février et mars 2012, hors congés scolaires, sur le thème de :
«La sculpture occidentale dans la seconde moitié du XXe siècle »
Cycle thématique de 4 séances d’1h30 de 18:30 à 20:00 –
La Fonderie / Grand Amphithéâtre
1 – Jeudi 16 février 2012/Nouveaux matériaux dans la sculpture : nouveaux moyen    nouvelles fins.
2 – Jeudi 15 mars 2012/Du vivant dans la sculpture moderne et contemporaine : corps humain, animal et hybride
3 – Jeudi 22 mars 2012/Mouvement, lumière, abstraction
4 – Jeudi 29 mars 2012/De la sculpture pensée en regard de l’architecture et inversement
au prix total de 32 € pour les 4 cours (tarif normal)
20  €                               (tatif réduit)
40  €                               (formation continue)
Ces cours s’adressent à tous, débutants ou confirmés, à toute personne désirant s’initier à l’art, afin d’avoir les clefs pour mieux comprendre l’art contemporain.
Pas de diplôme requis, ni de contrôle de fin de stages, tout simplement apprendre les rudiments de la sculpture, sans jargon et avec plaisir.
fiche d'inscription - clic pour la lire

à retirer ou à télécharger sur le site de la Kunsthalle Mulhouse ou auprès de l’ Université de Haute Alsace – Service Culturel

 Inscription uniquement par courrier, auprès de L’École du Louvre,
350 places
Bulletin téléchargeable sur : www.kunsthallemulhouse.com
Renseignements : 03 69 77 66 47
service culturel UHA : 03 89 33 64 76
clic sur les images pour les agrandir
 

L'art d'être femme de ménage

Ma perle, connaissant mes hobby, mes phobies, mon bazar, mon zouk, me voyant toujours lire sans lunettes, me demande prudemment :
– Est-ce normal cette paire de lunettes par terre ?
Moi :
– Mais alors pas du tout, contrairement à ce que l’on pourrait croire ce n’est pas une œuvre d’art.
Serait-elle une adepte de Duchamp ?
Lunettes sur tapis de soie
Je lui raconte qu’un jour, une autre de nos dévouées perles, alors que j’étais en train de gagner les quatre sous qui me permettaient de la rémunérer, s’est escrimée à nettoyer pendant de longues heures, à mes frais (normal), la garniture en cuivre du four, qu’elle imaginait encrassé. Nous partons dans un immense éclat de rire. Rassurée, elle me tend les lunettes que je range rapidement sur le bureau de mon conjoint.
Je me plonge dans la lecture de la presse quotidienne. L’actualité déborde d’histoires de femmes de ménage en mal avec des mâles, manifestant, réunissant les ligues des droits de la femme, du travail, etc. Signe des temps et de l’emploi services menacé, soupçonné d’être une niche fiscale, alors que c’est une mesure honorable de contribution à la pénurie de l’emploi, alors que sa suppression serait un encouragement manifeste au travail au noir et aux cumuls des emplois.
Et surprise voici ce que je lis sous la plume d’Arronax dans Le Post, un quotidien :
« La pauvre femme de ménage du musée de Dormund avait cru bien faire. En trouvant cette vieille baignoire encrassée et patinée sous quelques planches de bois elle avait décidé de lui redonner du brillant. Mais voilà cette baignoire était… une œuvre d’art. Et la patine, déposée avec un œil d’artiste et avec minutie… ». Intitulée : « Quand des gouttes d’eau commencent à tomber du plafond », il s’agissait d’une œuvre de l’artiste allemand Martin Kippenberger, dont j’avais visité la rétrospective au Moma, aujourd’hui décédé, estimée à 800.000 euros ! « Il s’agissait », car la baignoire propre est désormais redevenue un objet tout à fait banal. En regardant cette image prise au Moma en 2009, vous comprendrez aisément cette pauvre dame, désapointée devant l’univers kafkaien de la rétrospective d’où son titre.

Martin Kippenberger The Happy End of Franz Kafka's "Amerika"

Dans ce musée, les femmes de ménage sont censées respecter une distance d’au moins 20 centimètres entre elles et les œuvres d’art, a indiqué la porte-parole de la ville, rapporte Le Matin. Le problème, pour la femme de ménage, c’est sans doute de ne pas avoir pu imaginer qu’une baignoire sale puisse être une œuvre d’art ! Le Matin rappelle aussi qu’en 1986, « Fettecke » (littéralement « coin gras »), une motte de beurre suintante de l’artiste allemand Joseph Beuys installée dans un musée de Düsseldorf, avait elle aussi été « nettoyée ».
Cette autre anecdote est racontée dans tous les cours d’histoire de l’art contemporain. Il s’agit de la « Chaise de graisse ».
Joseph Beuys, Fat Chair - Darmstadt

Avez-vous été surpris, vous aussi, par des œuvres d’art trop réalistes ? ajoute le rédacteur. Réponse : oui, et je n’étais pas la seule, à maintes reprises, à Art Basel j’ai eu pitié de cet agneau le pied englué dans un pot rouge de peinture noire de l’artiste Javiez Tellez à la Galerie Kilchmann,
Javiez Tellez Art Basel

cet autre ami de l’homme en faïence, levant la patte contre une table à la Guinguette, où la décontraction est de mise, mais il y a les limites de l’hygiène élémentaire pour un lieu qui sert des denrées aussi délicieuses. Les ballots de Jason Rhoades, laissés à proximité du pénétrable en briques rouges de Kendell Geers le jour du pré-vernissage, j’ai soupçonné l’organisation d’Art Basel de ne pas avoir terminé la préparation, surtout lorsque l’on connaît la propreté de nos amis helvètes.
Qui n’a pas été tenté de ramasser à Art Basel 2010 le portefeuille laissé intentionnellement à terre et indécrochable, par un artiste dont j’ai oublié le nom, où j’ai pu observer l’attitude des visiteurs qui se baissaient, ravis de l’aubaine et se relevaient avec une pointe de déception.
Mais là où je me suis fait totalement piéger, c’est au ZKM de Karlsruhe, où une pièce était aménagée comme l’antichambre d’un salon de réception. On voyait à travers les persiennes des couples aller et venir, discuter et danser. Dans l’antichambre comme dans une maison bourgeoise, se trouvaient à l’accueil une table fleurie avec un livre d’or, contre un mur une cheminée où flambaient des bûches, accroupi devant et si près, un petit garçon, qui ne pouvait être que factice, sous le grand lustre, se tenaient des soubrettes accortes en robes noires et tabliers blancs, avec une coiffe blanche (nous voilà revenus à notre fil conducteur)
ZKM

multipliées par quatre et tellement semblables qu’on aurait pu les prendre pour des quadruplés. Je m’approche du maître d’hôtel policé, tout aussi avenant et souriant que le reste du personnel, hésitant, vrai ou factice ? J’hésite entre lui faire des grimaces ou le toucher, le pincer ? non j’ai de la retenue, arrivent mes amis, nous parions, certains lui adressent la parole, lui sourient, lui soufflent au visage, lui offrent une cigarette, n’y tenant plus, je tente une phrase dans la langue de Goethe :
Maître d'hôtel ZKM

« si sprechen deutsch, mein Herr »
Réponse du maître d’hôtel « Natürlich meine dame, bitte ».
Éclats de rire général, la farce était bien menée.
Photos de l’auteur sauf la 3
 

Mon tour de France 2011

pict0005-custom.1279712293.JPGCe sont les vacances aussi je recycle quelques chroniques d’actualité….
Mon tour de vélo se cantonne à ma région.
Après avoir franchi le premier obstacle, qui n’est pas le moindre, enfiler un cuissard, qui si vous n’êtes pas Miss France, vous fait ressembler à un figurant de chez Disney, le reste devient plaisir.
Evidement, la deuxième épreuve, qui est la plus risquée est de rejoindre le lieu des réjouissances, les bords du canal. Pour cela il faut emprunter les couloirs de la mort, tracés par un adjoint à la circulation, qui n’a jamais du quitter son bureau et qui doit être un réel pervers.  Il a quitté son bureau, car le parcours s’est amélioré. Mais je reste sceptique, et je m’interroge sur le bon sens, des nouvelles pistes qui vous arrivent à contre-sens ….
Tantôt il fait alterner les pistes cyclables avec les pistes pour piétons, tantôt les couloirs disparaissent, en pleine circulation intense. Cela persiste. Mais j’ai trouvé des détours charmants :

vue depuis le pont suspendu

Si vous avez déjoué tous ces pièges, les voitures, les bus, les camions qui n’ignorent pas qu’ils sont les plus forts, la nature est à vous. Evitez malgré tout de vous aventurer dans les endroits brousailleux, où vous conduit votre curiosité, car si vous attrapez un plat, le jour
d’une finale de tennis télévisée, vous n’aurez pas l’outrecuidance d’appeler ô secours votre moitié. Faites appel à l’éclusier qui aimablement vous déposera vers votre lieu de départ
(je le remercie ici), car évidement je suis repartie à pieds, en attachant mon vélo à la Croix du Burn sous la protection de la Vierge. Sous la chaleur et ne voulant rien manquer du paysage, j’ai récolté de superbes ampoules à la plante des pieds !
Mon but étant quoiqu’il se passe, d’arriver là :
Guinguette

La semaine vous croisez, des jeunes gens en rollers, certains rajoutent une épreuve supplémentaire surtout les pères, ils poussent un landau ou une poussette. Vous croisez des familles, à deux, à plusieurs, des touristes, surtout les nordiques, les suisses ou les allemands, avec un équipement  complet, certains font suivre leur bicyclette par un petite voiturette, dans la quelle ils ont mis leurs bagages, ou encore où cahotent leurs enfants, pour faire plus joli et pour que l’on devine leur pays d’origine, ils y hissent leurs couleurs. Les plus redoutables sont les groupes, tels des gnous, ils envahissent la voie, tracent leur route, ne se préoccupant que peu du paysage, ils avalent des kilomètres, les hordes d’Attila du 21e s. Ils me rappèlent ces groupes dans les musées, qui croient que le lieu leur appartient. La tenue réglementaire est de rigueur, cuissard, maillot, casque, lunettes, gourde, vélo, gants tout est uniforme, même couleur, idée unique, un véritable peloton.
canal-zillisheim-22-6-08-1.1279712976.JPGSi vous êtes flâneuse, comme moi, curieuse du paysage, c’est un bonheur sans fin, les oiseaux, les papillons, l’eau, les arbres, les fleurs, les bateaux, les passages d’écluses, les mariniers, les plaisanciers, puis si vous êtes silencieux, des grues cendrées se montrent sur la rive. Des pêcheurs se livrent à leur passion, bien abrités et bien équipés, sur la rive d’en face. Puis tout ce silence est brisé par l’arrivée de la Micheline qui tantôt file vers la vallée, tantôt revient vers la ville.
Je me contrains à ne pas poser pieds avant d’arriver vers l’étape de récompense :  loupé à cause du plat, aussi j’ai marché jusqu’à la guinguette au bord de l’eau.
Elle porte bien son nom, chaises, tables recouvertes de nappes en broderies anciennes, chemises de nuit de grand’mère brodées, suspendues sur des fils à linge, cadres anciens, miroirs anciens, faïence, poteries.
L’endroit est tellement agréable, que certaines personnes, informées par le bouche à oreille, y viennent en voiture, à pieds. L’accueil est charmant, des tartes, maisons, mais aussi des tartes flambées et d’autres mets alsaciens, en font un relais quasi gastronomique. Ne révélez ce lieu divin qu’à vos amis.
la récompense est là :
la meilleure tarte d'Alsace

 
photos et vidéos de l’auteur