Dans Amy Blue, 2011, elle consacre un portrait émouvant à Amy Winehouse, Hiroshima
mon amour, au film de rainais et au visage d’Emmanuelle Riva.
Ainsi Dead Girl (2002) montre les taches rouges au niveau des épaules, le visage encadré de cheveux noirs, coupure de presse inspirée d’une archive montrant une adolescente
(terroriste). Cette toile est une étape importante de sa création ou l’artiste choisit de plus en plus souvent de s’intéresser aux évènements historiques et politiques, (The Wall) ce qui l’a conduit à choisir des modèles iconographiques traitant de violence, de mort et de guerre.
L’exposition est montrée parallèlement à celle consacrée àGauguin (jusqu’au 28 juin) Jusqu’au 6 septembre 2015
Depuis le mois de juin le musée est ouvert dès 9 h du matin
Une très riche Programme et de nombreuses manifestations sont prévues, que vous pouvez trouver sur le site de la Fondation Beyeler
commissaire de l’exposition : Theodora Vischer catalogue en anglais et en allemand
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Conférence de Philippe Dagen et soirées de chansons de Jacques Brel à la Fondation Beyeler. L’exposition « Paul Gauguin » à la Fondation Beyeler a commencé de manière foudroyante – déjà 50 000 visiteurs ont vu les oeuvres de cet artiste français exceptionnel. Aussi diversifiées et remarquables que les chefs-d’oeuvre de Gauguin sont les manifestations organisées à l’occasion de l’exposition. Philippe Dagen, agrégé d’histoire, professeur à la Sorbonne et critique d’art, donnera une conférence intitulée «Paul Gauguin, la résurrection du primitif ?» le mercredi 11 mars 2015 à 18h30. Paul Gauguin – la résurrection du primitif ?
Après 1900, désireux de renouveler fondamentalement l’art, de nombreux représentants de différents courants d’avant-garde ont fait des emprunts aux peuples alors dits primitifs d’Afrique ou d’Océanie. Ils ont ainsi suivi l’exemple de Paul Gauguin, que sa quête d’authenticité avait poussé à aller s’installer en Polynésie. Dans cette conférence, le célèbre historien de l’art, Philippe Dagen, écrivain et critique d’art au quotidien français Le Monde, se penche sur la question du « primitif » chez Gauguin. PAUL GAUGUIN et l’art contemporain
De nombreux artistes modernes et contemporains se sont référés à maintes reprises à l’œuvre révolutionnaire de Gauguin.
C’est ainsi que dans les années 1960, l’artiste français Martial Raysse a rendu hommage aux tableaux emblématiques de Gauguin représentant des Tahitiennes assises sur la plage dans un assemblage intitulé « Souviens-toi de Tahiti en septembre 61 ». Loin de toute illusion d’authenticité exotique, la Tahitienne de Raysse est transformée en touriste blonde et futile qui se protège de la chaleur sous un parasol.
Dans son grand « Portrait of Paul Gauguin on the Eve of His Attempted Suicide Tahiti », l’artiste australien Brett Whiteley pare la vie tragique de Gauguin d’une actualité nouvelle. Whiteley prend pour point de départ de son tableau la liberté que l’artiste est allé chercher sous les tropiques et fait de lui une figure culte de la génération hippie.
C’est à un commentaire critique sur Gauguin que se livre Sigmar Polke en 1983 dans sa toile « Die Lebenden stinken und die Toten sind nicht anwesend », où il transforme les célèbres motifs tahitiens de Gauguin en impressions pseudo exotiques de tissu décoratif bon marché.
Mais c’est sans doute la peinture de Peter Doigqui rend à Gauguin l’hommage le plus actuel. Son intensité chromatique et sa planéité, tout comme ses motifs, éveillent de nombreux échos avec des toiles de Gauguin, comme le montre bien la juxtaposition du « Cheval blanc » de Gauguin de 1898 et de la « Grande Riviere » de Doig de 2001/2002. À l’image des « paradis perdus » tahitiens de Gauguin, les paysages idylliques de Trinidad réalisés par Doig sont des collages de mondes merveilleux situés entre réalité, désir et mélancolie. Peter Doig
Venez constater ces similitudes par vous-mêmes en visitant l’exposition PETER DOIG ouverte jusqu’au 22 mars 2015.
Philippe Dagen Philippe Dagen Philippe Dagen est un des meilleurs spécialistes de l’art moderne et contemporain qu’il défend souvent contre ses détracteurs. Ainsi il plaide la cause des jeunes créateurs en butte aux académismes en tout genre. Pour lui, les musées ressemblent trop souvent à des sarcophages et le culte du passé nous empêche d’apprécier les oeuvres de notre temps. Philippe Dagen a également consacré plusieurs ouvrages à l’art de la Belle Epoque et de la Première Guerre :
Pour ou contre le fauvisme, Le Silence des peintres, Les artistes face à la Grande Guerre.
Il a aussi publié quatre romans, où l’humour s’allie à l’émotion, tous publiés chez Grasset. Celles et ceux qui désirent se préparer à sa conférence se reporteront d’autant plus facilement à son étude, Le Peintre, le poète, le sauvage, les voies du primitivisme dans l’art français, qu’elle est disponible en édition de poche.
Cette conférence donnée en français est organisée en collaboration avec l’Alliance Française de Bâle et la Société d‘Études Françaises de Bâle. La présence à cette manifestation est comprise dans le prix d’entrée du musée.
Aux soirées de chansons de Jacques Brel le chanteur britannique Marc Almond et l’acteur allemand Dominique Horwitz entraînent les spectateurs dans l’univers de Jacques Brel, qui était un grand admirateur de Paul Gauguin. Marc Almond Soirées de chansons de Jacques Brel
Paul Gauguin et le chanteur Jacques Brel ont été fascinés par l’île d’Hiva Oa dans les Marquises, où ils sont tous deux enterrés, à quelques mètres l’un de l’autre. Ce point commun a donné à la Fondation Beyeler l’idée de consacrer deux soirées de chansons à Jacques Brel : Marc Almond chante Jacques Brel Jeudi 12 mars 2015, 19h00
L’auteur-compositeur-interprète britannique Marc Almond a été une grande vedette des années 1980 avec son group Soft Cell et a vendu plus de 30 millions d’albums dans le monde entier. Avec les musiciens Neal Whitmore et Martin Watkins, il convie les visiteurs de la Fondation Beyeler à un voyage musical dans le temps. Tarif : CHF 85.- / ART CLUB, FREUNDE: CHF 70.- L’entrée du musée est comprise dans le prix. Dominique Horwitz chante Jacques Brel Mercredi 15 avril, 19h30
La voix de l’acteur et chanteur Dominique Horwitz entraîne les spectateurs
dans l’univers de Jacques Brel. Tarif : CHF 65.- / ART CLUB, FREUNDE: CHF 40.- L’entrée du musée est comprise dans le prix. Fondation Beyeler,
Beyeler Museum AG, Baselstrasse 77, CH-4125 Riehen Heures d’ouverture de la Fondation Beyeler :
tous les jours 10h00–18h00,
le mercredi jusqu’à 20h00
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« Vis à vis de Gauguin et de van Gogh, j’ai un net complexe d’infériorité parce qu’ils ont su se perdre. Gauguin par son exil, van Gogh par sa folie […..] Je pense de plus en plus que pour atteindre à l’authenticité, il faut que quelque chose craque. » Jean Paul Sartre
Carnet de la drôle de guerre
« Paul Gauguin est un personnage absolument fascinant, sur le plan artistique aussi bien qu’humain. Nous sommes heureux d’avoir réussi à rassembler à Bâle des chefs-d’oeuvre du monde entier. C’est un événement sensationnel, même pour la Fondation Beyeler, connue dans le monde entier pour la remarquable qualité de
ses expositions »
explique Sam Keller, le Directeur de la Fondation Beyeler.
Paul Gauguin La Vision du sermon, 1888 Huile sur toile, 72,2 x 91 cm Scottish National Gallery, Édimbourg
Les créations uniques de Gauguin parlent de la quête d’un paradis terrestre perdu, elles évoquent la vie mouvementée d’un artiste à cheval entre plusieurs cultures, définie par la passion et la soif d’aventure.
Aucun artiste à la recherche de soi et d’un art inédit ne s’est engagé sur des voies aussi aventureuses, aucun ne s’est rendu dans des contrées aussi lointaines que Paul Gauguin. Après son enfance au Pérou, une carrière dans la marine marchande qui l’a conduit à sillonner les mers jusqu’aux aurores boréales, des expériences de courtier en bourse puis une vie de bohème dans le Paris fin de siècle qui lui a permis d’être l’ami et le mécène des impressionnistes, il a été membre de la communauté d’artistes de Pont-Aven et compagnon de Van Gogh à Arles.
Sa quête insatiable d’une île des Bienheureux, qu’il espérait trouver à
Tahiti puis en ermite sur les îles Marquises, a fait de lui le premier nomade moderne, le premier marginal critique à l’égard de la civilisation occidentale. Gauguin a découvert une nouvelle forme de sensualité, d’exotisme, d’authenticité et de liberté pour l’art moderne.
« Je pars pour être tranquille, pour être débarrassé de l’influence de la civilisation. Je ne veux faire que de l’art simple ; pour cela j’ai besoin de me retremper dans la nature vierge, de ne voir que des sauvages, de vivre leur vie, sans autre préoccupation que de rendre, comme le ferait un enfant, les conceptions de mon cerveau avec l’aide seulement des moyens d’art primitifs, les seuls bons, les seuls vrais. »
Paul Gauguin en conversation avec Jules Huret, 1891
Les musées de Bâle ouvrent leurs portes la nuit ! le vendredi 16 janvier.
Une nuit pour découvrir ou redécouvrir la richesse culturelle de notre voisine suisse.
Passer toute une nuit au musée, enfin une partie.
C’est l’expérience que propose chaque année la ville de Bâle, la ville où il y a un musée à tous les coins de rue ou presque !
Et pour cela, elle y met les moyens avec une quarantaine de musées et institutions participant à l’évènement, comme le Gegenwart Kunstmuseum Basel, l’Anatomisches Museum ou le Naturhistorisches Museum Basel ou encore le Musée de la musique qui inaugurera à cette occasion sa nouvelle exposition sur les guitares, sans oublier tous les autres.
Mais ce n’est pas une simple visite d’une exposition ou la découverte des collections que l’on vous propose, c’est surtout une expérience à vivre, avec des rendez-vous concoctés par chacun des participants : des visites guidées, des concerts, des lectures, des projections, des conférences, des jeux et toutes sortes d’animations. Accès Transport, buvette etc …
Pour la nuit des musées de cette année, la Fondation Beyeler vous invite à un triple voyage de découverte :
les visiteurs ne pourront pas seulement partir sur les traces de l’origine du monde dans les oeuvres de Gustave Courbet ou se laisser ensorceler par les paradis aux couleurs éclatantes de Peter Doig.
Les collages vidéo fascinants de Marco Brambilla et leurs images époustouflantes transforment également la Fondation Beyeler en un spectaculaire cinéma 3D.
Des ateliers captivants et des visites guidées en plusieurs langues, un jeu dans le musée à vous couper le souffle, ainsi qu’un bar à glaces et les délices du Restaurant Berower Park complètent ce programme.
Programme de la Nuit des musées à la Fondation Beyeler : « L’ORIGINE DES MONDES »
16 janvier 2015, 18h00 – 02h00 Megaplex 3D Trilogy
« L’origine des mondes » de Marco Brambilla 18h00 – 02h00
L’artiste vidéo Marco Brambilla présente sa Megaplex Trilogy en 3D Civilization (2008, 3:00 min.), Evolution (2010, 3:04 min.)
et Creation (2013, 4 min.) au musée.
Entretien avec l’artiste Marco Brambilla 20h00 Michiko Kono, Associate Curator à la Fondation Beyeler, s’entretient en anglais avec l’artiste.
• Atelier 1: Les quatre éléments 18h00 – 21h00 Expériences artistiques à l’Atelier
• Atelier 2: Cavernes, grottes, ténèbres nocturnes 18h00 – 23h00
Expériences artistiques au Musée Jeu dans le musée
« Couper les images en quatre » 18h00 – 24h00
Un amusant jeu d’enquête invite à explorer les fascinantes expositions
« Gustave Courbet » et « Peter Doig ». Des animations à Fernet-Branca
Preuve en est faite encore avec la Fondation Fernet-Branca à Saint-Louis qui participe également à l’opération.
Elle ouvrira ses portes à partir de 18h30 avec la visite libre de l’exposition « Prendre le temps » en présence des artistes Denis Ansel, Joseph Bey, Robert Cahen, Bernard Latuner, Guido Nussbaum et Germain Roesz, Daniel Dyminski. Ce dernier détruira l’une de ses œuvres pendant une performance, de 21h à 21h30.
De 18h30 à 20h, les enfants pourront participer à un workshop sur le thème du cadavre exquis.
Ils laisseront place ensuite jusqu’à 2h aux étudiants de la HEAR qui présenteront le projet Checkpoint, à la fois geste, performance, diffusion sonore, sur le corps et l’espace. After party dans les clubs bâlois
Et la nuit n’est pas finie ! Quand les musées éteignent les lumières, ce sont les clubs qui allument les spotlights : on peut ainsi écouter de la musique dans une ambiance lounge de 22h à 2h au BKB Lounge, puis danser à partir de 2h dans les clubs de la ville : Die Kuppel, HeK, Hinterhof, Nordstern.
Attention, contrairement à l’édition française et européenne de la Nuit des Musées 2015, la Nuit des Musées bâlois n’est pas entièrement gratuite. Pour avoir accès à toutes ces animations, il faut acheter un billet, de 24 francs suisse, valable dans tous les musées participants et sur une partie du réseau de transport en commun.
Museums-Pass-Musées: Echangez votre billet de la nuit des musées contre une remise de CHF 9.- ou EUR 6,- sur présentation du Museums-Pass-Musées (pass annuel plein tarif). Il ne reste plus qu’à vous concocter un chouette programme.