Le temps fort de la première biennale de la photographie organisée à Mulhouse par l’association L’Agrandisseur se déroulera du 15 au 22 juin.
La Biennale de la photographie de Mulhouse est née de la volonté de rapprocher le public de la photographie lors d’un temps fort et fédérateur. A partir du Musée des Beaux-arts, les expositions se déploient dans différents lieux culturels mulhousiens et sont complétées par des installations in situ,ainsi que par un programme de projections et rencontres avec les photographes. La programmation défend des artistes internationaux, avec la volonté de découvrir de nouveaux talents autour d’une thématique à chaque fois renouvelée.
Les photographes de l’édition 2013 se positionnent dans l’ère numérique et questionnent la légitimité des différents usages de la photographie à travers un regard lucide porté sur nos sociétés contemporaines et leurs développements. L’une des caractéristiques de la photographie à l’ère numérique est l’usage de processus post-photographiques. Les artistes jouent et rejouent avec des photographies déjà existantes, les leurs ou celles des autres. Il est courant de « rebattre les cartes de son oeuvre », de s’approprier des images connues ou anonymes pour endéplacer la signification, ou encore rendre compte de projets utopiques. Avec cette première édition ce sont les enjeux mêmes du médium photographique qui sont interrogés au sein de pratiques émergentes. Play & Replaymet en jeu les notions de circulation des images, mais aussi de partages, d’échanges et de découvertes. La Biennale de la photographie de Mulhouse 2013présente les expositions et performances de Dorothée Baumann (CH), Isabelle Le Minh (FR), Cristina de Middel (ES), Michel François (BE), Nathalie Wolff (FR) et Matthias Bumiller (DE), Laura Martin (FR) et Marie Quéau (FR).
Des soirées de projections permettront de découvrir des photographes prometteurs ou déjà confirmés, parmi eux le collectif Exposure12 (DE), les étudiants de la HEAR – Haute école des arts du Rhin ou encore Joachim Schmid et Tiane Doan na Champassak. La Biennale a lieu les années impaires, en alternance avec la Biennale d’art contemporain Mulhouse 00. La direction artistique et le commissariat des expositions sont assurés par Anne Immelé, photographe, docteur en art et enseignante en photographie. Le lancement de la manifestation a eu lieu cette semaine au Musée des beaux-arts. Mulhouse a une histoire avec la photographie, comme l’a rappelé Anne Immelé, initiatrice de l’association L’Agrandisseur et commissaire d’exposition de la première biennale de la photographie. À travers notamment Adolphe Braun qui, au XIXe siècle, avait développé une entreprise de reproduction de photos pour collecter des fleurs qui servaient de motifs pour les tissus fabriqués dans les entreprises textiles de la région. Plus tard, la photographie a trouvé sa place au sein de l’AMC dirigée par Paul Kanitzer et plus récemment encore, la Filature, scène nationale, a accordé une place privilégiée à l’image dans sa galerie. D’autres institutions et structures privées comme la Kunsthalle, centre d’art contemporain de Mulhouse ou la galerie Hors-Champs sont des structures qui font la part belle à la photographie contemporaine. Ces lieux sont des partenaires privilégiés de cette première biennale qui a choisi pour thème
« Play & Replay ». « Volver », de Mexico à Mulhouse Objectif de cet événement : promouvoir des photographes de renommée internationale, exposer des jeunes artistes émergents, défendre une dimension esthétique forte et réfléchir au rôle de l’image dans la société, tout en touchant un public large. Après une première entrée en matière avec l’affichage dans divers quartiers de la ville de photographies de Michel François, la biennale s’invite au Musée des beaux-arts. L’association Mac (Mulhouse art contemporain) a édité à 900 exemplaires une photographie de Michel François intitulée Volver , créée spécialement pour la biennale. Ces reproductions sont offertes aux visiteurs qui passent au musée.
Il s’agit de la reproduction de deux sculptures sur le campus universitaire de Mexico City. Un endroit qui était un terrain vierge dans les années soixante-dix, sur lequel on a disposé à l’époque une série de sculptures monumentales modernistes. « Depuis, la végétation a repris le dessus, c’est devenu un immense terrain vague à l’abandon, fréquenté par des marginaux, une zone où il y a de la drogue, de la prostitution et les sculptures sont devenues un support à graffiti », indique le photographe qui joue et rejoue avec l’évolution du statut de ces œuvres mais aussi leurs formes géométriques. Les visiteurs découvriront au rez-de-chaussée de la Villa Steinbach, des photos prises à Mulhouse, sur les lieux où sont affichées d’autres images de l’artiste qui expose donc simultanément à Mulhouse et à Mexico.
Le Musée des beaux-arts accueillera trois autres artistes dans le cadre de la biennale, à partir du 15 juin. représentants des structures participantes à la Biennale de la photo Photographier l’aura Dorothée Baumann, jeune photographe suisse, s’est immergée dans un centre de recherche fondamentale en neurosciences, le Brain & behaviour laboratory (BBL) de Genève. En marge de l’exposition qui lui est consacrée, elle invitera également le spectateur à se faire photographier à son tour « par un appareil de photographie d’aura ».Ces portraits polaroïds seront inclus dans l’accrochage. Cristina de Middel, photographe d’origine espagnole, vit à Londres et travaille pour la presse et des ONG. On pourra découvrir son exposition The Afronauts, série d’images créées à partir d’un fait réel : le projet d’un programme spatial mis en place en Zambie en 1964… Ce programme avait pour but d’envoyer sur la lune dix chats et douze astronautes, il n’a jamais été réalisé, faute d’argent. L’artiste a réalisé, à partir de la documentation qu’elle a collectée, la reconstitution photographique poétique de ce rêve avorté. Elle a conçu les personnages, les costumes, les décors, sans jamais mettre les pieds en Zambie…
Troisième artiste dont on découvrira le travail au dernier étage du musée : Isabelle Le Mihn qui présentera divers travaux dont une série de photos Trop tôt, trop tard, les peintures Lointain si proche qui posent la question de l’original et de la copie, une série intitulée Les Liseuses , portraits de femmes réalisés en studio au début du XXe siècle et détournés par l’artiste…
La biennale propose beaucoup d’autres rendez-vous aux curieux d’images et de leurs détournements.
Le magazine Novo (à consulter en ligne ou à emporter chez soi )consacre un hors-série à cet événement, disponible dans tous les lieux culturels de la région.
Affichage urbain
14 juin – 15 septembre
Michel François (BE) Galerie de la Bibliothèque Grand-rue
14 juin – 15 septembre
Nathalie Wolff (FR) et Matthias Bumiller (DE), Le troisième but // Spiel auf zwei Tore Galerie Hors-champ
14 juin – 7 juillet
Laura Martin (FR), Mutiraõ – une résidence à São Paulo La Vitrine
14 juin-7 juillet
Marie Quéau, This is for fight / this is for fun
Exposition associée : La Kunsthalle Daniel Gustav Cramer avec TEN WORKS
31 mai-26 août
Programmation croisée : Galerie de la Filature
Cyril Hatt – Nicolas Lelièvre – Jacques Perconte BLOW UP
du 2 mai au 7 juillet
texte presse + emprunté à Frédérique Meichler
photos presse + 2 photos de l’auteur (4 + 5) .
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Daniel Gustav Cramerinvestit La Kunsthalle Mulhouse avec Ten Works
– Dix oeuvres – et signe ainsi sa première exposition monographique française.
Ten Works Daniel Gustav Cramer
Entre photographies et textes, presque tous inédits, cette exposition emmène le spectateur dans un univers poétique et un espace-temps redéfini par l’artiste. Daniel Gustav Cramer part souvent d’un récit ou d’une image qu’il fait évoluer imperceptiblement. Il a recours à la série, à la fragmentation, à l’ellipse. D’une séquence à l’autre, il créé des interstices temporels, des entre-deux propices à installer un espace imaginaire. Il invite le spectateur à s’infiltrer dans ces étroites ouvertures et à prendre ses propres chemins de traverse. Les oeuvres de Daniel Gustav Cramer perturbent la lecture objective, elles se noient dans des décors brumeux ou des déroulés qui s’affranchissent de tout commencement et de toute fin.
Daniel Gustav Cramer Ten Works
À Mulhouse, Daniel Gustav Cramer poursuit sa recherche du sensible à travers ses principes de récits, écrits ou imagés. Dans ses histoires, l’être humain s’estompe de plus en plus, voire disparait, pour laisser place à un décor empreint d’une présence effacée. Tel un voyage, l’exposition se présente à la manière d’un rêve, elle mène à des impasses que seule la confiance en l’inconnu permet de dépasser. Nul besoin de comprendre, l’essentiel est de se laisser glisser dans les abîmes de son propre imaginaire.
Daniel Gustav Cramer Ten Works
Daniel Gustav Cramer est né en 1975, il vit et travaille à Berlin. En 2012, il a entre autre exposé à la Kunsthaus de Glarus (Suisse), au Badischer Kunstverein de Karlsruhe (Allemagne), à la Kunsthalle de Lisbonne (Portugal). Il a participé cette même année à la dOCUMENTA 13 à Kassel (Allemagne). Depuis 2007, il développe en partenariat avec Haris Epaminonda le projet The Infinite Library, sous la forme de livres et d’un site internet. Daniel Gustav Cramer Ten Works
Heures d’ouverture
Du mercredi au vendredi de 12h à 18h
Samedi et dimanche de 14h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu’à 20h
Ouvert le 14 juillet 2013 Fermé le 15 août 2013
Entrée libre
Coordonnées
La Kunsthalle Mulhouse / La Fonderie Centre d’art contemporain 16 rue de la Fonderie 68093 Mulhouse Cedex tél : + 33 (0)3 69 77 66 47 kunsthalle@mulhouse.fr www.kunsthallemulhouse.com
Réception Art’ Basel : vendredi 14 juin à 19h00, bus à partir de Bâle
photos de l’auteur
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Jusqu’au 22 septembre 2013
Le Musée Tinguely de Bâle, a donné « carte blanche », à Zilvinas Kempinas pour réaliser sa plus vaste exposition personnelle à ce jour.
Il dialogue avec humour et poésie avec les œuvres de Jean Tinguely. Zilvinas Kempinas, Kakashi, 2013, Installation dans le Park Tinguely, schwimwasser plastik, Schneetangen, Vogelschreckband
Les oeuvres de Zilvinas Kempinas, artiste lituanien vivant à New York, sont à la fois minimalistes et cinétiques. Avec les moyens les plus simples, Kempinas crée des dispositifs complexes d’une grande beauté qui se déploient dans l’espace avec une atmosphère particulière ; ses installations jouent avec l’air et la légèreté, ses reliefs avec le temps et le hasard.
L’art de Zilvinas Kempinas se joue pour ainsi dire sur le « bright side of the moon ». La gravité y semble abolie, la palette de lumière transperce et active les matériaux des installations. Le voyage dans lequel nous entraînent ses oeuvres d’art conduit dans l’ici et le maintenant, vers des dispositifs sensoriels, agrégats d’énergie, esquisses et interventions dans l’espace. Son art crée des événements optiques et physiques, d’une esthétique envoûtante. Les moyens qu’il utilise sont simples, quotidiens et pourtant inhabituels : bande vidéo, ventilateurs, tubes néon, en symbiose avec l’espace, le rythme, l’air et la lumière. L’effet ainsi atteint est d’une grande complexité, qui captive tous les sens, modifie l’orientation du lieu et la perception du temps et du mouvement. L’observateur devient lui-même repère et acteur dans un environnement théâtral souvent minimaliste. Zilvinas Kempinas, Light Pillars 2013, Magnetic tape, fluorescent lights 140 x 800cm each
Une de ses pièces « Beyond the Fans » est présente au Grand Palais dans l’exposition Dynamo.
Dès l’arrivée à l’abord du musée, son oeuvre « KaKashi » 2013, multicolore brille et nous enchante de ses couleurs et de son dynamisme, sous le soleil bâlois et dialogue avec la fontaine de Jean Tinguely.
L’exposition se déploie sur quelque 1 500 m², soit quatre niveaux d’exposition, et rassemble aussi bien des travaux récemment conçus, que des oeuvres que l’on a certes déjà pu voir ailleurs mais qui se renouvellent chaque fois, selon la spécificité du lieu.
Le visiteur est accueilli par le travail Light Pillars (2013), deux grands cylindres de huit mètres de haut, librement disposés dans l’espace. Leur forme est due à plusieurs couches concentriques de bande vidéo, que des ventilateurs mettent en mouvement et font osciller ; une lumière claire émerge de l’intérieur du cylindre. Ce travail exubérant, qui capte toute l’attention du spectateur, dégage une dynamique puissante dans le hall ouvert, au milieu des grandes sculptures-machines de Tinguely. Fountain 201, constituée de bandes magnétiques, oscille et tourne sur une roue, sans fin sur le sol du rez de chaussée, mue par un ventilateur. Zilvinas Kempinas, Parallels, 2007, Installation Magnetbänder, Sperrholtz
Le vocabulaire de Kempinas sait cependant se faire aussi silencieux et contemplatif, comme nous pouvons le voir juste à côté, sur quelque 200 m², avec le travail Parallels (2007-2013). Ici, les bandes vidéo tendues en parallèle tout le long de la salle donnent à voir, que ce soit depuis la galerie d’en haut ou dans la salle même, l’apparence d’une
« surface aquatique ».
Dans l’un des plus beaux passages du musée, la fameuse « Barca », qui relie le rez-de-chaussée et la galerie avec sa fenêtre en bandeau ouvrant sur le Rhin, Kempinas a installé son travail Timeline (2013) : des bandes parallèles, tendues à la verticale, donnent une nouvelle orientation au regard que l’on porte à l’extérieur. Zilvinas Kempinas, Timeline, 2013 magnetbänder, rostfreier stahl
Vu de face, le matériau des bandes semble disparaître et permet un regard dégagé sur le Rhin, tandis que le côté fenêtre semble se fermer dès que l’on déplace le regard en diagonale ou/et vers l’avant ou vers l’arrière. On assiste alors à un jeu foisonnant de diffractions et de réflexions qui se dessinent sur la surface tantôt mate, tantôt sombre et brillante.
Au deuxième niveau, parmi les quatre salles aux proportions classiques éclairées par des puits de lumière, deux autres travaux sont installés à travers tout l’espace. Slash, comme Parallels, se compose de bandes vidéo parallèles et tendues, mais dont l’effet est étonnamment différent. Comme les bandes traversent l’espace en diagonale, l’on n’arrive pas à percevoir cet espace en perspective et les proportions deviennent floues. Dans la dernière salle, une bande semble se tenir en l’air comme par magie et virevolte le long des murs – cette poésie de la légèreté et de l’apesanteur nourrit nos rêves d’envol.
Au niveau inférieur, avec l’installationBallroom (2010),Kempinas met en scène une démonstration d’énergie presque déroutante pour les sens : des ventilateurs, ampoules de couleurs, bandes vidéo et feuilles miroitantes se mêlent en un tout compact d’éléments dansants. C’est là comme une sorte de « modulateur d’espace lumière » dans lequel le spectateur peut perdre toute orientation.
Zilvinas Kempinas est un magicien des éléments, qui associe le naturel et l’artificiel à la manière d’un ingénieur-orphiste.
Dans une oeuvre plus ancienne, Moon Sketch (2005), il avait déjà traité avec force le contraste entre facture et effet. À partir de matériaux extrêmement simples – un rouleau de carton dont l’intérieur est peint en noir, du ruban adhésif et un cadre de diapositive –, il avait créé là un instrument pour observer le ciel, mais fonctionnant toutefois comme un périscope : posé à seulement quelques millimètres devant un mur et tourné vers celui-ci, il permet de voir quelque chose qui ressemble à la lune et ses cratères dans la lumière pâle du firmament. En réalité, nous regardons un morceau de mur d’à peine cinq centimètres de diamètre, dont la texture, la couleur blanche et l’éclairage particulier rendent cette illusion possible. Il avait représenté le pavillon lithuanien à la 53e biennale de Venise avec « Tube »
.Rien n’est caché, tout est visible. Et pourtant, tous ces effets nous emmènent en des lieux où nos habitudes optiques doivent nécessairement s’interroger. Roland Wetzel, directeur du Musée Tinguely est commissaire de l’exposition qui a été réalisée en collaboration intime avec l’artiste. Publication
À l’occasion de cette exposition paraîtra en Août un ouvrage édité par le Christoph Merian Verlag, intitulé « Zilvinas Kempinas. Slow Motion », avec des contributions de Kestutis Šapoka se consacrant aux premières oeuvres de l’artiste ainsi que la scène artistique lithuanienne de l’époque et son évolution vers 1990, une autre de Karine Tissot sur les nouvelles oeuvres réalisées spécialement pour le Musée Tinguely ainsi qu’une préface de Roland Wetzel et une interview de lui-même avec l’artiste :
176 pages, 80 ill., édition allemande: et édition anglaise
Prix (librairie du Musée Tinguely) : 48 CHF Informations générales:
Horaires d’ouverture : tous les jours, sauf le lundi, de 11h à 18h Horaires spéciaux pendant la foire ART Basel : lundi – dimanche, 10 – 16 juin : 9h à 19h
Tarifs :
Adultes : 15 CHF
Scolaires, étudiants, apprentis, AHV, IV : 10 CHF Groupes (20 personnes au moins) :
10 CHF (par personne)
Enfants de moins de 16 ans : gratuit
Passmusée
texte presse photos et vidéos de l’auteur courtoisie du musée Tinguely
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Ateliers ouverts
Chez Bernard Latuner la vue sur les toits de Mulhouse est fantastique, sur l’aiguille du Temple St Etienne, on entend l’heure sonner.
Bernard prend des photos dans la presse de lieux en démolition ou très abîmés, il imagine peindre dessus une image de nature, ce bloc sortit de terre, et son retour à la nature. (retour de la nature à la nature) Il s’inquiète de du fait que l’homme veut transformer la nature en musée, en la domestiquant. Bernard Latuner
Bernard Latuner a convié Mathieu Husson aux pensées parallèles, il présente la maquette d’une palette en bois précieux d’acajou, provenant d’une forêt d’Amazonie péruvienne, clouée avec des clous dorés à la feuille d’or. Cette œuvre a été réalisée en résidence en Belgique.
C’est une œuvre militante pour s’élever contre la déforestation de l’Amazonie par les sociétés d’exploitation minière. Il aimerait revendre la palette aux enchères, afin de pouvoir reverser les fonds aux associations luttant contre la déforestation. Mathieu Husson
Parallèlement il y a un dessin d’un arbre qui repousse et des projets d’architectures utopiques pour des tours aux US voire même en Alsace.
Atelier Nomade
Cet atelier fonctionne comme une ruche où 7 photographes exposent et s’affairent.
Pendant l’année ils se réunissent à St Louis sous la houlette de Philippe Litlzer, pour échanger et confronter leurs idées, innovations et points de vue. On sent une belle cohésion entre eux.
Néophyte de l’histoire des appareils photos et de la photo en général, adepte du numérique, j’ai pris un grand plaisir, à les écouter exposer leur passion, leur manière de photographier, j’ai tenté de percer leurs secrets de prise de vue, les dispositions magiques qui restituent des images fantastiques. François Carbonnier
Ici on passe de l’appareil photo datant des Grecs de François Carbonnier, qui fonctionne sans pile, sans bouton, un petit trou laisse passer la lumière, puis il nous montre une chambre et un appareil qui fait des photos en noir et blanc avec une luminosité particulière, grâce à un film à sensibilité particulière, à Bernard Bay avec ses compositions originales en noir et blanc de carrefours, de voitures accidentées.
Bernard Bay
Renaud Spitz, (voir son album en ligne) absent ce dimanche montre des images très pures de bords de mer et de voyages au loin, dont on demeure curieux. Renaud Spitz
Puis il y a Jean Jacques Delattre dont les photos ressemblent à des peintures, Jean Jacques Delattre Sylvain Scubbi virtuose des prises de vue de la vitesse, des courses de vachettes comme si on y était. Marie Paule Bilgeravec sa vidéo visible aussi à la galerie Hors Champs.
Je crois que j’ai « raté » le 7eL.Georges. Une belle brochette d’artistes virtuoses de la photo, que je vous invite à suivre dans leurs expositions, collectives ou personnelles.
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Une gazette conçue comme une oeuvre d’art,
En ces jours de grisaille, ce menu rose, aux polices typographiques choisies, aux informations nombreuses, apporte le soleil dans nos assiettes et dans nos verres . Où la trouver ? Rien de plus simple : rendez-vous à l’Engel’s Coffee, à la Maison Engelmann,
15 rue de la Moselle, 68200 Mulhouse. Andrea Bon, le propriétaire vous y attend, pour vous proposer le meilleur, un café , importé d’Italie de l’entreprise Roen, où Sergio père avec son fils Enrico le torréfient au bord du lac de Garde. L’histoire de la torréfaction vous sera livrée en prime, si vous emportez et lisez l’édition spéciale de la Gazzetta.
Andrea Bon
En avant première de la Biennale de Venise, vous pouvez y déguster l’apéritif officiel de Venise : l’Aperosol, crée en 1919 par les frères Silvio et Luigi Barbieri à Vincenza, c’est un mélange de douceur et fraîcheur avec une légère touche d’amertume, une association addictive …., aussi appelé ordinairement ailleurs le Spritz, la recette est détaillée dans la brochure.
Le fin du fin, le jambon de San Daniele vient de la bourgade de San Daniele de la région du Frioul, d’une saveur et d’une texture incroyable,(vouspouvez me croire sur paroles…) il était longtemps monnaie d’échange avec l’empire vénitien et livré à la cour royale de Hongrie.
Qui dit café italien, dit glaces. Andrea Bon là encore offre le meilleur, biologique, artisanale et traditionnel, fabriqué dans notre ville, avec des matières premières comme les noisettes « Tonda Gentile del Piemonte » Pas d’OGM, 8 parfums fabriqués avec du lait pasteurisé « Schwarzwaldmilch » en provenance de Freiburg en Allemagne.
Pour être au goût du jour, l’Engel’s Coffee propose à ses visiteurs un menu participatifsur l’application Instagram, premier menu social , une première en Alsace.
Photographiez, commentez Postez. (à télécharger l’application sur vos smartphones et autres Iphones)
La rédaction et composition de la Gazzetta del Caffé a été confiée à Julien Di Giusto,(julien@marsrouge.com) et son agence Mars Rouge. Julien Di Giusto et Andrea Bon
Cette Gazzetta éditée à 3000 exemplaires est gratuite et peut être emportée, pour y lire toutes les informations et l’histoire des produits choisis avec soin par Andrea Bon, lors d’une visite pour un petit déjeuner, déjeuner, brunch et +… A l’Engel’s Coffee.
N’oubliez pas de consultez le plan du tram au dos de la Gazzetta, une surprise vous y attend …
En résumé, enseigne à consonance british, produits bio italiens (les meilleurs) accueil chaleureux, technologies actuelles. Espace Engelmann
photos de l’auteur
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A partir d’un album familial « cahier 1941 » elle construit des pièces en consultant les médias, de la période 2001 à 2013. Elle nous confronte avec les horreurs de la guerre, afin que nos conscience n’oublient rien.
Elle simule des ready made, en reproduisant des documents d’époque, en réécrivant à la main des articles de presse (11 septembre 2001) de journaux de la période concernée, en exposant des photos de masques à gaz etc …une vidéo, des maquettes.
Son désir « agir avec lenteur » dans cette période d’Ipad et d’immédiateté,
elle veut conserver les informations et archiver les documents, en les examinant au plus près.
Elle oeuvre comme une tisseuse d’évènements et de reconstitution de souvenirs, en s’inspirant de divers supports, en espérant conjurer les
horreurs de la guerre.
Marie Paule Bilger 11 septembre 2001
« Je me suis particulièrement intéressée à ce « corps social » et à cette masse dont Elias Canetti décrit si bien sa puissance de révolte ».
MP Bilger
Marie Paule Bilger
Une cabine de visionnage projette une vidéo « Springs » (lien vers) décrivant son cheminement
photos de l’auteur
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