Le musée des Beaux Arts de Mulhouse expose jusqu’au 3 novembre 2013 Roux et rousses – photographies de Geneviève BOUTRY Roux et Rousses – Geneviève Boutry BA Mulhouse
Après une carrière de comédienne et de violoncelliste, Geneviève Boutry se consacre depuis 1986 à la photographie. Mais son passé théâtral marque son travail artistique puisque beaucoup de ses photographies sont « mises en scène » ou suggèrent un univers onirique, comme sa série des « Métamorphoses ». Roux et Rousses Geneviève Boutry
En 1988 elle avait déjà proposé une exposition sur la thématique des roux et des rousses mais avec des œuvres qui suggéraient un monde baroque, presque surréaliste. Plus de vingt ans après, elle revient sur ce sujet pour rendre encore hommage aux roux et rousses car selon elle les mentalités n’ont pas évolué. Ses portraits proposent d’ouvrir le débat sur la différence et le « racisme » qui peut en découler. Roux et Rousses Geneviève Boutry « Ce thème de la rousseur est un thème universel et fédérateur car il parle de la minorité et de la différence. ( 2 % dans le monde) Il traite également de l’exclusion. Les roux se sentent bien ensemble mais souvent sont appréhendés comme une caste à part. Ils exercent à la fois fascination et répulsion ». Geneviève Boutry Geneviève Boutry a une vraie peau de rousse et en arbore la chevelure …
Une cinquantaine de photographies argentiques sont exposées. Des portraits « sérrés » qui captent l’intériorité de chaque personne côtoient des portraits « mis en scène » en fonction de l’histoire personnelle de chacun et de la magie de l’instant présent. Le décor est souvent la nature, thème cher à Geneviève Boutry qui révèle fort bien la couleur rousse.
Le choix du cadrage s’effectue à la suite d’échanges entre l’artiste et ses modèles (qu’elle aborde dans la rue ou les bistrots) qui deviennent pour beaucoup « presque de la famille » tant les rencontres ont été riches. C’est aussi pour cela qu’un film témoignage participe à l’exposition, où certains parlent de leur rapport à la rousseur.
Geneviève Boutry raconte avec bonheur son démarrage dans les arts plastiques et la photo en particulier avec les : Dames-pipi
C’est une aventure qui a commencé à Bruxelles en 1986 et qui s’est poursuivie jusqu’en 1988 “ Je suis descendue dans les coulisses du monde. Je suis allée voir celles qu’on ne voit généralement pas, celles sur qui on ne s’attarde pas, à qui on veut échapper surtout ”. Je me suis retrouvée actrice et observatrice de ces femmes qui me faisaient découvrir leurs passions et leurs fantasmes.
Genevive Boutry avait invité au vernissage ses modèles, qu’elle avait rencontré un peu au hasard, par le bouche à oreille, et les DNA, essentiellement de notre région l’Alsace, mais aussi dans les Vosges. Cela a occasionné un spectacle d’une multitude de dégradés de roux et de rousses, de tous âges
Un livre sera publié sur le sujet en 2014.
Elle est passé des photos couleurs, au noir et blanc, puis retour à la couleur craquelée, qui va jusqu’à l’abstraction, en 3 ans. Xavier Fauche et Maryelle Kolopp – exposition les Roux et les Rousses de Geneviève Boutry, musée des BA de Muljouse
On pouvait y cotoyer des personnalités telles que Xavier Fauche, auteur de : Roux et rousses : Un éclat très particulier ainsi que Rouquins, Rouquines.
et Maryelle Kolopp, qui a écrit une thèse : les Roux : Mythes et Réalités.
Cette exposition fait partie de l’édition 2013 de « Photographes en Alsace ».
En écho à cette exposition, le Musée des Beaux-Arts propose un accrochage spécifique d’œuvres de ses collections représentant des roux et des rousses, dont de magnifiques portraits de Jean-Jacques Henner, mais aussi des toiles de Luminais, Benner etc.
Jean Jacques Henner La Frileuse 1904
Jean Jacques Henner était le peintre des rousses et roux par excellence, voir l’exposition de Francis Alÿs des Fabiola à Bâle par le Schaulager.
Jeudi 17 octobre 18 h 30 – Conférence
« De la rousseur dans l’art » par Joël Delaine, conservateur du Musée des Beaux-Arts de Mulhouse
20 octobre 14 h prises de vue
Geneviève Boutry invite toutes personnes rousses de Mulhouse et d’ailleurs à se faire photographier. Seule nécessité posséder une adresse mail pour recevoir le cliché. 15 h lecture vivante « les rouquins » de Jean laude Grumberg 15 h 30 points de vue
l’artiste invite les blonds, bruns et roux à débattre du sujet : être roux aujourd’hui ?
Photos de l’auteur
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Pour ses 20 ans, la Filature de Mulhouse a organisé une grande fête.
Dans la galerie, l’invité est le photographe Olivier Roller jusqu’au 27 octobre 2013. Olivier Roller et Robert Cahen
Après des études de droit et de sciences politiques, Olivier Roller devient le photographe spécialisé dans le portrait d’hommes et de femmes de pouvoir.
Le pouvoir est ce vieux rêve de défier le temps, sachant que le temps sera plus fort *
Il propose une fresque photographique, décrivant le pouvoir en ce début du 21e siècle, par les individus qui l’incarnent. Une série de portraits où se mêlent politiques, financiers, publicitaires, intellectuels, acteurs ou encore empereurs romains ; mais aussi sa mère, symbole du pouvoir familial, et lui-même, dans des autoportraits qui explorent la relation du photographe à son modèle. Un travail sur l’incarnation du pouvoir, sa pérennité, sa décadence, sa transmission, sa finalité dérisoire et vaine.
Tout visage est un théâtre des apparences Et le pouvoir est par excellence la représentation *
Il est fasciné par les gens de pouvoir, qu’il peut observer lorsqu’il les photographie. Il pense qu’ils imaginent inconsciemment qu’à travers leur action, ils marqueront l’histoire, qu’ils ont la peur de la mort, plus développée que chez le commun des mortels. Il trouve cela profondément humain.
Lui même avoue qu’il prend le pouvoir sur ses modèles, puisqu’il se place sur ses photos, à côté de son modèle, avec son crâne rasé et son regard halluciné, comme une signature.
2 vidéos permettent de voir de quelle manière l’artiste approche et apprivoise ses modèles afin d’en révéler le meilleur et le plus vrai d’eux-même, lorsqu’ils ont grimpé jusqu’à son studio. Il les dépouille de leurs oripeaux, pour les rendre au naturel. Photo de la photo d’Olivier Roller avec Bernard Henri Levy
Une vidéo de de François Hollande, (autorisation d’Olivier Roller) montre en 2 minutes 30, comment il maîtrise son modèle, homme de pouvoir par excellence, dont le temps est minuté, qu’il magnifie. Il montre aussi, ceci en 30 mn la confection, telle une parade de séduction, en paroles, par gestes, pour aboutir au portrait de Mercedes, femme de pouvoir. Tous les hommes lorsque vous les avez en face de vous, sont soumis à mon cadre humain, je leur parle (beaucoup), je les touche, ainsi il montre un autre aspect de la personne publique.* photo de la photo d’Olivier Roller
Ils sont 7, symbole d’esprit, de connaissance, d’analyse, de recherche, les photographes de l’Atelier Nomade, exposent sous le commissariat de Paul Kanitzer, qu’on ne présente plus. C’est la galerie Hors Champs, rue Schlumberger à Mulhouse qui leur permet ce déploiement, jusqu’au 29 septembre.
C’est une association informelle d’amis, amateurs passionnés par le même « objectif » cela va de soi, l’appareil photo. Ils se réunissent de temps en temps pour confronter leurs recherches, leurs expériences, chacun ayant une particularité bien personnelle.
La plupart proposent le noir et blanc, témoignage social, humaniste et questionnement citoyen. Ce qui donne une belle cohérence entre les différents sujets présentés.
Bernard Bay « quiet people in towns »
Pour ce tirage en numérique le Mulhousien n’est pas allé, très loin, à la recherche des lieux de vacances et de loisirs en milieu urbain, il a immortalisé des personnages calmes, sans violence, selon son goût.
Pascal Bichain “photophone”
Une photo par jour avec son téléphone
sous le titre « Photophone ». 112 photos dont 366 ont été tirées, pour une année bissextile, au rythme d’une photo par jour pendant un an, il a construit une manière de journal intime en noir et blanc. C’est une lassitude de la complexité des appareils photos qui l’a amené à utiliser son téléphone, un challenge intéressant.
François Carbonnier « Sténopés-0613 »
Technique photographique ultra simple, un boîtier, un trou, pas de pile, pas de viseur, il retourne aux origines de la photographie et propose notamment des paysages vus sous des angles inattendus. Maniéré mais passionnant,
il a photographié des endroits de Mulhouse, avec des effets très particuliers, qu’il nous propose de reconnaître.
Une série sur le jeu, des joueurs dans leur distractions quotidiennes, leur addiction. Pendant quelques heures dans un café proche d’une gare à Lyon, il a observé des joueurs. Unité de temps et d’action, où la couleur rouge souligne l’intensité.
Luc Georges « l’attente »
Longtemps il a donné son regard à la pub.
Son reportage sur la vie des gens, est un travail de mémoire. Aujourd’hui, c’est le social qui le passionne. « L’attente » ou des portraits d’habitants dans un immeuble promis à la démolition.
Sylvain Scubi « Strasbourg mai 2012 »
Il fut de la première édition de «PenA». Traversant la vie comme un baroudeur, il aime être «dans les gens» ainsi dans «Strasbourg, mai 2012», une manifestation de gauche.
En noir et blanc, surgit du hasard, dans la bonne tradition française, sur le vif, spontané, à la Cartier Bresson.
Renaud Spitz « Cambodge S21 »
Une série Sortie de sa photothèque, de 76/79, un musée de la prison.
Le Cambodge est un pays superbe mais c’est aussi une terre marquée par les terrifiants Khmers rouges. « Cambodge S21 » ou le retour dans une ex-prison de sinistre mémoire, cela nous ramène aussi à Ai WeiWei. Ils seront tous au Lézard de Colmar à partir du 14 septembre.
Jusqu’au 29 septembre
Galerie Hors Champs, 14 rue Schlumberger
68200 Mulhouse
du mercredi au samedi de 13 h 30 à 18 h 30 que les photographes me pardonnent mes photos d’amateur
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Un homme bleu, sur un fond d’or, courant après un objet perdu que l’on sent qu’il n’atteindra jamais. Deuxième séquence : Technique du coup d’état.
C’est la réhabilitation de l’image dans le christianisme par les philosophes et les théologiens, qui lève la malédiction platonicienne. BHL nous présente quelques Sainte Véronique, icône acheiropoieta, dont celle de Pierre et Gilles, créée spécialement pour l’exposition. Il en a assemblé une profusion (oeuvres religieuses et profanes) Troisième séquence : la Voie Royale.
La peinture a pris sa revanche sur la philosophie à laquelle elle passe le relais.
La vérité de l’être est présentée par la peinture, l’art est la vraie philosophie.
Des textes de philosophie voisinent avec les masques de James Ensor et le Communicator n° 4 de Marina Abramovic, ou encore les libraires aveugles de Gérard Garouste, les Cène, les crucifixions, qui avec bonheur sont raisonnablement éloignées l’une de l’autre pour donner à chacune son importance. Marina Abramovic – The Communicator (n° 4) 2012 tête en cire avec des pierres de cristal de quartz piédestal en verre, Gallery Lia Rumma Quatrième séquence : Contre-Être.
Une oeuvre d’Anselm Kiefer, « Alkahest », elle aussi spécialement créée pour l’exposition pour illustrer ce propos. Oeuvre géologique autant que philosophique, ou les éléments font allusion aux alchimistes, avec la balance du dosent le sel et le sulfure. BHL fait allusion dans son texte à Faust et devine la silhouette de Nietzsche, dans la partie gauche de la toile. Faust qui transforme le plomb en or, ou l’or en argent, il transmue tous les éléments. C’est une toile sublime, devant laquelle les visiteurs passent dans la regarder. (du moins lors de ma visite)
Portraits et sculptures de quelques philosophes, (De Chirico, les philosophes grecs, André Masson le portrait de Goethe, Genetic Moment de Barnet Newman.
Que fait-on avec le temps , Roman Opalka en a dénombré l’écoulement, jusqu’au dernier nombre 5607249, jour de son dernier soupir. Anselm Kiefer, Alkahest 2013, huile, émulsion, acrylique, gomme-laque, charbon, sel et métal sur toile, galerie Thaddeus Ropac
Cinquième séquence : Tombeau de la philosophie.
La place laissée vacante par la philosophie, c’est l’art qui l’occupe. La peinture par les artistes met en scène le cadavre de la philosophie.
Magritte “les vacances de Hegel” Une suite de toiles et sculptures avec des cadavres : Efficiency Men de Thomas Schütte, Walking for the Liberation de Paul Delvaux, l’enfer des frères Chapman, puis dans la cour Giacometti, incongrue : Merci Dream, la Pièta de Jan Fabre, impressionnante à Venise, dans la Nuova Scuola Grande di Santa Maria de la Misericordia. Les chaussures d’Abdel Andessemend : les Chemins qui ne mènent nulle part. La Datcha, propriété d’Edouardo Arroyo, où Louis Althusser est présenté sur le seuil, Levy Strauss assis, Lacan debout en noeud papillon, Foucault, caressant son crâne chauve, Roland Barthes (attention Nagui et Sarko) présentant les petits fours à ses invités, que l’on devine en grande discussion et réflexion. BHL nous apprend que le tableau est une charge contre les cinq, de leur pensée coupée du monde, frileuse. Colère contre les penseurs, fureur contre l’intelligence et son emphatique inutilité. La Datcha collection particulière Sixième séquence : La revanche de Platon.
La situation s’inverse, la contre-offensive, sinon, de la philosophie, du moins du discours et du concept répondant à l’agression, tentant de reprendre le terrain perdu, en repartant à l’assaut de l’art.
En premier lieu, la contre-attaque de Duchamp avec tous ses suiveurs, puis le monochrome, certaines oeuvres se réduisent à un simple énoncé.
Les directives de Guy Debord. Septième séquence : Plastèmes et philosophèmes.
Termes inconnus que j’ai tenté de trouver dans un dictionnaire (google)
Aussi je résume ce que j’ai lu et tenté de comprendre.
Les artistes n’ont attendu personne pour se libérer et surtout pas un philosophe, ni inversement, pour les philosophes.
Car il reste, une dernière configuration, ancienne et moderne, archaïque et contemporaine, qui voit art et philosophie, dans leurs positions respectives, se complétant parfois et travailler ensemble.
Les sacs en plastique de Kader Attia, vides, qui furent pleins, fantomatiques et portant l’empreinte de ce dont les a vidé, témoin de la misère du monde. Kader Attia
En résumé c’est un va et vient entre art ancien, moderne et contemporain ; entre une crucifixion de Bronzino et de Basquiat ; une Sainte Véronique du XV° siècle et sa réinterprétation par Picabia ou Jim Dine ; entre un tableau de Paul Chenavard prétendant illustrer Hegel et une autre de Joseph Kosuth prétendant, lui, dépasser et prolonger l’hégélianisme, tel est le principe d’une exposition qui pourra se lire comme un grand récit de l’âme et dont le narrateur ne fera mystère ni de la subjectivité de ses choix, ni de ses éblouissements., une exposition qui demande à ce que l’on s’y attarde.
Dans une série de courtes vidéos, filmées par Bernard-Henri Lévy, on devrait voir des artistes contemporains (entre autres : Marina Abramovic, Miquel Barceló, Olafur Eliasson, Alexandre Singh, Huang Yong Ping, Jacques Monory, Anselm Kiefer, Gérard Garouste, Kehinde Wiley, Maurizio Cattelan, Zeng Fanzhi ou Enrico Castellani) lire une page de philosophie (Platon, Hegel, Schelling, un fragment du Talmud, etc.). Noir et blanc. Artiste face caméra. Lieu de son choix. Ces films, à la fois pierres de soutènement et mouvement de l’esprit, portent par leur parole une autre forme de souffle aux côtés de celui des oeuvres.
Elles ne fonctionnaient pas lors de mon passage, dommage.
Jusqu’au 11 novembre 2013 photos de l’auteur courtoisie de la Fondation Maeght
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“L’exposition Abstraction Américaine présentée à la Fondation Fernet-Branca rassemble les œuvres de sept artistes majeurs de la scène artistique américaine du vingtième siècle, sept maîtres de l’abstraction dont certains restent pourtant méconnus du grand public européen : Hans Hofmann (1880-1966), Jack Tworkov (1900-1982), Charles Pollock (1902-1988), Adolph Gottlieb (1903-1974), David Smith (1906-1965) Richard Pousette-Dart (1916-1992), et Sam Francis (1923-1994). Sam Francis
Ces sept artistes, présentés pour la première fois ensemble, ont non seulement l’abstraction pour point commun, mais le chemin de leur vie et de leur œuvre témoignent de croisements permanents. Qu’ils aient – ou non – été membres reconnus du groupe des Expressionistes Abstraits ou du mouvement du « Color-field » n’est pas déterminant car leurs œuvres respectives témoignent avec verve de ces courants majeurs et du foissonnement artistique ambiant auquel ils ont participé. Afin d’élargir la perception de leurs identités artistiques, l’exposition n’entend pas se fixer de cadre historiographique trop étroit ; elle cherche à montrer la pertinence de leurs démarches singulières, l’éloquence d’une autre abstraction américaine. Réunissant un ensemble d’œuvres exceptionnelles, issu des fondations éponymes et collectionneurs, cette exposition est l’occasion d’exposer des artistes importants, dont certains sont ici présentés pour la première fois en France – bien qu’ils se trouvent déjà, depuis de nombreuses années, dans des collections et des musées prestigieux.
L’exposition a pris le parti d’une présentation chronologique en sept monographies consécutives dont chacune rassemblera des œuvres contextualisées par des photographies, des écrits et une documentation souvent inédite. Au fil d’une centaine d’œuvres, Abstraction Américaine propose de véritables découvertes, des rencontres intimistes et personnelles avec ces artistes et une façon de renouer avec l’abstraction américaine par un autre biais de son histoire.
Enfin, pour indiquer le chemin qui s’ouvre désormais, ainsi que pour rendre hommage à l’un des artistes qui prépara le terrain au Pop Art américain, l’exposition s’achève sur une œuvre emblématique de Robert Rauschenberg (1925-2008) : son « Art Car » qu’il conçut en 1986 pour BMW. Rauschenberg fut l’un des premier à utiliser les travaux d’autres artistes, ce qu’il fit par l’intermédiaire de techniques photographiques en permettant la projection sur la voiture. De ce véhicule, Rauschenberg a dit : « Les musées mobiles me semblent constituer une bonne idée. Cette voiture est l’accomplissement de mon rêve. » Robert Rauschenberg « Art Car » 1986
Cette exposition n’aurait pas été possible sans la collaboration des fondations et familles des artistes représentés : The Renate, Hans & Maria Hofmann Trust ; The Estate of Jack Tworkov ; The Charles Pollock Archives ; The Adolph & Esther Gottlieb Foundation ; The Estate of David Smith ; The Estate of Richard Pousette-Dart ; The Sam Francis Foundation, Margaret & Augustus Francis. Que soient également remercié BMW ainsi que les collectionneurs qui ont eu la gentillesse de prêter leurs œuvres et l’american contemporary art GALLERY de Munich (Allemagne). Commissaire invité : Otto Hübner. Coordination : Francesca Pollock.
Un catalogue illustré est édité à l’occasion de cette exposition avec un texte de Kirstin Hübner. »
La Fondation Fernet-Branca organise différentes visites guidées tout public deux dimanches par mois dans le cadre de l’exposition « Abstraction Américaine » visiteguideeffb@hotmail.fr ou 03 89 69 10 77
Margaret Francis épouse de Sam Francis, ansi que Augustus Francis exposent leurs oeuvres parallèlement au 2e étage de la Fondation.
Pour la première c’est une profustion de couleurs, de fleurs, elle a intitulée son exposition :
“L’exposition Abstraction Américaine présentée à la Fondation Fernet-Branca rassemble les œuvres de sept artistes majeurs de la scène artistique américaine du vingtième siècle, sept maîtres de l’abstraction dont certains restent pourtant méconnus du grand public européen : Hans Hofmann (1880-1966), Jack Tworkov (1900-1982), Charles Pollock (1902-1988), Adolph Gottlieb (1903-1974), David Smith (1906-1965) Richard Pousette-Dart (1916-1992), et Sam Francis (1923-1994).
Ces sept artistes, présentés pour la première fois ensemble, ont non seulement l’abstraction pour point commun, mais le chemin de leur vie et de leur œuvre témoignent de croisements permanents. Qu’ils aient – ou non – été membres reconnus du groupe des Expressionistes Abstraits ou du mouvement du « Color-field » n’est pas déterminant car leurs œuvres respectives témoignent avec verve de ces courants majeurs et du foissonnement artistique ambiant auquel ils ont participé. Afin d’élargir la perception de leurs identités artistiques, l’exposition n’entend pas se fixer de cadre historiographique trop étroit ; elle cherche à montrer la pertinence de leurs démarches singulières, l’éloquence d’une autre abstraction américaine. Réunissant un ensemble d’œuvres exceptionnelles, issu des fondations éponymes et collectionneurs, cette exposition est l’occasion d’exposer des artistes importants, dont certains sont ici présentés pour la première fois en France – bien qu’ils se trouvent déjà, depuis de nombreuses années, dans des collections et des musées prestigieux.
L’exposition a pris le parti d’une présentation chronologique en sept monographies consécutives dont chacune rassemblera des œuvres contextualisées par des photographies, des écrits et une documentation souvent inédite. Au fil d’une centaine d’œuvres, Abstraction Américaine propose de véritables découvertes, des rencontres intimistes et personnelles avec ces artistes et une façon de renouer avec l’abstraction américaine par un autre biais de son histoire.
Enfin, pour indiquer le chemin qui s’ouvre désormais, ainsi que pour rendre hommage à l’un des artistes qui prépara le terrain au Pop Art américain, l’exposition s’achève sur une œuvre emblématique de Robert Rauschenberg (1925-2008) : son « Art Car » qu’il conçut en 1986 pour BMW. Rauschenberg fut l’un des premier à utiliser les travaux d’autres artistes, ce qu’il fit par l’intermédiaire de techniques photographiques en permettant la projection sur la voiture. De ce véhicule, Rauschenberg a dit : « Les musées mobiles me semblent constituer une bonne idée. Cette voiture est l’accomplissement de mon rêve. »
Cette exposition n’aurait pas été possible sans la collaboration des fondations et familles des artistes représentés : The Renate, Hans & Maria Hofmann Trust ; The Estate of Jack Tworkov ; The Charles Pollock Archives ; The Adolph & Esther Gottlieb Foundation ; The Estate of David Smith ; The Estate of Richard Pousette-Dart ; The Sam Francis Foundation, Margaret & Augustus Francis. Que soient également remercié BMW ainsi que les collectionneurs qui ont eu la gentillesse de prêter leurs œuvres et l’american contemporary art GALLERY de Munich (Allemagne). Commissaire invité : Otto Hübner. Coordination : Francesca Pollock.
Un catalogue illustré est édité à l’occasion de cette exposition avec un texte de Kirstin Hübner. »
La Fondation Fernet-Branca organise différentes visites guidées tout public deux dimanches par mois dans le cadre de l’exposition « Abstraction Américaine ». visiteguideeeffb@hotmail.fr ou 03 89 69 10 77 Margaret Francis, épouse de Sam Francis, ainsi qu’Augustus Francisexposent parallèlement. Magaret Francis devant la photo de Sam Francis Extrait d’une interview réalisée par Francesca Pollock pour le catalogue de l’exposition :
« Quels artistes vous ont-ils influencée dans ces jeunes années ?
À vrai dire, essentiellement Turner. Jamais je ne renoncerai à mon amour de Turner. J’adore tout simplement Turner. Parmi les peintres modernes, il y avait Sam [Francis] et Helen Frankenthaler. De nos jours, je suis passionnée par Emile Nolde […] En musique, je dirais Ralph Vaughan Williams, Lark Ascending. Ce morceau est exactement ce que j’entends créer dans mes toiles. Je veux qu’un tableau procure aux gens de la joie et un sentiment de paix ; tel est mon rôle. Créer de la sérénité et de la beauté – et dans ce but, l’atmosphère est une nécessité.
Margaret Francis, vous avez intitulé cette exposition à Saint-Louis Lumière naturelle ; pouvez-vous me dire comment cette exposition s’insère dans votre vie d’aujourd’hui ? La chance d’exposer à Saint-Louis est pour moi tout à fait captivante. Je déborde absolument d’une énergie de nature à m’amener à réaliser les plus beaux tableaux dont je suis capable. Quand je suis entrée dans cet espace, j’ai en fait été plus séduite encore, car je peux y visualiser mes tableaux et me former une idée de l’intérêt du public de Saint-Louis : la connexion s’est faite. J’ai maintenant mon public présent à l’esprit, j’ai le lieu, et j’ai l’objectif d’apporter de la beauté et de la sérénité à Saint-Louis. Voilà au fond ce dont il s’agit véritablement. Lumière naturelle, en fait – j’étais en train de regarder mes toiles : il s’y agit avant tout de lumière. Quand on regarde un Turner, on voit de la lumière dans le ciel. Quand on regarde un Monet, la lumière se réfléchit dans l’eau. Ces peintres ont créé de la beauté ; ils sont tous préoccupés de lumière. La lumière est à mes yeux un vaisseau renfermant ce qui est serein, les émotions spirituelles ; que le sujet soit une rose, ou un paysage, ou une marine, il s’agit d’abord d’en faire le portrait. Tout le monde en a besoin. » Magaret Francis
Ce sont exactement les références auxquelles on pense lorsque l’on voit les toiles de Margaret Francis, une profusion de couleurs et de fleurs.
Extrait d’une interview réalisée par Francesca Pollock pour le catalogue de l’exposition.
« Augustus Francis est peintre – peintre élevé dans l’héritage de l’abstraction : sa vie entière s’est déroulée à cette lumière. Fils de l’Expressionniste Abstrait Sam Francis, il a été entouré par l’art abstrait dès ses plus jeunes années. L’abstraction a défini sa manière de voir ; il lui est difficile, si on le lui demande, de déceler le sujet d’un tableau cubiste ou futuriste, du fait que son œil détecte les couleurs et les formes des compositions avant toute figuration. La peinture abstraite lui vient naturellement et il a toujours peint de manière abstraite. Ses tentatives dans d’autres directions l’ont toujours ramené à l’abstraction. Il s’est un jour essayé à la photographie, pour se retrouver à choisir des éclats de peinture sur un mur afin de réaliser une composition abstraite. Par bien des côtés, l’abstraction définit sa manière de voir le monde, qui est pour lui avant tout constitué de paysages de couleurs et de formes. Son exposition de toute une vie à l’abstraction a conditionné son œil à voir la peinture abstraite comme peu d’autres en sont capables – avec pour résultat qu’il l’estime trop aisément comprise. »Augustus Francis
Augustus Francis – Lacrimosa opus 10 2012 Extrait du texte du catalogue accompagnant l’exposition :
« Augustus Francis : un héritage abstrait » de Christopher T.
Green.
C’est absolument flamboyant Jusqu’au 22 septembre 2013
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Pour ma visite de l’exposition Penone dans les jardins de Versailles, j’ai eu droit aux grandes eaux, sans avoir réservé et choisi le spectacle. En effet le ciel était ombrageux, la pluie battante, le sable mouvant, les flaques d’eau se confondaient avec la surface des bassins par endroit. Cela teintait le tout d’un romantisme à la Gaspard Friedrich.
Figure historique de l’Arte Povera (biennale de Venise 2007 – pavillon d’Italie) Giuseppe Penone, commence un parcours à la fin des années 60.
L’Arte Povera, est le désir de redéfinir les conventions de l’art après les guerres, une nécessité de changer, il n’a pas de structure muséale, mais une très forte idée mentale. Ce courant réunissait des artistes italiens, qui à partir de la fin des années 60 voulaient renouveler le rapport aux matériaux et inventer de nouveaux langages visuels. Ils cherchaient aussi à proposer une autre lecture du paysage qui se traduira par des oeuvres étroitement imbriquées dans les éléments naturels.
Issu d’une famille de Sculpteurs, encouragé par celle-ci, il trouve plaisir à travailler le bois, les arbres, matière parfumée, travail agréable.
« L’arbre est une forme extraordinaire de sculpture, c’est une forme qui fossilise dans sa structure son vécu, c’est une nécessité vitale. Les arbres sont une matière, un être qui fige sa propre existence dans sa structure. » (Penone).
C’est par la technique de la fusion que Penone a connu le bronze. Elle est très liée au monde végétal y compris par sa couleur. L’arbre et le corps sont au centre de son œuvre, auquel il a joint le marbre pour l’occasion, entre minéral et végétal.
Arbre en bronze, matériau idéal pour fossiliser le végétal et synthétiser le paysage.
Invité par Catherine Pégard, présidente du Château de Versailles, il prend la succession de Jeff Koons, Bernar Venet, Takashi Murakami, Xavier Veilhan,Joana Vasconcelos.
Il avait acheté des arbres après la tempête de 99 à Versailles, dont un cèdre. Il tente de retrouver l’arbre à l’intérieur de l’arbre, Il taille le tronc pour faire apparaître le jeune arbre sculpture exposée dans le château –« Albergo Porta – Cedro » –
» Entre écorce et écorce est issu de l’un des deux troncs de cèdres de Versailles que j’ai récupérés après la tempête de 1999. le bois était malheureusement pourri. L’écorce par contre était magnifique. J’en ai relevé l’empreinte et j’ai réalisé cette oeuvre composée de deux écorces en bronze suffisamment écartées l’une de l’autre pour permettre à un arbre, vivant celui-ci, de pousser entre elles. Dans cet espace d’environ 3 m sur 1,50 m, on est à l’intérieur du temps de croissance de l’arbre. On peut imaginer qu’il va l’occuper entièrement. C’est un espace futur, qui sera aussi un espace de mémoire »,
c’est une des premières pièces que l’on voit lors du parcours dans le parc. Des troncs entrecoupés, dorés à l’intérieur complètent l’ensemble » Espace de Lumière »
Cela a débuté par un choix théorique et pragmatique des œuvres, en commun avec Alfred Paquement commissaire de l’exposition.
Un ensemble d’œuvres étaient prêtes pour l’exposition, disponibles. Une 20e en tout, dont 3 dans le musée, réparties entre le château et les jardins selon l’axe de la Grande perspective et une forêt dans le bosquet de l’Etoile (7). Elles rythment le Jardin en utilisant l’espace dans le respect du travail de Le Nôtre.
Il affirme ne pas produire une œuvre en fonction du lieu, cela l’a obligé à réfléchir à la manière de les installer et de les intégrer dans le parc.
« Une oeuvre n’a pas une fonction de décor, mais doit avoir une autonomie, avec une vie et une nécessité autre. Il peut arriver qu’un lieu peut suggérer une œuvre, mais les motivations sont déjà là avant cette possibilité. Versailles est plus forêt que jardin à la française. ( !) Le Nôtre entre dans la forêt, cette nature a une dominance, souligne la fragilité de l’homme par rapport à la nature. » GP.
Leur sont associées, des « Anatomies » de marbre blanc de Carrare, sorte de stèles hautes que Penone a découpées et en a dégagé les nervures, comme pour une eau forte. en cherchant les veines de l’arbre dans le marbre, bloc de 20 tonnes, travaillant et mis en évidence les veines. Elles jouxtent un tapis de marbre, comme un contrepoint sculptural au travail de Lenôtre, composé de 64 plaques gravées. Au dessus une colonne de marbre sur laquelle par une procédé informatique, ont été reproduites les nervures des dalles. Ceci pour donner l’illusion de ce qui donne le nom à l’œuvre « le Sceau » encadré par les 2 rangées d’ « Anatomies » c’est absolument sublime de luminosité.
En ce jour de pluie, les rares visiteurs du parc, passent d’un pas précipité, sans y jeter le moindre coup d’œil, plus intéressés par les les sculptures d’époque du parc.
Dans le grand axe les sculptures sont distantes les unes des autres. En descendant on trouve 3 bronzes, l’arbre foudroyé dont la blessure a été dorée, puis un arbre sur lequel il a posé des pierres, puis enfin celui qui est à l’envers, dont les racines présentent les feuilles, comme un petit oiseau mouillé et perdu dans ce ciel nuagueux.
Le Bosquet de l’Etoile, lieu singulier, n’a pas de perspective pas de vue sur le château, c’est un lieu de l’intimité. C’est un ensemble de 7 arbres, dont un en lévitation.
Son travail est une réflexion sur la sculpture, et non pas de relation à la nature. Le Corps est élément central de travail, le souffle, pour voir une sculpture il faut se déplacer, il faut du temps, le désir de partager avec les gens. La nature mise en rang et domestiquée, les jardins palpitent et respirent. C’est un condensé du rapport entre la nature et l’art, Le dialogue avec Versailles, semble naturel. parfaitement intégré avec l’architecture du château. Quelle que soit sa dimension, un arbre a une présence, une force qui lui est propre, qui souligne le force d’attraction de la lumière et de la gravité, l’arbre est entre ces 2 éléments, dans un arbre il n’y a pas de branche inutile. Ce qui est sec ou mort est mémorisé dans le bois.
De la vitalité de la matière, les grands alliés sont les jardiniers, dans le respect de la structure de Le Nôtre, elle est en cohérence avec le lieu.
Les œuvres de l’exposition sont pérennes, entre minéral et végétal. À l’heure des révolutions technologiques Giuseppe Penone est un sculpteur qui reste attaché aux matériaux naturels : bois, pierre, marbre… . Il fait vivre ces matières, en extrait l’essence, instaure ainsi le dialogue qui lui est cher entre nature et culture. Ses oeuvres de grandes dimensions s’inscrivent dans les jardins dessiné par Le Nôtre comme des ponctuations nouvelles qui y trouvent une juste place, en subtile harmonie avec ce site prestigieux, en cohérence avec le lieu.
Jusqu’au 2 octobre 2013
Jusqu’ au 27 octobre 2013, la Fondation Cartier pour l’art contemporain vous invite à découvrir le sculpteur australien Ron Mueck qui présente ses œuvres émouvantes et troublantes, marquant son grand retour institutionnel en Europe. Ron Mueck masque
Après le succès de 2005 à la Fondation Cartier, cette nouvelle exposition personnelle est la plus complète et la plus actuelle de la production de l’artiste. Elle dévoile notamment, outre six œuvres récentes, trois sculptures réalisées spécialement pour l’exposition. Ces œuvres, révélées dans l’intimité de leur création à travers un film inédit, réaffirment toute la modernité d’un art à fleur de peau, aussi puissant qu’évocateur. La découverte exceptionnelle d’une œuvre rare et secrète.
Vivant à Londres, Ron Mueck a exposé dans les musées du monde entier, au Japon, en Australie, en Nouvelle Zélande et au Mexique. Son exposition à la Fondation Cartier est un événement d’autant plus exceptionnel que les opportunités de voir ses œuvres sont extrêmement rares. Travaillant lentement dans son atelier londonien, il fait du temps un élément privilégié de sa création. Ses figures humaines, réalistes à l’excès, mais qui jouent sur des changements d’échelle surprenants, demeurent aussi éloignées du naturalisme académique que du pop art ou de l’hyperréalisme. Trois nouvelles sculptures dévoilées au public pour la première fois. Donnant à voir deux adolescents dans la rue, une mère avec son bébé et un couple sur la plage, elles sont autant d’arrêts sur image sur une relation entre deux êtres, saisis dans un moment à la fois ordinaire et intrigant. La précision des gestes, l’exactitude de la chair, la souplesse soupçonnée de l’épiderme leur donnent toute l’apparence de la réalité. Cette obsession du vrai témoigne, chez cet artiste en quête de perfection, d’une approche sensible jusqu’à l’extrême des formes et des matériaux. En repoussant les limites de la ressemblance, il propose au visiteur des œuvres secrètes et silencieuses, méditatives et mystérieuses. Des œuvres qui touchent à l’universel.
Il émane de ces sculptures une spiritualité et un profond humanisme suggéré par les sujets en apparence si ordinaires, suscitant une compassion inévitable du spectateur. Au-delà de toute intention portraitiste, Ron Mueck nous confronte à l’inquiétante étrangeté du rapport au corps et à l’existence.
Ron Mueck renouvelle ainsi profondément la sculpture figurative contemporaine. Les œuvres de Ron Mueck sont nourries de sources riches et diverses – images de presse, bandes dessinées, histoire de l’art, souvenirs proustiens ou fables et légendes anciennes. Ainsi, tandis que Still Life (2009) se situe dans la plus pure tradition de la nature morte, d’ancestraux souvenirs d’histoires de sorcières nous envahissent devant la silhouette ployée de Woman with Sticks (2009). Drift (2009) et Youth (id.) semblent quant à elles sortir de la une d’un quotidien, tout en évoquant en même temps des œuvres du passé.
À la manière de ce grand visage endormi (Mask II, 2002), véritable masque du songe, les sculptures de Ron Mueck font surgir le rêve dans le réel.
Une vidéo montre l’artiste à son travail dans son atelier avec ses assitants.
À l’occasion de l’exposition Ron Mueck, la Fondation Cartier publie trois ouvrages : un catalogue d’exposition qui retrace les vingt ans de carrière de l’artiste, un album retraçant les grandes collaborations de Ron Mueck avec la Fondation Cartier, et un cahier de coloriage dans lequel Ron Mueck a souhaité présenter ses sculptures aux enfants sous forme de dessins à colorier.