Journée de la femme

Je voulais recycler une ancienne chronique où je
parlais de mes femmes.

Paris Hôtel de ville

Je m’aperçois que certaines ont disparu, de ma vie
ou de mon horizon.
Ma chère Malou qui me manque tant,
Myriam, alias Bleu de Cobalt qui est au firmament
des blogs
Viviane présente, toujours aux States, infirmière, mannequin
occasionnel a agrandi sa famille. Tayler et Maya sont les
soleil du couple.
Détour des Mondes mène toujours
tambour battant son blog et son association.
Anne Sophie,  plus artiste que jamais, a adopté
et chouchoute Andy, dont elle nous raconte les exploits
sur Facebook. Elle sera plus présente dans notre ville,
Mulhouse, où elle va faire partie de la ruche »MOTOCO »
dès les beaux jours.Le nombre de femmes de ma famille s’est agrandi,
je ne peux plus faire de photos de groupe, car l’une est
partie au Canada, où elle pouponne. La plupart d’entre elles
pouponnent et agrandissent ainsi le cercle de famille.
D’autres font des études et sont moins disponibles de ce fait.
Nina est championne de tennis handisport.
Bonne fête à toutes les femmes, amies, famille, Inconnues
amies Facebook.

Etre moderne : le MoMA à Paris

Il ne restent que peu de jours l’ exposition prend fin
le 5 mars 2018
La Fondation Louis Vuitton propose dans l’ensemble des espaces
de l’architecture de Frank Gehry, une exposition exceptionnelle
consacrée à la collection du MoMA présentant plus de deux cents
chefs d’oeuvre et pièces maîtresses du musée new yorkais.

Paul Signac, Opus 217

Cette exposition met en avant le rôle fondateur du musée,
de ses conservateurs et du programme d’expositions qui l’ont
accompagné, dans l’écriture de l’histoire de l’art du XXe et XXIe siècle.
Alors que le MoMA est engagé dans un important projet
d’agrandissement et d’expansion de son bâtiment, il choisit
de s’associer à la Fondation Louis Vuitton pour présenter son
engagement artistique légendaire à Paris et proposer une forme de
manifeste pour continuellement « être moderne ».

Le parcours de l’exposition
L’exposition se déploie sur les quatre niveaux de la Fondation.
Elle s’ouvre par une salle consacrée au « premier MoMA »
et se conclut par une sélection d’acquisitions récentes.
Lors de sa création en 1929, le MoMA d’Alfred H. Barr
apparaît comme le prototype du musée d’art moderne,
celui qui définit le « canon » de la modernité. Ses collections
reflètent alors les différents mouvements artistiques européens –
l’exposition inaugurale du Musée est consacrée à Cézanne,
Gauguin, Seurat, Van Gogh – non sans témoigner d’une ouverture
quasi immédiate envers l’art américain contemporain
(Cf. Maison près de la voie ferrée d’Edward Hopper,
acquise  en 1930), et par la volonté de décloisonner les disciplines.
Edvard Hopper

Au rez-de-bassin, galeries 1 et 2, la première salle réunit
des oeuvres telles que le Baigneur de Cézanne, L’Atelier de
Picasso
, à côté de photographies de Walker Evans, de films
d’Edwin Middleton
… et de pièces mécaniques.

La deuxième salle présente divers courants de la modernité
européenne, tels que le postimpressionnisme (Signac, Opus 217),
le futurisme (Boccioni, États d’âme), les grandes figures
du XXe siècle (Picasso, Jeune Garçon au cheval ;
Picasso

Matisse, Poissons rouges et Palette, Paris, quai Saint-Michel),
le dadaïsme (Picabia, M’Amenez-y), le surréalisme
(De Chirico, Gare Montparnasse
(La Mélancolie du départ) ; Dalí, Persistance de la mémoire ;
Magritte, Le Faux Miroir) et l’abstraction (Mondrian, Composition
en blanc, noir et rouge ; Malevitch, Composition suprématiste :
blanc sur blanc).
Picabia

L’ouverture du musée vers l’Europe centrale apparaît avec la toile
de Klimt, Espoir 2, et les conflits des années 1930 sont évoqués
au travers du triptyque de Max Beckmann, Le Départ.
La pluridisciplinarité des collections s’affirme avec la présentation
de films (Eisenstein, Disney),
Einsentein

de photographies (Lisette Model,
Alfred Stieglitz) et d’œuvres graphiques (Gustav Klutsis).
Dans les années 1939-1960, le passage de témoin de la modernité
s’effectue de l’Europe vers les États-Unis. S’affirment alors les
expressionnistes abstraits tels que Jackson Pollock
(Echo No. 25 ; The She-Wolf), Mark Rothko (No. 10),
Willem de Kooning (Woman I) et Barnett Newman (Onement III).

Au rez-de-chaussée (galerie 4), Wall Drawing #260, 1975,
de Sol LeWitt introduit le visiteur à deux nouvelles esthétiques
nées dans les années 60 : l’art minimal et le Pop art.
On y trouve, d’une part, l’abstraction géométrique et minimale
d’Ellsworth Kelly (Colors for a large wall), de Frank Stella
(The Marriage of Reason and Squalor, II), de Carl Andre
(144 Lead Square), en dialogue avec l’architecture moderne
de Mies van der Rohe. D’autre part, des œuvres pop fondées sur
les principes de série et de répétition, inspirées des cultures
médiatiques et populaires, où l’on retrouve Andy Warhol
(Double Elvis ; les Campbell’s Soup Cans ; Screen Tests),
Roy Lichtenstein (Drowning Girl), ou encore Romare Bearden
(Patchwork Quilt) …
Romare Bearden

La photographie est ici présente à travers Diane Arbus
(Identical Twins) et un ensemble de clichés anonymes.
L’accrochage présente également des objets de design iconiques,
telle la légendaire Fender Stratocaster Electric Guitar.
Au premier étage, les galeries 5 et 6 s’ouvrent aux nouvelles
expressions développées, dès le milieu des années 1960,
autour du corps et de l’identité. Les formes classiques sont revisitées,
ainsi de la peinture (Philip Guston, Christopher Wool…)
et de la sculpture (Joseph Beuys, Cady Noland,
Felix Gonzales-Torres). Les œuvres sont radicalement transformées
par l’apport de l’installation, de l’action, de la performance tandis
que de nouvelles techniques, comme la vidéo (Bruce Nauman)
et la light box (Jeff Wall) reformulent les processus de création.
Un nouveau traitement de l’image apparaît (Barbara Kruger),
ainsi qu’un engagement envers d’autres univers et d’autres
identités (David Hammons, Juan Downey, Lynn Hershman Leeson).
La danse (Yvonne Rainer), la vidéo et la performance
(Laurie Anderson) entrent alors dans l’espace du musée.
Cindy Sherman

Cindy Sherman y est présente avec l’intégralité de la série des
« Film Stills » composée de 70 photographies où s’exprime
l’agencement de ses identités multiples.
Au deuxième étage, galerie 8, Measuring the Universe de
Roman Ondak témoigne d’une nouvelle relation de l’individu
à l’art et au monde. (à laquelle bien sur, j’ai participé)
Roman Ondack

Galeries 9 et 11, l’accrochage propose un ensemble d’œuvres
contemporaines du monde entier dont la plupart ont été acquises
par le MoMA ces deux dernières années. Des artistes issus de
zones géographiques encore peu présentes dans les collections
y trouvent désormais leur place (Iman Issa, Egypte et
Asli Cavusoglu, Turquie).
La peinture (Mark Bradford ; Rirkrit Tiravanija), la sculpture
(Trisha Donnelly ; Cameron Rowland), la photographie
(LaToya Ruby Frazier) répercutent les enjeux formels,
technologiques et identitaires d’aujourd’hui.
L’artiste Lele Saveri aborde quant à lui la question d’appartenance
à une communauté avec son oeuvre The Newsstand.
Initialement présentée dans une station de métro de Brooklyn,
elle contient des centaines de zines, ces publication auto produites
au faible tirage et destinées à un public très limité.
Cette oeuvre peut être considérée comme le pendant des 176 emoji
présentés dans l’exposition utilisés au quotidien sur tous les
téléphones portables.
Mark Bradford

L’architecture est aussi présente à travers les projets pour
Roosevelt Island, New York de Rem Koolhaas.
L’informatique et Internet également avec le Google Maps
Pin de Jens Eilstrup Rasmussen, l’arobase stylisée par
Ray Tomlinson et Videogames de Tomohiro Nishikado et de
Dave Theurer.
Galerie 11, une grande installation vidéo de Ian Cheng
s’invente à l’infini grâce à un programme informatique autogénéré.
Galerie 10, l’exposition se clôt sur une œuvre sonore de
Janet Cardiff, Forty-Part Motet (2001),
dont l’installation
in situ a été pensée en relation directe avec l’architecture
de Frank Gehry.
Ici c’est l’émotion pure :
Un motet à 40 voix dans une interprétation spatialisée
de Spam in Alium Nunquam Habui, (à écouter)
composition du XVIe s de Thomas Tallis célèbre
pour ses polyphonies.
Chaque Haut-parleur diffuse l’une des 40 voix pour
lesquelles la partition fût écrite. Une expérience
émouvante qui invite les visiteurs à se se déplacer
au milieu des « chanteurs »

 

Le "trésor Gurlitt" au Kunstmuseum de Berne

Au Kunstmuseum de Berne jusqu‘au 4 mars
Cette exposition est un premier état des lieux, provisoire,
du « trésor Gurlitt ».

August Macke Schlossgarten 1914

Les oeuvres mises au jour, et dont
l’étude doit encore être approfondie, constituent ici autant
de cas concrets qui permettent d’exemplifier la politique
artistique du régime nazi et son entreprise de
spoliation d’oeuvres d’art. Le Kunstmuseum Bern et la
Bundeskunsthalle de Bonn ont travaillé en étroite
collaboration à ce vaste projet d’exposition.
Le Kunstmuseum Bern présente le volet « art dégénéré »,
exposé dans le contexte plus large des évènements de
l’époque, y compris en Suisse.
L’accent y est mis notamment sur le destin des artistes
bannis et persécutés et sur la biographie de
Hildebrand Gurlitt, dans tous ses aspects contradictoires.
L’Atelier de recherche sur la provenance des oeuvres  propose
d’appréhender les méthodes mises en oeuvre par cette recherche
et les défis auxquels elle doit faire face à travers un certain nombre
d’exemples.
Grosz

Qu’est-ce que le « trésor Gurlitt » ?
Le « trésor Gurlitt » est une collection d’oeuvres ayant
appartenu à Cornelius Gurlitt (1932–2014), fils du marchand
d’art allemand Hildebrand Gurlitt (1895–1956).
La plupart d’entre elles furent saisies en 2012 dans
l’appartement munichois de Cornelius Gurlitt à la
suite de l’ouverture
d’une enquête fiscale.
L’existence de la collection fut révélée au grand

jour le 3 novembre 2013 par un reportage du magazine
d’information
« Focus »
.
L’article connut un immense retentissement médiatique.
Le second fonds d’oeuvres découvert dans la maison de
Salzbourg de Cornelius Gurlitt portera à plus de 1’500
le nombre total d’oeuvres connues de sa collection.
De ces oeuvres ne sont aujourd’hui exposées à Berne que
celles qui relèvent de l’art dit « dégénéré » et pour
lesquelles 
aucun soupçon de spoliation ne s’est confirmé.
Oscar Schlemmer

Qu’est-ce que l’« art dégénéré » ?
L’expression « art dégénéré » (« Entartete Kunst »)
était une formule de propagande des nationaux-socialistes.
Durant la dictature nazie, il fut utilisé en Allemagne pour
dénigrer l’art moderne et les artistes d’origine juive.
La notion de dégénérescence, qui est issue de la biologie des
races, fut transposée dans l’art à la fin du XIXe siècle.
Elle permit aux nationaux-socialistes d’user de critères racistes
pour juger les artistes et de points de vue idéologiques pour
évaluer les oeuvres d’art.
Emil Nolde

Étaient considérées comme « dégénérées » toutes les oeuvres
et mouvements culturels qui n’étaient pas compatibles avec
la conception de l’art du régime nazi.
Cela concernait notamment l’expressionnisme, le
dadaïsme, la nouvelle objectivité, le surréalisme, le cubisme
et le fauvisme, et au-delà, toutes les oeuvres des artistes
d’origine juive. Les oeuvres littéraires, musicales ou architecturales
pouvaient également se voir qualifiées de « dégénérées ».
Les oeuvres sélectionnées dans la collection Gurlitt pour
cette exposition furent créées par des artistes persécutés par
les nationaux-socialistes parce que considérés comme
« dégénérés ». L’exposition montre donc non seulement des
oeuvres qui furent retirées des collections publiques allemandes
dans le cadre de l’opération « Art dégénéré », mais aussi des
oeuvres créées par des artistes dits
« dégénérés » acquises par Hildebrand Gurlitt avant
ou après les
confiscations de l’État allemand de 1937
et 1938
. Chaque oeuvre est assortie d’une indication de
provenance fondée sur l’état actuel des connaissances.
Ernest Ludwig Kirchner

Le parcours de l’exposition
C’est avec une certaine émotion que l’on chemine dans les
2 salles du sous-sol du musée. La plupart sont des aquarelles
ou autres dessins qui demandent un éclairage moins
intense, pour des raisons  évidentes de conservation.
C’est ainsi que l’on est ébloui devant les découvertes
de ce qu’on peut réellement appeler « trésor »
La sécession de Berlin
L’association d’artistes fondée en 1898 sous le nom
de Berliner Secession avait pour but de s’opposer à la
domination du marché de l’art par le milieu académique et
de fournir à ses membres des possibilités d’exposition.
Des artistes exceptionnels marquèrent la Sécession de leur
empreinte, tels le Norvégien Edvard Munch et Max
Liebermann, membre fondateur et président de l’association durant de
longues années, ou encore Lovis Corinth, son successeur.
Käthe Kollwitz (1867–1945)
Elle était diplômée des écoles d’art de Berlin et de Munich.
Le langage formel de ses sculptures et de ses gravures associe des
éléments stylistiques réalistes et expressionnistes. Membre de la
Sécession de Berlin depuis 1898, Kollwitz fut en 1919 la première femme
à être nommée à un poste de professeur à l’Académie prussienne
des beaux-arts. Son engagement politique lui valut d’être renvoyée de
l’Académie en 1933 et d’y perdre son atelier d’enseignement. La communauté
d’ateliers de la Klosterstrasse lui procura un espace de travail
en 1934.
Käthe Kollwitz

Die Brücke
Le groupe Die Brücke (Le Pont) fut fondé en juin 1905 par des
étudiants de Dresde qui avaient pour nom Ernst Ludwig Kirchner,
Erich Heckel, Fritz Bleyl et Karl Schmidt-Rottluff. Max Pechstein
et Emil Nolde se joignirent au groupe en 1906, Otto Mueller en 1910.
Max Pechstein

Der Blaue Reiter
Le Blaue Reiter, ou Cavalier bleu, représente un tournant
dans l’art. Réuni autour de deux personnalités artistiques
marquantes, Vassily Kandinsky et Franz Marc, le groupe
fut actif entre 1908 et 1914. Il comptait
dans son cercle rapproché Alexej Jawlensky, Gabriele Münter,
Paul Klee, August Macke, Heinrich Campendonk et Marianne
von Werefkin.
Franz Marc

Le Bauhaus
Le Bauhaus d’État fut fondé à Weimar par l’architecte
Walter Gropius (1883–1969) en 1919. Cette école d’art avait
pour objectif de réunir les disciplines de l’art, des arts appliqués
et de l’artisanat et de faire de cette transdisciplinarité le moteur de
développement d’un langage formel moderne.
Comme directeur du musée de Zwickau, Hildebrand Gurlitt soutint
l’expressionnisme et l’art abstrait par des expositions et des acquisitions.
Sa plus grande fierté était une galerie qui rassemblait
des peintures expressionnistes d’Erich Heckel et Christian Rohlfs
et des tableaux abstraits de Vassily Kandinsky et Paul Klee.
Paul Klee

L’expressionnisme tardif et le vérisme
Dans les années 1920, de nombreux artistes rendirent compte dans
leurs oeuvres de leurs expériences effroyables de soldat pendant la
Première Guerre mondiale, ainsi que des problèmes économiques et
des tensions sociales de la jeune République de Weimar. Ils traitèrent
de la grande ville moderne, dans laquelle on mendiait et on souffrait,
on faisait la fête et on ripaillait. Ils cherchaient dans leurs exacerbations
picturales, qui ne manquaient pas de prendre un tour caricatural,
à saisir la réalité de leur époque avec férocité. George Grosz,
Otto Dix Léonie

et Max Beckmann sont les représentants les plus connus de cette
tendance.
Salle 2: les contextes : de 1 à  9
Les attaques contre l’art moderne

«Un art qui s’affranchit des lois et des cadres que j’ai fixés
n’est plus de l’art.»
Empereur Guillaume II, « L’art véritable», 1901
La Dégénérescence
Le dénigrement de l’art dit « dégénéré » fut la marque de la
mise au ban de l’art moderne par l’Allemagne nationale-socialiste.
Hitler et ses partisans n’ont pas inventé la notion de dégénérescence,
mais ils l’ont utilisée à leur profit.
L’art décadent
Le régime démocratique de la République de Weimar (1918–1933)
fut favorable à la diffusion de l’art moderne.
L’expression « culture de Weimar » est emblématique de cette
libéralisation de la société qui autorisa la diversité culturelle
et imposa également l’art moderne dans les musées.
Mueller, Maschka

Contre l’esprit non allemand
Le Parti national-socialiste des travailleurs allemands,
au pouvoir en Allemagne à partir de 1933, promulgua une série
de lois qui lui permirent, de fait, d’abroger la constitution
démocratique de la République de Weimar, et de créer les bases
de la persécution de divers groupes de la population allemande.
Tous les domaines de la vie publique et privée devaient se
conformer aux principes nationaux-socialistes. Cela
signifia également la fin de la liberté artistique.
Puis ce fut au tour de la grande exposition
« Art Dégénéré »
Les sauveurs d’artistes ou profiteurs
dont Hildebrandt Gurlitt

Commissaires: Nikola Doll, Matthias Frehner,
Georg Kreis und Nina Zimmer
Pourquoi Berne ?
Il n’existe pas de réponse explicite à la question de savoir
pourquoi Cornelius Gurlitt a institué le Kunstmuseum Bern
comme son héritier, mais uniquement des conjectures de
divers ordres. Cornelius Gurlitt a certes visité le Kunstmuseum Bern
durant son existence, mais il n’avait aucune relation personnelle
avec l’établissement. Le liaient à Berne les contacts commerciaux
qu’il y entretenait avec des galeries et des maisons de vente aux
enchères et le souvenir des visites chez son
oncle Wilibald Gurlitt qui y enseigna la musicologie de 1946 à 1948.
Le Kunstmuseum Bern et à la Bundeskunsthalle de Bonn
présentent les premières expositions d’oeuvres de la succession
de Cornelius Gurlitt afin de rendre ces oeuvres accessibles au
public et de rendre compte de leur histoire.
Kunstmuseum Bern, Hodlerstrasse 8–12, 3011 Bern
www.kunstmuseumbern.ch,
info@kunstmuseumbern.ch, T +41 31 328 09 44

Art Karlsruhe 2018

Jusqu’au 25 février
L’art. L’espace. L’émotion

Le salon art KARLSRUHE, consacré à l’art moderne classique
et à l’art contemporain, doit son succès à ses célèbres
espaces Sculpture, à ses expositions spéciales et à son
One Artist Show.

Sa quinzième édition rassemble 215 galeries originaires
de quinze pays. 20 espaces de sculptures
voisinent
avec les galeries dans les 4 halls très aérés.
Un prix spécial sera attribué au meilleur espace
sculpture.
Pour cette 15 e dition, la foire attend quelques
50 000 visiteurs. Des navettes gratuites
les transportent
depuis la gare de Karlsruhe jusqu’au salon.
Britta Wirtz, directrice de la société Karlsruhe
Messe- und Kongress GmbH
,
souligne que c’est l’originalité de ce salon qui fait son succès
d’une année sur l’autre :

« Art KARLSRUHE présente un panorama complet de l’art
du XXe siècle ainsi que de nombreuses œuvres contemporaines,
de sorte que parcourir ce salon revient à faire une promenade
enrichissante dans l’histoire de l’art.
La liste des artistes exposés montre que l’art moderne classique
est particulièrement bien représenté à l’édition 2018
d’art KARLSRUHE, puisqu’il semblerait que pratiquement
tous ceux qui ont marqué l’art du siècle passé y sont présents. »

Présentation de la collection Frieder-Burda
À l’occasion du salon art KARLSRUHE 2018,
le musée Frieder-Burda a conçu des espaces élégants qui
recréent l’atmosphère intimiste d’une collection privée.
On trouve dans ces espaces accueillants et somptueusement
aménagés une sélection d’œuvres majeures issues de la
collection de Frieder Burda, qui dialoguent entre elles et rendent
compte de l’« amour fou pour l’art » du célèbre collectionneur
de Baden-Baden. Henning Schaper, directeur du musée,
déclare à ce sujet :

Frieder Burda, Patricia Kamp commissaire, Alicja Kwade

« Un salon artistique est un lieu de découverte et d’échanges.
Même si les rapports entre les différents musées et le marché
de l’art font l’objet de nombreuses critiques, se constituer
une collection passe nécessairement par l’achat d’œuvres
d’art. Dans ce contexte, nous sommes particulièrement heureux
de présenter au salon une sélection d’œuvres majeures issues
de notre collection.
»
Joana Vasconcelos

Le prix Loth de la sculpture, doté de vingt mille euros
par la L-Bank, qui vient de récompenser l’artiste et
la galerie ayant réalisé le meilleur espace Sculpture.
Répartis dans les quatre halls qui abritent le salon,
les vingt espaces Sculpture comptent parmi les
caractéristiques de cet événement artistique majeur
du sud-ouest de l’Allemagne. La cérémonie de remise
du prix Loth a eu lieu le vendredi 23 février 2018 à 17 heures
sur l’ARTIMA Art Forum (dm-arena, Hall ).
Le lauréat est  : la Galerie Scheffel et l’artiste
Joana Vasconcelos (Hall 3)

Galerie Scheffel et l’artiste Joana Vasconcelos

Ewald Karl Schrade, commissaire de l’exposition, s’exprime
en ces termes : « Le salon art KARLSRUHE se concentre depuis
toujours sur certaines formes d’expression et certaines époques,
à savoir d’une part la peinture et la sculpture, d’autre part
l’art moderne classique et l’art contemporain. Nous nous efforçons
de présenter un éventail aussi large que possible, qui englobe
l’Expressionnisme allemand, l’art informel, le mouvement
Zéro
et la production de la jeune génération. »
Britta Wirtz et Ewald Karl Schrade

La manifestation spéciale consacrée aux estampes qui a été
présentée dans le cadre d’art KARLSRUHE 2017 a surpris
et enthousiasmé le public.
Établissant un lien entre tous les styles et toutes les époques,
les gravures sur bois, lithographies, eaux-fortes et sérigraphies
présentées cette année dans le cadre de la quinzième
édition d’art KARLSRUHE ne manquent pas, elles aussi,
d’attirer un nombreux public dans le Hall 1.
Editions Remy Bucciali, devant un dessin au fusain de Michel Cornu

Les exposants jouent le jeu et présentent notamment des artistes
qui illustrent le Cubisme (Georges Braque et Pablo Picasso),
le Surréalisme (Salvador Dalí et Max Ernst) et l’Expressionnisme
(Emil Nolde et Ernst Ludwig Kirchner, exposés respectivement
par cinq et six galeries), ainsi que des œuvres de Pierre-Auguste
Renoir, Lovis Corinth, Max Beckmann et Joan Miró.
Gerhart Richter

On trouve par ailleurs dans le Hall 3 des artistes « spéciaux »
tels que Karl Hofer (galeries Rudolf, Kampen/Sylt
et Thole Rotermund, Hambourg
), George Grosz
(Kunsthandel Hagemeier, Francfort) ou encore
Hannah Höch (galerie St. Gertrude, Hambourg
).
D’autres galeries, finalement, surprennent en exposant
des œuvres de divers sculpteurs modernes classiques,
notamment Ernst Barlach et Käthe Kollwitz
(Koch-Westenhoff, Lübeck, Hall 3).


Le mouvement Zéro est quant à lui largement représenté
au salon depuis plusieurs années déjà.
La galerie Stockebrand + Uekermann se distingue cette année
non seulement en organisant un « One Artist Show »
consacré à Leo Erb, mais aussi en exposant des artistes tels
qu’Otto Piene, Heinz Mack et Günther Uecker.
Radial Art Contemporain (Frédéric Croizer)
montre : la vidéo du Crash et le résultat
de Pierre Alain Münger

Pierre Alain Münger

Sina Stockebrand précise :
« Notre participation au salon art KARLSRUHE offre un
aperçu de tout l’art allemand du XXe siècle. Nous exposons
des œuvres qui dialoguent entre elles de manière surprenante,
sont mises en valeur par un stand à l’architecture ambitieuse
et se complètent par des pièces d’artistes rares comme
Georg Karl Pfahler, Kuno Gonschior et Imi Knoebel. »
Ernest Ludwig Kirchner

En ce qui concerne l’art informel de l’après-guerre, il est représenté
par plusieurs douzaines d’œuvres de Karl Otto Götz,
mort récemment à l’âge de 103 ans,
et par d’autres dues
à Gerhard Richter, son élève le plus brillant, chacun de
ces artistes étant exposé sur le stand de quatre galeries.
Citons pour terminer l’exposition Contemporary Art 21,
présentée dans la dm-arena (Hall 4) et consacrée à la
production d’artistes de la nouvelle génération.
Bean Finneran

Une part belle est faite aussi aux différents musées d’Allemagne,
d’Alsace
dans le Hall n°1
Unterliden Frédérique Hergott

Prix Hans Platschek (beaux-arts et littérature)
Ce prix est décerné tous les ans dans le cadre d’art KARLSRUHE
par la Fondation Hans-Platschek, du nom du peintre et écrivain
Hans Platschek (l’un des principaux théoriciens et critiques
d’art de la seconde moitié du XXe siècle). Le lauréat de l’édition
2018 est Michael Kunze, peintre sélectionné par Gregor Jansen,
directeur de la Kunsthalle Düsseldorf. La remise du prix
Hans-Platschek suscite toujours un grand intérêt. Cette année,
des tableaux de Kunze seront exposés dans le Hall 1 avec des
oeuvres de Platschek soigneusement sélectionnées.

10e édition du Prix art KARLSRUHE
Attribué conjointement à un artiste et à une galerie, ce prix
décerné par le land de Bade-Wurtemberg et la ville de Karlsruhe
permet d’acheter une oeuvre de l’artiste en question,
qui vient ensuite enrichir la collection art KARLSRUHE.
Le dixième anniversaire de la fondation de ce prix est l’occasion
de présenter la collection ainsi rassemblée, habituellement
conservée à la Städtische Galerie de Karlsruhe et présentée
dans l’ARTIMA Art Forum, dm-arena | Hall 4
Une autre série en rouge de Bernard Aubertin
appartenant au groupe Zero à la Galerie Maulberger
de Munich, Hall 3

Un Ovni politique à la Galerie Michael Schultz GmbH & Co. KG
dans le hall 2 Bernd Reiter

Des oeuvres pour toutes les bourses et pour tous les goûts
au prix de 120.€ jusqu’à ???, mais aussi pour le plaisir des yeux.
Pour retrouver les différents évènements et manifestations
de la foire reportez-vous au site www.art-karlsruhe.de

Magie du Pastel à la Fondation de l’Hermitage

Après l’exposition du Petit Palais qui présentait
un ensemble de 130 pastels
, tous issus de ses collections,
« L’art du pastel de Degas à Redon »
la Fondation de l’Hermitage de Lausanne donne à voir :
Pastels du 16e au 21e siècle Liotard, Degas, Klee, Scully
Jusqu’au 21 mai 2018

C’est toujours un grand bonheur que d’arriver à
La Fondation de l’Hermitage, belle maison de maître, dont
la directrice Sylvie Wuhrmann sait si bien choisir les expositions.
C’est encore autour de Degas que tourne l’exposition
Il y a vingt ans, grâce à la générosité de Lucie Schmidheiny,
la Fondation de l’Hermitage recevait en donation un somptueux
pastel d’Edgar Degas, Danseuses au repos, réalisé vers 1898.
Dominée par les teintes chatoyantes des tutus et des corsages
roses, jaunes, orange et bleus, cette oeuvre de grand format,
qui voit l’artiste revenir à l’un de ses thèmes de prédilection,
exprime avec force la magie du pastel, et la virtuosité de cet art.
La couleur y est posée avec une variété de facture et une inventivité
exceptionnelles, hachures nerveuses, pointillés, tons fondus,
filaments, aplats, mouchetures, rehauts empâtés… Le bâton
de pastel est utilisé par la pointe ou frotté sur sa longueur,
le travail à sec se combine avec des applications au pinceau humide.
La matière, poudrée ou moelleuse, est par endroits étalée avec
les doigts, ou enlevée à la gomme afin de créer des effets de lumière.
Tel un champ d’expérimentation en continuelle métamorphose,
la feuille de papier calque qui accueille la composition a été agrandie
par l’artiste sur les quatre côtés afin d’accompagner la progression
de l’idée. La rapidité et la sûreté de la main sont partout
visibles, de manière éclatante.

Segal

L’exposition Pastels, veut rendre hommage en mettant à l’honneur
un médium fascinant, à la croisée du dessin et de la peinture.
Plus de 150 oeuvres provenant uniquement de collections suisses
sont ainsi réunies pour raconter la grande aventure du pastel,
depuis son apparition au XVIe siècle en Italie jusqu’à ses
plus récents développements sur la scène contemporaine.
Le panorama proposé met en avant les différents usages
de ce matériau si particulier, en présentant les artistes qui l’ont
porté à des sommets de maîtrise et en ont exploré les multiples
possibilités. Quelques surprises et raretés vous attendent.
C’est ainsi que l’on peut revoir la
Tête de Femme de la collection Jean Bona

Les dessins de Federico Barocci et Jacopo Bassano témoignent
que le bâton de craie tendre fut d’abord utilisé comme une technique
de rehaut permettant d’amener la couleur dans une étude.
Au XVIIIe siècle, le pastel, qui recouvre désormais l’entière surface
des oeuvres, est apprécié surtout pour sa capacité à exprimer la richesse
des textures et le velouté de la peau, à restituer la lumière,
et traduire
la vie.
C’est l’âge d’or du portrait, représenté ici par des pastellistes
de première force (tous alors immensément populaires)
tels que Rosalba Carriera, Maurice Quentin de La Tour,

Jean-Baptiste Perronneau ou Jean-Etienne Liotard.
Avec Jean-François Millet, le pastel connaît au siècle suivant un
renouveau  qui attire sur lui l’attention des jeunes artistes.
Eugène Boudin puis Alfred Sisley y ont recours pour saisir les effets
éphémères de la nature, tandis qu’Edouard Manet et Edgar Degas

se l’approprient avec une inventivité et une liberté absolues,
accomplissant la fusion, dans le pastel, du dessin et de la couleur pure.
James Tissot et Paul-César Helleu mettent sa matière souple et élégante
au service du portrait mondain, Mary Cassatt et Berthe Morisot
associent la douceur de ses modelés au monde de l’enfance.
Avec les irradiations colorées d’Odilon Redon

et les évocations brumeuses des symbolistes
(Lucien Lévy-Dhurmer, Fernand Khnopff, Jean Delville), le
pastel devient la substance des rêves et du mystère.
Légères et prêtes à l’emploi, les craies de couleur
accompagnent les paysagistes sur le motif (Edouard Vuillard,
Giovanni Giacometti, Ernest Biéler, Albert Welti).
Au XXe siècle, la puissance de ses pigments va conférer au pastel
un rôle important dans l’autonomie de la couleur, et les recherches
de l’abstraction (Augusto Giacometti, František Kupka, Paul Klee,
Aurélie Nemours, Sean Scully).
La sensualité de sa matière séduit les artistes minimalistes
(Fred Sandback, Paul Mogensen, Robert Mangold) comme les tenants
de la figuration (Sam Szafran, Tom Phillips). La flexibilité de
ce médium très polysémique l’adapte désormais à tous les usages,
et son ancrage classique fait de lui le partenaire idéal pour mettre
à l’épreuve les codes de la représentation (Roni Horn, Nicolas Party).
« De la beauté le pastel a l’éclat et la fragilité »,
écrivait en 1760 Claude-Henri Watelet dans son poème
L’art de peindre.
La délicatesse du médium, qui participe à sa séduction et que
d’innombrables tentatives de fixatifs ne sont jamais parvenues
à apprivoiser, a été reconnue dès les origines. La vulnérabilité
des oeuvres rend les expositions de pastels particulièrement rares,
et explique qu’elles se concentrent le plus souvent sur un artiste ou
sur un fonds.
Picasso Buste de Femme

Depuis une dizaine d’années, les musées démontrent
un vrai regain d’intérêt envers cette technique en construisant des
projets qui mettent en valeur leurs collections et renouvellent
fondamentalement la connaissance des oeuvres, comme en attestent
notamment Le mystère et l’éclat. Pastels du Musée d’Orsay (2008),
les rétrospectives consacrées à Maurice Quentin de La Tour
(Château de Versailles, 2004) et Jean-Baptiste Perronneau
(Musée des beaux-arts d’Orléans, 2017), ou
encore L’art du pastel, de Degas à Redon, au Petit Palais
à Paris (2017).

Sisley

Fruit d’une longue et patiente recherche à travers les
collections suisses, l’exposition de la Fondation de l’Hermitage
a été rendue possible grâce à la confiance que nous ont témoignée
de très nombreux collectionneurs et directeurs de musées, dont le
musée veut  souligner la générosité et la collégialité, et auxquels il
dit sa vive reconnaissance.
La grande complexité de cette entreprise a mobilisé les compétences
et l’expertise de bien des personnes, en particulier Olivier Masson,
Nicolas Party a conçu dans le musée une intervention murale
éphémère, au pastel à l’occasion de l’exposition, haute en couleurs.

Nicolas Party, a pris le « parti » osé de choisir le pastel, pour l’instant
il semble en être l’unique représentant du 21e siècle. Il vit et travaille
à New York.
La coordination de l’exposition et d’un magnifique catalogue
a été assurée avec un investissement par
Dominique Hoeltschi et Corinne Currat, qui ont aussi participé
activement à la réflexion autour de la sélection.
Florence Friedrich et Florence Grivel se sont impliquées avec autant
de talent que d’imagination dans l’élaboration de l’audioguide qui est
proposé aux visiteurs de l’exposition.
Les commissaires
Sylvie Wuhrmann
Directrice de la Fondation de l’Hermitage
Aurélie Couvreur
Conservatrice à la Fondation de l’Hermitage
Fondation de l’Hermitage
route du Signal 2, case postale 42
tél. +41 (0)21 320 50 01
CH – 1000 LAUSANNE 8
fax +41 (0)21 320 50 71
www.fondation-hermitage.ch
Horaires
du mardi au dimanche
de 10 h à 18 h
le jeudi jusqu’ 21 h
Accès
depuis la gare de Lausanne
prendre le bus N° 1 jusqu’à la Place François
direction Blécherettes
puis prendre la passage souterrain
pour prendre le bus n° 16 direction « Grand-Vennes ».
Descendre à l’arrêt « Hermitage »

Georg Baselitz – Travaux sur papier

Trois raisons de prendre la direction de Bâle :
la rétrospective :
Baselitz, à la Fondation Beyeler,
en parallèle, l’exposition Georg Baselitz – Travaux sur papier,
au Kunstmuseum de Bâle, à l’occasion des 80 ans de l’artiste.
Deux raisons de venir au Kunstmuseum, la première citée ci-dessus
la deuxième la présentation originale des Shorts Stories
au Kunstmuseum de Bâle.
Une autre façon de présenter une exposition,
à l’instar de la Staatliche Kunsthalle de Karlsruhe :
CÉZANNE – Métamorphoses, avec l’objectif d’éclairer
sous un jour nouveau les aspects, d’une collection ou
l’oeuvre d’un artiste.

Georg Baselitz – Travaux sur papier

Le Kunstmuseum Basel rend hommage à l’une des figures
majeures de l’art allemand d’après-guerre. Il donne un aperçu
représentatif des dessins et des travaux sur papier en couleur
conservés au Kupferstichkabinett.
Baselitz
étudie la peinture aux académies de Berlin-Est
et Berlin-Ouest. Son inclination pour une peinture figurative
particulièrement expressive et réaliste fut perçue comme
une provocation dans le contexte de l’art ouest-allemand
d’après-guerre dominé par l’abstraction.

Baselitz, Pandämonium détail

Le milieu des années 1960 marque le début de la carrière
fulgurante de Baselitz : il réalise des tableaux qui font scandale
et rédige des « manifestes pandémoniques » hallucinants.
Il se met en scène et fait apparaître de « nouveaux héros ».
(Helden)
En 1963 sa première exposition personnelle à la galerie
Werner & Katz à Berlin fait scandale du jour au lendemain.
Parmi les oeuvres exposées, Die große Nacht im Eimer
[La Grande Nuit foutue (?)] (1962-63) et Der nackte Mann
[L’Homme nu] (1962) sont saisies par un huissier.
Le procès qui s’ensuit se poursuivra jusqu’en 1965 et
se clôturera par la restitution des tableaux.
Baselitz, Aufersthung

« Je n’ai pas à m’excuser, c’est chez moi une idée
fixe. Les pieds sont une idée fixe. Certaines cochonneries
bien précises sont une idée fixe. Les héros sont
une idée fixe. Il y a des fixations sur des choses dont
je suis incapable de me défaire. Hier j’ai peint toute
une série de pieds. On peut de nouveau en donner la
même explication philosophique : le contact avec le
bas est plus important que l’antenne sur le toit ».
Baselitz; Elke

Ce protocole culmine en 1969 lorsqu’il entreprend
de renverser ses tableaux pour leur ôter toute substance
normative. Face aux oeuvres inversées, le spectateur
est immédiatement confronté à la couleur et à la forme
sans être happé par le contenu pictural et sans être
contraint de renoncer aux motifs figuratifs.
Oeuvres anciennes et nouvelles

Les oeuvres sur papier de Baselitz mettent en
lumière ce processus et illustrent la manière dont
il développe ses idées avec intuition et aisance.
Une démarche libérée, pleine d’une tranquille
assurance caractérise ses travaux les plus récents
qui témoignent de sa réflexion sur l’impermanence
tout en posant un regard sur son oeuvre abondante
et protéiforme. Ils reprennent également des thèmes
iconographiques majeurs ainsi que des références
déterminantes comme Marcel Duchamp.
Baselitz, Marcel Duchamp

Depuis 1970, le Kunstmuseum Basel entretient une
longue amitié avec l’artiste. Dieter Koepplin,
directeur du Kupferstichkabinett, organisa la
première exposition des dessins de Baselitz qui lança
la carrière de l’artiste alors tout juste âgé de 32 ans.
Suite à cette exposition, 25 feuilles entrèrent dans la
collection. Dans les années 1980, la rétrospective
Georg Baselitz. Dessins 1958–1983 permet
d’enrichir le fonds grâce à des oeuvres de premier rang.
Ces acquisitions et les suivantes sont bientôt complétées
de dons généreux de la part de l’artiste.
Aujourd’hui, Georg Baselitz est présent dans les
collections du Kupferstichkabinett à travers un admirable
ensemble riche de 152 dessins et aquarelles.
L’exposition présente 88 de ces oeuvres aux côtés
de 15 prêts d’oeuvres récentes en possession de l’artiste.
Jusqu’au 29 avril 2018, Kunstmuseum Basel | Neubau
Commissaire : Anita Haldemann
L’exposition bénéficie du soutien de :
IWB Industrielle Werke Basel
Isaac Dreyfus-Bernheim Stiftung
Tram n° 1 ou 2 depuis la gare SBB
Tram 1 ou 2 arrêt messeplatz puis 6
pour la Fondation Beyeler (arrêt)

Dada Africa, sources et influences extra-occidentales

Exposition organisée à Paris par le Museum Rietberg Zurich
et la Berlinische Galerie Berlin, en collaboration avec
les musées d’Orsay et de l’Orangerie.
Dada, mouvement artistique foisonnant et subversif, naît à
Zurich pendant la Guerre de 14-18 et se déploie ensuite à travers
plusieurs foyers, Berlin, Paris, New York…
Par leurs œuvres nouvelles – poésie sonore, danse, collages,
performance –, les artistes dadaïstes rejettent les valeurs
traditionnelles de la civilisation, tout en s’appropriant les formes
culturelles et artistiques de cultures extra-occidentales, l’Afrique,
l’Océanie, l’Amérique.

Le Musée de l’Orangerie propose une exposition sur ces
échanges en confrontant œuvres africaines, amérindiennes
et asiatiques et celles, dadaïstes, de Hanna Höch, de Jean Arp,
de Sophie Taeuber-Arp, de Marcel Janco, de Hugo Ball, de
Tristan Tzara, de Raoul Haussmann, de Man Ray, de Picabia….
Ainsi sont évoquées les soirées Dada, avec plusieurs archives,
film de danse et documents sonores, musicaux, mais aussi la
diversité, l’inventivité et la radicalité des productions Dada –
textiles, graphisme, affiches, assemblages, reliefs en bois,

poupées et marionnettes – face à la beauté étrange et la rareté
d’œuvres extra-occidentales, statue africaine Hemba, masque
africain de Makondé, masque Hannya du Japon, proue
de pirogue de guerre maori…

Le propos a toute sa place au musée de l’Orangerie,
berceau de la collection Jean Walter – Paul Guillaume.
Celui-ci, grand marchand d’art africain, a joué un rôle
de premier plan dans cette confrontation qui s’opère sur
fond d’interrogations sur l’hybride, le genre, la posture coloniale.
En contrepoint de l’exposition sont présentées dans le musée
des œuvres de deux artistes contemporains :

– deux photographies de l’artiste Athi-Patra Ruga issues
d’une performance et d’une réflexion sur l’identité…
A Vigil for Mayibuye (from the Exile series), 1915 et
The Future White Woman of Azania, 2012
– un ensemble d’œuvres (tapisseries, photographie et dessins)
d’Otobong Nkanga dont deux tapisseries In pursuit of Bling,
2014.
Athi-Patra Ruga réside et travaille à Johannesburg.
Explorant les frontières entre la mode, la performance
et l’art contemporain, Athi-Patra Ruga expose et subvertit
le corps confronté aux structures, aux idéologies et à la
politique. Débordant de références multiculturelles éclectiques,
d’une sensualité charnelle sous-tendue d’humour, ses
performances, vidéos, costumes et images photographiques
créent un monde où l’identité culturelle n’est plus déterminée
par l’origine géographique, l’ascendance ou l’aliénation
biologique, mais bien plus par une construction hybride.
Otobong Nkanga, artiste formée au Nigeria et à Paris,
vit et travaille à Anvers. Les dessins, installations, photographies,
performances et sculptures d‘Otobong Nkanga interrogent
de différentes manières la notion de territoire et la valeur
accordée aux ressources naturelles.
Dans plusieurs de ses travaux Otobong Nkanga réfléchit
de manière métonymique les différents usages et valeurs
culturelles connectés aux ressources naturelles, explorant
ainsi comment sens et fonction sont relatifs au sein de cultures,
et révélant les différents rôles et histoires de ces matières,
tout particulièrement dans le contexte de sa propre vie et
de ses souvenirs.
Cette présentation a été rendue possible grâce au soutien
de Fabienne Leclerc / Galerie In Situ, Paris.

Commissariat général
Ralf Burmeister, directeur des archives d’artistes
à la Berlinische Galerie de Berlin

Michaela Oberhofer, conservateur des Arts d’Afrique
et d’Océanie au Museum Rietberg de Zurich

Esther Tisa Francini, directrice des archives écrites
et des recherches de provenance au Museum Rietberg de Zurich

Commissariat pour l’étape parisienne
Cécile Debray, conservatrice en chef du patrimoine, directrice
du musée de l’Orangerie
Cécile Girardeau, conservateur au musée de l’Orangerie
Assistées de Sylphide de Daranyi, chargée d’études
documentaires, et Valérie Loth, chargée de recherches,
au musée de l’Orangerie
Se termine le 19 février 2018

St Valentin

Bonne fête St Valentin à tous les amoureux et à tous
ceux qui se prénomment Valentin

Georg Baselitz , Das Liebespaar, 1984

photo prise au Kunstmuseum Basel lors de l’exposition
Georg Baselitz – Travaux sur papier
Don des amis du Kunstmuseum Basel
(catalogue Kunstmuseum Basel, Georg Baselitz
Travaux sur Papier  Editions Walther König 2018)
Le nom d’origine latine, il signifie
« qui va bien, qui est sain, fort  »
Il vécut au 3e siècle en Italie. Il fût Evèque et martyre.
Il peut être représenté comme évèque ou comme prêtre
à cause d’une confusion d’identité. Il peut avoir comme attribut
la crosse pastorale, la palme du martyre ou être accompagné
d’un enfant épileptique.
Il est le protecteur des amoureux et des épileptiques.
Sa croyance en sa protection particulière des
amoureux est née au Moyen Age du fait que l’on pensait
que les oiseaux commençaient à nidifier (s’appariaient
lire entre autres « La Dame à la licorne »). le
14 février jour de sa fête.
(Sources les saints, reflets iconographiques
éditions Hazan)

La première mention du jour de la Saint-Valentin
avec une connotation amoureuse remonte au XIVe siècle
en Angleterre.
Cette croyance est mentionnée dans les écrits de Geoffrey Chaucer
au XIVe siècle. Il était courant durant cette période que les amoureux
échangent des billets et s’appellent chacun leur valentin.
Un de ces billets du XIVe siècle se trouverait à la British Library.
Il est probable que nombre de légendes sur la Saint-Valentin
ont été inventées pendant cette période. Parmi ces légendes,
on trouve celles-ci :
La veille du martyre de saint Valentin, il a glissé un « valentin »
à la fille du geôlier qui aurait lu « de la part de votre Valentin ».
Pendant une période d’interdiction de mariage des soldats
romains par l’empereur Claude II, saint Valentin arrangeait
secrètement les mariages. Dans la plupart des versions de cette
légende, le 14 février est la date liée à son martyre.
Ce fut Othon de Grandson, lors de la deuxième moitié du XIVe siècle,
poète et capitaine vaudois à la cour d’Angleterre, qui fit connaître
cette coutume dans le monde latin, notamment à la cour de Savoie :
trente pour cent de sa poésie est dédiée à cette tradition.
Citons par exemple La Complainte de Saint Valentin (I et II),
La Complainte amoureuse de Saint Valentin Gransson,
Le Souhait de Saint Valentin et Le Songe Saint Valentin.
Au début du XVe siècle, Charles d’Orléans fit connaître l’œuvre
d’Othon à la cour de France. Il écrivit lui-même plusieurs
poèmes dédiés à la Saint-Valentin. Par la suite, cette tradition
se perdit dans le monde latin et ne fut réactualisée qu’au XIXe siècle,
pour le bonheur des amoureux et des commerçants.
(source Wikipédia)

Basel Short Stories D’Érasme à Iris von Roten

Jusqu’au 21 mai 2018, au Kunstmuseum Basel | Neubau

Commissaire : Josef Helfenstein
Une nouvelle manière de visiter le Kunstmuseum de Basel,
sans se préoccuper de l’histoire de l’art,
en visite libre le premier dimanche du mois.

Portraits de diverses familles bâloises crédit photo Julian Salinas avec le Directeur du Kunstmuseum Josef Helfenstein

L’exposition Basel Short Stories est consacrée à l’abondante
collection du Kunstmuseum Basel célèbre dans le monde
entier et souhaite en présenter les aspects méconnus sous
un nouveau jour. Des épisodes de l’histoire de Bâle –
certains célèbres, d’autres tombés dans l’oubli, des événements
quelconques ou entrés dans l’histoire, parfois insolites –
sont réunis dans une présentation kaléidoscopique et
mis en lumière grâce aux collections du Kunstmuseum.


Les Basel Short Stories présentent sous un angle nouveau
le potentiel considérable de la collection publique bâloise
aux visiteurs à travers un dialogue varié entre des pièces
oubliées ou rarement exposées et des oeuvres iconiques
de la collection. L’exposition se veut le reflet de chacune
des sections de la collection, des maîtres anciens jusqu’à l’art
contemporain. Elle apporte un nouvel éclairage à l’humaniste
Érasme de Rotterdam, au chef-d’oeuvre Le Christ mort
au tombeau de Hans Holbein le Jeune,

Böcklin, Holbein, Ray

à la dessinatrice et naturaliste Maria Sibylla Merian, à l’historien
de l’art
Jacob Burckhardt, au philosophe
Friedrich Nietzsche
,
mais aussi au congrès de Bâle de 1912, aux patineurs
artistiques Frick et Frack, à l’inventeur du LSD
Albert Hofmann
et à la militante pour les droits des
femmes, Iris von Roten.

Iris von Roten et Miggeli Aebersold 1959

En racontant une histoire, chacune des salles se joint
au choeur des voix de l’exposition.
Le musée présente cette multiplicité d’acteurs, de voix
et de situations comme un ensemble complexe, instable
et en perpétuelle évolution.
Dans Basel Short Stories, l’histoire de l’art soumise
aux canons artistiques est reléguée au second plan au profit
d’une mise en regard qui associe librement oeuvres
d’art et documents
. Celle-ci repose sur l’abondante histoire
des idées et du quotidien de Bâle impliquant des personnalités
liées à la ville.

Maria Sybilla Merian

Neuf salles d’exposition proposent de retracer de courtes
histoires visuelles à travers des oeuvres d’art, des objets et
des documents conservés dans les collections du
Kunstmuseum et de la Emanuel Hoffmann-Stiftung,
et au sein de collections bâloises particulières et publiques.
Plusieurs salles ont été conçues et aménagées en étroite
collaboration avec les artistes Silvia Bächli, Pipilotti Rist
et Not Vital, dont les oeuvres sont également présentes dans
la collection publique.


Plusieurs événements seront organisés autour de l’exposition
Basel Short Stories, à l’instar des soirées transdisciplinaires
« Criss Cross » lors desquelles plusieurs intervenants
proposeront d’explorer certains des thèmes abordés dans
l’exposition sous différents angles. Leur réflexion entrera en
résonance avec des débats de société actuels et convoquera
d’autres disciplines telles que l’art, la science et la culture
populaire.

Johannes Grützke : Böcklin, Bachofen, Burckhard et Nietzsche sur le pont (mittleren) du Rhin

Ces soirées seront consacrées à diverses
thématiques parmi lesquelles les substances psychotropes,
les questions liées à l’écologie, les processus de paix, les formes
de féminisme et l’intrication entre sport et industrie du spectacle.
Par ailleurs, des coopérations telles que « Looping Journey »,
projet sous la direction de Gare du Nord lors duquel des
chorales d’amateurs proposeront une mise en musique
expérimentale de l’exposition, et « Kultur Stadt Plan »,
projet basé sur les Basel Short Stories (conçu par
Franziska Schürch et Isabel Koellreuter, historiennes de
la culture), viendront littéralement relier l’exposition à la ville.


L’exposition Basel Short Stories propose à chacun – visiteur
assidu ou occasionnel – de (re)découvrir la collection et de porter
un regard neuf sur sa genèse et ses trésors insoupçonnés.
Grâce à son aspect transdisciplinaire – art, science, culture
quotidienne et culture populaire –, elle est accessible à
un grand nombre de visiteurs.

Dans le cadre de l’exposition paraît une abondante publication
aux éditions Christoph Merian Verlag avec des reproductions,
citations, extraits de textes historiques et écrits de spécialistes
de différents domaines.
Parmi les contributions, citons entre autres celles de Andreas Beyer,
Andrea Bollinger, Bodo Brinkmann, Maike Christadler, Gabriel Dette,
Patrick Düblin, Søren Grammel, Anita Haldemann, Josef Helfenstein,
Michael Kessler, Andrea Maihofer, Ariane Mensger, Charles Ray,
Sabine Söll-Tauchert, Monica Stucky, Hortensia von Roten,
Regina Wecker et Maja Wismer.

Nill-Gruppe 1888 et Wolfgang Tillmanns

Le catalogue en allemand bénéficie du soutien de :
Christoph Merian Stiftung Stiftung für das
Kunstmuseum Basel

Horaires
Lu fermé
Ma–Me 10.00–18.00
Je 10.00–20.00
Ve–Di 10.00–18.00
ENTRÉE LIBRE
Entrée libre dans la collection et les expositions temporaires :
les mardi, mercredi, vendredi et samedi de 17h à 18h,
ainsi que le premier dimanche de chaque mois.
L’entrée libre n’est pas valable pour les
grandes expositions temporaires
passmusées
Depuis la gare SBB tram n° 2  ou 1 arrêt Kunstmuseum

Mohamed Bourouissa Urban Riders

Le 1er février, le comité de collectionneurs de l’ADIAF
a dévoilé les noms de quatre artistes nommés
au Prix Marcel Duchamp 2018 : Mohamed Bourouissa,
Clément Cogitore, Marie Voignier et Thu Van Tran.
Ils exposeront au Centre Pompidou à partir du 10 octobre.
Jusqu’au 22 avril 2018

Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris
consacre la première exposition institutionnelle en France
à Mohamed Bourouissa. Remarqué dans les expositions
prospectives Younger than Jesus au New Museum à
New York (2009) et Dynasty au Palais de Tokyo et au
Musée d’Art moderne de la Ville de Paris (2010),
le plasticien franco-algérien, né à Blida en 1978, est
aujourd’hui l’un des artistes majeurs de sa génération.
Dès les premières séries photographiques
Périphérique (2005-2008) et Temps mort (2008) se
dégagent les principes de son travail : l’observation de la
société par ses marges et les pratiques collectives où la
dimension humaine occupe une place centrale.

L’exposition Urban Riders, s’articule autour du film
Horse Day réalisé à Philadelphie, dans le quartier défavorisé
de Strawberry Mansion, au Nord de la ville et dont la
réalisation a marqué une étape décisive dans son évolution.
Durant huit mois, le temps d’une résidence, il s’est intéressé
aux écuries associatives de « Fletcher Street » qu’il a
découvertes grâce aux images de Martha Camarillo,
une photographe américaine.

Territoire de réparation et de cristallisation des imaginaires,
fondé par des cavaliers afro-américains, les écuries de
« Fletcher Street » accueillent
les jeunes adultes du quartier et offrent un refuge aux chevaux
abandonnés. Sans pour autant documenter une réalité,
l’artiste s’est emparé de l’histoire du lieu, de l’imagerie
du cowboy et de la conquête des espaces.

Au fil des mois, Mohamed Bourouissa s’est attaché à créer
des conditions d’échange et de partage avec la communauté
locale. Le film, de facture cinématographique, retrace ce projet.
Il rend compte avec force d’une utopie urbaine.
Fasciné par l’histoire de la représentation des cowboys noirs,
il synthétise des questionnements récurrents :
l’appropriation des territoires, le pouvoir, la transgression.
Horse Day s’accompagne d’un corpus d’environ
quatre-vingt pièces. Un ensemble d’oeuvres graphiques
traduit la liberté et la richesse du langage plastique de l’artiste.
Croquis sur le vif, dessins préparatoires, story-board du film,
collages, encres, aquarelles relatent l’origine du projet et
son élaboration. En regard de cet ensemble, sont présentés
des portraits de cavaliers et les costumes des chevaux.

Prolongeant la métaphore du « tuning » des éléments de
carrosseries sont agencés et deviennent le support des images
du film.Montré sous différentes versions notamment au
Stedelijk Museum (Amsterdam) et à la Fondation Barnes
(Philadelphie), l’exposition se réinvente au
Musée d’Art moderne sous une forme amplifiée.

À travers un programme de workshops invitant des artistes,
Mohamed Bourouissa prolonge une réflexion sur l’histoire
collective et la représentation des identités.
Avec ce projet, le musée renouvelle son soutien à l’artiste
dont la série photographique Temps mort et le film Legend
figurent dans les collections permanentes
Commissaires
Odile Burluraux
Jessica Castex
Un livre d’artiste rassemblant l’ensemble de ses oeuvres
sur papier est publié par Paris Musées à l’occasion de l’exposition.
France culture La Dispute d’Arnaud Laporte le podcast
les divers avis sur l’exposition
Musée d’Art moderne de la Ville de Paris
11 Avenue du Président Wilson 75116 Paris
Tel. 01 53 67 40 00
www.mam.paris.fr
Ouvert du mardi au dimanche De 10h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu’à 22h