Art Basel annule son prochain salon de Bâle en septembre
Après une analyse approfondie de la situation mondiale actuelle, Art Basel a décidé de ne pas organiser son salon de Bâle. La foire devait avoir lieu à Messe Basel du 17 septembre au 20 septembre 2020, après avoir été préalablement reportée de juin.
La décision d’annuler le salon a été prise après une consultation approfondie de nombreux galeristes, collectionneurs, partenaires d’Art Basel ainsi que des experts externes. Les principales considérations étaient les risques fondamentaux pour la santé et la sécurité liés à la pandémie, les risques financiers pour les exposants et les partenaires, les obstacles persistants aux voyages internationaux et le fait que l’environnement réglementaire entourant les événements de grande envergure n’a pas encore été finalisé par le Conseil fédéral de la Suisse.
Marc Spiegler, directeur mondial, Art Basel, a déclaré:
«Nous sommes parfaitement conscients que nos galeries sont confrontées à des défis et des difficultés économiques sans précédent, et nous espérions ardemment soutenir la reprise du marché de l’art avec une foire réussie en septembre. Malheureusement, les incertitudes auxquelles nous sommes confrontés restent trop élevées. La meilleure voie à suivre pour notre exposition de Bâle est donc de se concentrer sur la fourniture d’une foire de la même qualité internationale exceptionnelle que l’artworld attend de nous en juin prochain, alors que nous continuons à soutenir nos galeries en développant davantage nos plateformes numériques et en livrant nos expositions à venir à Miami Beach et à Hong Kong. » La foire n’ouvrira donc que le 15 juin 2021.
Les salles de visionnage en ligne d’Art Basel pour les exposants de Bâle seront en ligne du 19 juin au 26 juin 2020, avec des jours de prévisualisation du 17 juin au 19 juin 2020.
La prochaine édition d’Art Basel à Bâle aura lieu du 17 juin au 20 juin 2021, avec des jours de prévisualisation les 15 et 16 juin 2021.
Symbole de la ville de Bâle, le basilic, né d’un œuf pondu par un coq et couvé par un crapaud, va regarder d’un mauvais œil le pangolin.
Le basilic de Bâle Bâle n’est pas seulement une ville avec des centaines de sources d’eau, c’est aussi une ville du Basilic. Le basilic est une créature mythologique de la Grèce antique, moitié coq, moitié serpent. Cette créature pouvait tuer avec son regard et celui qui suivait ses traces brûlait. La seule protection pour l’homme était de tendre un miroir à cette créature, afin qu’elle tombe morte sur place ou de la tenir à l’abri de la lumière du soleil, le seul moment de la journée où ses pouvoirs fonctionnaient. Dans la ville, ces créatures se retrouvent en tant que détenteurs des armoiries de la ville et gardiens des ponts et des sources d’eau. Les sources Basilic, conçues en 1884 par Wilhelm Bubeck (1851-1890), sont d’une apparence remarquable. Les armoiries de la ville en bronze et même un abreuvoir au pied de la base sont les caractéristiques de ce demi coq, demi serpent. L’eau de source vient de la bouche de la créature. Il y en a eu 39, aujourd’hui il en reste 28. Ils sont dispersés dans toute la ville, y compris sur les rives du Rhin. (www.brunnenfuehrer.ch). www.basilisk-basel.ch
Organisé pour la huitième et dernière année par Gianni Jetzer, conservateur spécial au musée Hirshhorn et au Jardin de sculptures de Washington, DC Art Basel, dont le partenaire principal est UBS, a lieu à Messe Basel du 13 au 16 juin 2019.
photo Bertrand Alain Gillig
Alexandra Pirici, artiste roumaine, sélectionnée par Art Basel présente «Aggregate» (2017-2019), sur la Messeplatz, un salon environnement performatif , organisée par Cecilia Alemani
Unlimited, plate-forme unique d‘Art Basel pour les projets de grande envergure, offre aux galeries l’occasion de présenter des installations gigantesques, des sculptures monumentales, de vastes peintures murales, de vastes séries de photographies, des projections vidéo et des performances qui transcendent le stand traditionnel des foires d’art. 75 projets de grande envergure d’artistes de renom et émergents, notamment: Larry Bell, Huma Bhabha, Andrea Bowers, Jonathas de Andrade, VALIE EXPORT, Alicia Framis, Abdulnasser Gharem, Kiluanji Kia Henda, Kapwani Kiwanga, Daniel Knorr, Jannis Kounellis, Lawrence Lek, Zoe Leonard, Sarah Lucas, Kerry James Marshall, Rivane Neuenschwander, Hélio Oiticica, Jacolby Satterwhite, Joan Semmel, Do Ho Suh, Fiona Tan, Franz West et Pae White
Quelques sélections :
Laurent Grasso, Otto
OttO, de Laurent Grasso, artiste alsacien. Tourné en 2017 dans le désert australien, avec son équipe il a filmé des sites sacrés avec des drones et des caméras thermiques et hyperspectrales. Des machines ultra-perfectionnées qui permettent de restituer le rayonnement électromagnétique de ces terres. L’idée était de « visualiser la force des lieux, de mettre en relation des outils scientifiques qui permettent d’augmenter la vision et des lieux énigmatiques » , explique l’artiste. (l’Alsace 13/6/19) Des sphères parcourent ces espaces dans un mouvement lent et hypnotique. « Elles représentent l’énergie des lieux, la part invisible. Mais je ne veux pas tomber dans des explications spirituelles. Je fais un travail de fiction, les sphères constituent un élément narratif du film. » Le sentiment de survoler ces espaces donne presque le vertige, tant on est happé et entraîné par les prises de vue.
Xu Zhen
Xu Zhen, propose des tables de jeu de casino dont le tapis est réalisé à la façon des mandalas de sable tibétains. Création, destruction ; argent et spiritualité… Une belle métaphore autour d’Art Basel
Duane Hanson Lunchbreack
Installation dans le registre de la reproduction mimétique. Seuls les expressions et la mise en situation révèlent une intention « artistique » les personnages de Duane Hanson sont d’une tristesse accablante.
En écho au mouvement #metoo sont exposés de nombreux travaux militants, comme LifeDress, signé par Alicia Framis (vidéo). L’Espagnole a revêtu des mannequins de robes fabriquées à partir d’airbags de voiture. Chaque vêtement est prévu pour protéger la personne contre une forme de harcèlement en gonflant de manière surréaliste autour de différentes parties du corps des femmes, dès que l’on approche d’elles. Parmi les nombreuses œuvres historiques présentées, la vidéo 1983 de l’artiste autrichien VALIE EXPORT ‘Syntagma’ explore l’identité féminine en relation avec l’image du corps, tandis qu’Hélio Oiticica, artiste phare du tropicalisme brésilien, rentre à Bâle avec l’installation ‘Penetrável L’installation de canapés de Franz West est la bienvenue pour prendre une pause. Art Basel Unlimited atteint ses limites et les nôtres …
Les galeries Gagosian, Zwirner, Hauser & Wirth, Lisson, Thaddaeus Ropac, les ténors du marché de l’art mondial occupent l’allée centrale de la foire.
Laure Prouvost
Laure Prouvost, représentante de la France à la biennale de Venise 2019 est présentée par la galerie Obadia, qui montre quelques pièces de choix.
Véronique Arnold, Galaxies 2019, broderies sur texile
La plasticienne Véronique Arnold est présente pour la deuxième année consécutive, dans la Galerie baloise Stampa, galerie où une exposition monographique « WE ARE THE UNIVERSE » lui est consacrée jusqu’au 31.08.2019 Stampa Spalenberg 2, CH-4051 Basel
Une application smartphone vous accompagne tout au long du parcours. Rendez-vous est déjà donné pour 2020 du 18 au 21 juin, 50 ans en 2020 avec un projet curatorial autour de la notion de marché voir ici la vidéo du vernissage TV
Bilan L’édition 2019 d’Art Basel a attiré un public véritablement mondial, catalysant d’excellentes ventes à tous les niveaux. • L’édition 2019 d’Art Basel a été clôturée le dimanche 16 juin 2019, alors que les ventes de magasins et d’institutions privées ont été soutenues par des galeries de tous les secteurs du marché. • La foire a attiré des collectionneurs de plus de 80 pays et une fréquentation globale de 93 000 personnes. • Art Basel a présenté «Aggregate» (2017-2019) d’Alexandra Pirici sur la Messeplatz avec beaucoup de succès • Un nouveau système de tarification à échelle mobile a été introduit avec succès, offrant un support supplémentaire aux galeries de petite et moyenne taille
précédée par la présentation du tableau Le Sabbat des sorcières sur le stand de la Fondation à l’exposition Art Basel 2019.
Francisco de GoyaLe Sabbat des sorcières
La Fondation Beyeler organise l’une des expositions les plus importantes jamais consacrées à Francisco de Goya hors d’Espagne. Goya est l’un des derniers grands peintres de cour, et le premier précurseur de l’art moderne. Cette exposition a été réalisée en coopération avec le Museo Nacional del Prado de Madrid. Des tableaux rarement montrés, appartenant à des collections privées espagnoles, seront présentés dans le cadre de la Fondation Beyeler, conjointement à des œuvres clés provenant des musées et des collections les plus célèbres d’Europe et des États-Unis. En guise de prélude à cette exposition de l’été 2020, la Fondation Beyeler présente sur son stand de l’exposition Art Basel le tableau frappant et énigmatique de Goya intitulé Le Sabbat des sorcières (1797-1798), prêté par le Museo Lázaro Galdiano de Madrid.
Mon bilan 2018 Cette 49 ème édition de Art Basel , explore le
thème de la migration , des humains traités comme des
marchandises mais aussi celui de la mondialisation et des
échanges économiques globalisés. Die Kiesgruben von Basel
Pour les galeries : Véronique Arnold à la galerie Stampa, Empreinte de corps A la Galerie Shangh Art Xu Zhen
Art Basel Unlimited
L’installation de Daniel Buren et Ibrahim Mahama
Sam Gilliam
un tournesol en petits obus
Un notaire Paul Ramirez Jonas
un pénétrable Carloz Cruz Diez
Blue Sky Katherine Bernhardt Lara FavarettoJenny Holzer Yoko Ono Mend Pieces
Yu Hong Ai Wei Wei Tiger, Tiger Tiger Arman FleursLee Ufan Rashid Johnson et le directeur mondial Marc Spiegler Wolfgang Laib Alfredo Jaar José Yaque Dam Graham et Cerith Wyn Evans
« Certains objets ont le pouvoir de susciter des pensées,
des rêves, des songes, et par là des œuvres … l’art comme
un essai de retrouver en songes ce qui a disparu, ce qui
ne cesse de disparaître à chaque instant » Véronique Arnold.
Cette jeune femme, tout en douceur, tout en poésie,
autodidacte, se défend de faire des arts plastiques,
pour elle c’est de la littérature.
En hypokhâgne sa prédilection allait à la civilisation
allemande. Hanna Arendt l’inspire pour un travail sur
le totalitarisme. Elle est très sensible à son écriture
littéraire, son courage.
La situation actuelle, les diminutions des libertés
dans le monde l’inquiètent, cette période très matérialiste
semblable aux situations de troubles du passé.
Ses goûts en art sont divers : Agnes Martin, ( art concret)
Sol Lewitt, une passion pour Louise Bourgeois, Antonio Calderara
pour sa lumière, Paul Klee, Wolfgang Laib, Rothko, Séraphine
de Senlis, Rauschenberg, les ciels d’orage de Segantini.
Sa grande passion est la littérature en générale, allemande,
anglaise, asiatique.
Comment ne pas se souvenir de son exposition au musée des
Beaux Arts de Mulhouse « Dessins d’Ombre» où toutes
ses œuvres étaient inspirées par ses écrivains et poètes favoris,
Pascal Quignard, Vie secrète, « Il faudrait écrire les étoiles »
ou encore Emilie Dickison « le Vent n’est pas venu du verger »,
sans oublier Pline l’ancien avec le mythe de Dibutade.
Sa curiosité la dirige aussi vers les scientifiques naturalistes :
Alexander von Humboldt , Charles Darwin.
Malgré son peu de goût pour la couture elle a réussi à
allier son amour de la littérature à l’art, en se servant d’un média
peu habituel, une aiguille à broder, en retraçant des textes
sur des tissus qu’elle choisit afin qu’ils correspondent à la période
évoquée. Le fil noir sa signature, le lin son tissu de prédilection. « l’aiguille est son pinceau et le fil son encre indélébile » Frédérique Meichler, l’Alsace
Elle a brodé de grandes feuilles abstraites, une écriture en clous
de girofles exposés à Fernet Branca dans l’exposition
« Métamorphoses« . C’est un univers linguistique et charnel, sur l’absence, qui
redevient présence. VéroniqueArnold cherche le perpétuel
et émouvant souvenir, le dessinant encore et encore, diluant
les corps dans l’espace temps du langage. Le travail se révèle
dans l’action pour Véronique Arnold affirmant
« je brode et ça prend forme, c’est un besoin », rythmée par
la musique entêtante de la machine à coudre,
Les broderies prennent forme et advient la surprise.
Elle puise ses ressources et ses matériaux directement
dans la nature et sa contemplation.
Les titres de ses oeuvres ne sont-ils pas :
vibration, explosion, empreinte de corps, absence,
constellations, frémissement, songe, tremblement,
pensée.
Ne souhaite-t’elle pas « écrire le ciel » ou encore
tracer le fil à travers le temps.
Une gravure, une sculpture, des coquillages, évocateurs
d’un passé la font rêver et voyager dans le temps.
Sa résidence au Japon suivie de plusieurs voyages,
l’a particulièrement rendue sensible à ce pays.
Solitaire par nature, timide, elle a osé franchir une
première fois la porte de la galerie Buchmann de Lugano .
L’œuvre présentée à La galerie Stampa à Art Basel 2017,
« Concrétion de coquillages »
est un hommage à Kitagawa Utamaro, une broderie sur un
tissu de lin au fil noir, qui reforme ces ondulations de
coquillages agglutinés. Ce peintre japonais du XVIIIe siècles était particulièrement
apprécié pour ses portraits de femmes, ornés de volutes de
faune et de flore comme en art nouveau (19e/20e) avant la lettre.
Une autre œuvre, à signaler, est inspirée du journal
d’une femme qui a vécu au 11e s, en y exprimant son intériorité,
ses souffrances lors d’un voyage effectué à l’âge de 50 ans, « Toutes les larmes »
» la création artistique n’est pas un lieu, c’est un hors-de-soi… à la frontière des rêves et de la réalité, de l’inconscient et du conscient, de la parole possible et celle qui ne se dit pas,… créer, c’est ne pas avoir de lieu… être à la frontière… » Véronique Arnold
L’épreuve de philo du Bac 2017 proposait le sujet suivant pour la SÉRIE ES : Une œuvre d’art est-elle nécessairement belle ?
La réponse est clairement non, ensuite on peut
disserter et s’appuyer sur Art Basel 2017. Art Basel 2017, 48e édition qui se déroule tous
les ans en juin met en scène les plus prestigieux spectacles d’art
du monde, des travaux d’art moderne et contemporain,
rassemblant 291 premières galeries à partir de 35 pays du monde entier. Sur 16 000 m2 dans le hall 1
réservé aux œuvres de grande dimension, les galeries
présentent 76 œuvres, dont le commissaire est pour la sixième année consécutive par Gianni Jetzer,
Si on ne peut pas parler de beauté,
on peut en constater parfois leur originalité, leur gigantisme,
l’inventivité de la conception, tant au niveau des sculptures,
installations, peintures, vidéos, photos.
Pendant une semaine, c’est le plus grand musée
au cœur de l’Europe, sous la direction de Marc Spiegler et avec la participation de 4000 artistes. L’artiste suisse Claudia Comte a d’entrée donné le ton sur la Messe Platz avec son installation « NOW I VON » un immense terrain de jeux , ses baraquements proposent un
mini booling , un mini dance-floor , un mini-golf et d’autres
activités du même style. Elle en respecte le concept de foire.
Si vous réussissez le grand chelem une œuvre de l’artiste en est
le trophée.
Les festivités se poursuivent avec les Conversations
conférences de commissaires et d’artistes dans les salons.
Le Parcours avec 22 œuvres d’art présentées au alentour
de la place de la cathédrale.
Avec des Films, dont 34 films et vidéos sous la houlette
du commissaire égyptien Maxa Zoller. Les galeries sont institutionnelles, triées par un comité
sévère. à la galerie Krinzinger de Vienne
Le baiser d’ Urs Fischer à la galerie Sadie Coles de Londres Camille Henrot chez Kamel mennour, Paris, dont le film Grosse Fatigue,
a remporté leLion d’argent de la 55ème Biennale de Venise.
Pour Unlimited dans le hall 1
2 installations dont celle de Subodh Gupta, Cooking the World, qui dans sa maisonnette de casseroles, invitent gratuitement les visiteurs à s’assoir et
à goûter aux plats rituels, Une autre performance très visuelle par Donna Huanca, consiste
en un tableau vivant , ‘BLISS (REALITY CHECK 2017) ‘(1980) d’accessoires, d’éléments peints et d’acteurs, conçus pour surprendre.
La dernière œuvre de Chris BurdenOde to Santos Dumont
prend son envol par moment Une vidéo qui a retenu mon attention, montre l’illustration d’une procession
fantôme des victimes de la guerre de Corée, Citizen’s Forest 2016 de Park Chan-Kyong
L’installation de film «Anubis» (2016), filmée à l’aide de la vision nocturne de l’artiste israélien Michal Rovner (en 1957), rappelle les images de surveillance militaire, dramatise les scènes innocentes et les animaux qu’elle documente dans les régions rurales d’Israël. L’installation par Sue Williamson intitulée Messagesdu passage de l’Atlantique. le L’installation est basée sur les enregistrements accumulés
des deux côtés de l’Atlantique de L’histoire de l’esclavage du XVIe
au 19e siècle. Les téléspectateurs sont confrontés Avec cinq filets de
pêche en corde suspendus au plafond, remplis de verre gravé Bouteilles,
chacune inscrite avec un nom d’esclave, un pays d’origine et d’autres détails,
Représentant les 12,5 millions d’individus africains qui ont été expédiés au Nouveau Monde Entre 1525 et 1866. «Sauver la sécurité» (2017) par l’artiste cubain Carlos Garaicoa (vers 1967) a l’intention de s’attaquer au domaine financier et aux tensions
que cela a causé ces dernières années. L’image symbolique et puissante
de la banque est reproduite dans une série de sculptures dorées à petite
échelle, chaque miniature étant installée séparément à l’intérieur
du coffre-fort d’une banque réelle.
L’ambiance est festive, tout le monde est collectionneur si ce n’est que de
photos. Il y avait aussi des oeuvres à la vacuité criante dont je n’ai pas
compris l’opportunité de leur présence dans une foire aussi
prestigieuse…. Art Basel ne peut pas se vivre sans les inconditionnelles performeuses Adèle & Eva, dont vous pouvez lire le motif de leur présence mondiale, ici,qui me permettent de faire la conclusion. Art Basel vous donne rendez-vous à Hong Kong, Miami,
et à Basel du 14 au 17 juin 2018