Bonne Année

A tous les lecteurs de passage ici je leur souhaite Amour, Amitié, Argent et la Santé,  le reste viendra de surcroît.

Bonne Année 2012 et les autres à venir

le commentaire le plus drôle à mon goût :
« du reportage sans être journaliste, de la diplomatie sans être du Quai. Pire, ne craignant aucun mélange »
le commentaire qui m’a le plus touchée suite à mon billet :
http://elisabeth.blog.lemonde.fr/2011/02/03/ernest-pignon-ernest-mystique-du-carmel/

Je suis trés touché par l’attention que vous portez à mes travaux … la sensibilité et l’intelligence de votre regard…merci vraiment

Rédigé par : ernest pignon ernest | le 03 février 2011

Sommaire de décembre 2011

01 décembre 2011 :  JR au cube
05 décembre 2011 :  Christian Geiger
06 décembre 2011 :  En vadrouille
10 décembre 2011 : Le Venin du Mort et l’Histoire des Rues de Mulhouse
17 décembre 2011 :  Zahra Poonawala
19 décembre 2011 :  Zoom sur Mulhouse
20 décembre 2011 :  Robert Cahen « Voyager / Rencontrer » : exposition en Chine
21 décembre 2011 :  Silvi Simon à la Chambre
25 décembre 2011 :  Joyeux Noël
26 décembre 2011 :  Fra Angelico et les Maîtres de la lumière
31 décembre 2011 :  Mon bilan de Venise 2011

 
 
 

Mon bilan de Venise 2011

Mes best of de la Biennale de Venise 2011-11-20
Voici ce que j’ai retenu  et préféré de ce cru 2011

Curiosité chez Antonio G. Lauer

Le Palazzo Grassi avec « Le monde vous appartient où une imposante installation de Joana Vasconcelos se déploie depuis le hall d’entrée, jusqu’au plafond, comme un monstre tentaculaire de tissus bariolés.
Joana Vasconcelos

courtesy Palazzo Grassi ©
La Dogana avec l’Eloge du doute, avec les neuf gisants en marbre blanc de Maurizio Cattelan et Roxy d’Edouard Kienholz.
Maurizio Cattelan les gisants marbre © 2009 Palazzo Grassi S.p.A

La collection Peggy Guggenheim
Peggy Guggenheim

Dont je vous parlerai l’année prochaine.
Les plus drôles :
La pavillon Anorexique d’Erwin Wurm  posé au pied de l’institut des Lettres.
Erwin Wurm

Elaine Sturtevant
Les objets blancs fondus de Martine Feipel et Jean Bechameil, pour pupilles dilatées, labyrinthe de miroirs déformants, délirant comme si vous aviez goûté des produits hallucinogènes.
Martine Feipel et Jean Bechameil

Gigi Sciara et son élévator du subconscient
Gépetto le grand cachalot échoué par Loris Gréaud , lieu reposant, avec wifi !
Gepetto Loris Gréaud

Le pavillon italien où se côtoient chefs et croûtes dont le commissaire &tait Vittorio Sgarbi.
Le pavillon Roumain,  tagué par l’artiste lui-même Ion Grigorescu ainsi que des 2 autres artistes Lucia Ikacova et Anetta Mona Chisa :
« Le commissaire parie sur l’artiste, pas l’artiste sur le commissaire. Contrôle ou confiance, risque ou mercantilisme, Deal for Deal …  »
le commissaire en était Ami Barak.

La pavillon américain  où Amed Freedom d’Allora et Calzadilla la statue du Capitole est dans une machine à bronzer.
Amed Freedom Allora et Calzadilla

Christian Marclay avec son chef d’œuvre After Hours, Lion d’or de la Biennale, (photo interdite)
Urs Fischer, à l’Arsenal, que l’on retroiuve aussi au Palazzo Grassi,  avec ses sculptures en chandelles qui se consument au fil des jours.
Urs Fischer

Le Champignon géant dans son jardin vénéneux d’Adrian Rojas
Adrian Rojas

Christian Boltanski
Pipilotti Rist
Markus Schinwald et son labyrinthe kafkaïen. (vidéo Internet Youtoube)
Sigalit Landau un film « Salt Chrystal Schoes on a Frozen Lake, Gasand,  où une paire de chaussures cristallisées par le sel de la Mer Morte , s’enfonce dans un lac à Gdansk.
Sigalit Landau Salt Chrystal Schoes on a Frozen Lake

Thomas Hirschhorn avec son envahissante œuvre où beauté, violence, guerres, catastrophes, médias, se poursuivent dans un décor de bric-à-brac.
Emouvant
L’ascension de Anish Kappor à San Giogio Maggiore
Anish Kapoor L'Ascension

La Piéta de Jan Fabre
Les hyppy Dialectics de Nathaniel Mellors
Remarquables, les pavillons coréens et japonais.
Mes découvertes
La Fondation Prada
Le Palazzo Fortuny
Le musée Correr avec l’exposition de Julian Schnabel
Les installations d’Oksama.
Mon pavillon personnel en bleu avec mes initiales   🙄
Pavillon bleu avec initiales IE - Arsenal

 
photos et vidéos de l’auteur sauf celles citées plus haut
clic pour agrandir les photos
des renseignements plus étoffés à lire chez  Lunettes Rouges
 

Fra Angelico et les Maîtres de la lumière

Nicolas Sainte Fare Garnot, commissaire associé de l’exposition conservateur du Musée, Giovanna Damiani,  Commissaire général de l’exposition  – qui dure jusqu’au 16 janvier 2012, – présentent au Musée Jacquemart-André une exposition consacrée à Fra Angelico, figure majeure du Quattrocento.
C’est l’événement : pour la première fois, un musée français consacre une exposition à
Fra Angelico
L’exposition présente près de 25 oeuvres majeures de Fra Angelico et autant de panneaux réalisés par les peintres prestigieux qui l’ont côtoyé : Lorenzo Monaco, Masolino, Paolo Uccello, Filippo Lippi ou Zanobi Strozzi.
« Beato » Angelico Fra Angelico – Guido di Pietro-  a été béatifié par
Jean-Paul II le 3 octobre 1982.
Son maître : Lorenzo Monaco, grand dernier peintre du gothique international,  ses aides : Bernardo Gozzoli, etc .. son élève Philippo Lippi  (Fra). Son successeur : Alesso Baldovinetti, héritier des trouvailles de Fra Angelico.

Fra Angelico le Couronnement de la Vierge 1434-1435 Tempera sur bois musée des Offices Florence

Originaire de Vicchio del Mugello, terre d’origine de la famille Médicis qui fut l’un de ses grands commanditaires, Fra Angelico commence à peindre avant de rentrer dans les ordres. Au début de la troisième décennie du Quattrocento, le peintre se fait moine dominicain et prend le nom de « Fra’ Angelico » au couvent Saint Dominique de Fiesole.
Là, il continue à exercer son art en se consacrant à la peinture sur bois, sans pour autant négliger son activité de miniaturiste connue grâce à la congrégation des moines camaldules de Sainte Marie des Anges où travaillait également Lorenzo Monaco, un autre grand peintre visionnaire du gothique tardif.
Appelé dès 1468 « Angelicus pictor » (le peintre angélique), Fra Angelico associe le style gothique tardif de sa première formation à une extraordinaire et précoce capacité d’appropriation des innovations picturales de la Renaissance que les protagonistes de cette révolution figurative développent et portent à leur apogée. Il a su placer son art au plus haut niveau grâce à un style sublime, en harmonie avec sa ferveur religieuse, tout en donnant une interprétation des questions doctrinales débattues à Florence par nombre de théologiens de l’époque. Dans les cellules du couvent de San Marco et dans les appartements du Vatican, il a laissé des témoignages de son extraordinaire maîtrise de la technique de la fresque.

Fra Angelico - La Thebaide. Florence, Galleria degli Uffizi

Il a été appelé par le pape Eugène IV de 1445 à 1446.
C’est notamment le cycle de San Marco, commandé par Cosme de Médicis et dont seuls les religieux qui habitaient ce couvent ont profité pendant des siècles, qui donne l’illustration la plus significative de l’évolution de son langage artistique, par des scènes d’une grande poésie narrative, soutenues par une profonde spiritualité.
Alliant dans ses oeuvres l’éclat des ors, hérité du style gothique, à la nouvelle maîtrise de la perspective, Fra Angelico (vers 1400-1455) a pleinement participé à la révolution artistique et culturelle que connaît Florence au début du XVe siècle. Il a ainsi été l’initiateur d’un courant artistique que les spécialistes ont appelé les « peintres de la lumière ».
Autour de lui, seront évoqués les peintres illustres qui ont eu une influence significative sur son art, comme son maître Lorenzo Monaco (vers 1370-1424), Masolino (1383-vers 1440) et Paolo Uccello (1397-1475), ainsi que les artistes qu’il a inspiré à son tour, tels que Filippo Lippi (1406-1469) ou Zanobi Strozzi (1412-1468).
Le génie de cet artiste est multiple et s’exprime avec une égale maîtrise sur des supports très variés.
Fra Angelico, que l’on connaît surtout pour l’ample décor à la fresque qu’il a réalisé au monastère devenu musée San Marco de Florence, excelle tout autant dans l’art raffiné de l’enluminure et de la peinture sur bois, comme l’exposition permet de le découvrir.
C’est Cosme de Médicis qui rénova le couvent de San Marco pour la somme de 36 000 ducas.
Dans le musée de Florence, on découvre que la cellule de Savonarola – Fra Bartolomeo – est en réalité un trois pièces où sont exposés les objets et vêtements lui ayant appartenu.
C’est grâce à Cosme de Médicis que Fra Angelico réalisa de prestigieuses commandes, de même que son rival Ghiberti et ses amis Masaccio et Uccello. Il ne jouit pas de ses contrats ayant fait vœu de pauvreté et reverse probablement ses florins à son couvent.
Fra Angelico Lex Amoris détail du panneau

Dans les Vierges d’humilité, au chromatisme irradiant, il utilise l’or, matériau noble, emprunt d’une haute valeur symbolique, dans l’usage duquel il excelle .
Maniant l’or comme personne, Il assimile aussi parfaitement l’art du relief, anime son atelier avec passion, tout en jeûnant et accomplissant avec dévotion son devoir de moine.
Le couronnement de la Vierge est le point d’orgue de l’exposition , sommet de son art, le grand panneau provient de Sant’Egidio, église de de l’Ospedale di Santa Maria à Florence, des sources anciennes l’intitulent le Paradis, car la scène ne représente pas à proprement parler le couronnement de la Vierge, mais le Christ ornant d’un joyau la couronne de sa Mère. Il s’agit de la seule œuvre de Fra Angelico illustrant ce sujet tiré d’un passage des Révélations de Ste Brigitte de Suède, musée des Offices de Florence. -image 1-
La Thébaïde vers 1420, est un grand panneau qui présente à travers de multiples saynètes la vie des ermites du premier siècle de la chrétienté. -image 2
L’Armoire des Ex-voto d’argent
Troisième panneau constitué de onze compartiments qui évoquent différents moments de la passion du Christ, pour s’achever sur la représentation d’une image symbolique élaborée la Lex Amoris (Loi de l’amour) – image 3
Une vidéo présente les œuvres de Fra Angelico
Seul bémol, l’hôtel particulier qu’est ce musée, se prête mal aux expositions de cette envergure, les salles sont étroites, heureusement que les entrées sont contingentées, il faut absolument s’orienter avec le plan, sous peine de manquer des salles dans ce labyrinthe,
on se pousse, on se presse, les audio-guides se font échos sans être synchro …. Ils devraient être bloqués au-delà d’un certain nombre de décibels.
Les groupes guidés, encombrent les salles, ne sont pas équipés d’écouteurs, ni le guide de micro, qui lui permettrait de s’exprimer dans la sérenité et le bonheur de la contemplation qui s’imposeraient devant de tels chefs d’œuvre.
images Internet

Joyeux Noël


 

Silvi Simon à la Chambre

Silvi Simon

Filmatruc est un terme générique utilisé par Silvi Simon pour désigner ses différents dispositifs créés pour la projection cinématographique.
Dans ses recherches, chaque médium a son importance. La pellicule, bande cellulosique photosensible, est impressionnée par la lumière puis révélée et fixée par la chimie. Elle est perforée aussi régulièrement que se suivent les images pour être utilisée dans une mécanique – la caméra – qui va capter puis re-créer le mouvement. Le projecteur enfin, en est le mécanisme de restitution lumineuse et optique.
Silvi Simon s’est penchée sur chacune de ces étapes de retranscription du mouvement, les fait agir l’un envers l’autre, distillant l’image à la manière d’un alchimiste.
Mais au delà de ces ingrédients élémentaires de son travail, elle questionne le dispositif en lui-même.
Dans l’interstice entre la machine et l’écran où l’image est suspendue dans la lumière,
elle intercale ses dispositifs qui transforment cette matière lumineuse pour prendre toutes les dimensions de l’espace et du temps. L’écran n’est plus une simple surface, le spectateur entre dans l’image spatialisée.
Ces installations sont le fruit d’un travail artisanal sur l’image cinématographique devenue matière, où ombre, lumière et mouvement prennent autant d’importance que le sens véhiculé par la séquence filmée. Ses dispositifs sont volontairement «low tech», faits de composants bruts tels que moteur, hélice, axe, pignon, courroie, plastique, verre, miroir… et font naturellement le pont avec la naissance du cinéma et son appareillage mécanique.
Extrait de filmatruc à Fribourg

pedago@la-chambre.org

Robert Cahen « Voyager / Rencontrer » : exposition en Chine

Robert Cahen Shanghai
 Shanghai du 19 décembre 2011 au 29 janvier 2012
 
Le voyage est un mode de vie typiquement contemporain. Mais il plonge aussi ses racines dans les profondeurs de l’histoire humaine. C’est au travers du voyage – déplacement, migration et vie nomade, exil même – que les êtres humains ont écrit leur histoire et créé leur identité – l’humanité.
La vie est un éternel voyage, entre le point de départ et la destination finale, entre le passé et l’avenir, entre la mémoire et la réalité, entre l’émotion et l’imagination… L’œuvre de Robert Cahen est l’expression vivante de ce processus – elle est en même temps résolument contemporaine : non seulement elle fait appel aux techniques les plus modernes (appareils électroniques pour produire sons et images), mais elle explore et expose aussi les aspects essentiels de notre vie d’aujourd’hui – c’est un movement permanent ou《passage》, pour reprendre l’expression de l’artiste, entre stabilité, enracinement, voisinage et changement, déplacement, globalisation… et le fait même d’être créé au travers des échanges.
Voyager/Rencontrer, l’exposition d’installation vidéo présente des créations de Robert Cahen depuis 1980, dont la plupart se sont inspirées de ses voyages dans différentes parties du monde. Le spectateur est entrainé dans un véritable monde flottant, voguant entre la réalité et la fiction, dans une expérience quasi physique du voyage.
partagé avec :

Zoom sur Mulhouse

Le maire, appelé aussi JR, de son vrai nom Jean Rottner, annonce sur sa page facebook :
« dimanche 18/12/11 dans le journal de Claire Chazal, sera diffusé un zoom sur Mulhouse».

vidéo de TF1, supprimée depuis à la demande expresse de TF1
Peu habitués de cette chaîne nous attendons avec curiosité le petit film.
C’est un documentaire qui met en valeur notre ville, la proximité des 3 frontières par l’architecture de la tour de l’Europe, son passé industriel, son musée de l’impression sur étoffes, son musée de l’auto, son théâtre de poche  avec l’incontournable Jean Marie Meshaka ainsi qu’un comédien noir, un mur peint par Christian Geiger, le marché de Noël, très réussi en 2011, un rapide clin d’œil aux berges du canal qui abritent la fresque de photos sélectionnées par JR, l’artiste . Le Tram jaune, relooké selon les opportunités locales, qu’enjambent les arches de Daniel Buren. Nous avons presque la larme à l’œil, de voir notre ville magnifiée, mise en valeur, rejoignant l’à-propos de mon blog, où je situe Mulhouse dans le triangle d’or de la « Regio »
Je complimente de quelques mots le maire sur ce tour d’horizon par un commentaire sur sa page fb.
Puis je m’étonne : pas un mot sur le zoo qui est magnifique, sur le musée des Beaux Arts, sur la Kunsthalle, alors qu’elle est en haut  du même immeuble que l’Université de Haute Alsace qui est montrée, pas de Filature non plus qui est notre maison de la culture, entité qui regroupe 3 éléments essentiels avec la Scène  Nationale, l’Orchestre  Symphonique de Mulhouse et l’Opéra National du Rhin, ainsi qu’une salle d’exposition de photos, la Galerie. Pas plus mention du petit joyau qu’est le théâtre à l’italienne de la Sinne. Le monument blanc symbolisant la roue de Mulhouse, oeuvre de l’artiste Jean Pierre Raynaud, (plus connu pour son gigantesque pot au Centre Pompidou à Paris) en face du Kinepolis et visible du ciel, lorsqu’on a la chance de survoler la ville n’est pas mentionné non plus.
Je me plonge dans mon bain, oui l’après midi, je prends mon temps, n’ai-je pas fêté mon anniversaire la veille ?
Je réfléchis, je me creuse les méninges puis tel Archimède dans sa baignoire je crie
« Euréka » :
Est-ce un message  subliminal qui s’adresse au public décrit par certains politiques sur tous les plateaux de télévision ?
Le français moyen dont personne ne s’occupe, l’ouvrier qui boulonne tous les jours, entre bus, crèche, patron, chefs, auto,  boulot, vélos, motos, impôts, dodo et bobos. Voilà pourquoi l’insistance sur la séquence SACM et DMC et le musée de l’auto, l’ouvrier méritant et enthousiaste  au travail, on a même entrevu le responsable (ancien ?) de cette association des comités d’entreprises, qui permet des avantages aux bons salariés  afin d’accéder à des loisirs à des tarifs privilégiés.
Petite erreur le Marché se trouve Avenue Aristide Briand, (je le dominais depuis mon bureau  pendant de très longues années) et non rue Franklin. Je pouvais admirer à travers les baies vitrées, les marronniers à toutes les saisons de l’année , nus,  en fleurs, roussis à l’automne, givrés l’hiver, ainsi qu’un magnolia qui n’a pas survécu je crois.
Bel hommage au passé industriel de Mulhouse et à leurs capitaines, ravie du bon choix des figurants et intervenants, qui surtout au marché du Canal, montrent bien la diversité de la population, pas d’insistance comme dans d’autres reportages, sur l’accent alsacien, tout le monde s’exprime avec enthousiasme.
Les reporters n’ont pas eu de place suffisante dans leur timing et ont privilégié quelques domaines au détriment de certains autres. C’est regrettable car ainsi notre ville semble uniquement s’animer à la période de Noël, où d’ailleurs ce sont des commerçants ambulants qui font recette, et non les locaux.
Le reportage continue avec une vue sur la ligne bleue des Vosges dans sa tenue blanche et un hommage aux morts du Hartmannswillerkopf (on prononce le S) ou Vieil -Armand.
Vous qui me lisez, sachez que Mulhouse n’est pas un désert en dehors des fêtes de fin d’année, vous pouvez prendre allègrement le TGV, tout au long de l’année vers notre région,  TGV (inauguration filmée par  JEfekoi et DOMICAPITOLE l) , dont j’ai admiré la pub affichée sur la Maison d’Alsace aux Champs Elysées

Paris Maison de l’Alsace photos elisabeth itti

 clic pour agrandir la photo

Christian Geiger

L’homme qui nous regarde en contre-plongée, qu’on ne présente plus, tant il fait partie du paysage mulhousien.
 « Depuis plus de vingt ans, je fais couler mes tubes et mes pots de peintures à travers différents pays.
Les toiles, les feuilles de papiers, les murs, et beaucoup d’autres supports sont envahis de ma passion débordante. Mon envie de peindre ne s’arrêtera jamais, car mes trois couleurs primaires que sont mes enfants et cette douce essence d’amour avec qui je partage mes rêves et ma vie, me transporteront pour toujours dans une créativité sans limite.
Je voudrais tellement rattraper la lune et faire de mes couleurs le plus bel arc en ciel artistique.
J’adore les grandes villes que j’ai visitées et je n’hésite jamais peindre la « vie dans la ville « . Cet immense univers rempli d’histoires et de rêves . Depuis tout ce temps je ne m’en suis jamais lassé. A chaque voyage, la découverte est nouvelle. Et l’envie de créer me transporte comme un Prince, dans un royaume aux mille couleurs. »
Christian Geiger (son site)

Il rêve la vie en couleur, volubile, créatif, intarissable dès que l’on évoque sa passion. De sa petite taille, il ne voit que des avantages, il peut nous regarder en contre-plongée, ce qui lui apporte une vue différente et un point de vue très  personnel et surréaliste. Avec sa détente de lutin, il lui est plus facile de se mettre à notre hauteur, qu’à Gulliver de se baisser vers Lilliput. Dès l’âge de 16 ans il a été admis à l’Ecole des Beaux Arts de Mulhouse (1981-1988) qu’il fréquente assidûment , jusqu’à y aller même aux cours du soir.

WALL PAINTINGMULHOUSE FRANCE détail

Il peint sa première fresque en 1986. Un parcours de notre ville Mulhouse, permet d’aller à la rencontre de ses œuvres  : les murs peints, les fresques, l’intérieur d’une chapelle dans la banlieue.(Rixheim)
Son goût pour les belles voitures lui a permis de décorer les façades et les intérieurs de garages.  En 2007, sous le titre  « les Grands Voyages de Christian Geiger » il expose au Musée des Beaux Arts de Mulhouse, à l’occasion de laquelle son album a été édité, puis en 2011 au Temple St Etienne de la même ville.
Compagnon inséparable de Jacky Chevaux, il évoque avec nostalgie leur complicité d’autrefois, dans certaines de ses toiles, les thèmes de son défunt compagnon, sont présents et reconnaissables. Autre ami indéfectible, Raymond Waydelich expose actuellement à l’Europapark.
Geiger Christian Souvenir Jacky Chevaux

Christian Geiger assure la décoration de l’Ecomusée pour ce Noël 2011, toutes les cordes sont à son arc : peindre des voitures, des motos, des madones, des villes, des murs, des dessus de porte, des meubles.
Son épouse vietnamienne, avec laquelle il fréquente l’Asie, lui apporte la touche d’exotisme très présente dans ses toiles.
C’est avec une agilité peu commune que le petit homme grimpe en haut des échelles et sur les échafaudages pour peindre les plafonds, les panoramiques, les trompe l’œil, ajoutant des collages. Son imaginaire est sans limite.
Geiger Christian Little Lion avenue

Des meubles, des bancs sont décorés avec ses toiles et figurent dans les grandes expositions. Christian mitraille avec son APN, pour se constituer une base de données, qu’il traduit ensuite en peinture, en y apportant sa touche personnelle de rêves colorés.
Ses projets : peindre Venise et Moscou, pour y apporter la transparence qu’il affectionne avant tout dans son travail. Un être passionné à connaître et à rencontrer absolument.
photos Christian Geiger
vidéo de l’auteur

JR au cube

« Dans le futur, chacun aura droit à 15 minutes de célébrité mondiale. »
L’expression est une paraphrase d’une affirmation, d’un souhait formulé lors de la remise du Ted Prize à l’artiste Andy Warhol qu’il avait écrite dans le catalogue d’une exposition au Moderna museet de Stockholm  en 1968. En 1979, Warhol réitère sa déclaration :
« … ma prédiction des années soixante s’est réalisée : à l’avenir tout le monde sera célèbre pendant quinze minutes. »
Ennuyé par les questions répétées à propos de cette affirmation, Warhol essaya délibérément de désorienter les journalistes en changeant son affirmation en
« Dans le futur, 15 personnes seront célèbres » et
« Dans 15 minutes, tout le monde sera célèbre »

A Mulhouse ce sont 205  personnes qui ont droit à la célébrité régionale, si l’hiver et les taggeurs ne se déchaînent pas trop vite. L’ensemble restera en place jusqu’en janvier prochain. Connus, inconnus, jeunes ou vieux,  hommes ou femmes  c’est un press-book  des habitants de l’agglomération mulhousienne.  Les portraits ornent les berges du canal du Rhône au Rhin, à proximité de la gare SNCF de Mulhouse. On les aperçoit depuis la Chambre de Commerce,
Mais pour les découvrir et reconnaître éventuellement certains, il vous faut emprunter le chemin qui descend vers le canal.
C’est grâce à  l’initiative  de Martine Zussy, responsable développement des services à la chambre de commerce, et Salah-Eddine Benzakour, expert en marketing et nouvelles technologies organisatrice de l’opération, qui marquera le lancement de
«Mulhouse, terre des nouveaux possibles », festival de l’innovation,
de l’inspiration entrepreneuriale et de l’économie numérique, qui se tiendra du
28 novembre au 3 décembre à Mulhouse.
Une volonté de prouver que l’art et l’économie peuvent aller dans le même sens, en  valorisant un territoire et ses habitants.


Mon premier est JR, ancien graffeur qui tapisse , colle des portraits géants en noir et blanc, d’anonymes dans les villes du monde entier. Avec son chapeau et ses lunettes, il cultive l’anonymat pour mieux s’immiscer dans l’espace public. Dans son atelier parisien du 20e arrondissement les cloisons sont recouvertes des photos, qui témoignent de son immersion photographique dans les banlieues  jusqu’aux bidonvilles. Son message est simple il pose juste des questions, en nous laissant le temps de la réflexion, pour l’interpréter et y répondre éventuellement.

Mon 2e JR est Jean Rottner qui n’est pas un  artiste-performeur, mais le maire de Mulhouse, – successeur de Jean Marie Bockel,- qui semble ravi de l’opération.


Parfois ce sont des photomatons qui sont mis à la libre disposition du public pour se tirer le portrait, à Mulhouse cela a été mené  par trois photographes mulhousiens—
Julien Di Giusto, Hassna Ouali et Olivier Philippe — pour un « shooting » photographique, place de la Réunion au  mois de juillet participant au projet Inside Out.

Mon 3e JR est mon tendre et sympathique époux, fan d’informatique, de tennis, de grande musique et d’art.
En principe JR, l’artiste aime capter le regard de ses modèles, or pour moi ce sont mes lunettes que Julien Di Giusto a suggéré, afin qu’on y voit le reflet du Temple St Etienne.
Il fallait  compléter son « admission » en signant une décharge pour le droit à l’image, mais aussi en rédigeant un texte sur Mulhouse :
Voici le mien qui figure aussi dans l’apropos de mon blog :
« Mulhouse est le triangle d’or de la « Regio » entre les riches musées de France, de Suisse et d’Allemagne et à quelques 2 h30 –  3 h de Paris grâce au TGV EST et à l’aéroport de Bâle – Mulhouse, aux multiples compagnies low-cost, carrefour de toutes les cultures »
Voici une promenade toute trouvée pour compléter vos visites au marché de Noël.
Photos des photos  de portraits de l’auteur en diaporama 😉
qui peut être visionné en plein écran en cliquant tout à droite dans la barre des tâches

sauf la 1  scan Arts Magazine
la  2  Subject Julien Di Giusto
la 3 l’Alsace photo de presse
tout le monde la connaît
la dynamique propriétaire de la boutique Imagine à Mulhouse, dans les rues piétonnes,
Patricia Vest