Exposition de photographies de l'artiste Jean-Christophe Ballot
Commissaire : Pierre-Jean Sugier
Galerie : Cahn comtempory, Basel, Jean-David Cahn
jusqu'au 16 novembre 2023

Présentation
C’est un voyage archéologique, un dévoilement, une fusion entre l’art contemporain et l’archéologie à travers la Mésopotamie, l’Égypte et Rome à partir de ses photographies, orchestrés par l’archéologue et galerie Jean-David Cahn et le curateur en art contemporain, Pierre-Jean Sugier.
Vidéo
Des prises de vues qui s’étalent de 1991 à 2022, avec de nombreux tirages d’époque (pièces uniques sur des papiers aujourd’hui disparus) comme des épreuves réalisées dans le laboratoire de la Villa Médicis en 1991.
Et des nouveautés avec une série sur Rome produite cet automne à partir de sa dernière campagne photographique réalisée en 2022.

L’accrochage met en perspective quatre siècles de représentations des paysages urbains de la Ville Éternelle, avec la présentation pour la première fois de pièces issues de ses collections comme des tirages albuminés du XIXème ou des gravures de Piranèse.
Les photographies des sites égyptiens prises en 2004, exposées pour la première fois, furent en majorité prises dans le mystère de la nuit…
Le voyage en Mésopotamie est tiré directement du travail qu’il a réalisé pour l’ouvrage « L’épopée de Gilgamesh » publié l’an passé aux éditions Diane de Selliers.
Biographie
Jean-Christophe Ballot est un photographe contemporain, né en 1960. Il poursuit depuis 1987 (premier portrait de ville) un chemin singulier dans le monde artistique, revendiquant et pratiquant une photographie contemplative.
Architecte DPLG (1986), diplômé de l’École nationale supérieure des arts décoratifs (1990), diplômé de La Femis et ancien pensionnaire de la Villa Médicis (1991), ses œuvres figurent dans les collections de nombreux musées : Metropolitan Museum of Art de New York, Musée du Louvre, Fonds national d’art contemporain, Centre Pompidou, Maison européenne de la photographie, Musée Carnavalet, Petit Palais, Musée Rodin, Festival de Chaumont-sur-Loire, Bibliothèque nationale de France, Musée de la photographie de Thessalonique, Musée national d’art contemporain de Thessalonique.
Son regard contemplatif se porte aussi sur la statuaire qu’il traite comme
des portrait
Le paysage urbain
« Diplômé d’architecture, cinéaste et photographe, Ballot travaille à la chambre, ce qui l’oblige à s’installer davantage dans le décor. Il opte pour une frontalité qui privilégie la forme brute de l’architecture, et souligne ainsi le chaos des villes où les signes urbains se confrontent. Acteurs de la composition, les bâtiments sont les révélateurs de la théâtralité des lieux et de leur mémoire. »
Pascal Hoël, Une Collection, Maison européenne de la photographie, Arles, éditions Actes Sud,
En 1987, étudiant à l’École nationale supérieure des arts décoratifs dans le département photo, Jean-Christophe Ballot reçoit une bourse de l’Office franco-allemand pour la jeunesse afin de passer deux mois à Berlin. Il part avec une chambre Sinar de studio faire ses premiers paysages urbains. Ces photographies sont ensuite présentées au jury de la Villa Médicis et lui permettent de partir travailler sur Rome en 1991.
Rome, pyramide de Caïus Cestius, 2022
Son projet était de réaliser un portrait urbain de Rome. Pour lui, c’était une manière de parler d’une certaine modernité, un peu de la Renaissance
et beaucoup de l’Antiquité. C’est il y a une dizaine d’année qu’est né le projet de mettre son travail en perspective avec l’oeuvre de Piranèse.
Il a commencé à collectionner des gravures de Piranèse, puis des gravures du XVIIIe siècle, puis des albums photos du XIXe s, dont beaucoup de tirages albuminés. Puis des cartes postales du début du XXe s. Tout ceci est mis en perspective et en résonance sur 3 siècles. En 2022 il décide de retourner à Rome, pour écrire une quatrième page de ce projet, sur un quatrième siècle.
Il a ainsi les gravures du 18e s, les photos albuminées du 19e s, son travail à la chambre 4’x5′ sur film argentique du 20e s et le travail en numérique du 21e s.
Les quatre siècles correspondent non seulement à une évolution technique, mais aussi à une évolution sensible du regard.

« Rome est un sujet d’exposition à lui seul, qui porte une vocation muséale. Ton invitation, qui est de mettre en perspective, la Mésopotamie, l’Egypte, et la Rome antique avec des oeuvres archéologiques est un enjeu passionnant pour moi. De fait, j’ai du réduire Rome à un sujet : la colonne. C’est le A de l’alphabet de l’architecture. C’est un élément constructif qu’on retrouve dans toutes des architectures.
JC Ballot

Rome, temple de Venus et amphithéatre Flavien, (Colisée) 1991
L’épopée de Gilgamesh
De septembre 2021 à avril 2022, Diane de Selliers et Jean-Christophe Ballot sont partis en Irak, au coeur de la Mésopotamie sur les traces des oeuvres représentant le célèbre héros. JC Ballot a réalisé autour de L’Épopée de Gilgamesh
Figurine-plaquette : deux guerriers, Irak. Époque amorrite, vers 2000-1600 av. J.-C. Terre cuite, 10,1 x 8,8 cm, musée du Louvre, Paris. © Jean-Christophe Ballot
une œuvre photographique redonnant vie à une centaine de pièces millénaires, conservées principalement dans les départements d’antiquités orientales du musée national d’Irak à Bagdad, mais aussi dans les grandes collections européennes constituées au cours du XIXe siècle : au musée du Louvre à Paris, au British Museum à Londres et au Pergamon Museum à Berlin. À travers cette série de quatre articles, nous vous dévoilons les coulisses de cette aventure artistique et éditoriale en quatre étapes : les recherches préliminaires au Pergamon Museum (épisode 1), les mardis au musée du Louvre (épisode 2)
Statuette : orante tenant un vase, dite la « femme à l’aryballe ». Irak, Époque néo-sumérienne, vers 2100 av. J.-C. Albâtre, 20 × 8,2 cm. Musée du Louvre, Paris © Jean-Christophe Ballot,
une nuit au British Museum (épisode 3) et enfin l’épopée irakienne de Jean-Christophe Ballot et Diane de Selliers (dernier épisode).
L’Egypte
Les photographies des sites égyptiens prises en 2004, exposées pour la première fois, furent en majorité prises dans le mystère de la nuit. En Egypte Il y a une omniprésence de la sculpture avec les bas-reliefs et les hiéoglyphes, sur pratiquement toutes les architectures. Architectures et sculptures sont donc Intimement mêlées. Mais la sculpture est un peu en retrait par rapport aux grandes masses, aux grands volumes, aux pyramides, aux colonnes et aux salles hypostyles. C’est donc ce principal élément d’architecture , que j’ai retenu dans mon travail sur l’Egypte ancienne. Ce qui aussi intéressé, ce sont les prises de vues de nuit pour ajouter une dimension encore plus mystérieuse, plus spirituelle. Ainsi les dieux de l’Egypte ancienne vont nous parler.
JC Ballot


Information pratiques

Galerie Cahn comtempory
19 Steinentorstrasse
Basel
Ouvert du jeudi au dimanche
13 h à 19 h
Visite avec les artistes le dimanche 5 novembre à 16h, suivi d’un verre de l’amitié.
| Je confirme ma présence à la visite dimanche 5 nov. 16h |
Partager la publication "DÉVOILER – Jean-Christophe Ballot"
Mark Rothko, Self Portrait, 1936
Mark Rothko, Untitled (The Subway), 1937
Mark Rothko, The Omen of the Eagle, 1942
Mark Rothko,





C’est l’un des personnages les plus en vue du marché de l’art et paradoxalement l’un des plus discrets. Il a pris la direction de Paris+ par Art Basel lorsque le groupe Bâlois a remporté l’appel d’offre de la RMN (Réunion des Musées Nationaux) – Grand Palais en 2022. Né à Paris, il a grandi en Suisse avant de partir pour les États-Unis où il s’est forgé une expérience solide.



















Gertrude Stein dans les jardins du Luxembourg

La postérité américaine de ce dialogue forme la seconde partie du parcours, l’« American Moment », avec des oeuvres emblématiques issues de l’écriture steinienne, des années 1950 à nos jours : depuis le Living Theater et les expérimentations musicales, plastiques et théâtrales néo-dada et fluxus, en passant par l’art minimal autour du langage et du cercle, jusqu’aux oeuvres néo-conceptuelles et critiques.


Parce qu’un anniversaire se fête à plusieurs, le musée a convié un grand nombre de partenaires à participer à l’élaboration de cette exposition. Ce travail en commun permet de repenser tout ce qui constitue une exposition – les prêts, les cartels, les textes de salle, les outils de médiation, la programmation culturelle, les supports de communication – et de réinterroger nos pratiques pour « faire » autrement, en les enrichissant par des contributions extérieures.

Le Musée Unterlinden innove en invitant la romancière Carole Martinez dans le cadre de la mise en place de sa première résidence artistique. Poursuivant
Le 
Eau de vie 1948
Le Bateau 1956
Photo l’Alsace
Les installations présentées proviennent de moules récupérés dans les bennes de Manurhin. Elles deviennent des oeuvres d’art sous forme de sculptures 
Photo Dominique Bannwarth

Artiste plasticien attentif aux détails que personne ne remarque, sensible aux traces laissées par la main de l’homme, Daniel Tiziani invite à la réflexion sur notre identité partagée. Dans cette exposition où l’art rencontre l’histoire, que nous apprennent ces oeuvres des événements majeurs du passé et des
ce sont autant de personnages anonymes fixés sur des photographies de personnes célèbres, sur des publicités, ou placés en parallèle de textes journalistiques, telles de nouvelles illustrations. Une Image qui revient souvent, charmante dans sa simplicité, émouvante dans son dépouillement, la petite fille anonyme, dont le procédé photographique, me fait penser à celui d’




Aujourd’hui, cette frontière franco-allemande est comme
Daniel Tiziani est parti à la recherche de ces bornes frontières souvent ignorées. Sans les déplacer, son art permet de se les remémorer et de les valoriser. Il pose sa feuille sur le dessus, la frotte à l’aide d’une mine de plomb et en relève l’
« Dans
Rythme Diagonale ou diagonale droite musée des BA Mulhouse
gy Kaiser, le Musée des Beaux-arts présente donc une nouvelle monographie de l’artiste, « Sur les chemins de l’abstraction ». « Cette exposition permet de montrer comment elle est arrivée à l’abstraction, qui apparaît très tôt dans son travail, mais aussi de présenter des œuvres créées dans les années 90 et 2000, qui n’avaient encore jamais été présentées », expose Chloé Tuboeuf. Sur tout le deuxième étage du musée, les visiteurs peuvent découvrir le travail singulier de l’artiste, présenté de manière chronologique et thématique. Dans la première salle consacrée à ses œuvres de jeunesse, une très classique nature morte à l’aquarelle côtoie une vue de Mulhouse déjà influencée par le cubisme, ainsi que sa première toile abstraite, « L’inconnue », qui marque un tournant dans son travail.
Participation de Géraldine Husson pour les assises
San titre 2005