En vadrouille

Si vous me cherchez, je déjeune ici à 13 h ce mardi 16 mars.
patientez après les cartes postales, ça s'arrange ! je n'ai pas choisi la musique de la vidéo.....


Le souffle du temps – rétrospective de Robert Cahen – films et vidéos

invitation.1268610656.jpg
auditorium du Jeu de Paume
1, place de la Concorde – 75008 Paris
www.jeudepaume.org
renseignements : 01 47 03 12 50 / infoauditorium@jeudepaume.org
tarifs : 3 € la séance / gratuit sur présentation du billet d’entrée aux expositions (valable uniquement le jour de l’achat) et pour les abonnés
du 16 mars au 18 avril 2010







clic sur l’invitation
Le passager du temps
Comme
Nam June Paik, comme Bill Viola, comme tous les grands vidéastes, Robert Cahen prend la vidéo telle qu’elle est, et son oeuvre inventive en effectue joyeusement les puissances.
Mais que peut-on demander à la vidéo ?
La réponse de Robert Cahen est aussi simple qu’ambitieuse : instaurer de nouveaux rapports entre le réel et l’image.
Vidéaste, réalisateur et compositeur de formation, Robert Cahen est issu de la traversée des frontières entre les arts. Diplômé du Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 1971, il a su enrichir la vidéo des expérimentations techniques et linguistiques de la musique concrète. Chercheur à l’ORTF et pionnier dans l’utilisation des instruments électroniques,
il traite les images comme les sons, les organise, les transforme, ouvrant les possibilités d’échange entre les modèles, les paramètres de l’image et ceux de la musique.
Son travail est reconnaissable à cette manière d’explorer le son en relation avec l’image mais aussi de traiter les ralentis, qui rendent visible un « temps retenu », pour construire un véritable univers poétique. Juxtaposition d’images fixes et en mouvement, oscillation, multiplicité des points de vue, expérimentation physique de la vidéo dans l’espace constituent autant de traits caractéristiques de son oeuvre.
Dès sa première vidéo, L’Invitation au voyage (1973), il manipule l’image et la rend malléable. En 1983, il réalise Juste le temps, fiction de 13 minutes considérée comme l’une des vidéos les plus importantes des années 1980. Lauréat de la Villa Médicis Hors les murs en 1992, il a également remporté le Grand Prix du Videokunstpreis du ZKM de Karlsruhe pour Sept Visions fugitives, en 1995.
Une partie de sa création s’inspire du travail d’autres artistes : ses vidéos sur l’art (Parti sans laisser d’adresse, sur Bernard Latuner, 1986), sur la musique (Répons de Pierre Boulez, 1985), sur la danse (La Danse de l’épervier de Hideyuki Yano, 1984, Parcelle de ciel de Susan Buirge, 1987, Solo de Bernardo Montet, 1988) ou sur la photographie (Dernier Adieu, sur Jean-Marc Tingaud, 1988), ainsi que son adaptation, avec Corps flottants (1997), du roman de Natsume Sôseki, Oreiller d’herbes.
Plusieurs des installations et mono-bandes de Robert Cahen ont rejoint les collections de prestigieux musées en France et à l’étranger, tandis qu’il a réalisé, dans le cadre de la commande publique, une installation vidéo permanente à Lille (allée de Liège, Euralille)

Dernier Carat pour le festival TRANS(E)

img_3528.1268488750.jpg

du vendredi 5 au samedi 13 mars 2010
Dédié à l’expression artistique allemande, française et suisse, TRANS(E), trans(e)versal et trans(e) frontalier, propose pour sa troisième édition des spectacles de théâtre, musique, danse, vidéo et des installations à la croisée des langues et des formes, créés par des artistes emblématiques mais aussi par des nouveaux talents à découvrir.
Laissez-vous trans(e)porter par des œuvres à la pointe de la création contemporaine !
entrée libre
GOYA
de Rodrigo Garcia – Christophe Greilsammer

goya-credit-thomas-laedlein-greilsammer.1268489455.jpg

Ce spectacle est une déambulation dans la ville. Vous montez dans un bus et vous voyagez dans une écriture, un univers. Il ne s’agit pas de n’importe quel monde, car vous êtes chez Rodrigo Garcia, l’artiste argentin le plus
brillant de la décennie, celui qui secoue littéralement la France depuis qu’il y crée ses spectacles-performances, provocateurs, radicaux et géniaux.
Il est l’auteur de Goya, texte que Christophe Greilsammer met en scène en tâchant d’en respecter le caractère irrévérencieux. Et le mot reste faible concernant Garcia. Un père entraîne ses fils et un philosophe dans un périple
qui doit les mener aumusée du Prado où sont exposées des oeuvres de Goya.
Mais il les embarque surtout dans une logorrhée où s’entremêlent le foot, la culture gratuite pour tous, la consommation de substances illicites, la rage de vivre, l’art en partage, le goût de la fête…img_3603.1268516180.jpg
Dans le bus qui traverse la ville, le comédien partage son bout de scène improvisée avec un DJ qui mixe en direct, ajoutant à l’aventure une note rock and roll. Et ça n’est que le début de l’histoire. Parce que dans le bus, l’acteur ne s’en tiendra pas là. Suspense, surprises et soubresauts assurés. La promenade est tellement agréable, que vous avez envie de partager avec le comédien et que vous laissez, aller à lui parler et à parler à votre voisin, au grand dam de Sara Bernard, qui faisait partie des spectateurs. Puis il vous quitte pour aller jouer au foot, et vous vous sentez abandonné, sa présence vous manque déjà ! C’est à la descente du bus, que SB rousse, vous interpelle vertement, pour vous prier de rester dorénavant devant votre téléviseur,img_3596.1268515992.jpg, c’est que nous y étions dans le bus et devant la télé … que vous manquez de respect à l’acteur, je veux bien être coupable, mais il y a l’art et la manière de dire les choses, même si l’on est mécontente. Je la rencoie aussi à l’opéra dans le passé, où le public discourait et dînait ! La prochaine fois, il faudra afficher : silence et éteignez votre portable, quoique je n’ai pas téléphoné…. Je présente encore une fois mes excuses au comédien qui a eu la grâce de me pardonner illico !
traduction Christilla Vasserot / musique Samuel Colard / photos, vidéo Bertrand Gondouin / régie générale
Sébastian Dalphrase / avec Xavier Brossard et DJ T-Killa
Production Cie l’Astrolabe. Coproduction le festival Ososphère / La Filature, Scène nationale – Mulhouse.
Avec le soutien de la ville de Strasbourg / de la Région Alsace. Avec l’aide de Flecher Voyages à Ohnenheim.
Créé en septembre 2009 au festival Ososphère de Strasbourg. Texte de la pièce paru aux Éditions Les
Solitaires Intempestifs.
tarif plein 25 ¤ / réduit de 5,50 à 20 ¤
LE DECOR A L’ENVERS

img_3522.1268488389.jpg

une proposition de Sophie Kaplan directrice du Centre Rhénan d’Art Contemporain
avec Ulla von Brandenburg (Allemagne), Yves Chaudouët (France), David Cousinard et Sarah Fauguet (France), Aurélien Froment (France), Franziska Furter (Suisse), Ann Veronica Janssens et Michel François (Belgique), William Kentridge (Afrique du Sud), Lutz & Guggisberg (Suisse), Estelle Vernay (France)
Venus d’Allemagne, de France, de Suisse et d’ailleurs, déjà largement reconnus sur la scène internationale ou récemment découverts, les artistes du Décor à l’envers déploient leursoeuvres dans les espaces d’exposition de La Filature et quelques fois en poussent les murs.
Faisant écho à la pluralité des arts proposés par la Scène nationale, l’exposition questionne les liens qui unissent arts de la scène et arts plastiques et comment ceux-ci se nourrissent les uns des autres.
Certaines oeuvres ou artistes ont un lien direct avec la programmation. Il en est ainsi de l’oeuvre de Ann Veronica Janssens etMichel François qui est aussi l’élément central du décor de The Song de Anne Teresa De Keersmaeker, présenté à La Filature en octobre 2009, mais aussi de William Kentridge qui a cosigné Woyzeck on the
Highveld, programmé en décembre 2009, et de Yves Chaudouët qui a réalisé les décors de Territoires de l’Âme de Jonathan Pontier, invité en janvier 2010. D’autres oeuvres sont entièrement habitées par la question du décor. À travers elles, celui-ci fonctionne à la fois à vide (il n’est pas lié à un spectacle) et à plein (il vaut pour lui-même et en lui-même). C’est le cas du rideau d’Ulla von Brandenburg, de l’installation d’Estelle Vernay ou de l’oeuvre de David Cousinard et Sarah Fauguet, spécialement conçue pour l’occasion et qui habite le parvis de La Filature. D’autres enfin sont reliées au thème par un fil plus subjectif : elles construisent des univers qui sont autant de décors possibles pour des mondes singuliers : les grands dessins de Franziska Furter, qui campent des paysages monumentaux, et l’installation de Lutz & Guggisberg sont de ceux-là.

La plupart des oeuvres rassemblées ici peuvent être, à divers titres, qualifiées de spectaculaires. L’exposition interroge sur le sens du «spectaculaire» et met en avant la jubilation et la magie que n’en finit pas de procurer la rencontre des oeuvres d’art.
entrée libre aux horaires d’ouverture de La Filature  – 11 h le restaurant du festival
pour le déjeuner et dès 18h le programme du festival
télécharger le document au format PDF
Le festival TRANS(E) est présenté avec le soutien du Goethe-Institut / du Consulat général de Suisse à Strasbourg / du Consulat général d’Allemagne à Strasbourg.
photos et vidéos de l’auteur – sauf la photo 2 de Thomas Ladlein et Greislhammer
Un autre spectacle grandiose sur les percussions de Fritz Hauser : mais  le diable marche à nos côtés.
Vous pouvez en lire la critique que j’ai reproduite dans les commentaires, à laquelle je souscris entièrement, tant j’ai été prise par l’envoûtement des danseurs et de la musique, qui monte crescendo. Toutes mes excuses au danseur vedette malien, que j’ai filmé à l’envers, tant j’étais encore dans les transes…. Si je la redresse je perds le son, cela serait dommage de perdre ses explications.

Miquel Barcelo – Caixaforum de Madrid

Du 11 février au 13 juin, la CaixaForum de Madrid reçoit une rétrospective des 25 ans de trajectoire plastique de Miquel Barceló (Majorque, 1957),


miguel-barcelo-la-solitude-organisee.1267969183.jpg

Très influencé par l’art brut, Miquel Barceló a proposé une alternative singulière aux tendances dominantes de l’art contemporain. Tout d’abord, face à la rhétorique de l’abstrait, si habituelle et rebattue dans les années quatre-vingt, l’artiste de Majorque revendiquait l’expressivité du figuratif. Ensuite, face aux discours conceptuels complexes, très à la mode dans les années quatre-vingt-dix, son œuvre a su rester fidèle aux principes du travail manuel et n’a jamais perdu son intérêt pour les textures, les couleurs et les formes de la matière. Il est un représentant incontournable de l’art espagnol, le plus international et apprécié du moment. Le spectateur peut découvrir sa riche expérience artistique, chargée en mystère et en adrénaline. Au total, ce sont plus de 200 œuvres à parcourir : peintures, sculptures, affiches, livres et carnets de voyage…
Pour l’évènement, l’artiste prête au centre social et culturel de la Obra Social « La Caixa », une de ses meilleures sculptures, El Gran Elefant Dret (2009). Un éléphant en bronze de sept mètres de haut, installé sur la place publique qui donne accès à la Caixa Forum.
Cette exposition inédite permet d’apprécier sa foisonnante biographie artistique qui s’étend de 1982 à nos jours, ne résiste pas à un passionnant voyage parmi ses vastes toiles. Le spectateur semble envoûté par le rythme trépidant, énigmatique et mystérieux de l’œuvre de Barceló.
miguel-barcelo-crucifixion.1267969122.jpgUne salle en retrait, plongée dans une semi-obscurité, une chapelle toute de mystère et de recueillement, est particulièrement émouvante, une crucifixion, des sculptures de crânes d’animaux, des toiles en presque noir et blanc, des toiles ocres, que vous pouvez retrouver sur la vidéo du vernissage.
Le gorille blanc sur la plage, 1999 était sous une autre forme à la Biennale de Venise, tragique dans sa solitude, tracé à grands coups de couteau, visage à la bouche hurlante d’effroi, les bras en croix, sur fond d’océan écumeux.miguel-barcelo-gorille-blanc-sur-la-plage.1267969144.jpg
Ses autoportraits, sont saisissants, surtout celui où l’aspect « animal-fou / loup garou » est terrible.
Dans son catalogue, les œuvres voisinent, avec d’autres qu’il cite en référence, qui l’ont inspirée, tel que le Paysage pour aveugles sur fond vert II.1989 ,il cite Ribera, Richter, Tanguy, Richard Long
L’objectif de l’exposition est d’offrir au grand public l’occasion de vivre l’art de Barceló comme une véritable expérience personnelle. Ainsi, il a choisi lui-même les toiles et les sculptures qu’il jugeait les plus représentatives de sa carrière artistique, quelques-unes venant de sa collection privée.
J’ai été émerveillée, par sa série d’aquarelles de Sangha, vendeuses de tomates un jour venteux, 2000. ou encore Le vent, 1999 où le rouge tragique d’un personnage, de sa barque renvoie à Turner ou  à la barque de Dante de Delacroix. Des présentoirs sont consacrés aux aquarelles.miguel-barcelo-aquarelle.1267969084.jpg
Mais aussi de nombreuses toiles montrent la série des Dogons, déjà vues à Venise, déserts de sables jaunes, bleus avec des personnages anonymes et des troupeaux cheminant.
Une peinture pour aveugles en relief, sur fond vert, que les gardiens vous empêchent de toucher ……
D’autres toiles consacrées à la corrida, à la cuisine espagnole, un moment idéal pour se pencher sur  la production artistique de Miquel Barcelo.
C’est une occasion spéciale pour le public, qui aura l’opportunité de s’aventurer dans son monde matériel, dans ses voyages physiques ou mentaux dans l’espace-temps, dans son utilisation d’éléments insolites, dans sa représentation du monde humain et animal, et dans son rapport à la tradition. Le catalogue en espagnol et en anglais est tout à fait abordable 20 €.

miguel-barcelo-peinture-pour-aveulges-sur-mur-vert.1268183271.jpg

les photos sont interdites, aussi je vous présente les scans du catalogue

Mes femmes

blog-monde-femme.1267986803.jpg

Je déteste la compétition, mais j’ai décidé de jouer le jeu. Tant pis si mon texte n’est pas sélectionné, l’important n’est-il pas de participer, dixit ce misogyne de Pierre de Coubertin.
Je me suis souvent demandé quelle vie il a réservé à sa compagne, d’autant plus qu’il a épousé une alsacienne Marie Rothan, fille de Gustave Rothan, plénipotentiaire de Napoléon III dans les pays allemands, et qu’alsacienne je suis.
Mes femmes, n’y voyez aucune connotation sexuelle,  sont mes amies à plus ou moins de degrés soyons franche

Celle qui est  ma plus proche amie, est aussi celle qui est toujours là pour  me prêter une oreille attentive, qui ne me juge pas, me valorise et me rassure dans mon ego. J’ai parlé de Malou, institutrice à la retraite, connue jusqu’en Australie. Une érudition sans pareille, une santé de fer qu’elle partage avec son génie de mari, Gérard, dont je ne vous parlerai pas, ce n’est pas son jour. Elle a aussi le grand mérite d’être ma plus fidèle lectrice.
Anne-Sophie l’espiègle, est la plus folle, très douée dans son art : la peinture. C’est une grande littéraire, discipline qu’elle a en commun avec Malou. Elle a aussi ce don précieux de me « narcissiser », de me materner, alors que ce devrait être l’inverse. Avec elle je peux dire des gros mots, nous faisons des concours, essayez c’est une super thérapie. Elle expose un peu partout dans le grand est, ses toiles ont été achetées par des collectionneurs prestigieux. A l’avenir il faut compter avec elle.anne-sophie-tschiegg-paris-2009.1267985797.JPG
Hélène, la musicologue, conférencière à ses heures, élégante,  attachée à sa région d’origine, la Vendée, un peu tourmentée, intarissable sur Paris ou n’importe quel autre sujet, pour peu qu’il lui convienne et qu’on lui laisse la parole …. Paris qu’elle connaît dans tous ses recoins. Son intelligence est égale à sa beauté.
helene.1267986965.jpg
Viviane, au physique à la Naomi Campbell, originaire du Burkina Faso où elle était institutrice, « éxilée » dans le New Jersey, avec son époux américain Chris. Elle étudie l’anglais tout en élevant Tyler son bambin de presque 2 ans, grâce à Skype nous avons des conversations de « filles » qui ne nous coûtent pas un sou !
morristown-24.1267988318.JPGMes amies blogueuses :
Ca c’est la magie du net, au fil du surf, de la lecture et participation aux blogs, j’ai lié des amitiés avec d’autres blogueuses. Nous nous retrouvons, régulièrement dans nos lieux de résidences respectifs, afin de parler de nos « bébés » les blogs, de leurs sujets, des artistes que nous connaissons et que avons envie de faire connaître, de nos activités toujours tournées vers le blog et l’art en général.
Myriam, plus connue sous le pseudo : bleu de cobalt, comme le bleu de ses yeux, est une fine analyste de l’art classique et moderne. Son mari Philippe, ancien de science po, comme elle, tient un blog sur la musique, le poisson rêveur, mais les hommes ne sont pas notre propos aujourd’hui.
myriam-bale.1267985945.JPG

Lyliana, grande connaisseuse d’art africain et océanien, grande voyageuse, vient de créer une association à Paris, sur ce sujet,  » Détours des Mondes« , comme le blog du même nom. Rien de ce qui se passe dans les arts premiers ne lui échappe. Elle déteste que je publie sa photo, aussi je vais la brouiller un peu, pour ne pas me brouiller avec elle … mais aussi, elle déteste que je parle de ses diplômes qui sont nombreux.lyliana-flou.1267986425.jpg
Les blogs de ces 2 amies ne sont pas des blogs du Monde, aussi ils ne risquent pas de me faire de l’ombre ! Et voilà que je me prends au jeu de la compétition, au fil de la rédaction.
Je crois bien qu’aucune des femmes citées plus haut ne se connaît, je suis le maillon d’une chaîne qui s’ignore.
Les femmes de ma famille  comme chez tout un chacun, varient d’un âge à l’autre : une miss, une prof, une infirmière, une bonne sœur, un artisan sellier, une ingénieur, une future assistante sociale, une banquière, etc … une majorité de jolies femmes qui ont donné  naissance à des filles encore plus jolies qui m’envoient des poèmes. Elles ont toutes des caractères bien trempés, bon sang ne saurait mentir.

les-femmes-de-ma-famille.1267986521.JPG

(mais non Nico, je ne t’assimile pas aux filles)

Il y a aussi celles qui partagent ou qui ont partagé mes parties de tennis, mes balades à vélo, mes escapades dans les musées, mes cours d’histoire de l’art, mes soirées au concert, à la scène nationale, mes dîners d’après concert, mes petits et grands voyages, mes flâneries aux terrasses, Gaby, Pierrette, Mimi, Françoise, Mira, Hyeyoung, Clarisse, Aurore, manicure, esthéticienne, fleuriste, magistrat, femme de ménage, pharmacienne, psychiatre, fiscaliste, architecte, chauffeur de bus, conservatrice, vidéaste, prof, trésorière, adjointe à la culture, présidente d’association, membres d’association, voyageuse devant l’éternel, journaliste, orthophoniste, artiste, ménagère, grand’mère, épouse et mère.
Je leur rends hommage à toutes, elles sont dans mes pensées et dans mon cœur, et elles le savent.
J’ignore si mon texte tient la route, mais cela m’a permis une chose que j’imaginais depuis très longtemps de parler des mes « sœurs » les femmes, que je côtoie, avec leurs qualités, leur charme, leurs petits défauts, qui les rendent si attachantes, et qui font qu’elles me sont précieuses.
De grâce ne m’intentez pas de procès pour atteinte à l’image, reportez-vous à l’à propos du blog, à droite sous la photo, pour vos doléances, merci d’avance.
Nous sommes dans la sélection, jury mixte ? -;)))
selectionne-dans-les-blogs.1268055129.jpg

Art Karlsruhe 2010

Du 4 au 7 mars 2010

martin-c-herbst-garden-of-delights.1267847803.jpg

Placé sous le signe de l’ « Eldorado de l’art  »  Art Karlsruhe propose 210 galeristes. La coexistence harmonieuse  entre peintures et sculptures, d’art moderne et contemporain, permet une ambiance dégagée, aérée, une aisance de visite, où l’on peut se mouvoir agréablement entre les espaces et discuter avec les galeristes et artistes présents. Depuis la gare de Karlsruhe, un schutlle vous conduit à la « Messe » et vous en ramène, organisation allemande sans reproche.
 Devant l’entrée une série de sculptures, un hélicoptère (Europeen Award), une coccinelle (der Kâfer ein deutsches wunder), 3 géants de Josef Lang, quelques autres sculptures en acier.
La voix du Maître de Christophe Fleuroy galeriste à Bischoffsheim, présente : « Cueillir l’ombre » un groupe de sculptures en bois et bronze  de Christian Lapie, personnages sans visages qui cueillent dans ce lieu le bleu du ciel, tout en évoquant le poids de la mémoire.christian-lapie.1267838419.jpg
Un catalogue d’un prix abordable – 18 € – pèse son poids, vous est proposé, avec une présentation en français.
Les 4 halls sont immenses, chaque accès affiche la liste des galeristes, un guichet où une hôtesse vous renseigne et met à votre disposition le plan de la messe.
Dans le Hall 3, J’ai croisé, un autre sculpteur, Jorg Wiele, originaire de Schloss Mochental , galerie Vömel, auteur de : Scheibenmandala, 2007,  une oeuvre originale, qui tournent sur un roulement à billes,  en faisant miroiter les 5 disques, tantôt en cuivre, laiton, plomb, acier, dorés à la feuille, patiné à la cire, quelques disques calligraphiés à l’écriture sanskrit. Il est très disert, malheureusement il ne parle que l’allemand, tel un magicien, un grand bâton dans sa main, un peu comme un montreur de foire, tout en amabilité, un peu feu follet, lutin malicieux, il fait rouler son œuvre et discute allègrement avec le public, nous échangeons malgré mon allemand un peu hasardeux.

thomas-kohl-aquarelles-verres-pulverise-sur-verre.1267838642.jpgUn peintre Thomas Kohl,  artiste allemand, dont  la palette lumineuse n’est pas sans rappeler celle de Turner, expose  à la galerie Melsheimer de Köln. De l‘aquarelle mélangée à du verre pulvérisé, chauffé à 700 ° permet une peinture sur verre qui donne un résultat prodigieux de couleurs chaudes. Le même artiste expose dans le Hall 2  à la galerie Heufelder de Munich, des peintures dans les mêmes tonalités de rêveries poétiques.
anne-sophie-tschiegg-philippe-miesch-art-karlsruhe.1267838798.jpgEt enfin celle que vous attendez tous la pétulante Anne-Sophie Tschiegg, dont les galeristes
Werner et Helena Vayhinger avaient déjà vendu quelques « baby- peintures »
Dans la même galerie, une toile intrigante de Jan Peter Tripp, der Skalpel, acrylique, où un corps en découpe,(clic) nous tient un propos sur sa vision des choses, tantôt en nu tenant négligeament une paire de lunettes, ou un autre découpe habillée tient d’une main ferme une loupe. La vérité toute nue, vue à distance avec un lorgnon, la vérité cachée sous les vêtements scrutée à la loupe ? jan-peter-trip.1267839133.jpg
Une grande dame de Jörge W, Schirmer marche à grands pas, elle évoque un autre homme nu rencontré à Art Basel, qui avait la particularisté d’être mince ou gros selon l’endroit d’où on l’observe, qui attisait la curiosité voire les rires.jorg-w-schirmer.1267840570.jpg
Une série de livres figée dans le marbre ou quartz brésilien, évoque Anselm Kiefer, mais ceux-ci sont vierges de tout feu. Vous l’avez compris, je n’ai pas résisté à la mise en abîme dans l’oeuvre de Martin C. Herbest : Garden Delights
quartz-kurbach-wilsem brasilien.1267840650.jpg
 

Caixaforum – Madrid

caixaforum-madrid.1267398760.jpg Légèrement en retrait dans le paseo del Prado, à mi-chemin entre le Prado et la Reina Sofia, ce centre culturel, gratuit qui plus est, est déjà un incontournable. CaixaForum  accueille de nombreuses expositions d’art contemporain, des conférences, des concerts, des ateliers, des foires du livre, etc…
Le bâtiment étonne, une ancienne centrale électrique du XIX e siècle, toute de brique rouge, a été carrément posée, surélevée, sur des piliers habillés de revêtements métalliques à la Star Trek, coiffé en son sommet de panneau d’acier oxydé, délicatement ajourés tels des moucharabieh. ciaxaforum-cafererie-avec-moucharabie.1267398781.jpg
Projetée en 1899 par Jesús Carrasco et l’un des rares exemples d’architecture industrielle dans le centre historique de Madrid a été réhabilité avec brio par la prestigieuse société suisse fondée par Jacques Herzog et Pierre de Meuron (lauréat du prix Pritzker d’architecture en 2001). Une œuvre résolument contemporaine. Sur l’esplanade qui  la précède, un superbe mur végétalisé. A l’intérieur, trois étages pour accueillir les expositions et un cafétéria agréable au dernier niveau (le déjeuner est servi à partir de 13 h 30 …), le tout desservi par un escalier rectangulaire moderne tout en arrondi et à l’axe légèrement décalé.
caixaforum-madrid-esxcalier.1267399065.jpg
L’exposition du moment, au rez de chaussée était consacrée à l’artiste espagnol contemporain le plus connu, Miguel Barcelo : La Solitude organisée. Le jour de notre passage, le « Grand Elefante Erguido, du même artiste terminait sa toilette en faisant la chandelle devant un public curieux.
Au 1e :  une exposition de photos, une autre de vidéos. A ne rater sous aucun prétexte.
photos de l’auteur
clic pour les agrandir

Sommaire février 2010

01 février 2010 : NOVO l’incontournable
03 février 2010 : Patrick Bailly Maître Grand
04 février 2010 : En vadrouille
07 février 2010 : Boltanski « Après » au MAC/VAL
09 février 2010 : Frédéric Mitterrand à la Kunsthalle
11 février 2010 : Vanités
14 février 2010 : Valentin
16 février 2010 : En vadrouille
27 février 2010 : Ernst Beyeler
28 février 2010 : Anne-Sophie Tschiegg à Art Karlsruhe

Anne-Sophie Tschiegg à Art Karlsruhe

as-1.1267314837.jpg

Vous avez été nombreux à apprécier Anne-Sophie Tschiegg, lors de son exposition, à la galerie Beaurepaire à Paris, au mois d’octobre 2009, vous pouvez la retrouver à Art Karlsruhe à la galerie Vayinger, du 4 au 7 mars 2010.
Tous les renseignements figurent sur le site d’Art Karlsruhe.
  

820dacf518.1267314359.jpg

 





clic pour agrandir la photo
photo courtoisie d’Anne-Sophie Tschiegg

Ernst Beyeler

Ernst Beyeler (* 16. juillet 1921 – † 25. février 2010)
Ernst Beyeler, le fondateur de la Fondation Beyeler, est mort le 25 février 2010 au soir.
C’est un grand homme qui nous quitte au terme d’une longue vie, heureuse et bien remplie.
La Fondation Beyeler, Bâle, sa ville natale et le monde international de l’art lui doivent énormément. Depuis quelques temps sa haute silhouette se faisait de plus en plus rare dans son musée.
Il a rejoint au paradis des amoureux de l’art son épouse Hildy décédée en 2008.
Se rendre à la Fondation Beyeler, c’est comme aller à un rendez-vous d’amour, le cœur palpite, cheminant dans le sentier arrière de la Fondation, comme pour un pèlerinage, pressé de pénétrer dans le lieu, savourant à l’avance le plaisir que l’on sait trouver dans l’endroit. En revenir par le même sentier, rempli de l’émotion de la visite, se remémorant l’exposition, prolongeant indéfiniment le plaisir.
A force d’y aller, je crois que les œuvres m’appartiennent, je m’y sens comme chez moi.
Lorsqu’une œuvre de l’immense collection est absente pour un moment, je m’inquiète : aurait-elle été vendue ?
Dans ma naïveté et mon attachement je me suis enquis, à Art Basel, en voyant les oeuves phare exposées, auprès d’Ernst Beyeler, fondateur d’Art Basel, si elles étaient en vente. Jamais me répondit-il,
« c’est juste pour le plaisir des yeux« .
C’est aussi la Galerie Beyeler, au 9 de la Baumleingasse, de Bâle, avec ses expositions thématiques temporaires, qui fut vendue par la volonté d’Ernest Beyeler, après son décès.
Merci à lui de nous avoir permis d’accéder à son immense collection, choisie avec tant de discernement, de ne pas l’avoir enfermée égoïstement dans un coffre ou dans la zone franche de Genève. Merci de tout cœur.
Sa dernière apparition parue dans la presse régionale a été à l’occasion de la visite de Frédéric Mitterrand.
L’histoire. Parallèlement à leur importante activité de galeristes, les collectionneurs Hildy et Ernst Beyeler ont rassemblé au cours d’une cinquantaine d’années des œuvres particulièrement représentatives de l’art moderne. En 1982, la collection fut transférée en fondation et présentée au public pour la première fois dans son ensemble, en 1989, au Centro de Arte Reina Sofía à Madrid. La collection comprend aujourd’hui environ 200 tableaux et sculptures, témoignant d’un regard à la fois personnel et connaisseur sur les grands classiques de l’art moderne.
L’édifice a été conçu par l’architecte italien Renzo Piano. Outre des œuvres de Cézanne, Picasso, Rousseau, Mondrian, Klee, Ernst, Matisse, Newman, Bacon, Dubuffet, Baselitz et autres, la collection comprend vingt-cinq pièces représentant les arts d’Afrique, d’Alaska et d’Océanie et entretenant un dialogue étroit avec les peintures et sculptures de l’art moderne.
Jean Planque fut le collaborateur d’ Ernst Beyeler, lui servant d’intermédiaire pour accéder à Picasso entre autres a réuni une belle collection. (voir le billet)
Le musée n’entend pas seulement abriter ses précieux chefs-d’œuvre, il se veut lieu public d’innovation. Un tiers des 3800 m2 de la superficie totale est donc réservé aux deux à trois expositions temporaires qui se tiennent chaque année. Le but de ces expositions est d’élargir la collection et d’en repousser les limites temporelles en instaurant un dialogue vivant avec le présent.