Jusqu’au 25 novembre 2013, ST.ART, la Foire Européenne d’Art contemporain lance sa 18ème édition. ST-ART est organisée par Strasbourg Evénements, sous la Direction Générale de Claude Feurer.
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Blue Baby Wolfgang Aur
Cette année quatre-vingt-dix galeries ont été sélectionnées et présentent leurs artistes et les oeuvres des XXe et XXIe siècles (peinture, photo, édition… ). D’année en année, ST.ART affine la qualité de ses choix : une sélection exigeante et rigoureuse qui conforte ST.ART dans la position de première foire du genre hors Paris. La foire rassemble chaque année une centaine de galeries dont 40 % étrangères. Près de 20 pays déjà représentés à Strasbourg : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Hongrie, Luxembourg, Italie, Pologne, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, République Tchèque, Corée du Sud, Turquie, Tunisie, Canada. La dynamique européenne est ré-affirmée depuis trois ans avec la venue de délégation de galeries de pays d’Europe du Sud.
Sur 4 jours, St.Art affiche 30 000 visiteurs dans ses allées avec un public et des collectionneurs de plus en plus fidèles.
La foire s’ouvre également sur le monde de l’entreprise avec des achats de plus en plus nombreux, des opérations de mécénat permettant aux décideurs de communiquer autour des valeurs de l’entreprise et de l’art contemporain.
Des expositions et événements alternatifs donnent un aperçu de la création contemporaine sous toutes les formes : photographie, peinture, sculpture, estampes, studio glass, vidéo.
Dès avant l’entrée le « Blue Baby » de Wolfgang Aur, de la Galerie allemande Syrlin vous accueille, ainsi que des bus customisés de la ville de Strasbourg avec la signature de Tomi Ungerer .
Temps forts de cette édition 2013 ! Exposition Olivier Debré : Peintures noires
Une facette inédite du travail de l’artiste : une quarantaine d’oeuvres sur papier en noir et blanc, des encres et des gouaches réalisées entre 1945 et 1947. Olivier Debré a, de la libération de Paris jusqu’à la fin de 1947, utilisé presque uniquement le noir et blanc, avec les nuances de gris pour dire le deuil d’une civilisation qui, avec la Libération, découvrait l’horreur des camps de concentration et de la «solution finale». Deux facteurs furent déterminant pour orienter ainsi le travail du jeune peintre : une famille pleinement impliquée dans la résistance et la rencontre de Picasso – dont il avait découvert Guernica lors de l’exposition universelle de 1937 – qui l’invitera à venir voir ses oeuvres récentes dans l’atelier de la rue des Grands-Augustins. Se succèdent alors quantité de peintures sur papier dont les titres – La Mort de Dachau (collection du Centre Pompidou), L’Otage, Les Deux pendus, Le Mort et l’assasin, Signe sourire nazi, le Sourire sadique… – soulignent le contexte et la révolte qui ont donné naissance à ces grandes feuilles traversées de larges traits de pinceau chargé d’encre et de gouache noires et qui pour la plupart étaient restées inédites. C’est cette épreuve, le deuil de la couleur qui permettra à Olivier Debré de devenir l’hiver de 1947, en découvrant les oeuvres de Lanskoy, à son tour un maître des rapports colorés. Cet ensemble inédit et historique a été présenté pour la première fois en juin dernier à la galerie Louis Carré
La Fondation Messmer / Riegel am Kaiserstuhl (D)
Le collectionneur M. Messmer expose des oeuvres de l’artiste Suisse André EVARD (1876-1972) ainsi que des artistes de l’art cinétique et art construit . Exposition « The Par Avion Project » : STRASBOURG / BOSTON Lors du 50e anniversaire du jumelage des villes de Strasbourg et Boston, cinquante artistes ont été invités à créer une oeuvre. Une fois terminées, ces oeuvres furent rassemblées et envoyées par avion de l’autre côté de l’Atlantique à 50 artistes qui ont à leur tour ajouté une couche visuelle sur l’oeuvre à la manière de «cadavre exquis» artistique. Découvrez leurs créations à l’occasion de ST.ART 2013. Carte blanche de la Ville de Strasbourg : Carte blanche à L’Artothèque
L’Artothèque de la Ville de Strasbourg contribue à la sensibilisation du grand public à la création d’aujourd’hui en constituant un fonds d’oeuvres destiné au prêt. Elle encourage son travail de médiation les artistes en activité. Coordinatrice du projet : Madeline Dupuy-Belmedjahed, Responsable
Pour cette 18ème édition, la Direction artistique a été confiée au galeriste Yves Iffrig. Actif sur la place strasbourgeoise depuis 8 années, la rigueur et la cohérence de ses choix font aujourd’hui de lui un des meilleurs galeristes de province. Il montre, entre autres, des artistes aussi renommés que Jean-Pierre Bertrand, Marc Couturier, Claude Viallat, des lithographies de Sam Francis.
Ses collectionneurs sont aussi bien privés qu’institutionnels. Sa connaissance du marché de l’art et des réseaux de collectionneurs de l’Espace rhénan sont un atout pour améliorer l’offre artistique et augmenter le volume d’affaires de la foire à laquelle il participe régulièrement depuis 2005.
La direction de la foire est confiée à Philippe Meder, Directeur de Salon au pôle Culture et Tourisme de Strasbourg Evénements.
Le Comité de sélection est composé des galeristes : Jean-Pierre Arnoux, Paola Forni, Pascal Gabert, Ferran Josa Monegal, Jean-Pierre Ritsch-Fisch.
Si c’était un évènement sportif, pn pourrait parler des régionaux de l’étape qui sont d’un très bon niveau : La Galerie Betrand Gillig, – Strasbourg, présente, Maxime ACKER, Patrick BASTARDOZ, Frederic DEPRUN, Olivier LELONG, Catherine METZ, Vladimir VELICKOVIK (vu à l’espace Malraux de Colmar) La Galerie de L’ESTAMPE – Strasbourg, qui présente entre autres Christophe Hohler dont on peut apercevoir les toiles avec son thème récurrent de l’homme, dans la vidéo du vernissage Raymond Waydelich, incontournable. RADIAL ART CONTEMPORAIN présente :
Till AUGUSTIN, Fredd CROIZER, Bernard LANGENSTEIN, Lars STRANDH, Willi SIBER la Galerie Ritsch-Fisch où essentiellement des grands toiles de nus féminins sont des oeuvres de Jacqueline Dauriac, Gérard Gasioroswki, mais aussi Laurent Impeduglia, Vincent Lanot, Frédéric Léglise, Mitsuru Tateishi, Virginie Vandernotte. La Galerie Chantal Bamberger Strasbourg : où j’ai retenu Nathalie Savey Galerie Brulée, Strasbourg présente Dirk de Keyzer, Denis Jully, Julie Salmon Galerie Christophe Fleuroy présente : Raymond Waydelich Norbert Klaus, Tobias Weber et Tomi Ungerer Galerie Boccara, de Lyon, où son directeur, Thierry Boccara, artiste designer présente des tapis de sa création. Galerie Jean Brolly, Paris, présente Mathieu Cherkit, Jean Claus et Daniel Schlier.
Pour conclure, la Galerie 49, de Saumur (clin d’oeil à sa directrice)qui présente Brigitte de la Horie, Marina de Soos, Etienne Gros, Takesada Matsutani, Coco Téxèdre, Ming Tong
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Cartographie de la contemplation.
Jusqu’au 24 novembre chez Courant d’Art Mulhouse, rue des tanneurs Joseph Bey fabrique des retables, des prédelles qui enveloppent le cœur de la peinture. Il se situe dans un héritage religieux et contemporain. Il fait le choix de la contemplation, de la lenteur. La couleur est réduite à son minimum, elle est donc à son efficacité maximale. Noirs et terres. Noirs polis, usés qui montrent les gestes de l’artiste. Le temps affirme un geste qui ne fait pas de différence entre le moment d’exécution et le moment de la disparition. La peinture de Joseph Bey est d’abord un volume, presque une sculpture. Cénotaphe, boite comme une vie qui travaille dans la mort d’un objet. C’est une pulsation entre le temps arrêté et le bousculement de la nature. Cette nature qu’il revendique, qui lui permet le retrait du brouhaha du monde, il y marche.
Joseph Bey -photo Patrick Marty
« C’est une manière d’être réconcilié avec son corps ». Il ne cherche pas de théorisation de son travail, il cherche une correspondance entre les éléments (une physique de la terre davantage que celle des étoiles) et l’artificialité de l’art. Dans cet entre (antre) il ponce, il construit, il défait, il réinstalle. Il cartographie une géométrie rigoureuse, harmonieuse.
De grands panneaux de medium où de contreplaqués recèlent les gestes, les couleurs, les griffes, mais ils sont figés dans un temps géologique, dans une attente de destination. Ce qu’on voit c’est le non-vu, l’impossibilité de voir.
Dans son travail récent les panneaux sont présentés horizontalement sur des tréteaux, comme une vague, comme un paysage qui s’incurve entre terre et ciel, terre et ciel qui sont justement dans cette quête du regard et de l’attitude qu’il revendique. La grandeur des pièces donne la physicalité au regard et au corps.
Parfois des écritures surgissent dans une apparition qu’il faut tenir, garder en soi. La métaphysique ici est d’importance, elle donne la dimension contemplative. Mais il ne faut pas s’y laisser prendre. Le travail acharné que mène J. Bey doit conduire à cet état de fatigue où on voit le travail enfin, on voit ce qu’on avait jamais vu.
Ralentir. Pause dans la chute des corps, pose dans la dérive de la nature où chaque corps s’enfouit. Cela qui est donc montré ici est tragique au sens le plus fort de ce terme. Conscience douloureuse d’un destin et d’une fatalité qui pèse sur nos vies. Nous arpentons donc les noirs de Joseph Bey en cherchant dans les chemins qu’il propose nos propres déambulations. Extrait de Coïncidences croisées. Germain Roesz photosPatrick Marty
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Frac Alsace: Pièces montrées
jusqu’au 23.3.2014
à laFondation Fernet Branca de St Louis La Collection impossible
Commissariat : Roland Recht, Olivier Grasser
Cette exposition emprunte son titre à une nouvelle éponyme de l’écrivain viennois
Stefan Zweig (1881–1942). Durant la première guerre mondiale, ne trouvant plus grand
chose sur le marché, un antiquaire victime de la crise économique cherche à racheter
des pièces et se rend chez un célèbre collectionneur d’estampes, qui a accumulé
un véritable musée. Mais, frappé de cécité, celui-ci ignore que sa femme et sa fille ont
du vendre sa collection pour affronter le quotidien. Le pauvre homme montre avec
passion au marchand une succession de feuilles blanches que les deux femmes ont
substituées aux estampes. Ce titre donné à l’exposition de la collection du Frac Alsace
désigne non pas une collection disparue maisun ensemble d’oeuvres dont l’hétérogénéité
est une richesse en même temps qu’elle questionne la notion de collection, d’où la
présence de quelques oeuvres empruntées à d’autres collections. La Collection impossible est le plus conséquent des 4 volets de l’exposition Pièces Montrées
.
Elle n’entend nullement retracer une histoire de la collection,
l’accrochage n’obéit à aucun protocole particulier ni à aucune méthode scientifique.
Dans leurs choix, les commissaires se sont laissé guider par un mélange de subjectivité
et de critères plus rationnels, souhaitant avant tout partager avec le public une réflexion
sur les enjeux et la nature de la création actuelle. Il s’est agi de donner simultanément
à voir certains des axes thématiques qui structurent la collection autant que des
rapprochements d’oeuvres autour desquels pourraient être articulées des démarches
pédagogiques, puisque l’une des missions d’un Fonds régional d’art contemporain
est de développer la sensibilisation à l’art.
Ont également été choisies des oeuvres d’exception, peu souvent exposées mais
que la qualité des espaces permettait ici de présenter. Figurent enfin dans l’exposition des
oeuvres devenues historiques, qui illustrent le caractère prospectif des missions d’un Frac.
S’il s’est révélé un exercice complexe par la diversité des aspects dont il fallait rendre
compte, le travail mené par les commissaires de l’exposition a obéi en priorité à des notions d’esthétique et d’expérience sensible. Si une histoire de la collection du Frac Alsace devait se dessiner, c’est ainsi en creux qu’elle se donnerait à lire, comme une histoire du goût des trente dernières années. retracer une histoire de la collection,
l’accrochage n’obéit à aucun protocole particulier ni à aucune méthode scientifique.
Dans leurs choix, les commissaires se sont laissé guider par un mélange de subjectivité
et de critères plus rationnels, souhaitant avant tout partager avec le public une réflexion
sur les enjeux et la nature de la création actuelle. Il s’est agi de donner simultanément
à voir certains des axes thématiques qui structurent la collection autant que des
rapprochements d’oeuvres autour desquels pourraient être articulées des démarches
pédagogiques, puisque l’une des missions d’un Fonds régional d’art contemporain
est de développer la sensibilisation à l’art.
Artistes : Ziad Antar, John Armleder, Marc Bauer, Gerd Bonfert, Jean-Baptiste Bruant, Frédéric Lormeau, Maria Spangaro, Balthasar Burkhard, Jean-Marc Bustamante, Damien Cabanes, Chen Zhen, David Claerbout, Clément Cogitore, Didier Courbot, Stéphane Couturier, Bill Culbert, Christophe Cuzin, Marcel Dinahet, Hubert Duprat, Jan Fabre, mounir fatmi, Jean-Louis Faure, Pierre Filliquet, Gregory Forstner, Maïder Fortuné, Vidya Gastaldon, Sylvain Gouraud, Thomas Hirschhorn, Valérie Jouve, Naji Kamouche, Jan Kopp, Marcus Kreiss, Ange Leccia, Philippe Lepeut, Andrew Lewis, Fabian Marti, Charles Mason, Nelly Massera, Olga Mesa et Francisco Ruiz de Infante, Henri Michaux, Anita Molinero, Richard Monnier, Susan Morris, Patrick Neu, Walter Niedermayr, Astrid Nippoldt, Panamarenko, Gaetano Pesce, Fernande Petitdemange, Étienne Pressager, Marie Prunier, Bernard Quesniaux, Sophie Ristelhueber, Didier Rittener, Peter Rösel, Jean-Michel Sanejouand, Daniel Schlier, Kristina Solomoukha, Gerda Steiner & Jörg Lenzlinger, Josef Sudek, Benjamin Swaim, Stéphane Thidet, Stefanos Tsivopoulos, Cy Twombly, Petra Werlé, Raphaël Zarka, Gilberto Zorio
texte FRAC Alsace
photos courtoisie du FRAC
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L’Enigme de la nature: Franz Gertsch à Baden-Baden Franz Gertsch et Frieder Burda devant Frühling 2009-2011
Peintures et gravures sur bois au musée Frieder Burda Baden – Baden. Sous le titre „Franz Gertsch. L’enigme de la nature“ le musée Frieder Burda montre du 26. octobre 2013 au 16. février 2014des oeuvres de Franz Gertsch.
Avec trente et une peintures et gravures monumentales, l’exposition offre une bonne vue d’ensemble sur l’oeuvre de l’artiste; elle précise la portée de sa création, qui va bien au-delà d’une simple restitution de type photoréaliste. L’exposition du Musée Frieder Burda a été préparée en étroite coopération avec l’artiste et placée sous le commissariat de Götz Adriani.
Franz Gertsch (né en 1930 à Mörigen, Suisse) compte parmi les plus éminents artistes contemporains. Son travail pictural dans le style photoréaliste et son oeuvre xylographique unique par la technique et les formats lui ont acquis une renommée exceptionnelle sur le plan international. Entre sa percée à la documenta 5 à Kassel en 1972 et sa présence aux Biennales de Venise en 1999 et 2003, il a créé une oeuvre picturale et graphique fournie, qui se caractérise par une approche très particulière du réel, mais garde cependant un côté énigmatique. La période initiale est représentée par trois oeuvres, datant des années 1970, qui constituent le portail d’entrée dans l’exposition. Le noyau en est constitué par des oeuvres récentes, qui n’ont pas encore été exposées en Allemagne, parmi lesquelles le triptyque « Guadeloupe », terminé en 2013, avec les tableaux « Bromélia »,« Maria » et « Soufrière ». Franz Gertsch Bromélia (Guadeloupe) 2012/2013
On verra en outre les célèbres portraits de femme, tels « Sylvia » et « Johanna », dont le format, d’une taille impressionnante, leur confère un aspect irréel, décalé.
Il en va de même pour les « Jahreszeiten » [Saisons], qui, en dépit de leur facture à la précision microscopique, semblent ne pas vouloir trahir l’énigme de la nature.
Ils sont exposés dans la grande salle du musée, donnant l’impression que la nature environnante s’engouffre dans le musée et l’investit totalement.
Johanna et 3 des saisons
Les représentations de personnages et de paysages constituent les motifs principaux de Franz Gertsch. Il les transpose sur la toile selon une technique qui lui est propre, minutieuse et de longue haleine. Il photographie son sujet, puis il le transpose par la technique du carré, en peinture. Le processus de production s’étale ainsi sur des mois, voire des années. On pourrait imaginer que ce sont des photos, tant cela parait réaliste,
mais il suffit de bien examiner les toiles, les yeux, pour rester admiratif de la technique
de Franz Gertsch.
Franz Gertsch, Silvia, Zinnober_2001_02
Depuis la fin des années 1980, Franz Gertsch réalise également des gravures sur bois de grand format, dont on verra quelques-unes dans l’exposition. Il fait apparaître le motif point après point avec une gouge très fine. Un pointillisme, qui n’a rien à envier à Seurat
et qui est très éloigné de Rauschenberg
À la différence des peintures, ces estampes, du fait de la technique employée et de leur teinte monochrome, produisent un effet abstrait, en rupture avec le réel.
Une vidéo projetée au sous-sol, montre Franz Gertsch au travail, avec son équipe.
L’exposition est accompagnée par un catalogue publié par les éditions Hatje Cantz, dans lequel toutes les oeuvres sont représentées. Au cours d’un long entretien avec Götz Adriani, l’artiste explique sa démarche et fait apparaître les arrière-plans biographiques de son oeuvre. Jusqu’au 14 février 2014
Musée Frieder Burda
Lichtentaler Allee 8b, 76530 Baden-Baden, www.museum-frieder-burda.de
Tél: 0049 7221/39898-0, Fax: 0049 7221/39898-30
Heures d‘ouverture: Ma au di 10-18 heures,
fermé lundi (sauf les jours fériés)
photos de l’auteur et courtoisie du musée Frieder Burda
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