Plongeons, Fondation François Schneider

Carte blanche à la HEAR jusqu’au 29 mai 2016
Un partenariat avec les lieux d’enseignement est une idée qui suit son chemin, et se concrétise donc avec la HEAR sur le thème du plongeon. Des travaux d’étudiants, jeunes artistes diplômés de la HEAR et artistes-enseignants constituent le contenu de cette proposition thématique.
Le commissariat est assuré par deux artistes-enseignants de l’option Art, Le Plateau à Mulhouse : Anne Immelé et Edouard Boyer.
Coordination de l’exposition Auguste VONVILLE
Clémentine IAIA, Deep End 2016                                              Titre : « DEEP END » – 2016

Clémentine IAIA
Cette installation comprend un plongeoir en verre fixé au mur à 4m de hauteur et une projection vidéo ; elle forme un ensemble avec celle d’ Elise Grenois qui expose une ligne d’eau faite de morceaux de verre assemblés.

La HEAR, Directeur David Cascaro
Établissement public, la Haute école des arts du Rhin (HEAR) dispense des enseignements supérieurs (bac+3 à bac+5) en arts plastiques (Art, Art-Objet, Communication graphique, Design, Design textile, Didactique visuelle, Illustration, Scénographie) et musique (musique classique, ancienne et contemporaine, jazz et musiques improvisées). Implantée à Mulhouse et Strasbourg, la HEAR prépare ses étudiants à devenir des créateurs, auteurs et musiciens autonomes capables d’interpréter ou d’inventer des langages artistiques. Incitant ses étudiants à acquérir une expérience internationale, la HEAR a établi des partenariats avec 80 établissements de 30 pays. La HEAR est née en 2011 de la fusion de l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, de l’école supérieure d’art de Mulhouse – Le Quai et des enseignements supérieurs de la musique du conservatoire de Strasbourg.

 Léa Guzzo directrice de la Fondation Schneider
Léa Guzzo
directrice de la Fondation Schneider

Le plongeon comme événement, singulier, multiple, collectif, comme geste aussi, comme rupture, comme relation du corps à l’élément « eau », mais aussi à l’élément « air » et à l’attraction de l’élément « terre », le plongeon comme sensation donc, mais aussi comme image, le plongeon n’existe que par l’eau et figure une relation archaïque de l’homme au monde.
Lespace du Centre d’Art Contemporain de la Fondation François Schneider provoque l’imaginaire. L’exposition sera sans nul doute source de nouveaux regards et sera l’occasion de nouvelles découvertes.
Les artistes
(étudiants, jeunes artistes diplômés de la HEAR et artistes-enseignants)
Edouard Boyer, Caroline Colas, Pauline Dubost, Ivan Fayard, Bruno Grasser, Elise Grenois, Camille Grosperrin, Clémentine Iaia, Zoé Inch, Anne Immelé, Olivier Letang, Julia Mancini, Simon Morda-Cotel, Claire Morel, Raphaël-Bachir Osman, Yvan Rochette, Emilie Saccoccio, Flora Sopa, The Fine Art Collection, Gilles Toutevoix.
Quelques artistes :
Anne IMMELÉ
La mélancolie est un plongeon léger dans la pesanteur. L’agencement des photographies montre un passage depuis des lieux de l’intimité vers des lieux de l’immémorial habités par l’eau, comme une métaphore du plongeon en soi-même.
Anne Immelé            « Et la mélancolie errante au bord des eaux », 1995-2016
Installation photographique, dimensions variables
© Anne Immelé
Edouard BOYER
Titre : « PLONGEONS » – 2016
PLONGEONS est un polyptique extrait du projet COVER. COVER est une série de couples de magazines rapprochés par l’étrange similitude de leurs couvertures et scannés ensemble. COVER est une collection et une biographie : une collection des correspondances entre les époques comprises dans la période de la vie d’Edouard Boyer
Edouard Boyer

                                     « Plongeons », (détail) 2016
Tirage photographique sur papier, encadré
polyptique,              dimensions variables

© Edouard Boyer

Elise GRENOIS
En écho au plongeoir de Clémentine IAIA, j’ai souhaité réaliser cette ligne d’horizon, conçue comme une ligne d’eau, constituée de morceaux de verre. Ils sont polis par le mouvement incessant de l’eau, et racontent l’impact du temps sur les éléments. La ligne est droite, impassible, semble figée, alors que sa matière même vibre de l’incessant va et vient des vagues. Tout comme le plongeoir, cette ligne d’horizon est un artefact, témoin suspendu d’une temporalité plus large et des mouvements naturels et humains qui l’ont générée.
Elise GRENOIS                             « Mer de verre », 2016
Ligne de verre, dimensions variables
© Elise Grenois

Yvan ROCHETTE
Intéressé par les processus de modification autonome de la matière, Yvan Rochette propose une vidéo issue d’une série d’immersions dans l’eau de différents matériaux. Pour cette vidéo, il s’agit d’un bloc d’argile déshydraté qui va se désintégrer progressivement et produire une expérience sonore qui est enregistrée et restituée.

Yvan ROCHETTE « Expérience sculpturale 3.2 : 785 gramme d’argile dans 60 litres d’eau », 2016 vidéo, dimensions variables © Yvan Rochette                              « Expérience sculpturale 3.2 : 785 gramme d’argile dans
60 litres d’eau », 2016

vidéo, dimensions variables
© Yvan Rochette

Raphael-Bachir OSMAN
Un projecteur est posé sur un mur de briques de lait. La vidéo, séquence de stage diving, est diffusée en boucle et projetée en contre-plongée sur du lait contenu dans un plateau de cafétéria. Le stage diving est un plongeon dans la foule depuis la scène d’un concert.
Raphael-Bachir OSMAN « Milk Diving », 2016 Installation, dimensions variables © Raphaël-Bachir Osman                                                « Milk Diving », 2016
Installation, dimensions variables
© Raphaël-Bachir Osman

Raphael-Bachir OSMAN « Milk Diving », 2016 Installation, dimensions variables © Raphaël-Bachir Osman
Simon MORDA-COTEL
A mi-chemin entre la sculpture et l’installation, RENVERSEMENT prend la forme d’un miroir d’eau carré, encadré par une plate-forme en bois légèrement surélevée. Le spectateur est alors invité à monter sur l’oeuvre pour faire une expérience physique et visuelle.
Simon MORDA-COTEL                                                   « RENVERSEMENT » – 2016
Ivan FAYARD
Les « souffles » d’Ivan Fayard sont des « monochromes contrariés » précise l’artiste.
Il opère en soufflant sur la toile recouverte d’au minimum deux couches colorées.
La durée et la puissance de l’air expulsé produit un halo variable, qui littéralement découvre le monochrome sous-jacent.
Ivan Fayard, « Souffles » - 2016Souffles » – 2016
THE FINE ART COLLECTION
The Fine Art Collection est un binôme formant une entité depuis 2011. Le collectif, après l’obtention du DNSEP à la HEAR – Mulhouse, continue ses occupations artistiques pendant deux ans avant d’intégrer le post-diplôme à l’EMA Fructidor de Chalon-Sur-Saône.
« Ex voto suscepto » - 2016
« Ex voto suscepto » – 2016
N’a-t-on pas tous jeté une piécette, même deux, dans une fontaine ? Geste magique destiné à concrétiser nos voeux les plus ardents.
Ex voto suscepto s’offre aux visiteurs pour autoriser leurs souhaits. Après le temps de l’exposition, le trésor de ses pièces financera l’oeuvre suivante de TFAC. Ex voto suscepto est une apparition qui génère une économie que chaque geste, chaque participation accomplit.       
Visites guidées par un médiateur culturel sont programmées :
les dimanches 10 avril et 8 mai à 15h00

Visites guidées par les artistes exposés
suivie d’un concert à 16h30
proposé par l’Académie Supérieure de Musique de Strasbourg (HEAR)
les dimanches 24 avril et 29 mai à 15h00
Centre d’Art Contemporain
Fondation François Schneider
27 rue de la Première Armée 68700 Wattwiller Tel: + 33 (0)3 89.82.10.10 Fax : +33 (0)3 89.76.75.49
info@fondationfrancoisschneider.org
www.fondationfrancoisschneider.org

Auteur/autrice : elisabeth

Pêle-mêle : l'art sous toutes ses formes, les voyages, mon occupation favorite : la bulle.