Mon coup de cœur va à la Punta della Dogana.
La Pointe de la Dogana est une pensée de pierre, qui fait éprouver à qui la contemple, d’où qu’elle soit regardée, la certitude qu’il existe pour chacun une juste place en ce monde, qu’il est possible de découvrir sa place, et que ce jour-là la vie deviendra aussi simple, évidente et sereine que l’est son triangle. (extrait du catalogue)
Benoni (1677) a construit un bâtiment destiné au travail, au commerce, à la circulation des marchandises et de l’argent. Au contraire ces symboles vénitiens du pouvoir, de la fête et de la foi, ses murs demeurent presque exempts d’ornementation superflues, de statues, d’allégories. La fortune sculptée par Bernardo Falconi a aussi le sens de la « tempête »
Grâce à François Pinault et son architecte Tadao Ando, (2008) elle est un trait d’union plein de charme entre passé et futur. Tout en respectant la structure du bâtiment il a créé, au sein du bâtiment un endroit remarquable pour les expositions d’art contemporain.
La lumière naturelle, secondée par un système ingénieux permet un éclairage judicieux des œuvres.
Par les fenêtres, on peut avoir des points de vue remarquables sur la place San Marco, ou sur les îles.
La sobriété du lieu, permet une mise en valeur formidable des œuvres exposées. Même si pour beaucoup d’entre elles, je les ai croisées comme les frères Chapman, Ty Twombly, Maurizio Cattelan, Sigman Polke, Cindy Sherman, Fischli et Weiss, Paul McCarthy et Jeff Koons et j’en oublie à Art Basel, ou ailleurs, j’ai pris un plaisir infini à visiter autant la Dogana que le Palazzo Grassi.
Les photos y sont interdites, mais en cliquant sur les liens, vous aurez un large aperçu des oeuvres exposées.
Je vous renvoie au texte et aux vidéos (un mélange de biennale et de Dogana) qui parlent d’elles-mêmes.
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