Volta 7 2011
La réussite d’ArtBasel a permis à d’autres foires, comme Liste, Volta, Scope, Art Basel Design, Selection Fair, Solo Project, Verge Art Fair, 54, Venice Art Biennal- et j’en oublie – de s’implanter dans ce marathon de l’art et de permettre à de plus en plus d’amateurs d’art de milieux sociaux divers de se familiariser et d’acquérir en fonction de leur budget, ou simplement de déambuler dans les allées, pour approcher et s’initier dans ce merveilleurx domaine qu’est l’ART.
Je vous montre simplement un diaporama de ma visite à Volta 7 – Art Basel 42 – 2011 . Volta 7, où l’on vous remet une chemise, dans laquelle vous pouvez insérer les documents donnés gracieusement par les galeristes et les artistes présents et abordables. Un élastique de largeur conséquente permet de la remplir un maximum, de vous constituer un catalogue personnel qui vous servira de lecture pour les soirées d’hiver si la curiosité vous surprend. Kiki Kaikai - image Internet
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Dans le cadre du secteur Art Parcours, Art Basel a présenté de nouveau des travaux d’artistes dans divers lieux de Bâle. Après son lancement l’an dernier sur la colline « Münsterhügel« , Art Parcours a investi cette année différents endroits dans le St-Alban Tal, au bord du Rhin. Du mercredi 15 juin au dimanche 19 juin 2011, des oeuvres et des performances réalisées in situ par des artistes de renommée internationale – Ai Weiwei, Janet Cardiff et George Bures Miller, Anne Chu, Federico Herrero, Chris Johanson, Joan Jonas, Kris Martin, Ugo Rondinone, Yinka Shonibare, MBE et Gabriel Sierra –ont métamorphosé le paysage de ce quartier de la vieille ville de Bâle.
Cette sélection d’œuvres prestigieuses opérée par le curateur Jens Hoffmann, directeur du CCA Wattis Institute, San Francisco, s’est inscrit dans le paysage historique et contemporain de Bâle, où les interventions artistiques étaient insérées dans l’espace urbain. Parmi les lieux d’accueil de ces interventions dans le St.Alban Tal de Bâle figurent entre autres la Fondation Christoph Merian, le Raum 33, la maison Zum Hohen Dolder, l’église St. Alban, un ancien réservoir d’eau, les rives du Rhin et un cargo.
Art Parcours a été suivi par le public, malheureusement le jeudi 16 juin, l’événement ‘Art Parcours Night’ accompagné de diverses performances et concerts, avec restauration et boissons a été copieusement arrosé, alors que toute la semaine le beau temps était au rendez-vous.
1 – La vidéo de Joan Jonas, Under the Glacier, 2010/2011, située au fond d’un joli jardin à la française, avec vue sur le Rhin débutait le parcours
Un peu longue au goût du public impatient, debout, la récompense était dans la patience. Joan_Jonas 2011
2 – Gabriel Sierra
Untitled, Estructures for transition # 9, 2011
Galerie Martin Janda, Vienne; Galeria Luisa Strina, São Paulo, en collaboration avec Casas Riegner Gallery, Bogotá
Dans le Raum 33 il fallait grimper dans les divers éléments en bois, structures architecturales, afin d’avoir une lucarne à chaque fois différente sur le Rhin.
Producteur: Marc Bättig
Untitled Structures for Transition 2011
3 – Anne Chu
A resting place with William Tell, 2011
303 Gallery, New York
Zum Hohen Dolder
Un Guillaume Tell, armé de son arc, flanqué d’un oiseau et cerné de pommes que croquaient les visiteurs avec bonheur, se tenait fièrement au milieu de fresques murales. Anne Chu - A Resting place with William Tell 2011
4 – Janet Cardiff & George Bures Miller
Blue Hawai Bar, 2011
Luhring Augustine, New York; Galerie Barbara Weiss, Berlin
Brunnwerk – Unteres Reservoir
En descendant un escalier lugubre on arrivait dans un espace humide et profond vers un surprenant ancien réservoir, pour se réconforter, les artistes servaient un cocktail de fruits dans une ambiance de musique tropicale. Janet Cardiff Water Reservoir
5 – Ugo Rondinone
We run through a desert on burning feet, all of US are glowing our faces look twisted,
We run through a desert on burning feet, all of us ARE glowing our faces look twisted,
We run through a desert on burning feet, all of us are glowing OUR faces look twisted, 2011
Galerie Eva Presenhuber, Zurich
Cimetière St-Alban
c’est la série des rochers qu’il a commencé à développer en 2007. travail reproduit ici à une échelle beaucoup plus grande et en polystyrène – les pierres de la Chine de la région du lac Tai par érosion naturelle.
Traditionnellement, ils sont utilisés pour décorer les jardins paysagers en motifs méditatifs. Rondinone a placé ces pièces monumentales dans la cour de l’église Saint-Alban, près des pierres tombales du cimetière, en relation avec l’aspect mystique et contemplatif du lieu. Toutes les sculptures de la série ont le même titre « , nous courons à travers un désert sur pieds brûlants, nous sommes tous élogieux nos visages tordus cherchent, ils diffèrent cependant dans le titre sous la forme d’un article, dans le cas particulier « nous, vous, ils ». Ugo Rondinone -
6 – Kris Martin
Festum II, 2010
Sies + Höke, Düsseldorf; White Cube, Londres
Eglise St-Alban
Il avait répandu des confetti couleur or, au grand plaisir des petits et des grands qui s’amusaient à se saupoudrer avec le précieux produit, les allées, le chœur, les bancs de l’église Saint Alban avait un air festif. Chris Martin Festum 2010
7 – Federico Herrero
Vibrantes, 2011
Sies + Höke, Düsseldorf; Galería Juana de Aizpuru, Madrid; Bo Bjerggaard, Copenhagen
Rive du Rhin
Yvon Lambert Paris, Paris; Wilkinson Gallery, Londres
Pavillon de la Fondation Christoph Merian
Il avait décoré les petites maisons de pêcheurs qui bordent le Rhin. Frederico Herrero - Vibrantes 2011
8- Chris Johanson et Sun Foot
An Evening of Going Through Things and Looking at Each Other with Each Other, 2011
Baronian_Francey, Bruxelles; Georg Kargl Fine Arts, Vienne; Mitchell-Innes & Nash, New York; The Modern Institute/Toby Webster, Glasgow; Galleri Nicolai Wallner, Copenhague
en collaboration avec Altman Siegel, San Francisco; The Suzanne Geiss Company, New York
Cargo Chris Johanson - 2011
9 – Yinka Shonibare, MBE
500 Kites, 2011
Stephen Friedman Gallery, Londres
Promenade du Rhin Yinka Shonibare. MBE Kites 2011
10 – Ai Weiwei Fairytale People, 2007 Galerie Urs Meile, Pékin – Lucerne; neugerriemschneider, Berlin
Courtesy : Leister Stiftung, Erlenmeyer Stiftung, Meile Kunst AG
Rempart
Projet initial pour la Documenta de Kassel, pour 1001 chinois Ai WeiWei - Fairytale People 2007
photos et vidéos de l’auteur
sauf les photos 2 et 9
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Van Gogh, Bonnard, Vallotton… La collection Arthur et Hedy Hahnloser
«On ne collectionne pas les amitiés, elles se rassemblent pour former le cercle dans lequel on s’épanouit», remarquait à ce propos le fils des collectionneurs Hans Hahnloser.
La Fondation de l’Hermitage consacre sa grande exposition d’été à l’une des plus prestigieuses collections privées d’Europe : la collection Hahnloser.
Réunie entre 1905 et 1936 à Winterthour par Arthur Hahnloser (1870-1936) et son épouse Hedy Hahnloser-Bühler (1873-1952), cette collection est exceptionnelle à plus d’un titre. Elle est le fruit de rencontres et d’amitiés avec de nombreux artistes, parmi lesquels Ferdinand Hodler, Giovanni Giacometti, Félix Vallotton ou encore Pierre Bonnard, qui introduisirent les Hahnloser sur la scène artistique parisienne, les aidant et les conseillant dans leurs achats.
Pierre Bonnard nu à la toque et nu au couvre pieds 1911
La plupart des oeuvres composant la collection ont été acquises directement dans l’atelier des peintres, ou auprès des grands marchands parisiens tels Bernheim-Jeune, Ambroise Vollard ou Eugène Druet.
Le Semeur, symbole identitaire de l’artiste responsable au sens spirituel de la germination, du cycle de la naissance, de la vie, de la mort.
Les liens étroits que les Hahnloser ont tissé avec les milieux de l’art se sont aussi traduits par de nombreux séjours des artistes chez les collectionneurs, qui les accueillirent régulièrement à la Villa Flora, leur maison de Winterthour, et dans leur résidence d’hiver, à Cannes. Plusieurs oeuvres attestent aujourd’hui encore de ces moments d’amitié privilégiés, partagés avec Vallotton, Manguin, Vuillard ou Bonnard.
Dans cette perspective plongeante, les personnages environnants sont comme enchassés, dans une impression flottante et mobile, dans la mosaïque du damier. Une photo d’archive permet de reconnaître les particpants de la partie de dames : Tristan Bernard, André Picard, Natanson l’éditeur de la revue Blanche, Jossé hessel et sa femme Lucie, et l’actrice Marthe Mellot
Après la mort de Arthur (1936) puis de Hedy (1952), leurs descendants créèrent la Fondation Hahnloser/Jaeggli. Sous son impulsion, la Villa Flora, construite en 1858 et plusieurs fois remaniée et agrandie pour accueillir la collection, a été ouverte au public en 1995. En 1980, tous les descendants du couple de collectionneurs créent la Fondation Hahnloser-Jaeggli.
Et en 1995 s’ouvre le musée du post-impressionnisme sous le nom de «VILLA FLORA WINTERTHUR – SAMMLUNG HAHNLOSER».
Constituées principalement de pièces tirées de ses fonds, les expositions périodiques connaissent un grand succès.
L’exposition montre, pour la première fois réunis, les chefs-d’oeuvre de la Villa Flora, associés à d’autres joyaux de la collection Hahnloser aujourd’hui en mains privées. La manifestation regroupe ainsi plus de 150 oeuvres emblématiques de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.
S’ouvrant par de beaux ensembles de Hodler et Giovanni Giacometti, premiers peintres collectionnés par les Hahnloser, et une magnifique sélection du symboliste Odilon Redon,
Les limites de ce texte ne nous permettent pas d’étudier les oeuvres avec l’attention qu’elles méritent.
Le lecteur intéressé pourra se reporter aux chapitres dédiés aux différents artistes dans l’histoire de la collection. Nous proposons simplement un « circuit» dans l’exposition, jalonné de quelques temps forts.
Hans Hahnloser, dans Hedy Hahnloser-Bühler, introduction au catalogue de l’exposition Die Hauptwerke der Sammlung Hahnloser – Winterthur, Kunstmuseum Luzern, 1940, p. 7
vue depuis l’Hermitage vers le parc et le lac
La génération suivante fit elle aussi des legs d’une famille à l’autre. Luzia Bühler, fille d’Hermann Bühler, un cousin d’Hedy Hahnloser-Bühler, offrit ainsi plusieurs tableaux à la Hahnloser/Jäggli Stiftung.
En résumé l’exposition montre des correspondances éloquantes entre la famille et les artistes témoignant de liens étroits, des aquarelles, 33 toiles de Pierre Bonnard, 4 oeuvres dont un portrait non signé de Paul Cézanne, 2 Maurice Denis, 1 Karl Geiser, 5 Giovanni Giacometti, 8 Ferdinand Hodler, 2 toiles et 2 sculptures d’Aristide Maillol, 9 Henri-Charles Manguin, 1 sculpture de Marino Marini, 3 toiles d’Albert Marquet 9 Henri Matisse, 9 Odilon Redon, 5 Auguste Renoir , 11 Georges Rouault, 2 Touluse Lautrec, 26 Félix Edouard Valloton, 3 Vincent van Gogh, 17 Edouard Vuillard, que vous pouvez admirer en visitant l’exposition et en consultant le catalogue signalé plus haut.
Seul bémol, le sous-sol de l’Hermitage qui refroidit l’ambiance générale et n’avantage pas la présentation des oeuvres.
Angelika Affentranger-Kirchrath commissaire et conservatrice dela Villa Flora
Les images courtoisie de la Fondation de l’Hermitage et de la Villa Flora
sauf les photos 2/6/7
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Soit vous vous munissez du plan fourni à l’accueil, que vous suivez scrupuleusement en espérant ne rien rater, soit vous préparer votre visite à l’avance grâce au site d’Art Basel et son application Iphone, soit vous vous laissez guider par votre fantaisie et votre curiosité pour arpenter les allées. C’est là que vous croisez des personnages insolites qui ont décidé de se « lâcher » histoire de s’amuser, que vous découvrez des galeries de qualité inégale, certaines que vous avez repérées les autres années, d’autres nouvelles. Un autre système consiste à relever vos artistes préférés dans le catalogue de 2.700 kg, en notant les galeries qui les exposent.
C’est ainsi que je vous parle de mon panthéon personnel :
Anish Kapoor – Untitled 2011 – Nickel and gold plate – 240 x 164 x 60.5 cm qui remporte toujours autant de succès,
Anish Kapoor Untitled 2011
Une découverte Isenstein Jamie, qui tout en livrant sa performance, ne perd pas son temps en vaquant à sa tapisserie dont le support est une harpe – Rug Woogie IV 2011. Jamie Isenstein Rug Woggie
Carmine Caputto di Roccanova, comme une résonance de Casanova, est en recherche « Is looking for a new wife » Carmine Caputto di Roccanova
La galerie Malborough rend hommage à Francis Bacon
en exposant tryptique et toiles de l’artiste, mais aussi de très beaux Picasso dont le chat vert. Giuseppe Penone avec sa tête aux épines d’acacia sur soie servant de toile de fond à un autre artiste. Giuseppe Penone
Sans oublier Ron Mueck chez Wirth et Hauser, Ron Mueck – Youth – montrant sa plaie à St Thomas tel un Christ noir new look Ron Mueck – Youth
. Les inévitables nains de McCarthy, rouges noirs, gris, les photos de Cindy Sherman dont l’aspect réel reste un mystèrel, un récurrent Robert Longo, toujours l’inévitable Carl André, dont personne n’ignore plus que l’on peut piétiner l’oeuvre, l’humour de Pipilotti Rist – vidéo ici qui fait dégringoler depuis une culotte une vidéo projetée sur un livre – Hirnhufte.
Des performances comme du Body Painting par Cynthia Fleischmann site web , des nonnes espagnoles Berta Yajo et Carme Codony (en tête du billet). Body Painting
Ne ratez pas l’occasion de visiter le plus grand musée du monde, laissez-vous surprendre et allez à la flânerie, ne vous laissez pas impressionner par les « flickettes » qui gardent chez Gagosian des policiers tombés sur la tête, ou chez Landau, car vous aurez de grandes difficultés à passer inaperçu en emportant l’énorme tête de Miro.
des promeneuses insolites Une mention spéciale pour la Galerie Thomas au 2.0 F 13 et Solo près du St Jacob. Selon les jours de nouvelles oeuvres apparaissent, sont disposée/accrochées différement. photos à cliquer et vidéo 3 de l’auteur vidéos 1 & 2 Télé
Ce sont quelques 300 galeries exposantes venues de 35 pays de tous les continents qui exposent les œuvres de plus de 2 500 artistes des XX et XXI siècles. Ces galeries retenuesparmi les plus influentes du monde sont sélectionnées par un jury international composé de galeristes réputés, sur plus de 1 000 candidatures.
73 sont originaires des Etats-Unis, 50 d’Allemagne, 32 de Suisse , 31 de Grande Bretagne, 23 de France, 20 d’Italie, 8 de Belgique, 7 respectivement d’Espagne et du Japon, 6 d’Autriche, 4 respectivement du Brésil et de Pologne, 3 respectivement de Chine, duDanemark, d’Inde, de Norvège et des Pays-Bas, 2 respectivement d’Afrique du Sud, du Canada, d’Irlande, du Mexique, du Portugal, de Suède et de Turquie, 1 respectivement d’Argentine, de Corée du Sud, de Finlande, de Grèce, de HongKong, de Hongrie, d’Islande, d’Israël, du Liban, de Russie, de Slovénie et de Thaïlande.
Tout ceci se décompose en 9 programmes : Art Galleries – Art Feature – Art Statements – Art Unlimited – Art Parcours – Art Edition – Art Film – Art Magazines – Artits Books + Artists Records, et un application Iphone : Apps et le catalogue.
Tout d’abord, la surprise, il n’y a plus d’installations, ni d’œuvres sur la Messe Platz, nue, déserte ou envahie selon l’heure de la journée. Ceci est remplacé par l’Art Parcours depuis ce mercredi de 14 heures à 22 h, jusqu’à samedi, le dimanche de 14 h à 19 h, jusqu’à la fin de la foire, avec son point d’orgue jeudi soir en nocturne, avec des performances et des concerts dès 20 h 15 jusqu’à minuit, ceci étant gratuit. Art Unlimited – diaporama –est égal à lui-même avec ses pénétrables et impénétrables, ses vidéos, photos, installations, performances, David Zink Hi - Untitel- Architeuthis 2010
son Untitled – (Architeuthis 2010) de David Zink Hi, animal aquatique non défini en céramique, habillé de cuivre et de plomb échoué dans de l’eau, dont les dimensions sont impressionnantes 29 x 486 x 115 cm, ayant en arrière plan une monumentale tapisserie, « Lost Forty » en noir et blanc, sur laquelle Goshka Macusa a collé
quarante collages d’images d’individus liés à sa recherche, comme le fondateur de la, Walker Institution et légendaire baron du bois, qui est au premier plan, on peut y lire entre autres que « l’art est pauvre » (je vous la décrirai dans un autres billet). Goshka Macusa détail Lost Forty 2011
Puis anish Kapoor et son Push-Pullrouge sang,Daniel Buren , » autour du retour d’un détour – inscription » à lire et à écouter, installation de tableaux peints sur bois avec ses lignes rouges personnelles, qu’on ne décrit plus. Dan Flavin to Barry, Micke, Chuck and Leonard 1972-1975, en rose, jaune, où la couleur complémentaire survient si vous pénétrez dans le lieu et y restez un long moment. (à expérimenter) Art Galleries :
Des galeries prestigieuses comme L & M Arts de New York et Los Angles qui présente « The Damned » 2003/2004, de Liza Lou, scintillant dans leur résille d’or Liza Lou - The Damned
Puis il ne faut pas oublier les satellites d’Art Basel, à l’atmosphère plus intimiste, Volta et le prestigieux Solo, dont je vous parlerai plus tard.
Art Basel, c’est le vernissage du lundi d’Art Unlimited pour les VIP, ce sont les collectionneurs qui arrivent dès le mardi matin pour faire leur choix, (first choix), les journalistes du monde entier, les photographes, les traditionnelles Eva et Adèle, tout de rose vêtues, fidèle à leur look de ladies,
Eva et Adèle Art Basel 42
les invités Vip 2e classe de 15 h, les 3e classe de 18 h, où la foule se tasse comme dans le métro aux heures de pointe, mais c’est aussi des gens simples qui transportent leurs biens avec eux et qui s’affolent et croient déranger lorsque je leur demande la permission de les immortaliser. anonyme
L’anglais est d’usage, nous sommes dans une foire internationale de niveau mondiale, on entend très peu le français, un peu l’allemand.
Les détails dans le diaporama Adèle et Eva par Julien Di Giusto Photos elisabeth itti (clic pour les agrandir)
Michel Samuel Weis - adjoint à la culture de la ville de Mulhouse
Cette année encore la Kunsthalle et l’Office de tourisme et des congrès de Mulhouse unissent leurs efforts pour mettre un peu d’art dans les chambres d’hôtels mulhousiennes. « Eau lourde », oeuvre conçue par Claire Morel et Amandine Sacquin, a pris la forme d’une bouteille qui ressemble étonnament à la Tour de l’Europe…
La petite histoire à peine connotée ….. : « Une source d’eau miraculeuse aurait été découverte sous la Tour de l’Europe. Dans la nuit du 13 au 14 avril, des ouvriers ont fait cette découverte en dégageant un rocher qui gênait leurs travaux dans le sous-sol de la tour. On rapporte que l’eau est miraculeuse, qu’elle aurait de nombreuses vertus.
Des pèlerinages commencent à s’organiser vers Mulhouse. On prête à l’Eau lourde le pouvoir de rajeunir. Seppi Meyer, mulhousien de 87 ans, témoigne : ‘‘j’ai bu l’eau de la source et depuis, je n’ai plus aucun rhumatisme, j’ai retrouvé l’usage demes jambes et je me porte comme un charme. Ma femme Liesel, est ravie…’’ Certains disent même que l’eau a le goût du vin […]»
« Eau lourde », une bouteille crée par deux artistes mulhousiennes, dont la forme s’inspire très largement de la Tour de l’Europe, est offerte désormais dans bon nombre de chambres d’hôtels de Mulhouse, à tous ceux qui y séjourneront pendant la foire de Bâle, Art Basel. Eau Lourde
Les Mulhousiens et tous ceux qui n’ont pas de raison de dormir ailleurs que chez eux ont
la possibilité d’acquérir à l’office de tourisme, pour la somme de 4 €, un exemplaire
de cet objet stylisé, oeuvre d’art en série limitée à 7000 exemplaires, estampillée du nom des architectes de la tour et des artistes concepteurs.
D’une contenance de 616 ml, d’une hauteur de 25,6 cm goulot compris, « Eau lourde » possède trois façades, comme la Tour originale
dessinée par les architectes François Spoerry et Michau.
La Tour de l’Europe étant le « triangle d’or » au milieu des 3 « Regios » (régions) les trois facades tournées vers l’Alsace, la Suisse et l’Allemagne. Tour de l'Europe Mulhouse
Les bouteilles ont été soufflées dans le parc naturel des Vosges du nord, à Niederbronn,
grâce au partenariat avec l’entreprise d’eau minérale Celtic.
Quant au choix du nom de l’oeuvre, cela coule de source ….. Sandrine Wymann, directrice de la Kunsthalle, rappelle que les artistes contemporains sont aussi en prise directe avec la société dans laquelle ils vivent…
Les hôteliers, la Ville et les commerçants de Mulhouse ont acquis une partie des bouteilles pour les distribuer à différentes occasions commerciales. « Eau lourde » est exclusivement destinée à contenir de l’eau de Mulhouse, la seule eau de ville française à posséder le label « eau de source ».
La première opération de ce type, lancée l’année dernière à la même période, avait remporté un grand succès. Les « baise-en-ville », sacs en toile imaginés par Marianne Maric, ont eu un franc succès. Pour ceux qui souhaiteraient compléter leur collection, ils sont toujours disponibles à l’Office de tourisme. Vidéo du Furet Mulhousien
L’eau lourde est de l’oxyde de deutérium (formule : D2O ou ²H2O). Chimiquement, elle est identique à l’eau normale (H2O), mais les atomes d’hydrogène dont elle est composée en sont des isotopes lourds, du deutérium, dont le noyau contient un neutron en plus du proton présent dans chaque atome d’hydrogène.
photo 1 et 2 de l’auteur
photo 3 Wikipédia
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Jean Dufy le Bassin de la Manche au Havre
Jusqu’au 26 juin 2011, le musée Marmottan Monet organise pour la première fois en France une exposition consacrée à Raoul (1877-1953) et Jean (1888-1964) Dufy : « Raoul et Jean Dufy, complicité et rupture« .
Contrairement à la célèbre réplique des Tontons flingueurs : « Y connais pas Raoul ce mec, Y va avoir des réveils pénibles » (je plagie Paulin Césari)
Dans le cas des frères Dufy c’est Jean le méconnu. Si l’on connaît bien l’oeuvre de Raoul, celle de son frère Jean, peintre lui aussi, l’est moins. Cadet de 11 ans, Jean se forme à la peinture entre 1906 et 1914, encouragé par son frère qui participe alors aux aventures fauve et cubiste. Le bleu est leur couleur préférée, celui de la mer, du ciel, qu’ils déclinent sur tous les tons, avec des effets de transparence, des couleurs vives reflétant la joie de vivre. À partir de 1920, date de ses premières peintures, Jean produit une oeuvre riche et partage avec Raoul des préoccupations artistiques communes. Les frères sont proches et entretiennent une correspondance régulière. Raoul Dufy la Fée Electricité 1937 Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris
Raoul et Jean développent des parcours parallèles et collaborent peu, à l’exception notable de La Fée électricité (au musée d’Art Moderne de la ville de Paris). C’est ainsi qu’ à la demande de Raoul, qui pour livrer le travail en temps et en heures, se rendant compte que c’est un si gros morceau, qu’il dispose de moins d’un an, que même son fidèle assistant André Robert, ainsi que les petites mains habituelles ne suffisant pas, que Jean participe à l’aventure. Jean abandonne ses tableaux, Il écume les musées et les bibliothèques pour chercher la documentation et trouver les acteurs, réalise des esquisses, aide son frère à construire la maquette, puis à assembler les 250 panneaux qui constituent le chef d’oeuvre.
Ce sera aussi l’objet de leur rupture en 1937. Oeuvre de la discorde, lorsque elle est exposée, c’est une triomphe, Raoul ne prononcera pas un seul mot, pour remercier publiquement son frère.
Jean Dufy Modèle dans l'Atelier
Chacun d’eux crée une œuvre abondante (environ 2500 pièces), structurée en séries, traitant de thèmes plaisants, rendus par un sens de la couleur auquel on les identifie l’un et l’autre. Raoul Dufy Intérieur Fleurs
Regroupant une centaine de peintures et d’aquarelles, provenant de musées et de collections particulières du monde entier, l’exposition cherche à mettre en évidence les liens qui unissent l’œuvre de Jean à celle de Raoul, comme ce qui les singularise l’une de l’autre.
Esquissant en préambule les périodes fauve et cubiste de Raoul, le parcours
présente ensuite des grands thèmes communs aux deux frères et propose de comparer leur peinture : mer, fenêtres ouvertes et ateliers constituent la première partie du parcours ; puis les thèmes se singularisent à travers deux sections parallèles : à la palette chaude et à la touche vibrante des cirques – Fratellini – peints par Jean Jean Dufy Promenade au Bois de Boulogne
répond la musique évoquée par Raoul, – Hommage à Bach – ; Raoul Dufy Hommage à Bach
aux courses et paddocks de Raoul font ensuite face les allées cavalières de Jean ; enfin, les tableaux ayant pour thème Paris et Nice sont consacrés aux oeuvres tardives des deux frères et soulignent une évolution commune vers un style graphique initié par Raoul et subtilement revisité par Jean.
Cette exposition s’inscrit dans le champ des études dédiées à la filiation dans l’art et des manifestations qui lui sont consacrées depuis dix ans. Elle propose une lecture croisée de l’œuvre des deux frères et permet de mieux situer la peinture de Jean Dufy.
Musée Marmottan Monet
2, rue Louis-Boilly
75016 Paris www.marmottan.com
commissaire de l’exposition Marianne Mathieu
images provenant du catalogue dont l’auteur est Jacques Bailly
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Le coffret de 2 DVDs 29 films de 1973 à 2007 + 1 cd avec 6 pièces musicales inédites,
2 textes de Stéphane Audeguy et Hou Hanru, produit par Ecart productions , que l’on peut acquérir sur le site, est également en vente aux MACMS (Strasbourg), Beaubourg, Jeu de Paume, Palais de Tokyo , ZKM de Karlsruhe : 40 €, vous pourrez aussi le trouver à : Art Basel 42, au Bookshop de laGalerie Stampa de Bâle présente ART Unlimited, hall 1.00 dont plan à cliquer au bas du billet :
Robert Cahen – coffret 2 DVDs 29 films + 6 pièces musicales + livret
La poésie est au cœur du travail de Robert Cahen. Dans ses nombreux voyages, il regarde défiler, le paysage, les gens, C’est ainsi que l’on croit percevoir, des souvenirs d’enfance, de vie d’adultes de tous âges, de toutes nationalités, avec une préférence pour l’Asie, des références cinématographiques à Hitchcock teintées d’érotisme, de fétichisme. Ce sont des rencontres, des apparitions, des disparitions, qui évoquent le passage éphémère des choses et du temps. Ce temps suspendu, étiré, proustien dixit Stephan Audeguy, auteur de la Théorie des nuages, onirique, où les personnages effectuent des passages, pour devenir flou avant de disparaître. Les images sont musicales, les sons qui les accompagnent sont une évidence, le compositeur de musique concrète a rejoint l’œil du cinéaste, non pas comme dans un documentaire, mais dans un conte de souvenirs, une invitation à voir et regarder les choses, la beauté du monde, par le prisme du poète. Dans un temps ralenti, arrêté, pour mieux voir et en même temps nous faire toucher du regard, sinon de la conscience de l’éphémère de la vie. Par cela même c’est une évocation constante de la mort, voire d’êtres chers disparus. Contempler, pour en extraire les grâces, il a inventé un rapport à la beauté du monde. Affinité touchante avec les estampes, un désir de rendre au monde sa réalité, un rapport au temps et à l’éternité, tout en nous emmenant dans son voyage dans l’imaginaire.
Robert Cahen
Ci-dessous une courte biographie sur le site de l’heure exquise, où l’on peut visionner l’intégralité de ses films.
Ceux figurant dans le coffret, Fleur Chevalier, doctorante en histoire de l’art, en a écrit une analyse intéressante et détaillée, sur un site au titre évocateur « Il était une fois le cinéma« , je lui laisse la parole :
Quelques extraits de l’article : « Comme une feuille, Robert Cahen a rêvé de glisser sur les eaux. Une de ses faces épouserait la matière tandis que l’autre resterait tournée vers le ciel. Lové entre les éléments, il serait ainsi confortablement déposé entre l’air et la mer. L’univers n’aurait plus d’envers, ni d’endroit. La vie serait tout simplement renversante… » « Tout est propice à transfiguration chez Robert Cahen. Le moindre musicien dans les rues de Hô-Chi-Minh-Ville (Blind song, 2007) détiendrait le pouvoir de nous changer en serpent. Comme chaque remous dans l’eau refoule sûrement quelques terreurs primitives.
« S’il pleut, tu te mouilleras S’il givre, tu auras froid Sous la terre, il doit faire sombre Si tu flottes, sur les vagues Si tu plonges, sous les vagues Si c’est l’eau du printemps, tu ne souffriras pas. »
Entre deux rives, Robert Cahen a dû souvent se réciter ce poème de Sôseki.
« J’ai mieux compris pourquoi je me suis un jour éloigné de la peinture, j’étais devant un mur, il me fallait passer derrière pour mieux le contourner et c’était le début d’une promenade. » Jean-Paul Philippe
Jean-Paul Philippe
C’est bien ainsi que l’on s’imagine un artiste sculpteur de surcroît, le visage buriné, la tignasse grise, bouclée en bataille, les lunettes portées sur le bout du nez, font penser à un nain « très »travailleur de Blanche-Neige, peu bavard en public, il signe avec modestie son catalogue, son autoportrait est tout à fait fidèle. Jean-Paul Philippe autoportrait dessin sur marbre 1986
C’est à l’espace d’Art Contemporain Fernet Branca que vous pouvez voir l’oeuvre de ce véritable poète, dans la cour : une énorme échelle, plantée sur une surface en miroir tente d’attraper les nuages, nuages qu’elle finit par attraper à la fin du vernissage du 4 juin.
Le Président de la commission artistique et Commissaire de l’exposition Gérard Cahn, présenta l’artiste, en préambule. Vernissage qui débuta tout en émotion et grâce à l’introduction musicale composée par Jean Claude Andre directeur du conservatoire de musique de St Louis, pour l’occasion adaptée, à l’oeuvre « Les dessous du ciel ou l’attrape nuage » – « Passé et présent, face au miroir du temps » Jean-Paul Phlippe - l'Attrape- Nuages
Jean-Paul Philippe né en France en 1944, très tôt se consacre à la peinture. Dès l’age de 16 ans il fréquente les Beaux-Arts de Paris, sans jamais vouloir se lier à un atelier d’un maître. En 1960 un premier voyage en Italie le marque profondément et le décide à séjourner à Florence, l’année suivante il travaille au Cabinet des Dessins du Musée des Offices. Dès lors il voyage. Par nécessité et curiosité il pratique diverses disciplines.
C’est vers 1973 que la sculpture devient le médium privilégié d’une œuvre libre, qui ne se réclame d’aucun groupe, école ou système: une archéologie intérieure où seuls les rencontres et les voyages laissent apparaître leurs empreintes. Une œuvre qui s’adapte aussi aux contraintes de la réalisation monumentale liées à l’espace public et qui trouve là une de ses raisons d’être.
Cette œuvre s’accomplit de l’intimité de l’atelier à l’espace public, de dessins en sculptures, de réalisations en milieu urbain ou bien liées à l’environnement naturel. Plusieurs manifestations, notamment à la galerie Jeanne-Bucher à Paris, des expositions dans divers musées en France et à l’étranger, quelques interventions monumentales et publiques ont pu rendre compte de ce geste, qui ne cherche rien d’autre que la complicité d’un regard et d’un corps, entre oubli et mémoire, pierres et papiers, absence et présence. Jean-Paul Phlippe - Métro 1972
« Je ne pensais plus montrer un jour ces peintures du métro. Gérard Cahn, lors de sa visite à Sienne, m’a convaincu d’en faire le préambule de l’exposition. Elles sont pour moi d’un autre temps. D’un temps d’avant les cailloux… En ce temps là, j’étais peintre et les wagons du métro étaient verts et rouges. Première et seconde classe ! » « Dans l’enfance, ce sont les mots qui m’incitèrent à dessiner, peindre ou sculpter. Les mots, je n’osais pas les employer. Ils appartenaient aux autres, je les écoutais, muet. Et je voulais le rester. Plus tard, délaissant la peinture, je pensais m’affranchir des affres du choix entre telle et telle couleur et naïvement je pensais que mener à bien une forme, elle finirait par s’habiller elle-même de la lumière et des couleurs de la vie. J’ai vite déchanté. La variété des pierres est infinie, infinies leurs couleurs. La vanité du sculpteur tout autant. Et le choix toujours plus tyrannique. Comment raconter le passage de la peinture à la sculpture, d’une discipline à une autre ? De la couleur à la forme, d’être dans l’espace et non plus devant. » Jean-Paul Philippe – de l’Absence 1988 et l’Inclinée 1987« J’essaie de rester attentif aux pierres et à l’écoute de leurs propositions de pierres, heureux, captif de la bouleversante beauté des carrières, abandonnées ou actives. C’est parfois parmi les blocs silencieux, entre leur masse, que l’air décide et dessine une forme désirée. Il reste à traduire cette apparition, faire de la poussière et sans trahir ce silence minéral. Du bric à brac de la mémoire s’échappent formes et signes, un alphabet intime. Un petit répertoire de formes qu’il faut articuler. J’invente un espace ou cherche à s’installer l’histoire que je me raconte. Depuis le Site transitoire, ce qui me tient à cœur, c’est de proposer une promenade, un lieu à traverser, où la forme primordiale où tout se joue ne serait faite que d’air : les pierres, les bornes de cet espace. L’entrée y est libre. Jean Paul Philippe - le Site Transitoire Cette exposition à Saint-Louis est une invitation au voyage, à ma petite déambulation au hasard des rencontres avec quelques pierres, quelques êtres. Voilà cinquante ans et un peu plus de fréquents allers et retours entre la France et l’Italie, depuis le premier voyage en 1960 en compagnie de mon frère qui vient de s’absenter pour toujours, et à qui je dédie cette exposition. Si de chaque côté des Alpes, de funestes bouffons parfois embrument le paysage, qui en a vu bien d’autres, je cultive encore le bonheur de cette balade buissonnière entre les deux pays, souhaitant que perdure cet échange d’émotions que prodigue cette promenade. »
Les toiles peintes des années 1972, les dessins sur marbre, répondent avec bonheur aux nombreuses sculptures, la scénographie composée par Guschti Vonville fonctionne à merveille et invite parfaitement l’amateur à s’élancer dans un parcours jalonné autant de grandes pièces que de sculptures plus petites ou encore de petites « boîtes » très poétiques, de marelles qu’elles soient de trottoirs, en marbre, en bâche, en papier, en pierre, verticales, horizontales, de couleurs, les titres des oeuvres eux mêmes invitent à la rêverie « Petit autel à la lune – Chariot Sedia – La Tour du dessous – De l’Absence – l’Inclinée – Sédia – Pieta « .
On ne peut que répondre présent à son invitation à la promenade.
Jean-Paul Philippe une marelle -marbre
* nouveau : Laurent Thion photographe, ami de Jean-Paul Philippe, nous propose unevisite virtuelle de son exposition de Saint-Louis
Je vous renvoie à l’article de Pierre-Louis Cereja, qui parle avec intelligence et admiration de l’oeuvre de Jean-Paul Philippe. jusqu’au 11 décembre 2011
Espace d’Art Contemporain Fernet Branca 2, rue du Ballon
68300 Saint-Louis
tel : 03 89 69 10 77
fax: 03 89 67 63 77
email : musee-fernet-branca@wanadoo.fr
Consultez le site pour les visites guidées.
Ouverture tous les jours, de 14h00 à 19h00
sauf lundi et mardi
photos elisabeth itti
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La Fondation Beyelerprésente aux visiteurs de l’Art 42 Basel un programme attrayant comprenant des expositions, des projets et des manifestations au Musée et à la Foire de Bâle, avec la présence de Renzo Piano, Beatriz Milhazes, Christian Marclay, Not Vital et d’autres artistes. Fondation Beyeler press image Expositions et présentation de la Collection
L’exposition « Constantin Brancusi et Richard Serra »: Cette exposition, dont Oliver Wick est le commissaire, présente 40 sculptures de Constantin Brancusi et dix sculptures d’acier et de plomb ainsi que des dessins de Richard Serra. Constantin Brancusi Tête d'enfant endormi 19606/07gyps collection privée Japon
Richard Serra - Olson 1996 collection de l'artiste La Collection Beyeler & la Daros Collection : Nouvelle présentation avec des groupes d’œuvres de Mark Rothko, Barnett Newmann, Jackson Pollock, Alberto Giacometti, Piet Mondrian, Wassily Kandinsky, Pablo Picasso, Georges Braque, Claude Monet, Vincent van Gogh et Paul Cézanne. Art dans l’espace public
10 juin – 2 août 2011 : Louise Bourgeois, Maman,1999 (bronze avec patine au nitrate d’argent, acier fin et marbre, 927,1 x 891,5 x 1023,6 cm) sur la Bürkliplatz de Zürich. On aura pu voir auparavant cette sculpture d’araignée sur la Bundesplatz de Berne, et elle se déplacera à Genève à partir de la mi-août. Du 3 septembre 2011 au 8 janvier 2012, elle fera partie de l’hommage rendu par la Fondation Beyeler à Louise Bourgeois à l’occasion du centenaire de sa naissance. Réceptions et manifestations Lundi 13 juin Réception privée en l’honneur de Beatriz Milhazes Mardi 14 juin Dîner Beyeler donné par Sam Keller en l’honneur de Renzo Piano Mercredi 15 juin Réception privée en l’honneur de Christian Marclay Vendredi 17 juinNocturne de la réception traditionnelle de la Fondation Beyeler à la Foire de Bâle, en l’honneur de Not Vital Stand et entretiens Art Salon à l’Art 42 Basel
La Fondation Beyeler est représentée à la Foire de Bâle par son propre stand où elle accueille les visiteurs et informe sur son programme d’expositions. Le Musée montre des œuvres de Joan Miró et présente le Fondation Beyeler-Nationale Suisse Conservation Project Henri Matisse « Acanthes ».
Henri Matisse - Les Acanthes
Jeudi 16 juin
17h00-17h30 Art Salon I Art Lives I «Louise Bourgeois» Ulf Küster, conservateur de la Fondation Beyeler et Elisabeth Bronfen, professeur de littérature anglaise à l’Université de Zurich Dimanche 19 juin
15h00-15h30 Art Salon I Talk I Matisse Acanthes Conservation Project, Ulf Küster, conservateur de la Fondation Beyeler Horaires d’ouverture prolongés pendant l’Art 42 Basel Pendant la Foire de Bâle du 14 au 19 juin, la Fondation Beyeler et son Restaurant sont ouverts tous les jours de 9h00 à 20h00. photos 2/3/5 elisabeth itti
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