Sommaire de décembre 2011

01 décembre 2011 :  JR au cube
05 décembre 2011 :  Christian Geiger
06 décembre 2011 :  En vadrouille
10 décembre 2011 : Le Venin du Mort et l’Histoire des Rues de Mulhouse
17 décembre 2011 :  Zahra Poonawala
19 décembre 2011 :  Zoom sur Mulhouse
20 décembre 2011 :  Robert Cahen « Voyager / Rencontrer » : exposition en Chine
21 décembre 2011 :  Silvi Simon à la Chambre
25 décembre 2011 :  Joyeux Noël
26 décembre 2011 :  Fra Angelico et les Maîtres de la lumière
31 décembre 2011 :  Mon bilan de Venise 2011

 
 
 

Mon bilan de Venise 2011

Mes best of de la Biennale de Venise 2011-11-20
Voici ce que j’ai retenu  et préféré de ce cru 2011

Curiosité chez Antonio G. Lauer

Le Palazzo Grassi avec « Le monde vous appartient où une imposante installation de Joana Vasconcelos se déploie depuis le hall d’entrée, jusqu’au plafond, comme un monstre tentaculaire de tissus bariolés.
Joana Vasconcelos

courtesy Palazzo Grassi ©
La Dogana avec l’Eloge du doute, avec les neuf gisants en marbre blanc de Maurizio Cattelan et Roxy d’Edouard Kienholz.
Maurizio Cattelan les gisants marbre © 2009 Palazzo Grassi S.p.A

La collection Peggy Guggenheim
Peggy Guggenheim

Dont je vous parlerai l’année prochaine.
Les plus drôles :
La pavillon Anorexique d’Erwin Wurm  posé au pied de l’institut des Lettres.
Erwin Wurm

Elaine Sturtevant
Les objets blancs fondus de Martine Feipel et Jean Bechameil, pour pupilles dilatées, labyrinthe de miroirs déformants, délirant comme si vous aviez goûté des produits hallucinogènes.
Martine Feipel et Jean Bechameil

Gigi Sciara et son élévator du subconscient
Gépetto le grand cachalot échoué par Loris Gréaud , lieu reposant, avec wifi !
Gepetto Loris Gréaud

Le pavillon italien où se côtoient chefs et croûtes dont le commissaire &tait Vittorio Sgarbi.
Le pavillon Roumain,  tagué par l’artiste lui-même Ion Grigorescu ainsi que des 2 autres artistes Lucia Ikacova et Anetta Mona Chisa :
« Le commissaire parie sur l’artiste, pas l’artiste sur le commissaire. Contrôle ou confiance, risque ou mercantilisme, Deal for Deal …  »
le commissaire en était Ami Barak.

La pavillon américain  où Amed Freedom d’Allora et Calzadilla la statue du Capitole est dans une machine à bronzer.
Amed Freedom Allora et Calzadilla

Christian Marclay avec son chef d’œuvre After Hours, Lion d’or de la Biennale, (photo interdite)
Urs Fischer, à l’Arsenal, que l’on retroiuve aussi au Palazzo Grassi,  avec ses sculptures en chandelles qui se consument au fil des jours.
Urs Fischer

Le Champignon géant dans son jardin vénéneux d’Adrian Rojas
Adrian Rojas

Christian Boltanski
Pipilotti Rist
Markus Schinwald et son labyrinthe kafkaïen. (vidéo Internet Youtoube)
Sigalit Landau un film « Salt Chrystal Schoes on a Frozen Lake, Gasand,  où une paire de chaussures cristallisées par le sel de la Mer Morte , s’enfonce dans un lac à Gdansk.
Sigalit Landau Salt Chrystal Schoes on a Frozen Lake

Thomas Hirschhorn avec son envahissante œuvre où beauté, violence, guerres, catastrophes, médias, se poursuivent dans un décor de bric-à-brac.
Emouvant
L’ascension de Anish Kappor à San Giogio Maggiore
Anish Kapoor L'Ascension

La Piéta de Jan Fabre
Les hyppy Dialectics de Nathaniel Mellors
Remarquables, les pavillons coréens et japonais.
Mes découvertes
La Fondation Prada
Le Palazzo Fortuny
Le musée Correr avec l’exposition de Julian Schnabel
Les installations d’Oksama.
Mon pavillon personnel en bleu avec mes initiales   🙄
Pavillon bleu avec initiales IE - Arsenal

 
photos et vidéos de l’auteur sauf celles citées plus haut
clic pour agrandir les photos
des renseignements plus étoffés à lire chez  Lunettes Rouges
 

Fra Angelico et les Maîtres de la lumière

Nicolas Sainte Fare Garnot, commissaire associé de l’exposition conservateur du Musée, Giovanna Damiani,  Commissaire général de l’exposition  – qui dure jusqu’au 16 janvier 2012, – présentent au Musée Jacquemart-André une exposition consacrée à Fra Angelico, figure majeure du Quattrocento.
C’est l’événement : pour la première fois, un musée français consacre une exposition à
Fra Angelico
L’exposition présente près de 25 oeuvres majeures de Fra Angelico et autant de panneaux réalisés par les peintres prestigieux qui l’ont côtoyé : Lorenzo Monaco, Masolino, Paolo Uccello, Filippo Lippi ou Zanobi Strozzi.
« Beato » Angelico Fra Angelico – Guido di Pietro-  a été béatifié par
Jean-Paul II le 3 octobre 1982.
Son maître : Lorenzo Monaco, grand dernier peintre du gothique international,  ses aides : Bernardo Gozzoli, etc .. son élève Philippo Lippi  (Fra). Son successeur : Alesso Baldovinetti, héritier des trouvailles de Fra Angelico.

Fra Angelico le Couronnement de la Vierge 1434-1435 Tempera sur bois musée des Offices Florence

Originaire de Vicchio del Mugello, terre d’origine de la famille Médicis qui fut l’un de ses grands commanditaires, Fra Angelico commence à peindre avant de rentrer dans les ordres. Au début de la troisième décennie du Quattrocento, le peintre se fait moine dominicain et prend le nom de « Fra’ Angelico » au couvent Saint Dominique de Fiesole.
Là, il continue à exercer son art en se consacrant à la peinture sur bois, sans pour autant négliger son activité de miniaturiste connue grâce à la congrégation des moines camaldules de Sainte Marie des Anges où travaillait également Lorenzo Monaco, un autre grand peintre visionnaire du gothique tardif.
Appelé dès 1468 « Angelicus pictor » (le peintre angélique), Fra Angelico associe le style gothique tardif de sa première formation à une extraordinaire et précoce capacité d’appropriation des innovations picturales de la Renaissance que les protagonistes de cette révolution figurative développent et portent à leur apogée. Il a su placer son art au plus haut niveau grâce à un style sublime, en harmonie avec sa ferveur religieuse, tout en donnant une interprétation des questions doctrinales débattues à Florence par nombre de théologiens de l’époque. Dans les cellules du couvent de San Marco et dans les appartements du Vatican, il a laissé des témoignages de son extraordinaire maîtrise de la technique de la fresque.

Fra Angelico - La Thebaide. Florence, Galleria degli Uffizi

Il a été appelé par le pape Eugène IV de 1445 à 1446.
C’est notamment le cycle de San Marco, commandé par Cosme de Médicis et dont seuls les religieux qui habitaient ce couvent ont profité pendant des siècles, qui donne l’illustration la plus significative de l’évolution de son langage artistique, par des scènes d’une grande poésie narrative, soutenues par une profonde spiritualité.
Alliant dans ses oeuvres l’éclat des ors, hérité du style gothique, à la nouvelle maîtrise de la perspective, Fra Angelico (vers 1400-1455) a pleinement participé à la révolution artistique et culturelle que connaît Florence au début du XVe siècle. Il a ainsi été l’initiateur d’un courant artistique que les spécialistes ont appelé les « peintres de la lumière ».
Autour de lui, seront évoqués les peintres illustres qui ont eu une influence significative sur son art, comme son maître Lorenzo Monaco (vers 1370-1424), Masolino (1383-vers 1440) et Paolo Uccello (1397-1475), ainsi que les artistes qu’il a inspiré à son tour, tels que Filippo Lippi (1406-1469) ou Zanobi Strozzi (1412-1468).
Le génie de cet artiste est multiple et s’exprime avec une égale maîtrise sur des supports très variés.
Fra Angelico, que l’on connaît surtout pour l’ample décor à la fresque qu’il a réalisé au monastère devenu musée San Marco de Florence, excelle tout autant dans l’art raffiné de l’enluminure et de la peinture sur bois, comme l’exposition permet de le découvrir.
C’est Cosme de Médicis qui rénova le couvent de San Marco pour la somme de 36 000 ducas.
Dans le musée de Florence, on découvre que la cellule de Savonarola – Fra Bartolomeo – est en réalité un trois pièces où sont exposés les objets et vêtements lui ayant appartenu.
C’est grâce à Cosme de Médicis que Fra Angelico réalisa de prestigieuses commandes, de même que son rival Ghiberti et ses amis Masaccio et Uccello. Il ne jouit pas de ses contrats ayant fait vœu de pauvreté et reverse probablement ses florins à son couvent.
Fra Angelico Lex Amoris détail du panneau

Dans les Vierges d’humilité, au chromatisme irradiant, il utilise l’or, matériau noble, emprunt d’une haute valeur symbolique, dans l’usage duquel il excelle .
Maniant l’or comme personne, Il assimile aussi parfaitement l’art du relief, anime son atelier avec passion, tout en jeûnant et accomplissant avec dévotion son devoir de moine.
Le couronnement de la Vierge est le point d’orgue de l’exposition , sommet de son art, le grand panneau provient de Sant’Egidio, église de de l’Ospedale di Santa Maria à Florence, des sources anciennes l’intitulent le Paradis, car la scène ne représente pas à proprement parler le couronnement de la Vierge, mais le Christ ornant d’un joyau la couronne de sa Mère. Il s’agit de la seule œuvre de Fra Angelico illustrant ce sujet tiré d’un passage des Révélations de Ste Brigitte de Suède, musée des Offices de Florence. -image 1-
La Thébaïde vers 1420, est un grand panneau qui présente à travers de multiples saynètes la vie des ermites du premier siècle de la chrétienté. -image 2
L’Armoire des Ex-voto d’argent
Troisième panneau constitué de onze compartiments qui évoquent différents moments de la passion du Christ, pour s’achever sur la représentation d’une image symbolique élaborée la Lex Amoris (Loi de l’amour) – image 3
Une vidéo présente les œuvres de Fra Angelico
Seul bémol, l’hôtel particulier qu’est ce musée, se prête mal aux expositions de cette envergure, les salles sont étroites, heureusement que les entrées sont contingentées, il faut absolument s’orienter avec le plan, sous peine de manquer des salles dans ce labyrinthe,
on se pousse, on se presse, les audio-guides se font échos sans être synchro …. Ils devraient être bloqués au-delà d’un certain nombre de décibels.
Les groupes guidés, encombrent les salles, ne sont pas équipés d’écouteurs, ni le guide de micro, qui lui permettrait de s’exprimer dans la sérenité et le bonheur de la contemplation qui s’imposeraient devant de tels chefs d’œuvre.
images Internet

Joyeux Noël


 

Silvi Simon à la Chambre

Silvi Simon

Filmatruc est un terme générique utilisé par Silvi Simon pour désigner ses différents dispositifs créés pour la projection cinématographique.
Dans ses recherches, chaque médium a son importance. La pellicule, bande cellulosique photosensible, est impressionnée par la lumière puis révélée et fixée par la chimie. Elle est perforée aussi régulièrement que se suivent les images pour être utilisée dans une mécanique – la caméra – qui va capter puis re-créer le mouvement. Le projecteur enfin, en est le mécanisme de restitution lumineuse et optique.
Silvi Simon s’est penchée sur chacune de ces étapes de retranscription du mouvement, les fait agir l’un envers l’autre, distillant l’image à la manière d’un alchimiste.
Mais au delà de ces ingrédients élémentaires de son travail, elle questionne le dispositif en lui-même.
Dans l’interstice entre la machine et l’écran où l’image est suspendue dans la lumière,
elle intercale ses dispositifs qui transforment cette matière lumineuse pour prendre toutes les dimensions de l’espace et du temps. L’écran n’est plus une simple surface, le spectateur entre dans l’image spatialisée.
Ces installations sont le fruit d’un travail artisanal sur l’image cinématographique devenue matière, où ombre, lumière et mouvement prennent autant d’importance que le sens véhiculé par la séquence filmée. Ses dispositifs sont volontairement «low tech», faits de composants bruts tels que moteur, hélice, axe, pignon, courroie, plastique, verre, miroir… et font naturellement le pont avec la naissance du cinéma et son appareillage mécanique.
Extrait de filmatruc à Fribourg

pedago@la-chambre.org

Robert Cahen « Voyager / Rencontrer » : exposition en Chine

Robert Cahen Shanghai
 Shanghai du 19 décembre 2011 au 29 janvier 2012
 
Le voyage est un mode de vie typiquement contemporain. Mais il plonge aussi ses racines dans les profondeurs de l’histoire humaine. C’est au travers du voyage – déplacement, migration et vie nomade, exil même – que les êtres humains ont écrit leur histoire et créé leur identité – l’humanité.
La vie est un éternel voyage, entre le point de départ et la destination finale, entre le passé et l’avenir, entre la mémoire et la réalité, entre l’émotion et l’imagination… L’œuvre de Robert Cahen est l’expression vivante de ce processus – elle est en même temps résolument contemporaine : non seulement elle fait appel aux techniques les plus modernes (appareils électroniques pour produire sons et images), mais elle explore et expose aussi les aspects essentiels de notre vie d’aujourd’hui – c’est un movement permanent ou《passage》, pour reprendre l’expression de l’artiste, entre stabilité, enracinement, voisinage et changement, déplacement, globalisation… et le fait même d’être créé au travers des échanges.
Voyager/Rencontrer, l’exposition d’installation vidéo présente des créations de Robert Cahen depuis 1980, dont la plupart se sont inspirées de ses voyages dans différentes parties du monde. Le spectateur est entrainé dans un véritable monde flottant, voguant entre la réalité et la fiction, dans une expérience quasi physique du voyage.
partagé avec :

Zoom sur Mulhouse

Le maire, appelé aussi JR, de son vrai nom Jean Rottner, annonce sur sa page facebook :
« dimanche 18/12/11 dans le journal de Claire Chazal, sera diffusé un zoom sur Mulhouse».

vidéo de TF1, supprimée depuis à la demande expresse de TF1
Peu habitués de cette chaîne nous attendons avec curiosité le petit film.
C’est un documentaire qui met en valeur notre ville, la proximité des 3 frontières par l’architecture de la tour de l’Europe, son passé industriel, son musée de l’impression sur étoffes, son musée de l’auto, son théâtre de poche  avec l’incontournable Jean Marie Meshaka ainsi qu’un comédien noir, un mur peint par Christian Geiger, le marché de Noël, très réussi en 2011, un rapide clin d’œil aux berges du canal qui abritent la fresque de photos sélectionnées par JR, l’artiste . Le Tram jaune, relooké selon les opportunités locales, qu’enjambent les arches de Daniel Buren. Nous avons presque la larme à l’œil, de voir notre ville magnifiée, mise en valeur, rejoignant l’à-propos de mon blog, où je situe Mulhouse dans le triangle d’or de la « Regio »
Je complimente de quelques mots le maire sur ce tour d’horizon par un commentaire sur sa page fb.
Puis je m’étonne : pas un mot sur le zoo qui est magnifique, sur le musée des Beaux Arts, sur la Kunsthalle, alors qu’elle est en haut  du même immeuble que l’Université de Haute Alsace qui est montrée, pas de Filature non plus qui est notre maison de la culture, entité qui regroupe 3 éléments essentiels avec la Scène  Nationale, l’Orchestre  Symphonique de Mulhouse et l’Opéra National du Rhin, ainsi qu’une salle d’exposition de photos, la Galerie. Pas plus mention du petit joyau qu’est le théâtre à l’italienne de la Sinne. Le monument blanc symbolisant la roue de Mulhouse, oeuvre de l’artiste Jean Pierre Raynaud, (plus connu pour son gigantesque pot au Centre Pompidou à Paris) en face du Kinepolis et visible du ciel, lorsqu’on a la chance de survoler la ville n’est pas mentionné non plus.
Je me plonge dans mon bain, oui l’après midi, je prends mon temps, n’ai-je pas fêté mon anniversaire la veille ?
Je réfléchis, je me creuse les méninges puis tel Archimède dans sa baignoire je crie
« Euréka » :
Est-ce un message  subliminal qui s’adresse au public décrit par certains politiques sur tous les plateaux de télévision ?
Le français moyen dont personne ne s’occupe, l’ouvrier qui boulonne tous les jours, entre bus, crèche, patron, chefs, auto,  boulot, vélos, motos, impôts, dodo et bobos. Voilà pourquoi l’insistance sur la séquence SACM et DMC et le musée de l’auto, l’ouvrier méritant et enthousiaste  au travail, on a même entrevu le responsable (ancien ?) de cette association des comités d’entreprises, qui permet des avantages aux bons salariés  afin d’accéder à des loisirs à des tarifs privilégiés.
Petite erreur le Marché se trouve Avenue Aristide Briand, (je le dominais depuis mon bureau  pendant de très longues années) et non rue Franklin. Je pouvais admirer à travers les baies vitrées, les marronniers à toutes les saisons de l’année , nus,  en fleurs, roussis à l’automne, givrés l’hiver, ainsi qu’un magnolia qui n’a pas survécu je crois.
Bel hommage au passé industriel de Mulhouse et à leurs capitaines, ravie du bon choix des figurants et intervenants, qui surtout au marché du Canal, montrent bien la diversité de la population, pas d’insistance comme dans d’autres reportages, sur l’accent alsacien, tout le monde s’exprime avec enthousiasme.
Les reporters n’ont pas eu de place suffisante dans leur timing et ont privilégié quelques domaines au détriment de certains autres. C’est regrettable car ainsi notre ville semble uniquement s’animer à la période de Noël, où d’ailleurs ce sont des commerçants ambulants qui font recette, et non les locaux.
Le reportage continue avec une vue sur la ligne bleue des Vosges dans sa tenue blanche et un hommage aux morts du Hartmannswillerkopf (on prononce le S) ou Vieil -Armand.
Vous qui me lisez, sachez que Mulhouse n’est pas un désert en dehors des fêtes de fin d’année, vous pouvez prendre allègrement le TGV, tout au long de l’année vers notre région,  TGV (inauguration filmée par  JEfekoi et DOMICAPITOLE l) , dont j’ai admiré la pub affichée sur la Maison d’Alsace aux Champs Elysées

Paris Maison de l’Alsace photos elisabeth itti

 clic pour agrandir la photo

Zahra Poonawala

 

Zahra Poonawala Symphonie Inouïe

 
Symphonie (In)ouïe est un concert rêvé qui coud, en sons et en images, les fragments d’un discours musical et filmique dont les composants visuels sont entrelacés avec le fil sonore que suit l’ouïe. Dans un unique espace de transition permanente, celui d’un entrepôt où le son et ses vecteurs restent en suspens malgré des ébauches de communication, s’esquisse un parcours de souvenirs truffé d’incohérences. La dissociation entre l’image et le son projette le mouvement dans l’espace, et celui-ci se fait temps musical, comme si la vacuité des lieux redisait les balbutiements du discours et la difficulté d’abolir les distances. Mais la vie s’insinue, par bribes burlesques : la pluie force le souffle du tubiste, le froid contraint à réchauffer la flûte, le trajet boiteux d’un homme soutire des souffles à un accordéon. Et une voix distante, par un haut-parleur, renoue avec une continuité mélodique qui fait deviner, dans les marges, la symphonie latente.
Le dernier court métrage, Symphonie Inouïe, réalisé au Fresnoy, par  Zahra Poonawala (dont le crieur public a été montré au CEAAC  de Strasbourg et au forum de St Louis) est visible dans un festival en ligne , le Streaming Festival, jusqu’à la fin du weekend.
Voici le lien vers le site pour écouter la symphonie
Ainsi qu’un article sur le film et le festival
 
 
 
 
Premiere le 8/06/2011 au Fresnoy, Tourcoing
Exposé au CEAAC, Strasbourg 15/09/2011-16/10/2011
Visible en ligne au Streaming Festival , La Hague, 1-18/12/2011

Le Venin du Mort et l'Histoire des Rues de Mulhouse

Bernard Fischbach - Le venin du mort

Bernard Fischbach a encore sévi :
les enquêtes rhénanes :
Le Venin du Mort
L’histoire de Denis Fischesser un homme sans histoire, trésorier d’un club de bridge de la ville, habitué de ce fait de tenir le rôle du « mort »
Autoportrait de Bernard Fischbach ? bien sûr que non puisqu’il
dédicacera son dernier roman policier le 10 décembre à la FNAC de Mulhouse,
Bernard Fischbach 4e de couverture

 édition Le Verger

Cadeau de Noël idéal pour les amateurs de polars

Auteur  profilifique dont vous avez certainement lu :

Le Passe-muraille du Mont Sainte-Odile
Les Contes et légendes du massif vosgien
La route des vins d’Alsace
Bernard Fischbach,  en collaboration avec Thiébault Humbert

etc …
en flagrant délit de dédicace :
 

André Heckendorn et Bernard Fischbach

 Cet ouvrage MULHOUSE DE A à Z retrace les grandes étapes de l’histoire singulière et insolite de Mulhouse. Entrée tardivement dans l’histoire, Mulhouse a cultivé, pendant des siècles, son goût de l’indépendance. La petite répubique, en faisant de la résistance, a fait la fierté de ses citoyens. Bernard Fischbach et André Heckendorn entendent ici leur donner raison. Ils évoquent les personnages hors du commun qui ont façonné la ville, présentent un patrimoine d’une exceptionnelle diversité et révèlent de savoureuses anecdotes. Tous ces aspects ont valu à Mulhouse le label de Ville d’art et d’histoire. On s’aperçoit bien, au fil des pages, que ce n’est pas le fruit du hasard.
Bernard Fischbach, ancien journaliste, est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages parus aux éditions Alan Sutton.
Quant à André Heckendorn, secrétaire général honoraire de la Ville de Mulhouse,  est le concepteur du livre Les Rues de Mulhouse, histoire et patrimoine et l’auteur de Mulhouse, une ville , trois maires.

André Heckendorn concepteur de l’Histoire des Rues de Mulhouse

Cadeau idéal pour les amateurs de livres historiques

Trésors d’archéologie fera l’objet d’un billet à venir
 scan et photos de l’auteur
clic sur les images pour les agrandir
 

En vadrouille

Bea Angelico

si vous me cherchez je suis dans ces parages-là !
 

@ bientôt :mrgreen: