Anne-Sophie Tschiegg, – son site – la peintre lyrique, exposera ses dernière toiles au Musée des Beaux Arts de Mulhousedu 14 avril au 10 juin 2012.
Le vernissage aura lieu le 13 avril 2012 à 18 h.
Après l’espace Beaurepaire à Paris, ses expositions à Offenburg, à Stuttgart, à Art Karlsruhe, sa performance à la Nuit Blanche de Paris, elle présente ses dernières toiles. Des grands formats, aux « babies » en passant par les collages, les dessins de paysages et les nus, à la fois figurative et abstraite, c’est une symphonie de couleurs, qu’elle affiche sur les cimaises du musée des Beaux Arts de Mulhouse. l’interview :
photo de l’invitation courtoisie Anne-Sophie Tschiegg
vidéo de l’auteur Autres dates à retenir Samedi 19 mai – Nuit des Musées / Nuit des Mystères n° 7 de 14 h à minuit Samedi 12 et Dimanche 13 mai de 14h à 18h Work in progress & rencontre avec Anne-Sophie TSCHIEGG
En écho à la nature évolutive de son travail pictural, Anne-Sophie TSCHIEGG se livre à une performance sous les yeux du public. A l’issue de ces deux après-midi de production picturale, la toile réalisée intègrera l’exposition à la manière d’une œuvre tout à la fois supplémentaire et complémentaire, métaphore du processus de peindre, du temps de « faire », de la superposition des gestes, de la reprise, du temps mort et de l’achèvement. Une rencontre à 16h entre l’artiste et les visiteurs permettra d’engager un échange sur la pratique picturale d’Anne-Sophie TSCHIEGG
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Suite de la visite à Stimultania à Strasbourg, Norbert Ghisoland NORBERT GHISOLAND Né en 1878 à La Bouverie, petite commune belge du Borinage, le photographe Norbert Ghisoland photographie ses habitants pendant près de quarante ans. Il réalise plus de 90 000 photographies sur plaques de verre dans son studio à Frameries où, en ce début de siècle, la ville vit au rythme de la mine. Seuls ou en groupes, des dizaines de milliers de gens passent devant son objectif : des bourgeois, des mineurs, des militaires, des religieux, des sportifs, des gens de tous âges, des chiens parfois. Norbert dirige les poses. Ils sont assis ou debout, les mains entrecroisées ou sur l’épaule, les visages graves. Ils ne sourient pas. Ils viennent du Pays Noir.
» Ghisoland n’est pas le reproducteur du visage de la bourgeoisie. Ses clients sont des mineurs, de ces hommes au visage buté, impénétrables, à la fois fiers et modestes. Non pas photos d’identité sociale, mais photos-rêves et souvenirs pour lesquels on pose dans son costume favori, dans un costume d’emprunt qu’on ne remettra plus jamais, après avoir ciré ses chaussures, épinglé sa décoration au revers de sa boutonnière, et emmené son instrument de musique […]. » Hervé Guibert pour Le Monde
commissariat : Mary van Eupen et Marc Ghuisoland Simultan au CEAAC de Strasbourg
«Les limites de ma langue sont les limites de mon monde»: c’est cette citation de Wittgenstein que Mladen Stilinovi a choisie pour titre d’un entretien-conférence donné en 2011 dans le cadre de l’Académie d’été à la forteresse Hohensalzburg. En 1992, déjà, il avait peint sur une banderole l’inscription «An Artist Who Cannot Speak English Is No Artist» (Un artiste qui ne parle pas anglais n’est pas un artiste) – une affirmation qui, vu les bouleversements politiques en ex-Yougoslavie, pouvait sembler quelque peu dérisoire, mais n’en était pas moins vraie lorsqu’on la considérait dans le contexte du marché de l’art international. Maden Stilinovitch
L’artiste a entre-temps réalisé plusieurs versions de ce travail, entre autres sous forme de tee-shirts distribués aux visiteurs de ses expositions. Le fait que cette oeuvre, née d’une situation historique donnée, n’ait rien perdu de son actualité s’explique par une plus grande sensibilisation à l’hégémonie croissante de l’anglais dans le contexte de la mondialisation.
C’est sous cette même hégémonie que doivent vivre les protagonistes de Shoum, une vidéo de Katarina Zdjelar, où l’on voit deux hommes d’âge moyen qui, sans la moindre connaissance de l’anglais, tentent de transcrire, puis de chanter les paroles de la chanson Shout de Tears for Fears. Musiciens occasionnels dans un bar de Belgrade, ils sont contraints d’inclure dans leur répertoire des chansons pop anglaises pour gagner leur vie. Sous le comique apparent de la situation perce la réalité sociale et économique des deux quadragénaires qui, à l’image de beaucoup d’hommes de leur génération, ont été contraints d’abandonner l’école prématurément en raison de la guerre dans l’ancienne Yougoslavie.
Dance Nº3 de Céline Trouillet montre une jeune femme sourde et muette en train d’inter-préter la chanson C’est la ouate en langage des signes. Avec son maquillage voyant et ses mouvements lascifs, elle reprend, en les persiflant, les clichés des clips de musique pop. Associé à l’expression chorégraphique, le langage des signes, grâce à sa polysémie, propose une forme ouverte de traduction simultanée des mots et des sons.
La grande salle d’exposition du CEAAC accueille un ensemble énigmatique de travaux de l’artiste galloise Bethan Huws. The Plant, un plant de menthe sur un socle, est un ready-made dont la véritable signification ne se dévoile qu’à celui qui comprend le gallois: le titre de l’œuvre signifie en effet «plante» en anglais et «enfants» en gallois. L’association de ce mot à la menthe, dont l’image évoque fraîcheur et jeunesse, articule un champ sémantique réservé à une minorité de spectateurs maîtrisant à la fois l’anglais et le gallois. Il en va de même pour une vitrine contenant le mot «LLWYNCELYN», formé au moyen d’un lettrage industriel blanc sur fond noir. Signifiant « bois de houx » en gallois, il demeure opaque à défaut d’être traduit en anglais, où il donne «Hollywood», terme riche en associations s’il en est. C’est à se demander ce qui, dans les oeuvres de l’artiste, est CERTAIN, pour reprendre le mot apparaissant en grandes lettres noires sur un rideau (curtain, en anglais), mais caché en partie par les plis du tissu. Pointant l’ambiguïté fondamentale du langage, les travaux de Bethan Huws traquent les significations et associations cachées derrière les mots et les choses. Bethan Uws
La colonne filigrane réalisée par Albrecht Schäfer au moyen de dés dont les faces portent des lettres semble s’associer aux nombreux piliers de l’espace d’exposition. Les dés en bois de pin ont été choisis de manière à former les premières phrases d’un texte de Francis Ponge, Le Carnet du Bois de Pins1, puis mélangés et superposés dans le désordre. Ce faisant, l’artiste a transposé en sculpture la méthode formulée par l’écrivain, qui consiste à s’approcher de son sujet au moyen de variations sans cesse nouvelles : «Leur assemblée / De leur vivant / RECTIFIA ces arbres / à fournir du bois mort. Leur assemblée / à fournir du bois mort / De leur vivant / RECTIFIA ces arbres…»2 Gary Hill s’est intéressé à la transposition visuelle de textes dès les années soixante-dix. Dans sa vidéo Around & About, chaque syllabe d’un texte est associée à une image. Ecrit au lendemain d’une séparation, le récit lu en voix off s’adresse à un interlocuteur imaginaire, pendant que s’enchaînent les plans fixes de l’intérieur d’une pièce, soit en se succédant rapidement, soit en défilant dans le sens de la lecture d’un texte, remplissant l’écran ligne par ligne. L’association entre texte et images forme une sorte de monologue intérieur destiné à une autre personne, restant cependant sans réponse.
Le triptyque LastResort de Lidia Sigle est un relief en panneaux d’acrylique arborant une inscription gravée au laser en utilisant la police système du même nom. Ces fallback fonts, ou «polices de repli», désignent des ensembles de caractères permettant d’afficher «en dernier recours» (as a LastResort) des symboles qui ne sont disponibles dans aucune autre police. Généralement invisibles pour l’utilisateur, elles donnent ici lieu à un objet sculptural rappelant vaguement le relief d’une planche d’impression, dont le motif apparemment abstrait (car indéchiffrable pour nous) possède par ailleurs une qualité ornementale. Lidia Sigle
Depuis qu’il habite en Allemagne, l’artiste suédois Erik Bünger ne cesse de s’étonner de la synchronisation des films étrangers au cinéma et à la télévision. Dans The Allens, il s’approprie cette pratique, peu répandue en Scandinavie, et la tourne en dérision en affublant Woody Allen de ses voix de synchronisation internationales, qui se succèdent dans un charabia digne de Babel. Soulignant ses interventions par des gesticulations, le célèbre acteur américain semble parler mille langues en même temps, évoquant le moine Salvatore dans Le Nom de la rose d’Umberto Eco. Toutes les langues du monde se confondent ainsi dans les multiples voix d’une personne.
Le petit globe terrestre d’Albrecht Schäfer a été créé en comprimant en une boule une édition complète du quotidien français Le Monde, tandis que Die Zeit, 29.05.2007, une séquence de tableaux monochromes en différentes nuances de gris, emprunte son titre à l’hebdomadaire allemand du même nom. L’artiste a transformé les pages d’une édition entière en pâtes à papier de couleur, qu’il a ensuite appliquées sur des toiles de la taille d’une page du journal. L’accrochage reprend les rubriques du journal – politique, économie, culture… Albrecht Shäfer
L’installation vidéo sans titre (Simultan) de Christoph Keller s’intéresse à un personnage qui, d’habitude, travaille en coulisses : l’interprète ou traducteur simultané. L’artiste a réalisé un montage à partir d’un entretien mené avec Sebastien Weitemeier, interprète né à Berlin mais vivant en France. Dans cet entretien sont développées des réflexions sur le bilinguisme, sur le travail de traducteur simultané et sur les nuances sémantiques des deux langues maîtrisées à la perfection par l’interprète. La traduction simultanée française de ses propos est ensuite faite par Weitemeier lui-même. Les visiteurs de l’exposition peuvent choisir entre deux canaux audio correspondant respectivement aux versions allemande et française de l’entretien. Cette oeuvre, qui a été réalisée spécialement pour l’exposition, est une extension de l’installation Interpreters (2008). à l’instar de l’héroïne de Simultan,
le recueil de nouvelles d’Ingeborg Bachmann auquel l’exposition emprunte son titre, l’interprète exécute quotidiennement un périlleux exercice d’équilibriste entre différentes langues et cultures : «Quel drôle de mécanisme bizarre elle faisait, pas une seule pensée dans la tête, elle vivait, immergée dans les phrases d’autrui, et pareille à un somnambule, elle devait enchaîner aussitôt avec des phrases semblables mais qui rendaient un son différent, à partir de „machen“ elle pouvait faire to make, faire, fare, hacer et delat’, elle pouvait faire passer chaque mot six fois sur le même rouleau, elle devait seulement ne pas penser que machen signifiait vraiment machen, faire faire, fare fare, delat’ delat’, cela aurait pu mettre sa tête hors service, et il fallait bien qu’elle veille à ne pas se trouver un jour ensevelie sous ces masses de mots3.» Bettina Klein
Répondant à la carte blanche proposée par La Chambre, Marie Prunier a décidé de développer son travail autour de la temporalité dans un esprit
« work in Progress » tout au long de la semaine de montage.
« Cette exposition se conçoit comme un temps de travail en lui-même. Ici l’accrochage appartient au temps de la création et devient, en partie, la matière de ce qui est à voir.
Mon projet est de jouer avec la chronologie des événements, faire cohabiter dans un même temps les différentes étapes de conception d’une exposition.
Ainsi les quatre jours qui précèdent le vernissage seront consacrés à la création, la production et l’installation des œuvres dans l’espace de la galerie. « Nous ne pouvons sentir que par comparaison » a dit André Malraux.
Dans mon travail, je m’intéresse au hors-champ, à ce que l’on a pas coutume de montrer ou qui disparaît d’avoir été trop vu. Marie Prunier
Si la photographie est toujours la copie d’une chose ; il y a toujours un avant, c’est cet espace particulier entre l’événement et sa reproduction qui m’intéresse.
Il s’agira ici de jouer avec les effets du dédoublement, les changements de rythme, d’échelle et de répétition pour faire dialoguer les images dans l’espace. »
Marie Prunier photos des photos et copie de la vidéo par l’auteur
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C’était une journée pleine de découvertes y compris sur le comportement des adultes en groupe.
En résumé l’art de la guerre en photos, avec tout de même une sculpture zen d’AndréAvril mise en résonance des photos, un plongeon dans les années 1920/1940 avec NORBERT GHISOLAND, qui se situe dans la lignée des Cartier Bresson. Jan Kopp Le tourniquet
Accompagné par Patricia Lemerson, performeuse
Fil Rouge « Une Journée et tellement plus avec Patricia Lemerson »
Patricia Lemerson est une femme pour qui tout va bien, elle cherche à rencontrer le plus de gens possible afin de se faire de nouveaux amis et de commencer avec eux une amitié durable. Elle est de bonne humeur, serviable, bien habillée. Elle ne veut plus être spectatrice du monde qui l’entoure et veut faire partie de chaque événement qu’elle croise.
Elle surprend par sa présence insolite, ses interrogations, mais aussi par ses faux élans vers l’autre, elle veut avoir la maîtrise de son jeu.
Federico Berardi, Laurence Bonvin, Thibault Brunet, Raphaël Dallaporta, Denis Darzacq, Leo Fabrizio, David Favrod, Andreas Gefeller, Oliver Godow, Éric Nehr, Marie Quéau, Philipp Schaerer, Shigeru Takato une proposition de Nathalie Herschdorfer « Il n’y a pas de faits, seulement des interprétations. » Friedrich Nietzsche
La photographie est une question de point de vue. Nombre d’artistes aujourd’hui revendiquent une démarche proche du documentaire et pourtant leurs œuvres tendent vers la fiction. Dans un monde où les références sont mouvantes, les photographes optent pour la mobilité : ils voyagent, se déplacent, traversent les lieux, les thèmes et les genres, passant imperceptiblement de l’analogique au numérique. Ils explorent les territoires et par là même la notion d’identité, qui paraît bien précaire et fragmentée en ce début du 21e siècle. Leurs travaux les conduisent à des représentations souvent étranges et ambigües. L’exposition réunit le travail de treize photographes travaillant en Allemagne, en Suisse et en France.
Depuis Mulhouse, en passant par le Lézard de Colmar, en visitant l’exposition d’André Avril, (billet) puis au vernissage du FRAC Alsace à Sélestat, pour « Affinités déchirures & attractions », en présence des artistes : Clément Cogitore, Marcel Dinahet, Bertrand Gondouin, Jan Kopp, Émeric Lhuisset et Roy Samaha. Le vernissage était suivi d’une visite commentée de l’exposition par Olivier Grasser, commissaire de l’exposition. Conçue notamment à partir d’œuvres de la collection du Frac Alsace, cette exposition se propose d’interroger les modes de représentation du réel, et en particulier le rapport à l’actualité, du documentaire à la fiction, en dialogue critique avec la représentation produite par les médias. Émeric Lhuisset - Théatre de la guerre 2011/2012 groupe de kurdes et d'iraniens
Strasbourg à suivre photos et vidéo de l’auteur
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Mes coups de coeurs :
Puis le spectaculaire avec Jean François Rauzier ( école Lumière) dans ses
« Voyages extraordinaires à Barcelone » en hyper photos à la Villa del Arte Gallery de Barcelone. Le palais de la musique Catalane démultiplié et peuplé de spectateurs musiciens, compositeurs, un bel hommage musical dans un univers onirique et fantastique. Jean François Rauzier Palais de la Musica Barcelone
Evi Gougenheim dans sa galerie parisienne Artplace expose un portrait à la Rembrandt par Léa Golda Holterman, ainsi qu’une installation « Memory room « , sculptures et des photographies après la catastrophe, de Chung Kwang Wha.
Une autre galerie parisienne, la galerie Charlot,où Valérie Hasson-Benillouche propose un espace à de jeunes créateurs, fraîchement sortis des écoles d’art européennes, ainsi qu’à des artistes confirmés peu exposés en France
En regard d’un travail ancré dans la tradition et la continuité , peinture, dessin, une place importante est dédiée à la vidéo et à l’art numérique. Elle veut ouvrir un dialogue entre les talents découverts et soutenus par elle, et les collectionneurs de demain. extrait du dictionnaire des Arts Numériques
bloc-note : les artistes français seuls présents dans le digital De notre envoyé spécial à Karlsruhe Si les artistes français n’étaient pas là, Art Karlsruhe et ses quatre grands halls d’exposition ne laisseraient aucune place à l’art numérique.C’est surtout la galerie Charlot qui donne l’exemple, avec des oeuvres nouvelles d‘Antoine Schmitt et de François Zajega.
François Zajega Généalogie 2011
Et même Pontus Carle, peintre pourtant au sens traditionnel, se sent pousser des envies d’aller un peu plus loin dans le jeu qu’il affectionne : des combinaisons de formes aléatoires, en informatisant le jeu et les règles de ces combinaisons (ce n’est encore qu’une inspiration parmi d’autres » Les nouvelles oeuvres d’Antoine Schmitt jouent sur les entiers et leurs multiplications. Fidèle à ses jeux de pixels, en général souplement mobiles dans des environnements imposés, il les fait cette fois se multiplier dans un espace rectangulaire. Et, mystères de la théorie des nombres, tantôt cette multiplication prend une allure cahotique, tantôt, pour un instant plus ou moins bref, ils s’organisent en figure régulière. Jusqu’au terme, en PPCM (plus petit commun multiple) en quelque sorte, où l’on revient au germe initial.
Antoine Schmitt Ballet Quantique 2011 François Zajega est plus inspiré par le biologique, l’envahissement progressif d’un espace par une sorte de croissance semi aléatoire d’une forme de rhizome. C’est le genre d’oeuvre lente qui plaira plutôt aux méditatifs, ou à l’animation d’une salle où d’autres occupations densifient l’intensité des évènements. Heureusement, en tous cas dans la version présentée à Karlsruhe (une vidéo pour s’éviter les complications d’un calculateur pour faire jouer les algorithmes), il arrive qu’un bug ait été accepté par l’artiste : la lente croissance végétative est tout d’un troublée par de grandes diagonales et d’actifs groupements qui se superposent un instant à l’ensemble. Comme souvent dans les arts numériques (voir par exemple le point de vue de Jacques Perconte pour le traitement de la vidéo), les bugs sont quelquefois le meilleur de l’art, et c’est à l’artiste de s’en saisir et de les mettre au service de son projet. On verra dans l’avenir comment Zajega fera évaluer ses pratiques. Jacques Perconte Concluons donc par un coup de chapeau à Valérie Benillouche et à sa galerie Charlot, un des seuls endroits du monde où l’on peut voir, en permanence, l’art contemporain « traditionnel » et l’art numérique présentés simultanément. Pierre Berger
J’étais revenue sur mes pas, pour voir cette galerie parisienne, une belle rencontre.
Des aquarelles d’Akiko Ozasa, Akiko Osasa Lunge 2010
des séries de Gustavo Diaz Sosa, Gustavo Diaz Sosa
Yuko Labuda à la Multibox de Hamburg Muko Labuda
Lutz Wagner
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Il n’y a rien d’étonnant à ce que le salon-art KARLSRUHE, dont la neuvième édition a lieu du 8 au 11 mars 2012 soit une date majeure sur le calendrier des salons internationaux. Avec plus de 45 000 visiteurs, il compte parmi les grands marchés d’art, d’autant plus qu’il couvre un large champ, depuis l’art classique moderne jusqu’à l’art contemporain, et ce dans la quasi-totalité des disciplines plastiques : peinture, sculpture dessin, photographie, etc. Comme l’ expliqueEwald Karl Schrade, commissaire et directeur du salon, les 222 galeristes participants en provenance de douze pays couvrent toute la gamme des genres artistiques et toutes les catégories de prix, depuis le multiple à quelques centaines d’euros jusqu’au tableau de plusieurs millions. Répartis dans quatre halls, séparés par de grands couloirs, l’organisation est parfaite. Dès la descente du train, un shuttle vous conduit au lieu et vous ramène à la gare. Les œuvres exposées en provenance des collections Marli Hoppe-Ritter (Hommage au carré) et Gunter Sachs (Lichtenstein, Warhol et Wesselmann) ne sont pas à vendre. Les deux expositions spéciales du neuvième salon-art KARLSRUHE ont en effet pour vocation d’inciter les 45 000 visiteurs attendus à constituer eux-mêmes leur propre collection. Pendant que la fondatrice du musée Ritter (à Waldenbuch près de Stuttgart) réunit dans le hall 4 des œuvres de Josef Albers, Max Bill, Rupprecht Geiger, Richard Paul Lohse, François Morellet, Günther Uecker, Timm Ulrichsou, Kurt Schwitters,Victor Vasarely sur le thème du carré dans les arts plastiques. Museum Hoppe-Ritter Hommage au carré L’exposition du hall 1 surprend les visiteurs sur plus de 400 mètres carrés avec deux douzaines de tableaux du mouvement pop art collectionnés par Gunter Sachs, décédé en mai dernier. Les portraits multiples de Gunter Sachs et de Brigitte Bardot par Wahrol, d’Andy Wahrol, les fleurs, Allen Jones (table esclave) et les secrétaires, les allumettes de Raymond Hains, l’expansion jaune de César Baldaccini, Mona Lisa par Tom Wesselmann, les plexi de Jean-Claude Farni, Leda et le Cygne par Roy Lichtenstein, et Wicky et une expansion du même astiste, l’affiche de l’exposition Wahrol à Hambourg, dans la galerie de Gunter Sachs en 1972,
Dès l’entrée l’omniprésent Guido Messer ( Einigkeit Persil bleibt Persil), interpelle. L’argentin natif de Buenosaires a investi la foire avec ses sculptures en bronze : Sumotori, loups, hommes, femmes, gardes en parade. ses installations rougesGuido Messer gardes parade
La sculpture est partout, l’espace aéré de la foire le permet, entrecoupé de lieus de pause brunch. Il faudrait citer Arne Quinz avec des fouillis rouges, René Dantez ses sculptures en acier.
Svenja Ritter sa mariée au loup et à l’agneau. Svenja Ritter
Antonio Moran avec long Shot en résine et Ophélia. Antonio Moran Ophélia
Martin Kraemmer avec ses footballers argentins. Christofers Kochs « Umwandler »
Une curiosité déstabilisante à la galerie Kunststiffung de Stuttgart Torstrasse de Christl Mudrak. Christ Mudrak Torsstrasse Michel Cornu à la galerie Rémy Bucciali, qui expose des aquatintes de Titus-Carmel et Tony Soulié.
Titus-Carmel, peinture œuvre sur papier, que l’on peut voir aussi à la galerie Chantal Bamberger de Strasbourg, qui expose Ann Loubert, et une photographie 1/6 de la série napolitaine d’Ernest Pignon Ernest , avec le poète Mahmoud Darwich, ainsi que des estampes de Richard Serra, les cameras de Beate Knapp, Jolanta Szalanska est présente dans la galerie Sybille Mang le l’île Lindau au milieu de ses nus et des séries de cathédrales gothiques
Jolanta Szalanska Bérénice Abbot
Berenice Abbott
à suivre
photos de l’auteur
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Avant l’affiche officielle, vous avez la primeure de l’information. Anne-Sophie Tschiegg, – son site – la peintre lyrique, exposera ses dernière toiles au Musée des Beaux Arts de Mulhouse du 14 avril au 10 juin. le vernissage aura lieu le 13 avril à 18 h.
Anne-Sophie Tschiegg au musée des Beaux Arts de Mulhouse
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Parcourant cette galerie des amantes fatales, Laure Adler offre un décryptage passionnant d’une histoire trop longtemps laissée aux seules mains et sous le regard des hommes…Cette quête de l’éternel féminin a irrigué la tradition de l’art depuis des siècles : du Titien à Boucher en passant pas Delacroix ou plus récemment Niki de Saint-Phalle. Magiciennes ou tentatrices, à travers images, mythes et fables se dessine cette histoire des femmes amoureuses au fil des pages… les femmes qui aiment
Il y a 2 ans le Monde avait demandé aux femmes blogueuses de faire un texte pour cette journée des femmes, les plus sympathiques étant publiés.
voici le mien : mes femmes
Elles sont toujours dans mes pensées, quoique dispersées ou disparues. 😥
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Edward Kienholz est né le 23 octobre 1927 à Fairfield, Washington, et décédé en 1994 à Hope, Idaho. À l’occasion de l’exposition The Kienholz Women à Berlin en 1981-1982, Edward Kienholz annonça publiquement que sa femme Nancy Reddin Kienholz était coauteur des œuvres réalisées depuis 1972, l’année de leur première rencontre. Edward Kienholz a étudié dans plusieurs écoles mais jamais aux Beaux-Arts. Grâce à ses différents jobs comme aide-soignant, marchand automobile, mécanicien (sa voiture portait l’enseigne «Ed Kienholz – Expert») et propriétaire de bar, il a pu découvrir les milieux les plus divers et recueillir des impressions et expériences qui lui ont servi plus tard dans son travail artistique. À partir de 1973, Edward Kienholz et Nancy Reddin Kienholz n’ont cessé d’aller et venir entre Hope, un lieu reculé de l’Idaho, et Berlin, où ils entretenaient des échanges intenses avec le monde de l’art en Allemagne. Nancy Reddin Kienholz 2012
En 1953, Edward Kienholz s’établit à Los Angeles où, dès 1954, il réalise ses premiers reliefs en bois et des assemblages de matériaux de taille réduite. Deux ans plus tard, il organise des expositions à Los Angeles et ouvre en 1957, conjointement avec Walter Hopps, la Ferus Gallery. Ses travaux deviennent bientôt des tableaux à trois dimensions, des environnements et installations occupant tout l’espace. Son matériau puise principalement dans les objets et résidus quotidiens qu’il chine sur les marchés aux puces, ou aussi dans les déchets de la culture de consommation occidentale récupérés sur les tas de ferrailles ou dans les décharges : téléviseurs, pièces d’automobiles, lampes, haut-parleurs, meubles, aquariums, chaussures, panneaux, drapeaux, articles publicitaires, cigarettes, petits soldats, billets en dollars, auxquels s’ajoutent souvent des plâtres coulés de parents ou amis.