Réouverture de la salle d’archéologie du Musée Historique depuis le 29 octobre 2011
Longtemps présentées au rez-de-chaussée du Musée Historique, les collections archéologiques n’étaient plus visibles depuis une quinzaine d’années.
Le Grenier d’Abondance, avec sa magnifique charpente datée de 1510, a été rénové pour accueillir le nouvel espace consacré aux temps les plus anciens de notre histoire régionale, depuis la Préhistoire jusqu’au début du Moyen-âge.
Cette réouverture était accompagnée de l’exposition « Vestiges de voyages, 100 000 ans de circulation des hommes en Alsace » proposée par le Pôle d’archéologie interdépartemental rhénan (au Musée Historique) et de l’exposition « Péplum » de Bernard Latuner (au Musée des Beaux-Arts), présentées toutes deux jusqu’en janvier 2012.
L’exposition est accompagnée de la publication de l’ouvrage Trésors d’archéologie. Trésors d’archéologie. D’autre part, en écho à la nouvelle salle archéologique du Musée Historique, le Musée des Beaux-Arts présente une sélection de photographies réalisées parpour illustrer l’ouvrage « Trésors d’archéologie ». Photographies documentaires autant que photographies d’art, les prises de vues incitent à poser un regard esthétique sur un patrimoine observé tout en finesse et en précision…
C’est l’ouvrage d’accompagnement de la salle d’archéologie : il présente, en 150 pages, la vie de nos ancêtres en Haute-Alsace, en s’appuyant sur les objets exposés.
Préfacé par Yves Coppens, le livre a bénéficié des apports rédactionnels des meilleurs archéologues de la Région et est illustré par les photographies d’Olivier Heckendorn.
A l’occasion de l’exposition Péplum de Bernard LATUNER (au Musée des Beaux-Arts) quelques peintures d’histoire ont été sorties des réserves du Musée, et donnent à voir un panorama de représentations historiques ou légendaires s’attachant à rendre une vision fidèle ou fantasmée de la préhistoire, de l’Antiquité et du Moyen-âge…
De nombreuses conférences sont programmées :
Jeudi 23 février 2012 à 18 h 30 La résidence seigneuriale du Britzgyberg à Illfurth : nouvelles données Conférencepar Anne-Marie Adam, professeur à l’Université de Strasbourg – Antiquités nationales
Quelques années après la reprise des fouilles sur le site du Britzgyberg, qui domine Illfurth, la conférence proposera un bilan des connaissances acquises au cours de plusieurs décennies de recherches archéologiques, en mettant en perspective les travaux conduits, dans les années 1970-1980, par R. et J. Schweitzer et ceux menés actuellement par l’Université de Strasbourg. On peut aujourd’hui se représenter le site comme la résidence d’un notable, enrichi par des relations commerciales à moyenne et longue distance, favorisées par une situation géographique propice. Un artisanat actif alimentait ces échanges et le seigneur du lieu manifestait sa puissance à travers la construction, sur la butte, d’une enceinte monumentale entourant sa demeure.
Jeudi 22 mars 2012 à 18 h 30 Quatre siècles de civilisation gallo-romaine en Sud Alsace Conférence par André Heidinger et Jean-Jacques Wolf,
Centre de Recherches Archéologiques du Sundgau Jeudi 12 avril 2012 à 18 h 30 La guerre de 1914-1918 : la vie quotidienne des combattants révélée par l’archéologie Conférencepar Michaël Landolt, archéologue (Pôle Archéologique Interdépartemental Rhénan) Jeudi 19 avril 2012 à 18 h 30 L’archéologue, historien des sociétés Conférence par Jean-Jacques Schwien, maître de conférences d’archéologie médiévale à l’Université de Strasbourg Cette conférence est organisée par la Société d’Histoire et de Géographie de Mulhouse Jeudi 24 mai 2012 à 18 h 30 Merveilleuses mines d’argent : une archéologie pas comme les autresConférence par Pierre Fluck, membre de l’Institut Universitaire de France Conférence d’YvesCoppens, paléoanthropologue, professeur au Collège de France Thème, date et lieu à préciser Possibilité d’acquérir l’ouvrage « Trésors d’archéologie » contributeurs : Raphael Angevin, archéologue au service régional d’archéologie Bertrand Bakaj, directeur d’Antea Archéologie Joël Delaine, conservateur en chef des Musées municipaux André Heidinger, président du Centre de recherches archéologoqies du Sundgau Christian Jeunesse, Professeur à l’Université de Strasbourg, Antiquités nationales Olivier Kayser, directeur du Service Régional d’Archéologie Muriel Roth-Zenner, directrice scientifique d’Antea Archéologie Joël Schweitzer, archéologue du Musée Historique Bernadette Schnitzler, directrice du Musée Archéologique de Strasbourg Christian et Monique Voegtlin, Association pour la promotion de la recherche archéologique en Alsace Jean-Jacques Wolf, archéologue départemental retraité
renseingements : mail : andre@heckendorn.nom.fr André Heckendorn, secrétaire général honoraire de la Ville de Mulhouse, est le concepteur du livre Les Rues de Mulhouse, histoire et patrimoine et l’ auteur de Mulhouse, une ville , trois maires.
Chaque année au printemps, le réseau TRANS RHEIN ART vous propose le Week-end de l’art contemporain.
Foisonnement de propositions artistiques : expositions, rencontres, ateliers, concerts, performances, projections… autant d’événements singuliers qui rythment la vie culturelle alsacienne le troisième week-end de mars.
Un fil rouge
Pour les passionnés, un fil rouge, création artistique originale, est offert par les structures membres à cette occasion. Moment rare et expérience unique, le fil rouge suivra un parcours accessible en visite libre ou en profitant des circuits gratuits en bus. Circuits gratuits en bus
Pour les curieux, les circuits gratuits en bus donneront le moyen de voir 12 lieux d’art contemporain d’Alsace en deux itinéraires différents au départ du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.
Prochain Week-End de l’Art Contemporain :
les 17 et 18 mars 2012
Strasbourg et Mulhouse
Pour les curieux, les circuits gratuits en bus donneront le moyen de voir 12 lieux d’art contemporain d’Alsace en deux itinéraires différents au départ du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.
Depuis la première année du week-end de l’art contemporain, TRANS RHEIN ART met à disposition des bus gratuits. C’est une centaine de personnes qui bénéficient ainsi d’un parcours intense et varié à travers le territoire alsacien et les membres du réseau TRANS RHEIN ART.
Pour compléter l’accueil des structures, des médiateurs seront présents dans les bus pour vous accompagner durant le trajet. Parcours vers le Haut-Rhin / départ de Strasbourg
Rendez-vous / 9 :00
Stimultania
Espace d’Art Contemporain André Malraux
La Filature
La Kunsthalle ((Repas tiré du sac à la Kunsthalle))
Crac Alsace
FABRIKculture
18 :30 Arrivée prévue à Strasbourg Parcours vers le Bas-Rhin / départ de Mulhouse
Rendez-vous / 9 :00
La Filature
Lézard
Frac Alsace ((Repas tiré du sac au Frac Alsace))
Stimultania
CEAAC
La Chambre
18 :30 Arrivée prévue à Mulhouse
Réservation obligatoire. L’accès au bus est gratuit, sur réservation et dans la limite des places disponibles. Inscrivez-vous dès début mars au 03 88 58 87 55 ou à info@artenalsace.org
Performance présentée dans le cadre du Week-end de l’art contemporain. Patricia Lemerson est une femme pour qui tout va bien, elle cherche à rencontrer le plus de gens possible afin de se faire de… nouveaux amis et de commencer avec eux une amitié durable. Elle est de bonne humeur, serviable, bien habillée. Chaque rencontre est une nouvelle fiction possible.
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09:30 • La Filature, Scène nationale • Mulhouse
11:00 • LEZARD • Colmar
12:30 • Frac Alsace • Sélestat
14:00 • La Kunsthalle • Mulhouse
15:30 • CRAC Alsace • Altkirch
16:30 • FABRIKculture • Hegenheim
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Natures mortes animalières de la Renaissance à l’époque moderne Staatliche Kunsthalle Karlsruhe / Bâtiment principal
derniers jours – 19 février 2012
La grande exposition temporaire présentée à la Staatliche Kunsthalle de Karlsruhe à partir du 19 novembre 2011 est une première mondiale en ce qu’elle retrace, dans toute sa diversité, l’histoire de la nature morte animalière entre le XVIe et le XXe siècle. On peut y admirer plus de cent vingt tableaux, aquarelles et reliefs dus à de grands artistes tels que Dürer, Rubens, Weenix, Chardin, Goya, Manet, Ensor, Kokoschka et Beckmann. Les œuvres issues des collections de la Kunsthalle se complètent de quatre-vingt-dix prêts effectués par de grands musées d’Amsterdam, Anvers, Bruxelles, Lisbonne, Londres, Madrid, Munich, Paris, Stockholm, Vienne et Zurich, l’ensemble ainsi rassemblé offrant un panorama fascinant et une vision synthétique de ce genre artistique.
L’exposition prend pour point de départ les natures mortes animalières de la Kunsthalle de Karlsruhe, collection dont l’origine remonte aux grands-ducs de Bade. Ces œuvres de Jan Fyt, Willem van Aelst, Jan Weenix, Nicolas de Largillierre et Jean Siméon Chardin sont présentées dans un contexte plus large grâce aux prêts effectués par les musées précédemment cités. Le catalogue de l’exposition (en langue allemande) propose des articles scientifiques éclairant la signification et le contexte artistique et historique des œuvres exposées.
La grande exposition de la Kunsthalle montre l’évolution sur plusieurs siècles non seulement de la fonction et du symbolisme de la nature morte animalière, mais aussi du regard porté sur les motifs propres à ce genre artistique. Elle met en évidence une variété de styles impressionnante ainsi qu’un riche éventail de contenus : symboles renvoyant à la chasse aristocratique, métaphores de la souffrance humaine, contenus expressivement sensuels.
Animés par la passion de la chasse, les princes de la Renaissance ont souvent commandé des tableaux figurant du gibier beau jusque dans la mort. C’est ainsi que Frédéric le Sage, qui régnait sur la Saxe, chargea Lucas Cranach l’Ancien de décorer plusieurs de ses pavillons de chasse avec des œuvres représentant du gibier à plumes, ceci afin d’immortaliser sa valeur en tant que chasseur. Notons par ailleurs que les nombreuses connotations métaphoriques de ces natures mortes permettent de les rattacher aux tableaux d’histoire du maître. Quant à Dürer, il aborda ce genre d’une manière radicalement différente : au début de sa carrière, il réalisa une étude figurant un canard mort dont le rendu des plumes est si précis qu’on pourrait le qualifier de scientifique.
À la suite de pionniers tels que Cranach, la nature morte animalière se développa considérablement en Flandre au XVIe siècle, avant d’atteindre de nouveaux sommets durant l’« Âge d’or » hollandais du XVIIe. C’est pourquoi l’exposition met en valeur plusieurs œuvres de cette époque réalisées dans le nord et le sud des Pays-Bas. Parmi les autres ensembles remarquables de l’exposition, citons encore des natures mortes françaises du XVIIIe siècle, divers tableaux « prémodernes » peints vers 1800, ainsi que des œuvres impressionnistes et expressionnistes réalisées aux XIXe et XXe siècles.
Conçue pour offrir un panorama complet de la nature morte animalière, l’exposition thématique présentée à la Kunsthalle illustre aussi l’évolution du regard porté sur les motifs propres à ce genre, et cela tout en soulignant certaines parentés entre des artistes ayant vécu à des époques différentes. Courbet, par exemple, s’inspira de la composition et du style naturaliste d’un Jan Weenix, tandis que Manet peignit un hibou mort en s’inspirant de Chardin et en utilisant le trompe-l’œil – un procédé connu depuis l’Antiquité. Notons enfin les similitudes entre Soutine et Goya, deux peintres chez lesquels la nature morte animalière s’affirme comme une métaphore de la souffrance humaine.
Par-delà ses différentes significations, la nature morte animalière a toujours constitué une gageure pour les peintres qui ont su réaliser des prouesses en s’exprimant de manière libre ou en ayant recours au trompe-l’œil naturaliste. Cette exposition couvrant cinq siècles est ainsi la première à établir des liens entre des œuvres appartenant à un genre artistique particulièrement riche.
Commissaires de l’exposition : Dr Holger Jacob-Friesen et Dr Markus Lörz
Un catalogue de l’exposition (en langue allemande) avec des articles de Raphaël Abrille, Holger Jacob-Friesen, Markus Lörz, Fred G. Meijer, Ellen Spickernagel, Beate Steinhauser et Beate Welzel ainsi que des illustrations de toutes les œuvres exposées, est publié aux éditions Kehrer-Verlag.
Staatliche Kunsthalle Karlsruhe, Hans-Thoma-Str. 2-6, D-76133 Karlsruhe www.kunsthalle-karlsruhe.de
Le rêve fou d’un Homme tenace …
En ouvrant le quotidien le Monde sur le Web, j’étais aussitôt attirée par cette « Libellule » Kesako ?
Une article de Patrick Martinat, nous contait la belle aventure de cet artiste poète atypique, dans son édition du 7 janvier, Le Monde.
(à retrouver dans les archives pour les abonnés) Le Monde devait publier deux articles de Patrick Martinat consacrés à des lieux d’art brut. Il s’attachait particulièrement au cas de Gorodka, près de Sarlat (Dordogne), dans le Périgord noir, un ensemble de constructions et sculptures qui réunit plusieurs centaines d’oeuvres de Pierre Shasmoukine – son fondateur – et de nombreux autres créateurs. Le lieu est menacé par des autorités administratives au mieux indifférentes, au pire hostiles. En raison d’une grève, cette édition du Monde n’a pas été imprimée, mais l’article était accessible sur le Web. Conséquence inattendue : dès le 6 janvier et ensuite, nous avons reçu plusieurs dizaines d’e-mails de lecteurs déplorant la non-parution de l’enquête. L’art brut suscite des vocations militantes. Philippe Dagen
Pierre Shasmoukine est né à Versailles en 1943.
A 15 ans, il prend un pseudo russe et se consacre à la Peinture.
A 16 ans, il entre à l’Académie Met de Pennighen…
Penninghen qui avait 75 ans dira de lui … « C’est l’élève le plus doué que j’ai eu « !
Début des années 70, à l’âge de 27 ans, Pierre Shasmoukine quitte Paris avec une idée forte :
Construire en pleine nature un lieu ouvert pour y mener des actions culturelles et sociales…
Sa famille possède 2 hectares de bois près de Sarlat …
Pierre Shasmoukine s’y installe: Seul !
Et pendant 10 ans, met sa vocation d’artiste entre parenthèses …
Les 3 premières années, il survit péniblement sur un campement de fortune. Pas d’eau ni électricité, Il monte l’eau à la brouette du petit bourg de la Canéda, situé à 200mètres.
Peu à peu, mois après mois, il commence l’ébauche de ce qui, 20 années plus tard deviendra Gorodka.
Construisant le jour, rédigeant la nuit des fiches sur son environnement. Plus de 30.000 fiches écrites à la main (au début sous une tente de l’armée)
Après 10 années de travail acharné dans les domaines de la survie, de l’agriculture, de l’élevage, et du travail forestier… Il crée en 1979 l’IRI: Institut Rural d’Information, Première ONG Française sur le développement durable, avec en parallèle la mise en place de la 3ème Boutique de Gestion…
L’I.R.I, sera financé par 5 Ministères d’Etat, emploiera jusqu’à 12 salariés et travaillera en relation avec des consultants sur tous les sujets innovants du monde Rural !
Pierre Shasmoukine en est Président (bénévole)…. Il travaille 14 heures par jour, publie la Revue Za, le livre « Construire en bois » et le 4ème Catalogue des Ressources « Energie Habitat », qui traite (30 ans trop tôt) de tous les sujets actuels, chers aux Ecologistes.
Son travail reste cependant ignoré par Sarlat et la Région.
Pourtant, à Gorodka, au début des années 80, une Serre bioclimatique verra le jour. (voir page suivante ou site Goroka.com)
Mais, avec la Décentralisation, les subventions sont bloquées et curieusement, se « perdent dans la nature » dans l’indifférence (et l’hostilité) des décideurs locaux qui ne se sont jamais déplacés et qui les supprimeront. Pierre Shasmoukine, ulcéré de cette incompréhension générale, arrêtera ses activités et l’IRI, endetté fermera ses portes …!
Pourtant, quelques mois plus tôt:
Le Médiateur auprès du Président de la République et du Parlement avait fait un rapport très positif sur L’IRI…
Toute cette partie de l’histoire de Gorodka se visite sur place et est consultable virtuellement sur le site gorodka.com. (Bande dessinée rubrique « Gorodka Saga »).
Sa compagne de l’époque, quittera le navire, en raflant une grande partie de la documentation de L’IRI, pour créer une émission… Pierre Shasmoukine seul et criblé de dettes devra faire face à une demie 12aine de procès d’intention de l’Administration, tous gagnés, au prix de sa santé!
Elle se gardera bien de dévoiler comment elle est devenue « Journaliste », du jour au lendemain, sans aucun diplôme de quoi que ce soit ! (5 ans plus tôt au moment de sa rencontre avec Pierre Shasmoukine, elle vendait des colifichets sur un trottoir du marché de Sarlat.)
Après son départ, Pierre Shasmoukine, a vieilli de 15 ans en quelques mois…. sa sœur a dû se résoudre à vendre l’appartement parisien près de la Place des Vosges pour payer les dettes de L’IRI.
En 1984, Pierre Shasmoukine tourne la page du « Social »…
Il recommence à peindre et ouvre sa première Galerie d’Art à Gorodka.
Depuis beaucoup d’artistes y ont exposé mais après des années de lutte, Pierre Shasmoukine usé par les soucis financiers, paie de sa santé la mise à l’écart systématique de son lieu et de son travail. Il n’a plus la force ni les moyens financiers pour continuer à entretenir les extérieurs et les bâtiments. Gorodka a besoin d’être connu et soutenu par la Presse pour sortir de l’isolement et de la mise à l’écart injustifiés, que GORODKA subit depuis des années…
Le Maire J.J. de Peretti , dit il y a deux ans, « J’aime beaucoup votre frère et ce qu’il fait! » …
Mais il ne le soutient en RIEN et repousse ses promesses d’années en années., rapporte sa soeur.
Toute cette partie de l’histoire de Gorodka se visite sur place et est consultable virtuellement sur le site www.gorodka.com. (Bande dessinée rubrique « Gorodka Saga ») Gorodka … fil conducteur
Plus fil conducteur que philosophie,
J’ai défini mon action au sein de la société
Par un concept simple : Celui du « trans-social »:
« Le trans-social est un individu qui ne peut se situer dans aucune
des catégories sociales, psychologiques ou idéologiques, où nous avons tendance à nous enfermer du premier cri au dernier soupir.
Il fait sauter les verrous des schémas et des conditionnements…
La camisole des structures sécurisantes…
Ce n’est certainement pas un associal, mais un chercheur qui contribue au développement de sa société: mais pour lui pas d’étiquette ». P.S La théorie des 6 Corps est la charpente de Gorodka.
Cette théorie est personnelle.
Elle n’a pour but, ni reproductibilité, ni exemple.
Elle est étayée de réflexions et d’actions de terrain… 1er corps : Mort
Toute naissance amorce un premier pas vers la mort.
Si la mort est irrémédiable à toute chose, elle en est aussi le départ.
Il faut en avoir la sereine conscience, et mieux vaut agir le plus tôt possible qu’attendre la minute fatidique… 2ème corps : Identité
Trouver des appellations correspondant à ses propres actions et créations, les identifier et en nommer l’important… Exemples : Shasmoukine… Gorodka… Institut Rural d’Informations… Oper-sexis… Folies Plastiques… Galeries Za… Joyeuses Protestations… Sculptures Habitables dans l’Espace… Théâtre d’Actions… Musée Za-Gorodka… etc ) 3ème corps : Espace
Posséder ou construire un lieu pour ne pas uniquement l’habiter, mais être en union directe avec lui, pouvoir l’incorporer, l’identifier, être facteur de sa vie évolutive… (Exemple : Gorodka) 4ème corps : Expression
Trouver son/ses langages propres, les plus appropriés à son besoin d’énoncer et indispensables à la communication vers l’autre… (Exemple : peintures… sculptures… écriture… anarchitecture…) 5ème corps : Pédagogie informelle
Idée de partage, de synergie, de partenariat et de solidarité: s’ouvrir et travailler avec les autres… (Exemple : Galeries Za… Folies Plastiques… Créations Communication, Théâtre d’Actions… Oper-sexis… ) 6ème corps : Passage
Le propre passage de son corps de la vie à la mort, complémentarité d’avec le passage de ses actions vers le don, vers des notions de pérennité et des propositions d’utilités humaines… (Exemple : Musée Za-Gorodka ) Gorodka village d’art insolite à 4 kms de Sarlat dans le Périgord
40 années de travail acharné et de multi-créativité d’un seul Homme…
Tout Gorodka a été rêvé, crée et construit par Pierre Shasmoukine artiste multi-art… « Un des 11 lieux insolites à visiter en France » (L’INTERNAUTE). « Parmi les 120 endroits étonnants dans le monde. (1. 2. 3. Musée). « Travail et ténacité A VOIR ABSOLUMENT » (Guide du Routard.) « Une approche ludique et pédagogique de l’Art Contemporain…. (Le Point) « Emission « Echappées belles » France 5 (le 15 octobre 2011)
ETONNANT le JOUR …. MAGIQUE le SOIR ! …
Les visiteurs peuvent apporter leur pique-nique. Le midi, ils profitent de la tonnelle
ombragée et le soir, à mesure que la nuit tombe, les oeuvres s’illuminent autour d’eux …
et juste à côté un barbecue géant à la disposition de tous
et la plus petite Galerie du monde (seulement 3 tableaux)
Gorodka est MAGIQUE le soir. Le soir tombe tout Gorodka s’illumine (Jusqu’à minuit en été). Avec les 2 cyclopes de nuit, les Personnages de l’accueil.
Le « J.T » Conceptuel Humoristique
Les LOCATIONS
– Le Chalet /Duplex des vacanciers: (Location WE ou à la semaine)…
Les visiteurs venus parfois pour un simple coup d’oeil, sont pris par la magie du lieu,
Ils veulent dormir dans le décor, et prennent une petite chambre d’artistes pour prolonger
leur séjour
– Cette année ce grand chalet (ci-dessus) en duplex a été complètement aménagé pour la
location (2 à 4 pers) … de 450 à 550 € la semaine.
– le petit chalet/chambre qui se loue en plus, pour deux adultes
ou personnes ou ados supplémentaires. (120 Euros la semaine)
– En plus du Chalet, un studio est disponible pour 2/3 personnes.
80 € la nuit 150 € le W-E. 350 euros la semaine.
(Salle d’eau attenante et coin petits déjeuners).
– 3 petites chambres « d’artistes »(salle de douche commune)… (40 !€ la nuit – 70 !€
le W-E).
(Petits déjeuners 5 €/pers / Location draps possible (5 €/pers) ….
Toutes ces locations se font de Pâques à la Toussaint …
(Possibilité de séjours hors saison à déterminer) Renseignements: 06 83 36 77 96 ou 05 53 31 02 00 (de12 à18h)
Gorodka est ouvert au public tous les jours toute l’année avec les soirs d’été, possibilité de pique-niquer et de dormir dans les petites chambres d’hôtes de ce décor insolite et étonnant.
Site :Gorodka.com mail : info@gorodka.com catherine-mordin@wanadoo.fr Tél: (de 12 à 18h) 05 53 31 02 00 Portable : 06 83 36 77 96
La nouvelle année chinoise vous pouvez traduire le texte dans la langue que vous voulez – voir sur la colonne de droite du blog dans la liste déroulante, en-dessous de la fonction recherche. à visionner sur Youtube après avoir cliqué sur la vidéo
commencera le 23 janvier 2012. La nouvelle année est placée sous le signe de l’animal symbolique Dragon et de l’élément cosmogonique eau, ce sera donc l’année du DRAGON D’EAU. L’année se terminera le 10 février 2013, laissant alors place au signe chinois du Serpent d’Eau.
Le Dragon ( lóng),
symbole de l’empereur de Chine, est idéaliste, actif, volontaire, confiant, entreprenant, scrupuleux et chanceux. Il est également versatile, agressif et déterminé.
Le Nouvel An chinois est la fête la plus importante pour les communautés chinoises à travers le monde entier. Il se célèbre suivant le calendrier chinois qui est à la fois lunaire et solaire.
Les défilés de la fête du printemps, ou encore fête du Têt avec les danses de lion, le défilé du Dragon et surtout les pétards, ce sera le samedi 28 et dimanche 29 janvier 2012 à Paris.
La Fête du Printemps ( ou Nouvel An) est célébrée le premier jour du premier mois lunaire. Cette fête qui remonte à la dynastie Shang (1766-1122 av. J.-C.) tire ses origines des sacrifices donnés aux divinités ou aux ancêtres au début de l’année. Les symboles du Nouvel an chinois
Les pétards et les feux d’artifices sont utilisés pour faire fuir les monstres et fantômes pour que la nouvelle année en soit débarrassée. Selon la légende, un monstre en particulier effrayait les gens, mais des bruits fracassants, de la lumière et la couleur rouge le terrifiait.
Les danses de Dragon sont le symbole suprême de la divinité et du pouvoir impérial. Ces danses prient les Dieux de la pluie mais expriment également le courage, la fierté et la sagesse du peuple Les lanternes rouges envahissent les rues de la capitale. Le rouge est signe de joie et de bonheur.
Dans la Chine ancienne, les hommes croyaient que l’on pouvait voir voler les esprits du ciel à la lumière de la première pleine lune de la nouvelle année. Au fil du temps, leur recherche des esprits, pour laquelle ils utilisaient des flambeaux, devint la « Fête des Lanternes » que l’on célèbre aujourd’hui dans les temples et dans les parcs en allumant des milliers de lampions multicolores. La fête des Lanternes, où la lumière est reine et qui clôt le festival du printemps, est une fête nocturne parfois nommée « petit Nouvel an ». C’est une promenade à la tombée de la nuit qu’enfants et parents effectuent, lanternes en main. Selon la légende, il s’agissait de tromper le dieu du feu qui menaçait d’incendier la capitale le 15e jour du premier mois : les lanternes faisaient croire au dieu que la ville était déjà en feu. Origine Pékinoise des lanternes Les légendes relatant l’origine de la fête font état de la colère d’un dieu menaçant d’incendier la capitale le 15e jour du premier mois lunaire. Une personne astucieuse aurait alors eu l’idée de faire sortir tous les habitants dans la rue ce soir-là avec des lanternes rouges, et d’en accrocher à toutes les portes, afin que le dieu, croyant la ville déjà en proie aux flammes, se retire. Dans la version la plus populaire, la menace divine est un canular monté par un conseiller impérial au grand cœur afin de permettre à une jeune servante du palais de sortir et de revoir sa famille pour un soir. L’origine bouddhique des lanternes Une autre histoire raconte que sous la dynastie des Han (206 av. J.-C.-220), le bouddhisme s’est répandu largement en Chine. Après avoir appris que les moines avaient coutume le 15 du 1er mois lunaire de regarder les reliques du bouddha et d’allumer des lampes pour honorer les dieux, l’empereur a ordonné d’allumer aussi au soir de cette date des lanternes dans le palais impérial et les temples pour les honorer à son tour. Depuis lors, ce rite bouddhique est devenu progressivement une grandiose fête populaire en Chine. Source : sichuan-roads.fr, chine-informations.com Pas besoin d’aller en Chine, ni à Paris, rendez-vous au musée des cultures de Bâle pour admirer l’immense dragon qui occupe une salle entière. Puis grimpez aux étages pour voir l’exposition qui est fait autour de la Chine. Une sorte de cabinet de curiosités,
Au dernier étage, c’est l’Opéra de Pékin qui présente, ses costumes richement ornementés, ses vêtements de scène, ses bijoux, sans oublier les « plate-forme shoes), en passant par la table de maquillage.
L’Opéra de Pékin combine le chant, les parties parlées, les mouvements, la pantomime interagissant avec les arts martiaux, l’acrobatie et la danse. Il est formellement, stylistiquement et symboliquement codé .
A chaque costume, masque facial, expression du visage, geste, mouvement et couleur sont attribuées des significations particulières. Cela permet d’être égaux. Dans le dernier étage du musée conçu par Herzog & de Meuron sont montrés les différents domaines de l’Opéra de Pékin, dans une impressionnante exposition.
Une station audio-visuel avec des enregistrements de musique, chant et mouvement permet une approche, pour les yeux et les oreilles occidentales, des consonances des sons et des gestes du corps asiatique. Dans cet espace ludique se révèlent peu à peu les codes mystérieux et les transformation des médias.
L’exposition comprend également des œuvres d’artistes contemporains chinois. Ces œuvres montrent comment ils travaillent avec le contenu de l’Opéra de Pékin et les transforment au niveau du sens.
Exposition jusqu’au 4 mars 2012, malheureusement pas de visite en français.
La langue française en Suisse n’est pratiquée que par 20 % de la population, ce qui est fort dommage pour tous les frontaliers et expatriés fiscaux …
Nous pourrons nous rattraper cet été, au Quai Branly, les Séductions du palais, cuisiner et manger en Chine du mardi 19 juin au dimanche 30 septembre photos de l’auteur
Le voyage est un mode de vie typiquement contemporain. Mais il plonge aussi ses racines dans les profondeurs de l’histoire humaine. C’est au travers du voyage – déplacement, migration et vie nomade, exil même – que les êtres humains ont écrit leur histoire et créé leur identité – l’humanité.
La vie est un éternel voyage, entre le point de départ et la destination finale, entre le passé et l’avenir, entre la mémoire et la réalité, entre l’émotion et l’imagination… L’œuvre de Robert Cahen est l’expression vivante de ce processus – elle est en même temps résolument contemporaine : non seulement elle fait appel aux techniques les plus modernes (appareils électroniques pour produire sons et images), mais elle explore et expose aussi les aspects essentiels de notre vie d’aujourd’hui – c’est un movement permanent ou《passage》, pour reprendre l’expression de l’artiste, entre stabilité, enracinement, voisinage et changement, déplacement, globalisation… et le fait même d’être créé au travers des échanges.
Voyager/Rencontrer, l’exposition d’installation vidéo présente des créations de Robert Cahen depuis 1980, dont la plupart se sont inspirées de ses voyages dans différentes parties du monde. Le spectateur est entrainé dans un véritable monde flottant, voguant entre la réalité et la fiction, dans une expérience quasi physique du voyage.
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Le maire, appelé aussi JR, de son vrai nom Jean Rottner, annonce sur sa page facebook : « dimanche 18/12/11 dans le journal de Claire Chazal, sera diffusé un zoom sur Mulhouse».
vidéo de TF1, supprimée depuis à la demande expresse de TF1
Peu habitués de cette chaîne nous attendons avec curiosité le petit film.
C’est un documentaire qui met en valeur notre ville, la proximité des 3 frontières par l’architecture de la tour de l’Europe, son passé industriel, son musée de l’impression sur étoffes, son musée de l’auto, son théâtre de poche avec l’incontournableJean Marie Meshaka ainsi qu’un comédien noir, un mur peint par Christian Geiger, le marché de Noël, très réussi en 2011, un rapide clin d’œil aux berges du canal qui abritent la fresque de photos sélectionnées par JR, l’artiste . Le Tram jaune, relooké selon les opportunités locales, qu’enjambent les arches de Daniel Buren. Nous avons presque la larme à l’œil, de voir notre ville magnifiée, mise en valeur, rejoignant l’à-propos de mon blog, où je situe Mulhouse dansle triangle d’or de la « Regio »
Je complimente de quelques mots le maire sur ce tour d’horizon par un commentaire sur sa page fb.
Puis je m’étonne : pas un mot sur le zoo qui est magnifique, sur le musée des Beaux Arts, sur la Kunsthalle, alors qu’elle est en haut du même immeuble que l’Université de Haute Alsace qui est montrée, pas de Filature non plus qui est notre maison de la culture, entité qui regroupe 3 éléments essentiels avec la Scène Nationale, l’Orchestre Symphonique de Mulhouse et l’Opéra National du Rhin, ainsi qu’une salle d’exposition de photos, la Galerie. Pas plus mention du petit joyau qu’est le théâtre à l’italienne de la Sinne. Le monument blanc symbolisant la roue de Mulhouse, oeuvre de l’artiste Jean Pierre Raynaud, (plus connu pour son gigantesque pot au Centre Pompidou à Paris) en face du Kinepolis et visible du ciel, lorsqu’on a la chance de survoler la ville n’est pas mentionné non plus.
Je me plonge dans mon bain, oui l’après midi, je prends mon temps, n’ai-je pas fêté mon anniversaire la veille ?
Je réfléchis, je me creuse les méninges puis tel Archimède dans sa baignoire je crie
« Euréka » :
Est-ce un message subliminal qui s’adresse au public décrit par certains politiques sur tous les plateaux de télévision ?
Le français moyen dont personne ne s’occupe, l’ouvrier qui boulonne tous les jours, entre bus, crèche, patron, chefs, auto, boulot, vélos, motos, impôts, dodo et bobos. Voilà pourquoi l’insistance sur la séquence SACM et DMC et le musée de l’auto, l’ouvrier méritant et enthousiaste au travail, on a même entrevu le responsable (ancien ?) de cette association des comités d’entreprises, qui permet des avantages aux bons salariés afin d’accéder à des loisirs à des tarifs privilégiés.
Petite erreur le Marché se trouve Avenue Aristide Briand, (je le dominais depuis mon bureau pendant de très longues années) et non rue Franklin. Je pouvais admirer à travers les baies vitrées, les marronniers à toutes les saisons de l’année , nus, en fleurs, roussis à l’automne, givrés l’hiver, ainsi qu’un magnolia qui n’a pas survécu je crois.
Bel hommage au passé industriel de Mulhouse et à leurs capitaines, ravie du bon choix des figurants et intervenants, qui surtout au marché du Canal, montrent bien la diversité de la population, pas d’insistance comme dans d’autres reportages, sur l’accent alsacien, tout le monde s’exprime avec enthousiasme.
Les reporters n’ont pas eu de place suffisante dans leur timing et ont privilégié quelques domaines au détriment de certains autres. C’est regrettable car ainsi notre ville semble uniquement s’animer à la période de Noël, où d’ailleurs ce sont des commerçants ambulants qui font recette, et non les locaux.
Le reportage continue avec une vue sur la ligne bleue des Vosges dans sa tenue blanche et un hommage aux morts du Hartmannswillerkopf (on prononce le S) ou Vieil -Armand.
Vous qui me lisez, sachez que Mulhouse n’est pas un désert en dehors des fêtes de fin d’année, vous pouvez prendre allègrement le TGV, tout au long de l’année vers notre région, TGV (inauguration filmée par JEfekoi et DOMICAPITOLE l) , dont j’ai admiré la pub affichée sur la Maison d’Alsace aux Champs Elysées
Le musée se met au verre…contemporain est née d’une proposition de
l’ESGAA, l’European Studio Glass Art Association, d’intégrer le Musée Würth dans le
parcours de laBiennale Internationale du Verre, organisée du 14 octobre au 28 novembre à Strasbourg.
Le premier étage du musée est dédié à des oeuvres ressortant de l’héritage du Studio Glass et le rez-de-chaussée accueille la création plus contemporaine.
Les oeuvres de certains artistes représentés sont emblématiques du Studio Glass du point de vue technique et rhétorique (Harvey Littleton)
ou de la génération à laquelle appartiennent leurs créateurs, comme Václav Cigler, Stanislav Libenský et Jaroslavá Brychtová, ou Clifford Rainey par exemple. Celles d’artistes verriers, de designers plus jeunes ou d’artistes contemporains issus d’un autre milieu ont été choisies afin de montrer l’évolution créative dans le domaine.
Nicole Chesney s’inspire ainsi des écrits du philosophe Gaston Bachelard et crée des reliefs
en verre peint qui s’apparentent à des tableaux, tandis que Caroline Prisse et Anaïs Dunn
explorent le caractère organique et les propriétés expressives du médium.
Jean-Michel Othoniel, visible le printemps dernier dans l’exposition monographique My Way au Centre Pompidou, fournit quant à lui l’exemple d’un artiste qui, parti de l’art contemporain au sens large, s’est focalisé sur la sculpture en verre avec le succès qu’on lui connaît et en recourant largement aux compétences de verriers aptes à concrétiser ses idées au plus près.
Des passerelles sont tendues entre des approches thématiques et techniques très différentes les unes des autres par le biais d’une présentation qui suit le fil rouge du matériau lui-même.
Devant la richesse et la diversité des oeuvres présentées, on ne peut que saluer l’initiative de cette exposition qui vient à juste titre souligner l’actualité et la pertinence du recours au verre dans la création contemporaine. Bettina TSCHUMI
Musée de design et d’arts appliqués contemporains, Lausanne.Historienne de l’art et conservatrice de la Collection d’art verrier contemporain du mudac. Listedes artistes exposés :
Vincent BREED- Nicole CHESNEY- Václav CIGLER- Joan CROUS Daniel DEPOUTOT- Anaïs DUNN- Bert FRIJNS -Josepha GASCH-MUCHE Antoine LEPERLIER Stanislav -LIBENSKÝ Jaroslavá -BRYCHTOVÁ Harvey- LITTLETON Ivan MAREŠ- Jaroslav MATOUŠ -François MORELLET- Keiko MUKAIDE Matei NEGREANU -Jean-Michel OTHONIEL – Tony OURSLER – Zora PALOVÁ Tom PATTI- Caroline PRISSE- Clifford RAINEY – Ivo ROZSYPAL Gizela ŠABÓKOVÁ – Laurent SAKSIK- Renato SANTAROSSA- Aleš VAŠÍČEK William VELASQUEZ – Dana ZÁMEČNÍKOVÁ- Vladimir ZBYNOVSKY- Udo ZEMBOK- Jiřina ŽERTOVÁ
Les miroirs et capteurs posés devant le musée Würth donnent d’emblée le thème :
le verre. Udo Zembock, une des œuvres phare interactive du musée Würth vous accueille dans tout l’éclat de sa couleur rouge, rappelant autant Rothko, que Richard Serra par sa construction, elle vous invite à y pénétrer pour en goûter tout le chatoiement et la vibration colorée.
Issue de l’Ecole Supérieure des Beaux Arts de Strasbourg, Anaïs Dunn nous démontre
« l’incontrôlable mécanique des pollutions intérieures », une pompe à eau active une eau noire recueillie dans un bassin dans un mouvement perpétuel, utopie entre chimie et magie.
Elle est en correspondance avec Keiko Mukaide dont elle a été l’élève dont
le Circle of the three lucid – 2006, attire le regard par le chatoiement de la spirale magique circulaire.
Vanité du temps, évocation archéologique, Les Ruines et vestiges (2010) de Joan Crous, les matières organiques plastifiées, à l’image des tableaux pièges de Daniel Spoerri, nous renvoient vers l’exposition actuelle au musée Maillol « Pompei »
Très actuelle l’accumulation en bloc de verres de téléphones portables de Josepha Gash-Muche, à regarder de très près les milliers d’écrans concassés.
Constitué de tubes à essai, objets de laboratoire, en verre borosilicaté soufflé (pyrex), travaillé au chalumeau, devenu végétal, l’Arbre (2011) de Caroline Frisse a été présenté à Murano pendant la biennale de Venise.
En passant devant « Lunatique » de François Morellet, on aperçoit le « Collier en ivoire » ( 2010) de Jean Michel Othoniel ,à travers lequel se dresse phallique « Fecond II» en verre soufflé de Vincent Breed (2011)
Le « Rayon Vert » (2002) de Laurent SaKsik, n’a rien à voir avec celui de la cathédrale de Strasbourg, mais le verre diamant et son film, révèlent des surprises colorées selon l’angle où on l’examine.
En se retournant on a une belle perspective en transparence à travers les 3 verres de Bert Frinjs (2007) et l’ensemble de l’exposition du rez-de-chaussée.
Autre surprise, la projection vidéo sur fibre de verre, de Tony Oursler, de 3 têtes hilarantes, sonores, grimaçantes dans leur « Trip time » 2007 qui porte bien son nom.
A l’étage, dessins préparatoires, constructions animales alternent avec de délicates images florales, exotiques, voire gustatives, des sphères, cellules, cônes, à géométrie variable, une ingéniosité de taille de verre, de collage, rivalisant de techniques pour donner des constructions abstraites lumineuses, dont l’une fait l’affiche de l’exposition.
L’exposition s’achève sur « Utopoli – la Regina, Tavola archeutopologica, l’arca, MascheraI et II (1986), de l’ingénieur Renato Santarossa, installation en verre, acier posée sur écorce, sorte de chapelle onirique.
A la descente d’escalier le facétieux Daniel Dépoutot nous fait un clin d’œil malicieux, mais néanmoins très « téléphoné » à l’actualité récente, avec « Raides Boules 2011 ». Musée Würth France Erstein Z.I. ouest rue Georges Besse / BP 40013F – 67158 Erstein cedex
T él. : + 33 (0) 3 88 64 74 84
Fax : + 33 (0) 3 88 64 74 88 www.musee-wurth.fr
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