Les cinq axes thématiques de l’édition 2014
Outre « l’Argentine à l’honneur » et « Shanghai, ville invitée « , le Salon du livre 2014 met en avant trois autres grands thèmes.
Un axe se penche sur la question du Savoir et connaissances, donnant l’occasion à des chercheurs et scientifiques de toutes disciplines de donner des conférences passionnantes autour de sujets de réflexion qu’inspire notre époque : le pouvoir, le travail, les technologies, l’environnement. La femme est-elle l’avenir de la littérature ?
La question est posée à l’occasion d’un quatrième axe sur les rapports entre littérature et féminin, interrogeant aussi bien la place des femmes dans la littérature que l’existence d’une littérature féminine.
Enfin, un dernier axe thématique se penche sur le cas de ces livres coups de cœur qui peuvent bouleverser une vie. L’occasion de penser le livre sous l’angle de l’émotion et de l’intime. Tout un programme.
Hélène Sturm remplit doublement les 2 critères, le coup de cœur et la place des femmes dans la littérature. Hélène se définit comme auteur, à la rigueur comme auteure pour vous faire plaisir. Elle présente son nouveau roman, Walter, après nous avoir enchantés avec le premier, Pfff en 2011, aux éditions Joëlle Losfeld, Gallimard Voir ici la critique de la cause littéraire 🙂
une biographie dans la Garde-Adhéma
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« L’argent n’a pas d’odeur »,
dit l’adage, mais le crime, lui, en a visiblement une !
C’est en tout cas l’idée que défend Elisa, non voyante dotée d’un nez particulièrement sensible. Alors qu’un crime est commis sur le pas de sa porte, l’odeur du tueur, qu’elle n’oubliera plus, se représente bien vite à elle. Mais comment convaincre la police de la culpabilité de quelqu’un que l’on n’a même pas vu ?
Plus que la maison d’Elisa, c’est tout le domaine voisin du Rhin, sur lequel elle habite, qui semble être le théâtre de drôles d’affaires où se nouent et se dénouent de sombres histoires de main-d’œuvre clandestine.
Dans ce nouveau roman policier, Bernard Fischbach, fait s’entrecroiser crimes passionnels et grand banditisme dans une Alsace de fiction.
Bernard Fischbach, après une carrière de grand reporter aux Dernières Nouvelles d’Alsace, est un auteur reconnu.
Directeur d’une collection de romans policiers, »pendant plus de dix ans, il a écrit une trentaine d’ouvrages, des polars et des romans historiques.
L’équipe de la librairie se tient à votre disposition et vous attend pour ce nouveau roman
À la librairie 47° Nord, vous avez toute latitude
T 03 89 36 80 00 – librairie@47degresnord.com
Maison Engelmann – 15 rue de la Moselle – Mulhouse
http://www.47degresnord.com/ photo Frédérique Versolato
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« En photographie, on ne capture pas le temps, on l’évoque. Il coule comme du sable fin, sans fin, et les paysages qui changent n’y changent rien. » Bernard Plossu
Saisies à travers les vitres d’un train, au gré de voyages en Italie, dans le sud de la France, en Espagne ou au Portugal, les images de Bernard Plossu révèlent des impressions de paysages, des figures en mouvement, des rencontres fugitives, qui témoignent de ce regard constant du photographe sur la douceur de la matière et du mouvement. On effleure les saisons, les arbres vibrent, le vent murmure. Il voit les « paysages intermédiaires ».
La photographie rythme la vie de l’auteur qui capte les atmosphères, les sentiments devant un monde qui défile à l’infini. Ses vues du train sont presque toutes en noir et blanc. Certaines, rares, sont en couleur.
Mais ce sont plus que des photographies en couleur, ce sont des tirages Fresson, ces tirages au charbon, connus comme étant les seuls dont les couleurs ne disparaîtront jamais. coproduction La Filature, Scène nationale – Mulhouse
C’est par cette exposition « On dirait le Sud » à la Galerie de la Filature, que démarre le Festival Vagamondes, jusqu’au dimanche 2 mars.
Un petit fascicule accompagne l’exposition, dans lequel Philippe Schweyer gérant de Mediapop, (éditeur du magazineNOVO voir ici ) partenaire de l’évènement, interviewe le photographe. Il y raconte son bonheur de voyager en train, de ne jamais s’y ennuyer, son plaisir de découvrir les paysages, de les redécouvrir. « J’aime la rapidité du train confrontée à la rapidité de la prise de vue, double vitesse, double intelligence nécessaire »Bernard Plossu.
BERNARD PLOSSU
Né au Vietnam, nourri de la contre-culture américaine et de l’esthétique de la
Nouvelle Vague, Bernard Plossu souhaitait au milieu des années 50 devenir cinéaste.
Ce cinéphile averti et passionné sera dans les années 1960 photographe.
De 1960 à 1965, il fréquente la Cinémathèque où il voit les classiques de Dreyer, Bergman, Buñuel, Eisenstein, Bresson et bien sûr Truffaut, Godard, Jessua. Il s’intéresse également au Néoréalisme italien et au western. Il apprend l’image à travers le cinéma. C’est en photographe atypique et inclassable qu’il trace ainsi depuis le début des années 1960 son parcours en solitaire, en marge du reportage, de la photographie plasticienne et des modes pour être, nous dit-il, « de plain-pied avec le monde et ce qui se passe ». Pour ce cinéaste de l’instant donné, photographe du mouvement, la photographie est le moyen d’arrimer la pensée à une connaissance personnelle et physique du monde. Rencontres fortuites, stratégies furtives et rapides des sentiments…
Bernard Plossu nous montre à quel point on saisit le monde à travers le corps et le corps à travers le monde. À partir de 1987 et durant une quinzaine d’années, il parcourt à pied les étendues désertiques du sud de l’Espagne.
La rencontre avec ce nouveau « jardin de poussière »prolonge ses expéditions précédentes dans les déserts américains et du Sahara. Le vide, le silence nourri de clarté et d’errances fécondes, la solitude, la confrontation aux rythmes extrêmes de la nature relèvent du voyage initiatique qu’il filme et photographie comme une symphonie naturelle.
Bernard Plossu a tracé sa propre voie, construit sa propre grammaire photographique, fidèle à ses premières amours, refusant l’anecdote du vécu et le totalitarisme des inventaires. La photographie devient l’index de quelque chose de proche et d’ouvert à la fois, d’intime et d’impersonnel se faisant militante d’une démocratie sensorielle, où l’homme, la matière, le culturel et l’organique se juxtaposent.
il propose un petit jeu aux visiteurs :
à nous, à eux de retrouver les lieux photographiés.
« La photographie c’est du cinéma, et le cinéma c’est de la photo. »
Desvisites gratuitesde l’exposition sont proposées sur inscription : visite-atelier jeune public enfants dès 7 ans mercredi 5 février de 14h30 à 16h * visite tout public mercredi 12 février de 18h à 19h * visite pour des groupes à partir de 6 personnes tout au long de la saison *
* renseignements et réservations auprès de Marine Lacombe : T 03 89 36 28 34
ou marine.lacombe@lafilature.org
5 livres édités avec des photos de Bernard Plossu sont en vente : Far Out! (Textes et photos de Bernard Plossu) De Buffalo Bill à Automo Bill (texte de David Le Breton) Îles grecques mon amour (texte de Philippe Lutz) L’amour de la marche (texte de Philippe Lutz) Berlin 2005 (texte de Jean-Christophe Bailly)
chez 47°Nord, chez Bisey et à la Fnac.
Plus d’infos sur www.mediapop-editions.fr
NB : il est très difficile de photographier des photos
que Bernard Plossu me pardonne.
Je vous conseille d’aller voir l’exposition, de prendre le temps, afin d’apprécier pleinement les photos de l’artiste
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Lorsque j’ouvris l’enveloppe qui contenait l’envoi promis, avec gourmandise lorsqu’il s’agit d’un livre, je fus interloquée en découvrant la couverture : « Pourquoi écrivez-vous sur l’art »
la 4ieme de couverture avec ses interrogations :
« Qui sommes nous ? Que faisons nous ? Que se passe t’il, en somme, Dans l’atelier contemporain ? »
Francis Ponge
Une question me tarauda très vite : est-ce un cadeau pour m’apprendre à écrire, est-ce une leçon pour moi qui rédige des billets sur un blog ?
La table des matières m’impressionna, des noms prestigieux ou inconnus.
Je sautais rapidement à la page de l’artiste que je connaissais : Ann Loubert, des dessins, quelques mots jetés sur le papier, au fil de la pensée, lors d’un voyage en Chine.
Pages après pages on découvre des auteurs brillants, des poètes du verbe et des mots.
Ce livre se déguste comme un plat, que l’on aime retrouver souvent, un livre de chevet qui allie l’art et la littérature.
Pourquoi j’écris sur l’art ? je vous renvoie à l’à propos de mon blog :
De fait étant trop bavarde, j’embrouille mes interlocuteurs, au risque de ne pas les intéresser, ou encore d’oublier l’essentiel, parce que les mots se bousculent dans ma bouche. Ecrire, coucher sur le papier virtuel, permet de mettre en forme, de retenir, ce que l’on a vu, de partager des émotions, de donner envie aux lecteurs. C’est la raison pour laquelle, je ne m’encombre pas de jargon, que je m’exprime en toute simplicité avec les mots de tous les jours, pour parler de ce que j’aime : l’art. grand merci à François-Marie Deyrolle pour le partage
vous pouvez acquérir l’ouvrage à l’adresse ci-dessous L’atelier contemporain, 1er numéro été 2013 4, bld de Nancy 67000 Strasbourg
2 n° pan 40 €
Une lecture toute trouvée pour la plage ou les jours pluvieux, sans attendre l’automne et les vendanges :
Le village de Bockwiller, surnommé Boucville, est sens dessus dessous, depuis qu’une vigne a été dévastée au défoliant.
La fête des Vendanges, que tout le monde attendait, risque de ne pas avoir lieu. Le maire doit faire face aux craintes et aux attaques incessantes de certains de ses administrés. Et comme si cela ne suffisait pas, un corbeau s’amuse à dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas !
Quelles sont les motivations du saccageur de vigne, du corbeau, du maire ou encore du détective Ramon qui décide de se charger de l’affaire ?
Se basant sur des faits réels, l’auteur nous décrit des situations rocambolesques dans ce village en apparence si paisible. A mi-chemin entre le roman policier et la satire, l’intrigue est pleine de suspense. Bernard Fischbach, auteur de nombreux ouvrages sur l’Alsace aux Editions Alan Sutton, renoue ici avec son penchant pour le polar.
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Les bâtiments anciens ont tous une âme. Ils bruissent des esprits de leurs habitants, des échos de leurs affectations successives. Ils ont accumulé traces et strates de leur histoire. Au musée Bartholdi se découvrent même quelques signes de l’époque où le sculpteur y vécut. La poussière s’est accumulée dans les greniers. Les pièces, jadis d’habitation, ont changé de fonctions et sont devenues salles d’exposition, réserves, bureaux … Mais il y a là de petits riens, parfois dérisoires, parfois somptueux ; des bribes ténues d’histoires révélatrices du temps qui passe, de l’usure, des réparations et de l’entretien. Les visiteurs n’en ont guère conscience : l’intime reste caché. Le voici mis en lumière. Texte : Françoise Saur 2012.
jusqu’au 31 décembre 2012 au musée Bartholdi de Colmar
Et quelle lumière ! Françoise Saur, décline cet intime en sept chapitres dans l’ancienne demeure du célèbre sculpteur Auguste Bartholdi. Comme elle le raconte dans la vidéo, dans une pièce, elle a découvert les cadres du sculpteur lui-même qui servaient à encadrer ses tableaux. Elle s’en est servi avec grand bonheur pour présenter ses photos. –Auguste Bartholdi était collectionneur de photos, entre autres, comme le relève le conservateur du musée Régis Hueber.- C’est ainsi que ses photos sont imprimées sur un papier chiffon luxueux « Hahnemühle » parfois abstraites, toujours sensibles et personnelles, mises en scène révélant le passage du temps, jouant des pigments et des matières, s’arrêtant par un instantané qui révèle l’âme du lieu, avec une maîtrise de la scénographie et du spectacle suspendues aux cimaises de cette maison bourgeoise. Cela donne lieu à un spectacle chaleureux et intimiste surprenant. « Le rythme des images inscrites dans des écrins aux colorations variés s’affiche sur la partition des murs de la salle d’exposition du musée. » Extrait de Sédimentation Frédérique Goerig-Hergott, Conservatrice au musée Unterlinden
Les drapés couvrent un mobilier que l’on devine figé dans l ‘abandon et le temps, avec ce poids de poussière qui amènent vers d’autres réflexions…
Les Traces révèlent des empreintes de main, dont on voudrait connaître l’histoire, mais aussi des signes d’écritures venant d’une autre civilisation.
Les Sculptures se décomposent tels des cadavres livrés à leur sort, ou encore impudiques abandonnées, glorifiées par des cristaux d’emballage.
Les Emballages toujours grâce au jeu des couleurs et des transparences semblent révéler des trésors en attente, des secrets bien gardés.
Les Reflets illusionnent tels des magiciens pour nous renvoyer sur le mur d’en face, tel un trompe l’œil.
Les Objets immobiles mais si présents cherchent à garder le souvenir d’un temps révolu.
Les Sièges semblent résister à leur manière invitant un éventuel visiteur à s’y poser pour rêver et converser.
Un livre sur « Les Dessous du musée » – 92 pages – 40 photographies couleurs Textes: Frédérique Goerig-Hergot conservatrice du musée des Unterlinden; Régis Hueber, conservateur du musée Bartholdi – prix 60 euros + 7 euros de participation aux frais de port – Commande: fr.saur@gmail.com, pour prolonger votre visite.
photos des photos et vidéo de l’auteur
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Un autre enfant du pays est revenu à ses origines, en effet,
de retour du « nouveau monde » il est à présent du côté d’Ornans. Jean Pierre Sergent s’entretient le DIMANCHE 13 MAI A 15H avec Thierry Savatier, historien de l’art.
Programme – De 15 à 16h : conférence par Thierry Savatier qui parlera de l’histoire du tableau de Gustave Courbet : L’Origine du monde. – De 16h15 à 16h45 : discussion entre Thierry Savatier et Jean-Pierre Sergent à propos des œuvres exposées à Flagey et de leurs rapports aux thèmes chers à G. Courbet.
THIERRY SAVATIER est historien de l’art, spécialiste du XIXe siècle. Il est l’auteur d’une édition critique de l’œuvre érotique de Théophile Gautier (Honoré Champion), d’une biographie de Madame Sabatier (Une Femme trop gaie, biographie d’un amour de Baudelaire, CNRS Editions), d’un essai consacré à L’Origine du monde : L’Origine du monde, histoire d’un tableau de Gustave Courbet publié chez Bartillat (Prix Lucien Febvre 2006, traduit dans trois langues) et de la préface de la dernière édition du Dictionnaire de cuisine d’Alexandre Dumas (Bartillat). Il prépare actuellement un essai sur La Femme piquée par un serpent de Jean-Baptiste Clésinger. Thierry Savatier anime en outre un blog culturel sur le site du Monde.fr, intitulé « Les Mauvaises fréquentations » et donne des conférences basées sur ses thèmes de recherche : Les Tribulations de L’Origine (Université d’Amiens), L’Ori-gyne du monde, image ob-scène ? (New York University, Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm), La Scène érotique chez Gustave Courbet (Université de Rennes), L’Origine du monde (Galeries nationales du Grand Palais, Fondation Beyeler, Musée de Thouars), Le Dictionnaire de cuisine d’Alexandre Dumas (Musée de Thouars), Le Non-dit dans le cinéma de Nadine Labaki (Université Saint-Joseph, Beyrouth). Thierry Savatier à préfacé le catalogue de l’exposition « Nature, cultures, l’origine des mondes ». JEAN-PIERRE SERGENT est artiste peintre franco-américain, il a vécu longtemps à New York et travaille maintenant à Besançon. Il a installé à la ferme Courbet, une œuvre murale monumentale de 3,15 m de hauteur par 6,30 m de longueur, comprenant dix-huit peintures sérigraphiées sur Plexiglas, spécialement conçues pour cet événement. Son travail a été exposé l’an dernier au Musée des Beaux-Arts de Mulhouse et il est régulièrement exposé sur la scène de l’art contemporain international.
AUTRES DATES DE RENCONTRES AVEC L’ARTISTE
– Dimanche 20 mai à 15h.
– Dimanche 3 juin de 15 à 18h : finissage de l’exposition. L’EXPOSITION
Le Musée Courbet présente hors les murs à la ferme Courbet de Flagey, une exposition des œuvres de Jean-Pierre Sergent, artiste peintre français ayant longtemps vécu et travaillé à New York. Celui-ci montrera une installation murale monumentale (3,15 x 6,30 m) de dix-huit peintures sérigraphiées sur Plexiglas spécialement réalisée pour cette occasion. Une sélection d’œuvres sur papier et sur Plexiglas sera également présentée. Le travail de l’artiste à été exposé l’an dernier au Musée des Beaux-Arts de Mulhouse et il est régulièrement présent sur la scène de l’art contemporain international.
Les peintures spécialement créées pour cette exposition Nature, cultures, l’origine des mondes, intègrent tous les thèmes chers à Courbet : le nu féminin, l’érotisme, la Nature avec ses arbres et ses animaux, les cultures diverses avec des approches esthétiques et philosophiques des mondes préindustriels.
La profusion myriadique d’images (yantras Hindous, mangas Japonais ou encore scènes rituelles Précolombiennes) et de textes (parfois humoristiques, enfantins ou obscènes) s’entremêlent et jaillissent avec les couleurs pour créer une confusion, un basculement, une émotion. Celle des grandes expériences humaines de la naissance, de la sexualité et de la mort : l’émotion réjouie de l’être acculturé devant L’origine du monde.
Devant l’installation le visiteur est enveloppé, plongé : corps, reflet et double, dans un univers coloré magique, solaire, fluide, continu, sexuel, puissant et spirituel. Il faut lâcher prise devant les œuvres de Sergent pour se laisser emporter, comme dans les rêves, la danse ou les transes, dans l’énergie matricielle du Monde et sa jouissance créatrice.
Grâce à sa curiosité pour différents modes de pensée et ses expériences spirituelles vécues, Jean-Pierre Sergent, à travers ses œuvres, ouvre les yeux du public aux environnements issus de l’inconscient collectif traditionnel et contemporain ainsi qu’aux phénomènes artistiques immémoriaux.
Un catalogue de 50 pages accompagne l’exposition, avec un texte d’introduction de Thierry Savatier, auteur de L’origine du monde : Histoire d’un tableau de Gustave Courbet.
NB : Dû au caractère érotique de certaines œuvres, cette exposition est déconseillée aux mineurs.
A REGARDER : 2 VIDEOS filmées lors de la conférence avec Laurent Devèze directeur de l’ISBA de Besançon, à la Ferme de Flagey le 17 mars dernier.
INFOS : FERME COURBET / 28 grande rue, 25330 Flagey, France / +33(0)381530360 / www.musee-courbet.fr / courbet.musee@doubs.fr
Du mercredi au dimanche de 14h00 à 18h00 / Entrée libre et gratuite / Ouverture tous les jours de 10h00 à 18h00
ACCES : Flagey est situé à 12 km d’Ornans, prendre à la sortie d’Ornans la direction de Chantrans, Levier, prendre la route à droite à la sortie de Silley, à Flagey la Ferme est sur votre gauche à l’entrée du village. Depuis Pontarlier, prendre la direction de Sombacourt, Amancey. Depuis Besançon, passer par Ammancey (dir Levier), puis suivre le direction de FLagey.
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Parcourant cette galerie des amantes fatales, Laure Adler offre un décryptage passionnant d’une histoire trop longtemps laissée aux seules mains et sous le regard des hommes…Cette quête de l’éternel féminin a irrigué la tradition de l’art depuis des siècles : du Titien à Boucher en passant pas Delacroix ou plus récemment Niki de Saint-Phalle. Magiciennes ou tentatrices, à travers images, mythes et fables se dessine cette histoire des femmes amoureuses au fil des pages…
Il y a 2 ans le Monde avait demandé aux femmes blogueuses de faire un texte pour cette journée des femmes, les plus sympathiques étant publiés.
voici le mien : mes femmes
Elles sont toujours dans mes pensées, quoique dispersées ou disparues. 😥
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plonge dans ses souvenirs d’enfance, avec le deuxième tome de sa biographie :
« C’est vous dont la mère est folle », qui se déroule à Mulhouse entre 1920 et 1940.
Derrière le récit, l’histoire, les anecdotes, ces deux ouvrages révèlent les
faces secrètes d’une personnalité hors du commun, mais également un talent d’écrivain, d’ores et déjà couronné par le prix de Littérature et de philosophie 2011 de l’Académie française.
Après ces deux premiers récits, Marguerite Mutterer travaille actuellement au tome 3,
qui retracera : l’histoire du Centre de Réadaptation de Mulhouse, dont elle fut la créatrice et la directrice pendant 40 ans.
Entre histoires et Histoire, voici des pages qui vont incontestablement enrichir
la bibliographie mulhousienne contemporaine. Bonne lecture ! André Heckendorn
Un autre regard sur le handicap Film de Robert CAHEN réalisé pour le Centre de Réadaptation de Mulhouse
Connue pour avoir fondé le Centre de réadaptation de Mulhouse, Marguerite Mutterer s’est passionnée pour l’écriture il y a quelques années et a publié Le récit de Margh, tranche de vie d’une adolescente de 19 ans entre 1938 et 1945. Réédité pour les fêtes chez Jérôme Do Bentzinger Editeur, le livre a été distingué par la médailled’argent du prix de littérature générale Louis Barthou 2011 de l’Académie française.
Le récit de Margh n’est pas un roman, encore moins une histoire d’amour sur fond de guerre ou un document historique. C’est une tranche de vie, celle de Marguerite Filbert, jeune Alsacienne de 19 ans, où s’entremêlent la guerre et ses peurs, la Résistance et ses combats, l’amour et ses tourments. La Résistance au féminin
Au fil des 147 pages de ce récit, l’auteur évoque l’humiliation de devenir allemande, la fuite vers le Territoire de Belfort, le premier hiver sous l’Occupation, le rationnement, le sentiment de solitude, l’horreur des postures nazies, la peur de la délation, la naissance de sa vocation dans le social, ses premiers émois amoureux et surtout, son désir d’agir. Contre la dictature du « Sois belle et tais-toi », Marguerite Mutterer raconte la guerre autrement. Pas forcément d’un point de vue féministe, mais féminin. La Résistance, pour elle, était une envie. Des passages de ligne et des exploits militaires qui ont duré trois mois.
À 90 ans, Marguerite Mutterer a encore beaucoup à partager. Son prochain récit, à paraître début 2012, sera consacré à son enfance ainsi qu’à son retour à Mulhouse en 1945.
Le récit de Margh, par Marguerite Mutterer, Ed. Jérôme Do Bentzinger. 19 €. En vente à la librairie Bisey et au Relais de la gare à Mulhouse. L’Alsace du 18/12/2011signé CB
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