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une dilettante

Bienvenue, au gré de mon humeur, de mes découvertes

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Catégorie : Livres

Cadeaux de Noël

Cadeaux de Noël

Vous avez choisi les cadeaux de Noël pour votre famille, amis, amants,
mari, enfants.
Mais avez-vous pensé à vous faire un cadeau perso à vous-même ?
J’ai quelques suggestions à vous soumettre, en vous proposant le meilleur, les ayant moi-même dégustées.
Vous vous doutez bien qu’il ne s’agit pas du dernier modèle de robot de cuisine.
Ce sont des livres d’artistes.
Ces artistes ne jouent pas tous dans la même cour, c’est ce qui fait leur charme, leurs talents respectifs sont incontestables, mais divers.

.Si l’on parle de Pascal Poirot, peintre, sculpteur, professeur, maître du paysage, comme de l’architecture, son livre, bilingue, français, anglais, enrichi par les textes de Tiphaine Laroque, entre autres, des photos de Florian Tiedje, dont les photos sont exposées actuellement à la
Galerie de la Filature,
ses peintures étaient exposées à ST’ART au Comptoir des Papiers de Valérie Cardi, au KunstKosmos Durbach Museum
[EN]QUETE DE PEINTURE
est tout à fait imparable.

Karine vidéo de Robert Cahen, n’est une inconnue que pour peu de monde, petit bijou, admiré dans le monde entier a donné naissance à un livre, préfacé et enrichi par les textes Jean Luc Nancy, philosophe.
Le code barre, inséré dans le livre permet d’écouter et de visionner la vidéo, et de pénétrer dans la poésie de ce grand artiste.
Robert Cahen, artiste vidéaste international, globe trotter, aux semelles de vent, juif errant, (c’est lui-même qui se qualifie ainsi) auteur, compositeur de musique concrète.
Editions Yellow Now

You are the Univers, de Véronique Arnold est le livre de l’exposition éponyme de 2019, à la galerie Stampa de Bâle. Véronique Arnold est présente depuis 2 ans à Art Basel, excusez du peu, parmi les artistes présentés à Art Basel, qui est tout de même la plus grande foire d’art du monde. Passionnée par tout ce qui a trait à l’espace et aux mystère
de la vie, elle présente dans ce livre un ensemble d’oeuvres, fruit d’un travail minutieux, qui donne forme aux réflexions et interrogations
de l’artiste.
Editions Mediapop, Philippe Schweyer

 The last, but not the least, Andy chat blanc, même si vous n’avez aucun goût pour les chats, livre conçu par sa maîtresse, Anne-Sophie Tschiegg,
la « folle dingue de Motoco« , femme-sandwich, néanmoins artiste peintre de grand talent, photographe à ses heures, affichiste, auteur, parce que oui, c’est une littéraire, exposée partout sur la planète.
Magnifique objet, comportant de superbes photographies accompagnées
de textes choisis.
Chicmedias éditions


Le choix est certes difficile, mais vous serez agréablement surpris
en optant pour les quatre.

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Auteur elisabethPublié le 14 décembre 201914 décembre 2019Catégories Art, Arts plastiques, Cahen, Chroniques, Etranger, France, Livres, Photographie, Télévision

La mort à sens unique – Bernard Fischbach

Ancien journaliste aux Dernières Nouvelles d’Alsace,
Bernard Fischbach a été directeur de la collection des
Polars Régionaux aux éditions du Bastberg pendant des années.


Il est l’auteur de nombreux livres, historiques ou romanesques,
parmi lesquels plusieurs romans policiers (Monsieur Crime Parfait…).
La mort à sens unique
Paru en septembre 2017 Roman (broché)
« Estelle est encore jeune et jolie. Elle a eu des malheurs dans
sa vie, mais elle a décidé de les surmonter à sa façon.
Avec son dernier amant, elle se sent bien, enfin. Cette fois-ci,
c’est le bon, elle en est sûre… Les quelques moments de
bonheur qu’ils partagent suffisent à lui réchauffer le cœur.
Mais dans l’atmosphère paisible de cette petite ville d’Alsace,
une femme se met à tuer.
Avec un sang-froid impensable
et une sauvagerie inouïe. La police commence par
patauger dans la neige fondue des scènes de crime, toutes
plus atroces les unes que les autres. Les morts violentes
s’accumulent autour d’Estelle. Elle qui voulait simplement
tout oublier dans les bras de son Brice se retrouve immergée,
en une série de nuits glacées, dans la terreur. »
En vente en librairie
Signature le 9/12 à la librairie Bisey Mulhouse
Signature le 2/12 à Librairie Littéra

 

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Auteur elisabethPublié le 30 octobre 201719 mars 2020Catégories Actualité, France, Livres

dOCUMENTA 14 Kassel

Pour sa 14e édition, la dOCUMENTA, rendez-vous
quinquennal de l’art contemporain réunit 160 artistes
internationaux, à Kassel.
Ils sont répartis sur plus de 20 sites
jusqu’au 17 septembre, dans la ville de Kassel, capitale
de la Hesse allemande. La question des réfugiés et des
frontières est omniprésente dans les œuvres, qui veut
ignorer le marché de l’art et ses idoles. En effet point
de star du marché occidental comme à la Biennale de Venise,
ici c’est la politique qui est abordée. A Kassel, la critique
du système est une tradition.

Daniel Knorr  sculpture fumante, Expiration Movement

C’est « the place to be« de l’été qui fait accourir de tous les
continents, artistes, curators, directeurs de musée,
collectionneurs et amateurs qui se veulent être dans le vent.
Certains chanceux ont déjà assisté au volet I de Documenta 14
à Athènes. Vous pouvez lire ici un résumé d‘
un curieux des arts.
C’est le directeur artistique, le Polonais
Adam Szymczyk, qui a la première fois ouvert cette manifestation
d’abord en Grèce le 8 avril dernier, puisant dans  l’actualité riche,
matière à réflexion et renouveau.
Pourquoi Athènes ? Pour célébrer la cité de Socrate, mais surtout
pour se déclarer solidaire d’un pays soumis aux exigences
financières de l’Europe en général et de l’Allemagne en particulier.
Parthénon des livres censurés de Marta Minujin

C’est une manifestation de très grande ampleur, qui envahit la ville.
Les principaux lieux sont le Palais Fridericianum, la
Documenta Halle, les musées Bruder Grimm, Natur im Ottoneum,
le musée de la sculpture, etc … le pavillon de l’Orangerie,
le Palais Bellevue, les 2 Neue Galerie l’une bâtiments récupéré
d’une ex-poste, la Karlsaue.
Hiwa K When we where Exhaling Images

La visite demande de l’organisation, une bonne constitution
physique, et une bonne paire de chaussure, mais aussi du temps.
Les hôteliers vous proposent d’entrée une carte de tram selon
vos besoins. Ce qui est bien commode, Kassel est bien desservie
en trams et bus.

Premier lieu de rencontre sur la FriedrichPlatz :
« Le Parthénon des livres« , (ci-dessus) installation artistique
monumentale, qui est l’attraction majeure de la Documenta.
L’oeuvre spectaculaire de la plasticienne argentine
Marta Minujin, est un plaidoyer contre la censure sous toutes
ses formes.
L’oeuvre a exactement les mêmes dimensions que le Parthénon:
70 mètres de long sur 31 mètres de large, et 10 mètres de hauteur.
Symbole fort dans une Allemagne hantée et honteuse de son passé
nazi, le « Parthénon des livres » a été bâti à l’endroit même où en
1933 furent brûlés les livres d’auteurs juifs ou marxistes par
les sbires d’Adolf Hitler.
Antonio Vega Macotelas, Mill blood

 Le «moulin à sang», qui se présente comme un jouet oublié
et joyeux, dans la Karlsaue  est la réplique exacte d’un appareil
qui a été vraiment exécuté par Antonio Vega Macotela.
Lorsque les colonisateurs ont apporté l’argent des montagnes
et les ont estampillés dans des pièces de monnaie et des barres,
des ânes ont conduit de tels moulins, mais le travail était trop dur.
Et quand il n’y avait plus d’ânes, les plus pauvres des pauvres
devaient s’adresser à la population indigène.

La vidéo de Bill Viola The Raft est une image de la destruction
et de la survie, une métaphore flagrante et viscérale de l’expérience
collective des catastrophes naturelles et des actes de guerre.

Bill Viola the Raft

 Britta Marakatt Labba raconte des histoires et des mythes
sur ses origines et la survie de la terre. Elle
crée des mondes
miniatures politiquement engagés.

Les oeuvres de Cecilia Vicuña compose des poèmes
dans l’espace, «quipoems» – une contraction
du poème et du quipu. Un dictionnaire en ligne définit quipu ,
plutôt réducteur, comme « un dispositif composé d’un cordon
avec des cordes nouées de différentes couleurs attachées,
utilisées par les anciens Péruviens pour enregistrer des événements,
un type d’écriture précolombienne, tradition littéraire qui a donné
au monde des personnalités telles que Gabriela Mistral,
Pablo Neruda et Nicanor Parra. Les épaves des bateaux utilisés
par les réfugiés et échoués sur les côtes grecques sont devenues
une installation de l’artiste mexicain Guillermo Galindo et
transformées en instrument de musique.

 L’artiste irakien-allemand Hiwa k (ci-dessus)
(When we where Exhaling Images)
a empilé des tuyaux
d’égout sur la Friedrichsplatz en face de la documenta halle,
sous forme d’un grand cube. C’est une œuvre d’art puissante,
dont beaucoup de références se révèlent peu à peu.
De loin, il ressemble à un chantier. Si vous vous rapprochez,
vous pouvez voir que les tuyaux d’égout sont confortablement
meublés: avec des lits, des livres, des plantes vertes et des
cuisines avec du café.


La Norvégienne Maret Anne Sara à la Neue Galerie,
dénonce l’oppression des Samis par le pouvoir central
scandinave, en présentant un rideau de crânes de rennes
percés, ainsi que des photos de sa famille qui la soutient
dans son action.

Maret Anne Sara

Au Palais Bellevue, c’est la vidéo de

La vidéo de l’artiste israélo-américain Roee Rosen, est un bonheur,
clin d’oeil ironique à Jeff Koons, entre autres.

Ci-dessus c’est un résumé de ce que j’ai apprécié
Il y a une installation d‘Olaf Holtzapfel, dont je n’ai pas
saisi la nécessité de couper des arbres afin de construire
sa sculpture.

Olaf Holtzapfel

Bien que toutes les œuvres et installations en extérieur soient
prévues pour être temporaires, seize créations exceptionnelles
ont pu être durablement acquises à ce jour –
donations ou acquisitions issues des diverses documenta.
Leur maintien en place n’a pas résulté d’une politique
d’acquisition systématique, mais de l’engagement participatif
de la population ainsi que de la diligence des artistes et des
mécènes. Pour onze des seize œuvres d’art en extérieur de la
documenta (dont l’installation des 7000 chênes),

La ville de Cassel en a assumé la responsabilité en tant
que propriétaire.
Elles sont représentatives de ce que chaque documenta entendait
communiquer.
Elles reflètent ainsi des étapes importantes dans l’histoire
de cette exposition d’art mondiale et constituent des
exemples actualisés des rapports de l’art avec les espaces
urbains ou paysagers.
A consulter ici
Déplacement et séjour à titre personnel
à mes frais

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Auteur elisabethPublié le 23 août 2017Catégories Art, Arts plastiques, Dessin, Etranger, Livres, Musique, Photographie, Vidéo, Voyages3 commentaires sur dOCUMENTA 14 Kassel

Véronique Arnold 

« Certains objets ont le pouvoir de susciter des pensées,
des rêves,
des songes, et  par là des œuvres … l’art comme
un essai de retrouver
en songes ce qui a disparu, ce qui
ne cesse de disparaître à chaque instant
 »
Véronique Arnold.

Cette jeune femme, tout en douceur, tout en poésie,
autodidacte, se défend de faire des arts plastiques,
pour elle c’est de la littérature.
En hypokhâgne sa prédilection allait à  la civilisation
allemande.
Hanna Arendt l’inspire pour un travail sur
le totalitarisme. Elle est très sensible à son écriture
littéraire, son courage.
La situation actuelle, les diminutions des libertés
dans le monde l’inquiètent, cette période très matérialiste
semblable aux situations de troubles du passé.
Ses goûts en art sont divers : Agnes Martin, ( art concret)
Sol Lewitt, une passion pour  Louise Bourgeois, Antonio Calderara
pour sa lumière, Paul Klee, Wolfgang Laib, Rothko, Séraphine
de Senlis, Rauschenberg, les ciels d’orage de Segantini.
Sa grande passion est la littérature en générale, allemande,
anglaise, asiatique.

Comment ne pas se souvenir de son exposition au musée des
Beaux Arts de Mulhouse «  Dessins d’Ombre » où  toutes
ses œuvres  étaient inspirées par ses écrivains et poètes favoris,
Pascal Quignard, Vie secrète, « Il faudrait écrire les étoiles »
ou encore Emilie Dickison «  le Vent n’est pas venu du verger »,
sans oublier Pline l’ancien avec le mythe de Dibutade.
Sa curiosité la dirige aussi vers les scientifiques naturalistes :
Alexander von Humboldt , Charles Darwin.

Malgré son peu de goût pour la couture elle a réussi à
allier son amour de la littérature à l’art, en se servant d’un média
peu habituel, une aiguille à broder, en retraçant des textes
sur des tissus qu’elle choisit afin qu’ils correspondent à la période
évoquée. Le fil noir sa signature, le lin son tissu de prédilection.
« l’aiguille est son pinceau et le fil son encre indélébile »
Frédérique Meichler, l’Alsace
Elle a brodé de grandes feuilles abstraites, une écriture en clous
de girofles exposés à Fernet Branca dans l’exposition
« Métamorphoses« .
C’est un univers linguistique et charnel, sur l’absence, qui
redevient présence. Véronique Arnold  cherche le perpétuel
et émouvant souvenir, le dessinant encore et encore, diluant
les corps dans l’espace temps du langage. Le travail se révèle
dans l’action pour Véronique Arnold affirmant
« je brode et ça prend forme, c’est un besoin », rythmée par
la musique entêtante de la machine à coudre,
Les broderies prennent forme et advient la surprise.

Elle puise ses ressources et ses matériaux directement
dans la nature et sa contemplation.
Les titres de ses oeuvres ne sont-ils pas :
vibration, explosion, empreinte de corps, absence,
constellations, frémissement, songe, tremblement,
pensée.
Ne souhaite-t’elle pas « écrire le ciel » ou encore
tracer le fil à travers le temps.
Une gravure, une sculpture, des coquillages, évocateurs
d’un passé la font rêver et voyager dans le temps.
Sa résidence au Japon suivie de plusieurs voyages,
l’a particulièrement rendue sensible à ce pays.

Solitaire par nature, timide, elle a osé franchir une
première fois la porte de la galerie Buchmann de Lugano .
L’œuvre présentée à La galerie Stampa à Art Basel 2017,
« Concrétion de coquillages »

est un hommage à Kitagawa Utamaro, une broderie sur un
tissu de lin au fil noir, qui reforme ces ondulations de
coquillages agglutinés.
Ce peintre japonais du XVIIIe siècles était particulièrement
apprécié pour ses portraits de femmes, ornés de volutes de
faune et de flore comme en art nouveau (19e/20e) avant la lettre.
Une autre œuvre, à signaler, est inspirée du journal
d’une femme qui a vécu au 11e s, en y exprimant son intériorité,
ses souffrances lors d’un voyage effectué à l’âge de 50 ans,
« Toutes les larmes »

 » la création artistique n’est pas un lieu, c’est un
hors-de-soi… à la frontière des rêves et de la réalité,
de l’inconscient et du conscient, de la parole possible
et celle qui ne se dit pas,… créer, c’est ne pas avoir
de lieu… être à la frontière… »
Véronique Arnold

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Auteur elisabethPublié le 10 juillet 2017Catégories Art, Art Basel, Arts plastiques, Livres, Musique7 commentaires sur Véronique Arnold 

Kiefer-Rodin

Invité par le musée Rodin à travailler à partir de
l’ouvrage que Rodin consacra il y a plus de
cent ans aux « Cathédrales de France »,
En effet, le rapprochement de ces deux artistes est à
l’image de la naissance du projet : d’abord presque fortuit,
dont la nature s’adapta naturellement à l’évolution de
la création d’Anselm Kiefer. Pragmatiquement, comme
on assiste à l’éclosion puis à la croissance d’une plante inconnue,
nous avons vu apparaître des efflorescences, certaines branches
se ramifiant, d’autres stoppant leur croissance, et avons ménagé
l’espace autour d’elles.
Catherine Chevillot
Conservateur général du patrimoine
directrice du musée Rodin

montage exposition Kiefer Rodin

Anselm Kiefer a très vite souhaité élargir ses
investigations à l’ensemble de l’univers créatif
du sculpteur. Kiefer est un artiste qui, comme Rodin,
expérimente sans fin des combinaisons de formes
et s’intéresse à la matière, associant délibérément
des éléments de provenance et de statut différents.
À travers ses vitrines, peintures, livres, il joue de tous
les supports et use de toutes les techniques pour
comprendre ou digérer l’héritage du passé
et apprivoiser ici l’univers rodinien.

Vue de l’expo Rodin-Kiefer

L’exposition commence par la présentation
de vitrines, toutes inédites. Elles se répondent
les unes aux autres, mêlant aux vestiges de sa propre
vie des objets de nature et d’origine diverses et créant
par la même occasion des rapprochements souvent
inattendus et parfois déroutants.

En effet, lorsque Kiefer s’immerge dans l’oeuvre
de Rodin, il entame un long périple. Des croquis
d’architectures, en nombre limité, à l’immense corpus
des dessins érotiques, qu’il consulte à plusieurs
reprises, l’artiste s’arrête volontiers aux dessins
découpés avant d’être attiré par les innombrables
sujets en plâtre déclinés par Rodin et la profusion
d’abattis – fragments de jambes, bras ou têtes.
Ce voyage dans l’univers rodinien lui permet aussitôt
d’imaginer des formes nouvelles.

Ainsi dans ses vitrines, Kiefer agence les débris
de ces progénitures qu’il s’approprie. Il introduit
divers éléments, d’autres matériaux. Et de ces
métamorphoses, il attend, patient, que
se produise selon ses propres termes « l’étincelle ».
De la même manière, les moules des sculptures
l’interpellent. Soudainement confrontés à l’univers
de Kiefer, ces éléments témoignent d’une vie passée
comme d’une autre à venir. Kiefer s’intéresse moins
au procédé de moulage qu’à l’effet mystérieux
de l’empreinte. C’est la matrice qu’il retient,
celle susceptible de donner vie, mais qui
suppose de la part du regardeur un complément
de recherche ou d’interprétation. À lui de
réinventer la forme prisonnière et prête à éclore.
À la lisière de l’étrange, chacune de ses vitrines
est une ode au mystère, un univers poétique
dans lequel Kiefer nous invite à le suivre.
Sursum corda
Sursum corda convoque de manière explicite une
référence chrétienne par son titre biblique associé
à une échelle en spirale – peut-être celle de
Jacob – et à un arbre, qui même séché n’est pas sans
évoquer celui de la connaissance. Les mots latins
« sursum corda » – en français « élevons nos coeurs »
– inscrits sur la vitrine par Kiefer, prononcés par le
prêtre lors de la messe avant la prière eucharistique,
sont un appel à la prière, une élévation symbolisée
par l’échelle qui tend vers un au-delà et relie tant bien
que mal la terre au ciel. L’arbre s’enracine dans une
terre nourricière et fertile faite de sédiments, de débris,
de fragments de têtes de damnés directement empruntés
au répertoire rodinien, héritage artistique,
esthétique et strate ancestrale, à partir de laquelle
l’arbre et l’échelle s’élèvent. Ce travail fait écho
aux réalisations de Rodin mêlant oeuvres en plâtre
et végétaux, comme le grand assemblage réunissant
deux figures d’Ève, une Femme accroupie et un branchage.
Auguste Rodin Deux Eve et la Femme accroupies

Dimanche des rameaux
Cette vitrine offre une lecture inhabituelle
et paradoxale de ce moment qui marque l’entrée
du Christ dans Jérusalem, accueilli par une
foule en liesse, qui, quelques jours plus tard à peine,
le condamnera. La palme, ou le rameau, qui était
brandie en signe d’acclamation gît, piétinée, à moitié
cassée, au fond de la vitrine. Comme si tout
était vain, l’espérance déçue et le salut impossible.
La grande tige s’élève tel un mât dépecé et sec,
tandis que les branchages, abîmés et tordus,
proches d’un balai de sorcière, s’écrasent sur
les restes d’un moule sans fond. Il est la matrice
devenue inutilisable, vide, creuse et stérile.
Anselm Kiefer Dimanche des Rameaux

Peintures
Dans sa peinture, l’artiste-alchimiste se confronte
à la matière qu’il sature de pigments. Les couches
sont labourées, les empâtements pétris.
Et de ces substances oppressantes aux tonalités
terreuses surgissent avec noblesse les
« Tours-Cathédrales », noircies, blessées mais
triomphantes, promesses d’une renaissance
et annonciatrices de la floraison à venir.
En 2013, Kiefer entreprend un travail autour de
la « Cathédrale » en hommage à Rodin et à son
ouvrage publié en 1914.
Livres
Dans l’éternité de ses livres, véritable empreinte de son
oeuvre, il n’hésite pas à rejoindre l’univers poétique et
érotique du sculpteur, entre dévotion sacrée
et jouissance profane. Tous uniques, ces livres partagent
la même puissance d’évocation poétique et spirituelle :
la femme, sensuelle et tentatrice, s’accapare l’église,
joue avec elle.
Commissaire Véronique Mattiussi

Les taches colorées librement répandues rappellent
le travail du sculpteur. La série de livres
aux effets marbrés fait naître de la matière
des silhouettes féminines et évanescentes. Car
pour Kiefer comme pour Rodin, et selon la formule
de Michel-Ange, l’idée et la forme sont partie
intégrante de la matière, qu’elle soit de marbre
ou de plomb. À eux, passeurs, de les faire émerger
et exister. Ainsi les lignes souples et sensuelles
de ces nus féminins surgissent de la feuille
et se fondent dans les veines qui évoquent celles
du marbre.
Absolution
Au centre de la salle, Absolution, oeuvre
monumentale et unique, constituée à partir
d’éléments de plusieurs figures (Torse d’Ugolin
assis, La Terre, Tête de la Martyre), recouverte
d’un grand drapé, ajoute moins à la modernité
du sculpteur qu’à son audace et à sa capacité
à se renouveler. Sans doute réalisée vers 1900,
cette oeuvre mystérieuse et sans équivalence
dans la production de l’artiste, présentée
aujourd’hui pour la première fois au public,
proclame – cent ans après sa mort – tout le génie
créatif du sculpteur-explorateur et puissant
éclaireur.
Chez Kiefer le tissu s’invite souvent sous la forme d’un
vêtement, qu’on pourrait croire vide mais qui est bel
et bien « habité » par des éléments symboliques et suggestifs ;
ainsi les Walkyries, ces vierges guerrières issues de
la mythologie nordique, voient leurs armures laisser
place à de simples tuniques désincarnées.Femmes et Architecture
L’exposition se termine à l’étage du musée dans le cabinet
d’art graphique où est évoquée la fervente admiration
de Rodin pour l’architecture médiévale.
Carnet à la main, il parcourut la France,
à la découverte de la plus modeste des églises
comme de la plus glorieuse des cathédrales.
Cette passion architecturale traversa sa
vie et sa carrière, irriguant toutes les phases
de sa création graphique et sculptée
(La Cathédrale, L’Ecclésiaste et même son
Monument à Balzac). Une série de dessins
retrace la réflexion de l’artiste sur la dimension
organique qu’il attribua à ces édifices.
Auguste Rodin Ornement

Les croquis d’architecture se transforment
progressivement en silhouettes féminines
combinées ou transformées en éléments
ornementaux avant de faire place à des figures
allégoriques. Son ouvrage Les Cathédrales
de France, publié en 1914 est un ultime hommage.
Il espérait ainsi les arracher définitivement
à l’oubli.
Musée Rodin, Paris
du 14 mars au 22 octobre 2017
The Barnes Foundation, Philadelphie
du 17 novembre 2017 au 12 mars 2018
Commissariat général
Catherine Chevillot
Directrice du musée Rodin
Conservateur général du patrimoine
Commissariat scientifique
Véronique Mattiussi
Responsable scientifique du fonds historique
Adjointe au chef de service de la Recherche

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Auteur elisabethPublié le 26 mars 2017Catégories Art, Arts plastiques, France, Livres, Paris

Ane Mette HOL

Ane Mette HOL –
in the echoes of my room

Les p’tits papiers

 Laissez parler – Les p’tits pa-piers
À l’occasion – Papier chiffon
Puiss’nt-ils un jour – Papier buvard
Vous consoler – Laissez brûler
Les p’tits papiers – Papier de riz
Ou d’Arménie
Qu’un soir ils puiss’nt – Papier maïs
Vous réchauffer
On pourrait continuer  à l’envi la chanson de
Régine, tant elle s’adapte au travail imaginatif
de l’artiste :

Ane Mette HOL.
Une proposition de Sandrine Wymann
jusqu’au 30 avril 2017

in the echoes of my room est le titre de la première
exposition solo de l’artiste norvégienne
Ane Mette Hol dans un centre d’art français.
Elle dévoile un ensemble d’oeuvres en partie produites
et exposées pour la première fois à La Kunsthalle.
Ane Mette Hol
investit par le dessin la relation
de l’original à la reproduction.
Aucun support papier n’échappe
à son travail de précision et de patience : le papier kraft,
la photocopie, le papier de soie, le carton nu ou imprimé…
À la manière du copiste, elle reproduit la texture
et la matérialité de chacun de ses sujets au point
d’obtenir des facsimilés qu’elle confond dans
ses installations avec  des décors bruts et sans artifices.

L’artiste s’intéresse à des objets, souvent simples
et issus du quotidien qui ont pour point commun
une histoire de papier, d’impression ou de marquage.
Elle observe et retient ces objets apparemment
dépourvus d’intérêts, elle les révèle par la force
et l’incroyable virtuosité de son dessin.
Elle a redessiné l’empreinte de ses doigts sur la pellicule
projetée ci-dessous :

Ane Mette Hol est née en 1979 à Bodø et
vit et travaille à Oslo. Elle a fait ses études à
l’Académie Nationale des Arts
d’Oslo puis au Collège des Arts des métiers
et du design de Stockholm, de 2001-2006.
Son travail a été présenté maintes fois en Norvège
et à l’étranger, et récemment à la Städtische Galerie
de Delmenhorst, à la galerie Franz- Josefs Kai de
Vienne, à la galerie Taxispalais d’Innsbruck.
Ses oeuvres ont rejoint la collection du Centre Georges
Pompidou de Paris.
En 2016, elle a fait partie du programme de résidences
de Wiels à Bruxelles.


www.anemettehol.com

L’exposition bénéficie du généreux soutien
de l’ambassade de Norvège.
L’exposition est accompagnée d’une kyrielle de
rendez-vous, des conférences, des performances.
A consulter ici

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Auteur elisabethPublié le 22 février 2017Catégories Art, Arts plastiques, France, kunsthalle, Livres, Vidéo

Thibaut Cuisset – « Campagnes françaises »

Il ne portera plus son regard harmonieux sur les
paysages de la planète. Thibaut Cuisset est mort à 59 ans,
alors que la fondation Fernet-Branca de Saint-Louis lui
a consacré une exposition monographique.
Elle lui a rendu hommage le 11 février dernier.

« Pour moi photographier c’est voyager », disait Thibaut Cuisset,
mort le 19 janvier 2016.
Son goût de l’exploration lui avait permis de dresser un état des lieux
de paysages dans le monde entier. Des paysages sereins, contemplatifs,
qui ressemblaient à cet homme discret, presque timide résidant à
Montreuil (93) dans la banlieue de Paris.

Thibaut Cuisset a fait découvrir ses photos durant l’été 1991,
et ce fut un choc. Des images de la montagne suisse, exposées
à Lausanne.
Le jeune homme, né le 19 mars 1958 à Maubeuge (Nord) avait 33 ans,
une voix aussi douce que sa palette de couleurs. Mais il bousculait
le genre.
Il disait qu’un paysage peut être beau sans être une jolie carte
postale inerte. Qu’il était vivant, habité même vide.
Qu’il bougeait.
Le public était déboussolé. « Les couleurs sont trop pâles »,
s’indignait un patron de Kodak. « C’est ce que j’ai vu »,
répondait-il.
S’il choisit la couleur, rejetée par ses pairs, car considérée
alors comme vulgaire, c’est que sa culture au départ est forgée
par le cinéma et la peinture de Corot ou de Cézanne. Cuisset suit
ses intuitions, et n’en démord pas.
Il arpente le monde, l’Australie, la Suisse, l’Italie, l’Espagne,
le Japon, la Russie, la Namybie, l’Islande, et bien sûr la France.
Quand il s’intéresse à un pays, il entre en campagne, occupe
le territoire de façon systématique, à l’affût d’endroits cachés
susceptible de révéler les lieux qu’il fouille du regard au volant
d’une voiture, ou à pied, consacrant à ses repérages jusqu’à
dix heures par jour.

Réalisées avec des appareils moyen format sur trépied, ses photos
sont prises à midi, à l’heure où le soleil se trouve au zénith ou par
temps couvert pour éviter les ombres qui dramatisent les scènes.
Son sens des lumières donnent à ses photos
des rendus pastels aussitôt reconnaissables que lui seul
parvient à trouver.
Il écarte systématiquement les rouges qui attirent trop
le regard. Les courbes, les contre-courbes, les diagonales,
les verticales, tout s’harmonise, dans ses prises de vue, grâce
à son oeil.

Pensionnaire de la villa Médicis à Rome en 1992, et lauréat du prix
de l’académie des Beaux Arts en 2009, Thibaut Cuisset s’inscrit
dans le mouvement de la new topography des années 1970.
Parti des Etats-Unis ce mouvement rompt avec le paysage romantique
et s’emploie à décrire la beauté des lieux considérés
comme banals. En 1983, la démarche fut reprise en France
par la mission de la DATAR avec de grands photographes
internationaux comme Raymond Depardon.

A travers une philosophie zen, il ne portait pas de jugement,
il documentait par ses travaux, les paysages que les hommes
ont modelés. Un poésie froide sans anecdotes, ni romantisme,
que ce soit dans l’harmonie d’un champ ou le chaos d’un corps
de maison égaré en zone industrielle

La campagne en France, voilà ce qui l’intéresse depuis toutes
ces années. Pas une campagne pittoresque ni une campagne
exotique, une campagne plus proche de nous, peut‐être
plus ordinaire et familière, mais encore bien vivante, où les
choses bougent parfois lentement comme dans le pays de
Bray en Normandie, et d’autres fois très rapidement avec le
développement des lotissements en milieu périurbain autour
des villages de l’Hérault par exemple. Les paysages plus
patrimoniaux ou monumentaux tels les hautes montagnes
des Alpes et des Pyrénées ou le littoral Corse ne sont
pas non plus en reste.

La Fondation a réalisé une commande spécifique
de photographies sur le territoire des Trois frontières.
Des salles ont été consacrées à la première présentation de ce travail.
Regarder des lieux laissés de côté qui n’ont rien de spectaculaire, mais qui font nos
campagnes. Regarder autrement des sites plus remarquables.
Un montage vidéo crée par Laurent Troendle permet de
circuler dans les
salles ici
Avoir un regard “d’ici et maintenant” sans patriotisme, sans nostalgie
non plus ou s’il y en a une, ce serait alors dans la chose elle‐même.
Ces lieux, dont on nous dit peu, mais qui font bien partie de cette grande
diversité du paysage que l’on observe en France.
Tous ces paysages qui sont le fruit d’un façonnement perpétuel,
il s’évertue donc à les citer, les authentifier, les représenter comme
un pur effet du temps en traitant le plus justement
possible de leurs équilibres et leurs bouleversements.
Il a publié une dizaine de livres, souvent des bijoux, portés par des
textes de complices bien choisis – Jean-Christophe Bailly,
Jean-Luc Nancy, Philippe Lacoue-Labarthe, Gilles A. Tiberghien,
Jean Echenoz

Commissariat de l’exposition : Pierre Jean Sugier,
directeur de la Fondation Fernet Branca
Thibaut Cuisset en 6 dates
19 mars 1958 Naissance à Maubeuge (Nord).
1991 Expose au Musée de l’Elysée, à Lausanne (Suisse).
1992 Est à la villa Médicis à Rome
1992 Est aux Rencontres photographiques d’Arles.
2010 A l’Académie des Beaux-Arts de Paris.
19 janvier 2017 Mort à Villejuif (Val-de-Marne).
Un catalogue est édité pour l’occasion sur la commande
de la Fondation Fernet‐Branca « Les Trois‐Frontières »
en vente à la Fondation

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Auteur elisabethPublié le 15 février 2017Catégories Art, Arts plastiques, France, Livres, Photographie2 commentaires sur Thibaut Cuisset – « Campagnes françaises »

Frederic Versolato «47° Nord», la latitude de Mulhouse

Si vous l’avez atteinte, c’est que votre boussole est fiable
47° Nord est un lieu de plaisir où l’on passe
des moments de bonheur intense.

Frédéric Versolato et son équipe vous accueillent dans un bel espace,
qui est un peu comme une pâtisserie, où on est tenté par un peu tout ce qui est proposé.
Après avoir fait ses gammes, d’abord comme vendeur à la Fnac de Mulhouse, puis comme directeur de celle de Mulhouse, puis de Bâle, des passages à Belfort, Colmar et Strasbourg, toujours fidèle à sa ville il a réalisé son rêve de toujours :

« Etre libraire », il ajoute : « je ne suis bon qu’à ça, à vendre des livres »

Il s’est formé sur le tas, après une longue pratique de gestion du livre
dans les différents lieux où il a oeuvré.
Sa librairie fait partie des nombreuses librairies indépendantes de France.
Il a conçu lui-même l’agencement du lieu, du mobilier en faisant appel à des artisans, l’éclairage, jusqu’aux tables à roulettes si commodes.

Grâce au CNL, il bénéficie des conseils et de financement.
Sa politique d’achat est simple, il achète ce qu’il veut vendre, ce qu’il aime,
ainsi que son équipe :
Blandine Ferté, (études de lettres) dont la spécialité est le rayon Jeunesse
et BD, BD sur Caravage, Vermeer, Joséphine Baker et peut-être bientôt
Michel Ange d’Hector Obalk
Dominique Klein spécialisée dans les Beaux Arts
Marie Simon
(DUT métiers du livre) spécialisée de littérature.


Frédéric Versolato est tout « terrain » son professeur de littérature lui a communiqué sa passion.
C’est un passionné, qui aime communiquer, il est très éclectique, de la littérature il passe à la science fiction, au roman policier.
Toujours à l’écoute de ses visiteurs, il propose les marronniers ( récurrence),
les livres de cuisine, les beaux arts, la BD, la Musique, le graphisme.
Si vous ne trouvez pas votre souhait dans le rayon qu’à cela ne tienne, il est commandé et tenue rapidement à votre disposition.
Si vous avez besoin d’un conseil de lecture, il est là, car il a à sa disposition
grâce aux éditeurs, les livres 6 mois avant leur parution, ce qui lui permet d’avoir un avis sur l’objet.
Il propose aussi un système d’abonnement cadeau.
Si vous manquez d’imagination pour faire plaisir à un membre de votre
famille, à un ami, Frédéric s’occupe de faire le choix dans sa librairie,
et de tenir à la disposition de l’heureux bénéficiaire,
un cadeau joliment emballé.


Ses partenaires sont la Filature pour les expositions de photos,
si un livre d’artiste est proposé, de même qu’une bibliothèque permanente
de tous les spectacles
Il est là aux vernissages, à l’entracte avec un choix divers.
Ses partenaires locaux pour les rencontres avec les auteurs, les conférences et les signatures sont nombreux, l’Inter hôtel Salvator, la Quille (bar à vins)
l’Engels’ coffee, Tilvist (salon de thé).
Très souvent l‘espace Engelmann est trop exigu et les conférences se
tiennent à la SIM
Ses sources d’information sont diverses, les salons professionnels,
INITIAL, Acte Sud.
Les lycéens accompagnés de leurs profs lui rendent visite, pour des stages découvertes, mais aussi pour se renseigner sur la profession
de libraire. Il reçoit des stagiaires.


Les enfants et leurs parents  sont invités à venir écouter les histoires
sorties du coffre de Myriam Weill qui se continuent à
l’Engels-coffee
Certaines émissions littéraires comme celle de François Busnel,
ou même généralistes comme ONPC, ont un impact direct sur la
curiosité de ses clients. Les journaux comme le Monde Livres, Télérama,
l’Oeil, le Figaro
Littéraire, les quotidiens régionaux attirent
aussi les lecteurs.
Sa préférence de lecture va aux livres de SF américains, au club des 5,
mais aussi Poe, Maupassant, Orwell.

C’est un homme heureux, qui nous recommande :
pour l’instant

Marc Graciano | Au pays de la fille électrique
Éditions Corti, Parution 28 août 2016
« Continuer », de Laurent Mauvignier,
roman galopant de la rentrée littéraire 2016
Repose-toi sur moi de Serge Joncour.
les éditions Flammarion.
Station eleven | Emily ST. JOHN MANDEL
Traduit de l’anglais (canada) par Gerard DE CHERGE

Maison Engelmann
8b rue du Moulin
68 100 Mulhouse
Tél. 03 89 36 80 00
lundi de 11h à 19h
du mardi au vendredi
de 9h30 à 19h30
samedi de 9h à 19h

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Auteur elisabethPublié le 1 décembre 20162 avril 2021Catégories Art, Arts plastiques, Chroniques, Livres

Sommaire de novembre 2016

Laurent Impeduglia, ST'ART 2016 Galerie Jean-François Kaiser prix ST'ART 2016
Laurent Impeduglia, ST’ART 2016
Galerie Jean-François Kaiser
prix ST’ART 2016

01 novembre 2016 : « Die Kerze »
04 novembre 2016 : Talents contemporains 2014
06 novembre 2016 : Carl Andre : Sculpture as place, 1958-2010
10 novembre 2016 : Machines musicales / Musique machinale
12 novembre 2016 : « Still-Leben » dans le cadre de La Regionale 17
13 novembre 2016 : ST-ART 2016
15 novembre 2016 : Joëlle Tuerlinckx Nothing for Eternity
18 novembre 2016 : TGV contre X
22 novembre 2016 : « Kunihiko Moriguchi – Vers un ordre caché »
26 novembre 2016 : ST’ART 21 e 2016

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Auteur elisabethPublié le 30 novembre 2016Catégories Art, Arts plastiques, Chroniques, Livres, Musique, Photographie, Sommaires mensuels

MICHEL-ANGE par Hector Obalk

LE PREMIER LIVRE D’ART EN BD — MICHEL-ANGE
par Hector Obalk / Editions Hazan
vidéo chez Taddéi

michelange Ce livre a pour ambition de donner à voir et à comprendre,
le meilleur de toute l’œuvre peinte, de toute l’œuvre sculptée
et de toute l’œuvre dessinée de Michel-Ange,
et ceci
chronologiquement.

Ovni dans le monde de l’édition, il est le fruit d’un dispositif éditorial hors norme : plusieurs centaines d’images, reproduisant les détails époustouflants de plus de cent peintures, sculptures et dessins, forment un récit visuel apparenté à la BD, où chaque image s’accompagne d’une phrase, ou d’une amorce de commentaire, dont la continuité produit une véritable et nouvelle histoire de l’artiste.

À égale distance du livre d’art classique, doctoral, et de l’album d’images, enfantin, le Michelangelo d’Obalk dialogue autrement avec son lecteur : il s’agit tout d’abord de dérouler un texte, dont chaque segment de phrase est illustré, sur le mode de la conversation.

Ce n’est donc ni une BD, ni un roman photo, d’abord parce qu’il n’y a pas de personnages ni de bulles (ou très rarement), mais aussi parce que seule la voix du narrateur court de case en case – et dirige la mise en pages.

Bref, c’est un essai édité sous l’apparence d’une BD.

Il découle de recherches conjuguées dans les champs de l’histoire de l’art (et de la critique d’art), du cinéma documentaire (puisqu’il a inspiré le scénario de la série Grand’Art diffusée sur arte), et du graphisme (la forme « BD »).

On y retrouve le ton d’Hector Obalk, critique, lyrique, volontiers subjectif, parfois poétique, toujours pédagogique et non dénué d’humour.

Minolta DSC
Pietà

Ce premier volume passe en revue l’œuvre de Michel-Ange depuis ses débuts (1490) jusqu’au plafond de la chapelle Sixtine (1508-1512), en passant par le Bacchus du musée Bargello, la Pietà de Saint-Pierre de Rome, le fameux David de Florence et le tondo Doni du musée des Offices. En 2017, le second volume sera consacré aux œuvres postérieures à 1512, incluant les Esclaves du Louvre, le Moïse de Rome, la chapelle Médicis de Florence, les Prisonniers laissés inachevés, la fresque du Jugement dernier de la chapelle Sixtine, la Pietà Bandini et tant de dessins exceptionnels.

 
 

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Auteur elisabethPublié le 23 octobre 2016Catégories Art, Arts plastiques, Livres

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