Joseph Mallord William Turner, Ein Festtag in Zürich, Aquarell und
Gouache über Bleistift auf Papier, mit Auskratzung, aufgezogen, 29 x 47.8
cm, Kunsthaus Zürich, Grafische Sammlung
Silences , exposition dont la commissaire est Lada Umstätter Scénographie : atelier oï, La Neuveville Collaboration scientifique / Musée d’art et d’histoire (MAH)
Marguerite Burnat Provins Autoportrait le doigt sur la bouche vers 1900, huile sur toile Musée du Valais
L’art est-il silencieux ? cette exposition lève le voile sur les différentes formes de silence exprimées par l’art, de la fin du XVe siècle à aujourd’hui. L’idée que les musées sont les nouveaux lieux de culte où règne le silence de la contemplation n’est pas nouvelle. Lieux de silence ? Pas vraiment avec tous les audios guides quelquefois parasites et leurs utilisateurs malentendants … Cette exposition réunit les grands noms de l’art européen et des artistes plus confidentiels (Barraud, Bruegel, Burnat-Provins, Corot, Courbet, Dürer, Fantin-Latour, Hammershøi, Hodler, Liotard, Morandi, Mušič, Rembrandt, Vallotton, Woog), ainsi que de l’art actuel (Collishaw, Huber, Marclay, Turell…)
Le parcours inclut quelque cent-trente peintures, sculptures, oeuvres graphiques, vidéos et installations, dont près d’un tiers proviennent des collections du MAH. Pour la majeure partie de la sélection, Silences bénéficie du généreux concours des prêteurs institutionnels et privés (Suisse, France, Italie et Allemagne). Mêlant les genres, les motifs et les époques, cette exposition est centrée sur le silence envisagé non seulement comme l’absence de bruit, de son ou de parole, mais aussi comme un état, une présence au monde, dont certaines oeuvres d’art nous offrent une forme condensée
Parcours de l’exposition
Une première partie, organisée autour de la figure humaine, met en avant les mises en scène du quotidien silencieux, des Hollandais du Siècle d’or à Corot et Fantin-Latour en passant par Liotard. En contrepoint à ces représentations idéalisées, s’ajoutent celles du non-dit, comme chez Vallotton. Une place de choix est donnée au genre silencieux par excellence, celui de la nature morte, sous ses deux versants complémentaires : la vie silencieuse (still life) et la vanité, invitation à la méditation sur la finitude de la vie (Brueghel, Collishaw, Neu, Stoskopff). S’ensuit l’espace du silence religieux, avec des oeuvres conçues pour susciter la dévotion et pour refléter la grande variété des réactions à la manifestation du sacré, de l’extase à la stupeur en passant par l’angoisse de la mort (Baugin, Rembrandt, Ribera). Une autre forme de cette inquiétude est la mélancolie, source d’intrigantes représentations symboliques (Carrière, Dürer, Mark Lewis) et de saisissants autoportraits (de Liotard à François Barraud), mais aussi d’un réinvestissement de genres traditionnels, poussés jusqu’à une forme de pure poésie du silence (Hammershøi, Morandi, Mušič).
Luigi Guglielmi
La mélancolie et la rêverie ouvrent le champ plus large de l’espace du silence, aussi bien concret sous la forme du paysage (Calame, Clot, Hodler, Huck), que mental ou abstrait avec tous les degrés intermédiaires des espaces symboliques (Gertsch, Rossi) ou conceptuels (Edmondson, Huber, Joly, Serra, Turell). Enfin, l’expérience du silence s’enrichit avec des oeuvres situées dans une zone intermédiaire et fertile entre musique et artsplastiques (Appia, Cage, Marclay).
Non-dit Cette section se concentre sur les modes silencieux de communication. Félix Vallotton fut le chantre de ces non-dits exprimant une palette infinie d’émotions : l’amour, la haine, la culpabilité, le pardon, etc. Sa célèbre série Intimités, illustrant dix moments de la vie amoureuse de la Parisienne Misia Sert, Felix Vallotton (1865-1925)
Silence sacré Dans l’art chrétien, maintes oeuvres ont pour fonction de susciter la piété et de favoriser la proximité et le dialogue intérieur avec Dieu. L’image de dévotion se fait le support d’un art de la méditation, en mettant le spectateur en présence même de l’événement religieux représenté, dont il devient ce faisant contemporain. Lubin Baugin (vers 1610-1663)
Vanité Memento mori : souviens-toi que tu vas mourir ! Mat Collishaw (1966) Chacune des oeuvres de la série Last Meals on Death Row de l’artiste anglais Mat Collishaw présente des mets correspondant au menu choisi par un condamné à mort pour son dernier repas. Elles sont mises en scène dans des compositions et des conditions d’éclairage directement inspirées de l’esthétique des natures mortes hollandaise du XVIIe siècle. Si la banalité de la vaisselle et des aliments présentés – le plus souvent des mets extrêmement simples ou de la junk food – tranche avec la richesse de ceux de ses modèles anciens, l’artiste ne les met pas moins en valeur par des éclairages somptueux, dans un contraste qui, ajouté à leur contexte tragique, en fait d’authentiques et poignantes vanités contemporaines. Le choix du menu de leur dernier repas, ultime choix de la vie des détenus, pourrait laisser attendre un choix personnel révélateur. Or, il est le plus souvent que le reflet d’habitudes de consommation d’une déroutante banalité.
Cette oeuvre de Mat Collishaw peut être considérée comme une méditation sur notre relation au monde à travers des images où les représentations de la beauté et de la cruauté se mêlent inextricablement.
Mélancolies La célèbre gravure de Dürer – dont on reconnaît le château de Chillon sur les bords du Léman en Suisse dans le paysage à l’arrière-plan – donne son nom à cette section qui réunit des instants méditatifs chargés de mystère, un sujet prisé notamment par les artistes symbolistes du tournant du XXe siècle. Plusieurs autoportraits (Barraud, Liotard, Music, Woog) viennent illustrer ces moments de réflexion et d’introspection.
Poésie du silence Dès l’Antiquité, la peinture a été désignée comme une « poésie muette ». Célèbre pour ses scènes d’intérieur dénuées de toute présence humaine et pour ses personnages parfaitement cois, le peintre danois Vilhelm Hammershøi donne à cette expression toute sa saveur. De leurs côtés, l’Italien Giorgio Morandi et le Slovène Zoran Mušič ont réduit la nature morte et le paysage à l’essentiel, en tendant vers l’abstraction, pour en faire émaner sa plus pure expression poétique.
Paysages silencieux La peinture de paysage invite à la contemplation et par là-même à une réponse silencieuse. D’abord considérée comme un genre mineur et décoratif, elle conquiert son autonomie en se nourrissant d’une étude attentive et topographique de la nature, de la fin du XVe au XVIIIe siècle. Solidaire du rapport changeant de l’homme à son environnement, cet art de délectation peut également se faire support de projection ou de méditation sur les relations de l’homme à la nature : menaçante ou domestiquée, préservée ou aujourd’hui à son tour menacée.
Un autre défi de la peinture a toujours été de traduire l’espace et de représenter des espaces silencieux. Cela participe souvent d’une recherche de l’absolu. Ce silence peut être exprimé sous la forme concrète d’un paysage où domine le calme apparent de la nature à l’état brut ou au travers d’une peinture métaphysique et chargée de symboles comme chez Edmonson et Huber. À force d’abstraction, certaines représentations d’espaces concrets tendent aussi à construire un espace mental silencieux. L’art abstrait rejoint aussi souvent une forme de silence, qu’il oppose parfois aux troubles du monde.
Partitions du silence
Quand John Cage signe sa partition de 4 minutes et 33 secondes de silence, le compositeur transforme une feuille de musique en oeuvre plastique. Dans sa série intitulée Espace rythmique de décors pour Émile Jaques-Dalcroze, Adolphe Appia imagine des espaces d’un dépouillement extrême que pourront occuper le geste, le son et le rythme. Dans cette section soulignant les interpénétrations entre musique et arts plastiques, l’art contemporain est particulièrement fertile avec notamment les oeuvres de Christian Marclay. .
D’entrée le ton est donné, la scénographie sobre est remarquable. La semi-obscurité incite à chuchoter, l’intimité avec les toiles exposées s’installe. La couleur noire des murs, pour la peinture ancienne, le vert pale pour les toiles contemporaines, sont un écrin flatteur pour l’ensemble. Les salles communiquent par un sas lumineux que l’on franchit avec gourmandise. Chaque salle est ponctuée par un texte d’introduction, la brochure explicative et les cartels sont un peu difficile à lire dans la pénombre, l’éclairage bien conçu, cependant permet de se poser sur un banc, pour lire. Certaines oeuvres sont interdites à la photo, chose qui n’est plus très courante actuellement. Je me suis fait reprendre par le gardien, prise dans ma frénésie de photos, ce n’est évident de bien voir les cartels.
Catalogue Silences, sous direction de Lada Umstätter, avec les contributions de Jan Blanc, Sylviane Dupuis, Alix Fiasson, Elisa de Halleux, Gabriel Umstätter. Coédition Musée d’art et d’histoire, Genève, et Editions Favre, Lausanne, 2019.
MUSÉE RATH, GENEVE Place Neuve accès bus 3 depuis la gare CFF
Joseph Mallord William Turner, Ein Festtag in Zürich, Aquarell und Gouache über Bleistift auf Papier, mit Auskratzung, aufgezogen, 29 x 47.8 cm, Kunsthaus Zürich, Grafische Sammlung
Au Kunstmuseum de Lucerne, jusqu’au 13.10.2019 organisée par Fanni Fetzer, directeur du Kunstmuseum Luzern, et Beat Wismer, ancien directeur d’Aargauer Kunsthaus and Museums Kunstpalast de Düsseldorf, en coopération avec David Blayney Brown, Tate
Turner Lucerne
Le peintre britannique J.M.W. Turner a parcouru la Suisse à la recherche de motifs spectaculaires. Au cours de ses voyages, il s’est rendu plusieurs fois à Lucerne afin d’étudier l’interaction locale unique entre conditions de lumière et météo, lac et montagnes. De sa chambre d’hôtel, il a fait des croquis du Massif du Rigi. Il a fait des excursions en bateau à vapeur sur le lac des Quatre-Cantons et a traversé le col du Gothard. De retour dans son atelier londonien, il transpose ses croquis en brillantes aquarelles et peintures à l’huile.
Pour Turner, ces impressions de la mer et des Alpes revêtent une importance majeure: la beauté et la menace de la nature a culminé ici pour caractériser le thème majeur du sublime, qui était au centre du romantisme. Avec l’exposition Turner. La mer et les Alpes le Kunstmuseum Lucerne célèbre le 200e anniversaire de la Kunstgesellschaft Luzern. Turner s’est rendu à Lucerne au moment même où le La Kunstgesellschaft était en cours de constitution.
Turner le Pilatus
Avec l’avènement du romantisme, les Alpes n’étaient plus seulement un obstacle sur le vers le sud, mais une destination en soi. Dans le même temps, ils sont devenus un thème de l’art. Turner a rempli plusieurs carnets de croquis avec des impressions des montagnes escarpées. Les représentations de Schöllenenschlucht et la Mer de Glace témoignent de son intérêt pour les conditions météorologiques et les éléments en général. Pour cet artiste, le beau temps impliquait des orages et des pluies ou au moins un voile de brume et un ciel nuageux.
Lors de ses visites annuelles à Lucerne entre 1841 et 1844, Turner fit des croquis du Rigi massif de sa chambre d’hôtel et a pris des excursions en bateau à vapeur sur le lac de Lucerne. De retour dans son Londres il transpose ses dessins en aquarelles et peintures à l’huile. Turner peint le Rigi dans diverses conditions d’éclairage et de nuances de couleurs si souvent que l’historien de l’art qui a administré son domaine, John Ruskin, s’exclama étonné: « Je ne peux pas dire pourquoi il aimait tellement le Rigi » …
Turner était un entrepreneur intelligent. Il a aménagé un espace d’exposition afin de présenter ses travaux à des acheteurs potentiels, et il a également fait des échantillons d’études, sorte d’esquisses. Avec ces croquis détaillés du lac des Quatre-Cantons et le Rigi, il espérait obternir des ressources pour approfondir les sujets. La centaine d’œuvres prêtées par la Grande-Bretagne et la Suisse comprend des œuvres sur papier de motifs en Suisse centrale, parmi lesquels le célèbre Blue Rigi, Sunrise (1844), le Lucerne Sketchbook, la première peinture à l’huile de Turner jamais exposée, et son œuvre la plus fascinante.
Turner
La fondation de la Kunstgesellschaft Luzern en 1819 par des artistes et des membres des classes moyennes éduquées a exprimé le besoin bourgeois de participer et de façonner la société. Au cours de ces mêmes années, le tourisme a également prospéré et la Suisse centrale a exercé une attraction magique sur les voyageurs, grâce à la beauté de ses innombrables sites, et la Suisse a commencé à faire partie du « grand tour ». Le tourisme naissant, ainsi stimulé par le développement de la Suisse centrale, a suscité l’intérêt pour les représentations des Alpes dans la peinture et la vente des œuvres de Turner.
Kunstmuseum Luzern Europaplatz 1 6002 Luzern
Opening Hours Tue-Sun 10 am – 7 pm
Turner
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Highland Titles a été fondée en 2006 par le Dr Peter Bevis, membre de la Société zoologique de Londres, et par sa fille Laura. Ils ont commencé en vendant des parcelles de leurs terres familiales afin de financer la plantation de nouveaux arbres. La mission visait simplement à restaurer la terre dévastée par des siècles d’agriculture et de sylviculture commerciale.
L’idée a beaucoup plu et la société est vite devenue en mesure d’acheter un terrain plus vaste permettant d’augmenter l’étendue du projet. Aujourd’hui, Highland Titles possède et gère deux réserves naturelles dans les magnifiques highlands écossaises et ils remercient les milliers de sympathisants d’avoir rendu cela possible.
Ouverte en 2007, la première réserve naturelle Highland Titles est constituée de plusieurs milliers de parcelles soutenues par une communauté internationale de Lairds. Cette terre peut se visiter librement, avec ou sans achat d’une parcelle. Située proche du Glencoe historique, la réserve est l’une des deux réserves de Highland Titles, une attraction touristique vedette 4 étoiles bien établie.
Toute personne qui achète une parcelle Highland Titles devient Laird, Lord ou Lady of Glencoe, même pour l’achat d’une parcelle d’1 pied carré. Devenir un Laird, Lord ou Lady est plus intéressant qu’il n’y parait car avec le titre stylisé vient le style de vie. Le titre de courtoisie ne doit pas être confondu avec un titre de noblesse, lequel est conféré par la Reine sur l’avis de ses ministres. « Laird » n’a jamais été et ne sera jamais un titre de noblesse.
La réserve naturelle de Mountain View Seconde réserve de Highland Titles, rendue possible grâce au soutien permanent des lairds. La réserve de Mountain View, ouverte par Highland Titlesen 2014, qui abrite aussi Bumblebee Haven, surplombe le majestueux Loch Loyne. Connu par les pêcheurs comme l’un des meilleurs lacs à brochets des Highlands, les lairds bénéficient du privilège d’explorer la région et de pêcher dans le loch dès lors qu’ils viennent en visite.
Les Lairds, Lords et Ladies ayant acquis le droit de propriété des parcelles dans ce domaine (les parcelles de plus d’1 pied carré se situent à MountainView) peuvent choisir de se faire appeler Laird, Lord ou Lady de Lochaber, nom de la région où se trouve Mountain View. vidéo ici
King Kong « L’Affaire Makropoulos » (2007) de Malgorzata Szczęśniak Ouvrant de manière spectaculaire l’exposition Opéra Monde, un immense King Kong se déploie dans le Forum. Cette sculpture conçue par la créatrice polonaise Malgorzata Szczęśniak pour la mise en scène de L’Affaire Makropoulos (de Leoš Janáček par Krzysztof Warlikowski) est la plus imposante jamais réalisée par les ateliers de l’Opéra national de Paris. Cette œuvre monumentale vous plonge dans l’univers hors limite de l’opéra et de son dialogue avec le cinéma. Par ailleurs architecte scénographe de l’exposition Opéra Monde, Malgorzata Szczęśniak transforme la Galerie 3 en une déambulation labyrinthique à travers les coulisses d’un décor d’opéra.
La déesse du Soleil Amaterasu sortant de la grotte Kazu Huggler (née en 1969) 2019 Installation
Jusqu’au 22 septembre 2019 au musée Rietberg de Zurich commissaire, Albert Lutz, directeur du Musée depuis 1998
« Miroirs, personne, jamais encore, n’a décrit sciemment ce que vous êtes dans votre essence » Rilke, Sonnets à Orphée, II , 3.
Musée Rietberg exposition Miroirs
Intitulée Eternity now, œuvre de la plasticienne helvète Sylvie Fleury, est un immense rétroviseur posé sur la pelouse qui permet une saisissante vision de la Villa Wesendonck et de son parc, où est installé le Museum Rietberg, qui débute l’exposition à l’extérieur.
L’exposition commence à l’intérieur, inévitablement par le mythe antique de Narcisse. L’histoire de ce jeune homme qui tombe amoureux de son reflet dans l’eau, mais qui, prenant conscience que cet amour est vain et dépérissant de jour en jour, finit par mourir de désespoir, a enflammé l’imagination des créateurs pendant des siècles: le mythe de Narcisse est un thème récurrent dans la littérature, la philosophie, l’art et la psychologie, à chaque fois qu’il est question d’un amour immodéré de sa propre personne, de la vie et de la mort et de l’estime de soi. marbre de John Gibson
« De quoi ai-je l’air aujourd’hui? Qu’est-ce que me dit mon visage? »
Jour après jour, le miroir est l’instance qui nous permet de vérifier notre aspect et de capter notre état d’âme. Il nous accompagne durant toute notre vie, et nous entretenons avec lui une relation intime, même si elle est parfois machinale et distanciée, aimée ou haïe. Mais au fait, que savons-nous de lui, de son histoire et de son utilisation, et que raconte le miroir sur nous-même?
Orphée, Tokyo Rumando
Cette exposition est la plus vaste jamais présentée sur l’histoire culturelle du miroir, qui s’étend sur plusieurs millénaires. Que ce soit dans l’Egypte ancienne, chez les Mayas du Mexique, au Japon ou en Italie, plus précisément à Venise, mais aussi dans l’art et les films actuels – d’un bout à l’autre de la planète, des miroirs ont été fabriqués dans toutes sortes de civilisations et se sont vus attribuer des significations et des pouvoirs particuliers.
A l’aide de 220 oeuvres d’art provenant de 95 musées et collections du monde entier, l’exposition met en lumière l’évolution artisanale et technologique mouvementée ainsi que la portée culturelle et sociale de cet intermédiaire qui nous renvoie notre propre reflet. Il est question du miroir en tant qu’artefact, mais aussi de connaissance de soi, d’orgueil et de sagesse, de beauté, de mystique et de magie, ainsi que du miroir de notre époque – le « #selfie ». Florence Henri Sur le net, sous tous les hashtags possibles, on peut voir des millions de selfies pris à bout de bras. Si l’on saisit « miroir et selfie » dans un moteur de recherche, on se retrouve en face de photos de femmes et d’hommes qui prennent la pose dans le lieu le plus intime de leur vie privée, la salle de bains, et divulguent ces images dans le monde entier sous le mot-dièse #bathroomselfie.
Sur la voie de la connaissance de soi Les nouveau-nés et les nourrissons s’intéressent déjà très tôt aux visages. Le visage de la mère, sa première personne de référence, est pour l’enfant son « premier miroir ». Tous deux s’imitent mutuellement, chacun reflétant les traits du visage et les émotions de l’autre. Dans un premier temps, les tout-petits interagissent avec leur reflet comme ils le feraient avec un vis-à-vis « inconnu ». Ce n’est qu’à peu près à l’âge de 18 mois que les enfants se reconnaissent eux-mêmes dans le miroir. Peu à peu, ils développent également la faculté de prise de conscience de soi en tant qu’objet et de réflexion à ce sujet. Le philosophe grec Socrate ne recommandait-il pas à ses élèves de se regarder dans un miroir pour méditer sur la beauté et la fugacité et cultiver leur propre âme…
Michelangelo Pistoletto, L’Etrusco.
CHANGEMENT D’IDENTITÉ Je est un autre Dans la célèbre formule d’Arthur Rimbaud – Je est un autre –, le poète se considère comme un voyant, qui se transcende lui-même et qui, s’affranchissant de sa propre personnalité, devient un autre, et pénètre ainsi dans les domaines inconnus de l’imagination. .Miroir-lièvre (Hasenspiegel) Cette oeuvre de Markus Raetz se réfère à une action de l’artiste allemand Joseph Beuys réalisée en 1965 et intitulée: Wie man dem toten Hasen die Bilder erklärt («Comment expliquer la peinture à un lièvre mort»). La silhouette du lièvre réalisée en fil de fer reflétée dans le miroir devient celle de quelqu’un d’autre – le profil de Joseph Beuys.
Marianne Brandt
L’exposition montre des oeuvres de vingt artistes, dont des photographes, provenant de quatre continents, sur le thème de l’« autoportrait » – des années 1920 à aujourd’hui. Cette série comprend des photographies de Claude Cahun et de Florence Henri, de Cindy Sherman et Nan Goldin, jusqu’à Amalia Ulman et Zanele Muholi, des vidéos de Bill Viola, d’Albert Lutz. Des extraits de films – des monologues d’hommes se parlant devant le miroir ou des cowboys tirant dans un miroir – constituent un programme contrasté à la fois savoureux et qui mérite réflexion.
Zanele Muholi
de Niro
Ce tour du monde à travers l’histoire du miroir auquel nous invite l’exposition commence par un miroir en bronze égyptien du XIXe s. av. J.-C., que, selon l’inscription, un père avait fait fabriquer pour sa fille « afin qu’elle puisse y regarder son visage ». Elle nous conduit en Grèce et en Italie, plus précisément à Rome, chez les Etrusques, les Celtes, puis en Asie, en Iran, en Inde, en Chine et au Japon. Des pièces singulières provenant du Museo Nacional de Antropología de Mexico laissent deviner le pouvoir numineux des miroirs chez les Mayas et les Aztèques. Quant aux miroirs grecs, romains ou étrusques, leur revers est orné de représentations artistiques de femmes se baignant ou se coiffant. L’exposition montre à ce sujet des chefs-d’oeuvre du Louvre, à Paris, et du Metropolitan Museum de New York.
Miroirs Rietberg
Magie et mysticisme Le miroir peut aussi être obscur et mystérieux. Dans de nombreux genres cinématographiques, les metteurs en scène ont recours à des miroirs pour annoncer l’avenir ou dévoiler le passé; parfois, la mort rôde derrière le miroir, il rend visible l’invisible. L’art du surréalisme, de Salvador Dali à Paul Delvaux, utilise le miroir pour suggérer des phénomènes insondables, incompréhensibles ou secrets. L’exposition présente aussi un incroyable costume de chaman, le plus vieil exemple au monde, provenant de Sibérie auquel sont suspendus des miroirs en laiton. Le parcours se termin avec l’histoire d’Alice traversant le miroir, illustrée par une oeuvre majeure de Michelangelo Pistoletto.(ci-dessus)
Paul Delvaux, Femme au Miroir 1936
Interaction Des extraits de certaines des scènes les plus célèbres de l’histoire du cinéma où le miroir joue un rôle sont présentés dans une vaste projection : l’entrée dans le monde des Enfers, tirée du film Orphée de Jean Cocteau, le final grandiose de La Dame de Shanghai d’Orson Welles, la scène du peep-show de Paris Texas de Wim Wenders ou quelques autres tirées de In the Mood for Love; de Wong Kar-Wai.
Le narcisse suisse clôture l’exposition que l’on quitte avec regret, tant elle est intelligente, riche en découvertes.
Narcisse suisse, Paul Camenisch 1944
Musée Rietberg Les arts du monde à Zurich Gablerstrasse 15 8002 Zurich Suisse
Hans et Monica Furer, collectionneurs et donateurs photo Kunstmuseum Basel
Jusqu’au 1er décembre 2019, au Kunstmuseum Basel | Neubau Sélection : Hans Furer Réalisation : équipe Gegenwartskunst
Hans Furer
Hans et Monika Furer-Brunneront fait donation de 24 oeuvres de Rémy Zaugg (1943–2005) provenant de leur fondation au Kunstmuseum Basel. La plus importante collection privée de l’artiste suisse entre ainsi au sein de la Öffentliche Kunstsammlung Basel. Cette donation comprend également une photographie de Thomas Ruff réalisée d’après 48 esquisses perceptives de Rémy Zaugg.
Conçues entre 1963 et 1968 à partir d’une analyse du tableau de Paul Cézanne La maison du pendu, celles-ci sont en dépôt au Kupferstichkabinett du Kunstmuseum Basel depuis 1992.
À l’occasion de la donation, le Kunstmuseum Basel, avec lequel les collectionneurs sont étroitement liés depuis plusieurs décennies, présente ces oeuvres dans le cadre d’une exposition répartie dans quatre salles du Neubau. Elle réunit des oeuvres de toutes les périodes de création de Rémy Zaugg, parmi lesquelles des travaux provenant des sériesEin Blatt Papier,
Für ein Bild et Schau, ich bin blind, schau, et les place aux côtés d’autres grands artistes internationaux qui caractérisent la collection Furer tels que John Baldessari, Sol LeWitt, Robert Mapplethorpe, Lawrence Weiner, Thomas Ruff et Stephan Balkenhol, On Kawara.
Thomas Ruff et Stephan Balkenhol
La mise en regard de ces oeuvres donne lieu à un dialogue stimulant. Présentée au premier étage du Neubau, l’exposition jouxte les oeuvres d’art américain d’après-guerre de la collection du Kunstmuseum Basel dont Day before one (1951) de Barnett Newman. Source d’inspiration essentielle pour Rémy Zaugg, ce tableau l’a amené à se remettre en question, à poser un regard nouveau sur l’art et à se consacrer au thème de la perception pour le restant de sa vie.
Pour cet artiste natif du Jura suisse francophone et résidant à Bâle et à Mulhouse, la peinture a toujours constitué une sorte de recherche fondamentale pour des projets « appliqués », que ce soit dans le champ de l’architecture, de l’urbanisme ou de la conception d’expositions. Zaugg compte parmi les artistes suisses majeurs du XXe siècle. Il est représenté au sein de nombreux musées nationaux et internationaux ainsi qu’au travers d’oeuvres situées dans l’espace public : auKunsthaus Aarau, dans le bâtiment « Titanic » à Berneou au Staatsarchiv à Bâle.
On Kawara
Hans Furer et sa femme ont constitué une remarquable collection d’oeuvres de Rémy Zaugg ainsi que d’autres artistes. Avocat, Furer est également connu pour son engagement en faveur de la culture. Ainsi, il fut l’un de ceux à l’initiative de l’acquisition de la sculpture de Richard Serra Intersection il y a 25 ans. (devant le théâtre de Bâle) Il a aussi apporté son soutien à de nombreux projets de politique culturelle en tant que parlementaire de Bâle-Campagne.
Robert Mapplethorpe Patti Smith, 1976 Épreuve à la gélatine argentique vintage, 38 × 38 cm Collection Hans et Monika Furer
Kunstmuseum Basel St. Alban-Graben 8, Postfach CH–4010 Basel
Horaires d’ouverture Lundi fermé Ma 10.00–18.00 Me 10.00–20.00 Je–Di 10.00–18.00
Accès ATTENTION ! A partir du 14 mars 2019, le St. Alban-Graben sera fermé à la circulation en direction de la Wettsteinplatz en raison du chantier du « Parking Kunstmuseum ». Le détour peut se faire par l’Aeschenplatz. L’arrêt de tram « Kunstmuseum » est fermé jusqu’à nouvel ordre. Descendre à Bankverein
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Une de mes aventures de déplacement, qui s’ajoute à la liste des autres :
Ce jour-là, JR me réveille trop tôt, avant l’heure prévue par mon réveil. Cela me contrarie et me met un peu mal à l’aise. Mauvais pressentiment pour la suite, qui se dissipe plus tard. Ma destination, le Kunstmuseum de Bâle pour une rencontre de presse. J’avais décidé d’y passer plus de temps, afin de rattraper les expo que j’avais manquées en juin, pour cause d’Art Basel.
C’est tout moi
Soudain appel de XXX, qui voulait me rencontrer dans l’après midi, ce n’était pas prévu. Je continue mes visites, je déjeune tranquillement à la cafétéria du musée, puis je retourne au musée. 2e appel de XXX qui me dit que son RDV de l’après midi est annulé et qu’il est disponible. Je lui fixe RDV pour 16 h.
. Je termine ma visite à 14 h, prends le tram pour rejoindre la gare SBB, puis saute dans le TER pour Mulhouse, qui par chance est en gare. Panique, je me rends compte que j’ai oublié mon sac à dos dans le tram. J’avais un 2e sac en bandoulière contenant le catalogue de l’expo du matin, qui par conséquent pèse lourd .
Mon sac à dos contient mon appareil photo tout neuf, l’autre m’ayant été volé au restaurant, il y a peu. Le veille JR m’a presque obligée à résilier l’assurance contre le vol, du nouveau bijou.
Immédiatement je décide de descendre du TER à St Louis, de rebrousser chemin et d’appeler les trams de Bâle. Pas de réponse, je retourne à Bâle avec un autre TER. A Bâle j’ai enfin une réponse téléphonique, qui me dit d’aller à la gare SBB aux objets trouvés. Je me mets en quête de ce bureau, il est au sous-sol de la gare, dans un coin retranché, personne au guichet, je sonne, 2 suisses, l’un me dit d’aller Barfussplatz, il ne peut rien faire, les objets trouvés y sont déposés. Le 2e me conseille d’aller sur le quai des trams, place de la gare, de chercher le tram n° 1, en principe le conducteur fait une pose. J’y cours, je trouve ce tram sans conducteur, il est au fond du quai, je lui explique tant bien que mal, mon affaire, il parle un peu le français. Il contacte par tél, le conducteur du tram n° 2, lui dit que je suis descendue à 14 h à la gare SBB, et là l’autre conducteur, demande mon nom. J’avais mis ma CI périmée (souvenir du vol Nice/Bâle) dans mon sac, elle m’a sauvée la mise. Réponse : « attendez, à 16 h 03, le tram 2 avec le conducteur n° 7 sera de retour il vous rendra votre sac. »
place de la gare de Bâle
J’ai guetté, sur le quai à partir de 15 h 45, ne sachant pas de quelle direction il allait venir. Les conducteurs ont une plaque jaune avec un numéro, pour les personnaliser. J’ai arpenté les quais, jusqu’à 17 h, pétrifiée d’angoisse.
Le tram 2 avec le conducteur n° 7, arrive, je suis à l’autre extrémité du quai, je cours, le téléphone sonne, il m’échappe des mains et tombe sur la face (plein de stries) sur le béton. Je récupère mon sac in extremis, je regagne Mulhouse, avec un mal d’estomac, une migraine d’enfer et un téléphone accidenté.
En fait mon Iphone n’était pas cassé, c’est juste le verre protecteur qui était fracassé.
Numéro du conducteur
Si vous me croisez, ne soyez pas étonné de me trouver l’air concentré, voire constipé, c’est que je m’applique à ne pas oublier, mon petit sac, mon sac à dos, accessoirement le sac en toile avec le Kit du musée, et une douceur achetée à la gare de Basel
Jusqu’au 27 OCTOBRE 2019 à la Fondation de l’Hermitage à Lausanne Commissariat Victor I. Stoichita, professeur ordinaire en histoire de l’art des temps modernes à l’Université de Fribourg Sylvie Wuhrmann, directrice de la Fondation de l’Hermitage Aurélie Couvreur, conservatrice de la Fondation de l’Hermitage
attribué à Wolfgang Heimbach cp
Après le succès de l’exposition Fenêtres, de la Renaissance à nos jours. Dürer, Monet, Magritte… en 2013, la Fondation de l’Hermitage à Lausanne poursuit son exploration des grands thèmes de l’iconographie occidentale, et propose au public de découvrir les multiples facettes artistiques de l’ombre. Avec une sélection inédite de près de 140 oeuvres, l’exposition Ombres, de la Renaissance à nos jours offre un parcours à travers 500 ans d’histoire de l’art, et convoque des formes artistiques très variées, allant de la peinture à l’installation, en passant par la sculpture, l’estampe, le dessin, le découpage, la photographie ou encore la vidéo.
vue de l’entrée de la Fondation de l’Hermitage, avec les ombres portées.
L’exposition se déploie en 16 thèmes. Pour certaines oeuvres connues ou encore d’autres d’auteurs moins connus, l’exposition rend attentif aux détails, que l’on regarde souvent rapidement sans les voir.
L’ombre naît de la lumière, ou plus précisément de l’absence de lumière, et elle se définit comme suit : « Diminution plus ou moins importante de l’intensité lumineuse dans une zone soustraite au rayonnement direct par l’interposition d’une masse opaque ». En d’autres termes, lorsqu’un objet opaque est mis devant un rayon lumineux, l’ombre proprement dite (ou ombre propre) est la zone de l’objet qui ne reçoit pas de lumière. Mais l’ombre a ses variations. La première d’entre elles est l’ombre portée, c’est-à-dire l’ombre projetée par un corps éclairé sur une surface. La pénombre est la zone partiellement éclairée qui entoure l’ombre propre ou l’ombre portée, lorsque l’objet est éclairé par une source lumineuse étendue.
Sol LeWitt Une sphère éclairée par le haut, les quatre côtés, et toutes leurs combinaisons
Depuis l’Antiquité, il se raconte que l’ombre est au coeur de l’invention de la peinture, du dessin et même du modelage en bas-relief. Ainsi Pline l’Ancien explique-t-il qu’une jeune femme corinthienne, Dibutade, dessina les contours de l’ombre de son bien-aimé qui se projetait sur un mur, pour en garder une image avant qu’ils ne soient séparés (Histoire naturelle, XXXV, 15 et 151). Ce récit mettant en scène une jeune femme inventrice d’un art et un jeune homme lui servant de modèle, montre le rôle central de l’ombre dans la conception artistique occidentale.
Joseph-Benoît Suvée, L’origine du dessin, 1776-1791 huile sur toile, 49 x 34 cm Musée Groeninge, Bruges
Les couleurs de l’ombre Si l’ombre est, dans l’imaginaire occidental, associée à la couleur grise, il n’en va pas de même dans la nature. Comme le note le théoricien de l’art Leon Battista Alberti dès 1435, « les rayons réfléchis s’imprègnent de la couleur qu’ils trouvent sur la surface par laquelle ils sont réfléchis ». En d’autres termes, la couleur de l’ombre offre une infinité de teintes et de nuances, qui dépendent des sources de la lumière et des surfaces que celle-ci atteint, directement ou indirectement.
Maximilien Luce
Le parcours traverse les siècles et les thèmes, associant de manière inédite des chefs-d’oeuvre de l’art occidental qui témoignent de l’intérêt continu des artistes pour ce thème, que ce soit dans l’autoportrait (Rembrandt, Eugène Delacroix), les recherches sur la perspective (Baccio Bandinelli, Pieter de Hooch), le travail sur le clair-obscur (Luca Cambiaso, Jacob Jordaens, Joseph Wright of Derby) ou la dramatisation des paysages chez les romantiques (Caspar David Friedrich, Carl Gustav Carus, Wilhelm Bendz). L’exposition fait également la part belle aux ombres impressionnistes (Claude Monet) et post-impressionnistes (Henri-Edmond Cross, Joaquín Sorolla y Bastida), qui témoignent de l’apparition de la lumière artificielle et des recherches sur la théorie des couleurs au XIXe siècle.
Claude Monet Londres, le Parlement, reflets sur la Tamise, 1905 huile sur toile, 81,5 x 92 cm Musée Marmottan Monet, Paris
Au tournant du XXe siècle, contre-jours tranchants et ombres puissantes jouent un rôle déterminant dans la quête d’un langage formel synthétique et novateur (Félix Vallotton, Hans Emmenegger). Parmi les points forts de l’exposition figure une section confrontant les ombres inquiétantes et paradoxales des artistes symbolistes (William Degouve de Nuncques, Léon Spilliaert), expressionnistes (Edvard Munch), surréalistes (Salvador Dalí, René Magritte, Max Ernst) et de la Nouvelle Objectivité (Christian Schad, Niklaus Stoecklin).
Hans Emmenegger
Les usages de l’ombre dans la création moderne et contemporaine sont, quant à eux, déclinés à travers des oeuvres emblématiques de Pablo Picasso, Andy Warhol, Christian Boltanski ou encore Joseph Kosuth, tandis que les artistes vidéo (Vito Acconci, Jean Otth, Thomas Maisonnasse) réinterprètent les grands mythes des origines qui, de Platon à Pline, relient l’ombre, l’art et la connaissance.
Boltanski, le théâtre d’ombres
En contrepoint, une importante section photographique rassemblant notamment des images saisissantes d’Edward Steichen, Man Ray, Lee Friedlander et Wolfgang Tillmans, montre que ce thème suit la photographie comme son ombre…
Thomas Ruff
Fondation de l’Hermitage Route du Signal 2 Lise Schaeren Decollogny CH – 1018 Lausanne Responsable Communication www.fondation-hermitage.ch +41 (0)21 320 50 01
Catalogue L’exposition est accompagnée d’un ouvrage richement illustré, contenant un avant-propos de Sylvie Wuhrmann et Aurélie Couvreur et des essais de Marco Costantini, Corinne Currat, Michel Hilaire, Dominique Hoeltschi, Patrizia Lombardo, Dominique Païni, Michel Pastoureau, Didier Semin, Victor Stoichita, publié en co-édition avec La Bibliothèque des Arts, Lausanne.
Horaires Mardi à dimanche de 10h à 18h Jeudi de 10h à 21h Lundi fermé
Accès Depuis la gare •Prendre le M2 direction « Croisettes », descendre à l’arrêt « Bessières » puis prendre le bus no 16, direction « Grand-Vennes ». Descendre à l’arrêt « Hermitage »
Depuis le centre ville (Place Saint-François) •Prendre le bus no 16, direction « Grand-Vennes ». Descendre à l’arrêt « Hermitage » Info trafic des Transports publics de la région lausannoise TL
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