Infinity Nets et Accumulation Sculptures, Narcissus Garden (1966/2025)
Yayoi Kusama à la Fondation Beyeler jusqu'au 25 janvier 2026Une exposition de la Fondation Beyeler, Riehen/Bâle, du Museum Ludwig, Cologne et du Stedelijk Museum, Amsterdam
Commissariat : Mouna Mekouar, Curator at Large,
Gestion de projet : Charlotte Sarrazin, Associate Curator
Cet automne, la Fondation Beyeler présente pour la première fois en Suisse une exposition personnelle consacrée à Yayoi Kusama (*1929, vit et travaille à Tokyo), l’une des artistes les plus avant-gardistes des XXe et XXIe siècles. Conçue en étroite collaboration avec l’artiste et son studio, l’exposition réunit
plus de 300 œuvres venues du Japon, de Singapour, des Pays-Bas, d’Allemagne, d’Autriche, de Suède, de France et de Suisse, soulignant la portée et la résonance mondiale de son oeuvre.
L’exposition
Couvrant plus de sept décennies de carrière, l’exposition retrace l’extraordinaire parcours de Yayoi Kusama, depuis ses premières œuvres dans le Japon d’après-guerre jusqu’à la reconnaissance internationale dont elle jouit aujourd’hui.
Autoportrait 1972
L’exposition débute avec ses premières peintures et œuvres sur
papier des années 1950, réalisées dans sa ville natale de Matsumoto et rarement exposées jusqu’ici, avant de mettre en lumière son audacieux séjour à New York à la fin des années 1950, où elle occupe une place centrale dans les avant-gardes des années 1960. De retour au Japon au début des années 1970, Kusama
continue de réinventer son langage artistique, alliant une approche profondément intime à une portée politique saisissante. Aujourd’hui, elle demeure probablement l’artiste femme vivante la plus célèbre, conservant toute sa puissance créatrice et sa pertinence, et poursuivant son œuvre avec une intensité intacte.

Leftover Snow in the dream 1982
Tout au long de sa carrière exceptionnelle, qui s’étend sur plus de 70 ans, Kusama a toujours échappé à toute catégorisation. Son œuvre embrasse une remarquable diversité de médiums – peinture, dessin, sculpture, installation, performance, collage, mode,
littérature et cinéma – faisant d’elle l’une des artistes les plus polyvalentes et influentes de notre époque. L’exposition met en lumière les périodes clés d’invention radicale et trace le portrait d’une artiste en perpétuelle métamorphose (perpétuel mouvement), qui continue de transformer notre perception et compréhension de l’art.

La notion d’infini occupe une place centrale dans l’œuvre de Kusama – non seulement comme dispositif formel, mais surtout comme expérience vécue, spirituelle et psychologique. Les motifs caractéristiques de son œuvre – polka dots(pois), nets (trames), miroirs – dépassent la simple signature stylistique de l’artiste :
The Hope of the Polka Dots Buried in Infinity Will
Eternally Cover the Universe, 2019/2024
ils traduisent une méditation profonde sur les cycles de la vie et de la mort, la dissolution du soi et le désir de transcendance. De ses peintures hypnotiques, dites Infinity Nets, réalisées dans les années 1960, jusqu’à ses Infinity Mirror Rooms, produites spécialement pour cette exposition, Kusama conçoit des
univers qui invitent le public à vivre des expériences immersives. Ces environnements brouillent les frontières entre intérieur et extérieur, corps et espace, soi et cosmos, offrant un regard renouvelé sur l’existence.

Ses œuvres ne relèvent pas de la simple contemplation : elles invitent chacun à vivre pleinement une expérience sensible. Dans ses installations miroirs et ses vastes environnements immersifs, le spectateur est entraîné dans des états suspendus, à la croisée de la perception et de l’émotion. Kusama transforme
ainsi ses luttes intimes en expériences partagées, faisant de son art un espace de rencontre où la répétition résonne à la fois comme confrontation et réconfort, vulnérabilité et force, solitude et communion.

Cette exposition événement offre un panorama exceptionnel des œuvres iconiques de Yayoi Kusama, dont plus de 130 pièces jamais présentées en Europe, ainsi que des créations inédites conçues spécialement pour l’occasion. Parmi les temps forts figurent ses premières œuvres fascinantes, telles que les
célèbres Infinity Nets et Accumulation Sculptures, Narcissus Garden (1966/2025), ainsi que des installations plus récentes comme Infinity Mirrored Room – Illusion Inside the Heart (2025). L’exposition dévoile également une toute nouvelle Infinity Mirror Room, accompagnée d’un large environnement
immersif spécialement imaginé pour cette occasion.

Les visiteurs·ses ont l’opportunité de saisir l’étendue exceptionnelle de l’œuvre de Kusama, des dessins intimistes de ses débuts jusqu’aux environnements monumentaux, déployés à travers les salles de la Fondation Beyeler. Investissant dix galeries ainsi que le jardin, ses installations envoûtantes
métamorphosent la perception de l’architecture du musée et du parc qui l’entoure. L’exposition propose une expérience pleinement immersive: les emblématiques Infinity Mirror Rooms (vidéo)
IllusionHeart-2025 (vidéo)
et les sculptures de Kusama s’affranchissent des limites traditionnelles des cimaises, instaurant un continuum artistique où l’espace muséal et le paysage environnant entrent en résonance, dans une symphonie subtile et envoûtante de couleurs, de lumières et de formes.

L’exposition plonge le visiteur dans une expérience immersive, d’une richesse envoûtante, au contact d’une artiste dont le travail continue de défier nos perceptions, de stimuler notre réflexion et d’éveiller nos sens. Elle célèbre l’imagination foisonnante de Kusama et nous invite à explorer l’infini qui résonne en chacun de nous.

Un catalogue d’exposition richement illustré est publié aux éditions Hatje Cantz Verlag, Berlin. Sous la direction de Leontine Coelewij, Stephan Diederich et Mouna Mekouar, et avec une mise en page de Teo Schifferli, cette publication a été conçue en étroite collaboration avec l’artiste et son studio. Elle rassemble
des essais issus de disciplines variées, reflétant la richesse et la diversité thématique de l’œuvre de Kusama – astrophysique, biologie, mode, informatique et sociologie – rédigés par Emanuele Coccia, Katie
Mack, Stefano Mancuso, Ralph McCarthy, SooJin Lee, Agata Soccini et Helen Westgeest. Le catalogue présente également des documents d’archives et des écrits de Kusama, offrant une lecture approfondie et singulière du monde tel que l’artiste le perçoit.

Informations complémentaires
Horaires d’ouverture de la Fondation Beyeler :
Lundi, mardi, jeudi, vendredi : 9h–18h
Mercredi : 9h–20h
Samedi et Dimanche : 10h–18h
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Olivier Ressler


Ce projet menaçait une forêt centenaire située à l’intérieur du cercle, un écosystème d’une importance cruciale pour cette région italienne frappée par la sécheresse. Le film laisse s’exprimer les habitant.es et activités qui se sont regroupé·es sous l’appellation « Gardes du Bosco d’Arneo ». pour résister à l’expansion et à l’expropriation des terres destinées à la renaturation.
En Italie, les actes de désobéissance civile peuvent entraîner de lourdes peines de prison en raison de la « loi anti-Gandhi » sur la sécurité, entrée en vigueur en 2025.


« J’ai eu tellement peur quand les mains m’ont touchée ! C’est à la fois drôle et
Avec Scream Machines, le Musée Tinguely fait écho au Crocrodrome de Zig et Puce. Lors de l’ouverture du Centre Pompidou à Paris en 1977, Jean Tinguely réalisa cette œuvre pour le grand hall d’entrée du musée, en coopération avec Bernhard Luginbühl, Daniel Spoerri et Niki de Saint Phalle. Il s’agit d’une gigantesque sculpture accessible au public intégrant un train fantôme, des rouages, un circuit à billes, des inscriptions lumineuses, un « musée






Maike Cruse
qui présente également une peinture abstraite de 1969 de
un surprenant triptyque enchâssé dans un cadre de bois sculpté. Enfin,
et
et
L’artiste allemande de renom Katharina Grosse, l’un des temps forts de la foire, 


































Aussi, comme l’Année dernière j’ai fait l’impasse sur les invitations parisiennes, à mon très grand regret, dans cette période, où j’ai la chance d’être invitée grâce à mon 


Une mention particulière pour les broderies de Tiffany Chung, afin de tracer

À propos de l’artiste – Joep van Lieshout / Atelier Van Lieshout.









Enfin, l’accent est également mis sur Pablo Picasso avec une présentation de plus de 30 de ses tableaux et sculptures.

ainsi qu’une nouvelle projection numérique de Gerhard Richter.
Dans le cadre du « Globus Public Art Project », l’artiste suisse Urs Fischer, également installé à Los Angeles, investit différents sites autour du Marktplatz de Bâle.


L’exposition débute avec les peintures réalisées par Celmins de 1964 à 1968, lorsqu’elle vivait dans un atelier sur Venice Beach à Los Angeles. À la différence de nombreux·ses artistes travaillant dans la ville dans les années 1960, Celmins n’était pas attirée par la lumière et les couleurs éclatantes de Californie.
De 1968 à 1992, Celmins se consacre presque exclusivement au dessin. Elle continue de travailler à partir de photographies, trouvées dans des livres et des magazines ou prises par elle-même. Ses sujets sont les nuages ainsi que la surface de la lune, du désert et de l’océan. Elle commence avec un ensemble de
Les images de Celmins sont basées sur des photographies ou, dans le cas de ses rares sculptures, sur des objets servant de modèles. Celmins use de ces matrices comme d’un outil, qui lui permet de ne pas avoir à se soucier de questions de composition et de cadrage. Cependant, elle ne réalise pas de copie d’un

Pour accompagner l’exposition, la Fondation Beyeler présente « Vija », un court-métrage des cinéastes de renom Bêka & Lemoine. En 30 minutes, le film dessine un portrait tout en spontanéité de l’artiste, qui partage ses réflexions sur la pratique de toute une vie, ouvrant les portes de son atelier et les tiroirs de ses archives. Le portrait entraîne les spectatrices et les spectateurs dans un voyage au fil des formes, des images et des pensées qui nourrissent la sensibilité incomparable de Vija Celmins.
EVA est retournée vers le futur aujourd’hui.


Elles sont également devenues des invitées régulières de défilés de mode pour leur assimilation au style Camp. Leur apparence artificielle ne permet de tirer aucune conclusion non plus, et leur slogan sert de référence est : 



Certaines photos proviennent d’internet