du 27.11.25 au 4.01.26 à La Filature, Scène nationale
du 28.11.25 au 11.01.26 à La Kunsthalle
L’exposition s’inscrit dans le cadre de la Regionale 26, une manifestation réunissant 20 institutions en Allemagne, en France et Suisse et visant à mettre en lumière la production artistique contemporaine de la région tri-rhénane.
Les artistes exposés
Clara Silvina Álvarez, Boglárka Balassa, Pauline Beck,
Valentine Cotte, Arthur Debert, Juliette Dignat, Eddie de Goër,
Sarai Duke Rose, Mathis Esnault, Yoshikazu Goulven Le Maître,
Claire Hannicq, Zoé Joliclercq, Elisa Lohmüller, Jules Maillot,
Elise Planhard, Naomé Nazire Tahmaz, Hélène Thiennot.
Commissariat : Licia Demuro.

Emmanuelle Walter (La Filature)- Licia Demuro -Sandrine Wymann (la Kunsthalle
Standardisés et prêts à l’emploi, nos environnements quotidiens si proches et intimes restent pourtant hermétiques. La société industrialisée fait planer
l’anonymat et l’uniformisation sur nos réalités domestiques. De quoi et par qui sont faits ces objets, les surfaces et les matières qui nous entourent, et que
l’on utilise et manipule tous les jours ?
Désormais située hors champ, la fabrique du quotidien est confiée à des spécialistes. L’économie capitaliste leur a délégué le soin de nous nourrir, de coudre nos vêtements, de bâtir nos maisons et de se préoccuper de nos proches. Résultat, nous oublions la matérialité qui nous fait vivre. Comment nous ré-ancrer à ce quotidien qui se dérobe et l’appréhender à nouveau en tant que
« milieu de vie au sein duquel l’humain coexiste avec d’autres êtres » ?

C’est à partir d’une exploration proposée par la sociologue Geneviève Pruvost dans son ouvrage Quotidien politique (La Découverte, 2024), que l’exposition souhaite donner la voix aux artistes qui tournent leur regard vers tout ce qui peuple leurs espaces ordinaires, exerçant un régime d’attention et de présence renouvelé, situé hors des réflexes de la consommation. Iels se plongent alors dans des gestes intuitifs, infiltrent les savoir-faire anciens avec la connaissance actuelle, en se confrontant aux matières disponibles dans leur lieu de vie et de travail immédiat, souvent frugal. Leurs expériences sensibles de ce quotidien aux prises avec nos besoins vitaux se transforment en moments de partage et d’exploration poétique au cœur du vivant, tout en venant alimenter
le souffle de la subsistance et par ricochets, celui de la résistance aux diktats du consumérisme.
Oeuvres exposées à la Kunsthalle

Emerging forms, 2025 – papier recyclé, teinture à base de plantes tinctoriales, laine de mouton 160 x 200 x 0,5 cm

parfois on voit plus clair allongé, 2O19 – draps anciens, foin, bouton-pressions, 10 x 360 x 270 cm

Théière d’adelphité, 2023 – performance aux Magasins Généraux à Pantin © Valentine Cotte


La Conférence des Instruments savants (capture d’écran), 2024 © Arthur Debert, vidéo, 4K, 8’36’,
couleur, son


first the tension is always shifting, 2024 – workshop dans le cadre du projet « of __ nets »
lors d’une résidence à Arbeitszimmer thealit

Seuils (argenture), 2025 – verre soufflé transparent et argenture, structure en acier.
Projet soutenu par la DRAC Grand Est en 2024. Structure acier : Thomas Bischoff

Another Brick (III), 2018-2024 – émaux (argiles, oxydes métalliques, minéraux, etc.), installation
à dimensions variables


Prière sylvestre, 2025. Assemblage par le fil. Graines diverses (châtaignes, cupules de glands,
faines), fil, branches

Ce qui pousse malgré tout, 2025. Verre soufflé à la flamme, racine de renouée du Japon, 25 × 10
× 3 cm


Jardins Sanglier (détail), 2025 – série de 12 assiettes-plateaux, argile collectée sur le site
archéologique du Gurtelbach, dimension des assiettes 3 x 27 x 27 cm
Si vous souhaitez plus de renseignements sur les oeuvres c’est ici
Informations pratiques
SA. 6 DÉC.
16H Visite commentée
entrée libre
JE. 11 DÉC.
12H15 Kunstdéjeuner
visite commentée de l’exposition suivie d’un déjeuner
participation de 10€ pour le repas · sur inscription au 03 69 77 66 47
SA. 20 DÉC.
Performances des artistes de l’exposition
sous la forme d’activation d’œuvres dans le cadre
du programme « Borders are Boring » avec Motoco
15H Mathis Esnault
De la ronce à l’ortie
narration déambulatoire au sein de l’exposition
15H45 Zoé Joliclercq et Danaé Viney
Les Jardins Sangliers
performance culinaire, narrative et participative avec
dégustation de mets gallo-romains
17H Valentine Cotte
Théière d’adelphité
performance participative et partagée
SA. 10 JANV.
16H Visite commentée
entrée libre
SUR RENDEZ-VOUS
Visites guidées
à partir de dix personnes
infos, réservations : edwige.springer@lafilature.org ou 03 89 36 28 34
La Kunsthalle Mulhouse
Centre d’art contemporain
La Fonderie
16 rue de la Fonderie
68093 Mulhouse Cedex
Entrée par le parvis de la Fonderie
A suivre les oeuvres exposées à la Filature
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les Constellations
Emma
Faust 1980


Parallèlement, il peint les premiers portraits de sa fille, Betty, et poursuit son exploration du paysage et de la nature morte.









soulève des questions autour des relations de pouvoir et de croyances qui
symbole à la fois d’origine et de dénouement. Felix de Maurizio
Il envahit la section « Dimanche » où des œuvres majeures

Georges Braque, Grand Nu, 1907-1908








Cet automne, la Fondation Beyeler présente pour la première fois en Suisse une exposition personnelle consacrée à Yayoi Kusama (*1929, vit et travaille à Tokyo), l’une des artistes les plus avant-gardistes des XXe et XXIe siècles. Conçue en étroite collaboration avec l’artiste et son studio, l’exposition réunit
Autoportrait 1972
littérature et cinéma – faisant d’elle l’une des artistes les plus polyvalentes et influentes de notre époque. L’exposition met en lumière les périodes clés d’invention radicale et trace le portrait d’une artiste en perpétuelle métamorphose (perpétuel mouvement), qui continue de transformer notre perception et compréhension de l’art.
The Hope of the Polka Dots Buried in Infinity Will 






« C’est avec les brous de noix de 1947 que j’ai pu me
En 1948, alors qu’il vient à peine de commencer à exposer, il est invité à une manifestation itinérante sur la peinture abstraite française dans les musées


Georges de La Tour, La Femme à la puce,
Georges de La Tour
Georges de La Tour
Georges de La Tour
Georges de La Tour

Olivier Ressler


Ce projet menaçait une forêt centenaire située à l’intérieur du cercle, un écosystème d’une importance cruciale pour cette région italienne frappée par la sécheresse. Le film laisse s’exprimer les habitant.es et activités qui se sont regroupé·es sous l’appellation « Gardes du Bosco d’Arneo ». pour résister à l’expansion et à l’expropriation des terres destinées à la renaturation.
En Italie, les actes de désobéissance civile peuvent entraîner de lourdes peines de prison en raison de la « loi anti-Gandhi » sur la sécurité, entrée en vigueur en 2025.











L’accès aux œuvres d’art brut relève souvent d’un sauvetage improbable. Sans les indispensables « passeurs » que furent médecins, infirmiers, amis, amateurs curieux, collectionneurs mais aussi marchands, ces productions issues de la marge auraient tout simplement disparu, sous l’effet de la destruction ou de l’oubli.
La donation Decharme révèle non seulement des chefs-d’œuvre devenus des classiques (Adolf Wölfli, Aloïse Corbaz, Martín Ramírez, Henry Darger, Augustin Lesage, Emery Blagdon pour ne citer qu’eux), mais aussi des découvertes propres à cette collection, avec des raretés (par exemple 











