Ernst Ludwig Kirchner – Les années berlinoises

Jusqu’ au 22 mai 2017 se tient pour
la première fois en Suisse une grande exposition
sur les années berlinoises d’Ernst Ludwig Kirchner
(1880–1938). À travers quelque 160 peintures, pastels,
dessins, gravures, cahiers d’esquisses et une sélection
de travaux sur tissu, sculptures et photographies,
le Kunsthaus Zürich présente les oeuvres de Kirchner
inspirées par la grande ville vibrionnante de Berlin et
par l’idyllique île de Fehmarn, sur la Baltique.

Ces deux lieux d’inspiration que tout oppose marquent entre
1912 et 1914 l’apogée de l’oeuvre expressionniste de
Kirchner. En Suisse, le cofondateur de l’association d’artistes
«Brücke» est surtout célèbre pour ses représentations
du monde «intact» des montagnes de Davos.
L’exposition dévoile une facette de l’artiste moins
connue dans ce pays, et d’autant plus passionnante.

Des prêts provenant de Berlin, Sydney, New York,
Madrid
En coopération avec le Brücke-Museum de Berlin,
le Kunsthaus Zürich a réussi à réunir en un parcours
d
ialectique des prêts de plusieurs continents. D’importants
fonds ont été mis à disposition par les institutions suivantes:
le Städel (Francfort), la Pinakothek der Moderne (Munich),
le Museo Thyssen-Bornemisza (Madrid), le Guggenheim
Museum et le Museum of Modern Art (tous deux à New York),
le Getty Research Institute (Los Angeles), la Art Gallery of
New South Wales (Sydney) ainsi que le Kirchner Museum
Davos, bien connu des amateurs.

À noter aussi, la participation de particuliers qui ont accepté
de prêter des oeuvres dont certaines n’ont jamais été
exposées en public. C’est aussi la première fois en Suisse
que la niche de la mansarde du deuxième appartement-atelier
berlinois de Kirchner est reconstruite à l’échelle originale.
L’artiste l’avait décorée de tissus qu’il avait lui-même conçus
avec des motifs inspirés de Fehmarn.
Berlin et Fehmarn, sources d’inspiration
L’exposition suit un parcours chronologique.
Elle fait alterner les deux sources d’inspiration,
Berlin et Fehmarn. On les considère souvent comme
deux pôles opposés: d’un côté la frénésie et l’agitation
de la grande ville, de l’autre le repos d’une retraite
campagnarde; ici la misère et l’aliénation du citadin,
et là, la sérénité d’une vie en harmonie avec la nature.

L’ exposition et le catalogue qui l’accompagne permettent
au visiteur d’appréhender ces deux pôles – métropole et
nature idyllique – comme deux faces indissociables
de la vie et de l’oeuvre de Kirchner. Tous deux témoignent
de l’aspiration de Kirchner à une existence hors des normes
bourgeoises et à une forme d’expression nouvelle et
contemporaine.
Outre des travaux de l’époque berlinoise de
Kirchner, l’exposition présente une sélection représentative
de ses peintures de jeunesse réalisées à Dresde ainsi que
certaines des premières oeuvres qui ont vu le jour après
son installation en Suisse. Elles forment le contexte qui
permet véritablement de saisir les changements profonds
de son art entre 1911 et 1917. L’objectif de cette présentation
axée sur une période bien précise est de faire comprendre
au public cette phase importante dans la création
de l’artiste et, par là même, les bouleversements sociaux
et politiques du début du 20ème siècle.

Le déménagement d’Ernst Ludwig Kirchner de Dresde
à Berlin à l’automne 1911 marque un tournant dans son art.
De 1912 à 1915, inspiré par cette métropole européenne
à la pointe de la modernité, le jeune artiste crée des oeuvres
qui dans leur style paroxystique et leur densité peuvent
être considérées comme de véritables métaphores du
sentiment de l’existence au début du 20ème siècle. En cette
époque de grands bouleversements, la capitale de l’Empire
allemand est une promesse de progrès et de possibilités
infinies, mais aussi de solitude et de combat pour la vie.

Centre d’une industrie à la croissance effrénée et d’une
circulation automobile naissante, elle présente avec ses
deux millions d’habitants la plus grande concentration
de «Mietskasernen» d’Europe, ces immeubles où logent
ouvriers et employés. Mais Berlin est aussi la métropole
des arts, des plaisirs et de la prostitution. Dans ce creuset
de toutes les chances et de tous les dangers, Kirchner crée
des oeuvres d’une crudité existentielle époustouflante,
qu’il jette littéralement à la face des conventions
wilhelminiennes.
Ses motifs sont aussi marqués par ses
observations quotidiennes: passantes vêtues à la mode,
transports motorisés et usines qui «dévorent» la ville, scènes
de café et de bordel. Mouvement, dynamisme et multiplicité
des points de vue marquent les oeuvres créées par Kirchner
pendant ses années berlinoises. D’ailleurs, par la suite,
il devait lui-même définir sa peinture comme
«une peinture du mouvement».
«La rue» (1913),
du Museum of Modern Art de New York, en est l’exemple
par excellence. Ce tableau est visible au Kunsthaus, de même
qu’une toile dont les deux faces sont peintes,
«Deux femmes dans la rue» (recto) / «Deux baigneuses dans les vagues» (verso), prêt de la Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen de Düsseldorf.

De 1912 à 1914, chaque été, Kirchner quitte Berlin pour Fehmarn,
île sur la Baltique qu’il a découverte lors d’une précédente visite.
Il y mène avec sa nouvelle compagne Erna Schilling et ses collègues
peintres une vie libre et proche de la nature. Loin de la grande
ville et affranchis de toute convention, ils y jouissent d’une vie
arcadienne.

C’est dans cette atmosphère idyllique que voit le jour en 1912
«Baie du Mexique, Fehmarn», un tableau carré, en mains privées,
longtemps disparu et tout récemment réapparu. Le célèbre tableau
«Trois baigneuses» (1913, Art Gallery of New South Wales,
Sydney) témoigne lui aussi de cette communion avec la nature.
Contrastes chaud-froid, couleurs douces et vives et formes
dynamiques expriment l’euphorie de ce contact harmonieux
avec la nature.
Le déclenchement de la Première Guerre mondiale surprend
Kirchner pendant son séjour estival de 1914 sur l’île de
Fehmarn, qu’il doit interrompre brusquement pour regagner
Berlin. En 1915, sa période de formation militaire comme
artilleur de campagne à Halle et l’expérience générale de la
guerre le plongent dans une profonde crise psychique et physique,
qui accompagnée d’un fort abus d’alcool et de médicaments
met en péril son identité artistique. Les oeuvres qui voient le jour
en dépit ou justement du fait de cette crise, comme le célèbre cycle
de gravures sur bois consacré à «Peter Schlemihl»
ou le dessin exécuté à la plume cylindrique et à l’encre
sur papier gesso «» (1917),
constituent un autre axe important de l’exposition.
Après plusieurs séjours en sanatorium à Königstein,
Berlin et Kreuzlingen, Kirchner s’installe en 1918 en Suisse,
où, au milieu des Alpes davosiennes, il entame son long
chemin vers la guérison, et où il finira par rester jusqu’à
son suicide en 1938. C’est suite à la destruction par les nazis
de certaines de ses oeuvres qu’il se donna la mort.
(entartete  kunst podcast)
C’est sur ce nouveau tournant dans
l’existence de Kirchner que se termine l’exposition.

KIRCHNER ET LE KUNSTHAUS
C’est en 1918 que le Kunsthaus Zürich a présenté pour
la première fois des oeuvres de Kirchner dans une
exposition collective, où furent acquises deux gravures sur bois.
Les grandes expositions projetées pour 1926 et 1936 n’ont
pas été concrétisées. Après la mort de Kirchner, des expositions
monographiques ont suivi (en 1952 et en 1954) ainsi qu’en
1980 la plus grande rétrospective à ce jour.
Un siècle après le déménagement de Kirchner en Suisse,

Sandra Gianfreda, commissaire au Kunsthaus,
a élaboré la présentation en collaboration avec
Magdalena M. Moeller, directrice du Brücke-Museum
de Berlin.

Heures d’ouverture
Ma/Ve–Di 10h–18h
Me/Je 10h–20h
fermé le lundi
Accès
Depuis la gare centrale
Tram: Ligne 3 (direction «Klusplatz»),
Arrêt «Kunsthaus»
Bus: Ligne 31 (direction «Hegibachplatz»),
Arrêt «Kunsthaus»

« Pierre Mercier. Rien n’a jamais cessé de commencer »

Au Musée d’Art moderne et contemporain (MAMCS)
jusqu’au 30 juillet 2017
« Rien n’a jamais cessé de commencer »
: énigmatique et poétique, cette phrase de Pierre
Mercier (1946-2016)

Pierre Mercier, Promenade sage, 2015
Pierre Mercier, Promenade sage, 2015
vidéo avec défilement d’un texte de Charles de Bovelles, 6’30

donne son titre à un projet
collaboratif qui réunit le Musée d’Art moderne

et contemporain de Strasbourg (MAMCS),
la Haute école des arts du Rhin (HEAR) et
le LaM –
Lille Métropole musée d’art moderne,
d’art contemporain et d’art brut
– trois lieux qui ont

accompagné le parcours de l’artiste.

Pierre Mercier, Image ressentie, 1982.
Pierre Mercier, Image ressentie, 1982.
Cibachrome, bois graphité, verre, 68×52 cm.
Musée des beaux-arts, Calais


Cette manifestation pluridisciplinaire incluant
une exposition sur deux sites
, ainsi qu’un festival,
entend
rendre compte de la pensée et de l’oeuvre
Pierre Mercier, tant dans le champ des arts visuels,

photographie, dessin, sculpture, vidéo, installation
ou encore performance, que dans son rôle de

formateur-informateur dans les différentes
écoles d’art

(Dunkerque et Strasbourg) où il a enseigné.


La question de la transmission et du flux comme
moteur et témoin du vivant et de l’humain s’avère, en

effet, centrale dans son parcours d’artiste-enseignant.
Au MAMCS, une exposition au parcours globalement
chronologique – depuis les années 1980

jusqu’aux dernières vidéos réalisées en 2015 –
vise à mettre en lumière une pensée en constellation,

nourrie de philosophie, de poésie et d’histoire de l’art.
Outre les quelque cent oeuvres (photographies,

vidéos, dessins, installations) réunies dans cette
présentation, de nombreux carnets et documents

d’archives témoignent de l’intérêt de Pierre Mercier
pour le Moyen Âge, la
peinture de vanités, l’art du
portrait et l’oeuvre d’Auguste Rodin.

Au fil de ses « Promenades » – ainsi nomme-t-il les
vidéos que le regardeur est invité à expérimenter
visuellement (montage alternant texte et image, travail sur le

fragment, le ralenti…) – Pierre Mercier propose une
lecture vivante et singulière de Gilles Deleuze,

Félix Guattari, Charles de Bovelles, Ludwig Wittgenstein,
Jacques Lacan devenus personnages à part
entière.
Les écrits de Robert Graves et de Jean-Pierre Vernant
sur les mythes et ceux d’André Leroi-
Gourhan sur
le geste et la parole nourrissent également sa démarche
qui allie réflexion sur l’image et
développement
d’une oeuvre plastique où se multiplient les tentatives
de traiter de la mobilité, la
symétrie, le double, la couleur,
la dialectique horizontal/vertical ou encore le diagramme.

Cultivant le « faire » dans toutes ces acceptions y compris
l’expérimental, le mal fait, le grossier, le

bricolage et le grotesque.

Pierre Mercier a développé une oeuvre multidirectionnelle
où l’humour et la dérision sont bien souvent invités.
De ses premières photographies en noir et blanc


sur le thème des travailleurs dans la rue à ses vidéos
réalisées en Iran, de ses séries mettant en scène des pièces

viandes à ses dessins sur papier journal, en passant par
ses sculptures vivantes ou encore aux
nombreuses
promenades vidéos, l’exposition propose une circulation
dans une oeuvre ramifiée qui
interroge l’art autant
que la vie, « jusqu’au bonheur »
(titre emprunté au roman de Patrick Varetz lu par

Pierre Mercier pour son oeuvre Promenade Obscure, 2015)
Pierre Mercier, les vanités

Commissariat : Barbara Forest, conservatrice au MAMCS
et Estelle Pietrzyk, directrice du MAMCS

Avec le conseil scientifique de : Joëlle Pijaudier-Cabot,
directrice des Musées de la Ville de
Strasbourg,
Marie-Thérèse Champesme, commissaire d’expositions
indépendante, responsable de la
Villa La Brugère,
Christophe Boulanger, attaché de conservation au
LaM et commissaire d’expositions
indépendant,
Dominique Viéville, Conservateur général du
patrimoine, ancien directeur du musée
Rodin.
Autour de l’exposition :
Vendredi 28 avril : journée d’études à l’Auditorium
des Musées (MAMCS). Programmation et modération : Christophe Boulanger, attaché de conservation en charge de l’art brut, LaM.
Samedi 20 mai : Nuit européenne des musées.
Programmation de deux performances.
Samedi 17 juin à 14h30 :
visite « Le temps d’une rencontre » avec Francisco Ruiz
de Infante, artiste plasticien, réalisateur et enseignant
à la HEAR
Vendredi 19 mai à 12h30 et mardi 23 mai à 14h30
: visite « 1 heure, 1 œuvre »
Manifestations partenaires
LaM – Lille Métropole musée d’art moderne,
d’art contemporain et d’art brut

L’exposition organisée par le LaM se tiendra du
18 novembre 2017 à fin février 2018 à
Villeneuve d’Ascq (59).

www.musee-lam.fr/

Fête du travail

Bon 1 mai à mes lecteurs,
Que ceux qui cherchent du travail
en trouvent très vite.
que ceux qui en ont se reposent

Georgia O’Keeffe

Sommaire du mois d'avril 2017

Kirchner : Erna mit Japanschirm
Zurich

Erna Schilling
01 avril 2017 :

Jean-Luc Verna au Musée Würth

Conférence
« Le corps comme outil, sujet et référence »

31/05/2017
18:30 – 20:00
Le Musée Würth et Anne-Virgnie Diez,
historienne de l’art, vous proposent un cycle de
9 cours d’histoire de l’art sur le thème
du corps, en parallèle de l’exposition :
« DE LA TÊTE AUX PIEDS.
La figure humaine dans la Collection Würth ».
Ce cycle sera rythmé par l’intervention d’artistes,
historiens, scientifiques, performeurs et critiques
d’art qui viendront étoffer le propos.
Conférence N. 4 :
« Le corps comme outil, sujet et référence »
31/05/2017
18:30 – 20:00

Par Jean-Luc Verna :
artiste plasticien, chanteur, danseur, acteur et performeur
Artiste pluridisciplinaire – dessinateur, auteur,
danseur, chorégraphe, metteur en scène,
comédien, Jean-Luc Verna place le corps
au centre de son travail, dans toutes ses dimensions
et humeurs ; tour à tour glorieux, misérable,
jouissant, souffrant, vivant.
Il utilise le dessin comme il utilise son corps
et sa peau, comme un espace à travestir autant
qu’à embellir, à transformer autant qu’à célébrer.
programme du mois ici

Musée Würth France Erstein
Z.I Ouest
Rue Georges Besse
F-67150 ERSTEIN
Tél : +33 (0)3 88 64 74 84
Fax : +33 (0)3 88 64 74 88

La lectrice, Myriam Weill

Non je ne vous parlerai pas du film, où Miou-Miou
fait la lecture à Patrick Chesnais, mais d’une
jeune femme, très populaire à Mulhouse :
Myriam Weill.


La plupart d’entre vous la connait déjà,
si vous avez dans le passé fréquenté le
petit Zinc.
 Le restaurant incontournable des vedettes
(Gad Elmaleh, Lambert Wilson, Pierre Arditi,
Laurent Korcia, et tant d’autres  … ),
où la maîtresse des lieux,
avec sa voix mélodieuse, accueillait son public
avec le sourire.

Comme elle a plus d’une corde à son arc,
elle « sévit » avec le même charme et la même
conviction à la Librairie 47 ° Nord, dont
Frédéric Versolato est le directeur
Sa notoriété n’est plus à faire, les jeunes enfants
l’adorent, et se précipitent pour l’entendre les
charmer par ses lectures.

D’abord au théâtre de Poche, avec Thierry Vidal,
puis avec Barbara Abel, dans Cours et Jardins,
elle aiguise sa voix, pendant quelques temps.
Puis il s’en suit un stage au cours Florent, dont le créateur
et directeur était un mulhousien François Florent.
C’est après avoir suivi une formation de lecture
à voix haute proposée par Daniel Mesguich,
qu’elle se lança dans une nouvelle activité :
lectrice.
Elle est aussi donneuse de voix.
Après s’être documentée auprès d’une amie
orthophoniste, Marie Brignone afin d’appréhender
au mieux la manière d’aborder les enfants, elle
commence ses lectures à la Librairie 47 ° Nord.
A la rentrée 2018, ce sera la 5° saison de son
activité.
Cette récréation s’adresse le mercredi ,
aux enfants de 16 mois exceptionnellement,
mais surtout à ceux qui ont entre 3 et 10 ans
Elle n’a pas de règle de lecture, cela est interactif,
les enfants qu’elle connaît nommément posent
des questions. C’est un évènement participatif,
mixte, où elle aborde, les contes de fée, mais aussi
la vie réelle, le vivre ensemble, le partage,
les situations familiales, telles que le divorce,
la famille recomposée, le décès, la musique,
le théâtre, la peinture, le cinéma.
Quelque fois les sujets sont évoqués par les
parents, avant l’activité, aussi est-elle un relais,
entre eux et les enfants.

avec Audrey Pulvar et Susanne Sender pour Asli Erdogan, romancière, journaliste turque, militante pour les Droits de l’Homme, emprisonnée depuis août 2016. Un beau moment plein d’émotions à la librairie 47°Nord! Merci Frédéric.

Cette action captive tant, que les parents ou grands
parents,  souvent assistent à la lecture.
Son animal fétiche toujours présent pour l’
occasion est une peluche appelée « Tchouber »
Les enfants la remercient en apportant des dessins
sortis de leur imagination, qu’elle expose pendant
la lecture.

Son salon littéraire, s’étend à d’autres lieux,
comme le Temps d’une Pause, la Passerelle,
Terre Nouvelle, où ce sont les adultes qui sont
conviés pour un partage.
L’activité du mercredi s’achève par la distribution
de marque pages sponsorisés par le Crédit Mutuel,
ainsi que, cerise sur le gâteau, par un goûter
gracieusement offert par
l’Engelman café  = Engels’coffee
pour connaître les horaires il
suffit de regarder les affichages
tant à la Librairie 47° Nord
à venir

3/5/ à 16 h ou
de s’abonner à elle par mail,  (librairie@47degresnord.com)
ou de consulter le temps d’une pause
9/5/ à 19 h, participation   9€ apéritif +
à grignoter + lecture
30/5/ à 15 h 7.50 €
café, thé + cookie

en cas de soucis reportez-vous à mon propos

Chefs-d’oeuvre de la collection Bührle

Chefs-d’oeuvre de la collection Bührle
Manet, Cézanne, Monet, Van Gogh…
Jusqu’au 29 OCTOBRE 2017

De quoi attraper le syndrome de Stendhal (définition)

En 2017, la Fondation de l’Hermitage à Lausanne
a le privilège d’accueillir les joyaux impressionnistes
et postimpressionnistes de la collection Bührle.
Composée de chefs-d’oeuvre d’artistes incontournables
des XIXe et XXe siècles, comme
Le champ de coquelicots près de Vétheuil de Monet
(vers 1879),
Le garçon au gilet rouge de Cézanne (vers 1888),
ou encore Le semeur, soleil couchant de van Gogh (1888),
cette collection particulière compte parmi les plus
prestigieuses au monde.

En dévoilant les trésors de la Fondation E. G. Bührle,
la Fondation de l’Hermitage poursuit l’exploration des
grandes collections privées suisses qu’elle mène depuis
une vingtaine d’années, avec notamment ses
expositions dédiées aux collections Weinberg (1997),
Jean Planque (2001), Arthur et Hedy Hahnloser
(2011), Jean Bonna (2015).

Avec ce nouveau chapitre, c’est à une plongée dans
l’un des ensembles les plus importants d’art du XIXe et
du début du XXe siècle que l’Hermitage convie ses
visiteurs.
Rassemblées essentiellement entre 1951 et 1956
par l’industriel Emil Georg Bührle (1890-1956),
les oeuvres de la Fondation E. G. Bührle, à Zurich, sont
d’une qualité prodigieuse.
Elles sont présentées en exclusivité à l’Hermitage, où
elles pourront être admirées une dernière fois dans
l’atmosphère intime d’une demeure du XIXe siècle,
semblable à celle du collectionneur.
Elles seront ensuite montrées au Japon, avant de
rejoindre, à l’horizon 2020, la nouvelle
extension du Kunsthaus de Zurich.

JB Camille Corot

A l’image de la collection E. G. Bührle, le coeur de
l’exposition est consacré à l’impressionnisme et au
postimpressionnisme français, réunissant des chefs-d’oeuvre
de Pissarro, Manet, Degas, Sisley, Monet,
sans oublier Renoir, et des pères de la modernité que
sont Cézanne, Gauguin et van Gogh.
En préambule à ce voyage fascinant, deux salles
viennent éclairer la manière dont ces tableaux
s’inscrivent dans l’histoire de l’art européen.
L’une est consacrée au portrait,
et montre comment les impressionnistes s’insèrent dans
la longue tradition de ce genre, de Hals à Renoir en passant
par Ingres, Corot, Courbet et Fantin-Latour.
Honoré Daumier

L’autre réunit des toiles de Delacroix et Daumier
afin d’illustrer l’influence du romantisme et du réalisme
dans l’émergence de la peinture moderne.
Ce parcours éblouissant s’achève à l’aube du XXe siècle,
avec des oeuvres incontournables des nabis
Eugène Delacroix

(Bonnard, Vuillard), des fauves (Braque, Derain, Vlaminck)
et de l’Ecole de Paris (Modigliani, Picasso, Toulouse-Lautrec).
L’exposition accorde également une attention particulière
à l’histoire de cet ensemble hors du commun qui
incarne le goût d’un collectionneur au milieu du
siècle dernier.
Maurice de Vlaminck

Une salle est ainsi consacrée aux documents
d’archives et aux résultats de la recherche approfondie
que la Fondation E. G. Bührle mène sur ses fonds
depuis plus de douze ans, permettant de comprendre
le parcours historique, parfois complexe, de ces
chefs-d’oeuvre.

Un clin d’oeil aux  « faux  » tableaux au dernier étage, avec
les explications sur les circonstances des acquisitions

La petite Irène de Renoir acquise auprès d’Irène
Sampieri-Camondo, née Cahen d’Anvers, à Paris,
n’était pas présente lors de ma visite.
En 2009, lors de ma visite à la Fondation Bührle à Zurich
je l’avais croisée sous la dénomination la Petite fille
au ruban bleu, elle m’avait tant intriguée, que je n’ai pas
résisté à aller sur sa trâce et de faire un billet sur elle,
tant son histoire est romanesque, que vous pouvez lire ici.

J’ai aussi appris à l’occasion de la visite de presse qu’à l’origine
c’est un peintre, qui depuis est passé dans le paradis
des oubliés, qui était prévu pour faire son portrait.
Peter Severin Kroyer, peintre plus connu que Renoir
à cette époque, venant de son Danemark  natal,
a subi l’influence des impressionnistes, durant
son séjour parisien.
Commissariat : Lukas Gloor, directeur et conservateur
de la Fondation Collection E. G. Bührle, Zurich

Catalogue : en coédition avec La Bibliothèque des Arts,
la Fondation de l’Hermitage publie un catalogue
richement illustré, réunissant de nombreuses contributions
d’experts. Très documenté, il relate toute l’histoire
et les pérégrinations d’Emil Bührle  et de sa fabuleuse
collection. À Lausanne il y a 50 œuvres sur les 203
que comportent la collection.
Des audio-guides sont à la disposition des adultes,
mais aussi des enfants.
Fondation de l’Hermitage direction Sylvie Wuhrmann
route du Signal 2, case postale 42 tél. +41 (0)21 320 50 01
CH – 1000 LAUSANNE 8 fax +41 (0)21 320 50 71
www.fondation-hermitage.ch
du mardi au dimanche
de 10 h à 18 h
le jeudi jusqu’ 21 h
Accès
depuis la gare de Lausanne
prendre le bus N° 1 jusqu’à la Place François
direction Blécherettes
puis prendre la passage souterrain
pour prendre le bus n° 16 direction « Grand-Vennes ».
Descendre à l’arrêt « Hermitage »

Pissarro à Eragny

Le père de l’impressionnisme, Camille Pissarro
En art, la grande affaire est d’émouvoir, que ce soit
par des touches rondes ou carrées, des virgules ou
des glacis (…) M. Pissarro ne ressemble ni à
M. Claude Monet, ni à M. Sisley. (…)
Peu de paysagistes ont, comme lui, le sentiment
juste, sain et superbe des choses agrestes.
Il rend l’odeur, à la fois reposante et
puissante de la terre.
Octave Mirbeau, Le Gil Blas, 14 mai 1887

L’année 2017 marque le grand retour de cet aîné
du groupe Impressionniste sur la scène parisienne.
Parallèlement à la rétrospective que lui consacre
le musée Marmottan Monet, qui a débuté en février,
la Réunion des musées nationaux-Grand Palais
organise ainsi au musée du Luxembourg une exposition
sur un sujet entièrement neuf, se concentrant sur
les deux dernières décennies de la carrière du peintre.

Installé dans le village d’Éragny-sur-Epte, il y développe
une forme d’utopie qui traverse aussi bien sa peinture que
son engagement politique.
Les deux grands spécialistes de l’artiste, Richard Brettell
et Joachim Pissarro, (arrière, arrière petit fils de Pissarro),
sont réunis une nouvelle fois pour assurer le commissariat
de cette ambitieuse exposition abordant la période
la moins étudiée et la plus complexe de la carrière
de Pissarro.
En 1884, après de nombreuses années marquées
par de constants déplacements, Camille Pissarro
(1830-1903) se fixe dans le village d’Éragny-sur-Epte,
dans le Vexin français, où il reste jusqu’à sa mort.
Né à Saint-Thomas, dans les Antilles danoises,
il s’est formé en grande partie en autodidacte et
conservera toute sa vie une grande indépendance
d’esprit. Arrivé en France en 1855, il devient bientôt
un pilier de l’impressionnisme naissant, participant
aux huit expositions du groupe entre 1874 et 1886.
Pour l’artiste, la propriété d’Éragny représente
l’opportunité d’une stabilité nouvelle, propice au labeur
et à la vie de famille. Le lieu propose des motifs
nouveaux que Pissarro ne se lasse pas de peindre :
fermes, pairies, vergers… Ces motifs lui permettent
de renouveler sa peinture, en s’essayant au
néo-impressionnisme, mais aussi en explorant de
nouvelles techniques telles que l’aquarelle.

La vie que mène Pissarro avec sa famille
à Éragny correspond aussi aux convictions anarchistes
que le peintre s’est forgées : pour lui, autonomie et
travail collectif vont de pair, sur le modèle des travaux
des champs qu’il représente si souvent. La nature
d’Éragny, modelée par l’effort de l’homme, procure
à l’artiste la matière de nombreux sujets.

Il s’agit de tableaux, dessins et gravures aussi
spectaculaires que peu connus, créés à Éragny pendant
une période de vingt années.
L’artiste s’y installe au printemps de 1884,
louant une belle maison de campagne dont
il deviendra propriétaire en 1892 grâce à un prêt
octroyé par Claude Monet, et où il restera toute sa vie.

L’exposition inclut non seulement les émouvants
paysages de cette pseudo-ferme, résolument rustique et
productrice (à l’opposé de la luxuriance colorée de
Giverny), que Pissarro a immortalisés au fil des saisons,
mais également des tableaux représentant une
multitude de personnages, conçus dans l’atelier et localisés
dans les terrains champêtres d’Éragny.

Une place importante est réservée aux oeuvres graphiques
de Pissarro conçues durant la même période,
aquarelles éblouissantes et gravures aussi radicales
que celles d’un Gauguin.
Pissarro invente aussi un mode de collaboration artistique
et familial inédit, notamment dans
sa collaboration avec son fils Lucien, qui culmine
avec la création de la Eragny Press.
Cette petite maison d’édition familiale initiée à
Éragny poursuivra ses activités à Londres,
rehaussant d’illustrations et de reliures
d’art les grands textes favoris de la famille.

Pissarro était passionné par l’idée du travail collectif,
avec d’autres artistes, théoriciens et écrivains
politiques, comme avec les membres de sa propre famille.
L’esthétique des oeuvres d’Éragny prend tout son sens
si elle est analysée sous l’angle politique. On sait
que Camille Pissarro était un fervent anarchiste et
qu’il fut à ce titre inquiété, à tort naturellement, après
Jusqu’au 9 juillet 2017
Musée du Luxembourg
19 rue Vaugirard, 75006 Paris
commissariat : Richard Brettell, directeur de
l’Edith O’Donnell Institute of Art History, The
University of Texas, Dallas
et Joachim Pissarro, Bershad professeur d’histoire
de l’art et directeur des espaces artistiques du Hunter
College, City University of New York
scénographie : Etienne Lefrançois et Emmanuelle Garcia

Hola Prado

C’est un échange entre amis et propriétaires d’une
des plus importantes collections de peintures du monde.
En été 2015, le Kunstmuseum Basel a prêté dix
oeuvres majeures de Pablo Picasso au
Museo Nacional del Prado de Madrid. Celles-ci
ont attiré près de 1.4 million de visiteurs.

En 2017, c’est au tour du Prado de confier au musée
bâlois 26 chefs-d’oeuvres de la fin du 15e
jusqu’à la fin du 18e siècle.

Jan Kraeck 1587, portrait de Philip Emmanuel de Savoye, Prado

Ce généreux prêt est cependant loin de rendre compte
de la richesse de la collection madrilène, et la sélection
effectuée conjointement par le Kunstmuseum et le Prado
n’a pas la prétention de présenter un aperçu de ces fonds.
Les invités d’honneur du Prado sont exposés en 24 duos
(et quelques trios) avec des peintures du Kunstmuseum :
ainsi les oeuvres de Titien, Zurbarán, Velázquez, Murillo
et Goya dialoguent avec celles de Memling, Baldung,
Holbein le Jeune, Goltzius et Rembrandt.
Francisco de Goya, jeunes filles aux cruches 1791/92

Des cycles d’oeuvres graphiques de Goya et Holbein
le Jeune issus du Cabinet des Estampes complètent
la rencontre entre les deux collections.
Dessins de Holbein

Cette exposition
se propose de montrer les liens qui unissent ces
peintures et ces collections au-delà des courants
artistiques, des époques et des espaces géographiques.
Ainsi, le plaisir artistique va de pair avec un voyage
de découverte aux multiples facettes.
Goya

Ci-après, un exemple pour un rapprochement
d’oeuvres : Peu avant la Réforme, Hans Holbein le
Jeune révolutionne l’art sacré avec son
Christ mort au tombeau, une nature morte semblable
Holbein, Christ mort au tombeau, 1521/22

à un distillat du récit biblique qui redéfinissait les
catégories et les frontières de la peinture religieuse.
Près d’un siècle plus tard, Francisco de Zurbarán
peignait, suite à la Contre-Réforme, un tableau encore
plus radical dans la pure tradition du bodegón,
la forme espagnole de la nature morte qui privilégie
la représentation sobre et détaillée de repas.
Francisco de Zurbaran, Agnus Dei, 1635/40

Il reproduit un agneau aux pattes attachées.
Il s’agit bien entendu de l’Agnus Dei de l’évangile
selon Jean, l’un des symboles les plus anciens du
Christ. Ces deux oeuvres invitent à réfléchir à la
représentation du fils de Dieu.
Chez Zurbarán, cette réflexion deviendra un sujet
à part entière, puisque le peintre apparaîtra sous
les traits de Saint Luc dialoguant silencieusement
avec le Christ en croix.

Naturellement, l’exposition présente aussi un
bodegón profane du Prado mis en regard avec
le somptueux repas de Georg Flegel du Kunstmuseum.
Georg Flegel 1615

Et Hans Holbein le Jeune peut aussi se mesurer avec
les peintres d’histoire et les portraitistes italiens :
Tiziano, Ecce Homo, 1565/70

avec Titien dont le tableau Ecce Homo dialoguera avec
La flagellation de Holbein, ou avec Giovanni

Holbein la Flagellation, 1515


Battista Moroni
dont le Portrait d’un soldat est
opposé au Bonifacius Amerbach de Holbein le Jeune.
Cette manifestation couvre aussi d’autres genres telle
la peinture d’histoire religieuse et mythologique,
l’allégorie ou le paysage.

Les 54 oeuvres s’expliquent mutuellement : l’observation
des liens et des différences fournit la base pour des
conclusions complémentaires. La mise en regard permet
la mise en évidence des points de départ qui se révèlent
parfois au premier coup d’oeil, parfois seulement
après une observation plus détaillée.
C’est ainsi que s’écrit l’histoire de l’art – ou, tout au
moins, c’est ainsi qu’elle devrait s’écrire.

Pour Bodo Brinckmann, commissaire de l’exposition
ces oeuvres se mettent mutuellement en valeur,
et fournissent une base pour une réflexion continue.
C’est une expérience artistique de premier ordre,
un voyage plein de surprises, de Bâle à Madrid,
une rencontre au sommet de 2 collections, une
chance pour les visiteurs.
Jusqu’au 20 août 2017
au Kunstmuseum de Bâle, 2 e étage.
nouveau bâtiment.
passmusée

Horaires d’ouverture
du lundi au dimanche
10 h / 18 h
Jeudi : 10 h / 20 h

 

MOOC Une brève histoire de l’art

MOOC Une brève histoire de l’art,
de la Renaissance au XXe siècle

Le nouveau MOOC proposé par Orange et la
Rmn-Grand Palais débute ce lundi 24 avril
Les inscriptions sont ouvertes sur
www.mooc-brevehistoiredart.com
Comment distinguer Leonard de Vinci
de Michel-Ange ?
Un Monet d’un Manet ? Un Picasso d’un Braque ?
Et cette sculpture, doit-on l’attribuer au Bernin ou
à Rodin ?
Pour répondre à ces questions et bien d’autres
encore, Orange et la Rmn-GP se sont à nouveau
associés pour proposer un MOOC en 5 séquences.
Le MOOC Une brève histoire de l’art donne les clés
de compréhension des oeuvres du XVIe au XXe siècle,
et de solides tutoriels pour apprendre à lire un tableau,
une sculpture ou encore un monument. Le tout, sous
une forme ludique et pratique.
Il permettra à tous de rafraîchir ses connaissances
et de redécouvrir les chefs d’oeuvres de notre patrimoine
artistique. Il peut aussi être une base solide pour
tous les élèves et étudiants
qui préparent leurs épreuves d’histoire de l’art.
5 séquences pour 5 siècles d’histoire de l’art
– La Renaissance
– Le Grand siècle (XVIIe siècle)
– Les Lumières (XVIIIe siècle)
– Le XIXe siècle
– Le XXe siècle
Concrètement, comment cela se déroule ?
Chaque cours comprend des vidéos,
des ressources complémentaires, des activités
d’apprentissage et un forum de discussion.
Pour suivre les cours et toutes les activités
proposées, il faut compter environ 2 heures
par séquence, mais chacun détermine librement
le temps qu’il souhaite consacrer au cours et
l’ordre de ceux-ci.
À la fin de chaque séquence, un quiz ludique
permet de s’auto évaluer sur les connaissances
acquises et d’obtenir des « badges de connaissance ».
Le MOOC permet à chacun d’organiser librement
son parcours formateur, selon ses centres d’intérêt
et ses disponibilités car les cours sont accessibles 24h/24.
Il n’est pas nécessaire de se rendre disponible un jour
et une heure donnés.
Les participants doivent s’inscrire sur
www.mooc-brevehistoiredart.com pour pouvoir accéder
aux contenus, interagir avec les autres participants et
apprécier leur progression.

Histoires d’art au Grand Palais
Depuis la rentrée 2016, les conférenciers de la Réunion
des musées nationaux-Grand Palais proposent
Histoires d’art, des cours d’histoire de l’art pour tous.
De la découverte d’une histoire générale de l’art à
l’approfondissement de ses connaissances par le biais
de cycles thématiques, ils peuvent s’expérimenter en
famille.
Orange conçoit et propose un 6e MOOC avec ses
partenaires culturels
C’est le 6e MOOC proposé par Orange en partenariat
avec des institutions culturelles de renom. Le MOOC
Une brève histoire de l’art a été conçu avec
La Réunion des musées nationaux-Grand Palais,
tout comme les MOOC Impressionnisme en 2014
et le MOOC Picasso en 2015. Le MOOC Louis XIV a
été proposé en 2015 avec le Château de Versailles,
le MOOC Les origines de l’Homme avec le Musée
de l’Homme en 2016 et dernièrement le
MOOC L’instant figé avec le musée du Louvre.
Plus de 62 000 personnes ont déjà bénéficié
d’un enseignement à la fois rigoureux et convivial
basé sur des contenus de qualité.
En enrichissant sa collection de MOOC Culture,
Orange confirme son engagement dans la création et la
diffusion d’outils numériques pour démocratiser
l’accès au savoir et rendre la culture accessible au plus
grand nombre.
C’est gratuit