Les artistes robots

Jusqu’au 9 juillet au Grand Palais
Cette exposition invite tous les publics à expérimenter
des oeuvres créées par des artistes à l’aide de robots
de plus en plus intelligents. Une trentaine d’oeuvres
nous donne accès au monde virtuel immersif et interactif,
à l’expérience sensible du corps augmenté, de l’espace et
du temps bouleversés.

Dans une société de plus en plus machinisée, les artistes
s’intéressent d’autant plus aux robots que l’intelligence
artificielle est en train de bouleverser l’existence des humains
et jusqu’à la condition de l’oeuvre d’art : sa production, son
exposition, sa diffusion, sa conservation, sa réception.
À ce jeu dangereux, ils ont une longue expérience :
depuis les grottes préhistoriques, les artistes ont su jouer
de leur milieu technique. Leur travail est d’autant plus
surprenant qu’ils ont à leur service des logiciels de plus en
plus puissants, qui donnent à l’oeuvre une autonomie de
plus en plus grande, une capacité de générer des formes à
l’infini et une interactivité qui modifie le jeu en permanence.
Les oeuvres contemporaines présentées ici autour de
quelques icônes de visionnaires

(Tinguely, Schöffer, Molnar, Mohr ou Xenakis)
donnent une bonne idée des interrogations des artistes qui sont
aussi les nôtres :
qu’est-ce qu’un artiste ? Qu’est-ce qu’une oeuvre ?
Que peut bien faire un robot que ne peut pas faire artiste?
S’il est doté d’une intelligence artificielle, un robot a-t-il
de l’imagination? Qui décide : l’artiste, l’ingénieur, le robot,
la regardeuse, le regardeur, tous ensemble ? Peut-on parler
d’une oeuvre collective ?
L’exposition se déroule selon trois séquences :
1. La machine à créer
Les robots s’activent et leurs mouvements sont parfois si
drôles et si « physiques » qu’on leur prêterait volontiers
une dimension animale ou humaine, voire une « psychologie ».
Jean Tinguely, Nam June Paik, Nicolas Schöffer,
Leonel Moura,

Patrick Tresset, So Kanno et Takahiro Yamaguchi,
J. Lee Thompson, Arcangelo Sassolino.
Patrick Tresset, Human Study


2. L’oeuvre programmée
Le robot devient invisible, son programme informatique et
algorithmique intègre l’oeuvre et tout savoir-faire disparaît
au profit de la magie des formes générées à l’infini et qui
changent en fonction des mouvements du corps des
regardeuses et des regardeurs.

Manfred Mohr, Vera Molnar, Iannis Xenakis,
Demian Conrad, Raquel Kogan, Ryoji Ikeda,
Pascal Dombis,

Elias Crespin, Jacopo Baboni Schilingi, Edmond Couchot
et
Michel Bret, Miguel Chevalier, Joan Fontcuberta,
Michael Hansmeyer
et Peter Kogler.

3. Le robot s’émancipe

Le Deep Learning rend le robot de plus en plus intelligent
et actif au point qu’il peut non seulement rivaliser
avec l’humain mais l’augmenter, fusionner avec lui,
le narguer, le doubler ?

Christa Sommerer et Laurent Mignonneau,
Catherine Ikam

et Louis Fléri, Stelarc, Nicolas Darrot, Fabien Giraud et
Raphaël Siboni, Koji Fukada, Oscar Sharp, Daft Punk,
Pascal Haudressy, Memo Akten, ORLAN,
Takashi Murakami.

Des oeuvres immersives, des tableaux, des sculptures, des mobiles,
du cinéma, du design, et de la musique: toutes les créations
présentées dans cette exposition sont le fruit de collaborations
entre des artistes et des programmes robotiques inventés
et mis au service de l’art. Des programmes informatiques non
seulement intelligents, mais aussi génératifs de formes et
de figures inédites qui donnent à voir et à penser.
commissariat : Laurence Bertrand Dorléac, historienne de l’art,
Sciences Po
et Jérôme Neutres, directeur de la stratégie et du développement
à la Rmn-Grand Palais
conseil artistique : Miguel Chevalier, artiste
direction technique : Nicolas Gaudelet
scénographie et mise en lumière : Sylvie Jodar, Atelier
Jodar Architecture

graphisme : Éricand Marie

L’IMPERMANENCE , Fondation Fernet Branca

LEA BARBAZANGES, CELINE CLERON,
MARIE DENIS,
STEPHANE GUIRAN,
PHILIPPE LEPEUT

Exposition jusqu’au 30.09.18
Le concept d’impermanence désigne non seulement
ce qui ne dure pas, mais aussi que tout est en perpétuel
changement. Ce qui est impermanent peut donc prendre
des formes différentes. Ce n’est pas la finalité, l’extinction,
que l’impermanence évoque, mais bien un monde en
mutation, en évolution dans le temps. Ce mouvement
nous le retrouvons dans la nature, la flore, la faune et
le minéral et le regard que nous posons sur le monde
nous permet aussi d’appartenir à ce même élan.

Pierre-Jean SUGIER


Pour Marie Denis, « [sa] pratique se nourrit de
toutes les stimulations, les impressions vives,
irrationnelles et concrètes de la vie, qui sont pour [elle]
comme l’huître fait sa perle : un accident qui produit
un enchantement ».

Stephane Guiran explique : « ma représentation
artistique de l’impermanence a cherché à exprimer
cette perception d’une fragilité féconde. C’est ainsi que
j’ai adopté la dimension organique du métal. Que j’ai
épousé la force douce du cristal. Que je me suis plongé
dans la poésie éphémère des reflets que révèle l’eau. »

L’impermanence chez Philippe Lepeut, le site
tient dans le lien qu’entretiennent les éléments, les formes
entre elles toujours en mutation de sens et de forme.
C’est dans la référence à l’histoire de l’art, entre
Albrecht Dürer et une pierre naturelle, dans la confrontation
des éléments et des concepts, de la vision des spectateurs,
que se construit l’impermanence des choses.
A la galerie WITHoutART de Strasbourg,
8, rue Adèle Riton
67000 Strasbourg
contact@withoutartgalerie.com

Plongées puis exposées à la lumière ou d’un seul geste tracé
de bas en haut, les œuvres de Philippe Lepeut sont autant
de résultats d’expériences simples et ordonnées pour raviver
la peinture, en redistribuer les cartes.

Le parcours proposé durant l’exposition emprunte au
cabinet de curiosité et à la collection de musée, le tout à
travers des formes rafraichies, aérées, comme en suspension.
ceci jusqu’au 13 juillet 2018.
l’atelier (vidéo)
l’exposition au MAMCS
Le travail de Léa Barbazanges sur le végétal et l’animal
est d’une telle immatérialité que l’artiste nous montre
ce que la nature nous cache ou que nous ne savons pas
voir dans un changement constant. Elle nous montre
la beauté de cette transformation qui participe à notre
enchantement et notre propre construction.

Céline Cléron quant à elle, nous parle de la mort
comme d’un sujet passager pour une transformation
ludique….


Pierre-Jean SUGIER
directeur du centre d’art Fernet Branca
D’autre part le collectionneur genevois
David H.Brolliet montre sa Collection
au premier étage
David
DAVID NASH « NATURE TO NATURE »
à l’entrée de l’exposition

DAVID NASH « NATURE TO NATURE »

En ouverture de son exposition d’été la Fondation
Fernet Branca, présente des oeuvres de David Nash
jusqu’au 30.09.18


Né le 14 novembre 1945 à Esher en Angleterre,
David Nash est un sculpteur et dessinateur britannique
qui vit depuis 1967 dans la ville de Blaenau Ffestiniog
au nord du Pays de Galles. David Nash fréquente le Kingston
College of Art puis la Chelsea School of Art ou il travaille
essentiellement le bois en gardant un vif intérêt pour les
paysages et la nature qui l’entoure. Son travail est présenté
à la galerie Abbot Hall Art à Kendal au Royaume-Uni,
à la galerie Lelong de Zurich, à Sala de la Diputacion en
Espagne, à la galerie Annely Juda Fine Art de Londres et dans
les jardins botaniques royaux de Kew à Londres.

Membre de la Royal Academy depuis 1999, son oeuvre est
largement représentée dans les principaux musées d’Europe,
d’Amérique, d’Australie et du Japon. Parmi ses oeuvres les
plus célèbres, on compte Ash Dome (1977) : il plante un cercle
de frênes pour former un dôme en bois, son emplacement
est gardé secret pour en protéger l’environnement délicat.
Pour Wooden Boulder(1978), Nash dépose une large boule
de bois sur le flanc d’une montagne galloise afin qu’elle puisse
être reprise par la nature petit à petit puis par l’océan
Atlantique après de nombreuses années.

Le travail de David Nash s’appuie sur des « oeuvres vivantes »,
met en avant les changements de la nature, de l’érosion, des saisons,
« qui dépasse celui dont l’homme, en moyenne, dispose ».
Il travaille les matériaux naturels et les arbres vivants.
Il sculpte ses oeuvres avec des tronçonneuses et des chalumeaux,
transformant des arbres en formes inattendues. Chez Nash,
c’est le bois (le tronc, la branche, la souche) qui guide l’artiste.
Il lui suggère une sculpture qui évolue au cours du travail
en taille directe. « They look at me » (Ils me regardent)
dit l’artiste en parlant des matériaux qu’il a à sa disposition
et c’est de cette interpellation, confrontation, conversation que
va naître l’oeuvre. Le dessin vient après. Le bois reste son
matériau de prédilection, celui de la création première.
Mais le bronze – travaillé à partir du bois devient une façon
de réaliser des oeuvres jouant des vides du bois ou de conférer
une puissance durable et monumentale à des oeuvres fragiles.

On retrouve dans les oeuvres exposées des formes issues
de notre environnement, à plat ou en volume, à peine modifiées,
agrandies, épurées, détachées de leur usage et occupant
l’espace pour elles-mêmes. Des colonnes, des pics et des
montagnes, des torses ou des troncs… simplement, sans
ornements.
Exposition en collaboration avec Galerie Lelong & Co.,
Paris et Annely Juda Fine Art, Londres.

James Turrell. The Substance of Light

Si vous n’avez pas la possibilité d’entreprendre un long
voyage, d’aller dans les Andes en Argentine, à Colomé,
à 2 200 mètres d’altitude, où un collectionneur suisse
Donald Hess, lui a  consacré un écrin de solitude,
au coeur des vignes, baignées de soleil 350 jours par an,
(le musée est logé dans la bodega Colomé, loin des
capitales de l’art et autres centres artistiques, un
lieu désert et paradisiaque,
pour s’y rendre le périple est un vrai pèlerinage.)

Vous pouvez, plus près de chez nous, vous délecter et pénétrer dans
les oeuvres de James Turrell, au musée Frieder Burda de
Baden Baden

où une exposition lui est consacrée jusqu’au
28 octobre 2018.
L’artiste James Turrel,
travaille avec un seul et unique
média d’expression, la lumière. Son art vous enveloppe,
il n’est jamais figuratif, et ne représente rien de concret,
il met juste en avant la force immatérielle de la
lumière et l’effet qu’elle peut avoir. Une sensation de paix,
de claustrophobie, toutes sortes d’émotions, mais
aussi le silence s’installe.
James Turrel
a étudié les mathématiques, dans son art
pas d’objet, rien de figuratif, rien que de la lumière.
Ses installations ont pour but de nous faire vivre des expériences
sensorielles, la lumière remplit l’espace et le transforme,
ses installations se vivent, elles provoquent des émotions
qui vont bien au-delà de la simple observation.

James Turrell, Raethro Green, 1968

Une expérience magique attend celui qui s’immerge
dans les espaces lumineux de James Turrell :
la lumière colorée et changeante y rend l’espace infini.
Né en 1943 à Los Angeles, Turrell se passionna très tôt
pour le vol et il nomme le ciel son atelier, son matériau
et sa toile. Dans les années 1960, marqué par l’Art minimal
et le Land Art, il utilise diverses techniques qui donnent
une présence physique à la lumière immatérielle.
L’exposition « The Substance of Light » du
Musée Frieder Burda a été conçue en étroite collaboration
avec lui. Depuis plus de cinq décennies, Turrell réunit dans
son travail la pensée conceptuelle à la science, la technologie
et la spiritualité en une forme d’art unique.
L’oeuvre se créée dans la perception du spectateur,
laquelle se trouve aiguisée au point qu’il puisse,
comme le dit Turrell, « voir sa propre vision ».

C’est ce que l’on réalise dès le début de l’exposition en entrant
dans l’immense espace lumineux Apani ; une oeuvre qui fit
fureur dès 2011 à la Biennale de Venise. Turrell donne
le nom de Ganzfeld à ces installations qui font pénétrer le
visiteur dans un espace à la fréquence lumineuse composée
spécifiquement, et qui semble dénué de frontières.
Un phénomène paradoxal se déclenche alors : l’attention se
déplace de l’extérieur vers l’intérieur, et engendre une
observation méditative. « D’une certaine manière »,
explique l’artiste, la lumière réunit l’univers spirituel et le
monde physique éphémère ». La proximité de Turrell avec
la peinture se manifeste dans l’une de ses installations
intitulée Wedgework dans laquelle des projections donnent
naissance à des murs et barrières de lumière colorée.
Si elles suggèrent la profondeur, elles rappellent aussi les
toiles monochromes du Colorfield Painting.

Le projet le plus ambitieux de Turrell, Roden Crater,
est présenté ici également : lors d’un vol en avion, l’artiste
découvre dans les années 1970 un volcan éteint dans
le désert de l’Arizona et il le transformera désormais
en une sorte d’observatoire astronomique. Le système de
salles souterraines, puits de mine et galeries ressemble à
un temple uniquement consacré à la lumière.

Une sélection de maquettes et de photographies ainsi
qu’un film documentaire permettent de donner une idée
de la plus grande oeuvre d’art existante sur notre planète.
La mezzanine abrite des maquettes des installations de
Turrell : cette partie de l’exposition est consacrée aux
Skyspaces des pièces aux proportions spécifiques dont
les plafonds présentent des ouvertures par lesquelles
on peut regarder le ciel comme s’il s’agissait d’un tableau
vivant. À l’étage supérieur, c’est une série de travaux
sur la lumière de dimensions plus modestes que l’on peut
voir, comme les Shallow Spaces Constructions,
qui font apparaître des cadres lumineux devant un mur ou
dans un espace de lumière, ainsi que l’une  ses
Projection Pieces. Un projecteur fait flotter dans un coin
de la pièce un cube phosphorescent. Dans le cabinet, on peut
découvrir des travaux de la Hologram Serie, montrés au
public pour la première fois.
Au sous-sol enfin, une oeuvre nouvelle créée pour le
Musée Frieder Burda attend le visiteur :
Accretion Disk fait partie des Curved Wide Glass Series,
dont les objets voient leur couleur se transformer au fil
des heures. L’aspect cosmique de l’art de James Turrell
est ici perceptible : en astrophysique, un disque d’accrétion
est un disque composé de gaz ou de poussière interstellaire
évoluant autour d’une étoile nouvellement née.
Museum Frieder Burda
• Lichtentaler Allee 8b • 76530 Baden-Baden
Telefon +49 (0)7221 39898-0
• www.museum-frieder-burda.de

Art Basel 2018

Mon bilan 2018
Cette 49 ème édition de Art Basel , explore le
thème de la migration , des humains traités comme des
marchandises mais aussi celui de la mondialisation et des
échanges économiques globalisés.
Die Kiesgruben von Basel

Pour les galeries :
Véronique Arnold à la galerie Stampa, Empreinte de corps
A la Galerie Shangh Art Xu Zhen

 
Art Basel Unlimited
L’installation de Daniel Buren et Ibrahim Mahama
 

Sam Gilliam

un tournesol en petits obus

Un notaire Paul Ramirez Jonas

un pénétrable Carloz Cruz Diez

Blue Sky Katherine Bernhardt

Lara FavarettoJenny Holzer
Yoko Ono Mend Pieces

Yu Hong
Ai Wei Wei Tiger, Tiger Tiger
Arman FleursLee Ufan
Rashid Johnson et le directeur mondial Marc Spiegler
Wolfgang Laib
Alfredo Jaar
José Yaque
Dam Graham et Cerith Wyn Evans

Utopia House | Rhin – Rhône, le retour

À présent, le retour se profile et Jan Kopp reprend la barre,
le 22 juin accompagné des lycéens, ensemble ils rejoignent
Mulhouse, leur port d’attache.
Tout au long de leur voyage,
ils seront ravis d’échanger à nouveau avec le public le temps
d’un passage d’écluse, pour un pique-nique organisé à
l’heure du déjeuner ou à l’occasion de tout événement
imaginé lors de son passage, toutes les propositions sont
les bienvenues !
Le dimanche 1er juillet, le public mulhousien est convié
à escorter Utopia House sur ces derniers kilomètres.
À 17h30, l’embarcation s’amarrera au Port de
Plaisance de Mulhouse
.

Un temps convivial sera organisé à cette occasion.
Feuille de route pressentie
J1→vendredi 22 juin : départ de Lyon (port EdouardHerriot)
à Montmerle-sur-Saône
J2→samedi 23 juin : de Montmerle-sur-Saône à Uchizy
J3→dimanche 24 juin : d’Uchizy à Alleriot (ou Verjux)
J4→lundi 25 juin : d’Alleriot (ou Verjux) à Saint-Symphorien
-sur-Saône
J5→mardi 26 juin : de Saint-Symphorien-sur-Saône à Ranchot
J6→mercredi 27 juin : de Ranchot à Besançon (Tarragnoz)
J7→jeudi 28 juin : de Besançon Tarragnoz à Hyèvre-Magny
J8→vendredi 29 juin : de Hyèvre-Magny à Voujeaucourt
J9→samedi 30 juin : de Voujeaucourt à Retzwiller
J10→dimanche 1er juillet : de Retzwiller à Mulhouse
Les différentes étapes sont à suivre via les
réseaux sociaux,

où l’on peut déjà revoir le trajet
Aller entre Mulhouse et Lyon

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Fondation Fernet Branca – Collection David H.Brolliet

Collection David H.Brolliet
« COLLECTION DAVID H. BROLLIET, GENEVE »
40 ans de coups de cœurs et un docu. de 60min
Exposition du 27.05.18 au 30.09.18
La Fondation Fernet Branca  présente la collection du genevois
David Brolliet qui depuis une quarantaine d’années se
passionne pour l’art contemporain.

Connu pour son engagement politique, producteur de films,
chanteur et acteur, l’exubérant David Brolliet a plus d’une
corde à son arc. Mais pour cette exposition, le fil rouge
c’est le collectionneur, son éclectisme, ses coups de cœur,
son engagement. Le choix des œuvres rend compte du parcours
de David Brolliet depuis sa première œuvre choisie chez le
célèbre galeriste genevois Pierre Huber lorsqu’il avait 18 ans,
une sculpture de l’artiste lyonnais Daniel Aubanel.

Viennent ensuite d’autres artistes lyonnais et des Suisses parfois
très connus comme John Armleder, Sylvie Fleury, Roman Signer
ou Pipiloti Rist. Dans le milieu des années 90 David Brolliet
prend un pied-à-terre parisien, il va y rencontrer la nouvelle
scène artistique de l’époque Saâdane Afif, Kader Attia, Wang Du,
Richard Fauguet, Marlene Mocquet, Bruno Peinado,
Barthélémy Toguo, Erwin Wurm, Chen Zhen…

Son engagement se traduit principalement par son action au
sein de l’ADIAF (Association pour la Diffusion Internationale
de l’Art Français) qui organise notamment le Prix Marcel
Duchamp pour la jeune création. Il rejoint le Conseil
d’Administration de l’ADIAF pendant plusieurs années jusqu’à
son départ de Paris en 2009.
Il participe activement aux
expositions « De leur temps » qui présentent des œuvres des
collectionneurs de l’ADIAF. Il est également très actif auprès
du MAMCO de Genève auquel il a donné et prêté des œuvres
importantes. Son appartement parisien était rempli du sol au
plafond de ses coups de cœur. Il aime alors se décrire comme un
collectionneur engagé voir « professionnel » ; on le retrouve dans
les vernissages et les foires internationales, mais aussi dans les
ateliers auprès des artistes avec qui il entretient des rapports
privilégiés. Cette proximité avec les artistes est une des
caractéristiques de ce collectionneur qui n’achète pas d’œuvre
sans avoir préalablement rencontré l’artiste.
Depuis une dizaine d’années, David Brolliet s’intéresse à la scène
artistique africaine et se rend régulièrement en Afrique pour
développer des projets.

La collection David Brolliet est éclectique, elle est le fruit de ses
rencontres et de ses coups de cœur depuis 40 ans.
Dans les petites salles de l’exposition on retrouve l’atmosphère
de la présentation des œuvres dans l’appartement du collectionneur
avec un accrochage foisonnant et des œuvres qui se regroupent
par affinités, se répondent ou parfois s’affrontent.
Dans la très grande salle, c’est une autre approche qui est proposée ;
des œuvres imposantes se déploient dans un espace muséal
permettant une circulation plus libre et une vision d’ensemble
des différentes facettes de cette collection.
Commissaires de l’exposition :
Véronique Hillereau et Yann Rudler

La Fondation est ouverte du mercredi au dimanche
de 13h à 18h
 
Pendant l’édition 2018 d’Art Basel, la fondation est ouverte
du lundi 11 juin au dimanche 17 juin
de 09h à 19h en non-stop.
 
 

Zao Wou-Ki L'espace est silence

Jusqu’au 6 janvier 2019 au musée d’Art Moderne
de la Ville de Paris.
L’espace est silence,
phrase qu’ignoraient totalement
mes voisins de TGV ce 31 mai. Assis dans le carré qui
juxtapose mon solo, ils étaient tout à leur joie d’aller
à Roland Garros. Ils se sont entretenus de manière
très sonore de Belfort à Paris. Malgré les écouteurs,
qui permettent d’amortir les bruits, cela a été une rude
épreuve pour moi, qui n’avait pas dormi durant la nuit
qui a précédé mon A/R.

Cela ne s’est pas arrangé à l’heure du déjeuner au Palais
de Tokyo, où malgré la table presque isolée qui m’avait été
aimablement attribuée, la personne de la table d’à côté
s’est entretenue avec sa voisine, pendant tout le déjeuner,
sans interruption, sur ses projets d’exposition. Point
besoin de porte-voix …. Un moment donné, elle s’est plainte
de ne pouvoir manger depuis quelques temps, car elle digérait
mal. Je me suis retenue de la conseiller : un repas calme, sans
avaler trop d’air, permet une bonne digestion.

Ceci dit.
L’entrée du MAM, est à présent, côté Seine : 12-14 avenue
de New York 75116 Paris, pendant les travaux de rénovation.
Zao Wou-Ki L’espace est silence
L’exposition du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris
est la première grande exposition consacrée à Zao Wou-Ki
(1920-2013) en France depuis quinze ans. Si son oeuvre est
aujourd’hui célèbre, les occasions d’en percevoir la complexité sont
demeurées trop rares à Paris. L’exposition souhaite en renouveler
la lecture et invite à une réflexion sur le grand format.

Le parcours débute au moment où Zao Wou-Ki adopte une expression
nouvelle, « abstraite » – terme trop restrictif à ses yeux – avec
l’oeuvre de 1956 intitulée Traversée des apparences.
Cette étape décisive précède un premier séjour aux Etats-Unis,
l’année suivante, qui le conforte dans la quête d’un espace toujours
plus vaste.
Artiste au croisement de plusieurs mondes, Zao Wou-Ki quitte la
Chine en 1948 pour venir à Paris au moment où l’« art vivant »
commence à se partager entre les États-Unis et la France.
Son oeuvre traverse les débats esthétiques qui marquent le
développement de l’art moderne et, s’il appartient à une scène
parisienne qu’il apprécie, il perçoit très tôt la vitalité de la peinture
américaine. Progressivement, il renoue aussi avec certains traits de
la peinture chinoise dont il s’était écarté de façon volontaire.

Zao-Wou-ki, Hommage à Henri Michaux

Zao Wou-Ki n’aime pas le mot « paysage » auquel il préfère celui de
« nature ». Ses rapports avec le monde extérieur sont faits de
découvertes et de voyages, de rencontres fécondes dont les premières
furent avec Henri Michaux et le compositeur Edgar Varèse.
Zao Wou-ki Hommage à Edgar Varèse

d’attraction permanents, comme une tension nécessaire
avec la peinture –
donnant sens, à mesure que son art
s’affirme, à l’expression que
l’artiste a inspirée très tôt
à Michaux : L’espace est silence.

En insistant sur la portée universelle de son art et sur sa place
aux côtés des plus grands artistes de la deuxième moitié du
XXe siècle, le Musée d’Art moderne présente une sélection
de quarante oeuvres de très grandes dimensions
dont
certaines, comme un ensemble d’encres de 2006, n’ont jamais
été exposées
. Cet ensemble a été conçu pour un projet non abouti,
pour un rideau de théâtre de l’opéra de Pékin, construit par le français
Paul Andreu

En 1972, la disparition et le souvenir de sa 2e épouse ont inspiré
une oeuvre que le peintre a offert à l’Etat. Elle fait suite à une autre oeuvre
Nous Deux, 1957, qui marquait la séparation avec sa 1ere épouse
Lang Lang. Celle-ci marque aussi l’arrêt provisoire de la peinture, causé
par la douleur, pour reprendre plus tard les encres.
Zao Wou-ki en Mémoire de May

Quelques très grandes toiles et triptyques rendent hommage à
Claude Monet, Henri Matisse, à André Malraux.

Le temple des Han, fusionne peinture chinoise et occidentale, sur un fond
monochrome à l’huile, avec un trait noir d’un noir profond.
C’est une rêverie qui s’inspire, sur l’héritage du passé,
d’un décor funéraire Han de Liaoyang.

Un catalogue de l’exposition est publié aux éditions Paris Musées
(157 pages, 35 euros).
L’exposition bénéficie du soutien de la Fondation Zao Wou-Ki

 

Maria Lassnig Dialogues

C’est jusqu’au 26 août 2018,
au Kunstmuseum Basel | Neubau
Commissaire : Anita Haldemann
Le Kunstmuseum Basel consacre une rétrospective à l’artiste
Maria Lassnig décédée il y a quatre ans.

Maria Lassnig, Künstlerin in ihrem Atelier, Wien, 9.3.2002
(Foto und Copyright© Bettina Flitner.

Des feuilles jamais exposées côtoient des oeuvres emblématiques
dans le cadre de l’exposition Dialogues qui réunit environ 80 dessins
et aquarelles.

Les sensations profondes figurent au coeur de l’oeuvre de l’artiste
autrichienne Maria Lassnig (1919-2014). Rendre visible des
émotions corporelles et explorer la perception du corps occupent
une place centrale dans ses travaux « body-awareness » sur la
conscience du corps. L’artiste explorait sur le papier les sensations
de soi avec humour et gravité, ardeur et dureté. Elle représentait
sur la toile non pas ce qu’elle voyait, mais ce qu’elle ressentait.

Tandis qu’elle se livrait à l’introspection de ses perceptions corporelles,
Lassnig demeurait ancrée dans l’extérieur : ses portraits reposent
sur l’étude minutieuse de la réalité. Toutefois, ses observations
délicates des animaux et des hommes ne se limitent pas à reproduire
ce qui est visible, elles contiennent également l’essence de
chaque sujet et sondent la singularité de l’Autre.
Maria Lassnig autoportrait en phallus

Lassnig est parvenue à exprimer sur le papier ce dialogue entre
intérieur et extérieur, sensation et réalité. Médium de l’intime,
le dessin devient un terrain d’expérimentation où lignes et champs
de couleurs sont tracés instinctivement. Il ouvre des perspectives
nouvelles et révèle des motifs inédits. Bien que l’acte de dessiner
relève de l’intime, l’artiste tend à réaliser des oeuvres sur papier
pareilles à des compositions monumentales, tel un tableau.

Lassnig abandonne rapidement l’idée du croquis et de la première
ébauche en faveur d’une expression artistique autonome sur le
papier. Enfin, l’intensité du dessin, l’énergie de la ligne et la
luminosité de l’aquarelle rendent perceptible les liens entre son
art graphique et sa peinture.

Maria Lassnig compte parmi les artistes majeures
du XXe siècle aux côtés de Louise Bourgeois, Joan Mitchell
et Eva Hesse. Très vite, Lassnig a placé son propre corps au
centre de son art, et ce bien avant que les avant-gardes
internationales ne s’emparent de thèmes tels que la conscience
du corps et le rapport homme-femme.
Maria Lassnig – les Antagonistes

Quatre ans après sa disparition, le Kunstmuseum Basel rend
hommage à l’artiste à travers une rétrospective de ses oeuvres
sur papier qui réunit environ 90 dessins et aquarelles, parmi les
plus admirables, appartenant à la Maria Lassnig Stiftung
et au musée Albertina à Vienne.
Des feuilles jusqu’ici inconnues occupent une place de choix
dans l’exposition. Aux côtés de travaux plus familiers, elle apportent
un éclairage nouveau sur le concept de « body-awareness » et
sur l’oeuvre protéiforme et novatrice de l’artiste autrichienne.
Maria Lassnig est née à Kappel am Krappfeld, en Autriche,
le 8 septembre 1919. Née hors mariage Maria Lassnig a été élevée
principalement par sa grand-mère. Elle enseigne à l’Académie des
Beaux-Arts de Vienne pendant la Seconde Guerre mondiale

Dans les années 1950, Lassnig faisait partie du groupe
Hundsgruppe ( « Dog Pack »), qui a également inclus
Arnulf Rainer, Ernst Fuchs, Anton Lehmden, Arik Brauer
et Wolfgang Hollegha. Les œuvres du groupe ont été influencées
par l’expressionnisme abstrait et la peinture d’action.
En 1951, Lassnig se rend à Paris avec Arnulf Rainer où ils
organisent l’exposition Junge unifigurative Malerei
à la Kärnten Art Association. À Paris, elle rencontre
également l’artiste surréaliste André Breton et les poètes
Paul Celan et Benjamin Péret.

De 1968 à 1980, Lassnig a vécu à New York. De 1970 à 1972,
elle étudie le cinéma d’animation à la School of Visual Arts
de New York. Pendant cette période, elle réalise six courts métrages,
dont Selfportrait (1971) (visible au Kunstmuseum de Bâle)
et Couples (1972). Son film le plus célèbre, Kantate (également
connu sous le nom de Ballade de Maria Lassnig), a été
produit en 1992 à l’âge de soixante-treize ans.
Kantate (1992) dépeint un autoportrait filmique de l’artiste
sur des chansons et de la musique.

De retour à Vienne en 1980, elle est redevenue professeur
à l’Université des Arts Appliqués de Vienne, devenant
la première femme professeur de peinture dans un pays
germanophone.  Elle avait une chaire à l’université jusqu’en 1997.
En 1997, elle a également publié un livre de ses dessins
intitulé Die Feder ist die Schwester des Pinsels
(ou le stylo est la sœur du pinceau). (sources Wikipédia)
Maria Lassnig; Ohne Titel (Selbstportrait); 1942 48.5 x 31.9 cm; Aquarell

Le catalogue d’exposition Maria Lassnig.
Zwiegespräche: Retrospektive der Zeichnungen und Aquarelle
présente des contributions d’Antonia Hoerschelmann,
Anita Haldemann, Barbara Reisinger, ainsi qu’un entretien
entre Ralph Ubl et Miriam Cahn.
L’exposition bénéficie du soutien de :
KPMG AG Roswitha Haftmann Stiftung
Werner Sutter & Co AG Maria Lassnig Stiftung
Stiftung für das Kunstmuseum Basel
L’exposition au Kunstmuseum Basel est organisée en coopération
avec le musée Albertina à Vienne.
Le Kunstmuseum St. Gallen présente en parallèle
l’exposition Be-Ziehungen (5 mai – 23 septembre 2018).

À travers des exemples jalonnant toutes les étapes de son parcours
artistique, cette exposition donne un aperçu de l’évolution de
l’oeuvre picturale de Maria Lassnig.

Bruce Nauman: Disappearing Acts

C’est jusqu’au 26 août au Schaulager de Bâle
Voir ici la vidéo du vernissage
Bruce Nauman (vidéo) est sans doute l’artiste le plus influent
de notre époque.
Le Schaulager de Bâle présente la plus large rétrospective
depuis 25 ans, en collaboration avec le Moma.
C’est l’événement artistique du printemps. C’est la beauté
cruelle de l’art de Bruce Nauman depuis 50 ans. Il analyse
le plaisir et le fardeau de la condition humaine.
L’exposition réunit des œuvres rares avec des œuvres
clés connues. Il propose également une première mondiale
pour découvrir les dernières œuvres de l’artiste :
l’impressionnante sculpture Leaping Foxes (2018)
et la vidéo 3D Contrapposto Split (2017).

Installation view: Bruce Nauman, Leaping Foxes, 2018
 ProLitteris, Zurich, photo: Tom Bisig, Basel

Pour la première fois en Europe, la projection vidéo monumentale
Contrapposto Studies, créée en 2015/2016.
Parallèlement à l’exposition du Schaulager, trois œuvres de
Nauman de la collection Emanuel Hoffmann Foundation
sont présentées au Kunstmuseum Basel.
Que veut dire être un animal social, que veut dire être piégé
dans un cycle éternel de conventions, de schémas de pensées,
de processus maniaco mécaniques.
Prétentieux, existentialiste ?
C’est sûr, mais Bruce Nauman enracine son regard critique
dans l’humour noir, en en faisant un usage immodéré, il l’adoucit.
« Allez-vous en sortez de ma tête et de cette pièce ! »

C’est ce qu’il grogne en direction du visiteur.
La petite salle n’est éclairée que par une ampoule de 10 watts.
on entend une voix qui répète toujours les mêmes mots.
Mais qui peut se permettre ça ? Qui est Bruce Nauman ?
Jetons un coup d’œil.
Bruce Nauman Accession

Dans son travail, il explore des thèmes tels que la langue,
l’espace et la corporéité et explore les structures de pouvoir
et les conventions sociales. Avec sa remise en question persistante
des valeurs esthétiques et morales et des habitudes de voir,
Nauman défie constamment notre perception et notre imagination.
Nauman

C’est BN sur son cheval, c’est un excellent cavalier, il a emporté
son chapeau de cow-boy à Bâle.
Mais devoir venir montrer son œuvre Shaolin à Bâle plutôt
que de rester dans son ranch du nouveau Mexique, bien sûr
il trouve l’expo très bien, mais goûte peu le battage médiatique.
Bruce Norman est quelqu’un de très timide il n’est pas
question d’interview télé.
Installation view: Bruce Nauman, Green Horses, 1988
 © Bruce Nauman / 2018, ProLitteris, Zurich, photo: Tom Bisig, Basel

La conservatrice qui le connaît depuis longtemps :
« à mon avis il s’agit toujours de qui nous sommes dans
quelle mesure on est enraciné
dans cette terre, parfois on
a l’impression de flotter dans les espaces immenses,

et on ne sait pas dans quelle direction on va, si on est sincère
avec sa propre expérience.

Dans les espaces immenses du Schaulager, c’est une sorte
de parcours chronologique qui
est présenté.
Vidéos, sculptures, installations, les célèbres néons,
photographies,
des bruits,
des sons, des croquis,
plus de 170 œuvres
.
La surcharge visuelle est un concept, c’est une stratégie,

l’œuvre exige beaucoup de temps et de dépense physique. »
Bruce Nauman Corridor

La question du temps c’est ce qui nous fait vivre, nous existons
dans le temps, BN nous en fait prendre conscience.
Le temps est un matériau, il s’agit bien de temps et d’espace,
le jeune Bruce Nauman a été un pionnier de l’art vidéo et
de la performance. Dans une boucle éternelle il sort de son
studio où il se promène dans l’une de ses premières
installations « Couloir » (Corridor) Il filme pendant des semaines
son studio vide la nuit, en utilisant la monotonie des images,
ce qu’on croit être le non-sens , le néant, l’absurde. Il aiguise
nos sens fatigués. Une souris qui galope devient un évènement,
puis un chat.
BN est minimaliste, son domaine c’est la répétition infinie
et son modèle avoué c’est Samuel Beckett.
Bruce Nauman

Dans l’œuvre de Bruce Norman rien n’est jamais sûr.
Ce dont il doute le plus ce sont les réponses que l’on nous
donne d’autorité. Ce que veut BN, c’est que le spectateur soit
aux aguets qu’il fasse attention, en pleine conscience, ce sont des
instructions très utile pour ce moment étrange de l’histoire actuelle.
« Fais attention enfoiré »
c’est ce qu’on voit dans le miroir.
Il y a beaucoup de politique dans l’art de BN, mais il ne le dirait
pas ainsi.
Les pensées tourbillonnantes, des têtes coupées, du bétail égorgé,
torturé ou un manège d’ordures d’art animalier et d’art commercial,
penser voilà le plus grand effort de l’art.
Si nous parvenons à rester dans l’ambiguité, sans en être effrayé,
et à comprendre qu’elle nous donne accès à plus de possibilités,
à une autre vérité, nous pouvons vraiment élargir notre
horizon.
Bruce Nauman, the Heads Fontains

Physiquement il faut étendre le champ expérience, c’est ce qui se
passe quand on se glisse dans ce couloir voit on prend la place
du jeune Nauman dans sa vidéo.
Très célèbre aussi ces cages, comment ne pas penser à Guantanamo.
Bruce Nauman nous lance un défi , en temps que citoyen nous devons
rester vigilant, sur nos gardes et résistant.
Installation view: Bruce Nauman, Contrapposto Studies,  2015/2016
 © Bruce Nauman / 2018, ProLitteris, Zurich, photo: Tom Bisig, Basel

On peut spéculer aussi sur sa dernière grande vidéo,
Contrapposto Studies, dont on a pu apercevoir
un projection à Art Basel, ici il se dissout, il se désintègre, se divise
en fragments morbides d’un corps vieilli, à moins qu’il ne célèbre
la force centrifuge anarchique des parties de son corps,
est-ce l’autoportrait d’un artiste insaisissable ?
En tout cas l’exposition est très riche et dense.
Un programme de conférences, de visites
accompagne
l’exposition
Un catalogue en allemand et en anglais.
Schaulager
Ruchfeldstrasse 19
CH-4142 Münchenstein / Basel
T +41 61 335 32 32
F +41 61 335 32 30

Ouverture

Tuesday–Sunday 10 a.m.–6 p.m.
Thursday to 8 p.m.
Closed Mondays
On public holidays (Easter, 1 May, Ascension Day,
Pentecost, 1 August)
10 a.m.–6 p.m.
During Art Basel (11 – 17 June 2018)
Monday–Sunday 10 a.m.–8 p.m.
Wednesday 12–8 p.m.
Entrance tickets
Tickets valid for three visits to Schaulager incl.
one entrance to the Kunstmuseum Basel Collection
(not transferable)
regular CHF 22, reduced CHF 15
Events, guided visits and art appreciation
are included in the ticket price
Online tickets
Print-at-home-Tickets available on starticket.ch
By Train
Take tram no. 11, bound for Aesch Dorf, from the
Basel SBB station to the “Schaulager” stop (approx. 10 min).