Parallèlement à son exposition au musée Soulages (9/5),
le Chat de Philippe Geluck
enchante les Champs-Élysées à Paris et ceci jusqu’au 09.06.21
Décidément la Covid incite à certaines dérogations, je vais parler
d’une exposition que je n’ai vue qu’en photos.

Une exposition en plein air de vingt sculptures monumentales en bronze
du « Chat » de Philippe Geluck.
Le célèbre félin a pris ses quartiers sur la plus belle avenue du monde
jusqu’au 9 juin 2021 avant d’entreprendre un grand tour de France et
d’Europe.
Au terme de son périple, l’exposition reviendra à Bruxelles où elle
sera installée au Parc Royal, au moment de l’inauguration du Musée
du Chat et du dessin d’humour en 2024.
Les sculptures

Mesurant 2,70 m de haut, chaque pièce pèse 2,5 tonnes, chacune de ces sculptures met en scène le Chat dans différentes représentations humoristico-poético-délirantes.
« À travers ces vingt pièces, j’espère apporter au
public de la joie, du rire et une certaine poésie surréaliste que nous affectionnons en Belgique»,
confie Philippe Geluck.
Entre la place de la Concorde et le Rond-Point des Champs Elysées, 20 sculptures en bronze conçues et moulées par le dessinateur belge ont été installées.
Sculpteur : François Deboucq ;
Maître-fondeur : Jo Van Geert.
Huberty & Breyne, galerie
À cette occasion, Huberty & Breyne propose aux visiteurs une immersion dans les coulisses de cette épopée artistique.
Du 26 mars au 5 juin, elle dévoilera dans sa galerie de l’avenue Matignon les dessins préparatoires ayant servi à la réalisation des sculptures ainsi que certains bronzes au format original.
L’exposition permet également de découvrir des toiles et dessins de grand format, ainsi que des oeuvres multiples en hommage aux grands noms de l’histoire de l’art.
« C’est en revoyant des images de l’exposition Botero sur les Champs-Élysées (1992) que je me suis dit que Le Chat s’y sentirait bien, lui aussi.
Les personnages de Botero sont gros, Le Chat est pas mal enveloppé non plus. Les sculptures de Fernando sont en bronze, pareil pour les miennes.
Enfin, le peintre colombien s’est mis un jour à la sculpture, j’ai suivi la même démarche », explique Philippe Geluck.

On connaît Philippe Geluck pour ses dessins du Chat, moins pour ses sculptures. « J’en fais depuis 25 ans mais cela se sait peu, a-t-il confié.
J’ai mis en volume le Chat en 1988 pour la première fois, dans de la terre glaise.
Cette terre est ensuite moulée, on en fait une cire puis un bronze. »
se rappelle-t-il.

Pour ce projet d’envergure Philippe Geluck se souvient :
« L’idée m’est venue en mars 2018 lors d’une séance de travail sur le projet du Musée du Chat et du dessin d’humour
(qui ouvrira ses portes à Bruxelles en 2024). Et si j’envoyais promener mon personnage pendant tout ce temps ?
La proposition sembla plaire à l’équipe et nous nous mîmes au travail. »
Reportées suite au confinement, l’inauguration de l’exposition
à la galerie Huberty & Breyne et l’installation sur les Champs-Elysées
se sont déroulées en concomitance,
le jeudi 25 mars et le vendredi 26 mars en présence de Philippe Geluck.

Spécialisée depuis près de 30 ans dans les originaux de Bande Dessinée,
Huberty & Breyne s’impose comme une référence internationale dans le domaine du 9e Art.
Présente à Bruxelles et à Paris, la galerie propose aux collectionneurs
une sélection rigoureuse d’oeuvres originales signées par les plus grands maîtres du trait comme Hergé, Franquin, Martin, Hubinon ou Schuiten.
Elle est le représentant exclusif de Milo Manara et s’engage également
aux côtés d’artistes contemporains comme Philippe Geluck, François Avril, Jean-Claude Götting, Loustal, Miles Hyman et Christophe Chabouté.
La galerie prend part aux grands rendez-vous du marché de l’art en participant à des foires internationales tels que la Brafa (Brussels Antiques & Fine Arts Fair),
1 – 54 London, Art Paris Art Fair ou encore Drawing Now.
Parallèlement Alain Huberty et Marc Breyne sont les experts de Bande Dessinée auprès de Christie’s.
BRUXELLES | CHÂTELAIN
33 place du Châtelain
1050 Bruxelles
+32 (0)2 893 90 30
Mardi > Samedi
11h – 18h
PARIS | MATIGNON
36 avenue Matignon
75008 Paris
+33 (0)1 40 28 04 71
Lundi > Samedi
11h – 19h
contact@hubertybreyne.com
www.hubertybreyne.com
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Avec ce format intime, il encourage la pensée critique afin de donner un langage à des vérités non dites.
Alors que la Fondation Beyeler expose de manière grandiose
Lors de sa mort accidentelle tragique en 1943, l’oeuvre de Taeuber-Arp comprend une extraordinaire variété de techniques et de matériaux : des textiles, des travaux de perles, un théâtre de marionnettes, de la danse, des costumes, des peintures murales, du mobilier, de l’architecture, du design graphique, de la peinture, des sculptures, des reliefs et des dessins. Sa conception de l’art, sans égale dans le modernisme classique, abolissant la frontière entre les genres, dénuée de hiérarchie et en étroite relation avec la vie contribue également à la fascination perceptible jusqu’à aujourd’hui pour ses oeuvres et à leur immuable pertinence.
Dans la première salle de l’exposition, bourses en perles, coussins et poudriers en bois donnent un aperçu des objets d’arts appliqués fabriqués et vendus par Taeuber-Arp. Parmi les oeuvres réalisées, nombre d’entre elles n’ont malheureusement pas été conservées. Cependant, des gouaches lumineuses et des dessins au crayon de couleur plongent l’observateur dans son univers de motifs abstraits à partir de 1915. Il est probable qu’un triptyque apparaissant aujourd’hui comme un tableau autonome ait été un paravent dans une vie antérieure. Il s’agit là d’un exemple frappant de la manière dont les frontières entre artisanat et arts libres s’estompent dans l’oeuvre de Taeuber-Arp.
Présenté dans la seconde salle, l’ensemble original de marionnettes créé par Taeuber-Arp pour l’adaptation de la pièce commedia dell arte Le Roi Cerf constitue l’un des temps forts de l’exposition. Seules trois représentations eurent lieu lors de l’effroyable épidémie de grippe en 1918, et pourtant ces marionnettes stimulent l’imagination des créateurs jusqu’à aujourd’hui (Karl Lagerfeld a ainsi photographié une collection à leurs aux côtés en 2015). Une certaine continuité s’exprime dans le langage formel également : tout comme les motifs de ses travaux artisanaux, les figures sont assemblées à partir de formes extrêmement géométrisées. Dans le cadre d’une coproduction avec Narrative Boutique et avec le soutien du Théâtre de marionnettes de Bâle et du Museum für Gestaltung de Zurich, des séquences de film produites spécialement pour l’exposition redonnent vie à ces marionnettes.
La troisième salle est consacrée à l’activité d’enseignante de Taeuber-Arp à l’École des Arts appliqués de Zurich et à ses merveilleuses oeuvres textiles élaborées selon différentes techniques. Qu’ils soient noués, tissés ou brodés, les tapis, nappes et coussins présentent des motifs de formes géométrisées colorées ainsi que des animaux et des figures abstraites. Les petits fragments de papier peints conservés à leurs côtés donnent un aperçu fascinant du processus de création artistique de Taeuber-Arp : en les déplaçant et en les assemblant par module, elle utilisait un procédé expérimental pour produire de nouvelles combinaisons.
D
ans la seconde moitié des années vingt, Sophie Taeuber-Arp et son mari acquièrent la nationalité française. Elle séjourne à Strasbourg où elle reçoit un nombre important de commandes pour l’aménagement d’intérieurs. Dans la quatrième salle de l’exposition, des gouaches présentant des lignes légèrement ondoyantes et des dégradés chromatiques témoignent du changement de vocabulaire de l’artiste dans ce contexte, mais aussi de sa grande sensibilité pour les couleurs et les formes. Le motif de la figure aux bras angulaires se fait récurrent. On le retrouve dans l’aménagement de l’hôtel Hannong, les peintures murales de la maison du couple Heimendinger et les vitraux de l’appartement de l’architecte André Horn. Des photographies de petit format prises par Taeuber-Arp lors de voyages permettent d’entrevoir à quel point ses sources d’inspiration étaient étroitement liées à la vie quotidienne : elle fixe autant les éléments d’architecture arqués dans les villes italiennes que la mer de corbeilles de plage sur l’île de Rügen.
Elle y fréquente les groupes d’artistes de l’avant-garde non figurative, Cercle et Carré et Abstraction-Création, auxquels appartiennent également Wassily Kandinsky, Piet Mondrian et Kurt Schwitters, et participe à des expositions internationales en tant qu’artiste plasticienne. On attribue son style au constructivisme. Un mouvement visuel dans un jeu de pondération et d’équilibre caractérise constamment ses oeuvres, quoique désormais tout à fait abstraites géométriques
Elle permet de saisir la manière dont motifs et idées – à l’instar de constellations de cercles, de chevauchements diagonaux et de formes circulaires rencontrant des droites – se développent dans ses groupements d’oeuvres tout en créant des tensions dans leurs multiples rapports. Dans un environnement désormais de plus en plus hostile à l’art moderne, Sophie Taeuber-Arp oeuvre en outre comme designer graphique depuis 1937. Elle conçoit par exemple la mise en page de la revue Plastique/Plastic qu’elle édite et à travers laquelle elle souhaitait encourager les échanges transatlantiques de l’avant-garde.
L’exposition collective Constructivistes à la Kunsthalle Basel en 1937 dont il est question dans la salle huit fut la plus importante consacrée au travail de Sophie Taeuber-Arp de son vivant. Parmi les objets exposés à l’époque figuraient des reliefs en bois peint à nul autre pareils reprenant le matériau des marionnettes dans une composition néanmoins totalement abstraite : des tableaux tridimensionnels, des oeuvres au croisement de la peinture et de la sculpture.
Les dessins présentés dans la neuvième et dernière salle de l’exposition témoignent du changement radical du cadre de vie accompagnant la fuite du couple Taeuber-Arp de Paris vers le Sud de la France. La distinction entre esquisse et oeuvre autonome ne revêt ici aucune importance : les lignes colorées et monochromes formant des méandres suggèrent assurément une échappée et une agitation, cependant ils égalent en précision et en clarté les oeuvres de l’époque parisienne. Un collage vidéo de photographies anciennes de l’artiste et de son entourage, réalisé en collaboration avec maze pictures, donne un dernier aperçu commenté au moyen d’extraits de lettres de la vie de Sophie Taeuber-Arp, de ses multiples relations au sein des cercles artistiques de son époque et de l’abstraction vivante de son oeuvre.


Pionnier dans son art, Tinguely parvient toujours à redéfinir la posture de ses machines cinétiques. Il crée des spectacles sonores bruyants à l’aide d’objets du quotidien qu’il place lui-même sous les feux des projecteurs en participant à différentes mises en scène théâtrales avec une distribution internationale – tantôt comme scénographe, tantôt comme acteur – et aborde à travers ses œuvres des questions épineuses de l’époque, notamment avec la machine briseuse de bouteilles 


La présentation fournit en outre des informations passionnantes sur la matérialité et le fonctionnement des œuvres de Tinguely. Elle offre un aperçu de sa méthode de construction et des détails techniques dissimulés au profane mais d’autant plus surprenants pour leur conservation : quelles mesures prendre pour conserver les œuvres de Tinguely aussi longtemps que possible? L’exposition présente des découvertes récentes sur les sculptures-radios des années 1960 ou les techniques de restauration de travaux particulièrement fragiles comme
Le nom de
Ses méditations poétiques autour des langues, de la traduction et de leur pouvoir critique et imaginant ont accompagné nos réflexions, et ne nous ont plus quittées depuis. Qalqalah est ainsi devenue une plateforme de recherche artistique en ligne, entre trois langues et deux alphabets
Les œuvres se font l’écho de langues multiples, hybrides, acquises au hasard de migrations familiales, d’exils personnels ou de rencontres déracinées. Langues maternelles, secondaires, adoptives, migrantes, perdues, imposées, vulgaires, mineures, inventées, piratées, contaminées… Comment (se) parle-t-on en plus d’une langue, en plus d’un alphabet ? Comment écoute-t-on, depuis l’endroit et la langue dans lesquels on se trouve ? L’exposition propose ainsi, en filigrane, d’interroger le regard que nous posons sur les œuvres en fonction des imaginaires politiques et sociaux qui nous façonnent.
Au-delà d’une approche linguistique, il s’agit bien d’ouvrir un espace où déployer des récits pluriels et des témoignages hétérogènes, en s’appuyant, en plus d’une langue, sur l’un des sens possibles du mot arabe – « un mouvement du langage, une vibration phonétique, un rebond ou un écho ».4





















Comme tout le monde, j’ai couru à Baden Baden au
Des œuvres issues de Dismaland, -projet artistique temporaire prenant la forme d’un parc d’attractions. Créé par l’artiste, il est situé dans la station balnéaire de 
Sa première peinture murale est découverte en 1999 à Bristol. Il commence à utiliser les pochoirs, après s’être tenu à l’écart de la police pour être plus efficace. Le message transmis par ses œuvres est profondément pacifiste, anti-capitaliste, et profondément contestataire.


Parfois, une exposition examine les images de Banksy dans un cadre sémantique qui identifie leurs origines, leurs références.
affiches de collection, des notes de Banksy of England, des tee-shirts très rares et des couvertures en vinyle.
Cette nouvelle œuvre a été revendiquée par l’insaisissable artiste dans une vidéo publiée sur son 






L’exposition représente le cosmos à la fois intime et explosif d’une famille d’artistes. C’est entrer dans une matrice vaste comme un ciel, dans un univers propre dans lequel chacun dessine ses étoiles, trace ses lignes propres vers l’infini. Cette famille reconstruit l’enveloppe première dans laquelle se créé l’univers entier, la vie. Celle de l’être humain.
L’exposition est accompagnée d’un livre, dont le commissaire d’exposition est l’auteur. C’est un voyage, un road movie interstellaire, dans un ciel dont chacune des étoiles est un des membres de la Leu Art Family. Ils ont offert à l’auteur leurs univers artistiques, et leur amitié : à la fois une matrice et un cosmos. Ce livre est le carnet de bord d’une rencontre, de ces rencontres, et des troubles qu’elles ont provoquées dans le propre univers de l’auteur. (320pp, français, allemand, anglais, 
