A tous mes lecteurs
Photo Robert Cahen « Dernier Adieu » extraite de la vidéo 1988
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Bienvenue, au gré de mon humeur, de mes découvertes
A tous mes lecteurs
Photo Robert Cahen « Dernier Adieu » extraite de la vidéo 1988
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Art Basel 2013
01 décembre 2013 : Fondation Beyeler
07 décembre 2013 : Régionale 14
08 décembre 2013 : Fait et à Faire – Voir et Revoir
09 décembre 2013 : COMMITMENT #3 : LE FOCUS AFRIQUE DU SUD
10 décembre 2013 : Laurent Pernod
11 décembre 2013 : Vladimir Skoda, Miroir du Temps
24 décembre 2013 : Joyeux Noël
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Le voyage à St Petersbourg
Non pas un choc thermique, mais un choc et une émotion artistiques.
Le musée de l’Ermitage,
Rembrandt
Léonard de Vinci
Le Mariinsky, les Eglises ont toutes leurs particularités mais celle du Sang Versé, dépasse toutes les autres
.
le musée Russe et ses icônes anciennes
La Laure St Alexandre Newky, le cimetière où sont enterrés musiciens
et écrivains russes
et le maître de ballet français Marius Petitpa.
La biennale de Venise 2013
A San Giorgio l’oeuvre de Mark Quinn, Alison Lapper Pregnant, oeuvre réalisée pour les jeux paralympique de Londres 2012
La 55e Biennale de Venise, qui a clôturé le 24 novembre dernier, a connu un succès incontestable. Avec plus de 475 000 visiteurs, plus de 7000 journalistes accrédités, la manifestation sous-titrée « il Palazzo enciclopedico », dont Massimiliano Gioni était pour cette édition le curateur, a visiblement rencontré son public.
Au-delà de la fréquentation du public, 161 artistes en provenance de 38 pays participaient au « Palazzo enciclopedico » auxquels ils faut rajouter les artistes des 88 représentations nationales occupant les 88 pavillons des Etats et les 47 événements co-latéraux agréés par La Biennale. Enfin, 10 pays étaient pour la première fois représentés à La Biennale : Angola, Bahamas, Kingdom of Bahrain, Republic of Côte d’Ivoire, the Republic of Kosovo, Kuwait, Maldives, Paraguay, Tuvalu and the Holy See (Vatican).
Mes coups de coeur :
Le premier ci-dessus,
Anri Sala, franco-libanais, dans le pavillon de l’Allemagne, représentant la France :
dans vidéo 2 mains de 2 pianistes différents, dirigées par 2 chefs différents, interprètent le concerto pour la main gauche de Maurice Ravel.
Ai Weiwei pour l’Allemagne dans le pavillon français, empile des tabourets chinois
qui s’élancent vers le ciel.
Pavillon Russe : Danaë de Vadim Zakharov voir la Vidéo
Pavillon du Chili : Venise, Alfredo Jaar voir la vidéo
La Biennale sous les eaux
Au musée Unterlinden de Colmar, la peinture en mouvement avec Robert Cahen
Les dernières expositions parisiennes :
Félix Vallotton au Grand Palais
Georges Braque au Grand Palais
Frieda kahlo et Diego Rivera à l’Orangerie
très mauvaise organisation, trop de monde pour voir les toiles de Frieda Kahlo
Parcours dans l’univers de Philippe Parreno au Palais de Tokyo
déjà vu en partie chez Beyeler
A Triple Tour à la Conciergerie : collection Pinault
Pierre Huyghe à Pompidou
photos de l’auteur
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Le Caravage – Le repos pendant la fuite en Egypte
Galerie Doria Pamphilj Rome
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Avec une formation de tourneur-fraiseur, Vladimir Skoda a débuté sa trajectoire artistique avec des sculptures en fer ou acier forgés, manuellement.
« On chauffe, on tape là-dessus… » Il est passé ensuite à la forge industrialisée. Peu à peu, Skoda s’aperçoit de « l’absurdité » de sa démarche :
« Je travaillais sur une forme que je ne voyais pas, ébloui par les couleurs, rouge, blanc, que prend le fer quand on le chauffe. »
Le sculpteur décide alors de choisir, une bonne fois pour toutes, une forme,
« la plus parfaite qui existe », la sphère.
Sur cette base, il avance depuis de façon empirique, en expérimentant, toujours fasciné par la cosmogonie, l’astronomie et d’une manière générale par la physique.
Du fait de sa taille, l’Espace Malraux présente les grands formats de l’artiste. Intitulée
« Miroirs du temps », l’exposition s’intéresse principalement au travail de Skoda sur le reflet. Le Tchèque y est arrivé en polissant l’acier. Miroir « extérieur » ou convexe d’abord, puis, un peu par accident, miroir « intérieur », concave.
« La poussière qui bouge dans la lumière »
Dans l’espace, les formes tournent, vibrent, renvoient l’image de l’environnement, à l’endroit puis à l’envers. Dans un hommage à Foucault, une boule dorée suspendue à un pendule oscille d’avant en arrière face à un miroir. Mouvement perpétuel qui modifie la composition de la forme jusqu’à ce que la couleur dorée envahisse l’ensemble… Dans la mezzanine, on découvrira notamment des œuvres réalisées spécialement pour l’exposi-tion colmarienne dont une forme en acier, brute cette fois, et même martelée, transformant le minéral en végétal…
Remarquons encore une vidéo intitulée Giordano Bruno , du nom d’un philosophe en avance sur son temps brûlé vif à Rome en 1600.
« Observant la poussière qui bougeait dans la lumière, il avait dit : ‘‘L’univers, c’est ça…’’ »
Un espace infini peuplé d’innombrables astres et mondes. C’est donc un ballet de poussière cosmogonique auquel nous convie Vladimir Skoda. Du côté du Lézard, l’artiste rend notamment hommage à un autre barbu, Constantin Brancusi (1879-1957) « par simple admiration de cet artiste qui m’a beaucoup séduit et beaucoup influencé ». Le Tchèque est parti d’un dessin intitulé Pyramide fatale , un projet resté inachevé pour Brancusi. Ce dernier la renvoyait à la tour de Babel, symbole de la vanité humaine, s’exprimant dans l’accumulation des biens et de sa chute qui toujours s’ensuit.
« La pyramide, c’est l’idée que dans la société, on tend toujours à monter dans la hiérarchie… », explique Skoda.
Son œuvre comprend une pyramide faite de balles de golf et, à côté, une vidéo filmant la chute de cette construction, de ce mythe sur les escaliers d’un bâtiment historique. Une autre vidéo filme l’élévation dans le ciel d’un ballon noir gonflé par l’artiste, puis sa chute et son dégonflement. « Ça, c’est action-réaction ! »
texte Annick Woehl
Espace Malraux, 4 rue Rapp à Colmar
Espace Lézard 2 bld du Champ de Mars
photos de l’auteur
Jusqu’au 12 janvier 2014
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Année lumière
Lorsqu’il m’a été proposé d’intervenir dans les espaces d’accueil du bâtiment, et à l’occasion d’une année qui marque 20 ans d’existence de La Filature, j’ai souhaité concevoir une série d’interventions lumineuses, une Année lumière, autour de la notion de Célébration. Cinq étapes seront présentes tout au long de la saison 2013-14, tels les chapitres d’un récit où progressivement des décors, des actions et des paysages se superposent. La couleur, la vibration et le mouvement de la lumière seront expérimentés dans des rapports d’échelles variables, en écho ou à rebours des saisons climatiques, intimes ou irradiantes.
Pour la première intervention, intitulée L’équinoxe, des centaines de fanions-miroir ont été déployés dans l’espace du hall pour composer un entrelacs quasi-végétal de guirlandes, scintillantes à la lumière du jour et à celle des projecteurs qui ont été installés spécialement.
Tous les soleils, seconde étape inaugurée à l’approche de l’hiver, rassemble une collection d’abat-jour dispersés dans l’espace comme autant de soleils dans la nuit, à proximité des visiteurs ou dans des espaces plus inédits.
À l’occasion de l’ouverture du festival les Vagamondes,
( mardi 14 janvier à 18h30 en entrée libre) une nouvelle œuvre prendra place dans La Filature, tel un astre qui invitera encore à lever le regard…
Laurent Pernot
En privilégiant toutes les formes d’expressions, de la conception d’installations à la production d’images fixes et en mouvement, Laurent Pernot expérimente des processus temporels, poétiques et immersifs. Ses productions s’articulent de façon récurrente autour des notions de visible et d’invisible, du temps et des égarements de la mémoire, en s’inspirant de l’imaginaire des sciences et de l’histoire qui hantent l’individu comme la société. L’exploration du potentiel fictionnel des espaces d’exposition et la relation au spectateur sont également déterminantes.
photos de l’auteur
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COMMITMENT #3 :
DAVID GOLDBLATT, MIKHAEL SUBOTZKY, JODI BIEBER depuis le 5 novembre au dimanche 22 décembre 2013 à la Filature de Mulhouse.
Une programmation en 3 volets, 3 lieux, 2 villes présentée par
La Chambre, Le Maillon et La Filature
du 18 octobre au 22 décembre 2013 au mardi
LE FOCUS AFRIQUE DU SUD
Après une Saison française en Afrique du Sud en 2012, c’est au tour de la France d’accueillir la Saison sud-africaine à travers tout le pays. La Filature ne pouvait rester étrangère à cette manifestation. Une occasion inédite pour nous de découvrir le dynamisme de la culture et de la société contemporaine de cette puissance émergente. Outre Mamela Nyamza qui sera accompagnée de jeunes danseurs issus du quartier de Soweto, La Filature accueillera la célèbre Handspring Puppet Company ainsi que COMMITMENT#3, l’exposition dédiée à trois générations de photographes sud-africains qui disent leur fascination pour Johannesburg et envisagent l’image comme un engagement.
Commitment a pour vocation de présenter trois générations d’artistes sud-africains qui ont en commun de porter un regard sans concession sur la ville de Johannesburg. Les trois expositions qui composent ce programme à La Chambre, au Théâtre du Maillon et à La Filature présentent des auteurs qui ont chacun un engagement et un positionnement social et politique affirmés, et qui dessinent ensemble une image de la ville à la fois humaine et contrastée.
David Goldblatt (né le 29 novembre 1930 à Randfontein dans le Transvaal en Afrique du Sud), au sein d’une famille d’origine lituanienne, est un photographe sud-africain.
David Goldblatt a photographié pendant des décennies le paysage politique d’Afrique du Sud, portant un intérêt particulier pour l’histoire de son pays.
Depuis les années 1960, il a ainsi observé l’évolution sociale et politique de la société sud-africaine, explorant la relation entre les individus et les structures dans lesquelles ils vivent. Il a notamment saisi et analysé au travers de ses photographies l’intersection entre la terre, ses habitants et ses valeurs, dévoilant les origines, la complexité et les nuances de la société sud-africaine.
Ses photographies ont apporté un témoignage de la vie quotidienne en Afrique du Sud non seulement sous l’Apartheid mais aussi depuis la fin du régime ségrégationniste.
Mikhael Subotzky est né en 1981 au Cap, il vit et travaille à Johannesburg.
Dès ses années d’étude, il développe un travail photographique avec des détenus qui fait de lui un « militant visuel ». L’ouvrage Beaufort West rend compte de son travail à l’intérieur et à l’extérieur d’une prison, située sur un rond-point au centre de l’agglomération, et fait apparaître les importantes disparités sociales. En collaboration avec Patrick Waterhouse, il réalise un travail d’une grande cohérence autour de l’immeuble de Ponte City à Johannesburg, avec une très forte implication personnelle dans l’échange avec les locataires. Résidant dans cet immeuble, il photographie successivement des habitants dans l’ascenseur, sur leur palier de porte, chez eux, puis photographie Johannesburg depuis leurs fenêtres.
À l’occasion de son exposition itinérante organisée en Afrique du Sud par la Standard Bank, il a publié l’ouvrage Retinal Shift, proposant une réflexion sur son travail de photographe et l’acte même de voir et d’être vu, qu’il inscrit dans l’évolution de la société sud-africaine. Le regard sans concession qu’il porte sur le monde qui l’entoure explore les modes de narration de la photographie humaniste.
Jodi Bieber fait ses études au Market Photography Workshop fondé par David Goldblatt à Johannesburg. Elle débute sa carrière en 1993 en travaillant pour le journal sud-africain The Star. En 1996, elle intègre la Joop Swart Masterclass.
Depuis 1996, outre une collaboration régulière avec le New York Times, elle s’est attachée à photographier les gens de son pays en marge de la société. Sa première exposition
« Mon Afrique du Sud. 1994-2001 », présentée lors du festival Visa pour l’image 2002 à Perpignan, offre un premier regard sur ce travail. Elle le concrétise véritablement par la publication d’un livre en 2006, Between Dogs and Wolves. Growing Up With South Africa, paru en France aux Éditions de l’œil sous le titre Entre chiens et loups. Grandir avec l’Afrique du Sud.
Son dernier projet, intitulé Soweto (South Western Township) du nom de l’une des banlieues noires les plus pauvres d’Afrique du Sud, a également fait l’objet d’un livre publié en 2010. Polka Magazine l’a présenté dans son n°8 [1].
Aujourd’hui, elle donne aussi des conférences au Market Photography Workshop, la formation qu’elle a elle-même suivie, ainsi qu’au London College of Communication, à l’université de Westminster et à l’école du Centre International de la Photographie (ICP) à New York.
Au cours de sa carrière, Jodi Bieber a remporté huit fois le World Press Photo Award. En 2011, elle décroche le prix dans la catégorie « Portrait » avec une photographie très forte parue en couverture du Times magazine le 1er août 2010[2]. Il s’agit d’un portrait montrant une Afghane, Bibi Aïsha, le visage mutilé par son mari pour avoir quitté leur domicile. Laissée pour morte après cette agression, le nez et les oreilles arrachés, la jeune femme est sauvée par l’armée américaine et vit désormais aux États-Unis.
difficile de prendre des photos de photos
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Avec la participation de Julien Amillard et Swann Mahieu, Guillaume Barth, Alexander Bledowski, Françoise Caraco, Martin Chramosta, Clément Cogitore, Alessia Maria Carmela Conidi, Saskia Edens, Livia Johann, Clare Kenny, Sandra Kunz, Simon Pfeffel, Angelika Schori, Raphaël Stucky, Nicole A. Wietlisbach.
Ce n’est pas parce que ça a été déjà fait que ce n’est plus à faire ! L’histoire est faite de préoccupations, de sujets récurrents qui n’échappent ni à l’art ni à nos contemporains. C’est ainsi que l’on retrouve des oeuvres qui prolongent des questionnements atemporels, qui revisitent des réflexions indémodables. Le tableau est-il forcément une image fixe ? Le marbre fait-il la sculpture ? Collectionner est-ce un art de vivre ou un acte compulsif ? L’exposition Fait et à faire présente de nouvelles pistes de recherche.
En écho à l’exposition FAIT ET À FAIRE, La Kunsthalle et La Filature proposent
VOIR ET REVOIR, une sélection de vidéos qui revisitent les notions d’histoire, d’espace et de temps.
VOIR ET REVOIR Avec la participation d’Eva Borner, Alessia Maria Carmela Conidi, Philip Engelhardt, Rebecca Feldmann, Matthias Heipel, HOIO, Richard Ibghy & Marilou Lemmens, Philipp Madörin, Marianne Maric, Vladimir Mitrev, Thomas Nie, Irene Schüller.
une petite sélection ci-dessous :
Jeune diplômé de l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg en 2012, Guillaume Barth se définit plasticien-sculpteur. Il partage son temps entre voyages et escales dans son atelier.
Il a participé en 2013 aux expositions Grundfrage au CRAC Alsace à Altkirch et Windy City Challenger à Lieusaint en Seine et Marne, et a proposé la performance « Mise en bouteille d’une sculpture » dans le cadre des Ateliers Ouverts 2013.
Sculpture en béton
24 éléments de 110 x 40 x 10 cm
©Guillaume Barth
Guillaume Barth est un sculpteur, constructeur, expérimentateur. Il développe un travail autour des notions d’errance, de fiction et d’équilibre. La matière est son point de départ. Il la transforme, la prolonge, la dévie de ses propriétés intrinsèques pour en faire un partenaire idéal et réactif. Il utilise essentiellement des matériaux de construction lourds ou communs et, dans un jeu de mouvements ou de déplacements, il les estompe jusqu’à leur donner de la légèreté voire de la vie.
Dans l’exposition, Guillaume Barth présente Fragments, les 24 éléments d’une sphère éclatée et dispersée.
Inseln, 2013
Sculpture
Céramique émaillée, verre, laiton
20 x 30 x 30 cm
©Martin Chramosta
Martin Chramosta a étudié l’art à Berne et Bâle. Il aime se qualifier d’artiste, journaliste, professeur, musicien et jardinier. En 2012, il a été lauréat de la bourse iaab pour une résidence à Montréal. Ses œuvres ont été présentées en France, Allemagne, Autriche, Italie, Hongrie, Canada et Suisse.
Martin Chramosta revisite avec sa série Inseln une œuvre célèbre et mainte fois reproduite, L’île des morts du peintre suisse Arnold Böcklin. Ce paysage d’île arborée de cyprès est réinterprété en céramique vernie et s’éloigne, de par la couleur et l’approximation des formes modelées, de l’austérité imposée par la version originale du maître. D’une œuvre mythologique et historique, Martin Chramosta tire de petits sujets qui s’apparentent aux objets-souvenirs que l’on pourrait trouver dans une boutique de bord de mer.
Sandra Kunz, 2004
66 photographies
4 séries, papier mat, 235grs
©Sandra Kunz
Après avoir suivi des études en design graphique en Suisse et aux Etats-Unis,
Sandra Kunz ouvre sa propre agence de design et signe de nombreuses collaborations avec notamment Design-Team pour l’exposition suisse Expo.01. En 2005 et 2010, elle complète ses études avec des Masters en design, art et innovation. En 2010, Sandra et l’artiste chinoise Yang Jiansa prennent part à l’exposition universelle de Shanghai avec une œuvre monumentale The container. L’ensemble de son travail artistique tourne autour des questions d’identité et de construction de la réalité.
Dans ce travail Sandra Kunz aborde le genre de l’autoportrait. A partir d’un jeu avec ses homonymes, les Sandra Kunz de Suisse, elle manipule les images et décline les portraits de manière énigmatique et dérangeante.
Chaque nom est associé à un visage. «Mon visage m’appartient, mon nom aussi.» Sandra Kunz est unique, elle est l’original, elle ne peut être confondue. Mais si Sandra Kunz est l’original, alors que sont les autres ? Et si toutes les Sandra Kunz sont des originaux, le nom Sandra Kunz n’a plus de raison d’être. Qui est vraiment Sandra Kunz, comment est-elle perçue et comment se perçoit-elle ? C’est le thème de ces quatre séries de portraits.
Les évènements
les jeudis 5 décembre et 9 janvier à 18h00
Des oeuvres et des vins à découvrir : visite guidée suivie d’une dégustation de vins, en partenariat avec l’association Mulhouse Art Contemporain et la Fédération Culturelle des Vins de France.
Participation de 5 euros / personne, inscription au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr
Concert de l’Orchestre Symphonique de Mulhouse • Électron Libre 4 : vendredi 6 décembre à 20h00 « Traverser le présent »
Entrée libre RDV famille : dimanches 8 décembre et 12 janvier à 15h00 Une visite guidée proposée aux enfants et à leurs parents. A partir de 6 ans Entrée libre
Lancement de la revue A3 de Julien Amillard et Swann Mahieu : jeudi 12 décembre à 18h30 Entrée libre
Kunstdéjeuner : vendredi 13 décembre à 12h15 Conversation autour d’une oeuvre suivie d’un déjeuner* En partenariat avec l’Université Populaire Gratuit, sur inscription au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr * repas tiré du sac
« Courir après n’importe quoi », conférence performée portant sur l’enseignement des arts par Julien Amillard : jeudi 19 décembre à 18h30 Entrée libre
Bus tour : dimanches 8 et 15 décembre
Plusieurs circuits en bus sont proposés au départ de Bâle, Strasbourg et Fribourg.
Dimanche 15 décembre, possibilité de suivre un circuit sur Bâle avec une visite de l’exposition Fait et à faire au départ de Strasbourg rendez-vous, Place de l’Etoile départ à 9h45. Payant, sur réservation – informations sur : www.regionale.org
Heures d’ouverture
Du mercredi au vendredi de 12h à 18h Les samedis et dimanches de 14h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu’à 20h Fermé les lundis, mardis, 25, 26 décembre 2013 et 1er, 2 janvier 2014 Entrée libre
Coordonnées La Kunsthalle Mulhouse / La Fonderie Centre d’art contemporain 16 rue de la Fonderie 68093 Mulhouse Cedex tél : + 33 (0)3 69 77 66 47 kunsthalle@mulhouse.fr
www.kunsthallemulhouse.fr
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jusqu’au 14 janvier 2014
Alessia Maria Carmela Conidi
Vögel, 2013
Vidéo 10’46’’
© Alessia Maria Carmela Conidi
visible à la Kunsthalle
Dès la fin novembre, seize musées et galeries situées entre Bâle et Strasbourg ouvrent leurs portes à laet promettent de donner aux visiteurs des aperçus passionnants sur la scène artistique de la région tri-rhénane. Les différentes expositions sont aussi diverses que l’orientation individuelle des participants : de la peinture et du dessin aux vidéos et installations, tous les genres sont représentés.
Les seize participants de cette quatorzième édition de la Régionale sont :
Accélérateur de Particules, Strasbourg (F), Ausstellungsraum Klingental, Bâle(CH), Cargo Bar, Bâle (CH), E-WERK, Fribourg-en-Brisgau (D), FABRIKculture, Hégenheim (F), Haus für elektronische Künste, Bâle (CH), Kunsthalle Basel (CH), Kunsthalle Palazzo, Liestal (CH), Kunsthaus Baselland, Muttenz (CH), Kunsthaus L6, Fribourg-en-Brisgau (D), Kunst Raum Riehen (CH), Kunstverein Freiburg (D), La Kunsthalle Mulhouse (F), Projektraum M54, Bâle (CH), Städtische Galerie Stapflehus, Weil am Rhein (D), T66 kulturwerk, Fribourg-en-Brisgau (D)
Près de 200 artistes sont présentés à la Régionale 14, certains même par plusieurs maisons. Plus de la moitié de ces artistes viennent de Suisse, suivis de l’Allemagne, puis de l’Alsace. Ces artistes ont été soit sélectionnés dans le pool des 600 candidatures à la Régionale, soit invités directement par les curateurs. La Régionale 14 débute le 28 novembre.
Le „Marathon des vernissages“, est un des point fort de la Régionale.
Comme chaque année, la Régionale 14 propose des bus tours à partir de Bâle, Freiburg et Strasbourg pour visiter les expositions des pays voisins. On peut regretter un départ dépuis Mulhouse (faute de participants ? manque de publicité !)
Pour plus d’informations sur les différentes expositions, veuillez vous reporter au programme ou consulter le site de la Régionale www.regionale.org. Contacts : Felizitas Diering Directrice de la Régionale 14 regionale@gmx.ch regionale.org@gmail.com
Contexte de la Régionale
La Régionale est une exposition d’art qui a lieu tous les ans dans seize musées et galeries de Suisse, de France et d’Allemagne. La « marque de fabrique » de la Régionale réside dans sa triple nationalité et dans la coopération transnationale qui en découle. Née de la traditionnelle exposition de Noel à Bâle, la Régionale, réunissant seize institutions de Bâle et de la région tri-rhénane, sert aujourd’hui à promouvoir et à intensifier les relations entre artistes et institutions sur le plan tri-national et régional. Elle est de plus, pour les artistes sélectionnés, l’opportunité de présenter leurs œuvres à un plus large public. La Régionale présente des positions artistiques issues de la région de Bâle et de l’espace tri-rhénan (Alsace et Pays de Bade-sud). La Régionale est, avec plus de 16.000 visiteurs par an, l’une des expositions la plus fréquentée de la région du Rhin supérieur. Elle offre la possibilité aux artistes sélectionnés de présenter leur travail à un plus large public d’amateurs d’art. Pour le public, les collectionneurs et les curateurs, la Régionale est l’occasion de découvrir de jeunes artistes. Candidature et sélection des participants Les artistes envoient un dossier de candidature pour participer à la Régionale.
Les curateurs des différentes maisons forment un jury réuni au Dreispitzareal de Bâle et sélectionnent individuellement les artistes parmi le pool de leurs candidats. De plus, les artistes peuvent être invités à participer à l’exposition organisée par l’un des curateurs du jury, même s’ils n’ont pas envoyé de dossier de candidature.
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Nouvelle présentation de la collection jusqu’au 12 janvier 2014
Forte d’environ 250 œuvres, la Collection Beyeler offre un vaste et intéressant aperçu de la création d’artistes modernes et contemporains. Elle ne cesse de s’accroître grâce à de nouvelles acquisitions. Trois présentations annuelles accompagnent les expositions temporaires en apposant des accents constamment renouvelés, qui élargissent et complètent les contenus et les époques incarnés par les œuvres de la Collection. La présence de l’intégralité des papiers découpés d’Henri Matisse appartenant à la Collection Beyeler ainsi qu’une salle consacrée à des œuvres de Louise Bourgeois représentent les temps forts de la présentation de cet automne.
(Époque des „Demoiselles d’Avignon“), 1907
Huile sur toile, 119 x 93,5 cm
Fondation Beyeler, Riehen/Basel
©2013, Succession Picasso/ProLitteris, Zurich
Photo: Robert Bayer, Bâle
Après une longue absence due à l’exposition organisée par le Kunstmuseum, on peut également retrouver les Picasso de la Collection Beyeler, assister à d’étonnantes rencontres entre Paul Klee et Piet Mondrian ainsi qu’entre Paul Cézanne et les cubistes, découvrir une salle contenant des œuvres de Giacometti et une autre dans laquelle la toile Le Passage du Commerce Saint-André de Balthus (merci Jean Clair) est mise en regard de sculptures de Fautrier. Des œuvres d’art américain appartenant à la Collection Beyeler, de Roy Lichtenstein à Ellsworth Kelly et Andy Warhol, sont exposées dans le Souterrain.
S’ajoute à tout cela la deuxième présentation de la Calder Gallery avec l’exposition Alexander Calder / Arbres – Désigner l’abstraction.
Alexander Calder
La Fondation Beyeler présente la deuxième Calder Gallery, aménagée en collaboration avec la Calder Foundation et consacrée à un nouvel aspect, encore inexploré, de la création d’Alexander Calder. En 1933, quand la situation politique internationale pousse l’artiste à quitter Paris pour regagner l’Amérique du Nord, il s’installe à demeure avec son épouse Louisa James à Roxbury, Connecticut, dans une vieille ferme du XVIIIe siècle. Cet environnement exerce un effet immédiat sur lui, ouvrant un nouveau chapitre de l’évolution de son travail. L’espace extérieur apparaît de plus en plus comme un élément déterminant de son œuvre. C’est à cette époque décisive que voient le jour les premières sculptures d’extérieur, qui rappellent vaguement des clochetons ou des girouettes. Explorant ces nouvelles possibilités artistiques, elles constituent le point de départ des monumentaux travaux d’extérieur de l’après-guerre. Bien que ces œuvres soient toujours des abstractions dans l’espace, les titres choisis décrivent des éléments particuliers du mouvement, des répétitions de formes échelonnées ou de subtils rapports d’équilibre. L’abstraction est ici désignée sous une forme tangible, comme on peut s’en convaincre avec deux œuvres choisies. Des associations organiques déterminent les structures formelles telles que couronnes de feuillages, cascades de branches, étages des frondaisons. Le libre jeu des œuvres présentées dans l’espace intérieur du Musée densément animé s’assemble pour composer une véritable « forêt Calder ».
Le lien qui s’établit ainsi entre espaces intérieur et extérieur reprend un thème majeur de la Fondation Beyeler, intégrant la Collection dans une juxtaposition harmonieuse entre architecture et paysage.
Un deuxième ensemble d’œuvres éclaire enfin la genèse de Tree, une œuvre appartenant à la Collection de la Fondation Beyeler, avec la maquette d’origine accompagnée de travaux apparentés et d’étapes intermédiaires. Tree, le monumental stabile-mobile de la Collection d’Ernst et Hildy Beyeler retrouvera bientôt sa place d’origine dans le Berower Park, sur le terrain de la Fondation Beyeler.
En plus de prêts consentis par la Calder Foundation, on pourra également voir des œuvres rarement prêtées appartenant à des collectionneurs privés, ainsi qu’à la Fundació Joan Miró de Barcelone et au Moderna Museet de Stockholm.
La Fondation Beyeler s’est engagée en 2012 dans une collaboration prévue pour plusieurs années avec la Calder Foundation de New York. Des œuvres appartenant aux collections des deux Fondations sont ainsi rassemblées et exposées dans une série de présentations réalisées par des commissaires d’exposition, la « Calder Gallery ». L’objectif est de permettre une présence permanente, unique en Europe, d’œuvres d’Alexander Calder (1898–1976) à la Fondation Beyeler, et d’apporter ainsi une contribution à l’étude de son œuvre.
Louise Bourgeois En 2011/2012, la Fondation Beyeler a consacré à Louise Bourgeois une exposition qui établissait un dialogue entre son œuvre polymorphe et la collection permanente, faisant apparaître de nombreuses relations avec des artistes aussi divers que Fernand Léger, Pablo Picasso, Alberto Giacometti ou Francis Bacon.
Entre-temps, la Fondation Beyeler a acquis deux œuvres de cette artiste, présentées désormais dans cette salle et complétées par d’autres travaux provenant de sa succession. La virtuosité avec laquelle Louise Bourgeois (1911-2010) a su exploiter des matériaux fondamentalement différents apparaît parfaitement dans la salle qui lui est consacrée et qui présente un choix restreint et subtil de sculptures ainsi qu’Untitled, un dessin égratigné de 2002.
Avec sa structure, ses bobines de fil et son élément en latex en forme de goutte, In Respite de 1992 illustre un leitmotiv de l’œuvre polymorphe de Bourgeois, le travail avec des textiles et des fils. Depuis les années 1960, l’artiste s’est consacrée à une série de sculptures entortillées, en spirale ou évidées, reposant sur un socle pour certaines, accrochées au plafond pour d’autres. Trois travaux de cette série, qui porte le titre générique de « Lair » (tanière, terrier, refuge, gîte), sont présentés ici : les œuvres de bronze peintes en blanc intitulées Fée couturière, 1963 et Amoeba, 1963-1965 présentent un jeu subtil de formes. Suspendues au plafond comme des cocons percés et abandonnés, comme une carapace animale vide ou un masque entièrement clos, leurs formes biomorphes semblent se fondre avec le blanc de la salle. L’œuvre de plâtre peint Lair, 1962, a été, soulignons-le, la première œuvre d’une artiste à faire son entrée à la Fondation Beyeler.
D’apparence archaïque et doté d’une surface poreuse suggérant un matériau naturel, Lair, en forme de spirale, rappelle par son façonnement géométrique des architectures antiques en même temps que les objets d’une grande rigueur formelle du Minimal Art. Cette sculpture se dérobe pourtant à toute classification évidente. Remarquons la réapparition du motif de la spirale dans la présentation du dessin Untitled, 2002.
La tension entre intimité, structure et fragilité qui attire le regard du spectateur tout en le déstabilisant habite également Untitled, 1954, une des célèbres sculptures en forme de stèle que Louise Bourgeois désignait comme des « Personnages ». Avec ses éléments de plâtre évoquant des doigts, elle se dresse dans l’espace telle une colonne vertébrale ou une antenne d’une grande fragilité.
Henri Matisse: Découpages et peintures
Pour la première fois depuis 2006, les papiers découpés et les peintures d’Henri Matisse appartenant à la Collection Beyeler seront à nouveau exposés dans une présentation spécifique jusqu’au 12 janvier 2014.
Celle-ci permet de retrouver les nus bleus, les plus célèbres papiers découpés de Matisse, ainsi qu’Acanthes, œuvre emblématique de la Collection Beyeler. On découvre avec une clarté singulière la manière dont le travail de découpage d’Henri Matisse (1869 – 1954), dont l’œuvre se caractérise à la fois par une réduction puriste de la forme et un traitement novateur de la couleur, a marqué l’art moderne européen aussi bien que les réalisations des représentants de l’expressionnisme abstrait aux États-Unis.
Après leur présentation dans le musée, l’ensemble des papiers découpés de la Collection Beyeler partiront pour la Tate Modern de Londres puis pour le Museum of Modern Art de New York où se tiendra une grande exposition des papiers découpés de Matisse en 2014-2015.
Cette présentation est complétée par les deux toiles et la sculpture Jeannette IV de la Collection ainsi que par le grand dessin à l’encre de chine Nature morte aux grenades, montré ici pour la première fois en tant que partie intégrante de la Collection. Ce dessin a été l’une des dernières acquisitions d’Ernst Beyeler.
Nu bleu, la grenouille, 1952
Papiers découpés peints à la gouache sur papier sur toile, 141 x 134 cm
Fondation Beyeler, Riehen/Basel
© 2013, Succession H. Matisse/ProLitteris, Zurich
Photo: Peter Schibli, Bâle
Nu bleu I, qui représente une femme accroupie, se caractérise par une merveilleuse cohésion et donne l’impression d’avoir été créée d’un seul jet. Ses formes jouent avec les idées d’« intérieur » et d’« extérieur », transmettant ainsi une sorte d’absorption corporelle, d’érotisme intériorisé. On ne saurait en dire autant de Nu bleu, la grenouille : ici, les formes bleues du corps qui évoquent des criques marines, réparties sur le fond d’un jaune éclatant, rayonnent d’activité et d’un érotisme explicite. Le titre La grenouille ne se réfère pas seulement à la posture du corps représenté, mais renvoie également au symbole de fertilité qu’incarne traditionnellement ce batracien. Cette signification se retrouve dans les deux grenades de gauche.
À la fin de sa vie, Matisse a inventé une forme d’expression entièrement nouvelle dans laquelle on peut voir la somme de ses efforts pour créer un tableau harmonieux, pour réaliser son idée de « grande décoration » : il a réduit la figure, la couleur et l’espace à une sorte de système de signes qu’il découpait aux ciseaux dans du papier recouvert de gouache et arrangeait en tableaux qui décoraient d’abord les murs de son atelier.
Et l’on peut enfin revoir « Acanthes », le papier découpé de grand format de Matisse.
Les travaux de restauration de cette œuvre auront duré trois ans et auront bénéficié du généreux soutien des assurances National Suisse. Trois années durant lesquelles
« Acanthes » n’aura pas seulement fait l’objet d’études approfondies mais aura été préservé pour les générations à venir.
Pour Matisse, le découpage du papier aux ciseaux était l’équivalent du travail sur des corps en trois dimensions : « Dessiner avec les ciseaux : découper à vif dans la couleur me rappelle la taille directe des sculpteurs. »
Les « papiers découpés », qui associent peinture et volume, représentaient ainsi à ses yeux l’accomplissement de sa création artistique. Les toiles qui complètent cette présentation, dont Jardin à Issy, 1917, montrent que Matisse recherchait aussi dans la peinture l’équilibre parfait entre forme, couleur, surface et espace.
Balthus et Jean Fautrier
C’est dans une disposition en perspective que cette salle s’ouvre sur la célèbre scène de rue que Balthus (1908-2001) a immortalisée dans Le Passage du Commerce Saint-André. En s’en approchant, le visiteur rencontrera sur sa route trois sculptures du peintre et sculpteur français Jean Fautrier (1898-1964), entrées dans le fonds de la Collection de la Fondation Beyeler grâce à la donation de la Collection Renard par le couple du même nom. Grand torse, 1928, aussi bien que les bustes anticipent le geste brutal de l’informel qui ancre le corps féminin et sa représentation esquissée dans le contexte temporel de la mutilation de l’après-guerre.
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