Le musée des automates à musique de Seewen (SO) abrite une des collections les plus importantes au monde de boîtes à musique suisses à cylindres et à disques, de montres et de bijoux munis de mécanismes à faire de la musique et d’autres automates à musique datant du 18e siècle à nos jours..
Ce musée, propriété de la Confédération, est une des destinations touristique préférée du nord-ouest de la Suisse, et avec son programme varié de manifestations, il est également apprécié comme lieu culturel. De style moderne, le bâtiment est en phase avec son environnement géographique : il est de ce calcaire jaunâtre caractéristique du Jura.
Le musée ne se visite qu’avec un guide. Ce tour instructif dure une heure et permet d’assister à des démonstrations commentées d’automates à musique.
Les promenades dans le «Schwarzbubenland» sont un plaisir à tous les âges. Le Musée des automates à musique est situé dans un superbe paysage jurassien, qui invite à la promenade et aux randonnées, mais tout aussi agréable en voiture, à travers les vallons fleuris et boisés, de ce doux printemps.
La visite guidée commence par l’atelier, où les curieux pourront jeter un coup d’œil sur les dessous des automates et découvrir la technique des musiques mécaniques. Comment le son est-il produit, sur quels supports est-il gravé, comment fonctionnent les instruments mécaniques? Un cours accéléré plein de suprises.
Au Salon Bleu, l’accent est mis sur le plaisir de l’écoute. Les démonstrations indiquent le prestige dont jouissait la musique mécanique dans les salons de la bourgeoisie cossue et de la noblesse, il y a encore deux ou trois générations. Sont présentés non seulement des boîtes à musique suisses à cylindres et à disques, mais aussi un piano mécanique
La salle ArtSon, l’atelier et le Salon Bleu abritent des boîtes à musique suisses à cylindre et à disque, qui représentent le cœur de la collection du Musée de Seewen.
Alors qu’on avait perdu sa trace depuis de longues années, l’orgue du Britannic, le navire jumeau du Titanic naufragé en 1912, a selon toute vraisemblance été retrouvé au Musée des automates à musique de Seewen.
L’instrument, dont l’existence est attestée par des dessins et des photographies, est resté introuvable durant près d’un siècle. La découverte eut lieu à l’occasion de la restauration de l’orgue Welte-Philharmonie du Musée des automates à musique.
Christoph E. Hänggi, directeur du musée, raconte:
« Les facteurs d’orgues mandatés ont nettoyé trois endroits sous le sommier de l’orgue, habituellement inaccessibles, et sont tombés par trois fois sur le même indice : Britanik. »
« Nous avons toujours cru que notre orgue Welte-Philharmonie datait des années 1912 à 1914, mais il nous manquait des données historiques pour la période avant 1920. Les catalogues historiques Welte de nos archives spécialisées contiennent bien une photographie d’un orgue dans la cage d’escalier du Britannic, mais jusqu’à présent, nous étions bien loin de penser qu’il pouvait s’agir de notre orgue ».
Le restaurant panoramique est très convivial, il offre une vue superbe sur le Jura suisse et complète agréablement la visite.
vidéo, photos 2 et 3 de l’auteur
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Question réccurente qui demeure sans réponse.
Visitez Karlsruhe avec l’expo Corot où non seulement il y a des visites guidées en français, mais aussi un code pass-TGV expo Corot qui donne 50 % de réduction au départ de certaines villes de France.
le musée Beyeler propose aussi des visites guidées en français, ainsi qu’un audioguide pour certaines expos.
Quand allez-vous organiser des explications et visites en français?
C’est tout a fait incompréhensible pour un état où les 4 langues européennes sont pratiquées : l’allemand, l’italien, le français, et le romanche. La Fondation Beyeler pêche largement de ce côté là aussi, ses catalogues sont rarement édités en français, ou alors après que l’exposition ai débutée et que la masse de français qui s’y précipite ne revient pas et déplore la chose. Aussi elle se trouve avec des invendus en français et trouve ce prétexte pour ne pas en éditer. Le serpent qui se mord la queue.
C’était la question que je voulais poser: les visites guidées existent-elles en français ou en d’autres langues ?
Dommage, que non car ainsi le musée s’est coupé de tous les non germanophiles. Ce n’est guère agréable à constater, alors que des pages traduites pourraient être utiles au visiteur.
Un mauvais point.
Voilà un détail que j’ignorai. Il faut dire que la visite guidée se fait en allemand, et que les cartels sont également en allemand, aussi il faut un peu s’accrocher pour suivre.
Grâce à cet article j’ai découvert l’existence de ce musée et celle du HMHS Britannic, le « sister ship » du Titanic qui devint un navire hôpital durant la première guerre mondiale.