Louise Bourgeois x Jenny Holzer The Violence of Handwriting Across a Page

Destruction of the Father (1974)

Jusqu’au 15 mai 2022, au Kunstmuseum Basel | Neubau et Hauptbau
Commissariat assuré par Jenny Holzer et Anita Haldemann

Jenny Holzer (* 1950) compte parmi les artistes majeures de sa génération. Pour le Kunstmuseum Basel, elle conçoit une exposition avec des travaux de Louise Bourgeois (1911–2010), l’une des artistes les plus influentes des 20e et 21e siècles. À travers la rencontre inédite de deux grandes dames de l’art américain, l’oeuvre de Louise Bourgeois est présentée à partir de la perspective de Jenny Holzer.

L’amitié

L’amitié entre Bourgeois et Holzer constitue le fondement de cet ambitieux projet qui est bien plus qu’un simple hommage de la plus jeune artiste à son aînée. Bien que leurs intentions artistiques soient, à première vue, foncièrement différentes, des parallèles apparaissent chez ces deux artistes femmes dans l’emploi du langage, en particulier du mot écrit. Ceux-ci sous-tendent l’interprétation à la fois perspicace et empathique que propose Holzer des oeuvres de Bourgeois, ainsi que sa vision très originale de l’oeuvre de son amie. Le Kunstmuseum Basel a accordé une liberté totale à Jenny Holzer pour la réalisation de cette extraordinaire exposition ainsi que du livre d’artiste qui l’accompagne.

L’importance du langage

Depuis le début des années 1980, Jenny Holzer jouit d’une notoriété mondiale à travers son utilisation subversive et provocante du langage dans l’espace public. Elle s’appuie sur une large palette de médiums et de formats, allant de tee-shirts à des panneaux, en passant par des projections à grande échelle et des camions dotés de lettres lumineuses LED. Ses travaux analysent et interrogent les rapports de force qui prévalent en politique, dans les rôles de genre, la vie professionnelle et au sein de la société.
À travers une pratique artistique protéiforme qui se distingue par une grande inventivité, Louise Bourgeois sonde les profondeurs du paysage de son âme. Son oeuvre hétérogène s’intéresse à diverses émotions humaines : l’amour, le désir, la dépendance, la sexualité, le rejet, la jalousie, la perte et l’abandon. Pour l’artiste, l’écriture relevait presque d’une obsession. Ses abondantes archives comprennent des journaux intimes et des lettres qu’elle conserva durant plusieurs décennies, ainsi que des centaines de notes prises sur des feuilles volantes lors de la psychanalyse qu’elle commença à la mort de son père en 1951.

L’écriture

L’écriture jouait un rôle important dans le processus de création de Louise Bourgeois. Tout comme à travers ses oeuvres, elle y trouvait une expression à ses traumatismes et parvenait parfois à les surmonter. L’acte d’écrire lui permettait d’exprimer consciemment des émotions et des impulsions pour certaines inconscientes. Dans son travail artistique, Bourgeois employait le mot écrit sous diverses formes : brodé sur des matières textiles à l’instar de sous-vêtements et de mouchoirs, gravé dans des plaques de plomb, écrit sur des gravures, ou encore intégré à certaines de ses installations connues sous le nom de Cell (« cellule »). Dans nombre de travaux plus tardifs, Bourgeois eut recours à d’anciens journaux intimes et à d’autres écrits. Ainsi, elle mêla non seulement l’image et le mot écrit, mais aussi le passé et le présent.

L’exposition

Pour l’exposition Louise Bourgeois x Jenny Holzer, Holzer a regroupé des oeuvres de Bourgeois de manière thématique au sein de neuf salles du Kunstmuseum Basel | Neubau. La présentation suit une logique intuitive et poétique. Chaque salle est autonome et possède sa propre identité. Dans le même temps, l’exposition toute entière déploie un récit dense et complexe autour de réminiscences, des cinq sens, de paysages, de l’inconscient, de la sexualité, de la maternité, des traumatismes et de la créativité.

Au-delà du Neubau

L’approche de Jenny Holzer se caractérise par la désagrégation de l’espace d’exposition conventionnel. Ainsi, elle met en scène des interventions artistiques dans d’autres endroits du Kunstmuseum Basel, à l’instar de Twosome (1991), travail de Louise Bourgeois rarement présenté au public, qui occupe le passage souterrain reliant les bâtiments du Neubau et du Hauptbau. Cette installation mécanique monumentale, semblable à un camion-citerne se déplaçant sur des rails d’avant en arrière, représente les oscillations dynamiques entre différents pôles : masculinité et féminité, attraction et répulsion, union et séparation, mère et enfant.


Twosome constitue une transition parfaite vers le Hauptbau où Holzer fait dialoguer les sculptures de Bourgeois avec des chefs-d’oeuvre de la collection du musée, afin de souligner les analogies et les différences entre l’art ancien et contemporain, tout en mettant en évidence la place qu’occupe Louise Bourgeois dans l’histoire de l’art.

Livre d’artiste

Jenny Holzer approfondit son étude de l’oeuvre de Louise Bourgeois dans un livre d’artiste. Elle y entremêle l’art et les écrits de Bourgeois en une délicate histoire sous forme de compositions souvent rognées de manière radicale, disposées par paires, en pleine page.  De temps à autre, elle situe Bourgeois dans l’histoire de l’art en associant des images de ses oeuvres à des reproductions de chefs-d’oeuvre de la collection du Kunstmuseum ayant fait l’objet d’un traitement semblable. Il en résulte des mises en regard inattendues, à première vue insensées, qui suscitent la réflexion. Ce livre d’artiste à nul autre pareil paraît en collaboration avec JRP | Editions.

                                                     Louise Bourgeois autoportrait

En lien avec cet ouvrage, le Kunstmuseum Basel présente une sélection de travaux sur papier provenant du Kupferstichkabinett au sein des deux cabinets d’art graphique situés au premier étage du Hauptbau.

Frise LED, application de RA et projections urbaines

Pour concevoir la frise lumineuse LED projetée sur la façade du Neubau, Jenny Holzer a remanié des fragments issus d’écrits de Bourgeois. En outre, elle a développé une application de réalité augmentée, en collaboration avec l’agence digitale Holition (Londres), qui transforme l’oeuvre emblématique de Bourgeois Destruction of the Father (1974) présentée dans le Neubau en une expérience inoubliable pour les sens. À l’aide de cette application, les visiteur.euse.s peuvent également emporter des mots choisis de Louise Bourgeois partout avec eux.

Destruction of the Father (1974)

Enfin, durant la première semaine de l’exposition, des extraits d’écrits de Bourgeois seront projetés sur les façades de bâtiments publics dans toute la ville de Bâle.

LOUISE BOURGEOIS XX Augmented Reality App

Holzer a développé une application de réalité augmentée avec Holition, un studio d’innovation créative primé basé à Londres, qui transforme l’œuvre pivot de Bourgeois, The Destruction of the Father (1974), exposée au Kunstmuseum Basel | Neubau, en une expérience immersive et multisensorielle.

L’application permettra également aux utilisateurs de voir les mots de Bourgeois flotter autour d’eux où qu’ils aillent, et de créer et partager leurs propres images en réalité virtuelle.

L’application peut être téléchargée gratuitement sur l’App Store (iphone) et le Google Play Store (android).

Brochure de salle

A découvrir ci-dessous

Si vous prenez les ascenseurs vous entendrez la voix enfantine de Louise
Bourgeois chanter.
Une exposition très riche

Party for Öyvind. Öyvind Fahlström & Friends

Fahlstrom The Cold War 1965

Au musée Tinguely jusqu’au 1er mai 2022
Les commissaires de l’exposition sont Barbro Schultz-Lundestam et Gunnar Lundestam.

Avec Party for Öyvind, le Musée Tinguely consacre une grande exposition à Öyvind Fahlström, artiste aux multiples talents. Fahlström (1928-1976) a créé, au cours de sa brève carrière artistique, à tous points de vue « explosive ». À partir du début des années 1950, il a su établir un réseau international d’artistes, présent dans l’exposition,  avec plus de 80 noms des arts plastiques, de la poésie, du théâtre, de la littérature, de la musique, de la danse et du cinéma. Cette exposition permet de refléter la grande diversité d’expressions
 des artistes qui ont inspiré le Suédois ou ont été inspirés par lui.
Les liens, discours et développements créatifs, les relations personnelles et inspirations réciproques sont à revivre dans cette exposition
exceptionnelle jusqu’au 1er mai 2022. Le travail de Fahlström a été marqué
par une atmosphère de renouveau où une jeune génération explore de nouvelles voies, en politique, dans la société et les rapports personnels, s’opposant à la politique coloniale et patriarcale de la génération avant elle. Fahlström et ses ami.e.s ont fait d’une avant-garde, dont la recherche de ce monde nouveau
était au coeur de leurs réflexions, de leurs actions et de leurs créations artistiques.

Le titre de l’exposition

Le titre de l’exposition reprend le carton d’invitation envoyé par Patty et
Claes Oldenbourg, pour une fête organisée à l’occasion de l’anniversaire de
Öyvind Fahlström
et de sa première exposition personnelle à la légendaire Sidney Janis Gallery de New York en 1967.
Cette fête immense réunit alors
plusieurs centaines d’invités,
dont plusieurs sont également
représentés dans l’exposition.

Biographie

UNSPECIFIED – CIRCA 1900: Swedish Visual Artist. He Made « Peintures Variables ». The Components Evolve On Magnetic Base Or Float On Water. They Can Be Interpreted In Many Ways By The Public.\\Rapho Agency Has Not Obtained Authorization From The Rightful Owners/Beneficiaries And E (Photo by Jean-Philippe CHARBONNIER/Gamma-Rapho/Getty Images)

Fahlström est né en 1928 à São Paulo, au Brésil, de parents scandinaves. En juillet 1939, à l’âge de 10 ans, il part pour Stockholm où il rend visite à sa famille pendant six mois. Le début de la Seconde Guerre mondiale, l’empêche de repartir, si bien que Fahlström  passera le reste de son enfance et de son adolescence chez une tante à Stockholm. Après la guerre, il étudie l’histoire de l’art et de l’archéologie à Stockholm et à Rome, où il vit à partir de 1952. Il s’immerge rapidement dans le milieu artistique , crée ses premières oeuvres   et se lie d’amitié avec des artistes comme le peintre Giuseppe Capogrossi, dont l’utilisation des signes et des symboles, est pour le jeune suédois, une source d’inspiration majeure.
Correspondant de journaux suédois, Fahlström écrit des articles sur Rome, notamment sur Cy Twombly et Robert Matta.

Dès le début, Fahlström entretient avec le Moderna Museet (inauguré en 1959) une relation étroite qui débouchera sur de nombreux projets pluri-
disciplinaires et fera de lui plus tard, l’un des ambassadeurs des musées des
Etats – Unis. Suivent ses premières expositions internationales, notamment en 1958 à la galerie Daniel Cordier à Paris, où Fahlström noue des liens avec Jean – Jacques Lebel et Alain Jouffroy, les organisateurs d’Anti – Procès (1,1960)
mouvement d’artistes contre la politique française en Algérie et contre l’Apartheid en Afrique du Sud, dont Fahlström signe lui aussi le manifeste.

Les Etats Unis

En 1961, titulaire d’une bourse, Fahlström se rend pour un an aux États-Unis avec sa partenaire Barbro Östlihn, qu’il a épousée en 1960 et avec laquelle il collabore intensément.

Öyvind Fahlström, Section of World Map – A Puzzle, 1973

Billy Klüver, ingénieur suédois au service des Bell Laboratories et fondateur de l’E.A.T. (Experiments in Art and Technology, institution soutenant de nombreux artistes dans la réalisation technique de leurs œuvres), introduit les nouveaux arrivants dans le milieu artistique new-yorkais. Leurs premiers amis sont alors Patty et Claes Oldenburg. Fahlström peut reprendre l’atelier de Robert Rauschenberg et devient ainsi le voisin de Jasper Johns.
Il se retrouve au cœur d’une fulgurante évolution américaine, et assiste à la montée du pop art et du happening. Une fois l’année de bourse écoulée, Barbro et Öyvind restent à NewYork, où ils feront partie de la scène artistique locale jusqu’à la mort de l’artiste en 1976.

HON

Même vivant à New York, les contacts avec la Suède ne se sont jamais interrompus. En 1966, Fahlström représente son pays à la Biennale de Venise, raison sans doute pour laquelle il n’a pas pu participer à HON, l’immense sculpture féminine que Niki de Saint Phalle a installée en 1966 au Moderna Museet avec Jean Tinguely et Per Olof Ultvedt.
Fahlström et Tinguely s’étaient connus en 1955 à Stockholm lors de sa première exposition en Suède. Öyvind et Niki se sont rencontrés à Stockholm en mai 1961 dans le cadre de l’exposition Rörelse i Konsten, et un an plus tard tous les trois se retrouvent ensemble lors de leur participation commune à la mise en scène de The Construction of Boston par Kenneth Koch. Également poète, Fahlström publie le tout premier Manifeste pour la poésie concrète en 1953. Il écrit des pièces de théâtre, prend part à des performances et des happenings ainsi qu’à des réalisations théâtrales, et il crée, en étroite collaboration avec sa
femme, une œuvre artistique faite de peintures, d’innombrables dessins et d’imposantes installations, à mi-chemin entre la peinture et la bande dessinée, et dans laquelle il aborde les questions politiques, sociales et sociétales de son époque.

Öyvind Fahlström, Analogies du Capricorne : grottes, échelles, cloches,
1960

Party for Öyvind est le reflet d’une époque marquée par les défis de l’après-guerre, mais proposant également des possibilités et ouvertures à la fois uniques, inédites et ludiques : toute une jeune génération tente alors d’en finir avec l’ancien, de trouver son propre mode de vie et de mettre au centre la joie de vivre et l’espoir en l’avenir, le droit à sa propre identité, la sexualité et l’expression artistique, la musique, la littérature et la poésie.

Les artistes

Wiveka Wachtmeister, The Druds, 2020L’exposition réunit de nombreux artistes parmi les plus influents des années 1950-1970:
Alexander Calder, Andy Warhol, Barbro Östlihn, Carl Johan De Geer, Christer
Strömholm, Claes Oldenburg, Cy Twombly, Dennis Hopper, Ernest Cole, Faith Ringgold, Gunilla Palmstierna-Weiss, Jean Tinguely, John Cage, Kiki Kogelnik, Lee Bontecou, Lena Svedberg, Marie-Louise Ekman, Marisol, Merce Cunningham, Mimi Gross, Niki de Saint Phalle, Patty Oldenburg, Peter Weiss, Robert Rauschenberg et Roy Lichtenstein.
Et, bien sûr, Fahlström lui-même. Au total, à peu près autant de femmes que d’hommes.
Après une première étape au Sven-Harrys konstmuseum de Stockholm, elle a été élargie pour Bâle, où elle est montée par Andres Pardey et Tabea Panizzi. Elle sera présentée au Kunstverein de Hambourg à l’été 2022.

                                                Wiveka Wachtmeister, The Druds, 2020

Informations pratiques Musée Tinguely :

Titre de l’exposition : Party for Öyvind. Öyvind Fahlström & Friends
Adresse : Musée Tinguely | Paul Sacher-Anlage 1 | 4002 Bâle
Opening Day : Mardi 15 février 2022 de 11h à 20h
Durée : 16 février – 1er mai 2022
Heures d’ouverture : mardi – dimanche, tous les jours 11h-18h
Sites Internet : www.tinguely.ch
Réseaux sociaux : @museumtinguely | #museumtinguely | #partyforoeyvind | #oeyvindfahlstroem

Accès
Gare centrale de Bâle CFF / Gare SNCF :
tram no. 2 jusqu‘au « Wettsteinplatz »,
puis bus no. 31 ou 38 jusqu’à « Tinguely Museum ». 
Gare allemande (Bad. Bahnhof) : bus no. 36.
Autoroute: sortie « Basel Wettstein/ Ost ».

La Fondation Beyeler fête ses 25 ans

La Fondation Beyeler pour ses 25 ans montre, la première présentation d’oeuvres de la Collection de la Fondation Beyeler, cette année, qui s’intéresse à l’interaction entre figuration et abstraction dans l’art moderne. Elle se propose d’éclairer et d’illustrer à travers plus de 70 peintures et sculptures significatives de l’impressionnisme, de la modernité classique et de l’art contemporain.

Passages – Paysage, figure et abstraction

Monet

Le passage de la figuration à l’abstraction est notamment illustré par différentes représentations de paysages et de personnages. Ainsi, les éléments abstraits prennent souvent leur source dans des motifs naturels, qui se trouvent soumis à un processus de réduction et de transformation. Mais il arrive également, à l’inverse, que des formes et des structures abstraites donnent naissance à des représentations d’objets. Ainsi, l’abstraction et la figuration peuvent constamment s’entremêler et se revitaliser mutuellement. C’est ce qu’illustre l’exemple de la célèbre série des Nymphéas de Claude Monet, née au début du XXe siècle, et qui, dans les années 1950, inspira des compositions radicalement novatrices aux artistes américains de l’expressionnisme abstrait. Sous l’invocation du « passage », la présentation rassemble ainsi des oeuvres qui permettent de reconstituer les liens entre deux conceptions opposées et en même temps complémentaires de l’image. Mais c’est aussi sur le plan des thèmes traités qu’il est possible d’identifier l’idée de « passage », au sens de la transition et de la traversée.

Gerhard Richter & Agnès Martin

Gerhardt Richter

Parmi les créateurs représentés dans cette exposition, Gerhard Richter (né en 1932) occupe une position éminente. Pour le 90ème anniversaire de l’artiste, la Fondation consacre une salle — réunissant des
pièces de la Collection Beyeler, mais aussi des oeuvres prêtées — à la vaste production de ce grand contemporain, qui illustre d’une manière frappante l’interaction artistique de la figuration et de l’abstraction.

Agnès Martin

Les prêts généreusement consentis par la Collection Daros ont permis de réserver une autre salle à l’artiste américaine Agnes Martin (1912–2004) et aux compositions caractéristiques de sa manière géométrique et abstraite.
L’exposition « Passages – Paysage, figure et abstraction » a été conçue par Raphaël Bouvier, commissaire de la Fondation Beyeler.

Liste des artistes exposés

Lucas Arruda – Francis Bacon – Paul Gauguin – Alberto Giacometti
Claude Monet – Barnett Newman – Balthus -Vincent van Gogh -Pablo Picasso
Constantin Brancusi – Ferdinand Hodler- Jackson Pollock – Georges Braque
Wassily Kandinsky – Gerhard Richter – Alexander Calder – Ellsworth Kelly
Auguste Rodin – Paul Cézanne – Agnes Martin – Mark Rothko – Max Ernst
Sam Francis – Joan Miró- Joan Mitchell – Henri Rousseau

La Fondation Beyeler célèbre ses 25 années d’existence en 2022. Le musée d’art à Riehen près de Bâle est réputé à l’international pour ses expositions de grande qualité, sa collection de premier plan d’art moderne classique et d’art contemporain, ainsi que son ambitieux programme de manifestations. Conçu par Renzo Piano, le bâtiment du musée est situé dans le cadre idyllique du parc avec ses arbres vénérables et ses bassins de nymphéas. La Fondation Beyeler bénéficie d’une situation unique, au coeur d’une zone récréative de proximité avec vue sur des champs, des pâturages et des vignes, proche des contreforts de la Forêt-Noire. La Beyeler-Stiftung prévoit avec l’architecte suisse Peter Zumthor une extension dans le parc adjacent, renforçant ainsi encore l’alliance harmonieuse entre art, architecture et nature.

Programme 2022

En 2022, le programme des expositions de la Fondation Beyeler sera placé sous le signe de son 25ème anniversaire. Il s’ouvre sur la grande rétrospective consacrée à Georgia O’Keeffe, suivie par l’exposition d’été « Mondrian Evolution ». À l’automne, la Fondation Beyeler présentera l’exposition la plus complète à ce jour d’oeuvres de sa collection, accompagnée d’une riche programmation.
Pour plus d’informations : www.fondationbeyeler.ch/fr/25ans

La Fondation Beyeler est ouverte tous les jours de 10.00 à 18.00 h, le mercredi jusqu’à 20.00 h