La peinture figurative de Piet Mondrian

Piet Mondrian, Ferme près de Duivendrecht, 1916 © Kunstmuseum Den Haag, The Hague, the Netherlands

Jusqu’au 26 janvier 2020 au musée Marmottan Monet
Commissariat : Marianne Mathieu, Directeur scientifique du  musée Marmottan Monet
Scénographie :  Anne Gratadour

composition n°IV/6 , la première toile  vue par Salomon Slijper 1914

Etonnant et surprenant, je n’en connaissais que les toiles abstraites.

La peinture figurative de Piet Mondrian (1872-1944) est longtemps restée méconnue. Pourtant, celui qui se distingue aujourd’hui comme le plus important collectionneur de l’artiste, Salomon Slijper (1884-1971) s’est passionné pour cet aspect longtemps oublié de son œuvre. Ayant rencontré le maître aux Pays-Bas pendant la Première Guerre mondiale, ce fils de diamantaire d’origine amstello-damoise réunit un ensemble unique de peintures et de dessins de l’artiste avec lequel il se lie d’amitié. Mondrian procède lui-même à la sélection d’une suite représentative de sa production exécutée entre 1891 et 1918, enrichissant l’ensemble de quelques pièces abstraites ultérieures ; la majorité des acquisitions ayant lieu entre 1916 et 1920.

Le soutien que Slijper apporte au peintre est de taille. A une époque où Mondrian ne parvient pas à vivre de son travail et fait des copies au Rijksmuseum pour joindre les deux bouts, les achats en nombre de son mécène lui permettent de financer son second séjour à Paris en juin 1919.
Le devenir de la collection Slijper n’est pas sans rappeler l’héritage de Michel Monet qui est l’un des fleurons du musée Marmottan Monet.
Comme le fils de l’impressionniste, Slijper est resté sans enfant. Comme ce dernier, Slijper a institué un musée, le Kunstmuseum de La Haye, son légataire. Comme le fonds Monet, la collection Slijper constitue le premier fonds mondial de l’œuvre de l’artiste.
Musée de collectionneurs ayant vocation à apporter un éclairage sur le rôle des amateurs dans la vie des arts, le musée Marmottan Monet a noué un partenariat exceptionnel avec le Kunstmuseum de La Haye pour organiser une exposition totalement inédite rendant hommage à Slijper et au Mondrian figuratif à travers la présentation de peintures et de dessins majeurs provenant exclusivement de la collection de l’amateur. La moitié des œuvres sont exposées pour la première fois ensemble, aucune n’a été montrée en France depuis plus de 20 ans.

Piet Mondrian, Ferme à Duiventdrecht, vers 1905 © Kunstmuseum Den Haag, The Hague, the Netherlands

PEINDRE DANS LA TRADITION (1898-1906)
Salomon Slijper apprécie particulièrement l’œuvre de jeunesse de Mondrian. Ses premiers paysages rappellent l’école de La Haye, un groupe de peintres néerlandais influents, recherchés des amateurs locaux et dont la démarche rejoint en partie celle des français de Barbizon. Les motifs du moulin et de la ferme à Duivendrecht, un village proche d’Amsterdam, s’imposent durablement dans l’œuvre du peintre et révèlent, à travers leur composition épurée, un intérêt précoce pour les horizontales et les verticales. Captés au crépuscule ou par temps de brume, ces « paysages atmosphériques » se distinguent par une palette sourde qualifiée, à l’instar de celle de ses ainés, de « peinture grise ». Les très petits formats sont considérés par l’artiste comme ses œuvres les plus personnelles. A travers ses panneaux, Mondrian ne cherche pas à dépeindre un instant précis mais l’expérience spirituelle de la nature. Bien que proche du motif, ces toiles dites « paysages intérieurs » attestent dès ses débuts de la démarche intellectuelle du peintre.

Piet Mondrian, Moulin dans le crépuscule, vers 1907-1908 © Kunstmuseum Den Haag, The Hague, the Netherlands

VERS LA MODERNITÉ : LE CHOIX DE LA COULEUR (1907-1908)
Vers 1907-1908, Mondrian aborde un tournant décisif. Si la palette sombre et nuancée des premières années est encore visible dans des toiles comme Paysage de soir Le Gein, Champ avec arbres au crépuscule, Arbres au bord de l’eau, Le Gain : arbres au bord de l’eau, Mondrian opte bientôt pour des couleurs pures, vives, fortement contrastées et posées en aplat. Grand Paysage et Moulin dans le crépuscule en sont les exemples les plus probants. Ils témoignent de considérations nouvelles de l’artiste pour qui
« les couleurs de la nature ne peuvent être imitées sur la toile ». Cherchant par ce biais à rendre compte de l’essence même de la nature (et pas seulement de sa perception), il se détache du visible et rompt avec les couleurs naturalistes. Il est dorénavant considéré comme un peintre moderne.

Mondrian Théosophe

MONDRIAN THÉOSOPHE
En 1909, Mondrian rejoint la société théosophique fondée en 1875. Cette dernière s’appuie sur les religions orientales, la philosophie et la science dans le but d’atteindre la vérité inhérente à toute chose. Particulièrement animé par ces principes, le comportement de Mondrian frappe son entourage qui décrit, non sans ironie :
« ce dingue de Mondrian dans la position du Bouddha au beau milieu
de la plage
» (Charley Toorop).
Il est probable que son changement d’apparence soit lié à la théosophie. Il adopte le genre bohème : se fait pousser la barbe et porte un collier de perles ainsi que des chemises froissées aux manches retroussées. Trois saisissants autoportraits au fusain datent de cette période. Mondrian se concentre sur son visage. Dans le plus grand, cerné de noir, sa face semble flotter telle une apparition. Le cadrage des deux autres est plus serré : l’un enserre rigoureusement le visage, l’autre ne donne à voir que son regard perçant
et habité. Ces effigies annoncent son œuvre symbolique.

Piet Mondrian, Bois près d’Oele, 1908 © Kunstmuseum Den Haag, The Hague, the Netherlands

LUMINISME (1908-1911)
A partir de 1908, Mondrian trouve un nouveau procédé pour traduire ses aspirations théosophiques. Sous l’impulsion du peintre Jan Toorop, il se tourne vers les écoles européennes : symbolistes, divisionnistes et fauves alors peu connues en Hollande. Mondrian en donne une interprétation libre érigeant la profusion de la lumière au rang de sujet, c’est le luminisme. Dans Bois près d’Oele ce sont les rayons perçant à travers les nuages qui embrasent le bois. Dans Dévotion, l’embrasement est lié au dessin en méandre : traduction de l’état d’esprit de la petite fille en prière et dans Moulin dans la clarté du soleil, il résulte d’une frappe frontale. À travers ces différents procédés, Mondrian exalte la couleur et son rayonnement – un principe ayant pour objectif de rendre visible le spirituel dans l’art. Pour Mondrian, la notion de « rayonnement » s’impose dès lors comme le critère propre à définir la beauté d’une toile, qu’elle soit figurative ou abstraite…

LE CUBISME EN QUESTION : FIGURATION OU ABSTRACTION ? (1910-1911)
Vers 1910, Mondrian découvre à travers des comptes-rendus d’expositions le cubisme. Il n’a pas encore vu l’œuvre de ses peintres pourtant leur influence est immédiate. Le néerlandais interprète librement ses lectures. Ainsi, tout en restant figuratif, ses formes évoluent. Elles sont plus simples, géométriques et monumentales comme en témoignent deux des plus grands formats qu’il ait jamais peints : Clocher en Zélande et Moulin. Les couleurs – toujours vives, contrastées et posées en aplat – tracent à présent des formes angulaires qui animent l’arrière plan de ses tableaux. En 1911, il est enfin confronté aux toiles de Braque et Picasso à Amsterdam d’abord puis à Paris où Mondrian séjourne pour la première fois. À 40 ans il aborde un tournant majeur. C’est le début de l’abstraction. À l’exemple des français, il adopte leur palette d’ocres gris et renonce un temps aux couleurs éclatantes. Les formes se fragmentent et se géométrisent. Toutefois, Mondrian s’inspire toujours du réel et ses motifs restent identifiables. Ainsi, l’arbre s’impose – aux côtés de rares figures et de paysages – comme son motif de prédilection.

ABSTRACTION ET FIGURATION : UNE COEXISTENCE PACIFIQUE (1913-1919)
En 1913, à Paris, ses recherches s’intensifient. Sa palette évolue vers des gris bleuâtres, ocres flous et magentas amortis. Ses toiles deviennent de plus en plus abstraites et s’organisent autour d’un réseau de verticales, horizontales et obliques. Mondrian procède à une simplification extrême des formes, peint des suites de lignes, réduit ses motifs à l’essentiel. Pour autant, il n’oppose pas figuration et abstraction. Ses toiles « cubistes » sont toujours inspirées du réel. Mondrian peint à Paris à partir de croquis naturalistes qu’il a réalisés au Pays-Bas ou s’inspire du motif nouveau que lui offrent les façades des immeubles parisiens. Vers 1916-1917, il n’hésite pas à renouer avec le style naturaliste.

Moulin de Blaricum
A la demande de Slijper, Mondrian exécute cette exceptionnelle suite représentant le Moulin de Blaricum, le village où réside son mécène. De même, il reprend le motif de Ferme à Duivendrecht qu’il avait traité pour la première fois au début du siècle.

Exposition musée Marmottan vue

VERS LE NÉOPLASTICISME (1919)
En 1919, Mondrian produit ses premières œuvres purement abstraites. Ces peintures ne s’enracinent plus dans le réel : ni l’arbre, ni la façade n’offre un point de départ à son travail. La démarche de Mondrian est purement spirituelle. Sur des toiles au format proche du carré, il trace des damiers colorés. Le rythme et le rayonnement émanant des lignes et des couleurs définissent un vocabulaire pictural nouveau – le néoplasticisme – dont l’objectif est de révéler « la beauté absolue », « l’essence de toutes choses » un principe auquel l’artiste est attaché depuis ses débuts. À ce stade de sa carrière, Mondrian a formalisé la théorie qui l’élève aujourd’hui au rang de père de l’abstraction. Pour autant, lorsqu’il entreprend son autoportrait en 1918, il ne fait pas voler son image en éclat. Il reste fidèle à la tradition naturaliste et au genre établi du portrait d’artiste posant en buste devant l’une de ses toiles en damier. Mondrian peint la rencontre de la figuration et de l’abstraction.

Piet Mondrian, Composition avec grille 8 : composition en damier aux couleurs foncées, 1919 © Kunstmuseum Den Haag, The Hague, the Netherlands

PEINDRE UNE FLEUR CHAQUE JOUR
La fleur est sans doute l’unique motif que Mondrian aborde sa vie durant, sans interruption. Ne parvenant pas à vivre de la vente de ses toiles néoplasticistes – combinaisons de verticales et d’horizontales noires et d’aplats de couleurs primaires – il produit des dessins de fleurs que ses amis – tel Slijper – proposent à une clientèle d’amateurs férue de tradition. C’est le cas par exemple de cette suite de Chrysanthèmes, invendue à une loterie organisée pendant la Première Guerre mondiale et rentrée après coup dans la collection de Slijper. Outre ces œuvres destinées au marché, Mondrian – à la manière d’un musicien qui commence sa journée en faisant ses gammes – peindra chaque matin des aquarelles florales. Rose dans un verre et Deux roses appartiennent à cet ensemble et illustrent, si besoin est, le rôle clé de la figuration dans l’œuvre de Mondrian que l’on ne saurait résumer à une stricte évolution allant du gris à la couleur et de la figuration à l’abstraction.


Piet Mondrian, Rose dans un verre, après 1921 © Kunstmuseum Den Haag, The Hague, the Netherlands

Musée Marmottan
Adresse
2, rue Louis-Boilly 75016 Paris
Site Internet www.marmottan.fr
Accès Métro : La Muette – Ligne 9 RER : Boulainvilliers –
Ligne C Bus : 32, 63, 22, 52, P.C.1
Jours et horaires d’ouverture
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu’à 21h Fermé le lundi, le 25 décembre,
le 1er janvier et le 1er mai

Hans Baldung Grien – artiste d’exception de la Renaissance

Hans baldung Grien, Margrave Christophe von Baden et sa famille, 1510

La grande exposition du land de Bade-Wurtemberg présentée à la Kunsthalle de Karlsruhe est la première rétrospective consacrée à
Hans Baldung Grien depuis soixante ans.

Sacré Profane, ouverte jusqu’ au 8 mars 2020.

Avec le soutien du land de BadeWurtemberg, le musée consacre à nouveau à cet artiste d’exception de la Renaissance une  grande exposition intitulée Hans Baldung Grien, Sacré Profane.

                               le déluge 1516

Hans Baldung Grien (1484/85–1545) nous a laissé un œuvre personnel, voire excentrique, qui reflète les bouleversements de son époque, caractérisée par la Réforme protestante, sa furie iconoclaste et la guerre des Rustauds. La créativité de Baldung s’est articulée sur deux pôles complémentaires : d’une part le sacré, avec plusieurs retables monumentaux, des vitraux remarquables et des tableaux religieux ; d’autre part le profane, avec des œuvres illustrant des sujets de l’Antiquité ou contemporains de l’artiste, ainsi que des portraits rendant le caractère du modèle, des œuvres assez mystérieuses commanditées par des humanistes et des nus sensuels figurant aussi bien des sorcières que le péché originel.

Né probablement à Schwäbisch Gmünd dans une famille cultivée en contact avec les cercles humanistes de l’époque, ayant grandi ensuite à Strasbourg, Baldung se distingua en choisissant de devenir artiste et de partir à Nuremberg pour rejoindre l’atelier d’Albrecht Dürer. Durant ce temps de formation, il s’inspira largement de son maître tout en affirmant son propre style. Il s’installa ensuite à Strasbourg puis partit pour Fribourg-en-Brisgau où il créa une œuvre majeure : le maître-autel de la cathédrale. Revenu à Strasbourg en 1517, il y fut très productif, y connut le succès et y resta jusqu’à sa mort en 1545.

Cette exposition se veut aussi exhaustive et diversifiée que possible. Les quelques deux cents œuvres de Baldung qui y sont présentées incluent soixante-deux tableaux et treize vitraux et se complètent par une cinquantaine d’œuvres dues à des artistes tels que Dürer, Cranach et Schongauer, ceci afin de replacer l’artiste dans le contexte historique, artistique et intellectuel dans lequel il évolua.

« Les œuvres de Hans Baldung Grien comptent parmi les principales
pièces de la collection de la Kunsthalle de Karlsruhe depuis la fondation
du musée »
,
a déclaré Winfried Kretschmann, ministre-président du land de Bade-Wurtemberg.

Estimant que la Kunsthalle avait réalisé un travail remarquable autour de l’artiste, il a ensuite ajouté :
« Ses œuvres restent fascinantes à plus d’un titre, notamment parce qu’elles abordent aussi bien des thèmes religieux que des sujets sensuels en prise directe avec la vie humaine. Hans Baldung Grien a ainsi su rendre la rudesse de son temps d’une manière à la fois précise et troublante. Au cœur de son œuvre se trouve la volonté d’exprimer les contradictions de son époque tout en ouvrant
de nouveaux horizons.
»

Petra Olschowski, secrétaire d’État au ministère de la Science, de la Recherche et de la Culture du land, a par ailleurs indiqué :
« La Kunsthalle de Karlsruhe possède une des plus riches collections d’œuvres de Baldung. On y trouve notamment le Tableau du margrave datant de 1510, qui a été restauré récemment et revêt une grande importance pour l’histoire du pays de Bade, ainsi que trois fragments du tableau Loth et ses filles, une œuvre quasiment inconnue jusqu’à présent, qui vient tout juste d’être achetée par le land avec le soutien d’une personne privée et de deux Fondations (Museumsstiftung Baden-Württemberg, Ernst-von-SiemensKunststiftung) et peut ainsi être présentée dans l’exposition. »

Madame Olschowski aussi indiqué que c’était un bonheur que la Kunsthalle ait pu faire cette acquisition, avant d’ajouter :
« Il est très intéressant pour le Bade Wurtemberg que le public puisse apprécier ces œuvres remarquables, alors qu’elles sont exposées avec d’autres illustrant toutes les périodes de la carrière de l’artiste. »

La professeure Dr Pia Müller-Tamm, directrice de la Kunsthalle, a déclaré de son côté :
« Baldung nous a laissé un œuvre très diversifié, à la fois pieux et édifiant, sombre et magique, érotique et intellectuel. L’exposition met en relief le talent de cet artiste sensible, réfléchi et maîtrisant la mise en scène, qui évolua avec aisance parmi les grands thèmes abordés par les savants de son époque. C’est ainsi qu’il faut comprendre le sous-titre de l’exposition, « SacréProfane », qui vise non pas à suggérer la dichotomie mais plutôt à mettre en valeur les zones d’ombre et la polysémie de ces œuvres qui, pour nombre d’entre elles, sont à la fois sacrées et profanes. »

Quant au Dr Holger Jacob-Friesen, le commissaire de l’exposition, il s’est exprimé ainsi :
« Baldung était un artiste sensible et réfléchi qui, par conséquent, a su créer des œuvres qui font appel à notre sensibilité et nous donnent à réfléchir. Il aborde des questions fondamentales avec ces œuvres d’une grande profondeur qui nous confrontent aux abîmes de l’existence, à l’amour et à la mort, à notre devenir et à notre disparition, à la joie et à la douleur. Baldung, ainsi, nous parle de la vie ici bas et dans l’au-delà, de la colère de Dieu et de la miséricorde du Christ, et du démon qui sommeille en chacun de nous. »

Le Dr Martin Hoernes, enfin, secrétaire-général de la Fondation Ernst-von Siemens-Kunststiftung, a pour sa part déclaré :
« Depuis de longues années déjà, notre Fondation apporte son soutien à la Kunsthalle de Karlsruhe pour ses programmes de conservation, de recherche et de développement de sa collection d’œuvres de Hans Baldung Grien. Nous avons ainsi débloqué près     d’un demi-million d’euros pour la grande rétrospective, la restauration du Tableau du margrave et l’acquisition de Loth et ses filles. Ces trois opérations correspondent à l’intention d’Ernst von Siemens, qui fut à l’origine de notre Fondation et avait à cœur de contribuer à la préservation et à la présentation au public des œuvres d’art d’exception. C’est pour nous une triple source de satisfaction lorsqu’un projet d’exposition s’accompagne ainsi d’une restauration et d’une acquisition. »
Citons pour terminer le professeur Dr Markus Hilgert, secrétaire-général de la fondation Kulturstiftung der Länder :
« Il est bon, louable et réjouissant que la Kunsthalle de Karlsruhe ait organisé une grande exposition reflétant les quarante années de la carrière de Hans Baldung Grien. Divers progrès ont été faits récemment dans la recherche relative à ce grand artiste de la Renaissance et il était important d’en informer le public dans le cadre d’une rétrospective de ce type. »

L’exposition Baldung inclut quelque 170 œuvres prêtées par des organismes et collections d’Allemagne et de divers pays étrangers (Rijksmuseum, Amsterdam ; Kunstmuseum Basel ; Staatliche Museen zu Berlin ; Gallerie degli Uffizi, Florence ; Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid ; Bayerische Staatsgemäldesammlungen, Munich ; Metropolitan Museum of Art, New York ; Germanisches Nationalmuseum, Nuremberg, etc.).
À ces œuvres viennent s’ajouter celles de Baldung et d’autres artistes du début des Temps Modernes faisant partie de la collection de la Kunsthalle.

Le Dr Holger Jacob-Friesen a bénéficié du soutien du Dr Julia Carrasco, son adjointe, et du Dr Johanna Scherer, stagiaire.

La grande exposition Hans Baldung Grien. Sacré  Profane est placée sous le patronage de Messieurs Winfried Kretschmann, Ministre-président du land de Bade-Wurtemberg, et Jean Rottner, Président du conseil régional du Grand Est. Elle a bénéficié du soutien du land de Bade-Wurtemberg, de la Région Grand Est et de diverses fondations (Ernst von Siemens Kunststiftung, Kulturstiftung der Länder, Erzbischof Hermann Stiftung). Le principal sponsor est la L-Bank, la banque du land de Bade-Wurtemberg
La création de l’Homme

Adresse
Staatliche Kunsthalle Karlsruhe
Hans-Thoma-Strasse 2–6
76133 Karlsruhe, Allemagne

Horaires
Du mar. au dim. et les jours fériés, de 10h à 18h 1er janvier 2020, de 13h à 18h 6 janvier 2020, de 10h à 18h Fermé le lun. (sauf jour férié) et le 25 février 2020

Tarifs Normal 12 Euro, réduit 9 Euro / scolaire 3 Euro Groupe : 9 Euro par personne (sur réservation, groupe de dix personnes au minimum)
Passmusées

Accès
Depuis la gare centrale, tram n°3 direction Heide
Arrêt Europlatz

La petite fille au ruban bleu

Suite à l’émission sur France 5, Passage des Arts, je remonte
mon billet de 2009, La petite fille au ruban bleu, Irène Cahen d’Anvers
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