ST-ART en quelques chiffres : 1ère foire en région 100 galeries dont 40% d’exposants internationaux 500 artistes exposés de 20 nationalités différentes 25 000 visiteurs 10 000 m2 d’exposition
Le Prix Art de la ville de Strasbourg permet de distinguer un exposant
et de soutenir, grâce à une aide à la production, l’artiste sélectionné.
Le lauréat est sélectionné par un jury d’experts, composé pour cette
1ère édition de Estelle Pietrzyk, Conservatrice au
Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg (MAMCS),
David Cascaro, Directeur de la HEAR, Haute École des Arts du Rhin
et Bernard Goy, Conseiller artsplastiques à la DRAC Alsace. Le Lauréat Prix Art de la Ville de Strasbourg /ST-ART 2016 est :
Laurent Impeduglia / Galerie Jean-François Kaiser (Strasbourg, France) Le choix est toujours arbitraire et subjectif.
D’entrée c’est la Fondation Maeghtqui vous accueille avec un choix d’oeuvres, fait par Olivier Kaeppelin directeur de la Fondation, parmi ses autres attributions. Mon coup de coeurest allé à la galerie Chantal Bamberger qui présente des dessins d’Ernest Pignon Ernest, Le Tao du Toreo, une succession de poèmes disent ainsi l’essence
même du toreo, avec à la suite les dessins qu’Ernest Pignon-Ernest a
consacrés à l’emblématique corrida et au maestro de Galapagar, mais surtout une
lithographie « Narcisse »
Un Coup de cœur de l’Artothèque à David Nash à la Galerie Chantal Bamberger
Jean-Francois KAISER pour sa première participation
en temps que galeriste fait coup double. Lauréat Prix Art Ville de Strasbourg – ST-ART 2016 avec Laurent Impeduglia
et un Coup de cœur de l’Artothèque de Strasbourg
Maren Ruben et Marie Freudenreich Silvi Simon avec ses Chimigrammes, toujours fidèle à la galerie Yves Iffrig, en compagnie de Marc Couturier, Pierre Savatier, Patrick Bailly-Maitre-Grand, François Rieg et PIerre Antonelli A la galerie Bertrand Gillig coup de coeur pour François Malingrey peinture sur toile et toujours à la Galerie Bertrand Gillig Clément Montolio
Damien Gard, Anonymous, une oeuvre politique, soutenue par la
région de Bruxelles, une multitude d’anonymes participent à l’oeuvre
cravatés d’un noeud papillon rouge, pour former le visage d’Anonymous
Une toute jeune galerie de Rixheim Anim’art qui présente des jeunes artites commeSkunkdog
Carte blanche à Michel Nuridsany avec l’oeuvre d’ Anne Ferrer et le compositeur John Nichols Radial Art Contemporain avec Frédéric Croizer occupe une grande
surface de sculptures, une installation – performance
Martine Luttringer Galerie Art’Course Vue une allée de ST’ART, un papillon à gauche un cheval à droite Encre noir sur papier coréen, Thomas Henriot Galerie Christophe Tailleur Michel Cornu aux Editions Remy Bucciali Jan Fabre, Guy Pieters Gallery Hervé di Rosa à l’Estampe de Strasbourg, toujours à la point, cet artiste étant présenté actuellement à la maison rouge à Paris Très belle foire, très ouverte, avec de belles oeuvres, des galeristes à l’écoute
un service de conciergerie. des reportages sur FR3 Alsace
depuis la gare centrale tram B, direction Hoeheim/Lingolsheim
arrêt Wacken
L’exposition « Kunihiko Moriguchi – Vers un ordre caché » réunit pour la première fois en France un ensemble exceptionnel
de 26 kimonos constituant autant de pièces uniques,
de 11 peintures et de créations dans les domaines du design
et des arts appliqués. L’EXPOSITION
L’exposition de la Maison de la culture du Japon à Paris est un condensé de
50 ans de création. Kunihiko Moriguchi a en effet sélectionné près
d’une trentaine de ses kimonos, du premier réalisé en 1966 à celui
spécialement conçu pour cette rétrospective.
Subtiles et rigoureuses, ses oeuvres sur papier japonais réalisées dans la même
technique du yûzen témoignent elles aussi de la recherche d’une certaine
perfection. Kunihiko Moriguchi, Ecailles (UROKO-Mon)
Enfin, ses collaborations avec les grands magasins Mitsukoshi et la Manufacture nationale de Sèvres montrent qu’il a brillamment
réussi à appliquer ses recherches graphiques à des supports incarnant
la vie quotidienne, sacs de course ou tasse à café. Kunihiko Moriguchi nous invite à rechercher un « ordre caché »
dans la structure géométrique de ces oeuvres intimement inspirées
de la nature et des cycles temporels. L’ARTISTE
Elevé au rang de « Trésor national vivant », Kunihiko Moriguchi
perpétue la tradition de teinture de tissus appelée yûzen qu’il a
profondément renouvelée. Ses kimonos en soie, novateurs sont ornés de
motifs souvent géométriques. Ils sont le produit de sa connaissance
des arts graphiques européens qu’il a étudiés à Paris et de son
apprentissage dans l’atelier de son père, Kakô Moriguchi,
lui-même éminent maître du yûzen (Trésor national vivant en 1967). Kunihiko Moriguchi, né en 1941, étudie la peinture de Kunihiko Moriguchi, Mystère « style japonais » (nihonga) à l’université des Arts de Kyoto. « par rejet du Pop art américain » précise-t-il – et rejoint la France
en qualité de boursier du gouvernement français (1963),
à l’âge de 22 ans et devient un élève brillant de l’Ecole nationale
des arts décoratifs. Il se lie d’amitié avec le critique Gaëtan Picon et le peintre Balthus qui l’invite
à la Villa Médicis. Ce dernier le persuade de se consacrer à l’art
du yûzen, technique tricentenaire réservée aux kimonos d’apparat,
dont le père de Kunihiko est un illustre représentant. Kunihiko Moriguchi, Mille Fleurs
Peu après son retour à Kyoto en 1966, Moriguchi entre dans l’atelier
de son père mais affirme bientôt un style très personnel,
géométrique et abstrait, en respectant les processus techniques
traditionnels sans jamais perdre de vue qu’il s’agit de vêtir
un corps de femme, sa sensualité. Très vite, ses kimonos
connaissent le succès, sont acquis par les plus hautes personnalités
et les musées de son pays comme à l’étranger (Victoria and Albert Museum à Londres, Metropolitan Museum of Art à New York, LACMA à Los Angeles).
L’élaboration de ses kimonos peut prendre jusqu’à 10 ans.
Ils portent des noms poétiques, de lumières, d’eau, comme Aube,
Torrent, Sables en mouvement, Croisillons etc …
Une présentation judicieusement éclairée, met bien en valeur
la préciosité et la minutie des kimonos.
Projection du documentaire de Marc Petitjean « Trésor vivant »
(2012, Mirage illimité) Jeudi 1er décembre à 18h30 / En présence de l’artiste et
du réalisateur
Petite salle / Entrée libre / www.marcpetitjean.fr/films/tresor-vivant/ MAISON DE LA CULTURE DU JAPON À PARIS
101bis, quai Branly
75015 Paris
Tél. 01 44 37 95 00 / 01
www.mcjp. se termine le 17 décembre
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Curieuse Journée que celundi 17 octobre,pluie sur les vitres
du TGV alors que la météo annonçait du beau temps.
J’avais hésité, ayant mal au dos, annuler le voyage ?
Mais la perspective des 2 expositions : Carl Andre au musée d’art moderne de la ville de Paris,
et La Porte del’Enfer selon Rodin, au musée Rodin, m’a incitée à
le maintenir.
J’avais commandé un IDCAB puisque la SNCF m’offrait
généreusement 8 € sur le prix de la course.
Commandée la veille, afin de ne pas avoir à escalader
les marches du métro, cela me permettrait d’arriver à l’heure
à la rencontre de presse. 15 € – les 8 € offerts, pour 7 € j’épargnais mon dos.
Arrivée en gare de Lyon, mon chauffeur annoncé par
la compagnie IDCAC par SMS, devait m’attendre en tête
de train avec un carton à mon nom.
Point de carton à mon nom à l’horizon. Je reste seule
après le passage de tous les voyageurs.
J’appelle le n° indiqué par SMS.
Réponse du chauffeur : vous avez indiqué 10 h 45,
(forcément, il n’y avait pas de case pour 10 h 37) Il était 10 h 50 …J’avais laissé un peu de marge, car la descente du TGV
est toujours encombrée par les passagers, les valises.
Il me dit qu’il va arriver. En fait il n’est pas en tête de train,
il est carrément à l’opposé, dans le hall 2, il est 11 h.
Il me tend la main ! Puis il me dit que je n’ai pas indiqué
la destination.
Je lui précise : le musée d’art moderne de la ville de Paris.
lui : où est-ce ?
moi : Boulevard du Président Wilson, à côté du
Palais de Tokyo Arrivés dans la voiture, il démarre, puis il me dit : comme vous n’avez pas indiqué de destination vous aurez
à payer un supplément, puis me demande combien j’ai payé pour la course,
car j’aurai à payer la différence … Je réponds : ça ne va pas, si j’avais su j’aurais pris un vrai taxi. Il m’a prise pour une touriste, provinciale de surcroit. Arrivés devant le Palais de Tokyo je lui dis que c’est là, il fait le tour,
me dépose, et me jette un regard bizarre, sans me réclamer de l’argent.
Le soir à 19 h 23 je reprends le TGV, étant donné que le lendemain
je pensais me rendre à la rencontre de presse du musée Tinguely
à 10 h 30, pour lesmachines musicales.
A 20 h 15 le train s’arrête, une 1ere annonce :
accident de personne. 1 h après nouvelle annonce (2°) la police cherche le corps
pour déterminer s’il s’agit d’une personne ou d’un animal.
Etant donné la vitesse du TGV, la nuit, il est difficile de retrouver
les morceaux éparpillés.
Puis une annonce (3°) précise qu’il s’agit d’une personne.
A 11 h le contrôleur dit qu’il n’y a pas de nouvelles, mais dès qu’il
en aura il nous en fera part.
Je contacte ma moitié par téléphone qui consulte le site
de la SNCF, mis à jour enfin, qui annonce 2 h 30 de retard.
Mon téléphone est vide, j’avais oublié le cordon du chargeur,
un voyageur me prête le sien.
Puis une 4°annonce précise, que les pompes funèbres arrivent
pour enlever le corps.
Le train est un moyen de transport fiable et sûr, sauf s’il entre
en collision avec un désespéré.
Malheureux du lundi, qui n’avait plus le courage d’affronter
la semaine à venir.
D’après la presse ce sont 12 000 voyageurs qui ont été
immobilisés par une seule personne.
Devant la tragédie les passagers ont été admirables de patience,
la voiture bar a été assiégée, le personnel débordé,
les provisions vidées.
23 h 30 les passagers marchent de long en large, la patience
a des limites, les inquiétudes sur la suite du parcours
et le programme du lendemain.
Une 5° annonce précise que nous serons ravitaillés à Dijon
et que le billet sera remboursé. A Dijon nous somme ravitaillés par un colis, les correspondances
sont annoncées, car le trafic est terriblement perturbé.
Ensuite à Besançon même topo, annonce de remboursement,
de mises à disposition de taxis.
A Belfort, annonce de mise à disposition de bus, car la gare
TGV est excentrée par rapport à la ville,
annonce de remboursement, et rappel de ne pas oublier de récupérer
l’enveloppe remise à la sortie du train. Mulhouse, 4 h 50 de retard, pas d’annonce.
L’employé qui est à la descente du train, nous apprend que
nous ne serons pas remboursés, car la SNCF ne rembourse pas en cas d’accident de personne.
Nous commençons à protester, et à lui dire que cela a été annoncé
dans toutes les gares et que nous exigeons les enveloppes.
Il nous envoie sur le quai n°1 chez le chef, qui lui
est bien au courant : C’est un cas exceptionnel et il nous remet l’enveloppe.
Je suis enfin chez moi à 4 h 20 du matin.
Lorsque j’essaie le surlendemain de faire ma demande de
remboursement, en suivant les indications
de la SNCF pour un E-billet, la case à cocher, n’est pas
atteignable. Un bug ?
Je tente ma chance le 5 novembre, enfin cela fonctionne.
Je suis averti le 10 novembre que ma demande de remboursement
est acceptée. Je suis remboursée le 11 novembre.
Le 17 octobre, votre voyage à bord du TGV 6707 s’est déroulé dans des conditions difficiles.
Je tiens à vous présenter personnellement les excuses de SNCF et vous apporter des éléments d’information sur cet événement.
Lors de votre voyage, à Ligny-le-Châtel, commune située dans le département de l’Yonne sur la ligne à grande vitesse, un train a heurté une personne, vers 19h00. Toutes les circulations ont été interrompues durant les interventions des équipes de secours et de l’équipe technique d’investigation criminelle nécessaire pour mener l’enquête. La localisation et la nature de l’évènement ont eu pour conséquence d’allonger votre temps de parcours de plusieurs heures et rendu complexe l’estimation de votre retard à destination.
La circulation des TGV a pu reprendre vers 23h30. Pour pouvoir assurer votre acheminement, tous les travaux programmés ont été décalés ou reportés. Compte tenu de l’heure tardive de reprise, en application des règles de circulation de nuit, la vitesse de votre train a été réduite.
Sachez que nos équipes se sont mobilisées et ont tout mis en oeuvre pour vous prendre en charge.
SNCF a décidé de vous rembourser intégralement le prix de votre billet. Il vous suffit pour cela de compléter et de nous renvoyer l’enveloppe remise à bord ou en gare. Vous pouvez également télécharger le formulaire à partir du lien suivant : Formulaire GP.
Si vous avez voyagé avec un e-billet, votre demande de compensation est directement accessible sur notre site : Formulaire e-billet.
Je souhaite vous revoir très prochainement sur nos lignes, avec toute la qualité de service que vous êtes en droit d’attendre de nous.
Avec mon attentive considération, M. Jean Rouche
Directeur TGV Sud-Est
Joëlle Tuerlinckx Nothing for Eternity
Jusqu’au 26 janvier 2017, au Kunstmuseum Basel | Gegenwart Commissaire : Søren Grammel
Le Kunstmuseum Basel | Gegenwart présente une exposition
monographique de Joëlle Tuerlinckx. Née en 1958 à Bruxelles,
l’artiste a étudié en détail le musée et son ancrage à Bâle
pour concevoir cette exposition.
L’ensemble du rez-de-chaussée du musée présente
les nombreuses oeuvres qui ont vu le jour durant ce processus.
Parmi celles-ci figure une série d’assemblages circulaires créés
à partir de divers matériaux – papier, tissu, plastique, peinture
et plexiglas – disposés tels des disques sur le sol.
Ses motifs s’inspirent de notes et de pièces prélevées dans
le quotidien, à l’instar d’un banal fond de tarte.
Dans l’exposition, l’artiste transforme son revêtement
en aluminium doré en un cercle chromatique d’un diamètre supérieur
à quatre mètres qui conduit le visiteur à s’interroger sur l’or,
l’argent, la couleur et la notion de valeur.
L’oeuvre de Tuerlinckx se construit à partir d’une étude approfondie
de choses simples : des pièces trouvées ou des objets du quotidien
qu’elle croise sur son chemin puis archive méthodiquement depuis
trois décennies. Il s’agit d’objets qui l’ont amenée à réfléchir
à la signification d’Être-Humain et qu’elle désigne comme
des Éléments du réel. Son travail se base sur l’observation,
l’expérimentation et – selon ses propres mots –
la transcription de ces éléments, soit une forme de (re)lecture qui
tend à comprendre et à montrer les choses au-delà de leur
banalité apparente.
Pour cela, Tuerlinckx emploie de nombreux procédés
sculpturaux et picturaux : par exemple, elle copie les objets
ou les transpose dans un autre matériau. Elle joue également
avec les échelles et la texture des surfaces qu’elle manipule
grâce aux techniques de la mise en couleur, du scanner et
de la réimpression.
Dans ses expositions, Tuerlinckx réunit souvent un nombre
conséquent d’éléments disposés aux murs et sur le sol, de dessins
et collages, de vitrines et collections d’ouvrages, de films,
de vidéos et de projections de diapositives sous la forme
d’arrangements polyphoniques et spéculatifs qui associent
des thèmes du domaine de l’art à des questionnements
philosophiques tels que l’essence et le rapport au temps,
au lieu et au langage
Ces dernières années, les expositions individuelles organisées
au Wiels Contemporary Art Centre de Bruxelles (en 2012)
et à la Haus der Kunst de Munich (en 2013) ou ont contribué
à attirer l’attention sur l’oeuvre de cette artiste.
En 2002, sa participation à la dixième édition de la documenta de Kassel avait déjà suscité un intérêt marqué,
tout comme Pas d’histoire, pas d’histoire (Witte de With,
Rotterdam) dès 1994. À travers cette exposition, dont le commissariat
est assuré par Søren Grammel, le Kunstmuseum Basel organise
à présent la première grande exposition muséale de l’espace germanophone consacrée àJoëlle Tuerlinckx.
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La 21e édition de ST-ART se tiendra à Strasbourg
du 25 au 28 novembre prochains.
ST-ART en quelques chiffres : 1ère foire en région 100 galeries dont 40% d’exposants internationaux 500 artistes exposés de 20 nationalités différentes 25 000 visiteurs 10 000 m2 d’exposition
Vous êtes invités à découvrir cette nouvelle édition
Poursuivant son développement, impulsé en 2015 par
la nouvelle équipe de direction, ST-ART présentera cette
année une sélection renouvelée de galeries françaises et
étrangères.
Après la MEP en 2015, c’est la Fondation Maeght,
institution culturelle de référence, qui est invitée en 2016 à présenter sur 100 m2 une partie
de ses collections. Olivier Kaeppelin succèdera à Michel Nuridsany
comme critique d’art invité à poser son
regard sur la foire. Note d’intention,
par Olivier Kaeppelin
C’est avec plaisir que la Fondation Marguerite et Aimé Maeght
répond à l’invitation de ST-ART 2016 à Strasbourg.
Après les photos de la Maison Européenne de la Photographie
en 2015, ce sont des sculptures, des peintures et des dessins
de sa collection que la Fondation Maeght proposera aux
visiteurs.
Pourquoi participer à ST-ART 2016 ? Parce qu’il est important
que les initiatives privées du moment puissent être confrontées
à des missions d’utilité publique comme celle de notre fondation.
Cela permet ainsi, à tous, de prendre conscience d’un
temps plus long, d’un paysage plus vaste que
celui de la simple actualité. ST-ART est une foire dynamique
et vivante au coeur de l’Europe qui reçoit des visiteurs français
et allemands passionnés d’art. Au Sud, sur le versant
méditerranéen, la Fondation Maeght les attend avec bonheur
pour faire vivre cette Europe de la culture. Enfin, parce
que Marguerite et Aimé Maeght furent d’abord des galeristes
qui décidèrent, avec les artistes, de fonder
ce lieu au coeur des collines de la Riviera-Côte d’Azur
en lui donnant une mission culturelle : maintenir et
développer l’esprit d’invention et de création dont notre
société a, aujourd’hui, tant besoin. Carte blanche à Michel Nuridsany
Michel Nuridsany, avait initié cette démarche
l’an dernier, est invité pour cette édition à présenter
une exposition curatoriale. Associer un critique est
une étape supplémentaire dans le souhait des organisateurs
de réunir tous les acteurs de l’art qui
y jouent un rôle primordial pour l’enrichissement
du patrimoine artistique de demain, en
brisant les frontières privé-public, critique-galerie.
Ecrivain, critique d’art, critique littéraire, commissaire
d’exposition, il propose pour cette 21e edition une exposition
dédiée à l’artiste Anne Ferrer.
Le projet
Solo show Anne Ferrer (son John Nichols) « Le jour de mon arrivé au VCCA (Virginia Center of Creative Art), j’ai décidé de faire quelque chose qui était heureux et ludique en réaction aux attentats de Paris. J’en avais besoin. J’étais malheureuse. Le lieu est sublime et ça a créé un décalage. Mélange de colère et de volonté d e joie de vivre et de culpabilité d’être là dans ce cadre de rêve. John travaillait sur sa thèse dans l’atelier voisin et on a tout de suite vu une collaboration sur ce travail. Nos deux projets se sont télescopés » 77 galeries ont déjà confirmé leur participation • 8 pays représentés : Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Suisse, USA • 38% de galeries internationales • pour les galeries françaises : 70% de galeries régionales dont 18% de la région de Strasbourg • 27 galeries qui viennent pour la 1ère fois, soit près de 35% de nouveaux exposants LISTE DES GALERIES Poursuivant son effort de lisibilité, la sectorisation de la foire
se poursuit avec 7 espaces identifiés : L’édition ST-ART a toujours présenté dans ses allées un certain nombre
d’éditeurs ou galeries spécialisées dans l’estampe, le multiple… L’hyperréalisme Courant largement représenté sur ST-ART ces dernières années,
un secteur dédié lui est dorénavant consacré Le street art Depuis plusieurs sessions, l’art urbain a fait son entrée sur
la foire et a su trouver son public. Cette année encore,
des galeries viennent ou reviennent avec des propositions
de street art Alexandre DE POPLAVSKY « Catalogue Muse 3 », La photo Instauré l’an dernier avec la présence de la MEP, le secteur photo se développe Les solo shows Plusieurs galeries proposent des focus sur un artiste Le secteur historique Un certain nombre de galeries fidèles viennent
ou reviennent à ST-ART avec des propositions d’artistes historiques : Le secteur général Diverses galeries LE CONTENU ARTISTIQUE Morceaux Choisis par le Comité de Sélection et la Direction Artistique La collaboration avec les villes de Strasbourg et Bâle Le stand « carte blanche » est conçu et animé par le Département des Arts plastiques -Direction de la Culture de la Ville de Strasbourg. Le Bastion 14 Ancienne construction militaire faisant partie des fortifications de 1870 située rue du Rempart, derrière la gare centrale de Strasbourg, il accueille, depuis sa réouverture en 2003, une cinquantaine d’artistes. Le Bastion 14 abrite 21 ateliers de travail réservés aux artistes
professionnels des arts visuels Le stand de la Ville de Bâle Pour la 1ère année, la Ville de Bâle est invitée à présenter
aux visiteurs de ST-ART l’actualité de ses musées et institutions culturelles : Fondation Beyeler,
Musée Tinguely, le musée des beaux-arts
Les temps forts autour de ST-ART Jeudi 24 novembre Passage du comité de sélection des achats de l’artothèque
de Strasbourg Les oeuvres sélectionnées seront identifiées par un cartel. Remise du Prix de la Ville de Strasbourg Ce Prix distingue un exposant et permet une aide à la production.
Remis le jour du vernissage, le lauréat sera distingué par
une enseigne dédiée. Vernissage en présence des invités d’honneur,
suivi d’une soirée au Bastion 14. Samedi 26 novembre Remise du Prix de la SAAMS (Société des Amis des Arts et des Musées de Strasbourg) à 11h Le prix Théophile Schuler, doté de 3 000 €, et le prix de la SAAMS, doté de 1 500 €, récompensent des artistes de moins de 35 ans résidant en Alsace. Le jury est composé de personnalités du monde de l’art. Les deux lauréats sont exposés à ST-ART l’année suivante sur le stand de la SAAMS. En 2015, le lauréat du Prix Théophile Schuler était Guillaume Bart,récemment présenté au Salon de Montrouge.
Nuits des lieux culturels partenaires de ST-ART Le Parcours L’ancrage de ST-ART dans son territoire s’affirme cette année à travers un programme hors les murs qui permettra aux visiteurs de découvrir l’importance des institutions culturelles de la ville.
– Le Maillon – Théâtre de Strasbourg, Scène européenne
– La Chambre
avec Marie Bovo Informations pratiques LIEU
Parc des Expositions – Wacken – 7 place Adrien Zeller, 67007 Strasbourg cedex INFORMATIONS
Tel : +33 (0)3 88 37 67 67 – www.st-art.com VERNISSAGE
Jeudi 24 novembre 2016 – sur invitation OUVERTURE AU PUBLIC
Vendredi 25 – 11h/21h. Samedi 26 et dimanche 27 – 11h/20h. Lundi 28 – 11h/19h TARIFS
Entrée : 18 euros. Prévente en ligne sur le site de ST-ART : tarif réduit 16 euros TRANSPORTS
Tram : lignes B et E, station Wacken
Voiture : autoroute A350, sortie 1, direction Wacken – Parc des Expositions
Train : http://www.voyages-sncf.com/
Avion : http://www.strasbourg.aeroport.fr/index.php Bénéficiez de tarifs préférentiels sur votre billet Air France avec le Code Identifiant 15821 AF
du 15 nov. au 18 déc. 2016
à LaFilature, Scène nationale – Mulhouse CATHERINE LARRÉ BRIGITTE LUSTENBERGER CANDICE MILON FRANÇOISE SAUR STÉPHANE SPACH ANNE ZIMMERMANN
Six artistes inspirés par les matières organiques et leurs métamorphoses,
par les matières cristallines et la structuration de leurs
atomes, examinent le pouvoir de la photographie dans
ses propositions et sa capacité à transformer le réel et à raconter
une histoire.
Pour sa deuxième participation à La Regionale (exposition trinationale d’art contemporain), La Filature
réunit Catherine Larré, Brigitte Lustenberger, Candice Milon,
Françoise Saur, Stéphane Spach et Anne Zimmermann autour du thème de la nature – plus précisément de ce qu’il reste
de la vie lorsqu’elle est fixée par la photographie,
d’une nature morte et de ses avatars.
Ces six artistes ont en commun de vivre parmi les objets
dont ils refusent de se séparer – trésors collectés dans la nature
ou chinés qui remplissent leurs ateliers : minéraux, coquillages,
plumes, insectes, végétaux…
Les arrangements de ces objets, leurs assemblages,
les jeux de lumière, les manipulations d’images, l’hybridation –
motif permanent, récurrent de leurs travaux – sont, pour chacun
d’eux, autant une source de poésie que des supports de récits
traduisant leur mythologie personnelle.
Née en 1964 à Nancy, Catherine Larré vit et travaille à Montreuil. Catherine Larré compile, collectionne et archive des images. Elle a ainsi
créé un vaste catalogue, sans cesse alimenté, dans lequel elle puise
pour en extraire une matière première à tordre, à transformer.
Il est question de retrouver ce que, parfois, l’oeil n’a pu voir. Dans l’obscurité,
elle projette cette matière, l’altère dans une mise en scène choisie.
Dans sa série Rendre, le végétal est comparable à un fluide corporel. Mnésies est semblable à notre cécité partielle, souvenirs optiques archivés
et altérés, rendant toute mémoire soluble. Fluides cherche à liquéfier
l’image organique, végétale et minérale en une pulpe opaque. Corine Abitbol
Née à Zurich en 1969, Brigitte Lustenberger vit et travaille à Berne.
Elle a étudié à l’Université de Zurich et obtenu
sa licence en histoire sociale et photographie en 1996. Durant
les années suivantes, elle s’est établie comme artiste visuelle.
Elle a ensuite déménagé à New York et a reçu son MFA en Fine Art Photography & Related Media à Parsons The New School of Design en 2007. Dans ses séries, l’artiste s’intéresse en particulier
à l’étude du regard, aux interactions entre présence et absence dans l’image photographique, et au fait que l’observation d’une photo est la plupart
du temps influencée par la mémoire collective. Stephane Spach, Still Leben, La Filature
Né en 1962, Stéphane Spach vit et travaille en Alsace.
Voici ce qu’en dit Ann Loubert
« Il y a du jour dans la nuit.
À regarder ces photographies de Stéphane Spach, on voit qu’il y a du jour dans la nuit. C’est là une nuit à laquelle nos yeux ne sont pas habitués, une nuit mate et sourde, préservée des halos lumineux et des phares hostiles. Ici tout est en nuances, comme si les objets exposés (à la caméra, à notre regard) dégageaient leur propre phosphore, leur propre lumière intérieure. Ce serait plutôt la clarté du jour distillée dans la nuit, des images subtiles, intimes presque, où l’on n’est jamais dans l’halogène.
Dans sa série des douze Jardins de minuit, réalisée en 2016, le photographe Stéphane Spach propose un autre champ de vision, tout en douceur et subtilité.
À notre oeil habitué à sa perception diurne, claire et ordonnée, s’offre ici une vision étrange, et pourtant familière, où l’image est habitée d’objets que nous avons
l’habitude de déchiffrer de jour : des fleurs de cerisier, une branche de magnolia…
Ici « l’ordre du jour » s’absente et cède la place à ces « jardins » où l’insolite a
son mot à dire, et nous charme de manière indicible. » Née en 1973 à Mulhouse, Anne Zimmermann vit et travaille à Wittersdorf.
Artiste plasticienne, Anne Zimmermann est diplômée de l’Université de
Strasbourg en maîtrise Recherches arts plastiques, et a étudié la céramique
à l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg.
Elle ne s’attache à aucun média en particulier mais croise différentes
pratiques tels que le volume, le dessin, l’écriture, la vidéo, l’installation
et la performance. En 2003 elle crée un personnage du nom de Paula Orpington, mi-femme, mi-poule, fabriqué avec 50 peaux de poulets
naturalisées. Elle l’incarnera jusqu’en 2008 avant de la faire décéder
symboliquement et autopsier lors d’une performance en 2010.
Depuis, sa réflexion se poursuit sur les rapports que l’on entretient
avec l’organique et l’animalité. La marge, le rejeté sont également
des vecteurs dans ses propositions plastiques. En 2013, elle participe au
groupe électronique Picobelo. La rédaction de textes poétiques
a d’abord accompagné cette activité artistique, qui par la suite
est devenu un élément constitutif. Ces textes peuvent être associés
à des vidéos, des performances ou sont destinés à être chantés.
Née en 1980, Candice Milon vit et travaille à Paris.
Originaire du sud de la France, Candice Milon a suivi un cursus à l’École
Supérieure des Beaux-Arts de Marseille puis une formation en prise de vue
à l’École de l’image des Gobelins à Paris. Son travail a été exposé en galeries
à Paris et en Belgique et au Festival Voies Off lors des
« Rencontres photographiques d’Arles » avec sa série Curiosité # en 2014.
Particulièrement attachée aux liens entre la peinture et l’image fixe,
c’est aujourd’hui au travers de la photographie de natures mortes qu’elle s’exprime, fascinée par cet univers où le regard donne vie aux formes et aux matières.
Ses photographies s’organisent en un véritable cabinet de curiosités,
étrange et surréaliste.
Le public de La Filature a déjà pu voir le travail de Candice Milon dans
la performance Can you be me ? de Vidal Bini, lors du festival DANS(E) en 2011. Née en 1949 à Alger, Françoise Saurvit et travaille à Wintzenheim.
Elle se forme à l’École nationale supérieure Louis-Lumière à Paris et à la Folkwangschule für Gestaltung avec Otto Steinert à Essen en Allemagne.
Elle développe alors un travail sur des sujets sociologiques en prenant le temps d’apprivoiser les territoires et de connaître les gens qu’elle photographie.
De 1977 à 1983, elle effectue plusieurs voyages en Chine pour découvrir un pays
qui commence à s’ouvrir sur l’extérieur après la tourmente de la Révolution
culturelle. Elle publie par la suite L’Album de Françoise en Alsace avec un
texte de René Nicolas Ehni en 1985, ainsi que le catalogue Lenteur de l’avenir en 1993.Françoise Saur photographie également la vie paysanne dans les Vosges, étude qui donne naissance au livre Vosges, terres vivantes avec un texte de Chloé Hunzinger en 1997. Sur une commande du ministère de l’Agriculture, elle réalise un travail similaire dans le Massif Central dont est issu
l’ouvrage Massif Central territoires intérieurs. De 1999 à 2004, elle séjourne à plusieurs reprises dans son pays natal et met en oeuvre les projets Femmes du Gourara (présenté à La Filature en 2003 et 2015) et Petits contes algériens. Suite à une résidence à Saint-Louis,
elle crée la série Portrait de Famille – 47°35’ Nord 7°33’ Est.
L’année suivante, elle présente Donnez-vous la peine d’entrer,
petit théâtre de l’humain qui oppose réalités sociologiques et narration
dénuée de rationalité et où le familier s’articule à l’insaisissable.
Dans le cadre d’un projet de l’association Surface-Sensible, elle réside
au Laos à l’automne 2008 sur le thème « Mémoires croisées – Laos/France ». Quatre ans plus tard, le musée Bartholdi de Colmar lui offre une carte blanche
qui se traduit par l’exposition Les Dessous du Musée.
Une résidence proposée par le CRI au château de Lunéville en 2013 préside
à la série Contes du quotidien. En octobre 2014, Françoise Saur revient
sur ses voyages et publie Femmes du Gourara aux éditions Mediapop (avec le soutien de La Filature). En 2015, Françoise Saur présente son exposition Voyages en Algérie 1970-1975, 1999-2010 à La Filature
dans le cadre du festival les Vagamondes. En parallèle, la photographe mène régulièrement des ateliers
en prison et dans les établissements scolaires.
coproduction La Filature, Scène nationale – Mulhouse
Coordinatrice : Emmanuelle Walter Vernissage en présence des artistes : jeudi 24 nov. 20h
en entrée libre lors de la soirée d
’inauguration de La Regionale 17 à Mulhouse visite « club sandwich » : jeudi 1er déc. 12h30
visite guidée de l’exposition le temps de la pause déjeuner
(pique-nique tiré du sac)
gratuit sur inscription : T 03 89 36 28 35
ou clementine.girard@lafilature.org LA FILATURE MEMBRE DE LA REGIONALE 17 :
exposition d’art contemporain de la région tri-rhénane : du 24 nov. 2016 au 8 janv. 2017
19 lieux d’exposition de la région des trois frontières du Rhin
supérieur ouvrent leurs portes pour La Régionale 17
et nous dévoilent un aperçu de la riche scène artistique du territoire.
Depuis 16 ans, cette exposition trinationale d’art contemporain
permet de promouvoir et d’intensifier les relations entre artistes,
acteurs culturels et institutions.
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Les sculptures de Jean Tinguely ont toujours
une dimension acoustique,que l’artiste a lui-même délibérément
composée et réglée commeune partie intégrante de ses oeuvres.
Cet aspect musical culminedans les quatre Méta-Harmonies
réalisées entre 1978 et 1985.
L’exposition « Machines musicales / Musique machinale » offre pour la première fois l’occasion de voir dialoguer les unes avec
les autres ces quatre gigantesques sculptures sonores qui se trouvent sinon à Karuizawa (Japon), Vienne et Bâle.
Les Méta-Harmonies serviront de cadre à des productions
d’artistes contemporain(e)s expérimentant avec la dimension sonore. De nombreux concerts, interventions artistiques, workshops et événements auront lieu entre le 19 octobre 2016 et le 22 janvier 2017 au Musée Tinguely. Le programme interdisciplinaire permettra ainsi aux visiteuses et
visiteurs de faire de leur visite au musée une expérience sensorielle multiple
et variée. Le coup d’envoi sera donné par une installation de l’artiste suisse Zimoun qui a conçu spécialement pour l’exposition un travail mural de onze mètres
de long, 275 prepared dc-motors, filler wire 1.0mm (2009/2010), aux accents filigranes et minimalistes.
Parmi les autres « Tinguely’s Méta-Harmonies‘ Guests» figurent notamment Julian Sartorius, l’Ensemble Phoenix, Barry Altschul 3dom Factor,
le Musée des automates à musique, l’Ensemble ö!, Bianca Hildenbrand,
Eliza Coolidge et Timothy Severo, Thom Luz. Les Méta-Harmonies (1978-1985) de Tinguely (à voir et à entendre ici) Ça couine, crisse, grince, craque et tape, et parfois, on entend même une suite
de sons. Les quatre machines, que Tinguely a nommées Méta-Harmonies,
offrent bric-à-brac chaotique et sonore qui paraît tout sauf composé. « Mes machines ne font pas de la musique, mes machines utilisent les sons ; je joue avec les sons et construis parfois des machines à mixer les sons qui laissent les sons s’échapper en toute liberté. »
Ce faisant, l’artiste ne signifie pas seulement que les sons des machines
vont à l’encontre de la notion habituelle d’harmonie musicale.
Il souligne également son dessein de faire de la Musique nouvelle en utilisant
les sonorités de ses machines : le son devient pour lui matériau artistique.
Si les Méta-Harmonies de la fin des années 1970 sont d’abord et avant tout des machines faites avec des instruments de musique, le titre des oeuvres
des années 1980, avec le mot « harmonie » met en évidence que Tinguely
va de plus en plus dans le sens d’un spectacle global, à la fois visuel et acoustique, où ces deux aspects, en plus du mouvement,
sont en tension. C’est dans le cadre de la Hammer-Ausstellung (Bâle, 1978) que Tinguely présenta sa première Méta-Harmonie.
Faite de nombreux instruments de musique différents, d’objets quotidiens et des grandes roues typiques de l’oeuvre tardive de Tinguely, elle est aussi la plus « mélodieuse ». Chaque élément qui la compose a été fixé par l’artiste dans une structure-cadre
métallique verticale en hauteur. Cet ensemble bariolé est « dirigé »
par le hasard contrôlé qui résulte de la mécanique des constructions.
Pour son exposition de 1979 au Städel, à Francfort/Main, Tinguely a dû
fabriquer une deuxième Méta-Harmonie : la première, vendue entre-temps
au célèbre couple de collectionneurs Peter et Irene Ludwig, était désormais
visible et audible à Vienne. La nouvelle Méta-Harmonie II (1979) ressemble fortement à sa prédécesseur
et comporte quantité d’éléments semblables : un piano, un harmonica et,
surtout, plusieurs instruments à percussion. Elle est nettement plus dense dans sa composition et, de ce fait, moins claire
en apparence, mais on reconnaît quand même bien les différentes parties et
l’agencement en triptyque. Cinq ans plus tard, pour la chaîne tokyoïte de magasins Seibu, Tinguely reprend ce même thème et réalise Pandämonium No. 1 – Méta-Harmonie 3 (1984). En plus des nombreux tambours, cymbales,
incontournables cloches de vache et autres instruments à percussion, Pandämonium comporte aussi deux crânes d’animaux qui, par leurs
grincements de dents, contribuent au caractère morbide de l’oeuvre.
Dans Pandämonium – le lieu où séjournent les démons –, les préoccupations
de Tinguely à cette époque sur le thème de la mort sont tangibles.
Mais la noirceur est toujours abordée avec joyeuseté. Jean Tinguely, méta harmonie n° 3 Une « burlesquification » de la mort, selon le propos de Tinguely.
Sa troisième « machine à mixer les sons » est ainsi non seulement encore plus désordonnée et fouillis, mais elle s’étale un peu partout dans l’espace.
Par son bouillonnement baroque, elle déborde de son cadre métallique. Comme la troisième, cette quatrième et plus grande Méta-Harmonie intitulée Fatamorgana (1985) est surtout une Méta-Harmonie percussive.
Pourvu de plusieurs grandes roues de couleur, le mécanisme est
de nouveau plus évident, du moins visuellement.
L’oeuvre a été construite par Tinguely et son assistant Josef Imhof (Sepi) dans une usine désaffectée d’Olten, en Suisse, où étaient stockés plusieurs gabarits en bois inutilisés de la société Von Roll AG. C’est là que Tinguely a pu récupérer
notamment les plus grands pour cet imposant rouage.
La Méta-Harmonie IV est de ce
fait aussi plus lente et plus massive, ses sonorités sont plus sourdes :
elle donne à entendre le son mécanique d’une machine géante. Pendant toute la durée de l’exposition, les Méta-Harmonies servent en
quelque sorte de « scène » aux productions d’artistes contemporain(e)s
réalisant des expériences sur la dimension acoustique. Des concerts, interventions artistiques, workshops et événements
auront lieu entre le 19 octobre 2016 et le 22 janvier 2017 au
Musée Tinguely, permettant ainsi aux visiteuses et visiteurs
de faire de leur visite au musée uneexpérience sensorielle
multiple etvariée, conformément à l’esprit de Tinguely. À partir de petits moteurs électriques et de fils à souder, l’artiste bernoisZimoun (né en 1977) a conçu un travail mural de onze mètres
qui remplit l’espace avec des bruissements rythmés et vibrants : 275 prepared dc-motors, filler wire 1.0mm, 2009-2010
(du 19 au 30 octobre 2016). À la fois installation multimédia et performance, Things You Do Seldom de Bianca Hildenbrand, Eliza Coolidge et
Timothy Severo, de New York, est une machine musicale interactive
émettant 100 bruits différents sur la base du morceau composé par Jürg Frey.
Les 100 bruits enregistrés ont été générés par les sculptures sonores,
elles-mêmes réalisées à partir de matériaux de tous (du 20 décembre 2016 au 6 janvier 2017).
Quant à l’installation Unusual Weather Phenomena Machine, 2016, de Thom Luz,elle produit de la musique au hasard avec des ballons à l’hélium (du 12 au 18 décembre 2016). Quatre orchestrions du Musée des automates à musique de Seewen montrent par ailleurs comment fonctionnent et sonnent des automates du début du XXe siècle
(du 29 novembre au 11 décembre 2016). Dans le cadre d’un important programme de concerts, on pourra également entendre les classes de percussions et d’improvisation du Conservatoire de Bâle / FHNW (7 janvier 2016), l’Ensemble Phoenix de Bâle (15 et 16 janvier 2017),
le groupe de jazz new-yorkais Barry Altschul 3dom Factor (27 novembre 2016)
et lepercussionnisteJulian Sartorius (8 janvier 2017 en coopération avec le jazz club bird’s eye). Un programme interactif est en outre proposé pour
des dimanches en famille (23 octobre et 4 décembre 2016) ainsi que des workshops pour jeunes visiteurs : Beatboxing / Human Vocal Percussion avec Claudio Rudin / aka. Ciaccolo (22 octobre 2016) et Die magische Flüstermaschine, workshop de deux jours proposé par l’École de musique de Bâle, l’Académie de musique et K’Werk Bildschule bis 16, Schule für Gestaltung (5 et 6 novembre 2016). Les jours de beau temps, une attraction particulière permettra de voir circuler plusieurs fois la Klamauk (1979) de Tinguely dans le Parc Solitude (23 octobre et 4 décembre 2016 / 8 et 22 janvier 2017). Veuillez trouver un aperçu complet contenant tous les événements sur: www.tinguely.ch/fr/ausstellungen_events/events et dans la brochure de formation. L’exposition a été suivie par Annja Müller-Alsbach et Sandra Beate Reimann. Publication À l’occasion de l’exposition paraîtra à la fin novembre chez Kerber Verlag un catalogue richement illustré en allemand et en anglais avec des textes par Annja Müller-Alsbach, Sandra Beate Reimann et Heidy Zimmermann ainsi qu’une préface par Roland Wetzel. En vente en boutique du musée et en ligne
pour 48 CHF, ISBN: 978-3-9524392-5-8 Informations pratiques Horaires: mardi – dimanche: 11 – 18h Horaires spéciaux: Samedi, 24.12., 11 – 16h Dimanche, 25.12., fermé Lundi, 26.12., 11 – 18h Samedi, 31.12., 11 – 16h Dimanche, 01.01., 11 – 18h Vendredi, 20.01. (Nuit des musées bâlois), 11 – 2h
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La sculpture comme lieu, 1958-2010
jusqu’au 12 février 2017
Le Musée d’Art moderne rend hommage à Carl Andre
(né en 1935 à Quincy, Massachusetts), artiste américain
majeur du XXe siècle.
De Carl Andre je ne connaissais que les plaques d’acier que l’on a la
permission de fouler, tout un plaisir, car en général, les oeuvres
sont interdites au toucher même.
L’exposition Carl Andre : Sculpture as place, 1958-2010 *
couvre tout le spectre de son oeuvre et en révèle la cohérence,
en présentant une trentaine de sculptures monumentales,
de nombreux poèmes, des photographies, des oeuvres sur papier
et des objets inclassables. Les pièces iconiques côtoient des éléments
jamais réunis, comme ses Dada Forgeries. Acteur principal du
minimalisme (avec Donald Judd et Robert Morris), Carl Andre
apparait aujourd’hui comme l’un des plus grands sculpteurs du XXe siècle.
Cette rétrospective révèle comment à partir d’éléments standards
répétés, de matériaux industriels bruts, l’artiste redéfinit la sculpture
comme un lieu d’expérience de l’espace, de la forme et de la matière. Carl Andre a également composé nombre de poèmes en employant
les mots pour leur valeur aussi bien sémantique et sonore que visuelle.
L’apparente simplicité des oeuvres remet en jeu les notions
traditionnelles de technique, de composition, d’installation
où le visiteur est partie prenante de l’oeuvre.
Arrivé à New York en 1957, Carl Andre s’essaie à la poésie et réalise
ses premières sculptures de petit format. Il s’intéresse rapidement
aux propriétés de la matière : forme, poids, surface. Dès 1958, il emploie
des éléments industriels qu’il assemble lui-même : bois, métaux, briques,
bottes de foin, en relation avec les lieux où il expose.
L’artiste n’a de cesse depuis de réagir aux espaces proposés par les galeries,
musées, villes. Il travaille avec les éléments qu’il trouve sur place,
assemble ce qu’il peut manipuler seul, réalise des ensembles à la fois
très présents et en même temps si intégrés aux espaces qu’ils semblent
avoir toujours été là.
Avec Carl Andre, l’oeuvre d’art change de statut : elle n’est plus un
élément symbolique ou figuratif, mais un objet réel qui fait partie du monde,
au même titre qu’un arbre ou un mur. Au cours des années soixante,
l’artiste a évolué dans sa conception de la sculpture, d’abord comme forme,
puis structure et finalement comme un lieu (« sculpture as place »). « J’ai des désirs; je n’ai pas d’idées. C’est pour moi un désir
physique de trouver le matériel et un lieu où travailler »
(entretien de l’artiste avec Marta Gynp, 2015).
Cette première exposition consacrée à Carl Andre en France depuis vingt ans
(la dernière ayant eu lieu au musée Cantini à Marseille en 1997),
s’inscrit dans la politique du Musée d’Art moderne de relecture des grands
artistes fondateurs de la modernité.
Si vous visitez l’exposition, choisissez un jour où il fait beau, car la lumière
du jour, donne un relief tout particulier, à cette exposition, particulièrement
bien présentée.
Conçue par la Dia Art Foundation en collaboration avec l’artiste,
cette rétrospective a été présentée à New York (2014), Madrid (2015), Berlin (2016),
puis le sera à Los Angeles (2017).
Directeur du MAM Fabrice Hergott
Commissaires de l’exposition Sébastien Gokalp, Yasmil Raymond, Philippe Vergne Informations pratiques Musée d’Art moderne de la Ville de Paris
11 Avenue du Président Wilson
75116 Paris
Tel. 01 53 67 40 00
www.mam.paris.fr
Ouvert du mardi au dimanche
De 10h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu’à 22h
Billetterie
Plein tarif : 9 €
Tarif réduit : 6 € Billet combiné Carl Andre / Bernard Buffet
Plein tarif : 15 €
Tarif réduit : 10 €
Catalogue édité par Paris Musées : 55 €, 400 pages
Offre culturelle
Renseignements et réservations
Tel. 01 53 67 40 80
L’exposition itinérante internationale de Carl Andre : Sculpture as Place, 1958-2010 * a été rendue possible grâce au soutien de Henry Luce Foundation et de Terra Foundation for American Art, ainsi que par celui de Fundación Almine y Bernard Ruiz-Picasso para el Arte, The Brown Foundation, Inc. de Houston, National Endowment for the Arts et Sotheby’s.
Cette manifestation est organisée dans le cadre du Tandem Paris-New York 2016, mis en oeuvre par la Ville de Paris et l’Institut français, en partenariat avec les services culturels de l’Ambassade
de France aux États-Unis d’Amérique et l’Ambassade de États-Unis d’Amérique en France, avec le soutien de la Ville de New York
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Dans le cadre du concours international « Talents Contemporains »,
la Fondation François Schneiderprésente jusqu’au 18 décembre 2016,
une exposition consacrée aux 7 lauréats de la quatrième édition du concours.
Le Grand Jury International s’est réuni au centre d’art contemporain
de la Fondation François Schneider le 29 mai 2015.
A l’issue des délibérations, le Président Jean-Noël Jeanneney
a communiqué la liste des lauréats : Renaud AUGUSTE-DORMEUIL pour son oeuvre,
From here to Here, projet d’installation Benoît BILLOTTE pour son oeuvre, Wind Drift, Dessin Gaëlle CALLAC pour son oeuvre, L’ABC de l’eau, Dessin Cécile CARRIERE pour son oeuvre, Barques, Dessin Jeremy LAFFON pour son oeuvre, Circuit fermé, Projet d’installation Gustavo MILLON pour son oeuvre, D/H, Photographie A l’unanimité, le « Talent d’Eau » a été attribué à Elizaveta KONOVALOVA pour son oeuvre, Altstadt, Installation.
Le concours « Talents Contemporains » : La Fondation François Schneider
a pour vocation de soutenir la création contemporaine sur le thème de l’eau.
Son ambition est de découvrir, d’accompagner et de
révéler de nouveaux talents au grand public.
La sélection des lauréats par le Grand Jury International :
Après sélection de 41 finalistes par 4 Comités
d’Experts, le Grand Jury International, composé de personnalités reconnues,
choisit les 7 lauréats du concours « Talents Contemporains ». La dotation annuelle est de 300 000 € : Les 6 lauréats recevront chacun 20 000 euros pour l’acquisition
de leur oeuvre, le Talent d’Eau 30 000 euros. Une enveloppe de 150 000 € sera consacrée à la réalisation des oeuvres présentées sous forme de projets. Le Grand Jury International est composé de : Jean-Noël Jeanneney, Président du Jury, Michel Grilli,
Responsable du Comité d’acquisition d’oeuvres d’art contemporain de la BEI, Daniel Lelong, Galerie Lelong (Paris & New York),
Rosa Maria Malet, Directrice de la Fondation Joan Miró à Barcelone, Fabrizio Plessi, Artiste, a représenté l’Italie à la 42ème
Biennale de Venise en 1986. Une fondation, une thématique :
Dirigée depuis peu par Léa Guzzo, la Fondation François Schneider provoque l’imaginaire grâce au fil conducteur de sa programmation : l’eau.
Léa Guzo « Au coeur du village alsacien de Wattwiller dans l’atelier désaffecté d’anciennes sources thermales, comme bon nombre de nos visiteurs, vous serez surpris de découvrir notre magnifique Fondation avec ses 2 500 m2 d’espace d’expositions dédiés à l’art contemporain et spécifiquement à l’émergence de nouveaux talents. Quand l’eau n’est pas au centre, elle est périphérie de la vie. C’est le parti pris de notre Fondation : être implantée dans un territoire rural en offrant toute la richesse de la création contemporaine à nos visiteurs. A travers différentes initiatives, dont le concours «Talents Contemporains», nous permettons à des artistes de développer leur pratique, gagner en visibilité et avancer dans leur carrière. En tant qu’incubateur pour la création contemporaine, nous soutenons et accompagnons les plasticiens dans leurs parcours artistiques grâce à l’acquisition de leurs oeuvres, un soutien financier, des expositions, des publications, des résidences, des programmes pour qu’ils acquièrent de nouvelles compétences ou encore en leur faisant bénéficier de nos réseaux. Les perspectives sont grandes, tout comme nos ambitions. Ayant à coeur de mettre également le public au centre de notre Fondation, nos expositions s’accompagnent d’échanges, moments forts et évènements pour que votre expérience soit la plus riche possible.» Léa Guzzo, Directrice de la Fondation François Schneider Sanna Moore, Commissaire de l’exposition
présente les artistes :
Ebb and flow – Flux d’Eau Les sept artistes du concours « Talents Contemporains », exposés cette année, ont axé leur travail sur
le flux de l’eau, en particulier le temps qui passe
et l’érosion qui se produit à travers le mouvement
naturel et continu de l’eau. Que ce soit en observant
le changement des marées, des conditions
météorologiques défavorables ou de la condition humaine,
ils ont tous placé l’eau au coeur de leur
travail. Renaud AUGUSTE-DORMEUIL, From here to Here
Les oeuvres sculpturales de Renaud Auguste-Dormeuil
capturent l’eau dans trois états de mouvement,
un flux continu, un outil à la dissolution et un moment glacé.
Son installation in-situ dans le jardin relie
la Fondation par un tunnel imaginaire à son antipode
dans l’océan Pacifique Sud. Benoît BILLOTTE, Wind Drift Benoit Billotte a réalisé un dessin mural immense
qui reprend la topographie des mouvements du vent
à travers les océans et les mers du monde.
Ses symboles graphiques simplifiés rappellent les flèches
tourbillonnantes retraçant les mouvements du vent sur
les cartes météo. Gaëlle CALLAC, L’ABC de l’eau Gaëlle Callac utilise les pages titres de livres anciens
et contemporains comme base de son travail dans « L’ABC de l’Eau » (une série de 27 gravures).
Chaque page fait référence à l’eau d’une certaine façon
en mots ou en images. Gaëlle Calla, Maternité Blanche 2015
Les dessins mystiques de Cécile Carrière représentent
les cycles de la vie. Les rivières coulent de la
source en traversant des paysages de montagnes
ou les rivières connectent des personnages les uns
aux autres. Elizaveta KONOVALOVA, Altstadt, 2014
Pour son installation « Altstadt, » Elizaveta Konovalova
dispose des cailloux collectés le long des rives
de l’Elbe. La couleur intense de terre cuite donne un indice
sur l’origine de ces pierres : les restes de
briques rouges de maisons côtières détruites
par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale.
Lentement érodés au fil des ans, ces cailloux sont classés
par taille : de la taille d’une paume de main
aux fragments minuscules qui semblent presque disparaitre. Jérémy LAFFON, Circuit fermé, Jérémy Laffon réalise un projet audacieux avec un immense
cube de glace rappelant la sculpture en
acier de Tony Smith, « Die », des années 1960.
Pourtant, le travail de Laffon n’a pas de permanence. Il
conserve sa forme pour seulement quelques jours.
Au cours de l’exposition, la glace fond et l’eau
s’écoule le long des canalisations au sol pour enfin
être recueillie dans des fûts en acier. Gustavo MILLON, D/H,
Gustavo Millon fait une forte critique sur la crise
de l’eau qui sévit dans son pays natal, le Chili, depuis
plus de neuf ans. Dans une série de photos prises au même
endroit au cours de plusieurs mois, il capture
chaque jour le ciel. La couleur du ciel reflète l’état de la sécheresse.
Un beau ciel bleu signifie malheureusement qu’aucune pluie
ne tombera encore aujourd’hui.
Depuis l’antiquité, les artistes se sont emparés de l’eau
dans leur travail, tant pour ses effets positifs
que néfastes, puisqu’elle est fondamentale dans la façon
dont nous vivons nos vies. Comme sujet, elle
offre aux artistes une abondance de possibilités à explorer.
Cette exposition présente l’eau sous forme
solide, liquide et comme un flux infini d’idées et d’interprétations. AUTOUR DE L’EXPOSITION Jeudi 17 novembre film documentaire, programmation en cours
Dimanche 4 décembre « Atelier Mannala » avec goûter ( enfants de 7/13 ans)
vendredi 16 décembre fin des ateliers périscolaires
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