Les derniers jours jusqu’au’18 juillet 2016 Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais et la Fondation Calouste Gulbenkian.
Amadeo de Souza-Cardoso Titre inconnu (Coty) vers 1917 technique mixte 94 x 76 cm Lisbonne, CAM / Fundação Calouste Gulbenkian Photo Paulo Costa En 1908, lorsqu’il s’installe à la Cité Falguière (Montparnasse),
il se lie avec certains artistes qui, comme lui,
se situent en marge des mouvements programmatiques,
notamment Modigliani et Brancusi. Le petit village de Manhufe au Nord du Portugal, imprègne
l’univers visuel d’Amadeo et se retrouve au long des multiples étapes de son travail. Il ne s’agit pas seulement de paysages
ou de représentations de la nature ; ce lieu renferme ce qu’Amadeo considère comme sien, un paysage naturel
mais aussi mental. Il intègre dans tout son processus créateur ce qui pourrait être perçu comme des thèmes traditionnels :
objets du quotidien, paroles de chansons populaires et poupées folkloriques, instruments de musique régionaux,
montagnes, forêts, châteaux imaginaires et intérieurs familiers.
Ces éléments sont représentés selon des solutions stylistiques où se combinent cubisme, futurisme, orphisme et expressionnisme.
La seconde édition de la BPM, Biennale de la photographie
de Mulhousese tient
jusqu’au 4 septembre 2016. Direction artistique : La direction artistique de cette manifestation est confiée
à Anne Immelé, photographe et Docteur en art.
Anne Immelé exerce une activité de commissariat d’exposition,
qui prend appui sur les recherches théoriques, engagées depuis son Master en Arts Visuels à l’Université
Laval de Québec, Canada (1997) et une thèse de Doctorat en Arts, soutenue en 2007 à l’Université
de Strasbourg. En 2015 est paru Constellations photographiques aux éditions médiapop. Anne Immelé, vit et travaille dans l’espace Rhénan, elle enseigne à la HEAR, Haute école des arts du Rhin. Musée des Beaux-arts Mulhouse une visite guidée par Anne Immelé le 17 juillet
Vincent Delbrouck
Une édition spéciale de NOVO que vous pouvez consulter en ligne ici est consacrée à la BPM La BPM initie un parcours photographique entre
les communes de Hombourg, Ottmarsheim et Chalampé avec des photographies installées dans l’espace public.
La BPM est un festival transfrontalier (France, Allemagne, Suisse)
dont la volonté est de défendre la photographie contemporaine
autour d’un temps fort et fédérateur.
La BPM présente des artistes internationaux ainsi que
des nouveaux talents autour d’un thème qui se renouvelle
lors de chaque édition.
Le thème de cette édition est « l’Autre et le même ».
Pensée comme une invitation au voyage, cette manifestation permet
au spectateur de se questionner sur le rapport à l’Autre,
aux territoires et à la découverte.
La BPM invite aussi des photographes en résidence.
En 2015, elle a organisé deux résidences, Pascal Amoyel
celle de Pascal Amoyel et celle de Vincent Delbrouck
(en partenariat avec Mulhouse Art Contemporain).
Leurs photographies sont exposées pendant la BPM.
La BPM offre la possibilité à des jeunes photographes de faire une première exposition individuelle. Vincent Delbrouck
C’est aussi le cas, en 2016 pour Anna Meschiari
et pour Rebecca Topakian.
Pascal Amoyel Programmation BPM Pascal Amoyel, Delphine Bedel, Vincent Delbrouck, Alicja Dobrucka, Yaakov Israel, Marc Lathuilliere, Franck Pourcel, Anna Meschiari, Livia Melzi, Rebecca Topakian, Emilie Saubestre, Archives de Paul- Raymond Schwartz et d’Hélène Diserens. Yaakov Israel Programmation associée
Katrin Bauer & Yannic Heintzen, Axel Hoedt, Sarah Lena Meierhofer, Alisa Resnik,
à la Filature jusqu’au 10 juillet, Anne-Sophie Stolz,
Petra Warrass. Musée des Beaux-arts Mulhouse une visite guidée par Anne Immelé le 17 juillet
Livia Melzi
jusqu’au 4 septembre
L’AUTRE ET LE MÊME
les sites des artistes DELPHINE BEDEL (NL), VINCENT DELBROUCK (BE), LIVIA MELZI (BR), PASCAL AMOYEL (FR), YAAKOV ISRAEL (IS), EMILIE SAUBESTRE (FR),
ARCHIVES DE PAUL-RAYMOND SCHWARTZ (FR),
ARCHIVES HÉLÈNE DISERENS (CH) 4 Place Guillaume Tell, 68100 Mulhouse Ouvert tous les jours, sauf mardis et jours fériés de 13h à 18h30 Du 1er juillet au 31 août : de 10h à 12 h et de 13h à 18h30 03 89 33 78 11
a
a Bibliothèque Grand-rue Mulhouse
– 4 septembre ARE WE ALONE ? ANNA MESCHIARI (CH)
Commissariat d’exposition : Marie Du Pasquier 19 Grand Rue, 68100 Mulhouse A partir du 4 juillet jusqu’au 3 septembre : Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 18h Les samedis de 10h à 12h et de 14h à 17h30 03 69 77 67 17
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Du 12 juin au 2 octobre 2016, le Schaulager présente l’installation
« Zita – Щара »réalisée en étroite collaboration par Katharina Fritsch et Alexej Koschkarow. Pièce de chambre de Katharina Fritsch et Alexej Koschkarow. Les 2 artistes se sont rencontrés aux Beaux Arts de Dusseldorf.
Cette Pièce de chambre mise en scène dans trois petits espaces est constituée par des sculptures et des réalisations murales spécialement créées pour l’installation au Schaulager.
Katharina Fritsch et Alexej Koschkarow
Indépendantes et sans autre dessein que d’être elles-mêmes, les œuvres forment les unes avec les autres un tableau évocateur, plein de références culturelles et historiques
L’extension à travers trois pièces, de cette pièce de chambre, puise dans la pratique théâtrale. Les œuvres individuelles des 2 artistes interagissent entre elles et sont le fruit d’échanges intenses entre eux.
Aménagée comme une maison fermée, à l’exception d’une entrée étroite
sur la façade, elle se trouve au rez-de-chaussée du Schaulager. Le visiteur est saisi d’emblée par le jaune vif et lumineux des « Puppen » 2016 de Katharina Fritsch qui voisinent avec
le » Kalter Ofen » de Alexej Koschkarow.
Katharina Fritsch – Puppen 2016
C’est un groupe de trois figures féminines, 2 femmes,
l’une tenant un balai, ceint d’un tablier rouge,
l’autre tenant un torchon blanc, devant elles une petite fille
semblant jouer avec un ballon vert. Ce qui frappe c’est l’absence de visage.
C’est une scène intime de paysannes d’Europe de l’Est,
déconcertante par son côté artificielle.
Les proportions et les volumes ronds sont inspirés des figurines de crèche
fabriquées avec du papier maïs. Katharina Fritsch, par une méthode complexe,
et selon sa précision habituelle, les a agrandies
pour les ramener avec leurs attributs, à évoquer
les sphères traditionnelles, campagnardes et domestiques. Alexej Koschkarow, Kaler ofen 2016
De l’autre côté dans l’axe oblique, la sculpture en céramique d’Alexej Koschkarow, fait penser à nos kachelofen alsaciens. En y regardant de plus près, comme une illusion d’optique, le Kalten Ofen 2016, évoque à la fois un poêle à bois et une grenade dégoupillée. Par la porte ouverte du poêle , on aperçoit sous les bûches calcinées le scintillement d’un feu qui ne produit aucune chaleur, de même que les éclats de la grenade, pris dans une céramique glacée blanche, ne peuvent plus se disperser.
La gerbe de flamme est aussi stoppée dans son ascension. Le danger imminent semble écarté, la menace de guerre banalisée et finit par envahir l’univers domestique.
Dans la salle de gauche une porte mène dans le plus petit des cabinets, où est disposé au milieu, la sculpture de Katharina Fritsch « Sarg » – cercueil 2016 – Telle une réalisation constructiviste, identifiée comme un objet ayant une fonction déterminée, elle est faite de formes, d’aplats, et de couleurs géométriques. Est-ce une araignée sur 8 pattes ou un joyau miroitant de ses faces bien polies ?
Bleu profond pour le coffre et orange vif pour le support, un fort contraste de couleurs,
sa surface mate ne présente aucun réfléchissement comme toutes les oeuvres de l’artiste.
Présentée sans cérémonie, avec dépouillement dans cette scène intimiste, le deuil, la veillée funèbre, semble être apaisement et consolation. « Toutes mes oeuvres relèvent d’une ambiance » Katharina Fritsch Katharina Fritsch, Sarg 2016
Dans la salle de droite de l’autre côté, changement de scène,
Alexej Koschkarow a conçu ici un épisode sombre.
Une maquette, sorte de Janus à double faces,
das Was keinen Namen hat
(ce qui n’a pas de nom) se compose d’éléments que tout dissocie.
Un puissant bunker avec meurtrières forme le bâtiment central,
dont l’ouverture suggère le gosier d’un cobra dressé.
Des conduits en spirale et 2 escaliers imbriqués, en font le corps.
Tout en haut des guerrières nues, athlétiques, aux traits masculins, caquées,
viennent couronner l’ensemble. Armées de bâtons et de boules, flanquées de chiens d’attaque, ses « pin-up » malgré tout hommasses, sont diamétralement opposées aux figurines en maïs de Katharina Fritsch, loin de l’image domestique et maternelle.
La face arrière du bunker est conçue comme la façade abstraite d’une maison aux éléments architecturaux disparates, arc de triomphe, escaliers, fortifications qui s’assemblent en un montage qui a sa charge symbolique.
Dans le Schtetl 2012, fabriqué à partir d’innombrables
morceaux de bois, qui formaient le plancher de son atelier
dans le quartier juif de Brooklyn, deux cercles de maisons
bordent une place centrale. Cela évoque le traditionnel shtetl d’Europe de l’Est, habitation campagnarde,
établie depuis des siècles.
Ces communautés villageoises ont brusquement disparu
avec les atrocités de la deuxième guerre mondiale.
Longtemps représenté comme un mode de vie – idéalisé –
figuraient déjà en art et en littérature –
ici avec la hache surplombant le centre du village
donne une forme prégnantes à ses ambivalences. Alexej Koschkarow parvient même à établir un lien
avec l’émigration juive en Amérique.
Les quatre pattes aux allures instables donnent à
l’ensemble l’aspect d’une silhouette penchée et boiteuse,
ou d’un insecte aux longues pattes. Koschkarow (Shtetl), 2012
Les sculptures sont flanquées des 2 côtés par des frottages « Smearing » au graphite sur toiles. Il l’obtient par une technique d’abrasion par laquelle il transfère sur toile, à l’échelle d’origine des éléments architecturaux, pans de façade ou murs.
Transposées en 2 dimensions, elles laissent transparaitre des formes floues, nuageuses et obscures. Le motif d’Aigle de Bellevue 2014 provient de sculpture en pierre new-yorkaise. lui fait face « Höllentor 2012 » qui évoque la porte de l’enfer de Rodin, dans les faits le frottage vient d’une maison historique de New York « j’ai consciemment évité que les smaerings soient trop exacts, les contours pourraient être beaucoup plus précis. Mais ils doivent paraître évanescents, comme dans un souffle » A Koschkarow L’aigle illustre la puissance, depuis l’antiquité, il a toujours servi à symboliser la suprématie en tant qu’animal héraldique, on le retrouve aussi bien dans le Reich allemand que dans des variantes plus contemporaines.
La duplication dans les deux toiles penchées l’une vers l’autre suggère notamment les deux aigles dans les armoiries de l’Autriche Hongrie Le personnage historique de Zita de Bourbon-Parme,
mariée à l’empereur Charles 1er, forma le dernier couple impérial
d’Autriche-Hongrie. Après la défaite le couple
fut contraint à l’exil. Zita (1892-1989) ayant revendiqué le trône,
ne fut autorisée à retourner en Autriche
qu’ à un âge très avancé. a sa mort on lui fit un enterrement
presque impérial.
Le fleuve Щара (Chtchara), coule à l’ouest de la Biélorussie.
Cette zone a donné lieu à de nombreux combats
aux cours des deux guerres mondiales.
pas de confusion avec Zita, voilà l’explication du titre de l’exposition. Un très beau catalogue est publié, édité par la Fondation Lorenz Schaulager
The Selected Gifts, 1974-2015 – Première présentation d’un travail photographique en plusieurs parties de l’artiste américaine Roni Horn à la Fondation Beyeler 11 juin 2016 – 1 janvier 2017 Roni Horn, The Selected Gifts, (1974–2015) (detail), 2015-2016, 67 photographs, 13 x 13 / 19 inches (width variable), Courtesy the artist and Hauser & Wirth
C’est en deux étapes que la Fondation Beyeler se consacre cette année à l’œuvre polymorphe de l’artiste américaine Roni Horn. On pourra, à partir du 11 juin 2016, voir pour la première fois dans le Souterrain The Selected Gifts, 1974-2015, (lire en ligne) un travail photographique de l’artiste composé de nombreux éléments. Le 1er octobre, l’exposition Roni Hornouvrira ses portes, prolongeant ainsi la présentation du mois de juin. Cette exposition restera en place jusqu’au 1er janvier 2017.
Depuis le début de sa carrière à la fin des années 1970, Roni Horn, née à New York en 1955, utilise des moyens d’expression d’une grande diversité visuelle et matérielle : elle réalise des dessins, des photographies, des textes, des livres d’artiste et des sculptures. Certains thèmes reviennent dans un grand nombre de ses travaux. Citons avant tout la question de la faculté de transformation et de la pluralité de l’identité, ainsi que la démonstration par des moyens artistiques des divergences entre l’essence des choses et leur aspect visuel. Roni Horn accorde toujours une fonction majeure à la manipulation délibérée et en même temps ludique du langage et du texte. détail The Selected Gifts, 1974-2015, une œuvre rassemblant 67 photographies différentes, est présentée pour la première fois depuis le 11 juin 2016. Comme son titre suffit à l’indiquer, il s’agit de clichés de cadeaux que Roni Horn a reçus au cours des 40 dernières années, approximativement depuis le début de sa carrière artistique. Ils regroupent aussi bien des livres, qu’une lettre d’amour, des dessins et des photos d’amis, un œuf de dinosaure fossilisé ou un cygne empaillé. Ils sont immortalisés isolément par la photographie, fixés par un regard « objectif » et tirés dans cinq formats de hauteur identique (33,0, 35,6, 40,6, 45,7 ou 48,3 x 33 cm). À quelques exceptions près, ces objets si divers sont reproduits grandeur nature. Les photographies des cadeaux sélectionnés ont une fonction documentaire. En même temps, elles constituent – surtout considérées dans leur intégralité – un portrait possible de l’artiste, reflété par le choix des donateurs.
L’exposition Roni Horn, que l’on pourra voir parallèlement à la présentation des Selected Gifts, 1974-2015à partir du 2 octobre 2016, réunit des ensembles d’œuvres choisis, nouveaux pour certains, qui englobent son œuvre aussi bien dessinée que sculptée. Cette exposition est conçue dans un dialogue étroit entre Roni Horn et Theodora Vischer, Senior Curator de la Fondation Beyeler, et est élaborée tout spécialement pour les locaux du musée.
Fondation Beyeler,
Beyeler Museum AG, Baselstrasse 77, CH-4125 Riehen Heures d’ouverture de la Fondation Beyeler:
tous les jours 10h00–18h00, le mercredi jusqu’à 20 h
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