Sommaire de septembre 2012

Collection Würth

09 septembre 2012 :  Arte Povera. Une révolution artistique
13 septembre 2012 :   Acanthes d’Henri Matisse
16 septembre  2012 :  Tchernobyl on tour …… et s’en aller
21 septembre 2012  :  Les temps satellites
22 septembre 2012 :   Be the Change – Inside Out Project
29 septembre 2012:    L’appel de la Forêt

L'appel de la Forêt

 
 

Georg Baselitz Retour à l’école, 2005 Huile sur toile 250 x 200 cm Collection Würth, Inv. 8578© Georg Baselitz Photo : Joachim Littkemann, Berlin

(première toile de Bazelitz où il retourne le thème)
C’est cet appel-là que Reinhold Würth  a entendu  et qui l’a incité à collectionner les toiles qui illustrent et glorifient ce sujet.  Avec 14 musées dans le monde, R.Würth a suffisamment de possibilité d’espace pour disposer sa collection. Grand marcheur, amoureux de la nature en général et particulièrement de la forêt, après avoir exposé ce sujet en Allemagne, il nous le livre dans son musée d’Erstein. C’est une promenade rafraîchissante et bucolique que nous offre le musée.
L’exposition L’appel de la forêt. Arbres et forêts dans la Collection Würth a été présentée une première fois sous le titre Waldeslust. Bäume und Wald in Bildern und Skulpturen der Sammlung Würth à la Kunsthalle Würth à Schwäbisch Hall en 2011, année internationale des forêts. Elle est aujourd’hui adaptée et présentée par le Musée Würth à Erstein.
Pour les artistes, la forêt, et plus largement la nature, est un terrain idéal pour projeter fantasmes, craintes et espoirs. Reflet de leur culture, de leur histoire,
de la société qui leur est contemporaine, elle est, pour l’historien de l’art
Fabrice Hergott, un « sujet miroir » de l’humanité.
Terre de danger, d’épreuves ou d’aventures, mais aussi refuge où trouver protection et paix dans l’Antiquité, la forêt devient vite le théâtre des contes pour enfants dans lequel évoluent sorcières, ogres et autres créatures fantastiques, incarnations de la violence humaine.

Robert Longo Untitled (Fairmount Forest), 2011 Graphite et fusain sur papier marouflé 176 x 300 cm Collection Würth, Inv. 15015 © ADAGP, Paris 2012 Photo : Galerie Thaddaeus Ropac

(On pourrait croire que c’est une photo, tant elle est mystérieuse, il faut bien s’en approcher pour voir le fusain)
Les romantiques du XIXe siècle ont quant à eux créé une véritable esthétique de la forêt : leur vision fantasmagorique, désespérée de celle-ci, déteint encore sur son image actuelle, poétique et à haute valeur méditative.
Après la prise de conscience au XXe siècle du Waldsterben*, le goût pour la forêt a évolué : face à un monde essentiellement citadin, ordonné, maîtrisé, c’est l’idée de régénérescence urbaine qui attire plutôt que son aspect sauvage. Elle devient un élément du cadre de vie urbain. La forêt sombre, obscure, menaçante, laisse sa place à une promesse de vie plus essentielle, d’harmonie originelle.
La vision de la forêt varie aussi selon chaque culture : la nature anglo-saxonne, souvent représentée sous la forme naïve d’un jardin, est à l’opposé des forêts germaniques, icônes de la nation, plus sombres et marquées par l’histoire.
Aujourd’hui, ces critères tendent à s’estomper : la vision de la forêt est plus universelle, plus globalisée. Elle devient un enjeu de survie, un espace à sauver, un idéal de vie non urbanisé.

David Hockney The Road to Thwing, Late Spring, 2006 Huile sur toile 186 x 370,5 cm Collection Würth, Inv. 11286 © David Hockney Photo : Richard Schmidt

La Collection Würth compte un fond unique et vaste d’oeuvres ayant pour thématique la forêt, dont une large sélection est présentée au Musée Würth France Erstein.
De Ernst Ludwig Kirchner à David Hockney, en passant par Alfred Sisley, Max Ernst, Georg Baselitz, Gerhard Richter ou Christo, l’exposition explore les divers aspects de la représentation de la forêt dans l’histoire de l’art moderne et contemporain.
*Apparu en Allemagne au début des années 1980, ce terme évoque le déclin,
la mort de la forêt. Transposé peu à peu dans d’autres langues, c’est devenu un terme
universel pour évoquer la destruction et l’exploitation de la nature.
les artistes :
Max Ackermann  Donald Baechler  Georg Baselitz Herbert Brandl
Max Beckmann Lester Campa Christo Lotte Copi Lovis Corinth
Joan Costa Richard Deacon/Bill Woodrow André Derain Max Ernst
Rainer Fetting Günter Grass Hap Grieshaber David Hockney
Alfred Hrdlicka Max Gerd Kaminski
Alex Katz Ernst Ludwig Kirchner Richard Kissling František Kupka
Max Liebermann Robert Longo Markus Lüpertz André Masson
Gabriele Münter Camille Pissarro Gerhard Richter Christian Rohlfs
Alexander Rothaug Hermann Scherer Bernard Schultze Alfred Sisley
Carl Spitzweg Gabi Streile Norbert Tadeusz Volker Tannert
Günther Uecker Ben Willikens Lambert Maria Wintersberger
Le catalogue de l’exposition Waldeslust. Bäume und Wald in Bildern und Skulpturen der Sammlung Würth est accompagné d’un livret -tiré à part – de textes traduits en français
L’appel de la forêt. Arbres et forêts dans la Collection Würth
édité par Swiridoff Verlag
Avec diverses  contributions éminentes
Toute une série de programmations culturelles est prévue que vous pouvez consulter sur le site du musée
L’exposition se termine le 19 mai 2013
texte et photos musée Würth
 

Be the Change – Inside Out Project

Jean Rottner – maire de Mulhouse

Mulhouse toute entière est heureuse d’inscrire sa contribution aux côtés de celles et ceux qui, dans 16 pays à travers les 5 continents, une  vingtaine de villes, nous offrent et nous font partager un peu de leur identité. Ces mille portraits qui bientôt tapisseront murs et façades de notre ville représentent autant d’histoires singulières, de tranches de vies qui appellent au partage, au regard de l’autre, au regard sur l’autre. Chacun d’entre eux nous interpellera, d’abord comme une œuvre d’art, mais aussi comme un message, parfois indicible, que rien ne peut mieux exprimer qu’un regard, un sourire. Mulhouse et les Mulhousiens seront fiers de ces regards croisés, résolument tournés vers l’avenir, qui font sa richesse et sa diversité.
Un grand merci à celles et ceux qui se sont investis sans compter pour nous offrir cette belle manifestation et nous rappeler que Mulhouse est plus que jamais cette terre des nouveaux possibles!

Jean Rottner, maire de Mulhouse

à partir de vendredi 21 septembre 2012

Mulhouse unique ville française à participer à l’opération mondiale JR & Inside Out Project « Be the Change »

passante photo Patricia West

A l’initiative d’Yvonne Senouf et de Corinne Weber, créatrices de la plateforme artistique internationale MELD, l’exposition Be The Change s’inscrit dans le projet Inside Out de JR. Cette exposition a pour objectif de réunir des individus et groupes de l’ensemble de la planète, de sensibiliser les citoyens à leurs responsabilités et capacités de contribution aux changements du monde. Artistes et citoyens du monde deviennent à travers cette action créative, co-producteurs d’un nouveau dialogue qui dépasse les systèmes et cadres existants, qui fait appel à chaque richesse individuelle pour servir des changements collectifs positifs, sur l’ensemble de la planète.

Chaque individu, qu’il soit habituellement silencieux, suiveur, ou leader dans les collectifs existants, est invité à participer à ce global exchange, et à devenir pro-actif dans sa vie quotidienne. Au lendemain de la journée mondiale de la Paix qui a lieu le 21 septembre 2012, les populations seront invitées à se réunir, non seulement pour créer des mosaïques de visages, mais également pour installer un dialogue de partage et de collaboration, en utilisant l’art comme catalyseur du changement social.

Pour Yvonne Senouf, co-créatrice de MELD : « l’association MELD n’est pas seulement une plateforme artistique, c’est aussi d’une certaine manière une philosophie de vie, qui prône le travail collectif et le partage des idées. MELD, à travers la culture, doit inspirer les gens à changer dans une langue que tout le monde comprend »

Chaque pays participant produira, grâce à des photographes locaux, 1000 portraits qui seront affichés le samedi 22 septembre dans une ville représentant le pays. Une partie des portraits réalisés sera redistribuée dans les autres pays participants afin de créer le lien entre entre les différentes cultures (par exemple, Mulhouse aura 15 portraits provenant de la Grèce, 15 en provenance du Mexique, 15 du Japon,…300 portraits de mulhousiens).

 Inside Out

Les portraits sont intégrés au site du projet Inside Out – Be The Change. Chaque cliché est accompagné du prénom de la personne, d’un message personnel relatif à ses souhaits, visions, et contributions à l’environnement social, naturel et urbain. Les portraits disposent d’un QR code intégré qui permettra d’accéder directement aux données personnelles intégrées sur le site www.insideoutproject.net

Enfin, à ces portraits en format standard soit 90 cm par 150 cm, se rajoutent 5 affiches géantes, remis à chaque ville afin d’être placés dans des lieux emblématiques, en centre ville.

Voir la vidéo Inside Out Project

Pierre Fraenkel connu pour ses collages sur les panneaux d’affichage libre, a retranscrit plusieurs phrases issues de ses rencontres avec les passants lors de ses shooting de l’exposition. Il les a ensuite retravaillées avec ses « fameuses fautes d’orthographe » et sa typographie personnelle.

Pierre Fraenkel et Martine Zussy

Mairie de Mulhouse
(5 portraits géants)

Signe fort de l’engagement de la Ville de Mulhouse dans le projet Be The Change, la façade de la mairie de Mulhouse arborera 5 portraits géants.
Mairie de Mulhouse
2 Rue Pierre et Marie Curie
68100 Mulhouse
www.mulhouse.fr

Village industriel
de la Fonderie
(portraits 90x150cm)

Le quartier emblématique du passé mulhousien accueillera un nombre important de portraits issus de l’exposition JR. Hier domicile des sociétés Alsthom ou SACM, ce quartier cosmopolite accueille aujourd’hui une université reconnue et un centre d’art contemporain.
Village industriel de la Fonderie
1 rue de la Fonderie
68100 Mulhouse

Gare Centrale de Mulhouse – Quai du port de plaisance (portraits 90x150cm)

Lieu de départ et d’arrivée, la gare centrale de Mulhouse s’était déjà imposée comme lieu d’exposition pour l’opération InsideOut en 2011. Cette fois encore, le public retrouvera une multitude de portraits, exposés face à la Chambre de Commerce et d’Industrie sur le quai du port de plaisance de Mulhouse.
Gare Centrale de Mulhouse
Quai du port de plaisance
11 rue du 17 novembre
68100 Mulhouse

Cité de l’Automobile Collection Schlumpf (portraits 90x150cm)

Le plus grand musée d’automobiles du monde accueillera une partie de l’exposition Be The Change. L’occasion d’y associer Mulhouse Habitat et son siège tout proche, pour y fêter les 90 ans du premier bailleur local.
Cité de l’Automobile
Collection Schlumpf
15 rue de l’épée
68100 Mulhouse
www.citedelautomobile.com
Les habitants de la Tour de l’Europe, symbole de Mulhouse et des Trois Frontières, participent également en affichant plus de 150 portraits à leurs fenêtres. L’ancien Monoprix, rue du Sauvage, actuellement en rénovation, au centre ville, accueillera aussi une partie de l’exposition.

Tour de l’Europe

Plan
Les photographes   Les portraits  Utile E-Shop facebook
Villes participantes :
Dubaï, Athène, New York, Cape Town, Mulhouse, Casablanca, Madrid, Lima, Numbai, Sao Paulo, Tel Aviv, Tunis, Hanoï, etc …
La ville de Mulhouse, la Chambre de Commerce et d’Industrie Sud  Alsace finalisent le projet.
JR à Mulhouse en 2011
certaines photos de l’auteur
 
 

Les temps satellites

Avec des photographies contemporaines de Raymonde April, Philip-Lorca diCorcia, François Deladerrière, Pierre Filliquet, Aurélien Froment, Angela Grauerholz, Suzanne Lafont, Eric Nehr, Bernard Plossu, Fiona Rukschcio et des photographies anciennes d’Auguste Bartholdi, Adolphe Braun et Henri Ziegler.

François Deladerrière

Proposée par l’association L’agrandisseur et imaginée par Anne Immelé, l’exposition au musée des Beaux Arts de Mulhouse
« Les temps satellites » invite, à travers une sélection de photographies anciennes et contemporaines, à une réflexion sur la notion de temps inhérente au travail photographique et s’offre comme une déambulation propre à permettre à chaque regardeur de vivre une expérience visuelle faite d’une pluralité d’instants photographiques.
Depuis son invention, des perceptions et des interprétations liées au temps gravitent autour de la photographie, tant ce medium instaure une relation particulière à l’éphémère et à l’immuable. Ce sont ces temps satellites que l’exposition met en évidence. Le rapport au temps se noue lors de la prise de vue mais aussi dans la mise en relation de photographies.
Par la mise en regard de photographies du 19e siècle et de photographies du temps présent, l’exposition propose de confronter des esthétiques photographiques qui peuvent se rejoindre et se répondre, indépendamment d’un regard historique, à partir de thématiques liées aux temporalités de la photographie.
Raymonde April

A l’instar de Raymonde April et de François Deladerrière, artistes invités, les photographes réunis par Anne Immelé proposent une expérience de la durée et du passage du temps, à partir d’une esthétique de l’instant et de l’immobilité vive. L’expérience de vie et le rapport au monde sont au coeur de leurs oeuvres, si bien que leurs photographies sont autant de témoignages de leur manière d’habiter le monde.
Structurée à partir de quatre thématiques transversales, l’exposition impulse une réflexion sur les différents enjeux et usages de la photographie en proposant un agencement d’images de périodes et mouvements artistiques hétérogènes, tout en veillant à ce que s’installe un dialogue entre les photographies contemporaines et les « incunables »
Des visages en écho
Les images de Fiona Rukschcio (Gaspard Ziegler et moi, 2008) de Suzanne Lafont (Portrait n° 11, portrait n° 12, 1989) et d’Eric Nehr (Darja, 1988) font écho au geste et au visage du garçon à la montre d’Henri Ziegler (Portrait à la montre de Gaspard Ziegler, daguerréotype, 1841) Portraits en plans rapprochés, composés sous forme de diptyque (S Lafont) ou de photocollage séquentiel (F. Rukschio) il s’agit de visages qui interpellent le spectateur et l’invitent à la contemplation, tant par la force de leur présence que par le pouvoir silencieux qui en émane.
Henri Ziegler - Portrait à la Montre de Gaspard Ziegler

 
Avant l’effacement
La photographie joue le rôle de prothèse de la mémoire, mais elle rste une fixation fragile et momentanée. La photo hante nos mémoires, mais elle semble parfois sur le point de disparaître, soit par la destruction du support photographique, soit par l’oubli. Les photographies d’Auguste Bartholdi (Egypte 1855-60) et d’Angela Grauerholz (1989-1993)
Rendent visible des processus d’apparitions et de disparitions. La collecte d’images et ses archivages permettent de remedier à cet effacement, de garder la trace de ce qui a disparu comme l’hommage rendu à Irma Vep par Aurélien Froment (Inventaire de succession, 2006)
Dans sa séquence Train de Lumière (1997) Bernard Plossu retranscrit l’éphémère de la perception des paysages défilant par la fenêtre du train, autant d’images qui s’effacent de nos mémoire au fil de leur succession.
Esthétique de l’immobilité
Indépendamment des périodes historiques, Adolphe Braun, Pierre Filliquet, et François Deladerrière interrogent la question du paysage en réalisant des images qui sont des plans fixes éternisés. Alors que beaucoup de photographes montrent des paysages pétrifiés et immuables. L’illusion tranquille (2008-2011) est une série réalisée par François Deladerrière dans des vallées reculées. Les vues de forêt ou de roches côtoient des images de discothèques vides, en marge de toute contemporanéité. L’apparente harmonie des paysages et le silence des lieux festifs semblent être troublés par une puissance inquiétante.
Les plis du présent
C’est grâce à un dispositif d’accrochage sous forme de constellation que Raymonde April (Mon regard est net comme le tournesol, 2011) active la possibilité d’un présent photographique, à partir d’images réalisées depuis une trentaine d’années, au fil de son quotidien. Ce déploiement autobiographique nous montre la fulgurance d’un présent photographique simultanément avec des remous du passé. Dans la séquence les Temps satellites (1986) Raymonde April associe des photographies qui esquissent un présent fugitif insaisissable. Philip-Lorca diCorcia (Paris 1996) revisite le fameux instant décisif d’Henri Cartier Bresson, en introduisant le doute d’une mise en scène et d’une artificialité dans des prises de vues sur le vif, faisant participer le regardeur à un « présent » en train de se faire, dont il deviendrait un témoin involontaire.
Texte Anne Immelé
 Au Musée des Beaux-Arts
Réservation conseillée au 03.89.33.78.11
Ouverts tous les jours de 13h à 18h30
sauf les mardis et jours fériés
Entrée libre
Rencontre exceptionnelle lundi 24 septembre 2012 à 19h avec
Bernard PLOSSU
(à écouter le podcast sur France culture dans Hors Champs)

Bernard Plossu

 
Présentation de l’exposition LES TEMPS SATELLITES et de la série de photographies
« Train de lumière » réalisée par Bernard Plossu en 1997
– Projection des courts-métrages « Marseille en autobus » (1991) & « Sur la voie »
(1997) réalisés par Hedi Tahar (dans le cadre du Ciné-club de Musées Mulhouse Sud-
Alsace)
– Discussion, suivie d’une séance de dédicace, autour des ouvrages publiés aux éditions
Médiapop : FAR OUT !, De Buffalo Bill à Automo Bill. (texte de David Le Breton)
et Iles Grecques, Mon amour (texte de Philippe Lutz).
En présence de :
Bernard Plossu, artiste-photographe
Anne Immelé, commissaire de l’exposition
Philippe Schweyer, éditeur
Philippe Lutz, auteur
Bernard Plossu

Mercredi 10 octobre à 19 h
Conférence d’Anne Immelé, photographe et enseignante
« Figures de l’éphémère. Sur la dimension du mémento mori dans la photographie »
A l’occasion de la parution de l’ouvrage éponyme publié dans la collection des cahiers de recherche de l’Université de Strasbourg – UFR Arts et dans le cadre de l’exposition Les temps satellites.
Mercredi 17 octobre à 18h45
« Soirée intime » proposée par la Librairie Bisey
Lecture d’extraits d’ouvrages à sujets photographiques en regard d’oeuvres présentées dans l’exposition Les temps satellites
Vendredi 19 octobre à 20h
Concert « Et si l’on pouvait photographier un son ? » de l’ensemble de musique baroque Antichi Strumenti en écho à l’exposition Les temps satellites dans le cadre des « Vendredi au Musée ».
Le temps du photographe est-il le même que celui du musicien ? La perception du regard dure-t-elle autant que celle de l’écoute ? Que représente pour le musicien le « moment suspendu » au coeur de l’exposition Les temps satellites ? A la suite de réflexions suscitées par la visite de l’exposition, des instantanés sonores seront proposés par l’ensemble AntichiStrumenti dans une création pensée pour répondre à ces questions et en poser d’autres…
Dimanche 21 octobre de 11h à 16h
« Dialogues, regards croisés n°7 » entre la Filature – Scène Nationale, le Musée des Beaux-Arts et La Kunsthalle – Centre d’art contemporain de Mulhouse à l’occasion des expositions Photographes en Alsace : paysages intimes, Les temps satellites et Tchernobyl on tour, Elena Costelian.
Le public est invité à parcourir trois lieux et autant de chemins de traverse que d’oeuvres et de questions artistiques abordées en miroir.
Mercredi 24 octobre à 19h
Conférence de Christian Kempf, photographe et historien de la photographie
« Henri Ziegler, Adolphe Braun et Auguste Bartholdi : de l’amateur au professionnel, lespremiers procédés photographiques en Alsace » dans le cadre de l’exposition Les temps satellites.
 Jusqu’au 10 novembre 2012

Tchernobyl on tour …… et s'en aller

Tchernobyl on tour d’Elena COSTELIAN
et
… et s’en aller de Chourouk HRIECH
Jusqu’au au 11 novembre 2012 à la Kunsthalle de Mulhouse

La veillée -Elena Costelian
La veillée -Elena Costelian

Une proposition de Sandrine Wymann, directrice de la Kunsthalle et commissaire de l’exposition :
Tchernobyl on tour d’Elena Costelian et …  et s’en aller de Chourouk Hriech sont deux expositions individuelles qui s’interrogent mutuellement, bien au-delà de leur coprésence. Ce sont des expositions qui rencontrent l’histoire, la petite et la grande, qui la lient à la création contemporaine et en font leur raison,leur complice.
Les deux artistes ont quelques points communs : deux femmes passionnées, volontaires et déterminées, d’une même génération de racines étrangères.
Les deux expositions partagent également quelques thèmes : l’histoire, la mise en scène, la sincérité. Mais c’est avant tout d’une intuition qu’est né le désir de les rapprocher.
Elena Costelian travaille sur l’histoire récente, celle dont on ne sait pas encore totalement quoi penser et qui est empreinte d’enjeux qui dépassent l’échelle individuelle. Ses installations construites sur un mode réaliste, affichent une forte théâtralité et créent le choc. On ne traverse pas innocemment une oeuvre de l’artiste, elle déstabilise, perturbe nos repères, provoque la gêne et le malaise, celui d’être spectateur d’un monde qui ne tourne pas rond.
En 2009, Elena Costelian a passé un mois en bordure de la « zone interdite » dans le village de Volodarka, à 40km de Tchernobyl. Vingt-trois ans après l’explosion du réacteur n°4 de la Centrale Lénine, l’artiste a arpenté un territoire et a rencontré des habitants laissés à leurs souvenirs et abandonnés au tourisme. Selon ses propres mots :

Suite du Grand hôtel de Pripyat Elena Costelian



« Tchernobyl est devenu un musée à ciel ouvert ». En 2011, l’artiste entame son Tchernobyl on tour par une série de photographies qui dévoilent à la fois la banalité du site et l’exploitation qu’il subit. Elle relève l’extrême ambiguïté économique et politique qui règne sur les lieux. Une des images vues sur place a particulièrement accroché son regard : la salle de répétition du Conservatoire de Prypiat, ville évacuée en 1986. Dans un décor délabré, dans une pièce aux portes et fenêtres ouvertes, trône un piano renversé. Quelle est l’histoire de cette scène ? Quelle histoire cette image évoque-t-elle à ceux qui la découvrent ? Dans La Veillée, l’artiste procède à une reconstitution en volume de cette image, tel un décor de théâtre de la salle du Conservatoire et amène le spectateur à affronter une mise en scène à la fois grotesque et douloureuse. Ainsi ce piano renversé, dans une salle dévastée, salle du conservatoire de musique de Tchernobyl, où elle se demande quel est le dernier morceau qui a été joué sur ce piano. On sent la jeune artiste encore bouleversée par son séjour dans ce pays dont l’histoire est déjà un peu oubliée, à cause d’évènements récents tout aussi tragiques.
Les habitants de la ville continuent d’y vivre, travaillant, se nourrissant, en tentant de prendre les précautions nécessaires, pour survivre dans une région contaminée.
vidéo
Perfomance sonore de l’Orchestre Symphonique de Mulhouse dans le cadre de l’exposition TCHERNOBYL ON TOUR de Elena Costelian à la Kunsthalle de Mulhouse


Elena Costelian, née en 1979 à Curtea de Arges (Roumanie), vit et travaille en France. Diplômée des Beaux Arts de Nantes en 2002 et des Arts décoratifs de Strasbourg en 2007

Cantine de l’Ecole de Mariankova Elena Costelian

 
Entre installation, performance théâtralisée et scénographie, Elena Costelian s’attache aux lieux chargés d’histoire comme support de réflexion à son travail. L’idée de retour sur ces lieux n’est pas sans lien avec l’expérience de l’exil. Particulièrement sensible au rapport entre mémoire collective et individuelle, elle se penche non seulement sur des lieux disparus ou mis en parenthèse mais aussi sur des lieux en devenir.
La suite de Tchernobyl on tour sera présentée en 2013 au Center for Book Arts à New York.
Les deux expressions d’Elena Costelian et de Chourouk Hriech, si éloignées soient-elles, fonctionnent ensemble comme des révélateurs qui nous ramènent à la complexité de la nature humaine et de ses humeurs. Du chaos à l’échappée, Tchernobyl on tour et … et s’en aller, sont deux lectures du monde sincères et attentives.
Chourouk Hriech, née en 1977,  vit et travaille à Marseille.
Chourouk Hriech développe son travail essentiellement autour du dessin. Ses recherches se fondent sur une observation des paysages en mutation, une navigation à travers les mondes qui s’offrent à elle.
 
Natures 2012 Dessin à la gouache Chourouk Hriech

 
Diplômée des Beaux-Arts de Lyon, elle a récemment participé à Art Dubaï en 2012 ; au CRAC de Sète et à la 8ème Biennale de Shanghai en 2010.
Dans le cadre du Projet T3, en 2012, sur une proposition de Nathalie Viot et de Christian Bernard, ses dessins ont rejoint, le Fonds Municipal d’Art contemporain de la Ville de Paris.
Chourouk Hriech voyage sur un territoire qui se déploie de l’oeil à la main. La distance entre les deux, l’artiste la parcourt en suivant une ligne complexe qui s’enrichit à la fois de ses observations, de ses souvenirs et de ses émotions. Ses dessins, comme des rhizomes, se déploient sur les murs et emmènent le spectateur dans un monde composé de mille et une réalités toutes propres à la balade et à l’évasion. De simples détails, de petits hasards peuplent en grand les oeuvres de Chourouk Hriech.
L’horizon est un cercle, 2012 Sculpture, bois, acrylique Chourouk Hriech

Tout chez elle, participe à la lecture d’un monde qui se déploie entre un horizon fragile et une verticale stable. Entre ces deux repères, se dessine un cercle synonyme de cycle et de renouveau. Chourouk Hriech s’inscrit dans cet espace. Elle l’habite, s’unit à lui par le chant et la danse, sur des modes immédiats et éphémères. De ces actes de communion naissent des oeuvres dessinées. Les dessins de Chourouk Hriech sont la face visible  du chemin qu’elle a parcouru, ils font état d’une intense navigation physique et visuelle propice à l’observation et l’imagination.
Chourouk Hriech part souvent d’un petit rien puis déroule le fil d’une histoire qui peut être lue et relue tant elle recèle de possibles et de détails. Entre deux avions, de rapide passage à l’aéroport de Marseille, elle a trouvé un pendentif chinois en forme de pagode.Le porte bonheur, l’objet fétiche, est devenu le point de départ de l’exposition … et s’en aller.
souvenirs.mai 2012 Chourouk Hriech

texte Kunsthalle, photos 1 et 4 de l’auteur 2/3/5/6 courtoisie Kunsthalle
 
RDV : 
Concerts de l’Orchestre Symphonique de Mulhouse, samedi 15 et dimanche 16 septembre à 17h00, dans le cadre des Journées du Patrimoine. Entrée libre
Chostakovitch : 2e mouvement du concerto pour piano n°2 en fa majeur / Pärt : Summa, pour cordes / Reich : Duet, pour cordes.
 

Kunstapéro

Jeudis 4 octobre et 8 novembre à 18:00
Des oeuvres et des vins à découvrir : visite guidée suivie d’une dégustation
de vins, en partenariat avec l’association Mulhouse Art Contemporain et
la Fédération Culturelle des Vins de France. Participation de 5 euros / personne
inscription au au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr

Nuit du design

Jeudi 4 octobre 18:00 à 22:00
Ouverture exceptionnelle jusqu’à 22h00
Possibilité de participer au kunstapéro :
inscription au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr

Kunstprojection
Jeudi 11 octobre à 18:30 durée 1h
En partenariat avec l’espace Multimédia gantner de Bourogne, une sélection
de films expérimentaux issus de sa collection et présentée en écho à l’exposition.

Entrée libre

Citations – Ciné club
Jeudi 11 octobre à 20:30
Stalker, film d’Andreï Tarkovski, 1979 (2h43)

Tout au long de la saison 2012 – 2013, la Kunsthalle et Musées Mulhouse Sud Alsace proposeront un cycle de cinéma,
Citations qui permettra de voir ou revoir les films fréquemment cités dans l’art contemporain.

Stalker, sorte de guide, accompagne un physicien et un écrivain dans la « zone », vaste no man’s land ou jadis est tombé une météorite. Ce territoire contient un secret : «la chambre des désirs» exauçant les voeux de ceux qui s’y rendent.

En partenariat avec Musées Mulhouse Sud Alsace
Amphithéâtre de l’Université de la Fonderie.
Entrée libre
 
 
 
 

Acanthes d’Henri Matisse

Après trois années consacrées à d’importantes recherches historiques de l’art accompagnées de mesures de conservation et de restauration, la Fondation Beyeler a conclu avec succès le plus grand projet de restauration de son histoire. Depuis 2009, en coopération avec l’assureur d’art international Nationale Suisse, la Fondation Beyeler s’est lancée dans l’analyse scientifique d’Acanthes (1953, 311,7 x 351,8 cm) d’Henri Matisse, une oeuvre majeure de sa série des « Papiers découpés » de grand format. Les résultats de ces recherches qui ouvrent des perspectives d’avenir ont été présentés hier 12 septembre à la presse.

« Acanthes », 1953, papiers peints à la gouache et découpés, dessin au fusain, sur papier recouvert de peinture blanche sur toile, 311,7 x 351,8 cm,Fondation Beyeler, Riehen / Basel © 2012 Succession Henri Matisse / ProLitteris, Zürich. Photo : Robert Bayer

 
Par rapport à d’autres « Papiers découpés » de grand format, Acanthes se trouve dans un état de conservation jugé bon, voire très bon. Seules des mesures minimes de stabilisation ont été nécessaires et peu d’endroits fragiles ont dû être optimisés. On a également pu établir que la structure, qui compte treize couches différentes de papier, de colles, de toile et de châssis était stable. Les conservateurs n’ont pas relevé d’importants dégâts non plus dans la zone de représentation. On le doit pour une part à la grande qualité des matériaux utilisés et au remarquable travail de montage, mais aussi à la vitre de protection dont l’œuvre a été précocement pourvue. Tel est le jugement auquel les restaurateurs sont parvenus au terme de l’examen et de l’analyse technologique minutieuse de soixante œuvres comparables conservées dans des collections internationales.
L’une des nouvelles découvertes capitales porte sur la méthode de travail d’Henri Matisse (1869-1954). Près de la moitié de l’ensemble de 220 « Papiers découpés » a été montée sur toile pour assurer leur stabilité. Cette tâche a été confiée à la société
Lefebvre-Foinet. Ces deux étapes de travail sont indissociables. Ce procédé a été élaboré du vivant même de Matisse qui l’a approuvé.
Henri Matisse

Dans l’atelier, un certain nombre de tâches et d’étapes de travail n’étaient pas réalisés par Matisse lui-même mais par des assistantes, sous la surveillance de l’artiste. Les papiers étaient peints par les assistantes, puis fixés au mur après avoir été découpés par Matisse. L’élément déterminant de ce processus, le découpage et la composition, restait cependant entres les mains de l’artiste.
Les restaurateurs ont  remarqué d’innombrables petits trous sur les formes et sur le papier de fond. Ils sont dus à leur accrochage au mur de l’atelier. De même, les pliures que l’on observe sur les formes vertes proviennent de l’atelier et ne doivent pas être considérées comme des dégâts ainsi que des lignes de fusain bien visibles proviennent de l’atelier. C’est un élément du processus de travail d’Henri Matisse. Cela montre clairement qu’un grand nombre de détails qui auraient pu, de prime abord, être considérés comme des dégâts sont imputables à la technique même de Matisse.
les restaurateurs

Les restaurateurs Markus Gross, restaurateur de peintres chef, et Stephan Lohrengel, restaurateur spécialisé dans les travaux sur papier, n’ont pu établir ce fait qu’après avoir examiné de nombreuses œuvres comparables et reconstitué eux-mêmes un « papier découpé »
Seules les connaissances acquises grâce aux expertises permettront une préservation durable des papiers découpés. En outre, grâce à ces résultats, il a été possible de se contenter d’interventions mineures sur l’œuvre. Les mesures de restauration réalisées se limitent en effet aux bords endommagés.
L’échange avec des experts de collections nationales et internationales a eu une importance capitale pour ce projet. Ces voyages ont permis de discuter avec les différents restaurateurs et conservateurs de problèmes de conservation et de restauration comparables et d’établir ainsi une base de réalisation de grands projets de conservation et de restauration.
Les visiteurs de la Fondation Beyeler peuvent encore voir ce papier découpé jusqu’au 30 septembre dans l’atelier de restauration vitré, qui sera démonté ensuite. Il est prévu qu’Acanthes prendra place à l’automne 2013 dans la présentation de la Collection de la Fondation Beyeler.
En 2014, cette œuvre sera prêtée à l’occasion d’une grande rétrospective des « Papiers découpés » qui se tiendra au Museum of Modern Art de New York et à la Tate Modern de Londres.
Ce projet de restauration a été confié aux restaurateurs Markus Gross et Stephan Lohrengel et au conservateur Ulf Küster. Le Dr. Dietrich von Frank, Head Specialty Line Art à la Nationale Suisse, a donné toutes les explications nécessaires sur la pertinence de ce projet pour l’assurance d’art.
 
photos courtoisie Fondation Beyeler

Arte Povera. Une révolution artistique

Jannis Kounellis - sans titre la liberté ou la mort VV (Vivat Marat) VV (Vivat Robespierre) 1969

Arte Povera. Une révolution artistique Boetti, Kounellis, Merz, Pistoletto de la collection Goetz du 9 septembre 2012 au 3 février 2013 au Kunstmuseum de Bâle.
Dans les années 60, en Italie, un nouveau mouvement artistique se constitua avec des personnalités désormais aussi connues qu’Alighiero Boetti, Jannis Kounellis, Mario Merz ou Michelangelo Pistoletto. ll se caractérise par l’usage de moyens simples et de matériaux pauvres tels la terre, le verre, les branchages, les néons lumineux ou la cire ainsi que par son opposition critique à un environnement toujours davantage technologisé et aux mécanismes de production de la culture de masse. Les images, objets, installations et performances aspirent, dans une anarchie stylistique, à retrouver les processus et légalités naturels. Le pauvre, les moyens poreux ou bien fluides de la mise en forme, doivent ouvrir la perception aux « courants d’énergie qui sont au fondement de toute chose » (Carolyn Christov-Bakargiev– commissaire de la dOCUMENTA 13 – 2012).
C’est ainsi que s’élaborent des oeuvres essentiellement processuelles, prises dans une tension entre nature et culture, anarchie et ordre. En même temps, ces « processus de perception visualisés » interrogent de manière sensible et poétique le grand héritage culturel – de l’Antiquité et de la Renaissance.
 
Luciano Favro l'Italia d'Oro 1971

Le concept d’« Arte Povera » apparaît pour la première fois en septembre 1967 comme titre d’une exposition génoise rassemblant des artistes de Rome, Turin et Milan comme Boetti, Fabro, Kounellis, Pascali, Paolini et Prini. Pistoletto et Merz n’en prennent pas part. Le terme a été inventé par le critique d’art Germano Celant, curateur de l’exposition de Gênes.
« Ceci, écrit Celant en évoquant l’émergence de l’Arte povera, signifie disponibilité et anti-iconographie, introduction d’éléments incomposables et d’images perdues venues du quotidien et de la nature. La matière est agitée d’un séisme et les barrières s’écroulent. ».
Néanmoins, voir dans ce mouvement artistique un groupe d’artistes au sens strict peut vite s’avérer trompeur. Toute tentative pour comparer les stratégies artistiques et l’engagement social et politique de ses membres se heurte à la diversité des moyens formels qu’ils mettent en oeuvre ainsi qu’à leur individualité dont l’originalité ira en s’accentuant au cours des années 1970. La Collection Goetz propose une sélection particulièrement large de ce mouvement artistique si innovant et influent. Les 100 oeuvres de la grande exposition du Kunstmuseum Basel permettent de montrer l’actualité de l’Arte Povera, y compris pour la jeune génération artistique.
Giuseppe Penone Retourner ses propres yeux 1970

 
Dans Renverser ses propres yeux, Penone tente l’expérience de l’aveuglement, pour sentir sa propre enveloppe, sa présence au monde (hors la vue) un peu comme… un arbre ! Dans cet autoportrait on pourrait dire qu’il nie l’ego pour chercher à se mettre à l’unisson avec les forces de la nature, et explorer d’autres sens comme le toucher et l’odorat…
Elle présente des oeuvres majeures qu’ Ingwild Goetz a mises des années à réunir et qui n’ont plus été montrées au public depuis longtemps.
audio en allemand Ingwild Goetz
La Collection Goetz a en outre constitué d’importantes archives photographiques et documentaires. Présentées en guise de prélude dans l’exposition bâloise, elles montrent les ramifications nombreuses de ce grand renouveau artistique. Il sera donc possible d’en acquérir une vue d’ensemble, de la fin des années 50 au début des années 90, même si l’accent est porté sur la période, artistiquement décisive, des débuts de l’Arte Povera.
Michelangelo Pistoletto - l'Etrusque 1976

les artistes biographie et oeuvres
Le catalogue en allemand ou en anglais, préfacé par le Commissaire de l’exposition, Bernhard Mendes Bürgi, contient des textes de Simon Baier, Luca Cerizza, Karsten Löckermann, Christiane Meyer-Stoll, Linda Stadler, Rainald Schumacher, Christian Spies, Maren Stotz et Angela Vettese, ainsi qu’un texte de la collectionneuse Ingvild  Goetz.
photos 2 et 4 de l’auteur 1/5 courtoisie Kunstmuseum