Le coffret de 2 DVDs 29 films de 1973 à 2007 + 1 cd avec 6 pièces musicales inédites,
2 textes de Stéphane Audeguy et Hou Hanru, produit par Ecart productions , que l’on peut acquérir sur le site, est également en vente aux MACMS (Strasbourg), Beaubourg, Jeu de Paume, Palais de Tokyo , ZKM de Karlsruhe : 40 €, vous pourrez aussi le trouver à :
Art Basel 42, au Bookshop de la Galerie Stampa de Bâle présente ART Unlimited, hall 1.00 dont plan à cliquer au bas du billet :
Les images sont musicales, les sons qui les accompagnent sont une évidence, le compositeur de musique concrète a rejoint l’œil du cinéaste, non pas comme dans un documentaire, mais dans un conte de souvenirs, une invitation à voir et regarder les choses, la beauté du monde, par le prisme du poète.
Dans un temps ralenti, arrêté, pour mieux voir et en même temps nous faire toucher du regard, sinon de la conscience de l’éphémère de la vie. Par cela même c’est une évocation constante de la mort, voire d’êtres chers disparus.
Contempler, pour en extraire les grâces, il a inventé un rapport à la beauté du monde. Affinité touchante avec les estampes, un désir de rendre au monde sa réalité, un rapport au temps et à l’éternité, tout en nous emmenant dans son voyage dans l’imaginaire.
Ci-dessous une courte biographie sur le site de l’heure exquise, où l’on peut visionner l’intégralité de ses films.
Ceux figurant dans le coffret, Fleur Chevalier, doctorante en histoire de l’art, en a écrit une analyse intéressante et détaillée, sur un site au titre évocateur « Il était une fois le cinéma« , je lui laisse la parole :
Quelques extraits de l’article :
« Comme une feuille, Robert Cahen a rêvé de glisser sur les eaux. Une de ses faces épouserait la matière tandis que l’autre resterait tournée vers le ciel. Lové entre les éléments, il serait ainsi confortablement déposé entre l’air et la mer. L’univers n’aurait plus d’envers, ni d’endroit. La vie serait tout simplement renversante… »
« Tout est propice à transfiguration chez Robert Cahen. Le moindre musicien dans les rues de Hô-Chi-Minh-Ville (Blind song, 2007) détiendrait le pouvoir de nous changer en serpent. Comme chaque remous dans l’eau refoule sûrement quelques terreurs primitives.
« S’il pleut, tu te mouilleras
S’il givre, tu auras froid
Sous la terre, il doit faire sombre
Si tu flottes, sur les vagues
Si tu plonges, sous les vagues
Si c’est l’eau du printemps, tu ne souffriras pas. »
Entre deux rives, Robert Cahen a dû souvent se réciter ce poème de Sôseki.
« En flottant distraitement »…
l’article complet ici
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