Du 4 au 7 mars 2010
Placé sous le signe de l’ « Eldorado de l’art » Art Karlsruhe propose 210 galeristes. La coexistence harmonieuse entre peintures et sculptures, d’art moderne et contemporain, permet une ambiance dégagée, aérée, une aisance de visite, où l’on peut se mouvoir agréablement entre les espaces et discuter avec les galeristes et artistes présents. Depuis la gare de Karlsruhe, un schutlle vous conduit à la « Messe » et vous en ramène, organisation allemande sans reproche.
Devant l’entrée une série de sculptures, un hélicoptère (Europeen Award), une coccinelle (der Kâfer ein deutsches wunder), 3 géants de Josef Lang, quelques autres sculptures en acier.
La voix du Maître de Christophe Fleuroy galeriste à Bischoffsheim, présente : « Cueillir l’ombre » un groupe de sculptures en bois et bronze de Christian Lapie, personnages sans visages qui cueillent dans ce lieu le bleu du ciel, tout en évoquant le poids de la mémoire.
Un catalogue d’un prix abordable – 18 € – pèse son poids, vous est proposé, avec une présentation en français.
Les 4 halls sont immenses, chaque accès affiche la liste des galeristes, un guichet où une hôtesse vous renseigne et met à votre disposition le plan de la messe.
Dans le Hall 3, J’ai croisé, un autre sculpteur, Jorg Wiele, originaire de Schloss Mochental , galerie Vömel, auteur de : Scheibenmandala, 2007, une oeuvre originale, qui tournent sur un roulement à billes, en faisant miroiter les 5 disques, tantôt en cuivre, laiton, plomb, acier, dorés à la feuille, patiné à la cire, quelques disques calligraphiés à l’écriture sanskrit. Il est très disert, malheureusement il ne parle que l’allemand, tel un magicien, un grand bâton dans sa main, un peu comme un montreur de foire, tout en amabilité, un peu feu follet, lutin malicieux, il fait rouler son œuvre et discute allègrement avec le public, nous échangeons malgré mon allemand un peu hasardeux.
Un peintre Thomas Kohl, artiste allemand, dont la palette lumineuse n’est pas sans rappeler celle de Turner, expose à la galerie Melsheimer de Köln. De l‘aquarelle mélangée à du verre pulvérisé, chauffé à 700 ° permet une peinture sur verre qui donne un résultat prodigieux de couleurs chaudes. Le même artiste expose dans le Hall 2 à la galerie Heufelder de Munich, des peintures dans les mêmes tonalités de rêveries poétiques.
Et enfin celle que vous attendez tous la pétulante Anne-Sophie Tschiegg, dont les galeristes
Werner et Helena Vayhinger avaient déjà vendu quelques « baby- peintures »
Dans la même galerie, une toile intrigante de Jan Peter Tripp, der Skalpel, acrylique, où un corps en découpe,(clic) nous tient un propos sur sa vision des choses, tantôt en nu tenant négligeament une paire de lunettes, ou un autre découpe habillée tient d’une main ferme une loupe. La vérité toute nue, vue à distance avec un lorgnon, la vérité cachée sous les vêtements scrutée à la loupe ?
Une grande dame de Jörge W, Schirmer marche à grands pas, elle évoque un autre homme nu rencontré à Art Basel, qui avait la particularisté d’être mince ou gros selon l’endroit d’où on l’observe, qui attisait la curiosité voire les rires.
Une série de livres figée dans le marbre ou quartz brésilien, évoque Anselm Kiefer, mais ceux-ci sont vierges de tout feu. Vous l’avez compris, je n’ai pas résisté à la mise en abîme dans l’oeuvre de Martin C. Herbest : Garden Delights
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C’est en tournant la vidéo que j’avais mal prise, qu’elle a perdu le son.
Merci pour cette captivante promenade !
Le roulement à bille, façon mobile ou révolution planétaire, est très ingénieux !
Merci Elisabeth…. à bientôt autour d’autres projets artistiques… au plus tard à Karlsruhe l’année prochaine pour ma troisième participation…
Tu nous a entraînés dans une joyeuse promenade parmi les galeristes à Art Kalrsruhe 2010. A la prochaine échappée belle !
Je viens de lire ton » A propos « grâce à ton rappel.
Encyclopédia Universalis :
Galeriste :
nom singulier invariant en genre
1 – celui qui tient une galerie, un lieu aménagé pour recevoir une collection d’art.
Dommage que vous n’ayez pas lu la suite, car to day mon billet était truffé de fautes, vous vous seriez régalé …..
Dieu merci, j’ai des lecteurs qui lisent mon à propos, en haut à droite, sous la photo, qui ont la courtoisie de m’avertir de mes lacunes.
Où avez-vous donc pêché ce mot de « galeriste », qui m’a fait fuir la lecture de la suite ?
C’est un mot très chargé: la galerie, on l’amuse, et la galère on y rame.