Sommaire de septembre 2011

03 septembre 2011 : Jean-Jacques Delattre à la galerie Hors-Champs
07 septembre 2011 : Louise Bourgeois   A l’infini  – à la Fondation Beyeler
09 septembre 2011 : Max Beckmann – Paysages.
13 septembre 2011 : En vadrouille
27 septembre 2011 : Venise – la Pietà de Jan Fabre
28 septembre 2011 : Fondation Prada Venise

En vadrouille

Si vous me cherchez je suis quelque part par là
 

 
 

Jean-Jacques Delattre à la galerie Hors-Champs

« Quand la vie croise mon objectif, je tente de la restituer dans sa plénitude; cette vie dans ma photo, traduit alors ce bonheur qui m’a traversé, qui pourrait faire dire de moi que je suis un photographe épicurien »
Jean Jacques Delattre

JJ Delattre - Johannesburg

Comme me le faisait très justement remarquer Bernard Birsinger  – BBB   (dont je vous parlerai une autre fois) c’est une « incongruité » que de photographier des photos, mais je ne l’ai pas écouté …. 🙂
En avant première, dans le cadre du festival Photographes en Alsace, la galerie Hors-Champs présente une sélection de clichés pris à Johannesburg par Jean-Jacques Delattre. Une fois de plus le photographe nous enchante avec ces « Short stories from Johburg« , prises sur le vif,  qui racontent la vie quotidienne dans les rues de la plus grande métropole d’Afrique du Sud.
« je photographie ce que je regarde, pas ce que je vois »
JJ Delattre - Johannesburg boxe

 
« Quand je découvre une ville, je m’intéresse à tout, explique l’artiste mulhousien. Là-bas, je n’ai jamais eu l’impression d’être en Afrique… »

Telle qu’on la perçoit sur ces 25 photos, Johannesburg apparaît de prime abord comme une cité mondialisée et inégalitaire, comme on pourrait en trouver aux quatre coins de la planète. Dans le cadre de Jean-Jacques Delattre, les passants passent, une conversation se noue entre deux voisines, les enfants se dirigent vers l’école…
JJ Delattre - Johannesburg
On retrouve l’œil aiguisé de JJ Delattre, ses passants qu’il « shoote » ou isole devant un mur comme dans  Sartori & Kyoto’s Wall,  à l’espace Lézard de Colmar, sur fond de mur carrelé, le tout en noir et blanc ou encore à Fribourg lors de la Regionale
Time and Motion Study – Regionale 2011 – Kunstverein Freiburg
A l’inverse, ici les couleurs vives éclatent sur fond de bitume et de béton poussiéreux. Les rêves de chacun s’affichent en gros plan, de la victoire de l’équipe de foot à la gloire sur le ring ou à l’arrière-plan des clips vidéo. On se rapproche d’une vue d’ensemble d’un quartier de Soweto pour y discerner autant d’histoires qu’il y a de maisons.
De la petite histoire à la grande, il n’y a qu’un pas, surtout dans un pays qui n’en finit pas de panser les plaies de l’Apartheid.
« A part love, a part hate », résume une inscription dans une chambre d’hôtel où notre imagination peut galoper.
JJ Delattre - A part of love - A part of hate

L’immense représentation d’un blanc à l’allure d’homme politique afrikaner s’étale sur un immeuble, au pied duquel attend un Noir à l’expression narquoise ou résignée, suivant le point de vue de chaque visiteur… Magie des rapprochements de hasard, qui mettent à jour une réalité mieux que n’importe quelle mise en scène préparée !
horaire

Atelier Hors-Champs, 16 rue Schlumberger à Mulhouse.
Avec la présence de JJ Delattre aujourd’hui samedi  et dimanche 3 septembre de 14 à 18 h
extraits du texte de  Sylvain Freyburger – l’Alsace le Pays
n’oubliez pas de cliquer sur les images des photos pour les agrandir
 
 

Le Leman et ses musées

Si vous me cherchez je suis quelque part par là !
 

Les gadins célèbres suite

isola-bella-298325.1274124544.jpg Ma chronique a suscité des réactions auprès d’amis non abonnés au journal LE Monde. Quelques uns se sont chargés de me rafraîchir la mémoire et de me rappeler mes turpitudes passées.
Mais aussi je tenais à rassurer mes lecteurs, qui demandaient de mes nouvelles, qui disaient s’inquiéter et croire à pire si je restais silencieuse.
Voici ce que Cécile a retrouvé sur un blog en 2007 (quelle mémoire), mon entrée fracassante dans une salle de projection à la biennale de Lyon, où une estrade s’était traîtreusement mise sur mon passage, et sur laquelle je me suis vautrée peu glorieusement. Miracle il n’y avait personne dans la salle pour glousser et s’esclaffer de ma bévue.
Ailleurs se sont mes amis du CRAC (non, non, pas ce que vous croyez …) c’est le Centre Rhénan d’Art Contemporain, – on ne se refait pas – me voyant sur le point de me diriger vers la sortie « Elisabeth cramponne-toi à la rampe » et bien oui, là aussi, j’ai dévalé les escaliers sur le dos, vous savez ces bons vieux escaliers en pierre avec une douzaine de marches, glissantes à souhait, que vous dégustez une à une, et dont vous vous souvenez longtemps.
Une dernière, relativement comique à la biennale de Venise l’année dernière : mon prof d’art recommande toujours de bien regarder un bâtiment avant de l’aborder et d’y pénétrer, mais aussi lorsqu’on le quitte, avant de s’en éloigner, de jeter un dernier regard, pour bien s’en imprégner. Aussi je jette mon dernier regard à l’Arsenal de Venise, misère, un trou dans le sol accidenté, et hop je me rattrape à la ceinture du pantalon du monsieur qui me précède, le dit monsieur tout surpris d’être agressé aussi directement et brutalement par une dame qui pourtant a l’air comme il faut ….
Patience, je m’envole pour Rome aux routes pavées, si bienfaisantes pour le dos, puis d’autres voies tout aussi remarquables, certaines même navigables. Je ne promets rien, mais vous serez tenus au courant de tout.
Le volcan en a décidé autrement pas de Caravage pour moi aux Scudéries du Quirinal.
Mais je n’ai pas dit mon dernier mot, je pars pour de nouvelles aventures vers l’Italie et le lac Majeur, pour quelques jours.

Les gadins célèbres

schtroumpf.1273869908.jpgMes parents parcouraient le monde, à la recherche de sites spectaculaires, culturels, ma mère en particulier avait une sainte dévotion pour les pèlerinages. Je détestais cela, la honte au front, je faisais mes prières devant les calvaires et grottes, terrorisée à l’idée que des personnes de ma connaissance pouvaient m’apercevoir et me reconnaître.

Je me suis découvert une spécialité au fil dans ans, en dehors de mon envie frénétique de musées, de paysages, de voyages, et du fait que je suis systématiquement fouillée au passage des douanes aériennes, en effet je dois reconnaître que mon exploit spécifique est à la hauteur de Mylène Farmer ou de Lady Gaga, sans l’être…. J’ai une régularité de gadins dans les diverses capitales qui « tombent »  comme un métronome.
Le dernier était de toute beauté, trébuchant sur une colonne en béton, enthousiasmée par mon achat, la série des timbres du partage de l’Allemagne, assortie du pass pour la zone russe, je me suis pris les pieds dans une colonne en béton, je me suis étalée devant la porte de Brandebourg, les touristes sont venus s’enquérir de mon état de santé. C’est mon 2e gadin à Berlin, le premier était moins glorieux, c’était l’année dernière, le bus ayant démarré trop brutalement, vers la fondation Berggruen je me suis étalée de tout mon long sur le plancher du bus, inquiétant les passagers.
 À Londres j’ai cru mourir, la vue embuée par le fog, à la sortie de la Tate, encore rêvant aux toiles de Turner, je n’ai pas vu la dénivellation, j’ai atterri dans le caniveau, le souffle coupé, incapable de respirer.
Devant le Palais de Tokyo, l’affiche de l’exposition du musée d’art moderne sur Bonnard, a attiré mon attention, traitreusement le trottoir s’est dérobé sous mes pieds et patatras, quelques bleus de plus.
À Madrid, c’est le plancher du métro qui a fait ma connaissance.

On a la spécialité qu’on peut, dans la mesure de ses « faibles » moyens.
Aussi j’ai une vague et lointaine parenté avec les schtroumpfs, mais je dois signaler que dans ma maladresse, j’ai toujours été entourée de personnes, passants attentifs et secourables. Je les remercie ici.

En vadrouille

Si vous me cherchez, je déjeune ici à 13 h ce mardi 16 mars.
patientez après les cartes postales, ça s'arrange ! je n'ai pas choisi la musique de la vidéo.....


En vadrouille

Si vous me cherchez je suis dans ces parages :

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clic sur la flèche verte

 

photo Internet

I am back

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 Un mouvement social du personnel empêche l’ouverture du Centre Pompidou au public. Le Centre Pompidou présente ses excuses à ses visiteurs pour les désagréments que cette situation occasionne.Si vous avez acheté un billet « Musée et expositions » sur le site Internet du Centre Pompidou, à la FNAC, auprès de Digitick ou de Ticketnet
Vous pouvez avec ce billet revenir au Centre jusqu’au 31 décembre 2009.
Vous pouvez demander un remboursement :
– pour les billets achetés sur le site internet du Centre Pompidou : en déposant vos billets accompagnés d’un RIB à la banque d’accueil général du Centre ou en les envoyant au Service des relations avec le public – Centre Pompidou – 75191 Paris Cedex 04. Les frais d’envois sont inclus dans le remboursement.
– pour les billets achetés à la FNAC : en vous présentant dans un magasin FNAC munis de vos billets ou en téléphonant au 0820 315 325
– pour les billets Digitick : en demandant votre remboursement sur www.digitick.fr
– pour les billets Tickenet : en demandant votre remboursement sur www.ticketnet.fr
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photos JR Itti

En vadrouille

Si vous me cherchez je suis quelque part par là pour un moment

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photo de l’auteur