Rassurez-vous, je ne me suis pas transformée en Miss Météo, dont je n’ai ni le talent, ni le look (voir celle de Canal +), mais je souhaite vous entretenir du Festival Météo de ma bonne ville : Mulhouse. Pas très férue de jazz, j’ai assisté à un concert inédit de musique acoustique.
Cela se passait dans la salle de l’Entrepôt, où plus souvent on peut voir des comiques se produire. Une première partie, surprenante, tout à fait intéressante où assis en cercle autour de
Jean-Luc Guionnet et Éric de la Casa, nous étions en direct dans le garage automobile Dillmann, voisin de l’Entrepôt, littéralement truffé de micros. Trente mètres plus loin, les deux musiciens mixent en direct et sans filet ce matériau sonore brut de décoffrage, pour le plaisir d’un auditoire encerclé par huit puissants haut-parleurs.
L’Alsace :
« Ça vrille, ça cogne, ça râle, le chien du patron jappe dans les pattes des clients, la radio FM crachote et le téléphone sonne sans cesse — bref, un garage automobile typique, mais passé à la moulinette de
l’« octophonie ». Planant. »
Le patron du garage mérite une mention spéciale – 😉
En seconde partie c’est Lionel Marchetti qui interpréta une suite de trois œuvres de sa composition , de la musique concrète. Ce sont des sons enregistrés et transformés par manipulation du support de l’enregistrement, (le disque et la bande magnétique à l’origine) C’est ainsi que l’on pu entendre un air de vieux piano désaccordé oublié dans un grenier. Les titres entendus :« Dans la montagne (Ki Ken Taï) Docteur Kramer (you are not you) et Natura Morta
(Distribution en CD via : Metamkine.com)
Un franc succès, très applaudi par un public averti et conquis. Une découverte pour moi.
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