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2 NUITS POUR JOUER À SE FAIRE PEUR DANS 11 LIEUX DE MULHOUSE
Paula Rego
Les Nuits de l’Étrange se renouvellent cette saison avec une édition augmentée les 30 et 31 octobredans le cadre de Mulhouse, 800 ans d’histoires. Aux rendez-vous de La Filature, Scène nationale, s’ajouteront ceux imaginés par douze partenaires mulhousiens : le Théâtre de la Sinne, la Médiathèque de La Filature, l’atelier de gravure de la HEAR, La Kunsthalle, centre d’art contemporain, KMØ – Studio & Ateliers, le cimetière de Mulhouse, Mémoire mulhousienne, le Musée national de l’Automobile, la Cité du Train – Patrimoine SNCF, le Parc zoologique et botanique, le Musée de l’Impression sur Étoffes, le Noumatrouff et Motoco.
Lieux de culture ou de patrimoine, chacun proposera des formes artistiques qui viendront bousculer nos sens pour jouer à nous faire peur ! La Filature
Malgré son décès, André Maïo nous pousse de l’avant. Il insuffle un vent d’ouverture et de folie douce à une équipe de bénévoles qui oeuvrent de manière professionnelle à accueillir les artistes et tous les publics dans un esprit de respect, de curiosité et de partage. Le Séchoir vous est ouvert. Venez nous rendre visite ! L’équipe du Séchoir Nocturne à partir du 11 mars 2023 jusqu’à 22 h
Anne Zimmermann
espace runspace le mouvoirAnne Zimmermann 17 FÉV – 26 MARS – UN MUR, UN ARTISTE, UNE PIÈCE VERNISSAGE LE VENDREDI 17 FÉVRIER À 18H30 Anne Zimmermann est une artiste plasticienne qui vit en Alsace à Wittersdorf. En 2003 elle crée un personnage au nom de Paula Orpington. Personnage mi-femme, mi-poule fabriqué avec 50 peaux de poulets naturalisées. Elle habitera ce personnage jusqu’en 2008. Ce personnage décéda symboliquement en 2010 et a été autopsié lors d’une performance organisée par laKunsthalle de Mulhouse. Depuis, sa réflexion se poursuit sur les rapports que l’on entretient avec le monde animal. Elle installe en 2016, une série d’oeuvres en extérieur avec des ruches et des papillons en partenariat avecLa Filature de Mulhouse et Coal avec le projet Stuwa. Cette réflexion se poursuivra en 2018 avec Homsweet home, exposition en partenariat avec l’O.N.F. Suisse. Résidence qui marquera le début d’une série de prises de vues d’animaux forestiers ainsi qu’un partenariat avec le Zoo de Mulhouse en 2022. Une exposition sera prévue dans le parc zoologique en avril 2023. En parallèle, elle est directrice artistique de la Forêt Enchantée à Altkirch. Son atelier est installé à Motoco depuis 2020.
Pratiques
4 rue de la source 68130 Wittersdorf MOTOCO 13 rue des brodeuses (1er étage sur rendez-vous) 68100 Mulhouse Contact 06 71 53 42 60 contact@anne-zimmermann.com www.anne-zimmermann.com www.facebook.com/zimmer.anne www.instagram.com/zimmermannanne1
Qu’est-ce qu’un Runspace ? Terme qui vient du langage informatique : Le Runspace est un espace de travail séparé du programme principal qui permet d’exécuter une tâche en parallèle. Appliqué au domaine de l’Art contemporain, cela devient un espace limité qui accueille un artiste sur le principe : un espace, un artiste, une oeuvre (adaptée à l’espace). Le Séchoir a décidé de créer en son sein un tel espace qui accueillera en alternance un artiste du Séchoir et un artiste extérieur, en parallèle de ses autres cycles
Les cailloux au fond des poches de Virginia
Vincent Campos & Claudine Gambino-Cibray Proposition sonore de Jean-Louis Davoigneau 17 FÉV – 26 MARS – EXPOSITION SOLO VERNISSAGE LE VENDREDI 17 FÉVRIER À 18H30 Installation se composant de cinq pièces céramiques qui mêlent présence sculpturale et environnement sonore et prend source dans l’oeuvre de Virginia Woolf.
Grès émaillé et oxydé, bois, mousse expansée, pierres grises – Dimensions variables. Cette oeuvre a été réalisé avec le soutien de la DRAC Grand Est et de la région Grand Est.
Le thème de l’eau, de la dérive rencontre par-delà les circonstances de vie de l’auteure, les mythes de Narcisse ou encore d’Ophélie. Eaux dormantes, eaux noires, flux de l’inconscient, eaux troubles de la mélancolie qui rejoignent celles de l’écriture de Virginia. Deux grandes pièces de 1.40 m, « fontaines » déversant leur flux. Des pièces plus petites, au sol, vasque, pierres amoncelées au sol et autres éléments céramiques céramiques « flammes » ou «flux » enserrant une chaise.
Pratique
25 rue Josué Hofer, La Tuilerie, 68200 Mulhouse Au dernier étage, accessible aux personnes à mobilité réduite. • ACCÈS EN BUS La ligne C7 de Soléa vous déposera devant Le Séchoir, arrêt LESAGE. • ACCÈS EN VOITURE Prendre la sortie 17 de l’A35. Parking gratuit devant Le Séchoir. www.lesechoir.fr
Partager la publication "Un bestiaire contemporain au Séchoir suite"
C’est jusqu’au 22 maiau Séchoir Les commissaires : Jonathan Naas (http://www.naas.fr/home) et Paul Béranger (https://www.lesechoir.fr/paulberanger), artistes résidents du Séchoir.
Le Propos
« Il y a quelques mois, une barre a été franchie dans la quasi indifférence collective : pour la première fois, la moyenne des températures sur ces vingt dernières années ont dépassé de 1,1° celsius celles de l’ère pré-industrielle. Ce chiffre, aussi petit soit-il, devrait résonner comme un glas, un avertissement du danger qui se rapproche plus vite que prévu. La réalité est actuellement toute autre. Cette alerte est à peine audible dans le raffut d’une pandémie qui s’étouffe sous le vacarme d’une récession économique en approche. La question climatique, l’effondrement de la biodiversité, la dégradation des sols restent marginalisés dans les médias, oubliés des débats de la présidentielle car jugés inaudibles par les citoyens. Pourtant tout ce bruit n’est rien au vu du changement climatique, et bien pire encore, du silence assourdissant de l’effondrement du vivant.
Paul Béranger commissaire et artiste du Séchoir
Cette exposition peut sembler dérisoire pour beaucoup mais ne rien faire serait encore plus dramatique. Extrait d’un texte de Pierre Rabhi, la symphonie de la terre 2008 in manifeste pour la terre et l’humanisme, Arles – Actes sud
« Ainsi l écologie comme principe n’est pas réductible à un simple paramètre qui compose la réalité, elle est la réalité fondamentale sans laquelle rien d’autre ne peut être. L’écologie doit devenir un état de conscience et non une discipline nécessitant des décisions, des aménagements, des lois restrictives ou répressives… Certes il faut dans l’urgence où nous sommes prendre des décisions et des résolutions pour limiter les dégâts. Mais nous ne ferons que limiter les dégâts si nous ne prenons pas en compte la mesure de l’enjeu qui concerne rien moins que la survie ou l’extension du phénomène humain. »
Publié ce 4 avril 2022, la troisième et dernière partie du sixième rapport du GIEC révèle les solutions pour limiter les impacts dévastateurs du réchauffement climatique. D’après les experts, il reste moins de 10 ans pour agir. De fait, ce volet présente plusieurs scénarios visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre et ainsi respecter l’Accord de Paris.
Lieu d’expertise synthétisant l’état des connaissances sur le changement climatique et le rôle de l’activité humaine, le GIEC publie des rapports scientifiques sur lesquels s’appuient les États pour trouver des accords dans la lutte contre le réchauffement.
Le bureau du GIEC rassemble ainsi les scientifiques de diverses nationalités et diverses disciplines. Le GIEC est par ailleurs composé de trois groupes de travail (aspects scientifiques du changement climatique ; impact et vulnérabilité des systèmes socio-économiques et naturels ; solutions envisageables) et d’une équipe spéciale pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre.
Pierre Rabhi
Paysan, écrivain et penseur français d’origine algérienne, Pierre Rabhi a été l’un des pionniers de l’agriculture écologique en France (1938-2021)
« De ses propres mains, Pierre Rabhi a transmis la Vie au sable du désert… Cet homme très simplement saint, d’un esprit net et clair, dont la beauté poétique du langage révèle une ardente passion, a fécondé des terres poussiéreuses avec sa sueur, par un travail qui rétablit la chaîne de vie que nous interrompons continuellement ». Yehudi Menuhin
Dans ce contexte quasi « apocalyptique », comment se positionne la création plastique contemporaine, cette création, qui depuis toujours, tire une inspiration absolue et ses ressources de la Nature. Comment la création prend-elle la forme d’un « art écologique » pour répondre à la disparition progressive de la biodiversité et le changement du climat ? Le foisonnement de la création actuelle fait apparaître diverses tendances, d’un art militant en réaction à l’immobilisme de la société, d’un art outil de pédagogie sur la fragilité de notre monde , quelque soit l’attitude des artistes, l’art à venir devra rappeler contrairement au développement sans fin de notre modèle libéral, que nous avons une limite : la terre, que ses ressources sont limitées, que l’homme devra apprendre la sobriété. L’exposition « 1,1°C » propose de montrer ces différentes formes de regard, résiliant ou non, porté sur la catastrophe écologique à venir, au travers d’une sélection d’artistes du Grand-Est confrontant leur recherche à ces bouleversements. »
Les artistes
les artistes du Grand Est et Sandrine Stahl
– Guillaume Barth http://www.guillaumebarth.com/ – Paul Béranger https://www.lesechoir.fr/paulberanger – Marie-Paul Bilger https://www.mariepaulebilger.fr/ – Emmanuel Henninger https://emmanuelhenninger.art/ – Laurence Mellinger http://laurence.mellinger.free.fr/index.php – Jonathan Naas http://www.naas.fr/home – Lucas Pfeiffer https://www.lucaspfeiffer.com/ – Anne Zimmermann https://www.motoco.fr/residents/anne-zimmermann/
Le fil rouge de l’exposition est le petit homme perdu dans le monde, il suffit de suivre son parcours dans l’exposition visible les samedi et dimanche de 14 à 18 h
Lucas Pfeiffervue de l’expositionPaul BérangerLaurence MellingerJonathan Naas rapport du GIECGuillaume BarthMarie-Paule BilgerEmmanuel HenningerEmmanuel HenningerGuillaume BarthLucas PfeifferLaurence MellingerAnne ZimmermannAnne Zimmermann
Vous avez fantasmé sur le Bateau Lavoir, rêvé de la Ruche, des ateliers des artistes de Montmartre, à Mulhouse, ville d’art et d’histoire, en dehors de ses nombreux musées, des galeries d’art, de la Kunsthalle, de la HEAR, de la Galerie de la Filature, des ateliers privés, vous trouverez des lieux tout aussi actifs qui regroupent des ateliers d’artistes, le Séchoir, et le plus impressionnant par le nombre d’artistes regroupés en seul endroit : motoco Empêché d’ouvrir les ateliers, pour la grande messe des ATELIERS OUVERTS du Grand Est, pour des raisons administratives de classement du bâtiment, dans une catégorie L, non autorisée de recevoir des visiteurs, pour raison de Covid, le sésame est arrivé, les ateliers ouverts se tiendront les 3 et 4 juillet 2021
motoco, est un lieu de production artistique créé en 2012 à Mulhouse dans le quartier DMC Un lieu, 140 artistes, 100 évènements par an et un quotidien d’improbables possibles.
Malgré la pandémie l’ancienne usine DMC a turbiné à fond
Le site est tellement bien fait, il n’y a rien à rajouter, qu’il suffit de le consulter, ci-dessous :
motoco(MOre TO COme) c’est 8800m2 de brique chaude et mate, une ruche avec des artistes et artisans d’art qui y bossent et parfois piquent, sept actionnaires sérieux-mais-pas-que, deux passionnés qui dirigent en équilibristes ubiquistes, des collectivités locales qui protègent, beaucoup d’amour, des torgnoles, de la force brute et surtout une mégatonne d’énergies et de talents rassemblés. motoco est géré par la SAS motoco&co, et compte une dizaine de nationalités (30 % d’étrangers), un incubateur géré par la HEAR (Haute école des Arts du Rhin), des résidents étrangers de passage gérés par La Kunsthalle, un pôle image, un atelier de sérigraphie et un pôle céramique en construction, un studio d’enregistrement et deux grands espaces dédiés à l’événementiel.
Le site DMC
Le site DMC est le plus grand site industriel désaffecté du Sud Alsace. L’enjeu de sa transformation concerne aujourd’hui 12 hectares et 100 000 m2 de surface bâtie à l’intérieur d’un site qui globalement représente 70 ha, au coeur de Mulhouse. Le site DMC est nominé Iba Basel 2020
La présidente
C’est une ruche où tout le monde travaille, mais il n’y a qu’une reine Martine Zussy, Présidente de motoco&co, appelée plus familièrement « Cap’taine » je lui laisse la parole :
Début de la pandémie
En mars 2020, lorsque nous entamions le terrible périple sanitaire, cela faisait pile deux ans que motoco&co avait pris le pari de reprendre le projet motoco délaissé par ses initiateurs, de le structurer et de le faire perdurer de façon autonome avec comme seul objet : le développement de la production des arts visuels dans un cadre professionnel, ici à Mulhouse, ici au cœur du site DMC et de ces 9000 m2 de briques chaudes et rouges.
Deux premières années pendant lesquelles nous avions œuvré comme des fous pour réussir ce challenge. Les premiers résultats avaient dépassé nos espérances : des finances à l’équilibre, des artistes professionnels de plus en plus nombreux, des compétences de plus en plus pointues et diversifiées, une vie interne remplie de projets collectifs, de désir de partage, de fêtes, d’esprit familial à certains endroits, d’exigence professionnelle sur d’autres sujets.
Quand début mars 2020, nous avons pris conscience de la gravité de la situation à Mulhouse, une seule obsession a pris place : poursuivre et faire poursuivre à tous ceux qui composent motoco, leur quête artistique. Quelque soit la situation environnante ! Tout ce qui nous permettait de vivre s’est arrêté de façon si brutale : l’activité événementielle, les projets culturels, les expos, les résidences,… Tout ! Très vite, on a senti la facilité de la plainte nous effleurer et on s’est tous promis de ne pas y sombrer. De rester debout et de tenir l’autre debout lorsque la croyance lui devient difficile.
On s’est lancé dans des rdv en ligne, en premier lieu avec le #pasunjoursansuneligne puis sur d’autres sujets de dessin et de photo, de performance à réaliser entre ses 4 murs et à partager en ligne. Etrangement, à travers ces petites actions que nous rendions, nous nous découvrions encore un peu plus les uns et les autres et nous avons été rejoint virtuellement par un public généreux de soutien et d’encouragement. On rythmait ces rencontres quotidiennes en ligne par des sauts à motoco, certains jours où le besoin de travail nécessitait la présence au château.
On a aussi mis nos espaces événementiels désertés à disposition de projets solidaires.
On a tenu comme cela tout le premier confinement et on s’est retrouvé en juin 2020, fous de joie de reprendre chacun nos quêtes personnelles et, ensemble, notre bataille pour ce lieu qu’on savait maintenant, plus qu’avant, lieu précieux de résistance.
La période estivale 2020
Pour la période estivale 2020 on a décidé d’y installer un nouveau lieu de partage égoïstement pour nous mais aussi avec ceux qui nous entourent. En trois semaines, on a créé la guinguette « Chez ta mère » (Alexandra Weisbeck et Nicolas Ziegler ont été les magiciens du lieu)
en apprenant au mieux et au plus vite, les dessous des licences de vente de boissons et restauration, les normes et règles propres à cette activité. Cet été-là, on a aussi donné vie à l’exposition Botanica (initiée par Marie-Paule Bilger et riche de nombreux résidents) en un rien de temps, on a accueilli quelques événements incroyables comme le festival Météo et Pop-up, on a construit des projets pour la fin d’année.
Cet été-là, on a passé des soirées entières à échanger sur le statut des artistes, sur le manque de cohésion des arts visuels qui nuit à une parole unique audible par le gouvernement, à l’intérêt d’essayer de s’en sortir par des stratèges qui se posent hors du champ artistique ! On s’est aussi questionné sur la survie de motoco si l’événementiel devait à nouveau s’arrêter (on avait tenu cette période de quelques mois avec une amputation de 80% du chiffre d’affaires nécessaire à l’équilibre, mais comment pourrait-on faire pour tenir plus longtemps si la situation sanitaire se dégradait une nouvelle fois).
Deuxième confinement
Lorsque le deuxième confinement est arrivé, que les projets imaginés pour la fin d’année ont, tous, perdu leur espérance de réalisation, la force de résistance vécue lors du premier confinement a pris un sacré coup. On a tous vécu des moments douloureux de désespérance, de peur (on a eu notre premier cas de COVID en interne) et de forte inquiétude matérielle. Malgré tout, toujours grâce à celui ou celle qui, à son tour, tenait debout a bataillé dans tous les sens :
On a cherché des projets dans l’aménagement intérieur et extérieur, dans l’espace urbain, … et on a réussi à développer des choses incroyables avec des acteurs privés et publics (les réalisations de Noël dans l’espace urbain en sont des exemples)
On a développé des prestations artistiques à domicile (#dessinemoimonchezmoi,(vidéo) #dessinesmoimonamour,…)
On a bataillé pour que chacun puisse bénéficier des aides mises à disposition par l’état (et cela n‘a pas toujours été simple, y compris pour motoco, qui est une structure hybride qui a du mal à entrer dans les cases universelles).
On a poursuivi le travail et le questionnement collectif de fond. On a partagé en interne avec d’autres artistes et structures artistiques sur ce fameux statut de l’artiste, sur le financement de son travail lorsque la diffusion est arrêtée (pourquoi n‘existe-t-il par un CNRS artistique ?), sur le rôle et la liberté d’une entité comme motoco&co, sur les intérêts et les nuisances de tout ce qui émerge en ligne, faute de pouvoir vivre IRL, sur les précarités grandissantes d’une part et sur les explosions de nouveaux marchés spéculatifs surréalistes d’autre part (comme les NFT).
On a continué à soigner notre château et de nombreux résidents ont profité de moments creux pour améliorer le confort de leurs ateliers (mezzanines, peinture, mobilier, …), étudier notre environnement naturel et réunir pour sa préservation, mettre en place des améliorations quant à la gestion des ressources et des déchets (traitement des eaux usées, récupération de matériaux,…).
Dernière période de confinement
Aujourd’hui, on sort doucement de cette dernière période de confinement (notre bâtiment bénéficie en partie d’un classement ERP de type L et il reste à ce jour très contraint !). Les projets d’expo et de résidences des résidents reprennent et c’est un énorme soulagement.
En ce qui concerne motoco, les prochains gros sujets sont les suivants
Naissance de Marcelle
Ouverture de la guinguette le 20 Juin. Elle sera cette année conduite par un partenaire professionnel dont on se réjouit : le Petit Marcel. Elle s’appellera « Marcelle », l’ambiance sera celle de l’année dernière (toujours Alex aux commandes de l’aménagement et de la déco) et l’offre de restauration sera dingue. Elle sera ouverte tous les jeudis, vendredis et samedis de 18 h à 24 heures jusqu’au 29 aout + lors d’événements
Evènements
21 Juin : fête de la musique : un concert organisé par la ville de Mulhouse + guinguette ouverte
25 juin : soirée Top chef en partenariat avec la librairie 47 degrés nord
3 et 4 juillet : portes ouvertes des ateliers. De nouveaux ateliers, de nouveaux artistes à découvrir le samedi entre 14h et 19h et le dimanche de 11h à 18h + guinguette ouverte de 12h à 24h
Fin août : festival météo
Fin août : Popup
17 Septembre : Biennale de la jeune création contemporaine organisée avec la ville de Mulhouse. Ce sera fou je crois !!!
La fin d’année sera remplie d’événements de tous types dont un concert électro, une soirée avec le Ballet du Rhin, des festivals, …
Parallèlement à cela, on poursuit un travail de fond :
Développement de nouvelles matérialités en collaboration avec des acteurs publics et économiques (toujours un projet de création de véhicules urbains, plusieurs projets d’aménagement)
Etude avec d’autres structures artistiques indépendantes françaises sur le statut et le financement de l’activité artistique
Documentaire
Un documentaire réalisé par Robin Hunzinger qui s’immerge dans motoco depuis quelques semaines et qui y restera pendant deux ans
Un récit de motoco et de ses acteurs qui se construit avec un journaliste
Des projets d’édition qui devraient offrir des résultats surprenants
Les artistes résidents
motoco accueille aujourd’hui 140 artistes et artisans d’art qui disposent d’ateliers individuels ou collectifs d’une surface de 10 à 250 m2. La résidence est aujourd’hui complète mais dès qu’un atelier se libère, il fait l’objet d’un appel à candidature. Les nouveaux arrivants sont sélectionnés sur dossier, par une commission dédiée. Il est également possible de postuler spontanément : postuler
Chaque artiste et collectif aujourd’hui présent à motoco, vous est brièvement présenté ci-après. N’hésitez pas à prendre contact directement avec eux ! Voir la liste ici
La boutique Révélateur
La boutique révélateur.io Découvrez de nouveaux talents et des créations faites main. Des produits et des services uniques proposés par de véritables artistes.
Le catalogue
Un catalogue complet, régulièrement mis à jour, vous permet de consulter en live la production de la ruche
Ca y est, celui qu’on attendait est sorti : « Faces », le troisième opus aux éditions Chicmedias, d’Anne-Sophie Tschiegg. Pour la conception de cette merveille, elle s’est associée au photographe Marc Guénard.
Ensemble, ils ont réalisé une trentaine de portraits parmi lesquels on retrouve d’autres artistes du château (Motoco). Leurs modèles ont la particularité d’avoir le visage peinturluré, offrant un écho au combat mené par le collectif russe réuni autour de l’artiste Ekaterina Nenasheva pour déjouer les caméras de vidéosurveillance.
Si comme nous, vous voulez vous prendre une châtaigne de beauté en pleine face, ça se passe par là, chez notre éditeur préféré (avec Médiapop bien sûr ! ) : la boutique Chicmedias
Merci AnneSo, Marco, Bruno, Clément, Juliette, Clem, Alex, Alex, Nico, Ouissem, Simon, Camille, Julie, Tiago, Irakli, Kiki, Michele, Jacques, Anne, Lisa, Grégory, Anne-Laure. Quelle collab 😘😘
texte Martine Zusatz-Zussy
Partager la publication "« Faces » d’Anne-Sophie Tschiegg"
Rodin, le Baiser 1889-98, bronze, collection de la Fondation Pierre Gianadda ®photo Michèle Strauss
Je dédie cette annus horribilis 2020, à ma petite nièce Virginie Ingold, qui est allée rejoindre son père Dominique Ingold et son cousin Pierre Bayon, parmi les anges.
« Tu es une femme en or, d’une gentillesse incroyable, malgré tout… Souriante, drôle et serviable…La vie est injuste, et comme à son habitude, elle fait toujours partir les meilleurs en premier… 🙏❤ Fait bon voyage « belle brune » » je laisse la parole ci-dessus à l’un de ses amis, Jojo Caro Mylan Wittmer, (extrait)
Non, il n'y a pas qu'une seule adresse, pour vos cadeaux de Noël. Voici quelques suggestions, parmi nos lieux culturels préférés, soit achats en direct, si papa Noël Castex, nous y autorise, soit en ligne avec la nouvelle tendance clic&collect. Martine Zussi, Sandrine Stahl et Bénédicte Bach vous proposent ci-dessous :
Motoco
Motoco lance sa boutique en ligne ! Nous n’aurons pas l’opportunité, cette année du traditionnel marché de noël, et nous en sommes très tristes. Les nombreuses belles choses qui habitent notre château ne pourront, pour quelques temps encore, vous être présentés IRL ! Nous avons donc décidé de créer une boutique en ligne. Bien sûr, ça ne remplace pas ces belles rencontres auxquelles nous tenons tant. Mais vous pouvez voir, acheter, vous faire plaisir, vous faire livrer ou choisir le click&collect (48 heures de délais pour la livraison et 24 heures pour le click&collect). Vous trouverez près de 800 oeuvres et objets issus du travail de 50 artistes de motoco ! Et dans tous les cas, on vous gâtera dans les envois ou lors de votre visite pour récupérer vos folies ! Le lien vers la boutique en ligne de motoco :https://revelateur.io/motoco
Plusieurs équipes de motoco oeuvrent dans la ville de Mulhouse en cette période de Noël. Vous pouvez suivre nos actions sur notre page Facebook, Instagram ou sur le sitemotoco.fr
Le Séchoir
SI LES CONDITIONS SANITAIRES AU 15 DÉCEMBRE LE PERMETTENT, NOUS OUVRIRONS NOS PORTES TOUS LES APRÈS-MIDIS DU 15 DÉCEMBRE AU 20 DÉCEMBRE AVEC UNE EXPOSITION-VENTE DE NOËL ARTISTIQUE (en respectant les consignes sanitaires of course!) ! A SUIVRE …. EN ATTENDANT, LES ARTISTES DU SÉCHOIR NE CHÔMENT PAS ! NOUS VOUS PROPOSONS NOMBRE DE SOLUTIONS POUR GARDER LE LIEN ET VOUS GÂTER ! Suivez le lien pour tout découvrir ! à Mulhouse https://www.lesechoir.fr/vente-en-ligne Mulhouse Alsace Agglomération – Le Séchoir Mulhouse – Région Grand Est
LAB
Organisé par la Galerie la Pierre Large à Strasbourg Une fois n’est pas coutume et en attendant de reprendre le programme d’exposition avec Coordonnées 72/18 d’Alain Willaume dès le 6 janvier 2021, leLAB fait son marché de Noël. Avec des éditeurs d’ici et d’ailleurs, nous vous proposons une sélection de beaux livres dédiés à la photographie dans un esprit marché de Noël solidaire. Venez découvrir les trésors proposés par Les Editions L’Atelier Contemporain, Chic médias, Atelier EXB / Editions Xavier Barral, et Mediapop Editions. A découvrir aussi et en exclusivité, le dernier né des livres-objets « Fleurs Fabuleuses » de Robert Becker, tout frais sorti de l’imprimerie. Des images et des mots au fil des pages pour se faire plaisir, découvrir des artistes et remplir la hotte du Père Noël! Nous serons ravis de vous accueillir pour clore ensemble le chapitre de cette année si particulière et faire en sorte qu’en décembre, tout parte en livres!
Comment décrire la guerre qui se déroule dans mon corps depuis 83 jours ?
Des mini-soldats se livrent de violentes batailles. Ils ne pèsent qu’un gramme chacun, mais comme il y en a en des milliards, ils font une tonne. Ils me font mal, ils m’épuisent, ils m’écrasent.
Dans mes bras, mes mains, mes jambes, mes pieds, ils sont armés jusqu’aux dents ; toutes armes, de toutes civilisations, de toutes époques.
Je ressens à l’intérieur de ma peau chaque impact d’épée, de marteau, de masse, de fléau, de fusil, de flèche, de bombe comme autant de brûlures, picotements, décharges électriques.
Les armées se déplacent par milliers de combattants, sans cesse, dans tous les sens, à toute allure, piétinant mon « dedans ». Les vibrations se font alors ressentir jusqu’à l’extérieur de ma peau. Impossible alors de recevoir une caresse ou un câlin. La peau est trop douloureuse.
L’atterrissage d’un projectile catapulté dans mes genoux fait l’effet d’une bombe anesthésiante et m’empêche de bouger mes jambes et de me lever.
La forte concentration de ces brutes dans mes doigts provoque des tremblements visibles à l’œil nu, ne me permettant pas, alors, de tenir un stylo ou une fourchette.
Les guerriers et leurs armes rebondissent à l’intérieur de mes membres. Parfois, pendant quelques heures ou quelques jours, ils se calment. On pourrait croire qu’ils sont partis. Mais non. Ils réajustent leurs armures pour me malmener de plus belle.
Le long de ma colonne vertébrale, les soldats se battent à mains nues.
Des milliards de minuscules poings et pieds se ruent, tapent, frappent, cognent, rossent mes vertèbres. Tous les coups sont permis.
Les gestes précis de l’ostéopathe et les pouces puissants et les ventouses de la kinésithérapeute dispersent les lutteurs pendant quelques heures, mais valeureux, ils retrouvent leur place bien vite.
Dans la tête, c’est pire. Ici le désordre est amplifié par un épais brouillard dense et pesant. Les combattants se brutalisent sans ménager mes neurones entrainant ainsi des confusions de tous ordres dans mon cerveau. Les mots ne sortent plus comme je voudrais, mes phrases sont décousues, j’ai des trous de mémoire. La moindre conversation me plonge dans la brume.
Lorsqu’une accalmie me permet d’écrire un mail ou de préparer un repas, je sais que je vais payer cher mon audace et mes efforts de concentration pour avoir défié « mes » guerriers en bougeant et en réfléchissant…
Ils se réveillent par milliers dans mon corps, provoquant des vertiges, ne me laissant de répit qu’après de nombreuses heures de sommeil et de repos. Et ça recommence…
Marie Freudenreich née à Colmar en 1975 sculpteuse, barbouilleuse.
C’est une rencontre virtuelle, Covid-19 oblige
Parcours – Ecole Nationale des Beaux-Arts de Nancy (1995 à 1998), D.N.A.P. – Art Student’s League of New York (1998 à 2003), Certificate of Completion in Fine Arts Sculpture – atelier à Motocodepuis 2013
photo Robert Cahen
Un monde qui tient avec du scotch. Comme si l’image que nous percevons comme la « réalité » n’était qu’un décor de carton, prêt à s’envoler au premier coup de vent. Une illusion d’optique qui cache à peine, comme une jupe trop courte, le vide qui nous entoure : le cosmos immense et noir, l’éternité de mort qui encadre nos vies. La fragilité de tout ce que nous connaissons. Quand deux couleurs sont juxtaposées, elles sont vraiment bord à bord. Il n’y a pas de chevauchement, aucune marge de sécurité. Si on les écartait d’un demi-millimètre, on découvrirait l’abîme caché derrière. C’est un peu cela, mes peintures. Marie Freudenreich Comment définirais-tu ta peinture ? Peindre, c’est un peu comme apprendre la mécanique. Démonter la réalité (ou l’illusion) étaler les pièces devant soi, essayer en se grattant la tête de comprendre comment ça s’articule. Ensuite remonter tout ça. La plupart du temps on se trompe, on abîme une pièce ou on la remonte à l’envers. Je tente de faire de chouettes erreurs. Après tout c’est la panne qui révèle le mécanisme.
Quand travailles-tu ? Plutôt en fin d’après-midi, le soir, la nuit, je n’ai pas d’horaire défini.
A quel endroit, maison, atelier ? Je travaille à Motoco, dans mon atelier, avant ça je travaillais chez moi. J’ai réessayé pendant le confinement de travailler chez moi, sans y parvenir.
photo Robert Cahen
Un rite pour te mettre au travail ? J’ai souvent besoin de plusieurs heures pour me vider la tête, épuiser en quelque sorte la partie de moi qui s’éparpille en tracas divers, faire baisser le niveau de tension nerveuse avant de pouvoir démarrer. C’est probablement pour ça que je commence souvent ma journée de travail à l’heure où d’autres la finissent. Mais pas de rituel précis
Quelle est ta technique ? Récemment, huile sur contreplaqué, huile sur carton et tempera à l’oeuf sur papier. Sculpture sur bois aussi et installation. pendant ma formation, j’ai fait beaucoup de sculpture sur pierre et de la gravure (eau forte)
Huile sur bois
L’ambiance, musique, silence, intérieur, extérieur ? En intérieur avec de la musique, sans perturbations. J’ai besoin de me sentir seule au monde, comme au fond d’une grotte, et plongée dans la musique, pouvoir chanter en travaillant
Qui sont tes maîtres ? Fra Angelico, Joseph Albers, Jacob Laurence, Mark Rothko Zut il n’y a que des mecs Louise Bourgeois, Agnès Martin, Frida Kahlo
Quelles sont tes références littéraires ? « Interaction of Color » Josef Albers J’ai aussi un gros faible pour l’écriture des dramaturges américains, Eugene O’Neill : « Long days’s journey into night » Tennessee Williams : » A street car named Desire » Ce qui me touche, c’est leur art de dissimuler le drame qui sous-tend la pièce et fait craquer les coutures des personnages entre les lignes des dialogues les plus triviaux. Rien de ce qui est important n’est jamais énoncé, et pourtant tout se dessine, petit à petit, dans les fissures du récit. J’aime tellement l’écriture de ces pièces, que je n’éprouve pas le besoin de les voir mises en scène, les lire me bouleverse.
Que devient ton travail pendant le confinement, est-il une source de création et de recherches plastiques ? Le confinement n’a pas eu d’effet bénéfique sur ma créativité. J’avais un projet « spécial confinement » mais ça n’a pas du tout marché.
Que cherches-tu à exprimer dans ton travail, qui ne serait pas possible avec des mots ? Que dire .. Tout sauf le titre ? Les mots capables de dire, sans doute, les mêmes choses qu’une oeuvre d’art plastique sont les mots des poètes. Pourtant malgré l’immense respect que j’ai pour la poésie, je ne suis pas sûre qu’elle ait vocation à supplanter toutes les autres formes d’expression, et surtout, je ne comprends pas en quoi ce serait un progrès. Je ne ressens pas cette supposée supériorité du verbe. L’idéal pour moi, serait qu’une oeuvre permette de transporter une idée, une émotion, une interrogation, une intuition, une image mentale ou peu importe sous forme graphique (ou volumique), directement du cerveau de l’artiste à celui du regardeur, via ses yeux, sans passer par le laminoir ou la moulinette de la verbalisation, pire encore, de la rationalisation.
Comment définirais-tu ton travail ? C’est une espèce de chemin que j’emprunte sans connaître et sans vouloir connaître ma destination. Ce n’est que quand une étape (comme l’application d’une couleur) est achevée que je décide de la suivante, comme un marcheur qui déciderait à chaque croisement de la direction à emprunter. J’ai répondu un peu à côté de la question, parce que je ne sais pas définir mon travail. Mais il semble que si je savais le définir, je serais incapable de le poursuivre. Sa définition serait comme son rapport d’autopsie.
Peins-tu des autoportraits ? On dit que chaque oeuvre est un portrait de son auteur. Des autoportraits de ma tête, ça m’est arrivé, mais très peu, mais quand je peins une table ou un bol, c’est aussi une sorte d’autoportrait. Cela dit, j’aime bien les autoportraits des autres, surtout quand ils révèlent un trouble, comme ceux de Schoenberg. J’aime aussi ceux, nombreux, où on sent de la méfiance, quand l’artiste se regarde d’un air de dire : « toi mon coco, je te connais trop bien pour te faire confiance »
Motoco ? Depuis ? J’ai eu la chance in extremis de pouvoir intégrer Motoco dès le démarrage, en 2013. Mischa Schaub m’avait attribué le tout dernier espace disponible à l’époque.
A modifié ta manière de travailler de vivre ? J’ai mis longtemps à arriver à vraiment travailler à Motoco, à y retrouver le degré de concentration dont j’ai besoin, et qui peut aujourd’hui encore être facilement compromis, par l’absence de séparation phonique entre les ateliers, la chaleur étouffante en été, le froid en hiver.
photo Robert Cahen
Motoco est-il un apport pour toi ? Motoco m’a apporté énormément en terme de vie sociale, et même d’existence sociale. Pouvoir échanger avec les autres artistes du lieu est infiniment précieux. Ma présence à Motoco m’a aussi permis de rencontrer un public, qui ignorait mon existence et mon travail jusque là.
Pour terminer, peut-on revenir sur l’exposition au forum de St Louis en 2012 A ce moment là, je pensais que c’était un appel, solitaire, tu voulais convier les gens à ta table, muette, tu t’exprimais par ton travail. La table exposée à Saint-Louis, je crois qu’elle date de 2005. Je l’ai mise en œuvre 5 fois à ce jour. C’est une idée qui m’est venue comme ça, toute faite et qui ne m’a plus lâchée, même si je ne la comprenais pas. Elle a longtemps été sans titre. Tout ce que je savais en dire est que c’était une pièce importante pour moi, d’où son titre transitoire « wie ich tisch ». Elle a maintenant je crois son titre définitif: « Tableau ».
Expositions – CORK Gallery, Lincoln Center New York, 2002 (Nessa Cohen memorial Grant winners show) – CORK Gallery, Lincoln Center New York, 2004 (idem) – « Liquid Memories » (exposition personnelle), 2006, association culturelle : à table !, Boulogne-sur-Mer conjointement à cette exposition, publication d’ un livret de dessins intitulé : « my life is as empty as a room full of boxes » – « (é)mouvantes couleurs (vidéo)»en duo avec Robert Cahen, 2012, forum de l’ Hôtel de ville de Saint-Louis – « archéologies mentales » en duo avec Eric Smolinski, hiver 2013-2014, « Mulhouse Jeune Art Contemporain » – REGIONALE 14 : « Noli Me Tangere » (group show), E-WERK Freiburg « à la croisée des chemins potentiels » (group show), FABRIK culture, Hégenheim – Janvier 2017 : « ÉDEN », galerie Jean-François Kaiser, Strasbourg – Février-Mars 2018 : « Et, toujours, ils tiennent le monde / Désirer un coin de soi-même inconnu « , LE GRANIT et la Cantine d’art contemporain, Belfort – Régionale 20, « les chemins du rêve » Fabrikculture Hégenheim 2019/20
crédit photos : Robert cahen 1,2,3,8 Marie Freudenreich 6,7 Elisabeth Itti 4,5,8 + 1 vidéo
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