Partenaires institutionnels
Les partenaires institutionnels de Paris+ par Art Basel sont la Ville de Paris, la Réunion des Musées Nationaux — Grand Palais (RMN-GP), le Musée du Louvre, le Centre Pompidou, le Palais d’Iéna / CESE et les Beaux-Arts de Paris.
Clément Delépine a pris la direction de Paris+ par Art Basel lorsque le groupe Bâlois a remporté l’appel d’offre de la RMN (Réunion des Musées Nationaux) – Grand Palais en 2022.
Du 18 octobre au 22 octobre 2023
Le directeur
C’est l’un des personnages les plus en vue du marché de l’art et paradoxalement l’un des plus discrets. Il a pris la direction de Paris+ par Art Basel lorsque le groupe Bâlois a remporté l’appel d’offre de la RMN (Réunion des Musées Nationaux) – Grand Palais en 2022. Né à Paris, il a grandi en Suisse avant de partir pour les États-Unis où il s’est forgé une expérience solide.
Présentation
Paris+ par Art Basel renforce sa présence à Paris avec une deuxième édition couronnée de succès et un ambitieux programme public à l’échelle de la ville. La deuxième édition de Paris+ par Art Basel s’est achevée, mettant une fois de plus en évidence le rayonnement culturel exceptionnel de la capitale française et sa montée en puissance en tant que place forte du marché de l’art mondial. Avec 154 galeries prestigieuses, dont 61 possédant un espace en France, la foire a offert un vaste panorama de la scène artistique florissante du pays, à laquelle elle a également contribué par un programme public élargi et accessible gratuitement. Réalisé en collaboration avec des institutions culturelles parisiennes de renommée mondiale, ce programme a attiré des milliers de visiteurs et a pris place dans six lieux emblématiques de la capitale.
De plus, la deuxième édition de Paris+ par Art Basel a bénéficié de la présence de nombreuses galeries internationales d’Europe, des Amériques, d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient, dont 15 participaient à la foire pour la première fois. Paris+ par Art Basel s’est tenu au Grand Palais Éphémère et a attiré près de 38’000 visiteurs sur l’ensemble de ses journées professionnelles et publiques. La prochaine édition retrouvera le mythique Grand Palais, du 18 au 20 octobre 2024.
Les galeries
Les galeries ont fait état de ventes importantes couvrant tous les segments du marché, dont des oeuvres de maîtres du XXe siècle tels qu’Alexander Calder, Ed Clark, Niki de Saint Phalle, Leonor Fini, Jean Hélion, Aristide Maillol, Robert Rauschenberg et Anna Zemánková ; d’artistes contemporains de premier plan tels que Mark Bradford, Tracey Emin, Camille Henrot, Loie Hollowell, Lee Ufan, Wolfgang Tillmans, Yan Pei-Ming et Flora Yukhnovich ; d’artistes confirmés comme Katinka Bock, Mohamed Bourouissa, Reggie Burrows Hodges, Sayre Gomez, Rachel Jones, Suki Seokyeong Kang, Jean-Luc Moulène et Laure Prouvost ; et d’artistes émergents comme Jenna Bliss, Gaëlle Choisne, Elladj Lincy Deloumeaux, Karol Palczak, Nora Turato, Sophie Varin, Xie Lei et Trevor Yeung.
Clément Delépine, directeur de Paris+ par Art Basel, a déclaré :
« Je suis profondément reconnaissant envers les galeries, les artistes, les collectionneur·euses, les représentant·es des institutions et les partenaires qui nous ont rejoint·e·s pour la deuxième édition de Paris+ par Art Basel et qui en ont fait un tel succès. Ensemble, nous avons déployé une programmation exceptionnelle, du Grand Palais Éphémère au Jardin des Tuileries. L’impact de la foire sur la vie culturelle de la ville est indéniable et ne pourra que s’amplifier avec notre arrivée au Grand Palais en 2024, dont nous nous réjouissons déjà. »
Le programme public
Accessible gratuitement au public et réalisé en collaboration avec la Ville de Paris et les institutions culturelles locales, le programme public élargi de Paris+ par Art Basel comprenait trois expositions, deux installations monumentales en plein air et une série de discussions et de débats, présentées dans six lieux emblématiques de la ville. Certains projets restent exposés au-delà des dates de la foire.
Jasper Johns (*1930) compte parmi les artistes américains majeurs du XXe siècle. Dans les années 1950, ce précurseur du pop art révolutionne la peinture avec ses tableaux du drapeau américain et de cibles. Son activité de collectionneur, en particulier de dessins, est nettement moins connue. Pour la première fois, le Kunstmuseum Basel propose de découvrir en exclusivité cette collection d’artiste à nulle autre pareille.
La collection de Jasper Johns met en lumière sa passion pour le médium du dessin sous tous ses aspects. Doué de la curiosité de l’artiste et de l’intuition d’un connaisseur, Jasper Johns a acquis, des décennies durant, des dessins remarquables et singuliers. Dans sa collection, un autoportrait anonyme d’un garçon, réalisé aux États-Unis au milieu du XXe siècle, côtoie de manière surprenante un autoportrait de Paul Cezanne, un des artistes français les plus influents de la fin du XIXe siècle.
Des études de la main de Käthe Kollwitz trouvent un écho sur plusieurs époques dans des dessins de Johann Heinrich Füssli et Bartolomeo Passarotti jusque dans une empreinte de la main de Marcel Duchamp.
Marcel Duchamp
La collection de Jasper Johns reflète à la fois son regard sur l’histoire de l’art et son don d’intuition pour repérer des parentés artistiques sur plusieurs siècles. Des dessins français de la fin du XIXe et du début du XXe siècle ainsi que des positions artistiques américaines de la seconde moitié du XXe siècle constituent ainsi des temps forts de sa collection. Paul Cezanne, Pablo Picasso et Willem de Kooning sont des exemples représentatifs d’artistes dont Jasper Johns a pu réunir des ensembles d’oeuvres particulièrement riches.
Dans le même temps, la collection de Jasper Johns illustre les liens tissés tout au long de sa vie d’artiste : la majeure partie des oeuvres en sa possession sont des cadeaux ou des échanges avec des ami.e.s. artistes, au premier plan desquels Robert Rauschenberg, John Cage et Merce Cunningham, mais aussi des artistes d’une génération antérieure à l’instar de Louise Nevelson, Barnett Newman et Franz Kline. Derrière de nombreuses oeuvres figurent des histoires de rencontres personnelles, d’alliances, d’estime et de moments familiaux, comme des anniversaires ou Noël. En témoignent les dédicaces présentes sur de nombreux travaux sur papier.
Focus sur le corps humain
L’exposition au Kunstmuseum Basel | Neubau présente une sélection de 103 dessins réalisés par 47 artistesprovenant de la collection de Jasper Johns. Le thème du corps humain – axé en particulier sur les portraits – auquel une grande part des oeuvres est consacrée, en constitue le point de départ. En outre, de nombreux prêts mettent en évidence le processus de travail artistique. L’exposition regroupe une grande diversité d’expressions graphiques allant du XVIe au XXIe siècle : collages, croquis, griffonnages fortuits, études achevées et compositions picturales, mais aussi notations musicales.
Cette exposition bâloise est le fruit d’une relation longue et étroite entre l’artiste et le Kunstmuseum Basel. Depuis 1968, des conservateurs comme Carlo Huber, les directeurs Franz Meyer et Christian Geelhaar ainsi que Dieter Koepplin, en tant que directeur du Kupferstichkabinett (cabinet des arts graphiques), ont collaboré activement avec Jasper Johns et ont constitué une remarquable collection de ses oeuvres. Une amitié longue de plusieurs années lie également l’artiste à l’actuel directeur, Josef Helfenstein, depuis que ce dernier a travaillé aux États-Unis.
À son tour, Jasper Johns a renforcé cette relation à travers des collaborations fidèles ainsi que des dons d’une exceptionnelle générosité – notamment pour honorer l’amitié étroite qui le liait à Carlo Huber et Christian Geelhaar, qui décédèrent tous deux bien trop tôt. Nous devons également à Jasper Johns l’immense privilège de présenter actuellement cette exposition.
À l’occasion de l’exposition, une salle du Neubau est entièrement consacrée aux oeuvres de Jasper Johns figurant au sein de la collection du Kunstmuseum Basel. Des oeuvres d’art graphique, provenant du riche fonds du Kupferstichkabinett composé de 224 travaux sur papier, sont exposées aux côtés de peintures emblématiques à l’exemple de Flag above White with Collage (1955).
Éléments biographiques
Jasper Johns (*1930 à Augusta, en Géorgie) est une figure clé de l’art moderne américain. Depuis les années 1950, il repousse de manière inédite les limites de la peinture au contact d’artistes animés du même esprit, comme le peintre Robert Rauschenberg, le musicien et compositeur John Cage et le chorégraphe Merce Cunningham. Pour ce faire, il choisit des motifs ordinaires comme le drapeau des États-Unis. Peint sur une toile, celui-ci est d’abord un tableau, mais il fait également office de drapeau. Il en est de même pour ses peintures de cibles, chiffres, lettres et cartes géographiques, ainsi que ses sculptures de canettes de bière. En 1958, Jasper Johns connaît une célébrité soudaine ; de premières oeuvres entrent alors dans la collection du Museum of Modern Art (MoMA) à New York. En 1964, des expositions à la Biennale de Venise et à la Documenta III de Cassel contribuent à son ascension vers la gloire internationale. L’intérêt pour le processus pictural, par exemple l’emploi d’encaustique à séchage rapide ou de fragments de tissu et de papier, constitue un aspect essentiel de son travail. Au début des années 1960, il commence en outre à s’adonner à l’art graphique. Son goût pour l’expérimentation va de pair avec un lien fort à l’histoire de l’art européenne, par exemple à travers des références à Paul Cezanne, au retable d’Issenheim de Colmar ou à Hans Holbein. Jasper Johns vit et travaille à Sharon, dans le Connecticut.
Informations pratiques
Kunstmuseum Basel St. Alban-Graben 16 / Telefon +41 61 206 62 62 info@kunstmuseumbasel.ch / kunstmuseumbasel.ch
Horaires Fermé le lundi Mar 10h00 – 18h00 Mercredi 10h00 – 20h00 Jeu-dim 10h-18h
Vous pouvez visiter la collection gratuitementaux horaires suivants : mar, jeu, ven : 17h00 – 18h00* mercredi : 17h00 – 20h00 (Kunstmuseum Basel | Présent uniquement ouvert jusqu’à 18h00) Premier dimanche du mois
Jusqu'au 8 janvier 2024, Le Louvre invite le musée de Capodimonte, de Naples Plus de soixante-dix des plus grands chefs-d’oeuvre du musée napolitain sont exposés dans trois lieux différents du Louvre Commissariat général : Sébastien Allard, directeur du département des Peintures du musée du Louvre et Sylvain Bellenger, directeur du musée de Capodimonte. Commissariat scientifique : Charlotte Chastel-Rousseau, conservatrice en chef au département des Peintures, Dominique Cordellier, conservateur général au département des Arts graphiques, musée du Louvre et Patrizia Piscitello, conservatrice de la collection Farnèse et des collections de peintures et de sculptures du XVIe siècle, Allessandra Rullo, directrice du département des Collections, conservatrice des peintures et des sculptures des XIIIe-XVe siècles, Carmine Romano, conservateur, responsable de la numérisation et du catalogue numérique des oeuvres, Museo e Real Bosco di Capodimonte.
Jusqu'au 8 janvier 2024, Le Louvre invite le musée de Capodimonte, de Naples Plus de soixante-dix des plus grands chefs-d’oeuvre du musée napolitain sont exposés dans trois lieux différents du Louvre Commissariat général : Sébastien Allard, directeur du département des Peintures du musée du Louvre et Sylvain Bellenger, directeur du musée de Capodimonte. Commissariat scientifique : Charlotte Chastel-Rousseau, conservatrice en chef au département des Peintures, Dominique Cordellier, conservateur général au département des Arts graphiques, musée du Louvre et Patrizia Piscitello, conservatrice de la collection Farnèse et des collections de peintures et de sculptures du XVIe siècle, Allessandra Rullo, directrice du département des Collections, conservatrice des peintures et des sculptures des XIIIe-XVe siècles, Carmine Romano, conservateur, responsable de la numérisation et du catalogue numérique des oeuvres, Museo e Real Bosco di Capodimonte.
Présentation
Réaffirmant l’importance des collaborations entre les institutions muséales européennes, le musée du Louvrea noué pour l’année 2023 un partenariat d’une envergure inédite avecle musée de Capodimonte.
Chefs d’oeuvre
Ancienne résidence de chasse des souverains Bourbon, le palais (la Reggia en italien) abrite aujourd’hui l’un des plus grands musées d’Italie et l’une des plus importantes pinacothèques d’Europe, tant par le nombre que par la qualité exceptionnelle des oeuvres conservées. Capodimonte est l’un des seuls musées de la péninsule dont les collections permettent de présenter l’ensemble des écoles de la peinture italienne. Il abrite également le deuxième cabinet de dessins d’Italie après celui des Offices ainsi qu’un ensemble remarquable de porcelaines.
Une ambitieuse programmation culturelle donne à cette invitation, au-delà des salles du musée, les dimensions d’une véritable saison napolitaine à Paris.
« En 2023, les plus beaux chefs-d’oeuvre du musée de Capodimonte dialogueront avec ceux du Louvre, au sein même du musée, dans le cadre d’un dispositif inédit. Une programmation musicale et cinématographique foisonnante viendra enrichir cette invitation pour définitivement installer Naples à Paris pendant près de six mois. Palais royaux transformés en musées, riches de collections héritées des plus grands souverains, symboles des liens historiques entre la France et l’Italie, le Louvre et Capodimonte ont beaucoup à partager et à dire. Je veux sincèrement remercier Sylvain Bellenger, Directeur du musée de Capodimonte, qui en confiance et amitié nous fait le grand honneur d’accepter notre invitation. Cette collaboration exceptionnelle et exclusive, illustre parfaitement l’élan européen et international que je souhaite pour le Louvre. », déclare Laurence des Cars
UN DISPOSITIF EXCEPTIONNEL
Salon Carré, Grande Galerie et salle Rosa (Aile Denon, 1er étage)
La volonté des deux musées est de voir les insignes chefs-d’oeuvre de Naples se mêler à ceux du Louvre, dans une présentation véritablement exceptionnelle : la réunion des deux collections offre pendant six mois aux visiteurs un aperçu unique de la peinture italienne du XVe au XVIIe siècle, permettant également une vision nouvelle tant de la collection du Louvre que de celle de Capodimonte.
Trente-et-un tableaux de Capodimonte, parmi les plus grands de la peinture italienne, dialoguent avec les collections du Louvre (oeuvres de Titien, Caravage, Carrache, Guido Reni pour n’en citer que quelques-uns), soit les compléter en permettant la présentation d’écoles peu ou pas représentées – notamment bien sûr, la singulière école napolitaine, avec des artistes à la puissance dramatiques et expressives tels que Jusepe de Ribera, Francesco Guarino ou Mattia Preti.
Sébastien Allard, « l’une des premières tentatives de l’histoire de l’art pour rendre la vision perspective da sotto in sù ».
Cela est aussi l’occasion de découvrir la bouleversante Crucifixion de Masaccio, artiste majeur de la Renaissance florentine mais absent des collections du Louvre, un grand tableau d’histoire de Giovanni Bellini, La Transfiguration,
dont le Louvre ne possède pas d’équivalent ou encore trois des plus magnifiques tableaux de Parmigianino, dont la célèbre et énigmatiqueAntea. La confrontation de ces oeuvres avec les Corrège du Louvre promet assurément d’être l’un des moments forts de cette réunion.
PRESENTATION DU MUSEE DE CAPODIMONTE Par Sylvain Bellenger
L’exposition Naples à Paris, Le Louvre invite le Musée de Capodimonte est une première dans l’histoire des expositions. Le sujet de l’exposition n’est ni un artiste ni un mouvement, ni même un pays, mais un musée. Le musée, on le sait depuis longtemps, et chaque jour d’avantage, n’est pas un simple contenant mais bien un acteur de l’histoire. Ses collections constituent un grand récit, avec l’exposition ce récit se transforme en dialogue, des oeuvres se rencontrent et racontent le Musée, les deux musées.
La rencontre est d’autant plus forte que l’invitation faite à Capodimonte, pendant la fermeture de ses galeries pour de grands travaux, est de s’exposer non pas isolé, mais en compagnie des collections italiennes du Louvre, dans la Grande Galerie, le Salon Carré, la salle Salvator Rosa et la salle de la Chapelle, les lieux les plus historiques et les plus illustres du musée, ainsi que dans la salle de l’Horloge. Le choix des oeuvres a été fait pour solliciter cette rencontre qui porte un éclairage nouveau sur les oeuvres mais aussi sur la collection, son esprit, son histoire.
Des histoires qui se ressemblent
L’histoire de Capodimonte est indissociable de l’histoire du royaume de Naples comme l’histoire du musée du Louvre est indissociable de la Révolution française. La création du premier est liée à la création du royaume qui occupa toute la botte italienne comme la création du second résulte de la Révolution Française. Comme le Louvre, la Reggia di Capodimonte est un des rares palais royaux à être transformé en musée.
Mais Capodimonte a la particularité d’avoir été construit pour abriter des collections, celles de la famille Farnèse qu’Élisabeth Farnèse (1692-1766), reine consort d’Espagne par son mariage en 1714 avec Philippe V d’Espagne, le petit fils de Louis XIV, donne à son cinquième fils, Charles de Bourbon (1716-1788), duc de Parme et de Plaisance quand il devient roi de Naples en 1734.
Le royaume de Naples, antique Vice-Royaume espagnol et plus récemment Vice-Royaume autrichien fut l’enjeu de toutes les convoitises des grandes puissances européennes – l’Espagne, l’Autriche et la France – pendant les guerres de succession d’Espagne (1701-1714), puis celle de Pologne (1733-1738). Il devient, grâce à l’habileté diplomatique d’Élisabeth Farnèse un royaume indépendant gouverné jusqu’á l’Unité de l’Italie par les Bourbons de Naples, une branche cadette des Bourbons d’Espagne. Élisabeth, la dernière des Farnèse, grande famille de collectionneurs, qui depuis la Renaissance, avec le Cardinal Alexandre Farnèse, sous le Pontificat de Paul III Farnèse, avait constitué une des plus grandes collections d’antiques et d’oeuvres des grandes écoles italiennes (Venise, Bologne, Florence, Rome), commandités, hérités ou conquises, qui étaient abritées dans les grands palais familiaux, le palais Farnèse, la villa de Caprarola ou le palais de la Pilotta à Parme.
L’ensemble de cette fabuleuse collection familiale fut transporté à Naples, qui s’enrichit subitement d’une collection d’oeuvres d’art comparable à celle des grandes capitales européennes. Naples sous le règne de Charles de Bourbon devient une Capitale des Lumières que les découvertes des villes romaines d’Herculanum et de Pompéi activement promues par le nouveau pouvoir, met sur la carte du monde.
La traditionnelle vitalité de la vie musicale de la ville se développe avec la création du théâtre San Carlo, le premier théâtre d’opéra d’Europe et la création à Capodimonte d’une manufacture de porcelaine, un enjeu technologique d’avant-garde pour toute l’Europe du XVIIIe siècle qui fait de la capitale du nouveau royaume une des destinations principales du Grand Tour. Naples est alors, après Londres et Paris, la troisième ville d’Europe. La collection Farnèse est alors hébergée dans l’aile sud-ouest de la Reggia de Capodimonte, majestueuse construction située sur une des collines de la Ville, où est planté un énorme parc pour la chasse, passe-temps favori de tous les Bourbons. La collection devient une collection dynastique et Charles de Bourbon la laisse à Naples, à son fils Ferdinand IV, quand la mort de son demi-frère Ferdinand VI, en 1759, le fait monter, vingt-cinq ans après son intronisation napolitaine, sur le trône d’Espagne.
La collection Farnèse enrichie par tous les régimes politiques qui, de Joachim Murat, roi de Naples de 1808-1815, à la Maison de Savoie jusqu’à la République unitaire, dote Capodimonte d’une collection qui illustre bien au-delà de l’école napolitaine pratiquement toutes les écoles de la péninsules représentés au plus haut niveau.
En 1957, après la Seconde Guerre mondiale, Capodimonte restauré devient le Musée National de Capodimonte. La grande pinacothèque du Sud promeut de grandes expositions sur la civilisation napolitaine. En 2014, la réforme du ministre Franceschini rend le musée autonome de la Surintendance de Campanie et lui adjoint le parc royal, un jardin historique planté au XVIIIe et au XIXe siècle avec des essences qui sont souvent des cadeaux diplomatiques offerts au roi de Naples. Ce parc, le Bosco de Capodimonte, est le plus grand parc urbain d’Italie : outre la Reggia, il contient une vingtaine d’édifices qui sont placés sous la direction unique du nouveau site « Museo e Real Bosco di Capodimonte ».
Tous ces édifices font depuis 2017 partie d’un MasterPlan, qui leur attribue une destination, culturelle, éducative, sportive ou culinaire et qui entoure la grande pinacothèque d’un véritable campus culturel pluridisciplinaire : une Foresteria et Centre de recherche sur l’art et l’architecture des grandes cité portuaires, dans l’ancienne Capraia, une école de jardiniers dans l’Ermitage des Capucins, un musée de l’Arte Povera dans la Palazzina dei Principi, une école de digitalisation des biens culturels et des paysages, une Maison de la photographie, un centre de la santé et du bien-être, trois résidences d’artistes, une chapelle récemment dotée d’un décor de porcelaine réalisé par Santiago Calatrava dans les locaux même de la Manufacture Royale de porcelaine, aujourd’hui une école des métiers de la porcelaine,… L’entrée du parc est gratuite et sa récente restauration en fait un des lieux favoris des Napolitains.
Informations Pratiques
BIENVENUE AU LOUVRE
Il y a toujours une bonne raison de venir au Louvre. Les œuvres du palais vous étonnent, vous invitent à rêver, à imaginer. Il est temps de préparer votre visite. Besoin d’inspiration ? Parcours et visites guidées vous font découvrir les lieux emblématiques. Et au cœur de Paris, les jardins vous accueillent. Métro ligne 1 arrêt Palais Royal musée du Louvre Bus 63
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Frédéric Migayrou, commissaire nous présente cette figure majeure qui a marqué l’histoire de l’architecture mondiale, par son approche systémique et globale de la nature et de la technologie. Des extraits d’un entretien réalisé avec Norman Foster nous éclairent sur la pensée de cet architecte visionnaire et sur plusieurs projets emblématiques. L’exposition « Norman Foster » au Centre Pompidou, sur 2200 mètres carrés, est la plus grande exposition consacrée à un architecte vivant. Elle présente son travail, son oeuvre, déroulée sur près d’une soixantaine d’années, au travers 130 projets qui touchent différentes thématiques. La scénographie est entièrement conçue par cet architecte et permet, à partir d’un cabinet de dessin, de découvrir l’ensemble de son oeuvre.
Le cabinet de dessins
L’exposition de Norman Foster commence par un grand cabinet de dessins où l’on mélange à la fois des carnets de croquis et les dessins historiques qui, depuis les années 1960, ont accompagné son oeuvre.
À la tête d’une agence de 1 500 personnes, le dessin aura, toute sa vie, été un élément de communication, de médiation pour présenter ses projets et de son oeuvre.
Nature et urbanité
Dès les années 1960, Norman Foster se préoccupe de la question environnementale, de l’intégration de ses bâtiments dans des contextes naturels ou urbains. La question écologique est centrale. Elle est conçue comme écologie positive, c’est-à-dire entre l’industrie, la technologie et la nature. Nombre de ses projets sont absolument innovants tout au long de sa carrière. L’Apple Park est l’accomplissement de l’idée d’intégration des constructions dans les domaines naturels. C’est un grand bâtiment circulaire qui s’étend sur un parc de 71 hectares et qui accueille près de 12 000 employés. Les toits sont entièrement couverts de panneaux photovoltaïques qui assurent une autonomie en énergie alors que des auvents filtrent la lumière naturelle.
Les frontières entre intérieur et extérieur sont totalement brouillées. On est plongé dans la nature et l’ensemble constitue un manifeste de l’intégration paysagère des constructions architecturales.
Enveloppes et structures
Norman Foster a toujours été fasciné par la technologie – les avions et les automobiles notamment – et pour lui l’objet architectural correspond à une espèce de structure.
Il la définit au travers de la notion de « skin and bones », la peau et les os, c’est-à-dire la structure antérieure qui permet de construire une enveloppe. Tous ses bâtiments sont conçus de cette manière. La Hong Kong et Shanghai Bank est le premier grand concours gagné par Norman Foster. Il révolutionne complètement la typologie des grandes tours. Cette construction de 179 mètres est évidée de l’intérieur et permet, au travers un grand hall, de distribuer l’ensemble des espaces de bureaux. La construction est élaborée selon trois tours parallèles, articulées autour d’un grand exosquelette, à savoir une structure reléguée à l’extérieur qui soutient l’ensemble du bâtiment. Pour la première fois, la climatisation est assurée par une pompe qui permet de prendre de l’eau dans le bassin du port. C’est le premier manifeste qui révolutionne la notion de tours de grande hauteur, tours qui vont accompagner les grands projets de Norman Foster tout au long de sa vie.
Vous regardez ce bâtiment qui célèbre ses services et vous pouvez voir de l’extérieur les éléments qui chauffent et refroidissent ce bâtiment et la structure. Si vous regardez le Sainsbury Centre de cette époque, vous aviez la structure et tous les services sont intégrés dans celle-ci. Elle est conçue pour la performance environnementale ainsi que pour la performance structurelle, mais également l’apparence et le bâtiment qui respire, qui devient ainsi un bâtiment sain.
Norman Foster
La ville verticale
Toutes les tours de Norman Foster sont construites comme des morceaux de ville. Les étages sont assemblés par groupes, séparés par des grands espaces collectifs. Cette idée amène à une compréhension de ville verticale, sachant que toute la base des bâtiments est ouverte sur la cité et accessible par le public.
La tour St. Mary Axe est un bâtiment emblématique de la ville de Londres qui est surnommé « le cornichon » pour sa forme profilée qui correspond au fuselage d’avion.
C’est le premier bâtiment écologique construit dans la ville.
Il fait suite aux recherches du Commerzbank de Francfort ou du Climatroffice conçu avec Richard Buckminster Fuller. Sa structure en exosquelette permet de libérer totalement les espaces, et d’ouvrir à la lumière alors que l’ensemble de la construction est entièrement soumis à une ventilation naturelle.
Par exemple, la structure serait conçue non seulement pour soutenir le bâtiment, mais aussi pour contenir des vides et pour que vous puissiez distribuer les services du bâtiment à travers ces vides. C’est le contraire d’une façon traditionnelle de penser, où vous pensez la structure et ensuite vous vous suspendez en-dessous. Cela ne fonctionne pas. Donc cela produit quelque chose qui est plus performant, qui a plus de joie. Norman Foster
Histoire et tradition
Bien que son architecture soit de très haute technologie, considérée comme high-tech, Norman Foster a toujours porté une attention très particulière au contexte historique, à l’histoire, aux bâtiments et aussi aux technologies. Son architecture réactive ces contextes, leur redonne vie et met en valeur des matériaux et des techniques souvent oubliés.
Avec le Carré d’Art de Nîmes, Norman Foster s’attaque pour la première fois à un centre historique en relation avec la Maison carrée, un temple romain du 1er siècle. L’architecte décide de dégager l’ensemble de l’espace central autour de ce bâtiment pour en faire un morceau de ville. La nouvelle médiathèque, à l’image de celle du Centre Pompidou, s’incarne comme un pendant du bâtiment historique et revivifie ainsi le coeur historique de la ville. De la même manière, le British Museum, construit par Robert Smirke au 19ème siècle, ainsi que la grande rotonde, la salle de lecture construite par son frère, est recouvert d’un gigantesque toit de 6 000 mètres carrés qui rassemble l’ensemble des bâtiments. À l’image du Crystal Palace de Robert Paxton, ce treillis de triangles transparents qui pèse près de 800 tonnes, donne une unité à ce complexe, et l’intègre dans la ville, mariant de façon très élégante, l’ancien et le moderne.
Si vous voulez regarder loin devant vous, vous regardez d’abord loin en arrière. Vous pouvez voir dans cette approche l’empreinte de l’histoire dans des projets comme celui du British Museum. Vous remontez dans le temps et vous constatez que le coeur de ce bâtiment d’origine était une cour qui avait été perdue au fil du temps, sans rien de précieux entre la bibliothèque centrale d’origine et les façades de la cour. Norman Foster
Sites et planification
Norman Foster est architecte, mais c’est aussi un grand urbaniste. Il s’est attaché à la reconstruction de grands plans urbains pour de nombreuses métropoles. Il s’attache aux flux, aux lieux et aux espaces publics, afin de redonner une identité à nombre de cités. En 2011, la Communauté urbaine de Marseille veut restructurer le Vieux-Port et demande au paysagiste Michel Desvigne ce réaménagement. Il s’associe à Norman Foster, qui va recomposer l’ensemble des voiries et proposer, face au port, la construction d’une grande ombrière. Cette énorme surface de 46 mètres par 22 fait effet de miroir et rassemble le public. Au final, le bâtiment actualise la conscience de l’espace public pour toutes les personnes présentes dans la cité.
L’infrastructure des espaces publics est vraiment le ciment qui lie les bâtiments individuels. Cette infrastructure détermine l’ADN d’une ville, l’identité de la ville, les identités séparées de New York, Marseille ou Londres. Si je prends la transformation de Trafalgar Square par exemple, la fermeture d’un côté transforme non seulement cet espace, mais toute la zone, tout le quartier de la ville. Vous pouvez quantifier après coup les avantages : moins d’accidents, c’est plus sûr, c’est plus agréable, la qualité de l’air est meilleure, c’est plus silencieux. En outre, vous pouvez utiliser la conception anticipative, la syntaxe spatiale. Vous pouvez simuler les mouvements des piétons et explorer cela avant que la décision ne soit prise. Norman Foster
Réseaux et mobilités
Reichstag Norman Foster est un architecte et un ingénieur qui s’est toujours attaché à la notion de mobilité, de déplacements, de la liaison entre les territoires. Il a construit de très nombreux aéroports, des gares, des terminaux portuaires et des véhicules. Cette notion de communication, de liens entre les différentes localités, les villes et les pays l’ont amené à être un architecte de dimension planétaire.
Le viaduc de Millau
Le viaduc de Millau est un magnifique ouvrage d’art. Il s’agit d’un pont haubané qui relie les rives du Tarn et qui est conçu avec l’ingénieur Michel Virlogeux. Il participe au désenclavement de toute la région en créant un lien entre Paris et la Méditerranée. Le pont est conçu autour de sept piles de béton d’une hauteur de 75 à 245 mètres, soit presque la hauteur de la tour Eiffel. Il est surmonté de pylônes et de haubans qui sont tendus en éventail et peints en blanc. Le viaduc trace une ligne très élégante sur l’ensemble du paysage et reconfigure tout le territoire.
Viaduc de Millau
Ces réseaux sont physiques. Il y a les réseaux invisibles dans le ciel, mais à un moment, ils se résument tous à la physicalité d’un élément construit. Dans ce monde numérique, avec ces réseaux invisibles qui nous connectent numériquement, il est extrêmement tentant d’entrer dans une architecture qui est une expérience numérique et de s’appuyer sur l’orientation par les chiffres, par les lettres de l’alphabet. Je vois que le défi est d’en faire une expérience analogique, plutôt qu’une ère numérique. Donc, qu’il s’agisse d’un aéroport ou d’un système de métro, l’architecture devrait mener. Norman Foster
Perspectives futures
Norman Foster a toujours été considéré comme un architecte extrêmement prospectif, envisageant le futur de nos sociétés avec des projets attachés au développement durable, à l’environnement. Il développe avec sa fondation des projets en Afrique et en Inde mais aussi en imaginant le développement de technologies qui permettraient des projets extraterrestres visionnaires sur la Lune ou sur Mars. Avec Lunar Habitat, Norman Foster s’attaque à l’idée de la construction d’un habitat sur la Lune, en coopération avec l’Agence spatiale européenne. Foster imagine des systèmes d’habitation extrêmement simples, bien qu’étant technologiquement extrêmement complexes. Il conçoit des gonflables qui seraient recouverts de régolithes grâce à des impressions 3D, le régolithe étant ce matériau que l’on trouve sur la Lune. On retrouve à la fois l’idée d’un habitat vernaculaire à l’image des architectures de terre en Afrique, et puis ces constructions de hautes technologies qui permettraient de développer l’idée d’une implantation lunaire.
Je suggèrerais une approche holistique pour atteindre un équilibre dans la nature. L’énergie doit être au coeur même de cette question, parce qu’elle concerne tous les aspects du réchauffement climatique, de la pollution. La quête d’une énergie propre n’est pas seulement pour anticiper la croissance démographique, mais également ce qu’elle implique. Si nous regardons statistiquement la forme d’énergie qui peut laisser la plus petite empreinte sur la planète, pas de pollution et le record absolu le plus sûr par-dessus tout, c’est le nucléaire et les nouvelles générations de nucléaires qui ont la promesse d’autonomie que je trouve très excitante. Norman Foster
Terrasse d’observation du Château Lacoste
Informations Pratiques
Centre Pompidou www.centrepompidou.fr www.centrepompidou.fr/fr/visite/accessibilite Application Centre Pompidou accessibilité www.centrepompidou.fr/fr/visite/accessibilite/appli-centre-pompidou-accessibilite Livrets d’aide à la visite www.centrepompidou.fr/fr/visite/accessibilite/livrets-daide-en-falc
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Suite à sa résidence au « Palais des paris » en juillet 2023, Daniel Ruggiero (Urbangame) nous fait le plaisir de nous présenter un ensemble de dessins accompagné d’une collection de planches de skate qui ont été investies par une vingtaine d’artistes spécialement choisis pour l’occasion.
Exposition ouverte samedi 29 et dimanche 30 juillet 2023 de 12h00 à 18h00.
Adresse : Palais des paris, 96-2 Ôhashimachi, Takasaki 370-0803 Japon
Organisateur : Palais des paris
Partenariat :
AVV,Service de la culture – ville de Lausanne,Fondation art-en-jeu, LGS Board Manufacture, ABU Board distribution
Partenariat : AVV,Service de la culture – ville de Lausanne,Fondation art-en-jeu, LGS Board Manufacture, ABU Board distribution
Informations pratiques
♦ Si vous souhaitez faire une résidence au Palais des paris dans la ville de Takasaki en périphérie de Tokyo, contactez-moi directement en message privée. Envoyez-moi un dossier d’artiste, un dossier de projet est tout à fait facultatif. Je vous répondrai rapidement et vous donnerai les contraintes inhérentes à notre contexte.
Le dernier cri de Jesus « mon père pourquoi m’avez-vous abandonné ? »
Ce titre peut être inversé à tous moments. Né en 1974 en Normandie, Vincent Gicquel passe son enfance à construire des cabanes et, quand il pleut, à reproduire dans l’atelier de son père les tableaux des pères de la modernité (Van Gogh, Monet ou Picasso…).
Photo Internet Il développe alors un attachement très profond pour la peinture à l’huile et un peu plus tard pour la philosophie tragique. Lecteur de Schopenhauer à qui la philosophie n’a rien rapporté mais beaucoup épargné, Vincent Gicquel choisit de devenir peintre car dit-il.
« j’avais trop d’humour pour être tueur en série. »
L’église de Trévérien
Depuis juillet 2022, un chemin de croix contemporain orne les murs de l’église de Trévérien (Ille-et-Vilaine). Une œuvre commandée par le plus célèbre enfant de la commune, l’homme d’affaires milliardaire et propriétaire du Stade rennais, François Pinault. L’église, modeste, construite au début des années 1870, réclamait un bon coup de frais. L’an dernier, François Pinault – qui gâte aussi régulièrement les enfants de Trévérien avec des coups de pouce pour des voyages, des invitations dans les musées, des dons de matériel informatique – a accepté de financer la restauration. – On a fait une liste des travaux à faire en se disant qu’il allait choisir, raconte le maire, Vincent Melcion. Il a dit oui à tout. Et même à un peu plus, avec ce qui est venu se greffer après.
Photo Internet
Une œuvre « en souvenir de sa mère »
À l’intérieur du bâtiment religieux, le tableau du XIXe siècle du retable sud, représentant le Christ Sauveur, a été restauré. L’ensemble de l’électricité a été mis en conformité. Les lustres et tous les bancs de l’église ont été remis à neuf, récupérant leur teinte d’origine. Sans compter des travaux de maçonnerie et de peinture, la réfection de l’escalier du clocher, et le calvaire, devant l’édifice, qui a été complètement refait. « Il ne restait plus que le socle, et en mauvais état, poursuit le maire. La commune de Meillac nous a trouvé un beau christ qui n’a jamais servi. Il a fallu trouver le bois pour faire la croix. Maintenant, le calvaire a belle allure.
Mais le clou de cette restauration, c’est le Chemin de Croix, sur proposition de François Pinault, « en souvenir de sa mère », explique Vincent Melcion.
« Par sa modestie, l’église est le plus bel écrin, pour l’émouvant et splendide Chemin de Croix » elisabeth
François Pinault, le mécène de Trévérien
« C’est ici que j’ai tout appris » François Pinault
François Pinault retrouve l’école de son enfance à Trévérien En toute simplicité, le grand patron François Pinault a dévoilé la plaque de l’école qui porte désormais son nom. Une initiative portée par la municipalité. Il était entouré de son épouse, ses fils, Dominique et François-Henri, Salma Hayek, l’épouse de celui-ci, et ses petits enfants. Un moment très émouvant pour le milliardaire.
« C’est dans ce genre de moment que l’on se rend compte que le temps passe vite. » À bientôt 86 ans, il les fêtera le 21 août, François Pinault a connu un sacré voyage dans le passé, jeudi 2 juin 2022, au cœur de l’école primaire de Trévérien (Ille-et-Vilaine) qu’il a fréquentée de 1941 à 1947. « J’y suis rentré à 5 ans alors que je parlais le patois que l’on n’appelait pas encore le gallo. C’est ici, grâce à deux instituteurs, M. et Mme Cadiou à qui je tiens à rendre hommage, que j’ai tout appris. À parler français, à lire, à écrire et à compter. »
Ces écoliers sont choyés grâce à la générosité de François Pinault
Coup de pouce pour des voyages, invitations dans les musées, don de matériel informatique… Les écoliers de Trévérien sont gâtés par François Pinault. Ancien élève de l’école, l’homme d’affaires se soucie régulièrement des besoins de l’établissement pour assurer une bonne éducation des enfants. L’école de Trévérien est sûrement l’une des mieux équipées du département. Elle peut compter, sans même le demander, sur la générosité de son bienfaiteur, François Pinault. Né aux Champs-Géraux (Côtes-d’Armor), l’homme d’affaires a grandi et a suivi sa scolarité dans la petite commune de Trévérien.
Un voyage à Venise et une visite à Guernesey
Ce n’est pas la première fois que les enfants de Trévérien bénéficient de la générosité de l’homme d’affaires. « Dès qu’il le peut, il les associe à des actions d’éducation et des actions culturelles. » De cette façon, les écoliers ont été invités en 2019 à Hauteville House, la maison de Victor Hugo à Guernesey, complètement restaurée grâce au mécénat de Pinault Collection. En 2017, cinquante élèves avaient bénéficié d’un coup de pouce pour finaliser un voyage à Venise, où ils avaient été invités dans les deux musées de la collection Pinault. Plus récemment, ils ont également visité l’expositionDebout, de la collection Pinault au couvent des Jacobins, à Rennes.
Une BD de la Passion du Christ ?
Un Chemin de Croix, c’est un peu une bande dessinée retraçant les différents moments de la Passion du Christ. Il est décliné en quatorze stations, de la condamnation de Jésus à son dernier souffle.
« Les chemins de croix sont apparus au début du dix-neuvième siècle, explique Roger Blot, 77 ans, responsable diocésain du patrimoine religieux et spécialiste de l’art sacré. Jusque-là, la Passion était racontée dans les verrières, derrière l’autel, comme dans les églises voisines des Iffs ou bien de La Baussaine. »
L’église de Trévérien avait d’ailleurs déjà un chemin de croix, constitué de petites croix carrées en laiton, dont on voit encore la trace sur les murs de la nef. « Le nouveau est sans doute le quatrième ici », estime le père Roger Blot.
Qu’a-t-elle donc de si particulier, cette œuvre ? L’auteur, le peintre Vincent Gicquel, 48 ans, a été choisi par François Pinault. En 2018, plusieurs de ses tableaux ont été présentés dans l’exposition Debout, qui présentait des œuvres de la collection Pinault au Couvent des Jacobins à Rennes. L’artiste revendique des influences aussi différents que Michel-Ange, Picasso pour la couleur, Hergé pour le dessin…
« L’œuvre de Vincent Gicquel interroge toujours de façon puissante le destin de l’homme et sa place dans le monde, explique la brochure de présentation. C’est la raison pour laquelle François Pinault s’est adressé à lui. »
Les quatorze stations sont toutes du même format, comme dans la grande majorité des chemins de croix. Ici, ce sont des peintures d’environ 80 cm par 60, sobrement disposées dans un cadre de bois clair. Ils ont été installés plus bas que le précédent, sous la corniche, à hauteur de regard. Là aussi, ça a été mûrement réfléchi.«
« François Pinault nous a fait un beau cadeau »
La couleur dominante est le bleu vert. Un seul tranche, dans le fond de l’église, la station VI. Tout en rouge, où le visage du Christ apparaît sur le linge que lui a passé sur le visage, Sainte Véronique. Un autre portrait retient l’attention, celui de la Mère de Jésus (numéro IV), où on lit l’horreur, la détresse et la fatigue. Sans oublier le dernier tableau : « Une expiration qui n’a pas fini d’être une inspiration, commente Roger Blot. François Pinault, c’est un humaniste, il nous a fait un beau cadeau. Pour le peintre, c’est un événement dans sa vie. C’est une œuvre d’art qui interroge, qui fait parler.
Si prêtres et élus restent très discrets sur le montant des travaux, ils espèrent que ce Chemin de Croix attirera des visiteurs. Mais, pour le moment, l’église n’est ouverte que le dimanche. Le maire a son idée :
« On a prévu que les visiteurs viennent chercher les clés à la mairie, aux heures d’ouverture (tous les matins sauf le mercredi et le jeudi après-midi). »
Roger Blot, lui, rêve que les portes des églises soient toujours ouvertes. C’est la volonté du diocèse comme du Département. Une église toujours fermée est moins respectée qu’une église ouverte.Et à Trévérien, ce trésor est désormais pour tous.
NB : pour notre groupe l’accès n’a pas posé de problème
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Photo Claude Romanet, Villa les Roches Brunes à Dinard
Groupe de 22 membres Accompagnatrices: Thiphaine et Sarah Rennes et Dinard du 14 au 16 juillet 2023 Cet été, la Collection Pinault s'installe en Bretagne. À l'occasion des expositionsForever Sixties au Couvent des Jacobins à Rennes et , nous vous proposons une fin d'été bretonne. 3 expositions, 2 visites guidées de villes, 1 chemin de croix... le week-end s'annonce bien rempli !
« En Bretagne le soleil luit plusieurs fois par jour » le guide Gérard
14 juillet – jour 1
Lever à 5 h, je termine ma valise, préparée la veille, optimiste je retire ma veste contre la pluie, me fiant aux prévisions météorologiques. Robert Z me dépose à la gare où un attroupement dans le hall attend l’affichage du TGV direction gare de Lyon à Paris. Ma valise est lourde, l’ascenseur est arrêté pour raison économique. Dès l’annonce du n° de quai c’est la course pour rejoindre sa place. Bien installée j’essaie de combler mes heures de sommeil. Soudain je me réveille, le TGV est arrêté, « Animaux divagant sur la voie » annonce le chef de bord, puis au bout d’un certain moment le TGV repart doucement, « un quart d’heure de retard » annonce le chef de bord. Je m’inquiète un peu, car j’ai 50 minutes entre la gare de Lyon et la gare Montparnasse, pourvu que je trouve rapidement un taxi. Je trouve rapidement un taxi, il n’y a pas trop de circulation pour cause de jour férié, je suis rapidement à la gare Montparnasse. Je cherche mon départ sur l’affichage, horreur je ne le vois pas, puis au bout d’un moment je me rends compte que c’est le TGV pour Quimper dont le 1er arrêt est Rennes. Je monte dans le train, parcours rapide. Arrivée à Rennes, je hèle un taxi, pour me déposer à mon hôtel. Le chauffeur n’est pas très heureux car l’hôtel se trouve à 800 m. Je lui dis que je ne peux pas marcher avec une valise trop lourde, que j’ai un genou à ménager : tarif 14 juillet.
Attente à l’hôtel, j’ai 10 mn, d’avance. Puis je prends possession de ma chambre Lilas. Je m’empresse de prendre une douche car je suis levée depuis ce matin 5 h et je ne me sens + très fraîche. 1er Gag je m’arrose avec la douche pour une fois que j’étais presque coiffée Grrrrr. Je sèche mes cheveux. Puis une envie pressente. Horreur il n’y a pas de papier. Je téléphone à l’hôtel. La patronne vient me dépanner et m’explique le fonctionnement de la douche : il faut tirer et pointer en même temps !
Chambre 102
Accueil Hôtel
Chambre 102, située au-dessus d’un patio, à 2 lits alors que j’avais demandé spécialement un grand lit. J’ai le sommeil agité, aussi il me faut de la place pour ne pas tomber du lit (chose vécue, à l’origine de mes problèmes de déplacement) Lorsque je veux quitter la chambre, je n’arrive pas à fermer à clé, rebelote, j’appelle la réception, 20 mn d’attente au téléphone. La patronne m’envoie une aide, qui ne connait pas vraiment le système emberlificoté de la porte : il faut tirer la poignée vers le haut et tourner la clé en même temps ! Moralité : Au Garden Hôtel il faut tirer et pointer en même temps !
Art Basel 2022
En gros, j’ai beaucoup aimé le week-end, pour la bonne organisation, la communication par Watsapp et par téléphone, l’amabilité des organisatrices, les participants très sympathiques, les visites proposées. Parfois je ne me rendais pas compte qu’il y avait un message Watsapp, aussi je n’y répondais pas. Vendredi, la découverte de Rennes entre gouttes d’eau, bourrasques et soleil, fut un vrai plaisir.
Un voyage dans le temps Du gothique flamboyant de la Chapelle Saint-Yves, en passant par les rues pavées bordées de maisons à pans de bois colorés, plusieurs époques rythment votre déambulation. Nous traversons les Portes Mordelaises et leur châtelet à deux tours, typique du patrimoine défensif, avant de rejoindre l’Hôtel de Ville, sa place et celle du Parlement de Bretagne, datant de l’époque de Gabriel, architecte du roi Louis XV. Un saut dans le temps qui vous emmènera dans de remarquables hôtels particuliers édifiés, à l’époque, pour ces « messieurs du Parlement ». 20h : Diner au restaurant La Fabrique dans le centre de Rennes
Le Parlement de Bretagne
La soirée à la Fabrique St Georges fut décevante. D’une part le lieu était trop bruyant, l’on ne pouvait échanger qu’avec ses voisins de gauche ou de droite, d’autre part, le menu unique, ne correspondait pas à ce qui avait été proposé, l’eau plate pas bonne, (chauvine : vive l’eau de Mulhouse) par contre le cidre brut était ok, le poisson un peu sec, je n’ai pas apprécié le dessert – cheese-cake -, mais le café. Heureusement j’ai pu converser avec un charmant voisin F.X. B. qui se reconnaitra, s’il me lit.
ambiance la Fabrique
Samedi 15 juillet : une journée entre les beaux-arts et la Collection Pinault – Jour 2
9h30 — 10h : Petit déjeuner au Couvent des Jacobins 10h — 11h15 : Visite guidée de l’exposition de la Collection Pinault « Forever Sixties » Déjeuner libre 15h — 16h30 : Visite guidée de la collection permanente du Musée des beaux-arts Rendez-vous avec l’art. Véronèse, Rubens, Picasso… les plus grands artistes vous font de l’oeil, osez plonger votre regard dans leurs oeuvres. Depuis 1794, le fonds d’oeuvres du Musée des beaux-arts de Rennes n’a cessé de s’étoffer, offrant un panorama de l’histoire de l’art depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Rencontrez Léonard de Vinci, Botticelli et Rembrandt et laissez-vous surprendre par l’impressionnisme de Gustave Caillebotte, « La Chasse au tigre » de Ruben et Le nouveau-né » de Georges de la Tour.
Puis déambulation libre dans l’exposition temporaire « Art is Magic » au musée des beaux-arts. Il s’agit de la première rétrospective en France de l’artiste britannique Jeremy Deller, lauréat du Turner Prize en 2004 et représentant de son pays à la Biennale internationale d’art contemporain de Venise en 2013. Cette exposition entre en résonance avec l’exposition « Forever Sixties » de la Collection Pinault, au Couvent des Jacobins à Rennes, qui explore l’esprit des années 60 entre libération et répression. Diner libre
Le Couvent des Jacobins à Rennes
Samedi, petit déjeuner charmant au Couvent de Jacobins, où nous avons pu laisser en attente le cadeau, un totebag Bretagne contenant des publicités pour les exposition à venir, un plan de Rennes, un paquet de délicieuses galettes bretonnes (? ou O.T.)
Puis la conférencière a introduit l’exposition Forever Sixties, fort bien. Hélas debout pendant une 1/2 h, chose qui ruinait mon espoir de bonne santé pour la suite. En effet j’avais été infiltrée au genou 15 jours avant, je devais ménager mon genou. Je n’ai pas suivi le groupe, mais je me suis régalée, en prenant des photos et en lisant les cartels et en admirant l’architecture du lieu.
Musée des Beaux Arts de Rennes
Le musée des BA est très intéressant avec quelques chefs d’oeuvre. La 2e partie au musée des Beaux Art, avec Jérémy Deyller m’a moins intéressée. J’ai parcouru les 2 expositions à mon rythme.
Dimanche 16 juillet : excursion à Dinard – jour 3
Dimanche 16 juillet : excursion à Dinard 7h50 : Départ en car de la Place des Lices. Accompagnement par un guide de l’Office de Tourisme. 8h15 : Arrivée à Trévérien pour la découverte du chemin de croix de Vincent Gicquel offert par François Pinault, une oeuvre présente dans l’église de Trévérien depuis juillet 2022. Collection Pinault « Irving Penn. Portraits d’artistes »
Collation offerte par la ville de Dinard (cidre et gâteau breton) 12h30 : Déjeuner au restaurant l’Écluse 14h30 — 16h30 : Visite guidée de Dinard (circuit en bord de mer) Dinard inspire les artistes et les nombreuses galeries d’art implantées dans la ville peuvent en témoigner. La Promenade du Clair de Lune est l’une des balades préférées des Dinardais. Bien exposée et protégée des vents, elle invite à la flânerie et à la détente le long des jardins dont les notes vives, colorées, et les parfums lui donnent un charme particulier. Quai de la Perle, vous découvrirez avec étonnement une très belle végétation méditerranéenne, et notamment une palmeraie, créée dans les années 1930. 16h30 : Retour vers Rennes 17h45 : Arrivée à Rennes, Place des Lices
Dinard
Dimanche, le bus confortable nous a transporté vers l’église de Trévérien. La simplicité de cette église est un écrin pour le magnifique, émouvant, chemin de croix de Vincent Gicquel. Ensuite la promenade de Dinard était sportive, la récompense au bout dans la Villa des Roches Brunes avec une très belle exposition d‘Irving Penn, une présentatrice compétente et charmante. Le déjeuner à l‘Ecluse était un menu fixe que j’ai apprécié. Puis je n’ai pu suivre le groupe à la découverte de Dinard, ma jambe me faisait trop mal. Le guide Gérard, malgré sa proposition de me faire marcher devant le groupe ! accélère le pas, parle trop fort dans le bus, et ne parle qu’aux premiers rangs, alors que le long de la plage et ailleurs on ne peut pas marcher à 10 de front ! Je remercie le bus, le chauffeur et les organisatrices, qui sont venus me chercher à l’office du tourisme de Dinard. J’avais fait commander un taxi à l’accueil du Casino de Dinard, il n’y en avait pas de disponible, aussi j’étais montée dans un bus de liaison pour la Plage du Prieuré, (le chauffeur du bus ne connaissait pas l’endroit, mais les passagers oui) Je suis descendue du bus après l’appel des organisatrices, le chauffeur m’a suivie pour me rendre le billet de transport)
Puis nous avons vogué le coeur content vers Rennes, arrêt à la gare pour celles qui prenaient le train du retour.
NB : je suis partie le lendemain après midi à 16 h pour Paris et ensuite pour Mulhouse en TGV.
Lundi 17 juillet J’ai quitté mon hôtel en leur confiant ma valise et mon sac à dos, pour aller déjeuner. Retour à l’hôtel à 15 h pour commander un taxi et récupérer mes affaires. Réponse de la personne à l’accueil : les taxis sont débordés, vous pouvez y aller à pied, la gare n’est pas loin, moi : je suis une personne âgée de presque 82 ans, et ma valise est très lourde, précisez le, au taxi. Réponse : vous auriez dû le dire ce matin. Aussi, je suis sortie de l’hôtel pour arrêter une voiture classique. Une dame a accepté de me conduire à la gare. Elle a chargé la valise, puis je suis allée vers la droite pour m’asseoir en tant que passager. Comme il y avait du soleil, je n’ai pas vu le trottoir resté dans l’ombre, et je suis tombée de tout mon poids (!) à cheval entre le trottoir et la voiture. Mon Apple Watch a fait son job et a appelé les secours, la police est arrivée rapidement, j’étais toujours parterre, assommée par le choc.Les policiers m’ont demandée s’ils devaient appeler les pompiers. J’ai demandé qu’ils me « ramassent » et qu’ils m’installent dans la voiture de la dame serviable, car j’avais des trains à prendre. La dame ne m’avait pas vu tomber et se demandait où j’étais passée ! Après le changement de gare à Paris, grâce à un taxi j’ai pu regagner à temps le TGV pour Mulhouse, arrivée à 21 h 55 précises (SNCF). Pour les visites des musées je ferai un billet spécial
Dinard. La Villa Greystones de François Pinault classée monument historique en bas l’arbre de Penone
Remarques
– Les textes en légère couleur bleu sont la copie du programme proposé par la Bourse de François Pinault aux membres – les photos sont de mon Sony ou de mon Iphone sauf la une qui est de Claude – Il y a des jours où je mangeais une crêpe au petit déjeuner, au déjeuner 2 et une fourrée à la pomme de terre, saucisse et oeuf sur le plat, au dîner – Je ferai des billets pour les visites des musées – si vous êtes sur FaceBoock je vous propose de m’y rejoindre – j’ai un coquard à l’oeil droit, des bleus à la main, au poignet, le long de la jambe et surtout une côte (celle d’Adam ?) qui me fait souffrir
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L’exposition Destins Communs de l’artiste Omar Baest présentée à La Kunsthalle Mulhouse du 9 juin au 29 octobre 2023. "Destins Communs, Omar Ba" Commissariat : Sandrine Wymann
Introduction par Sandrine Wymann
Fo.rmé d’abord au Sénégal puis en Suisse Romande, Omar Baest avant tout un peintre, même si dans son œuvre la sculpture, le dessin ou la photographie trouvent aussi leur place. De ses peintures, on retient d’abord le , celui d’où jaillissent les couleurs qu’il donne à ses scènes mi- oniriques, mi- réalistes. On retient également la légèreté de ses coups de pinceau qui semblent emprunter chaque matière représentée à un fragment végétal, vrai ou imaginaire. Des pétales, des plumes, des feuilles, des tiges ou d’autres éléments tirés de la nature, si vivement posés sur la toile qu’ils composent une variété immense de textures. L’artiste réinvente continuellement les motifs de sa palette. Qu’elle soit toile ou carton, la surface lui offre un espace profond qu’il investit millimètre par millimètre pour raconter les histoires qui font sa vision du monde. Formé aux contes, enfant d’Afrique, il adopte une construction de l’image fidèle à la tradition des récits aux forces émotionnelles et aux messages philosophiques. Ce qu’il peint a la puissance de l’irréel et la gravité du constat. Derrière l’éclat et l’effusion des couleurs, les figures et les scènes qu’il rapporte sont tout droit sorties d’une histoire aux multiples ressorts politiques et sociaux. Chacun de ses tableaux camoufle une Afrique contemporaine, complexe, blessée et émouvante qu’il partage sans limite, tant ses peintures ont la puissance de séduire ceux qui les regardent.
De cette accessibilité, il en a fait une force, celle de porter la réalité africaine aux yeux de tous et d’interroger nos Destins Communs par le biais de l’allégorie et de la métaphore. Chez Omar Ba, le monde est ontologique, nous sommes tous liés les uns aux autres, au passé et au futur, et sa peinture a une valeur universelle
Biographie
Né au Sénégal en 1977, Omar Bavit et travaille entre Dakar et Genève. Ses peintures – réalisées à l’aide de techniques et de matériaux variés – représentent des motifs politiques et sociaux aux multiples interprétations.
Son vocabulaire plastique réactive des interrogations historiques et atemporelles tout en élaborant un propos artistique d’une absolue contemporanéité. L’iconographie d’Omar Ba mobilise des métaphores personnelles, des références ancestrales et des figures hybrides. Son travail refuse une narration didactique et cherche, par son caractère énigmatique et son intensité poétique, à exprimer son inconscient et son appréhension symbolique du réel.
Omar Ba a été formé aux Beaux-Arts de Dakar puis de Genève. Ces dernières années, il a participé à de nombreuses expositions collectives internationales, dont les plus récentes sont la Summer Exhibition 2014 à la Royal Academy of Arts (Londres) et la Biennale de Dakar en 2014. Ses œuvres sont entrées dans plusieurs collections publiques dont celles du Centre National des Arts Plastiques (CNAP) en France, de la Collection Nationale Suisse (Bâle) et du Louvre d’Abu Dhabi.
Omar Ba est représenté par les galeries Templon, Bruxelles et Wilde, Genève.
La Kunsthalle Mulhouse– Centre d’art contemporain La Fonderie 16 rue de la Fonderie – 68093 Mulhouse Cedex Tél : + 33 (0)3 69 77 66 47
Heures d’ouverture Du mercredi au vendredi de 12h à 18h Samedi et dimanche de 14h à 18h Fermé les lundis et mardis + 14 juillet
Pendant Art Basel, du 13 au 16 juin, ouverture exceptionnelle de 10h à 18h
Entrée libre et gratuite
Kunstdéjeuner
Jeudi 22 juin à 12h15
Pendant la pause méridienne, visite commentée de l’exposition Destins Communs, suivie d’un déjeuner pour poursuivre les échanges en toute convivialité.
Participation au repas de 10€/personne, sur inscription au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr
Découvrez l’exposition Destins Communs – Omar Ba à l’occasion d’un échange avec une médiatrice du centre d’art.
Entrée libre et gratuite.
Les visites guidées sont organisées tous les derniers samedis du mois, aux dates suivantes : 29 juillet, 26 août, 30 septembre et 28 octobre.
Kunstbabies : pour les tous petits et leurs parents
Samedi 8 juillet de 11h à 12h
A destination des jeunes enfants et de leurs parents, ce temps privilégié permettra de découvrir l’exposition Destins Communs à travers le jeu et l’éveil.RDV pour les tous petits, jusqu’à 6 ans, accompagnés d’au moins un parent. Gratuit, sur inscription obligatoire au 03 69 77 66 47 / kunsthalle@mulhouse.fr
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1)- 17 février au 26 mars 2023, une exposition collective au SéchoirVERNISSAGE LE VENDREDI 17 FÉVRIER À 18H3020 artistes :Margot Agnus - Myrtille Béal - Léonard Bullock - Vincent Campos - Chéni - Victoria David - Kim Détraux - Louise Dumont - Violetta Fink - Gilles Gaudel - Goulven Le Maître - Yoshikazu-Kiki DeGonzag et Florent Ruch - Katarina Kudelova - Barbara Leboeuf - Lobis - Carole Masson - et Jan Stevens - Christophe Meyer - Florent Meyer - Jessica Preis - Jean-Christophe Przybylski2 Commissaires : Sandrine Stahl présidente du Séchoir et Mathieu Stahl 2)- Une nouveauté : un Runspace ? Cet espace s’appelle LE MOUVOIR, Anne Zimmermann nous fait le plaisir d’inaugurer ce Runspace. 17 FÉV - 26 MARS – UN MUR, UN ARTISTE, UNE PIÈCE VERNISSAGE LE VENDREDI 17 FÉVRIER À 18H30
3)- Bêtes de foire ! Spectacle de marionnettes Pan Puppet Project samedi25 février 16h00
4)- Concert : GRAND MARCH samedi 11 mars 18h00
Jessica Preiss
5)-les cailloux au fond des poches de virginia exposition solo Vincent Campos & Claudine Gambino-Cibray
Hommage au regretté andré maïo 1968–2022
« Animal, on est mal On a le dos couvert d’écailles On sent la paille Dans la faille Et quand on ouvre la porte Une armée de cloportes Vous repousse en criant “Ici, pas de serpent !” Animal, on est mal Animal, on est mal Animal, on est mal. » – Gérard Manset
Avant propos
« Espèce d’animal ! » L’expression renvoie le sujet à un état primitif d’idiot, d’âne bâté. Mais qui est l’idiot ? L’animal ou l’homme ? Dans ses Métamorphoses, Apulée a utilisé sciemment ce préjugé en transformant Lucius en âne doué de raison pour mieux rendre compte de la vacuité du monde. Plus proche de nous, des artistes comme Louise Bourgeois, Annette Messager, Sophie Calle ou Pierre Huygues ont exploité la figure animale comme outil de médiation ou « objet transitionnel ». L’idée de cet appel est de réunir un bestiaire contemporain pour transformer le Séchoir en un cabinet de curiosités hétérogène avec des représentations d’animaux réels, imaginaires, monstrueux, chimériques, des pièces où la figure animale prend une place centrale mais où les hommes et femmes ne sont pas loin, par anthropomorphisme ou zoanthropie. Chaque proposition interrogera notre humanité. Le tout nous forcera à reconsidérer notre rapport au monde animal aujourd’hui. Animal, on est mal ?
Conclusion
Tout ce préambule, pour vous inciter à venir au (à Le) Séchoir soit pour le vernissage, soit dans la journée ou en nocturne. Pour obtenir le livret de l’exposition il faut scanner le QR code affiché dans l’exposition. (économie, écologie) Devenir membre EN ADHÉRANTi ici Abonnez-vous à la Newsletter
Informations pratiques
Le Séchoir 25 rue Josué Hofer, La Tuilerie, 68200 Mulhouse Au dernier étage, accessible aux personnes à mobilité réduite • ACCÈS EN BUS La ligne C7 de Soléa vous déposera devant Le Séchoir, arrêt LESAGE. • ACCÈS EN VOITURE Prendre la sortie 17 de l’A35. Parking gratuit devant Le Séchoir.