Du 19 mars au 20 juillet 2025 au Musée du Luxembourg Commissaire générale Anne Dopffer Directrice des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes Commissaires Julie Guttierez, Conservatrice en chef du patrimoine, Musée national Fernand Léger, Biot Rébecca François Attachée de conservation du patrimoine, Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice (MAMAC) Directrice du MAMAC, Nice Hélène Guenin, Scénographie Véronique Dollfus, Graphisme Claire Boitel - Atelier JBL Mise en lumière, Philippe Collet - Abraxas Concepts
Avec Niki de Saint Phalle, Yves Klein,
Martial Raysse, Keith Haring…
« Il n’y a pas le beau, catalogué, hiérarchisé.
Fernand Léger, « L’esthétique de la machine, l’ordre géométrique et
Le beau est partout, dans l’ordre d’une batterie de
casseroles sur le mur blanc d’une cuisine, aussi bien
que dans un musée. »
le vrai », 1924
Prologue
Fernand Léger, la Danseuse bleue
Imaginée essentiellement à partir des collections du musée national Fernand Léger, Biot et de celles du Musée d’Art Moderne et d’Art contemporain de Nice
(MAMAC), l’exposition fait dialoguer les œuvres de Fernand Léger (1881-1955), pionnier de l’art moderne avec plus d’une trentaine d’œuvres d’artistes issus
des avant-gardes européennes et américaines des années 1960 à nos jours
Ben Vautier
Le parcours
Le parcours de l’exposition est l’opportunité de mettre notamment en avant le lien historique et artistique fort existant entre l’œuvre de Fernand Léger et la génération qui lui a immédiatement succédé : celle des Nouveaux Réalistes. Lancé en 1960 par le critique d’art Pierre Restany, le mouvement des Nouveaux Réalistes réunit des artistes tels que Arman (1928-2005), César (1921-1998), Raymond Hains (1926-2005), Yves Klein (1928-1962), Martial Raysse (1936), Daniel Spoerri (1930-2024), Niki de Saint Phalle (1930-2002). Ces artistes
s’emparent des objets du quotidien de la société de consommation et de l’esthétique de la rue. Leur démarche ne vise pas la représentation du réel mais
son appropriation poétique.
Fernand Léger, Visage à la main sur fond rouge, vers 1954, terre cuite
émaillée à décor de couleur rouge et noir, 50,6 x 45,3 x 7,6 cm, Biot,
Musée national Fernand Léger © GrandPalaisRmn – Gérard Blot © Adagp,
Paris, 2025
Martial Raysse, Nissa Bella, 1964, peinture, report photographique sur
feutrine marouflée sur contreplaqué, acrylique et néon sur toile,180 x 120 x
15 cm, Collection MAMAC © Ville de Nice © Adagp, Paris, 2025
Nouveau Réalisme
Si le rapport à l’objet occupe une place centrale, l’exposition aborde également d’autres thématiques dont la représentation de la société de loisirs, de l’art
dans l’espace public et de la construction d’un art accessible à tous en lien avec son temps ou encore, celle des processus créatifs et de la large place
accordée au travail collectif. Fervent admirateur de l’œuvre de Fernand Léger, Restany, présent avec Raymond Hains lors de l’inauguration du musée
Fernand Léger, Biot en mai 1960, aurait baptisé ce mouvement artistique en hommage au peintre qui a utilisé cette formule à de nombreuses reprises.
En effet, Fernand Léger a, dès les années 1920, défini sa démarche artistique comme un « Nouveau Réalisme », « une terrible invention à faire du vrai […]
dont les conséquences peuvent être incalculables. »
L’échelle internationale
D’autres périodes, d’autres mouvements, y compris à l’échelle internationale, comme le Pop Art américain avec Robert Indiana, Roy Lichtenstein,
May Wilson, mais aussi des artistes qui émergent dans les années 1970 et 1980 comme Gilbert & George à Londres et Keith Haring à New York dont
les œuvres sont représentées dans les collections du MAMAC, sont déployés au cœur du parcours en interaction avec l’œuvre de Fernand Léger.
Gilbert & George
Si le positionnement de Fernand Léger comme précurseur du Pop Art a déjà été évoqué dans plusieurs expositions, notamment dans le cadre du cycle des Vis-à-vis. Fernand Léger et ses amis, proposé au musée national Fernand Léger, Biot, le rapport avec la scène artistique française des années 1960, notamment avec le groupe des Nouveaux Réalistes, est en revanche inédit. Ainsi, au-delà du dialogue fécond qui peut exister entre les formes et les idées, cette exposition vise à illustrer, encore une fois, la modernité, la pluridisciplinarité et la portée visionnaire de l’œuvre de Fernand Léger.
L’exposition a été présentée au musée national Fernand Léger, Biot sous le titre Léger et les Nouveaux Réalismes du 15 juin 2024 au 16 février 2025.








Informations et réservations
Ouverture
tous les jours de 10h30 à 19h
nocturne les lundis jusqu’à 22h
fermeture le 1er mai
Musée du Luxembourg.fr
Accès
19 rue de Vaugirard
75006 Paris
M° St Sulpice ou Mabillon
Rer B Luxembourg
Bus : 58 ; 84 ; 89 ; arrêt Musée
du Luxembourg / Sénat
Partager la publication "Tous Léger !"