Cette exposition est organisée par le Metropolitan Museum
of Art à New York et la Réunion des musées nationaux –
Grand Palais, en collaboration avec la
Fondation Irving Penn
jusqu’au 29 janvier 2018 Grand Palais Galeries nationales
L’année 2017 marque le centenaire de la naissance
d’Irving Penn (1917-2009), l’un des maîtres de la
photographie du XXe siècle. L’exposition est la
première grande rétrospective consacrée à l’artiste
américain en France depuis sa mort.
Elle retrace les soixante-dix années de sa carrière,
avec plus de 235 tirages photographiques entièrement
réalisés du vivant de l’artiste et de sa main, ainsi qu’une
sélection de ses dessins et peintures.
L’exposition Irving Penn offre une vision complète
de l’ensemble des sujets majeurs de son travail :
la mode, les natures mortes, les portraits, les nus,
la beauté, les cigarettes et les débris.
Certaines séries cultes, comme les nus, les mégots
et les petits métiers sont ici présentées en profondeur.
Issu d’une formation aux beaux-arts, Irving Penn
développe un corpus d’images marqué par une élégante
simplicité, un certain goût pour le minimalisme et
une rigueur remarquable, du studio jusqu’au tirage auquel
Penn accorde un soin méticuleux.
Suivant un parcours tout à la fois chronologique
et thématique, les visiteurs découvrent la production de
l’artiste depuis ses débuts à la fin des années trente,
jusqu’à son travail autour de la mode et des natures
mortes des années 1990-2000.
L’exposition s’ouvre sur les premières natures mortes
en couleur que l’artiste a photographiées pour Vogue
à partir de 1943, précédées par des scènes de rue
à New York et des images du sud des Etats-Unis, du
Mexique, de l’Europe. Après la guerre, son travail
se déplace de la rue au studio, qui devient le lieu exclusif
de ses prises de vue pendant toute sa carrière.
En 1947-48, il réalise pour le magazine Vogue des portraits
d’artistes, écrivains, couturiers et autres personnalités
du monde de la culture, de Charles James et Salvador
Dali à Jerome Robbins, Spencer Tracy, Igor Stravinsky
et Alfred Hitchcock.
En décembre 1948, il voyage jusqu’à Cuzco au Pérou,
où il photographie les habitants et les visiteurs venus
en ville pour les festivités de fin d’année.
Ses enfants de Cuzco sont devenus un chef-d’oeuvre
de l’histoire de la photographie.
Envoyé à Paris en 1950 par le magazine Vogue,
Penn est ensuite révélé comme véritable maître
du portrait de mode, produisant quelques-unes
des plus grandes icônes photographiques du XXe siècle.
Beaucoup sont des études de Lisa Fonssagrives-Penn,
la femme et muse de l’artiste, portant des modèles
hautecouture des années 1950. En parallèle pendant
ce séjour à Paris, il commence une étude photographique
des Petits Métiers, une série de portraits qui puise
ses racines dans une tradition établie en gravure depuis
des siècles et qu’il continue à Londres et New York.
Toutes ces prises de vue emploient le même fond, un
rideau peint trouvé à Paris qu’il a conservé dans son
studio tout au long de sa carrière et qui est présentée
dans l’exposition.
commissariat : Maria Morris Hambourg, commissaire indépendante
et fondatrice du Département de la Photographie au
Metropolitan Museum of Art, New York et Jeff L. Rosenheim,
Joyce Frank Menschel conservateur en charge du Département
de la Photographie au Metropolitan Museum of Art, New York ;
Jérôme Neutres, commissaire et directeur de la stratégie
et du développement à la Rmn-Grand Palais.
scénographie : Myrtille Fakhreddine et Nissim Haguenauer,
Gare du Nord Architecture
publication aux éditions de la Rmn-Grand
Palais, Paris 2017
Sur France Culture
L’Art et la Matière podcast
Conférence inaugurale de l’expo Irving PENN
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