Bulgaria a embijouté le Grand Palais
Le joaillier a présenté 125 ans d’histoire et plus de six cents joyaux exceptionnels.
« Une infinie série d’échanges entre le passé et le présent »
Qu’est-ce qui a provoqué le désir de glisser progressivement vers la joaillerie ?
Tout commence lorsque Sotirio ouvre la boutique historique et toujours actuelle de Bulgari, via dei Condotti à Rome, en 1905. À l’époque, il la baptise Old Curiosity Shop, d’après le titre d’un livre de Charles Dickens, afin d’attirer plus facilement une clientèle américaine et britannique. Celle-ci était très friande de bijoux et d’accessoires de mode. Sotirio se consacre donc de plus en plus à ces domaines. À sa suite, les premières décennies du XXe siècle sont essentielles pour Constantino et Giorgio, ses deux fils : tous deux se passionnent pour les pierres et les bijoux, tandis que leur père va leur transmettre petit à petit les secrets de son métier et leur confier les rênes de l’entreprise.
Quels sont les signes distinctifs d’un bijou Bulgari ?
L’histoire du bijou est une infinie série d’échanges entre le passé et le présent, le classique et le baroque, le faste et la sobriété. Et on note bien sûr une forte influence de nos origines gréco-romaines. Très tôt, nous avons associé des pierres rares à des matériaux insolites pour l’époque (le cuir et la soie notamment, NDLR). Et nous avons été parmi les premiers à mélanger des gemmes de couleurs différentes. La linéarité, la symétrie, des détails inspirés de l’art et de l’architecture composent aussi notre ADN. Dans les années 70, la revue Connaissance des arts a même souligné qu’ « un bijou Bulgari se reconnaît comme on reconnaît un tailleur Chanel »…
Par Claire Mabrut Figaro Magazine
L’intérieur de la coupole se présentait comme un immense diamant noir, taillé, en diverses facettes, où étaient exposées les divers thèmes.
La foule cosmopolite, nombreuse stagnait devant les vitrines, exaltée, resquillant dans les files d’attente. Le plaisir des yeux était intense. De passer par les émeraudes de Liz Taylor aux « tremblantes », au bout de deux heures, j’ai abandonné et je me suis plongée dans le petit livre de Stephan Hessel, pour continuer le lendemain par les extases d’Ernest Pignon Ernest, dont je vous parlerai dans un autre billet.
les photos ne sont pas autorisées, néanmoins vous pouvez visionner quelques images en cliquant sur le lien Bulgari
l’exposition s’est terminée le 12 janvier 2011
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