Pierre Bonnard, Observations sur la peinture

« L’art lave notre âme de la poussière du quotidien »

Si comme moi vous adorez ouvrir avec empressement le paquet poste qui contient le livre attendu, si vous frémissez de bonheur en défaisant le papier de soie qui l’entoure, ce livre contenant des trésors de lectures est fait pour vous.

 » Il ne s’agit pas de peindre la vie, mais de rendre la peinture vivante »
Pierre Bonnard
Bonnard
Observations sur la peinture
Pierre Bonnard
Avec une Introduction d’Antoine Terrasse
Et une Préface d’Alain Lévêque

Les agendas que le peintre Pierre Bonnard tint toute sa vie durant ne sont pas simplement constitués de dessins et d’informations sur le temps qu’il fait ; on y
trouve aussi de très nombreuses notes sur sa peinture, la création et ses enjeux.
Ces « observations sur la peinture », semées ici comme des notes entre les lignes, confirment l’impression de se trouver dans un sanctuaire de la création.
Elles trahissent les hantises de l’artiste, son inlassable recherche des moyens les plus appropriés pour traduire son émotion visuelle, cette « séduction ou idée première » à quoi tout désormais devra être soumis.
Aucune volonté de didactisme dans ces notes ; aucune règle énoncée qui ne vaille que pour soi-même. Rien de strictement
« intellectuel ». Et, cependant, avec l’amour de la vie, toute l’intelligence de la peinture.

Bonnard_Femme_à_la_baignoire

Pour la première fois sont réunis l’ensemble des notes d’un des peintres les plus importants de notre siècle, retranscrites par le petit-neveu de l’artiste, Antoine Terrasse, historien de l’art et l’un des plus grands spécialistes de Bonnard.
Cette édition est précédée d’un essai d’Alain Lévêque (auteur de Bonnard, la main légère, Deyrolle éditeur, 1994, repris aux éditions Verdier, 2006), et illustrée de la reproduction d’une dizaine de doubles pages de ces carnets (1927-1946),
représentatives des différentes voies empruntées par l’artiste dans ces carnets.
Bonnard, c’est la dernière phrase de Goethe sur son lit de mort: « De la lumière… »

Une rétrospective Pierre Bonnard aura lieu au Musée d’Orsay, à Paris,
du 17 mars au 19 juillet 2015.
L’exposition « Pierre Bonnard (1867‑1947). Peindre l’Arcadie » se tiendra du 17 mars au 19 juillet. Elle mettra en valeur l’intense palette de couleur utilisée par l’artiste ainsi que son esthétique décorative, qu’il a exercé sur différents supports, notamment la sculpture et la photographie.

L’exposition n’est pas chronologique mais organisée autour de sept thèmes principaux, allant de l’influence japonaise à l’intimité de ses sujets, qu’il s’agisse d’endroits ou de personnes, en passant par les nombreux nus de sa femme Marthe (Maria Boursin).
Après Paris, l’exposition sera accueillie à la Fondation Mapfre, à Madrid, en Septembre, avant de traverser l’océan pour rejoindre le Du Young Museum de San Francisco en 2016.
En parallèle avec cette exposition, le 29 mars, la maison de vente aux enchères Osenat proposera 120 lots comprenant des dessins, des lettres manuscrites signées, des aquarelles, des esquisses et 30 peintures a l’huile qui appartenaient à l’historien de l’art Antoine Terrasse, petit-neveu de Bonnard.
Parmi les oeuvres les plus célèbres se trouvent la Petite fille avec un chat, datée de 1899 et estimée à 550 000€ ainsi qu’un autoportrait de cette même année estimé à 150 000€. Le prix le plus haut jamais atteint par une œuvre de Bonnard lors d’une vente aux enchères est de 7,2 millions de livre (11,6 millions de dollars) pour Terrasse à Vernon, vendu par Christie’s à Londres en 2011.

Observations sur la peinture

Pierre Bonnard
Introduction d’Antoine Terrasse
Préface d’Alain Lévêque
parution : 20 janvier 2015
16 x 20 cm / 72 pages / ISBN 979-10-92444-17-9 / 15 f
diffusion librairies France & Belgique : R-Diffusion
16, rue Eugène Delacroix / F-67200 Strasbourg
info@r-diffusion.org / 09 65 29 35 98

Auteur/autrice : elisabeth

Pêle-mêle : l'art sous toutes ses formes, les voyages, mon occupation favorite : la bulle.

5 réflexions sur « Pierre Bonnard, Observations sur la peinture »

  1. Bonjour à Toutes et à Tous,
    Permettez que je laisse sous Pierre BONNARD une petite note dissidente.
    Ce peintre a longtemps été négligé, considéré comme secondaire voire négligeable; aujourd’hui les institutions le réhabilitent, si je puis dire; c’est ce hiatuus et couac qui me gêne dans la peinture, puisque j’en suis moi-même victime actuellement.
    Dans tous les cas, bon vent à la nouvelle vie de Pierre BONNARD.
    FORMACOLOR

  2. Belle introduction frémissante.
    Je croyais même entendre le crissement du papier de soie.
    Est-ce que le livre n’est pas trop technique ?

  3. Moi aussi, je veux éprouver le frisson,
    mais ne dit-on pas que le chemin est parfois plus beau que la destination ?

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