Comment qualifier Art Basel 2025 ?

photo Robert Cahen

Prologue

Nous sommes comme des enfants gâtés à chercher l’inédit, à guetter le buz,

Un excellent cru pour moi.

Pourquoi ?

Parce que l’ambiance internationale est tendue. J’ai le sentiment (NON) prémonitoire, que ce sera ma dernière participation. Une immense joie, une sensation de liberté, d’envie de plaisirs, d’union, de désirs nous saisissent, pourvu que cela persiste.

Les musées balois, mulhousiens, se sont mis au diapason de la fête et proposent tous un programme alléchant, durant toute cette période, voire au-delà.
Kunsthalle Mulhouse, Musée Tinguely, Kunstmuseum, Schaulager, Fondation Beyeler etc …

Art Basel c’est le météore tant attendu, qui passe tous les ans, invariablement à la même date, dans notre si belle région, triangle d’or de toutes les offres, touristiques, intellectuelles, que nous avons l’extrême chance d’avoir à notre porte, cela depuis des lustres.

Aussi, comme l’Année dernière j’ai fait l’impasse sur les invitations parisiennes, à mon très grand regret, dans cette période, où j’ai la chance d’être invitée grâce à mon modeste blog, (qui va fêter ses 20 ans l’année prochaine), au Grand Palais et ses multiples vernissages, conséquence de sa rénovation, mais aussi aux événements régionaux d’envergure internationale, La Hear, Motoco, BMP, Fondation Schneider, mais aussi la Few, Murbach, le Séchoir, MAC.
Visites que je remets à bientôt, sous réserve de mon état physique fluctuant. J’écoute, je prie, non pas Sainte Rita, pas encore, mais St Bienveillant .
Hélas, je suis tenue, de composer, d’arbitrer, avec mon genou, et mon sacré body, je vous épargne le reste, mon état fluctuant, quelle misère la vieillesse 😡

Non ce n’est pas un naufrage, mais une croisière fluctuante, soumise au hasard de la météo farceuse et non compatissante de nos organismes en décrépitude, malgré nos volontés d’être toujours au top !

 

Venons en au sujet

Unlimited

Unlimited est un bain de jouvence  dans la diversité des propositions incroyables. Des artistes parfois inconnus, mais une déambulation sans fin dans Art Unlimited.
Des surprises, alors que je vais tenter de structurer mon parcours.
Dès l’entrée Samsung nous met au diapason

De Robert Longo au film épileptique, au titre éloquent, We Are the Monsters, précédé par une estampe de  Dürer intitulée, l’Apocalypse les quatre anges vengeurs  (1496)

à l’installation kaléidoscopique du Libanais Walid Raad, réalisée à partir de vidéos de la destruction et reconstruction du centre-ville de Beyrouth après la guerre civile

Une mention particulière pour les broderies de Tiffany Chung, afin de tracer
l’altération du paysage, de la faune et de la flore provoquée par l’homme et la force motrice.


J’avoue, j’ai été bluffée par l’Atelier Van Lieshout de Rotterdam et son long cortège

À propos de l’artiste – Joep van Lieshout / Atelier Van Lieshout.
L’Atelier Van Lieshout est l’atelier fondé par le sculpteur et visionnaire Joep van Lieshout. Diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Rotterdam, Van Lieshout s’est rapidement fait connaître grâce à des projets oscillant entre le design épuré et le domaine non fonctionnel de l’art : sculptures et installations, bâtiments et mobilier, utopies et dystopies.

En 1995, Van Lieshout a fondé son atelier et travaille depuis exclusivement sous son nom. Ce nom d’atelier est présent dans la pratique de Van Lieshout comme une méthodologie visant à déconstruire le mythe du génie artistique. Au cours des trois dernières décennies, Van Lieshout a développé une pratique multidisciplinaire qui produit des œuvres à la frontière entre l’art, le design et l’architecture. En explorant la frontière ténue entre la production artistique et la production en série d’objets fonctionnels, il cherche à trouver les limites entre fantasme et fonction, entre fertilité et destruction.

Van Lieshout dissèque les systèmes, qu’il s’agisse de la société dans son ensemble ou du corps humain ; il expérimente, cherche des alternatives, considère les expositions comme des expériences de recyclage et a même proclamé un État indépendant dans le port de Rotterdam, AVL-Ville (2001) – un État libre dans le port de Rotterdam, avec un minimum de règles, un maximum de libertés et le plus haut degré d’autarcie. Toutes ces activités sont menées dans le style de provocation caractéristique de Van Lieshout, qu’il soit politique ou matériel.

Atelier Van Lieshout (vidéo)

 Lee Ufan toujours dans la sobriété, cet artiste sud coréen, nimbé de philosophie. Son travail consiste à mettre en relation différents matériaux, mais aussi ces matériaux et l’espace environnant. Il ne cherche pas à enlever ni à rajouter quelque chose à l’existant. Il se concentre particulièrement sur le point et la ligne, travail qu’il décrit dans de nombreux essais. Il accorde une importance particulière à la symbolique des matériaux.

ou un de ses suiveurs l’italien Arcangelo Sassolino

Ou encore le déclin moral des Etats-Unis qu’illustre une pièce récente de Danh Vo, In God We Trust, réinterprétant le drapeau américain avec un empilement disloqué de bûches et d’étoiles en acier.

C’est un alambic géant qui est proposé par Georges Philippe et Nathalie Valois
un gigantesque captain Nemo de l’artiste niçois Arman

Celui-ci voisine avec une installation de la suissesse Claudia Comte 
qui s’intéresse à l’histoire et à la mémoire des formes biomorphiques à travers des procédés manuels traditionnels et des technologies industrielles et mécaniques. S’appuyant sur les pouvoirs de communication, de connaissance et de symbiose entre la vie animale et végétale, les objets dynamiques et changeants de Comte témoignent de l’intelligence et des capacités de transformation du monde écologique.

Un cycle de 20 sculptures en tuf grandeur nature, créé en 2009 par l’artiste campanien, Mimmo Paladino,-  bien connu des strasbourgeois,fruit d’une longue recherche sur les formes et symboles archaïques, est le protagoniste de la section de la foire suisse consacrée aux projets monumentaux. Une installation originale sera présentée, organisée par la galerie Cardi.

Art en mouvement
 L’incroyable diversité des œuvres exposées s’étend du classique à l’expérimental, en passant par la sculpture cinétique en mouvement (littéralement !).Ici  une des œuvres exposées à ArtBasel à Bâle jusqu’au 22 juin. Felix Gonzalez-Torres « Sans titre » (Plateforme de danse Go-Go), 1991 @hauserwirth
le voici, lorsqu’il se rendait à son travail, lorsque je l’ai croisé :

Sans parler des autres installations, quelquefois trop attendues, mais d’autres enthousiasmantes. 

Je vous donne RDV pour la suite sur les Galeries, consultez les vidéos et les photos des diverses installations, peintures et sculptures sur Viméo et sur mon mur Facebook

Toutes les autres photos sont de moi ainsi que les vidéos sauf celles indiquées

Auteur/autrice : elisabeth

Pêle-mêle : l'art sous toutes ses formes, les voyages, mon occupation favorite : la bulle.

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