Jusqu’au 30 septembre 2018
C’est une exposition baudelairienne proposée par
la Fondation François Schneider
pour l’été 2018, consacrée aux nuages.
…. ] qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
– J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… là-bas…
les merveilleux nuages![……
Publié en 1896, l’Atlas international des nuages, compilé
grâce aux recherches et classifications de chercheurs
comme Jean-Baptiste Lamarck, Luke Howard ou Ralph
Abercrombie, est le premier ouvrage qui propose une
nomenclature des nuages, notamment en latin, permettant
aux météorologues européens de travailler tous ensemble.
Cumulus, Stratus, Nimbus… deviennent ainsi les différents
genres de nuages et témoignent de l’avènement et de
la reconnaissance de la météorologie au 19ème siècle.
Depuis l’antiquité, le thème du nuage est déjà prégnant dans
l’iconographie et constitue un motif d’inspiration très important
traversant les siècles, notamment à travers la peinture et la
photographie, la littérature.
(Stephane Audeguy, la Théorie des Nuages)
Symbolique, poétique, menaçant, divin… le nuage est au coeur
des représentations artistiques. Au 21ème siècle, il continue
d’enthousiasmer de nombreux plasticiens et s’ajoute des
problématiques environnementales et politiques.
Le nuage n’est-il pas un amas de vapeur d’eau condensée en
fines gouttelettes maintenues en suspension dans l’atmosphère.
Aussi l’exposition, plus que jamais est dans le thème de l’eau,
sujet commun à toutes les œuvres, le fil d’Ariane de la
Fondation Schneider
La qualité des oeuvres est telle, qu’il est impossible d’arbitrer
et de tout montrer.
La bonne solution est d’y aller et de participer à la
Nuit des Etoiles, depuis la terrasse panoramique le
21 juillet de 18 h à minuit
L’exposition l’Atlas des Nuages se veut une approche à la fois
ludique et sensorielle, éveillant la curiosité d’un public large tout
en cheminant dans une promenade géographique, sociologique
et philosophique.
Plus de vingt artistes internationaux sont présentés dans le projet,
exposant photographies, néons, installations d’ampoules, vidéos,
sculptures de tissu, dessins etc…
Les drapeaux de nuages d’Anne Immelé
interrogent les frontières tout comme les nuages-
tampons de Marco Godinho questionnent les politiques
migratoires et les flux humains de cette dernière décennie.
Le nuage composé de 6000 ampoules créé par le collectif des
canadiens Caitlind Brown & Wayne Garrett invite les visiteurs
à jouer avec cet arbre de lumière.
Pollution, fumée se retrouvent dans les travaux de
Christophe Urbain quand Hoang Duong Cam dénonce les systèmes
des mégapoles asiatiques.
Berndnaut Smilde recompose des nuages éphémères.
Tandis qu’Emilie Faïf fait battre leurs coeurs, Marion Baruch les
transperce. Shilpa Gupta les emprisonne ou parle au ciel.
Julie Guillem et Jean Gabriel Lopez recréent leur
propre atlas des nuages avec des procédés anciens.
Liste des artistes
Marion Baruch, Hicham Berrada, Olaf Brzeski,
Caitlind Brown & Wayne Garrett, Rhona Byrne,
Hoang Duong Cam, Julien Discrit, Arpaïs du Bois,
Latifa Echakhch, Emilie Faïf, Marco Godinho, Julie Guillem,
Shilpa Gupta, Anne Immelé, Hao Jinfang & Wang Lijie,
Feng Li, Jean Gabriel Lopez, Johan Parent,
Berndnaut Smilde, Christophe Urbain, Bruno v. Roels,
Sophie Zénon.
Marion Baruch,
Cloud-Chapeau volant, 2017
Sa nouvelle série de chute de tissus se nomme Cloud
L’impression de flottement qui s’en dégage est renforcée par
les rayures qui créent du mouvement dans l’espace.
Le cloud informatique est une entité nouvelle, puissante, il y a
20 ans déjà, elle percevait l’importance d’Internet dès son
apparition. Un outil pourtant qui aujourd’hui lui semble
abstrait :
« Je ne le comprends pas tout à fait. Ce contenant où l’on peut
déposer pour un temps apparemment illimité des documents.
Ça me semble surnaturel. Un nuage est aussi assez irréel.
Une réalité qui m’échappe.».
Hicham Berrada,
Céleste, 2014.Ciel gris, fumée bleu ciel,
Vidéo et photographie
Dans l’ensemble de son travail, Hicham Berrada essaye de travailler
comme un peintre en échangeant la connaissance
de son médium par la connaissance du monde physique, chimique et
ainsi pouvoir agir sur le réel comme sur une image.
Céleste est une « performance » sans public, comme plusieurs de ses
travaux, dont il ne reste qu’une vidéo et des photographies. Dans Céleste,
l’idée est simplement de peindre le ciel en bleu un jour de grisaille.
En atelier, un maximum de fumées
différentes ont été testées afin d’isoler les réactifs et de mettre au
point une fumée qui serait au plus proche de la représentation
des nuages de la renaissance, plus bombés et plastiques que dans
le réel.
Olaf Brzeski,
Dream-Spontaneous Combustion, 2008
Résine de polyuréthane, suie, cendre.
La fumée noire de
Dream –Spontaneous Combustion, semble être formée à partir
d’un évènement paranormal, semblable à ces phénomènes de
combustion spontanée que l’on pouvait retrouver dans les romans
d’histoires effrayantes des XVIIIe et XIXe siècles.
L’artiste présente un moment dans lequel une fumée noire flotte,
tandis que les murs environnants sont couverts de
suie noire. Cette fumée immobile jette une ombre. Comme
une photographie, la sculpture de Brzeski immortalise un
moment d’une fraction de seconde.
Caitlind Brown & Wayne Garrett
CLOUD, 2012.
Installation, une sculpture interactive composée de 6000
ampoules incandescentes. La pièce s’allume grâce
à une multitude de chaînes qui s’actionnent grâce au
jeu des spectateurs.
Afin d’animer la foudre au sein du nuage, les visiteurs
agissent comme un collectif improvisé en interagissant
avec la sculpture.
Simple, brillant et ludique, CLOUD est un baromètre
des interactions, collaborations sociales et des actions
collectives.
Hoang Duong Cam, Falling cloud 2008
est une satire poétique du cycle de l’eau.
L’eau circule en permanence sur terre, traverse les pays sous
forme liquide ou de nuages. Pour Hoang Duong Cam,
les nuages sont en partie d’origine humaine, ils sont composés
de nos larmes, notre sueur, notre respiration, nos discours,
nos promesses… avant de retomber sur terre sous forme
de pluie. C’est cette chute qui l’intéresse.La mondialisation accélérée
ainsi que la crise financière qui ont des répercussions
dans le monde entier et en particulier dans son pays d’origine,
le Vietnam, lui inspirent cette même chute.
En anglais, cloud (nuage) et clown ont la même sonorité,
ainsi cette vidéo se veut la satire de la vulnérabilité
du cycle «créer –progresser –renverser» de nos illusions.
Marie Terrieux Directrice de la
Fondation François Schneider
27 rue de la Première Armée
68700 Wattwiller
du mercredi au dimanche de 10h à 18h
info@fondationfrancoisschneider.org
+33 (0)3.89.82.10.10
Le Bistr’eau
Stéphanie Blaser vous propose une cuisine familiale
et savoureuse, concoctée avec des produits frais et
locaux issus principalement des circuits bios et
équitables.
Venez déjeuner, profiter d’une exposition,
goûter une pâtisserie et déguster un thé sur la terrasse
panoramique.
s.blaser@lebistreau.org
la Fondation François Schneider
pour l’été 2018, consacrée aux nuages.
…. ] qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
– J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… là-bas…
les merveilleux nuages![……
Publié en 1896, l’Atlas international des nuages, compilé
grâce aux recherches et classifications de chercheurs
comme Jean-Baptiste Lamarck, Luke Howard ou Ralph
Abercrombie, est le premier ouvrage qui propose une
nomenclature des nuages, notamment en latin, permettant
aux météorologues européens de travailler tous ensemble.
Cumulus, Stratus, Nimbus… deviennent ainsi les différents
genres de nuages et témoignent de l’avènement et de
la reconnaissance de la météorologie au 19ème siècle.
Depuis l’antiquité, le thème du nuage est déjà prégnant dans
l’iconographie et constitue un motif d’inspiration très important
traversant les siècles, notamment à travers la peinture et la
photographie, la littérature.
(Stephane Audeguy, la Théorie des Nuages)
Symbolique, poétique, menaçant, divin… le nuage est au coeur
des représentations artistiques. Au 21ème siècle, il continue
d’enthousiasmer de nombreux plasticiens et s’ajoute des
problématiques environnementales et politiques.
Le nuage n’est-il pas un amas de vapeur d’eau condensée en
fines gouttelettes maintenues en suspension dans l’atmosphère.
Aussi l’exposition, plus que jamais est dans le thème de l’eau,
sujet commun à toutes les œuvres, le fil d’Ariane de la
Fondation Schneider
La qualité des oeuvres est telle, qu’il est impossible d’arbitrer
et de tout montrer.
La bonne solution est d’y aller et de participer à la
Nuit des Etoiles, depuis la terrasse panoramique le
21 juillet de 18 h à minuit
L’exposition l’Atlas des Nuages se veut une approche à la fois
ludique et sensorielle, éveillant la curiosité d’un public large tout
en cheminant dans une promenade géographique, sociologique
et philosophique.
Plus de vingt artistes internationaux sont présentés dans le projet,
exposant photographies, néons, installations d’ampoules, vidéos,
sculptures de tissu, dessins etc…
Les drapeaux de nuages d’Anne Immelé
interrogent les frontières tout comme les nuages-
tampons de Marco Godinho questionnent les politiques
migratoires et les flux humains de cette dernière décennie.
Le nuage composé de 6000 ampoules créé par le collectif des
canadiens Caitlind Brown & Wayne Garrett invite les visiteurs
à jouer avec cet arbre de lumière.
Pollution, fumée se retrouvent dans les travaux de
Christophe Urbain quand Hoang Duong Cam dénonce les systèmes
des mégapoles asiatiques.
Berndnaut Smilde recompose des nuages éphémères.
Tandis qu’Emilie Faïf fait battre leurs coeurs, Marion Baruch les
transperce. Shilpa Gupta les emprisonne ou parle au ciel.
Julie Guillem et Jean Gabriel Lopez recréent leur
propre atlas des nuages avec des procédés anciens.
Liste des artistes
Marion Baruch, Hicham Berrada, Olaf Brzeski,
Caitlind Brown & Wayne Garrett, Rhona Byrne,
Hoang Duong Cam, Julien Discrit, Arpaïs du Bois,
Latifa Echakhch, Emilie Faïf, Marco Godinho, Julie Guillem,
Shilpa Gupta, Anne Immelé, Hao Jinfang & Wang Lijie,
Feng Li, Jean Gabriel Lopez, Johan Parent,
Berndnaut Smilde, Christophe Urbain, Bruno v. Roels,
Sophie Zénon.
Marion Baruch,
Cloud-Chapeau volant, 2017
Sa nouvelle série de chute de tissus se nomme Cloud
L’impression de flottement qui s’en dégage est renforcée par
les rayures qui créent du mouvement dans l’espace.
Le cloud informatique est une entité nouvelle, puissante, il y a
20 ans déjà, elle percevait l’importance d’Internet dès son
apparition. Un outil pourtant qui aujourd’hui lui semble
abstrait :
« Je ne le comprends pas tout à fait. Ce contenant où l’on peut
déposer pour un temps apparemment illimité des documents.
Ça me semble surnaturel. Un nuage est aussi assez irréel.
Une réalité qui m’échappe.».
Hicham Berrada,
Céleste, 2014.Ciel gris, fumée bleu ciel,
Vidéo et photographie
Dans l’ensemble de son travail, Hicham Berrada essaye de travailler
comme un peintre en échangeant la connaissance
de son médium par la connaissance du monde physique, chimique et
ainsi pouvoir agir sur le réel comme sur une image.
Céleste est une « performance » sans public, comme plusieurs de ses
travaux, dont il ne reste qu’une vidéo et des photographies. Dans Céleste,
l’idée est simplement de peindre le ciel en bleu un jour de grisaille.
En atelier, un maximum de fumées
différentes ont été testées afin d’isoler les réactifs et de mettre au
point une fumée qui serait au plus proche de la représentation
des nuages de la renaissance, plus bombés et plastiques que dans
le réel.
Olaf Brzeski,
Dream-Spontaneous Combustion, 2008
Résine de polyuréthane, suie, cendre.
La fumée noire de
Dream –Spontaneous Combustion, semble être formée à partir
d’un évènement paranormal, semblable à ces phénomènes de
combustion spontanée que l’on pouvait retrouver dans les romans
d’histoires effrayantes des XVIIIe et XIXe siècles.
L’artiste présente un moment dans lequel une fumée noire flotte,
tandis que les murs environnants sont couverts de
suie noire. Cette fumée immobile jette une ombre. Comme
une photographie, la sculpture de Brzeski immortalise un
moment d’une fraction de seconde.
Caitlind Brown & Wayne Garrett
CLOUD, 2012.
Installation, une sculpture interactive composée de 6000
ampoules incandescentes. La pièce s’allume grâce
à une multitude de chaînes qui s’actionnent grâce au
jeu des spectateurs.
Afin d’animer la foudre au sein du nuage, les visiteurs
agissent comme un collectif improvisé en interagissant
avec la sculpture.
Simple, brillant et ludique, CLOUD est un baromètre
des interactions, collaborations sociales et des actions
collectives.
Hoang Duong Cam, Falling cloud 2008
est une satire poétique du cycle de l’eau.
L’eau circule en permanence sur terre, traverse les pays sous
forme liquide ou de nuages. Pour Hoang Duong Cam,
les nuages sont en partie d’origine humaine, ils sont composés
de nos larmes, notre sueur, notre respiration, nos discours,
nos promesses… avant de retomber sur terre sous forme
de pluie. C’est cette chute qui l’intéresse.La mondialisation accélérée
ainsi que la crise financière qui ont des répercussions
dans le monde entier et en particulier dans son pays d’origine,
le Vietnam, lui inspirent cette même chute.
En anglais, cloud (nuage) et clown ont la même sonorité,
ainsi cette vidéo se veut la satire de la vulnérabilité
du cycle «créer –progresser –renverser» de nos illusions.
Marie Terrieux Directrice de la
Fondation François Schneider
27 rue de la Première Armée
68700 Wattwiller
du mercredi au dimanche de 10h à 18h
info@fondationfrancoisschneider.org
+33 (0)3.89.82.10.10
Le Bistr’eau
Stéphanie Blaser vous propose une cuisine familiale
et savoureuse, concoctée avec des produits frais et
locaux issus principalement des circuits bios et
équitables.
Venez déjeuner, profiter d’une exposition,
goûter une pâtisserie et déguster un thé sur la terrasse
panoramique.
s.blaser@lebistreau.org
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