LEA BARBAZANGES, CELINE CLERON,
MARIE DENIS, STEPHANE GUIRAN,
PHILIPPE LEPEUT
Exposition jusqu’au 30.09.18
Le concept d’impermanence désigne non seulement
ce qui ne dure pas, mais aussi que tout est en perpétuel
changement. Ce qui est impermanent peut donc prendre
des formes différentes. Ce n’est pas la finalité, l’extinction,
que l’impermanence évoque, mais bien un monde en
mutation, en évolution dans le temps. Ce mouvement
nous le retrouvons dans la nature, la flore, la faune et
le minéral et le regard que nous posons sur le monde
nous permet aussi d’appartenir à ce même élan.
Pierre-Jean SUGIER
Pour Marie Denis, « [sa] pratique se nourrit de
toutes les stimulations, les impressions vives,
irrationnelles et concrètes de la vie, qui sont pour [elle]
comme l’huître fait sa perle : un accident qui produit
un enchantement ».
Stephane Guiran explique : « ma représentation
artistique de l’impermanence a cherché à exprimer
cette perception d’une fragilité féconde. C’est ainsi que
j’ai adopté la dimension organique du métal. Que j’ai
épousé la force douce du cristal. Que je me suis plongé
dans la poésie éphémère des reflets que révèle l’eau. »
L’impermanence chez Philippe Lepeut, le site
tient dans le lien qu’entretiennent les éléments, les formes
entre elles toujours en mutation de sens et de forme.
C’est dans la référence à l’histoire de l’art, entre
Albrecht Dürer et une pierre naturelle, dans la confrontation
des éléments et des concepts, de la vision des spectateurs,
que se construit l’impermanence des choses.
A la galerie WITHoutART de Strasbourg,
8, rue Adèle Riton
67000 Strasbourg
contact@withoutartgalerie.com
Plongées puis exposées à la lumière ou d’un seul geste tracé
de bas en haut, les œuvres de Philippe Lepeut sont autant
de résultats d’expériences simples et ordonnées pour raviver
la peinture, en redistribuer les cartes.
Le parcours proposé durant l’exposition emprunte au
cabinet de curiosité et à la collection de musée, le tout à
travers des formes rafraichies, aérées, comme en suspension.
ceci jusqu’au 13 juillet 2018.
l’atelier (vidéo)
l’exposition au MAMCS
Le travail de Léa Barbazanges sur le végétal et l’animal
est d’une telle immatérialité que l’artiste nous montre
ce que la nature nous cache ou que nous ne savons pas
voir dans un changement constant. Elle nous montre
la beauté de cette transformation qui participe à notre
enchantement et notre propre construction.
Céline Cléron quant à elle, nous parle de la mort
comme d’un sujet passager pour une transformation
ludique….
Pierre-Jean SUGIER
directeur du centre d’art Fernet Branca
D’autre part le collectionneur genevois
David H.Brolliet montre sa Collection
au premier étage
David
DAVID NASH « NATURE TO NATURE »
à l’entrée de l’exposition
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