La Fondation Fernet Branca présente jusqu’au
8 octobre, des artistes femmes distinguées par le
prix Marcel Duchamp, organisée par l’ADIAF
à l’invitation Pierre-Jean Sugier,
directeur de la Fondation.
Après les photos de Marie Bovo, le trio de Métamorphoses
avec Véronique Arnold, Gabrielle Chiari, et
Frédérique Lucien, Claire Morgan ,
la fondation fait la part belle aux artistes femme.
Cela rappelle l’évènement du centre Pompidou
Elles.
Avec le concours de la commissaire Alicia Knock,
l’exposition présente le travail de :
Farah Atassi, Yto Barrada, Maja Bajevic,
Valérie Belin, Carole Benzaken, Rebecca Bournigault,
Valérie Favre, Joana Hadjithomas, Valérie Jouve,
Charlotte Moth, Zenib Sedira, Anne-Marie Schneider,
Ulla von Brandebourg.
La Terre la plus contraire, est un titre emprunté à la poétesse
argentine Alejandra Pizarnik (1936/1972)
expatriée à Paris.
Un point de départ ferme et sur; un lieu depuis lequel
partir […] A P l’enfer musical
Le parcours à géographie variable, partant de l’expérience
physique et surtout politique du territoire, se déroule dans les
espaces du centre, offrant une plongée dans l’art de notre temps.
L’exposition a été articulée autour de la notion de territoire,
qu’il soit géographique, politique ou intime. Il est souvent
question d’exploitation économique dans la première partie.
Géographique et politique
Les gardiennes de mémoires
Depuis les photographies de Zineb Sedira sur les routes du sucre
Ismyrne, fragments d’un essai poétique, entre histoire et
mémoire, est un film de Joana Hadjithomas.
Les vidéos sobres de Maya Bajevic refusent l’habillage
esthétique. L’artiste montre les mécanismes de domination
économique sur les échanges nord/sud dans le
commerce du textile à travers cinq toiles représentant des motifs
traditionnels, et des documents d’époques (photo, bons de
commande, articles de journaux…)
Les photographies de Valérie Jouve appartiennent
au domaine de l’antropologie, ainsi qu’aux domaines de la sociologie,
de la représentation du monde.
Les aquarelles de Rebecca Bournigault, sont influencées
par l’actualité.
Les photographies d’Yto Barrada sont un brin déshumanisées,
avec ses femmes travaillant dans des usines
au conditionnement de crevettes, dans la zone franche de Tanger.
Thème qui m’intéresse le plus :
l’espace (ou la notion de l’espace et du corps)
Alejandra Pizarnik, journaux 1959-1971
L’intime, le corps
Puis vient le territoire plus intime , celui du corps
parfois élargi au paysage, l’univers du théâtre,
symbolisé par les rideaux devenus jupes
d’Ulla von Brandenburg
Carole Benzaken, déroule son journal pictural de 40 ans
de peinture, le passage des saisons, de l’été paradis perdu, à l’hiver.
Valérie Favre , dont vous avez pu voir l’exposition monographique
au MAMCS, rend hommage à ses maîtres
à travers des autoportraits réalisés à la manière de
De Chirico et Hugo Ball.
Farah Atassi s’exerce à la peinture à la manière d’un Mondrian
ou d’un Malevitch, avec des formes géométriques en toile de fond,
d’où émergent d’autres formes géométriques. (1ere photo)
Valérie Belin montre des vanités avec ses photographies
en noir et blanc, très contrastées, de robes précieuses, entourées
de papier de soie, conservées dans des boites.
Charlotte Moth, projette des diaspositives
Anne-Marie Schneider dessine comme un enfant.
Ses gouaches lui permettent de donner forme à ses rêves
et cauchemars
Le prix Marcel Duchamp est une distinction créée en 2000,
à l’initiative de collectionneurs français et de l’ADIAF,
Association pour la diffusion internationale de l’art français.
Le prix est remis tous les ans pendant la FIAC, Foire
internationale d’art contemporain. Plus de 70 artistes, lauréats
et nommés, ont été distingués par le Prix Marcel Duchamp
depuis son lancement.
Fondation Fernet Branca
2, rue du Ballon St Louis
Horaire
du mercredi au dimanche
de 13 h à 18 h
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Une belle expo à découvrir
La classe, je vais aller voir ça
Vous parlez de quelle personne ?
Il n’y a pas de Sarah dans mon billet
Elle a changé un peu Sarah
Parce que c’est sublime